LINGÜISTICA LJUBLJANA 1963 LINGUISTICA v. LJUBLJANA 1964 I N G U I S T I C UREJUJETA MILAN GROŠELJ IN STANKO Š KERL J Aij,ton Grad •CONTRIBUTION A LA SYNTAXE DES PRONOMS PERSONNELS SUJETS EN ANCIEN FRANÇAIS On sait que le français moderne est une des langues où le verbe, dépourvu •d'un sujet nominal, doit s'accompagner du pronom personnel sujet; l'origine de cet emploi — étranger à la langue latine, ainsi qu'à la majorité des autres langues romanes1 — a intéressé plusieurs éminents romanistes qui, toutefois, ne sont pas d'accord sur les causes de l'origine de cet emploi. Dans sa thèse de doctorat, M. Franzén2 s'oppose à juste titre à l'opinion exprimée surtout par Foulet selon laquelle l'emploi obligatoire des pronoms personnels sujets serait dû à l'obscurcissement, à la désorganisation des désinences verbales. Mais, si le raisonnement de Franzén est assez convaincant à cet égard, la solution qu'il présente lui-même ne nous paraît pas très satisfaisante et un peu vague: selon lui, «il faut supposer une tendance à exprimer le sujet avant lé verbe, l'agent avant l'action. Cela n'implique pas seulement qu'à partir d'une certaine époque les sujets-substantifs auraient eu tendance à se placer devant le verbe, mais aussi, dans le cas où en latin on n'exprimait pas le sujet, qu'on aurait exprimé de plus en plus souvent le sujet pronominal devant le verbe» (o. c., p 138 s). Tout récemment. M. Kuen3 attribùe aux influences germaniques l'emploi obligatoire des pronoms personnels sujets en français — on sait que dans celles-ci cet emploi est de rigueur. Mais on se demande pourquoi ces influences se seraient manifestées si tard en français dans l'emploi rigoureux des pronoms sujets, car c'est un fait incontestable que, au cours de ses premiers siècles, l'ancien français pouvait se passer des pronoms sujets dans bien des cas où, plus tard, l'emploi devient obligatoire aussi. Enfin, M. Wartburg4, se basant sur les recherches de Thurneysen, est d'avis que notre emploi a été déterminé par les exigences du rythme de la ' Pour l'extension géographique de cette innovation dans les parlers romans, "v. Heinrich Kuen, Die Gewohnheit der mehrfachen Bezeichnung des Subjekts in der Romania und die Gründe ihres Aufkommens, dans Syntactica und Stylistica, Festschrift für Ernst Gamillscheg zum 70. Geburtstag, Tübingen 1957, p 293 ss. 2 Torsten Franzén, Étude sur la syntaxe des pronoms personnels sujets en ancien français, thèse pour le doctorat, Uppsala 1939. 3 o. c., p 306 ss. 4 Waither von Wartburg, Einführung in Problematik und Methodik der Sprachwissenschaft, Halle 1943, p 53 ss. LETOV. 1964 3 Anton Grad phrase: le verbe, occupant, en général, la deuxième place dans la phrase, n'était très souvent précédé que de mots faibles, atones, comme car, quant, que: or ceux-ci, pour former une unité rythmique pleine et capable d'occuper la première place dans la phrase, auraient été renforcés par les pronoms personnels sujets. Nous voudrions, dans cet article, attirer l'attention des syntacticiens de l'ancien français sur quelques phénomènes relatifs à l'emploi des pronoms personnels sujets qui, eux aussi, bien qué dans des cas un peu différents de ceux traités par M. Wartburg, semblent parler en faveur de l'hypothèse exprimée par cet éminent romaniste. Étudiant les deux types principaux de propositions intercalées, à savoir les incises du type dit-il, fait-il, etc., intercalées dans le discours direct, p. ex.: «E! Dieus, dist il, si forz pechièz m'appresset!» Alexis 59 «Vassaus! fait il, or vos queitiez!» Cligès 3494, etc., etc., et les incises du type ço dist, ce dist, etc., intercalées dans le discours indirect, p. ex.: Locrin en ad Hestrild amee E a garder l'ad commandee. A muiller, ço dist, la prendra, Ja altre feme nen avra. Brut 1329—1332 Fremaus présentent a chascun: Me sire Gavains en prist un, Si l'a tantost a son col mis, Mais Tristrans n'a pas le sien pris: Fremail, ce dist, ne meteroit, . Ne en son doit anel n'aroit „ Dusqu'al terme qu'il avoit mis A tele a en alcun- païs. Gerb. Montr., Percéval 3671—3678 Quant il (= Guigemar) a la parole oïe, Ducement la dame mercie: Od li sujurnerat, ceo dit. . Marie de Fr., Guigemar 359—361 Et cil qui voient la besoigne, De riêns nule nel contredient. Por quoi? — Il vuelent mieuz, ce dient. Assez vivre et avoir adés Que morir d'armes desconfés. Meraugis de Portlesguez 889—893 Dieu prie (se. Isengrin), qui ne faut ne ment, . que il le gart d'afolement: par sa famé est, ce dist, traïz, Le Roman de Renart VIII 8427—9, etc., etc.5 4 Contribution à la syntaxe des pronoms -personnels sujets en ancien français Franzén, o. c., p 71 ss, constate, pour le premier type, un emploi régulier des pronoms personnels sujets dès les plus anciens textes, tandis que, dans le second type, le pronom sujet est presque toujours sous-entendu", donc omis. Pourquoi le premier type, renfermant le même verbe que le second type, à savoir dist, dit, etc., exige-t-il l'emploi du pronom personnel sujet? Franzén, o. c., p 100, a parfaitement raison de ne pas admettre une forte accentuation du sujet qui aurait exigé la présence obligatoire du pronom personnel dans ce type, car dans ce cas-là, on s'attendrait à juste titre au même résultat dans les propositions du type ce dist. C'est ici que Franzén, le premier, pense aux raisons prosodiques de la présence du pronom sujet (se. il): la proposition intercalée — dit-il p. 115 s — devait nécessairement former par elle-même une unité rythmique; or, comme le verbe intercalé est un monosyllabe (se. dist, dit, fait) et que, pour créer un groupe rythmique viable, il faut au moins deux syllabes dont une prend l'accent d'intensité, on y a ajouté le pronom sujet (se. il, elle). Si nous partageons parfaitement l'avis de Franzén, à savoir que c'est à l'incapacité du verbe monosyllabique de former à lui tout seul, dans l'incise, une unité rythmique indépendante qu'on doit l'emploi de pronoms sujets, nous acceptons avec plus de réserve sa conclusion que le pronom sujet, à l'intérieur de la proposition intercalée, prenait l'accent d'intensité du groupe — lui-même, précédemment; rejette la possibilité d'une accentuation forte sur le sujet qui aurait amené la présence du pronom personnel sujet. Selon nous, cet accent était sur le verbe (fait, dist), le groupe complet représentant plutôt un ordre des mots expressif, c'est-à-dire avec l'accent d'intensité sur le mot initial; on sait que cet ordre des mots était très fréquent, peut-être même prépondérant en ancien français, du moins jusqu'au 13e siècle6. Et les exemples des incises de deux ou de plus de deux syllabes qui, conformément à la théorie de Franzén, n'admettent pas, en effet, le pronom sujet, ne font que corroborer notre hypothèse, car dans une incise du type dient, crient, etc. l'accent sur la syllabe initiale doit être admis sans aucune hésitation, la désinence n'étant pas capable de prendre l'accent: 5 Cette forme du discours indirect était très répandue en ancien français; avec l'ellipse de l'incise (ce dist), ne représente-t-elle pas la construction si débattue du' discours indirect libre (»erlebte Rede« de Lorck), comme le fait voir p. ex. le passage suivant : Femme voleient qu'il (sc. Guigemar) preisist Mes il del tut les escundist: Ja ne prendra .femme a nul jur, Ne pur aveir ne pur amur, S'ele ne peiist despleier Sa chemise sanz depescer Marie de France, Guigemar 645—650 Nous reviendrons sur ce problème dans un de nos prochains articles. 6 V. Ettmayer, Analitische Syntax der französischen Sprache, II p 339 ss: Lerch, Historische französische Syntax, III p 273 ss. 5 Anton Grad «Ocid, ocid, crident, Jesum!» Passion 224 «Pax vobis sit!» dist a trestoz, ibid. 433 «Sire, dïstrent, ele nos agree...» Ambroise 1811 «Saint Thomas, veir martyr, fist idunc, oez mei» St. Thomas 6013; comp. encore dit lui. Barbastre 2964; dient, Ploire et Blanchefleur, Bartsch, Chrest., 31, 31; fait lur, St. Thomas 2141, etc. Quant au deuxième type d'incises, à savoir celui de ce dist, ce croi, etc. qui, lui aussi, formait une unité rythmique par lui-même et n'avait pas besoin d'être complété par le pronom sujet, Franzén y attribue l'omission de ce dernier surtout à la tendance de la vieille langue à supprimer ce sujet quand le verbe était précédé d'un complément. Toutefois, l'omission du pronom sujet dans de tels cas n'étant point une règle absolue dans la syntaxe de l'ancien français, nous croyons plutôt que le démonstratif ce (ço) — qui résume le contenu du discours indirect — prenait l'accent d'intensité de l'incise et que, pour former une unité rythmique viable — pareillement au verbe dist, fait de l'incise du type dist il — une seule syllabe suivante, inaccentuée celle-ci (se. dist), pouvait déjà satisfaire à cette exigence. Il ne faut pas perdre de vue que, contrairement à l'emploi moderne, le démonstratif neutre ce pouvait représenter une forme forte, accentuée dans la vieille langue7. Le fait qu'il ne s'agit pas d'une forme faible, atone, est clairement démontré par la place même que le démonstratif ce occupe dans l'incise, cat. avant le verbe, ce qui, jusqu'au 13e siècle, n'était pas possible pour les formes faibles des pronoms personnels régimes qui, eux, ne pouvaient que suivre le verbe de l'incise, comp.: Uns mestres li espunst a cui el le mustra: «Mult pueples, fist li il, cist eirs guvernera.» Saint Thomas 173—174 «Va,» fait lor il, «mauvaise gent...» Troie 8563 «Ha dex,» fait se il, «per enostre...» Renart XII 214 Gui ne s'i sot garder, einçois crut le félon. «Sire,» dit lui, «allez, l'en m'apele Guion.» Barbastre 2963—2964, etc., etc. Mais, dans les incises de notre type, notre ce avait la force d'attirer ces formes faibles avant le verbe, comp.: «U aies vos,» ce li a dit, Bel Inconnu 284 «Ne placet Deu, ço li respunt Rollant, Que ço seit dit de nul hume vivant.» Roland 1073, etc.' 7 V. Poulet, Petite syntaxe de l'ancien français3, §§ 235, 486—488. 8 II y a, bien entendu, d'autres constructions qui démontrent que le démonstratif ce était une forme forte, accentuée: a) après une préposition: A ce a fait dant Brun sont plaint, Renart VIII 7571 ; de même après une préposition devant un infinitif: S'a ce faire vous acordez, Le Roman du Comte d'Anjou 415; (comp. encore sur ce en langue moderne!); b) comme complément objet: Nus n'i querroit ne ce ne quoi, ibid. 2344, etc., etc. 6 Contribution à la syntaxe des pronoms -personnels sujets en ancien français On a vu que c'est par l'emploi ou le non-emploi du pronom personnel sujet dans les incises des deux types que l'ancien français distinguait le discours direct (incise: dist il) et le discours indirect libre (incise: ce dist). Il existait en ancien français une autre construction qui pouvait exprimer deux idées différentes selon que le sujet pronominal y était employé ou omis et dont la découverte est due à Schulze®. Il s'agit des constructions comprenant un verbum vicarium ou auxiliaire (estre, avoir, faire) précédé de l'adverbe adversatif si ou de la négation non: Si est (Si a, Si fait) et Non est (Non a, Non fait) d'un côté, et Si est (Si a, Si fait) il et Non est (Non a, Non fait) il, de l'autre. Le pronom sujets y est omis quand la proposition exprime une idée opposée à l'énoncé précédent. Il s'agit soit des réponses faites par une personne à une autre personne, donc des exemples tirés d'un dialogue, soit des exemples faisant partie d'un récit: a) Si est (Si a, Si fait): la locution s'emploie comme réponse à un énoncé négatif (ou au sens négatif) précédent: \ Mors n'est il encore pas... Si est, car tout veraiement le sai Chev. II espees 3617 (cité par Schulze, o. c., p 404) «Dame, dist Marques, granz merciz, mes ge ne le vueil encore pas estre (se. chevalier) — Par foi, dist li empereres, si seroiz.»' Marques de Rome 40 c 3 (cité par Schulze, l. c.) «... vos n'avez en s'amor droit !» «Si ai, je cuit!» Meraugis de Portlesguez 639 Dist l'asne: «Volentiers iroie, se a mangier asez avoie.» « — «Si avras, ce t'afi, par foi.» Renart IX 9059 si li cria: «Vassax, por coi m'avez feru, dites le moi, quant devant moi ne vos savoie, ne rien mesfet ne vos avoie?» — «Par foi, si aviez,» fet cil. Chr. de Troie, Chev. de la Charrette 777 Ne quidiez vous que je endur Ausi a malaise cest fais Con vous? Si m'ait Dieus, si fais G. Montr., Perceval 12116 9 Zr Ph XXI 404 s ; v. aussi Poulet, o. c. § 344, qui, toutefois, ne mentionne pas la différence dans la structure de notre locution, conformément aux deux idées différentes. Lerch, o.c., I p 60, III 212 s, ne semble pas distinguer avec précision les deux tournures. 7 Anton Grad «Einz mes ne te vi que je sache, n'onques ne fui an ton domage, ne ne te fis honte ne let.» Erec respont: «Si avez fet.» Erec èt Enide 1004 «de soriz grases et de raz, ce cuit vos n'en goûteriez.» — «Si feroie.» — «Non feriez.» Renart I 586 La dameisele ... li prie que por li lest qu'il ne l'(sc. son ami) ocie ; et il (se. le chevalier de la charrette) dist que si fera voir, ne puet por li merci avoir que trop li a grant honte feite. Chr. de Tr., Chevalier de la Charrette 893 Les verbes semi-auxiliaires pouvoir, devoir n'y sont pas nécessairement remplacés par le verbum vicarium faire: «Oïl, ce n'est reson ne droiz Qu'uns hom puisse estre et torz et droiz.» «Si puet: li menbre son defors Droit, mes ...» Meraugis de Portlesguez 1893 ' «Por la beauté qui est defors Doit toz li monz amer son cors.» «Non doit!» — «Si doit, ce m'est a vis.» ïbid. 541 On sait que, tandis que l'ancienne langue se servait du verbum vicarium faire ou des deux auxiliaires estre et avoir qu'on ajoutait à l'adverbe adver-satif si dans notre tournure, la langue moderne n'en a conservé que la particule adversative, employée comme réponse détruisant une négation précédente; mais l'ancien emploi peut être constate encore au 17e siècle et on le retrouve jusqu'à nos jours dans le langage familier: N'ai-je jamais vu personne qui se soit tué soi-même? — Si ai. Malherbe II383 (cité par Lerch, o.c., I 61) Je ne me pendrai pas! — Et vraiment si ferai. Lafontaine, Fables IX 16 Pour le langage familier moderne: Je crois qu'il n'a pas été là. — Si fait, il y a été Littré, si 2, No. H1" 10 L'italien, l'espagnol et le portugais n'emploient, dès les débuts, que la! particule si, it. si, esp. si, port, sim, dans notre cas; d'ailleurs, chez Térence déjà, on trouve des réponses avec sic ou bien non employés absolument, c'est-à-dire avec l'ellipse du verbe: satin id tibi placet? — Non., Térence, Eun. 851 «v. Bourciez, Éléments de linguistique romane\ § 129. Contribution à la syntaxe des pronoms -personnels sujets en ancien français b) Non est (Non a, Non fait): la tournure s'emploie comme réponse à un énoncé affirmatif précédent: Respunt Rollanz: «Jo i puis aler mult ben. — Nun ferez, certes,» dist li quens Oliver. Roland 255 «Vasal, dist Oedes, vous m'avés encanté. — Non ai, dist Hues, ains fait vo mauvaisté,» Huon de Bordeaux 4257—4258 Et dist Geriaumes: «Sire, car i aies.» Dist Huelins: «Non ferai, en non Dé» ibid. 4006—4007 Quant il voient le fu espars, Si quident bien que Perchevaus Soit ars, et il et ses chevaus. Non fu;- mais ore oiez merveille. Gerb. de Montr., Perceval 9612—9615: ibid. 6647 «Ha! fait ele, Sainte Marie, Je quit c'est Tristrans, mes amis, Qui en tel point est chaines mis Por moi, je le quit bien savoir. Non est! Je ne di mie voir.» ibid. 4078 et dist : «Chevaliers ... pran ton escu et ton cheval et ta lance, si joste à moi.» Cil respont: «Non ferai, par foi,» Chr. de Troie, Chev.de la Charrette 813—816 cRenart, or oi ge vilenie, qant de tel chose me sordites. — Non fais! or en soiez toz quites» Renart I 584—585 «Je l'aim. — Non faz. — Si faz, je cuit.» Meraugis de Portlesguez 1240 «por apaiier Les dames te covient aler Au tref. — N'en fet mie a parler! — Si fet. — Non fet ! pas n'i iroie !» ibid. 1996—1998 «Vos mangeroiz avuec moi... Dame, dient il, non ferons, nos ne savons estre entre dames. — Si feroiz,» dist li empereres. Marques de Rome 41 a 3 (cité par Schulze, l. c.) Comme dans la tournure affirmative où seul l'adverbe adversatif si a été retenu dans l'emploi moderne, ici encore le verbum vicarium ou auxiliaire s'est ellipsé dans la langue moderne et on n'emploie que la négation non. 9 Anton Grad Ce premier type de notre tournure, soit affirmative soit négative, remonte, tel quel, aux formules correspondantes latines de sic facit, non facitf représentant, toutes deux, l'ordre des mots expressif: notre locution, exprimant une idée opposée à ce qui précède, portait, en latin et en ancien français, sans doute un accent d'intensité ou même emphatique sur le mot initial, à savoir sur l'adverbe adversatif si ou bien sur la négation non (forme forte de la négation!), qui représentent le prédicat psychologique, la partie la plus importante de l'énoncé; la preuve de cette accentuation est fournie non seulement par la phase finale (moderne) dans l'emploi de notre tournure où seul le mot le plus important (si, non) a été retenu, mais aussi, p. ex., par les vers-suivants: Perrette: «Je n'ose.» Baudon: «Si feras, si, Perrette:» Ad. de la Halle, Li Jeus -de Robin (cité par Godefroy, Dict. de l'ancienne langue française, VIII 413) «Tu as veu, si com je croi, Les angles dont la gent se plaignent, Qui ocient quanqu'il ataignent. — Non ai, voir, mere, non ai, non! Chevalier dient qu'il ont non.» Chr. de Troie, Perceval 398—402 où la- répétition emphatique démontre clairement l'importance et l'accent d'intensité du premier mot de notre tournure. Par conséquent, comme la locution n'insiste nullement sur le sujet et que la combinaison de l'adverbe si ou bien de la négation non avec le verbum vicarium ou auxiliaire formait une unité rythmique (descendante) viable — comp. ce dist ci-haut —, le sujet y était sous-entendu, donc omis. Mais, comme nous l'avons déjà dit, dans notre tournure le pronom personnel sujet est employé quand la formule exprime une idée conforme à ce qui précède: a) Si est (Si a, Si fait) il: la formule était employée après un énoncé--affirmatif (ou de sens affirmatif) précédent: «Gardes dist il, li cans soit bien tenu.»- Si fu il sempres Asprement 10079—10080 S'il l'a ochis, bien le doit comperer, Si fera il, se le puis assener Bueves de Hantone 5614—5615 Ses anemis soit en mal an entrés, Si sera il, s'il peut estre trovés ibid. 5844 S'on vous asaut; molt bien vous desfendés, Si ferés vous, se vous onques poés ibid. 5885 10 Contribution à la syntaxe des pronoms -personnels sujets en ancien français «Donnez li, fet elle, a plenté De tous mes meilleurs vins à boire. — Si avra il, par saint Gringoire!» Pont cil, qui sevent qu'ele pense. , Le Roman du Comte d'Anjou 3342—3345 Mais destorbiers et maus anuis Li doinst Dius ainz que past la nuis. Si fera il prochainement. Gerb de Montr., Perceval 13045—13045 Tibert... soiez entrez en ma pasture! si serez vos, s'engin n'i faut. Renart'789—791; ïbid, 3805 «Avoi! fet Lidoine, beaus sire, Tenez nos pes! — Si faz je, dame» Meraugis de Portlesguez 1239—1240 «Délivrez m'ent — Si ferons nous, sire,briément.» Miracles ND VI 1255 (cité par Schulze, l. c.) Bien sanble roncins mors de fain; Si estoit il, poi s'en faloit, Barb.-Méon, Fabliaux et Contes, IIII 198, 49 Dut bien la dame estre esgaree: • Si fu ele • Roman de Troie 15207 Li chevaliers... a sa pucele dist an pez : Ma damaisele, cist oisiax, doit vostre estre, par droite rante, que molt par setes bele et gente, et si ert il tote ma vie. Erec et Enide 805—811 mes Dex li porra bien aidier, et je cuit que si fera il ïbid. 3420—3421 Et li baron trestuit se teisent; Que li vaslet formant lor pleisent Por ce que biaus et janz les voient; Ne cuident pas que il ne. soient Tuit de contes ou de roi fil; Et por voir si estoient il, Cligés 319—324 b) Non est (Non a, Non fait) il: on employait la tournure après un énoncé négatif (ou de sens négatif) précédent: «Sire, vos ne me devez pas haïr por ce, se ge ai fille. — Dame, dist li empereres, non faz ge» Marques de Rome 29 c 4 (cité par Schulze, l. c.) 11 Anton Grad «Ne vos fiez j a en la feme ... Seignor, dist Marques, non ferai ge» ibid. 37 c 4 et molt la prist a menacier, qu'ele ne soit plus si hardie c'un seul mot de la boche die, ■ -se il ne l'an done congié. Ele respont: «Nel ferai gié ja mes, biax sire, se vos plest» Erec et Enide 2914—2919 Puis li requiert de Lancelot, ausi con s'il n'en seust rien: nel .feisoit il, nel sot pas bien, mes il .le cuidoit bien savoir. Chr de Troie, Chev. de la Charrette 6738 «Je ne di mie Que Gorvains qui por sa beauté L'aime, l'aint si en loiauté Ne d'ausi naturel amor. — Par foi, ce dit Soredamor, Non fet il.» Meraugis de Portlesguez 1020—1025 «"Mes a nul qui soit nel descuevre Qu'aiens ne pucelle ne dame. — Non ferai je, dit il, par m'ame» Comte d'Anjou 2388--2390 Et, quant ele aler les an voit, si dit: «Chascuns de vos me doit un guerredon a mon gré randre, quele ore que jel voldrai prandre; gardez, ne l'obliez vos mie. — Nel ferons nos, voir, dolce amie,» font li chevalier anbedui. Chr. de Troie, Chev. de là Charrette 703—709 «Apres, sire, si vos loons que vostre fille quant .elle viendra en aaigê, qu'ele soit si gardee que nus hom ne hant entor li. — Non fera il,» dist li empereres. Marques de Rome 30 d 1 (cité par Schulze, l. c.) Le verbe savoir n'est pas remplacé par le verbum vicarium faire dans: «Sire, dient il, nos vos loons, que vostre feme, qui arse doit estre, ne saiche riens de cez choses. — Non savra ele, dist il, par moi.» ïbid. 30 c 6 Un garçon, qui ot non Rodains, Li ot doné a escuier; Çou ne li dut pas anuiier; Non fist il, mais ehçois li plot' Guilliaume d'Angleterre 1626—1629 12 Contribution à la syntaxe des pronoms -personnels sujets en ancien français Comment expliquer, dans ce second type de notre construction, l'emploi du sujet pronominal, faisant défaut dans le premier type? Un tel emploi serait logique et ne susciterait point de difficultés si, dans notre tournure, on voulait exprimer que ce qui précède se rapporte aussi à une autre personne: dans ce cas-là, c'est le sujet, nominal et aussi pronominal, qui, rejeté après le verbe à cause de l'adverbe si en tête de la proposition11, représente le prédicat psychologique de la tournure et dont l'emploi, par conséquent, y devient indispensable. Et en effet, l'emploi des constructions avec ce sens-là peut être constaté pour l'ancien et le moyen français; en voici quelques exemples: Del duel s'assist la medre jus a terre, Si fist la spose dam Alexis a certes La vie de St. Alexis 30 b Et li rois descent maintenent por ceste merveille veoir, et si font tuit li autre, La Queste del Saint Graal 5, 17 La se repose Adams qui fu li premiers hom, si fait Eva sa feme, ' H. de Val, Bible de la Science Li plus coverz est Guenelons: Gel connois bien, si fait il moi Béroul, Tristan 3461—3462 si le lessiés morir chetif, si ferai je vous, se je vif, Bernier, La House partie Car se Dieus mourut en la croix, aussi fist il Joinville (cité par Lerch, o. c., X p 271) Un tel en mourut, si ferez vous Montaigne, III ch. 13, etc. — «Ha! dit l'evesques, biaus dous sire, Pour Dieu, ne l'en tenez a pire De ce que m'avez veu faire. Par Jesu Crist le debonnaire, Onques n'i pensai lecherie, Non fist elle (se. ma niece), ne penséz mie» Comte d'Anjou 6297—6302 Mais — on l'a vu — le sens de notre locution est tout différent de celui des exemples cités ci-dessus: elle exprime qu'une action constatée, supposée, désirée, commandée, etc. — ou bien niée, non désirée, etc. dans la variante négative — a effectivement lieu, est effectivement réalisée (ou bien non réalisée, dans la variante négative). 11 Les exemples négatifs de notre locution au sujet accentué sont extrêmement rares; ils auraient subi l'influence de leurs pendants affirmatifs introduits par si, car on ne connaît pas d'autres exemples en ancien français où la négation en tête de la phrase aurait entraîné l'inversion du sujet. V. Pranzén, o. c., pp 63 s. t 13 Anton Grad C'est pourquoi nous croyons que c'est le verbe qui joue le rôle principal, le prédicat psychologique dans notre tournure et qui, par conséquent, y prend l'accent d'intensité; un exemple comme lé suivant: Mout cuideroit bien esploitier. — Cuideroit? et si feroit il — S'il acressoit Tenor son fil Cligés 96—98 fait très bien voir, par les deux verbes cuideroit — feroit mis en antithèse que c'est sur ce mot que tombe l'accent d'intensité. Quant à l'emploi du sujet pronominal, toujours de rigueur dans notre tournure, mieux que de l'expliquer par des influences analogiques exercées sur notre type par des exemples au sujet accentué (v. ci-dessus), il doit son origine, selon nous, à des raisons prosodiques: pour former une unité rythmique (descendante encore) viable, le verbe s'y fait suivre d'une syllabe atone (de deux syllabes dans le cas de ele), créée par l'emploi du pronom sujet personnel. Il serait impossible d'admettre l'accent d'intensité sur le sujet pronominal p. ex. dans les cas où celui-ci représente le sujet d'un verbe impersonnel: Et ce poez vos bien savoir Que lors i dut grant joie avoir, Et si öt il sanz nule dote Lancelot 3921—392312 Pour des raisons prosodiques l'emploi du pronom sujet devient nécessaire peut-être surtout dans les cas où le verbe se fait suivre d'un autre mot (ou groupe de mots) formant, à son tour, une unité rythmique: le sujet pronominal y empêche la collision de deux mots accentués, collision défavorable au rythme de la phrase13. Comp.: «Gardés, dist il, li cans soit bien tenu.» Si fù il sempres Aspremont 10079—10080 mais li rois Richarz vout avoir le plus biau lieu; et si ot il, car il estoit li plus riches hons Ménestrel, § 53 Si, dans ce type de notre formule, la pensée porte sur le verbe, on s'attendrait — contrairement au premier type où la négation est accentuée — à y trouver la négation non pas sous sa forme forte (non), mais faible (ne) ; 12 Comparez, au contraire, l'omission du sùjet il dans l'exemple suivant, appartenant au premier type de notre tournure (avec l'accent sur l'adverbe si): quar' de ce n'i a riens eu. — Si a, ce dist li dus, par m'ame. La Chastelaine de Vergi 210—211 13 V. Lerch, o. c., III p 280: Bally, Précis de styl., 118 s; Hävers, Handbuch der erklärenden Syntax, § 143. 14 Contribution à la syntaxe des pronoms -personnels sujets en ancien français toutefois, bien que non accentuée, elle apparaît sous sa forme pleine à cause de sa position au début de la phrase, précédant toute seule le verbe; on sait que, jusqu'au 13e siècle, la langue préférait, toujours pour des raisons d'ordre rythmique, commencer la phrase p. ex. par des formes fortes des pronoms personnels régimes, même si celles-ci ne portaient' pas l'accent; c'était le cas p. ex. des verbes impersonnels qui, n'admettant pas encore le pronom sujet il, se faisaient précéder des pronom personnels régimes sous leurs formes fortes, bien que dépourvues d'accent: «Certes,s sire, fait il, moi poise, que vos iestes vers moi iriez» Renart III a 46664667 Or set li coens Bemarz: lui estut comejncier Pèlerienage de Charlemagne 771, etc." Nous croyons avoir raison de voir dans l'emploi de la forme forte non de la négation un cas analogue à ceux cités ci-dessus, car dès qu'il y a encore un mot précédant le verbe, c'est la forme faible qui apparaît: «gardez, ne l'obliez vos mie. — Nel ferons nous, voir, dolce amie,» ' font li chevalier anbedui. Chev. de la Charrette 707—709 Mais bien avoit dit la semaine Que ce savoit .il bien sanz faille Qu'il ne morroit pas an bataille. Et ne fist il, il a voir dit. Eneas 5066—5069 ; on voit que les combinaisons ne + le, et + ne pouvaient pleinement satisfaire les exigences rythmiques. Tout laisse donc croire que c'était le verbe qui, dans ce type de notre construction, portait l'accent d'intensité. On sait que, surtout à partir du 13e siècle, c'est le rythme ascendant qui commence à prévaloir dans l'ordre des mots de la phrase française: le mot le plus important de l'énoncé tend à occuper la place finale dans la proposition. Cette tendance se fait constater aussi dans le second type de notre tournure: le pronom sujet atone, qui s'y trouvait en position finale, n'avait pas de chances de persister à cette place qui, dans le rythme ascendant, appartenait au mot portant l'accent de la phrase; et en effet, une telle construction, exprimant la même idée que la nôtre, apparaît pour lui faire concurrence: «Alons ferir a cel maistre dragon.» Et il si firent, Aspremont 10103—10104 " Comp, aussi: se toi plest, Renart V 5329: quant moi estuet tel cosse creanter, Bueves de Hant. 9639: se moi créés, Aspremont 9850: v. Lerch, o.e., III § 344. 15 Anton Grad Et la dame ... Percheval .prie par amour Qu'il se hastast, et il si fait. Gerb. Montr., Perceval 1947—49 Li rois. Lor rova la tenchon desfaire, Et il si font sanz. contredit. . ïoid. 1592—94 Josephes____vint a Galaad et le besa et li dist qu'il besast autresi toz ses freres. Et il si fist, La Queste del saint Graal 269, 24 «faites avant passer nos banieres et nos arciers«. Et il si firent, Proissart et il escria a ses notonniers «faites voile, de par dieu!» et il si firent, Joinville, Hist. de saint Louis (d'après Bartsch, Chrest. de l'anc. fr., 294, 1), etc. De tels emplois semblent être limités au récit, à l'exclusion du dialogue, mais avec le verbe à la place finale ils ne font que corroborer notre hypothèse que c'était le verbe qui représentait le mot le plus important, le prédicat psychologique, de notre tournure.15' Si le premier type de notre tournure a réussi à persister jusqu'à nos jours sous la forme du si adversatif, employé après une proposition négative (ou bien de non après une proposition affirmative), le second type ne survécut guère à la fin du moyen âge, ou tout au plus, au 16e siècle: l'adverbe si — surchargé de plusieurs sens très variés dans l'ancienne langue — y fut supplanté par le pronom personnel neutre le et l'ordre des mots y devint ascendant, c'est-à-dire avec le verbe à la place finale: Si fait il = il le fait (ou simplement: oui), non fait il = il ne le fait pas (ou simplement: non).16 Enfin, mentionnons encore une construction dans laquelle l'emploi obligatoire du pronom personnel sujet exprime aussi iine nuance sémantique: Précédées d'une subordonnée introduite par la conjonction se ( = Si) au sens concessif de «même si», les principales négatives font voir l'emploi obligatoire du sujet pronominal inversé, tandis que, après une subordonnée purement conditionelle, le sujet pronominal peut faire défaut et, dans les cas où celui-ci est exprimé, il n'est jamais inversé. Comp.: a) se = si purement conditionnel: Dist Oliver: «Par ceste meie barbe, Se puis veier ma gente sorur Aide, Ne jerreiez ja mais entre sa brace.« Roland 1719—1721 15 II va de soi que des exemples de notre tournure au sujet pronominal accentué ne sont pas atteints, et. pour cause, par ce rythme ascendant, comp. encore au 16e siècle Montaigne, III ch. 13: Un tel:en mourut, si ferez vous. 16 V. Lerch, o. c., I 60, III 212 s, et Brunot, Histoire de la langue française, III 368, note 3. • 16 Contribution à la syntaxe des pronoms -personnels sujets en ancien français Faites errant un de vos Turs armer ; Se doi i vienent, ne les quier refuser Hugon de Bordeaux 6377—78 se je partoie de chi, Je ne saroie ou hebregier Gerb. Montr., Perceval 10230—31 S'il ne vus volsist mult gran bien, Il ne volsist del vostre rien Marie de Fr., Eliduc 435—436 car se il demain ne deiist revenir, il n'i alast hui... Queste du Graal I 25, etc., etc. b) se = si = même si (sens conditionnel et concessif); au lieu de se on trouve aussi qui au sens concessif de «même si quelqu'un»-. s'il estoient de fin achier tenpré, N'avroient il envers nos poesté Aspremont 5237—38; ibid. 6048 S'en le deiist tôt depecier ..., Ne laissant il qu'il n'i alast Béroul, Tristan 1040—41 Je ne sai qui fu vostre pere: Mais s'il fust rois u empereres, Ne porriés vos mis valoir Guill. d'Angleterre 1163—65 S'ele (se. la mort) eiist tôt le monde pris, N'eust ele mie fet pis Cligés 5851—52 Se ore estoit morz Eneas, Ne nos recrerion nos pas Eneas 9507—9508 S'uns hom pooit vivre c. ans, ne puet il tant d'oneur conquerre Rustebeuf I p 126 Se il veïst ses fiz u sa femme enterrer... Ne deiist il tel duel ne faire ne mener Saint Thomas 5021—22 Se devoie perdre la vie Nel deveroi je laissier mie Bel Inconnu 4613--4614, etc., etc. Mais qui li donast Alemaigne Ne demorast il tant ne quant ■Perceval 1897—98; ibid. 5134, 6483 17 Anton Grad Qui me donroit deus mille livres Ne diroie je tel parole Devant le roi Renart 23, 672—674 Qui ferist le hauberc a I. espiel a tere, Ne l'enpirast il ia le monte d'une nesple Saint Gille 2086—87, etc. Quant à l'inversion même du sujet dans la principale négative de nos-exemples, elle présente le premier problème difficile pour lequel nous avons essayé de donner une explication dans un de nos articles précédents"; nous-y avons insisté sur le fait que les principales affirmatives sont introduites, dans ce type de constructions, par l'adverbe adversatif si qui naturellement, rejette le sujet après le verbe: avec un sujet nominal inversé : Se j'avoie le sens qu'ot Salemons, Si me feroit Amors pour fol tenir Couci, Chansons, XIII (cité de Godefroy) S'estiés mile et il (= les Français) qarante dos, Si conquerroient li qarante tos vos. Aspremont 6926—27 avec un sujet pronominal inversé: S'estiiés cent a cascun des lor dos, Si venront il asanler avuec vos Aspremont 9061—62 Se jou devoie tos les jors Diu flamer dedens infer, Si ferai jou toute vo volenté Huon de Bordeaux 5896—97 Quer, s'uns hons perdoit tout le monde, Si se doit il ferme tenir Contre tout mal qui puet venir Comte d'Anjou 1580—82, etc." Or, les principales négatives ne présenteraient point de difficultés si ellesse faisaient introduire, elles aussi, par l'adverbe adversatif si dont l'emploi y serait logique et semblerait même indispensable; malheureusement nous avons réussi à en découvrir un seul exemple, cité par Tobler, Vermischte Bei-tràge, No. 14: 17 V. Grad, L'inversion du sujet dans la principale précédée d'une subordonnée-en ancien français, Razprave II p 3 ss, SAZU, Ljubljana 1956. Prenant corçime exemple la phrase tirée de Bel Inconnu 4613: Se devoie perdre la vie Nel deveroi je laissier mie, Franzén s'exprime, o.c., p 155: «... nous ne saurions donner aucune explication d'une telle inversion». 18 Pour plus d'exemples v. Grad, l. c. 18 Contribution à la syntaxe des pronoms -personnels sujets en ancien français S'a cascun fuisiés parenz u freres u cousins germains, Si ne vous font il mie mains d'onnor19 Dans notre article cité ci-dessus, nous avons essayé d'expliquer l'omission ■de l'adverbe adversatif si dans nos. exemples négatifs par la collision de deux mots accentués: l'adverbe si y était sans doute porteur d'un accent d'intensité comme l'était aussi la négation ne avec le verbe suivant; pour des raisons rythmiques, une telle collision n'aurait pas été tolérée par l'ancienne langue qui en aurait laissé tomber le premier terme (si).20 Cette omission est rendue possible, sans que le sens de la construction en ait été faussé, grâce au sujet inversé (nominal ou pronominal), car c'est par l'emploi du sujet inversé qu'est caractérisée notre construction donnant à la subordonnée précédente le sens concessif. Mais, comment expliquer l'emploi même du sujet pronominal qui, n'étant pas accentué, aurait pu être omis en ancien langue? Le fait que ce n'était pas le sujet pronominal qui prenait l'accent d'intensité dans nos constructions est clairement démontré aussi par les cas où celui-ci représentait le sujet d'un verbe impersonnel: se l'eve dou ciel cheoit toute, n'en enterroit il ceanz goûte Renart 1795—96 s'il ert toz jorz avec lui ne li prendrait il talent ne de boivre ne de mengier Queste dou saint Graal 101, 1—3 Nous ne croyons pas pouvoir attribuer l'apparition du sujet pronominal aux raisons d'ordre psychologique, logique, conscient et délibéré, nous préférons l'attribuer à celles d'ordre prosodique: le verbe, ou plutôt sa syllabe tonique, prenant sans doute un accent d'intensité, même emphatique, est complété, pour former une unité rythmique, par une ou deux syllabes faibles créées par l'emploi du pronom sujet; c'est ainsi que le sujet pronominal se trouve intercalé entre le verbe accentué et l'unité rythmique suivante commençant, en général, par un mot accentué. Cette raison prosodique pourrait, peut-être, expliquer aussi les rares exceptions de notre construction où le sujet pronominal fait défaut, le verbe y étant suivi d'un mot atone: 19 II s'agit d'une anacoluthe; comp, aussi l'exemple suivant, toutefois un peu différent des nôtres: «Dex, fet il, qu'est ice que j'oi? J'oi parler et néant ne voi! Par foi, ce est plus que mervoille, Si ne dor je pas, encois voille«. Chevalier de la Charrette 6551—54 20 Havers, o. c., p 163,- parle d'une «Abneigung gegen den Hochtonhiatus». 19 Anton Grad Et cil vienent par mi la lande Criant a haute vois: «Mors estes; Se vous aviez quarante testes, N'en porterriez la pior. Fols estes se n'avez paor.» Gerb. Montr., Perceval 12936—37 S'il me donnoit trestoute s'ireté, Ne laiseroie me blance barbe oster Huon de Bordeaux 5775—76 POVZETEK Prispevek k sintaksi osebkovih osebnih zaimkov v stari francoščini Vprašanje nastanka obvezne rabe osebkovih osebnih zaimkov v francoščini pri glagolu, če le-ta nima izraženega samostalniškega osebka, je zanimalo že vrsto roma-nistov, ki pa si v svojih razlagah tega sintaktičnega pojava niso edini. Novejša raziskovanja (Franzén) so pokazala, da nastanka te rabe ne moremo naprtiti razkroju glagolske fleksije, mnenje, ki ga je zagovarjal zlasti Foulèt. Franzén sam si pri obrazložitvi tega problema skuša pomagati z neko »tendenco po izražanju osebka pred glagolom in s tem v zvezi tudi tendenco po rabi osebkovih osebnih zaimkov tudi v primerih, kjer latinščina osebka ni izražala«. Takšna, malo ohlapna in nejasna razlaga ni preveč zadovoljiva in tako je pred kratkim Kuen skušal najti vzroke nastanka naše rabe' v germanskih vplivih — znano je, da germanski jeziki tudi poznajo takšno rabo. Vendar nastane pri tej razlagi vprašanje, zakaj se je obvezna raba osebkovih osebnih zaimkov v francoščini ustalila razmeroma pozno, kajti dejstvo je, da je stara francoščina v svojih prvih stoletjih — ko bi predvsem bili morali delovati germanski vplivi — lahko pogrešala te zaimke v mnogih primerih, kjer so pozneje tudi postali obvezni. Pozornost in zanimanje pa nedvomno zaslužijo tudi izvajanja uglednega romanista Wartburga, ki pripisuje nastanek naše rabe vzrokom ritemske narave. S primeri, ki so sicer malo drugačne vrste kot tisti, ki jih obravnava Wartburg, skuša pričujoči članek podpreti to naziranje, gotovo pa ne prinaša nespornih ali defini-tivnih rešitev našega problema, saj žal prav o ritmu starofrancoskegá stavka doslej le malo vemo in bo v tej smeri potrebnih še precej raziskav. Avtor navaja nekatere starofrancoske, po svoji strukturi, ne pa semantično podobne si konstrukcije, kot npr. v posebno vrsto zavisnega govora vrinjeni stavek tipa ce dist na eni, ter v premi govor vrinjeni stavek tipa dist il na drugi strani, ter podobno razlikujoče se pritrdilne oziroma odklonilne formule tipa si fait (non fait) poleg si fait il (non fait il), in domneva, da je morda pri drugi zvrsti konstrukcij, tj. pri tisti z rabljenim zaimkovim osebkom, nastop le-tega pripisovati ritemskim razlogom. Vzrok iste narave domneva avtor tudi za znano starofrancosko konstrukcijo z invertiranim osebkom, največkrat izraženim prav z osebnim zaimkom, v poreku kondicionalne periode s predidočim prorekom pogojno-dópustne narave tipa: Se (= même si) devoie perdre la vie, Nel deveroi je laissier mie, Bel Inconnu 4613—14. Podrobnosti in številne primere gl. v francoskem delu članka! •20 Bo) an cop ZUR HETHITISCHEN SCHREIBUNG UND LAUTUNG Bekanntlich widerstreitet die keilschriftliche Silbenschrift, wie jede Silbenschrift überhaupt, der Aufzeichnung indogermanischer Sprachen wegen deren mit vielen komplizierten Konsonantengruppen belasteten Lautsystems; so war es nun auch mit der hethitischen Sprache bestellt. Das philologische Verständnis der Texte macht heute fast keine Schwierigkeiten mehr; sprachwissenschaftlich ist aber das Hethitische trotz der mehr als vierzigjährigen Forschungen noch heute im allgemeinen ebensowenig geklärt wie im Anfang der Forschung, genauer: die meisten Probleme lassen sich auch heute noch nicht einwandfrei lösen. Und eine der schwierigsten Fragen ist eben die Lautgeschichte dieser Sprache, denn gerade das Lautsystem der Keilschriftsprachen wird durch die geradezu monstruösen Schwankungen und Unebenheiten der Keilschrift besonders stark verschleiert. Ohne das Lautsystem zu kennen kann man aber keine Lautgeschichte schreiben; ohne Lautgeschichte kann man weiter keine sicheren Etymologien und 'Suffixdeutungen erbringen. Wie gross diese Schwierigkeiten und wie' wichtig die einschlägigen Probleme für die Etymologie des Hethitischen sind, zeigt nun das vor kurzem ans Licht gekommene 1. Heft des bisher einzigen etymologischen Wörterbuchs der hethitischen Sprache: Heinz Kronasser, Etymologie der hethitischen Sprache, 1. Lieferung: I. Zur Schreibung und Lautung des Hethitischen, Wiesbaden 1962; (2. und 3. Lieferung: II. Wortbildung -des Hethitischen, ebda. 1963). Etymologische Wörterbücher anderer Sprachen führen nach einer kurzen Einleitung sofort zum Wörterbuch selbst hinüber; Kronasser dagegen hielt es für- notwendig, den Benutzer des Wörterbuchs, zuerst mit der Problematik der hethitischen Orthographie bekanntzumachen; so behandelt er eigentlich alle diesbezüglichen Fragen in knapper, aber sehr klarer Weise: Verschlusslaute S. 12—18, Vokale S. 19—30, Allgemeines zur hethitischen Orthographie S. 30 bis 33, Weiteres zu Vokalen: »a-mobile« S. 33—35, a/e/i: ai S. 35—37, Zusätzliches e/i? S. 37—38, Fehlendes i/ya? S. 39, i:u S. 39—42, u:a S. 42—43, Aus-drängung S. 43—46, Anaptyxe? S. 46—47, Weiteres zu Konsonanten: s und z S. 47—52, t/d:s, 1. Assibilierung S. 53—56, 2. Alternation t:s:s S. 56—58, n:l S. 58—61, t/d:l S. 61—64, n:t/d S. 65, r S. 65—70, w und y S. 70—77, ü/u = wa, i/e - ya usw. S. 77—81, w und m S. 81—88, Anlautendes wa-:a-:ha- S. 88—89, n und m S. 89—94, h S. 94—100, Assimilation S. 101—103, Dissimilation S. 103 bis 104. Wie schon diese Übersicht zeigt, gilbt es eigentlich keinen Laut (genauer Buchstaben), der nicht mit anderen im Wechsel stehen könnte; so erhellt daraus der überaus schwierige Charakter der hethitischen Lautgeschichte von selbst. Kronasser bringt bei jeder Art von Schwankungen auch 21 Bojan čop viele Beispiele aus anderen vorderasiatischen, aber auch sonstigen Sprachen; so kann der Leser jede Einzelheit der hethitischen Orthographie im Rahmen der Gesamtheit keilschriftlicher Sprachen analysieren und viele Erscheinungen in der hethitischen Sprache, die sprachgeschichtlich ganz unbegreiflich wären, bekommen aus diesem Konfrontieren ihre Erklärung. Aber es fragt sich doch, ob Kronasser Recht hat, wenn er fast alles, was im héthitischen Lautsystem nicht glatt erklärt werden kann, gerade im Rahmen der vorderasiatischen Sprachenwelt und deren orthographischen Ausschweifungen Begründung und Beleuchtung finden oder erwarten lässt. Wie er selbst ausführlich lehrt (S. 8 f.), waren die Keilschriftsprachen gewiss auch im Lautsystem voneinander grundverschieden; so können auch Schwankungen und Wechselfälle in einer Sprache ganz andere Bedeutung besitzen als in einer anderen. Nach wie vor muss man den Versuch, den Lautstand des Hethitischen zu erschliessen, nicht nur mit philologischen, sondern auch mit sprachgeschichtlichen Mitteln führen. Das ursprachliche Lautsystem ist auch im Falle des Hethitischen derjenige Massstab, woran man den historischen Lautstand des Hethitischen messen kann. So vermisst man auch bei der Behandlung der hethitischen Konsonanten eine ausführlichere Auseinandersetzung mit der Art und Weise des Vorkommens einzelner Schreibungstypen; so ist es auch ganz begreiflich, dass Kronasser zum Schluss kommt, dass man allen diesen Schreibungen keine lautgeschichtlichen Regeln ablesen kann. Es seien nun einige Bemerkungen zu Kronassers Ausführungen gemacht*: S. 13ff. (§§ 11 ff.) werden die orthographischen Gewohnheiten der Hethiter bei der Bezeichung der inlautenden Konsonanten besprochen; zuerst die sog. Sturtevantsche Regel, wonach die idg. Tenues und Tenues aspiratae intervokalisch doppelt, die idg. Mediae und Mediae aspiratae einfach geschrieben werden; Kronasser kommt zum Ergebnis, dass diese Regel zwar durch sehr viele völlig einwandfreie Beispiele gestützt werden kann, dass es aber ebenso gute Gegenbeispiele gibt, die zur Ablehnung der genannten Regel als Richtschnur beim Etymologisieren führen. Da nun Verschlusslaute im Indogermanischen ausserordentlich oft auch im Inlaut vorkommen und. so ihre richtige Beurteilung für Auffindung guter Etymologien von entscheidender Bedeutung ist, so. ist die Frage über die Richtigkeit der Sturtevantschen Regel so wichtig, dass es wohl nicht überflüssig ist, sie hier nochmals zu behandeln, natürlich in der vom Raummangel gebotenen Kürze; ich führe demzufolge die längst bekannten Etymologien in möglichst knapper Form an, ohne Literatur und Erläuterungen**. *) Einige in Westeuropa wenig bekannte Abkürzungen: Lingu. = Lingüistica, Ljubljana (die vorliegende Zeitschrift). SlR.Lingu. = Slavistična Revija, Ljubljana, Anhang Lingüistica (ab Jg. 4, 1961, selbständig erscheinend, s. das vorige). Zbornik Fil. fak. = Zbornik Filozofske fakultete, Ljubljana. ž A. = Živa antika,, Skopje. **) Die ohne Literaturnachweis gegebenen Etymologien findet man alle entweder in Friedrichs Hethitischem Wörterbuch oder in Pokornys Indogermanischem 22 Zur hethitischen Schreibung und, Lautung Wenn Kronasser — und mancher andere Forscher vor ihm — die fragliche Regel mit so grossem Skeptizismus ablehnen muss, so geschieht dies wohl nur zum Teil aus rein objektiven Gründen; eine andere, noch wichtigere Ursache liegt wohl darin, dass man- sich im allgemeinen die Entwicklung des hethitischen Lautsystems viel zu einfach vorstellt; es gibt bekanntlich Sprachen, wo die Verschlusslaute recht einfachen Lautgesetzten unterliegen, z. B. die slavischen Sprachen oder das Griechische; es gibt aber auch solche, wo die Entwicklungswege der Verschlusslaute so verwickelt sind, dass man auch Akzentstelle, Vokalqualität und -quantität und viele andere spezielle Bedingungen mit ins Spiel ziehen muss, so z. B. das Germanische und noch mehr das Armenische. Nun lebte das Hethitische auf einem Gebiet, wo später das eben erwähnte Armenische geradezu erstaunend komplizierte Lautentwicklung durchmachte; es ist also ganz natürlich anzunehmen, dass auch die indogermanischen anatolischen Sprachen, die auf demselben Substrat die letzten Entwicklungsstufen durchgegangen hatten, sehr ähnlichen, mindestens aber ebenso verwickelten Umwandlungen ihres Lautstandes ausgesetzt waren wie das Armenische. Und es ist wohl zu vermuten, dass die geradezu unbegreifliche Unsicherheit in graphischen Dingen eben der augenscheinliche Ausdruck der genannten komplizierten Lautwandel ist. Ich versuche nun einiges darüber zu schreiben, wie m. E. die orthographischen Schwankungen der hethitischen Schreiber bei der Bezeichnung der Verschlusslaute1 zu deuten sind. A. Was die Bezeichnung der (unaspirierten) Medien angeht, indogermanischen reinen erkennt auch Kronasser S. 13 f. an, etymologischem Wörterbuch. Ich habe nur solche Beispiele gewählt, die völlig sicher sind oder einen so hohen Wahrscheinlichkeitsgrad besitzen, dass jeder Zweifel an der Richtigkeit derselben unsinnig ist; für einige freilich sollte man erneut Begründungen schreiben, da nicht allen Porschern vergönnt ist, das Einfachste als das der Wahrheit Nächste verstehen zu können. Die angeführten Suffixe sind, wenn ohne Literaturnachweis, in Pedersens Arbeit Hittitisch und die anderen indoeuropäischen Sprachen, Sturtevants A Comparative Grammar of the Hittite Language, Rev. Ed., oder Kronassers Vergleichender Laut- und Formenlehre des Hethitischen zu finden. NB. Die Abkürzung Kronasser bezieht sich immer auf sein etymologisches Wörterbuch, Etymologie der hethitischen Sprache. 1 Dabei mussten auch Schwankungen in der Schreibung anderer Konsonanten mitberücksichtigt werden, da doch einige Erscheinungen sich nicht nur bei Verschlusslauten, sondern auch bei Spiranten usw. beobachten lassen; es wurde weiter versucht, parallele Erscheinungen auch bei anderen anatolischen Sprachen indogermanischer Herkunft nachzuweisen; denn wenn ein gemeinsames Substrat auf alle diese Sprachen wirkte, kann man bei ihnen manchen parallelen Lautwandel erwarten; dazu kommt, dass das Lykische in einer ganz anderen und in vielen Rücksichten weit mehr über den Lautstand aussagender Schrift geschrieben wurde. Natürlich konnte nicht nach Vollständigkeit gestrebt werden, da ja eine solche Aufgabe nur in einer ausserordentlich umfangreichen Arbeit erfüllt werden könnte, ■was mir wenigstens zur Zeit unmöglich ist. 23 Bojan Cop dass sie wirklich grösstenteils ganz im Sinne des Sturtevantschen Gesetzes einfach geschrieben werden; so in: a) folgenden, idg. *-b- enthaltenden Wörtern: (1) hap- »Fluss« mit Dat. hapä, zu idg. *ab- »Wasser, Fluss«;2 (2) kup- »planen« mit der Sippe, zu germ. *hupöjan »hoffen«, Cop, Die Sprache 3, 1956, 146 ff.; (3) dazu kakkapa- »Rebhuhn«, Wanderwort mit altem -b- nach gr.kak-käbe usw.; b) zahlreichen Wörtern mit idg. *-d-\ (4) ed- »essen«, zu idg. *ed- ds.; (5) hatuki- »schrecklich, furchtbar«, zu gr. odtfssomai »zürnen«; (5 a) nata-, nati- »Schilfrohr, Trinkrohr, Pfeil«, zu ai. nada- »Rohr«, arm. net »Pfeil«; (6) pat- »Fuss« samt Ableitungen, zu idg. *ped-, *pod- ds.; (7) peda- »Ort, Stelle«, zu idg. *pedo- »(Fuss)boden, Platz, Schritt«; (8) watar »Wasser«, zu idg. *(a)wed- usw. ds.; (9) watarnahh- »befehlen usw.«, zu ai. vadäti »spricht« usw.;2a (10) pe-da- »hinschaffen, forttragen«, u-da- »(her)bringen« und we-da-bzw. wi-da- »(her)bringen« enthalten nach Pedersen3 idg. *cZö- »geben«; (11) tida- »weibliche Brust, Zitze, Euter« ist zwar Lall wort, enthält aber nach Friedrich, B.W. Erg. 2, S. 25 wohl ursprünglich -d- wie d. Zitze; ich erinnere an lat. dida »Saugwarze, Zitze«; c) ebensovielen Wörtern mit idg. *-g-, *-g'~ und *-gw-: (12) ekuna- »kalt«, zu idg. *jeg- »Eis«; (13) hekur »(Fels)gipfel«, zu ai. agra- »Spitze«;4 (14) igä- »zerspringen, bersten«, zu lit. iz-ti »aufspringen (von Hülsenfrüchten)« und desen Verwandten, auch sl. jaz-va »Wunde usw.«;5 (15) juga- »Joch«, zu idg. *jugo- ds.; (16) juga- »jährig, einjährig«, zum Vorhergehenden?6 2 Friedrich, HW.Erg. 2, 11, will das Wort dem ai. und av. ap- »Wasser« gleichsetzen, doch ist es ratsam, das einfach geschriebene -p- zu berücksichtiget^, obwohl die geringe Zahl der Belege kaum als endgültiger Beweis für -p-, nicht -pp- angesehen werden kann; formell kann man an air. ab »Fluss« aus *abä- erinnern; auch, das hethitische Wort könnte nämlich ein a-Stamm sein, vgl. Friedrich a. a. O. 2a Sturtevant, CGr.2 61. 3 Murs. Sprl. 64, 68, 73; Hittitisch 112, 120. 4 Pedersen, Hittitisch 183 lässt auch den Vergleich mit gr. ökris »(Berg-)spitze« usw. zu, was aber lautgeschichtlich heute nicht mehr zulässig ist: einfaches -fc-könnte zwar noch erklärt werden, vgl. unten Kapitel B IIa) Nr. 9 (aku-\); aber aku- zeigt a- und vokalischen Anlaut. 5 Die baltisch-slavische Sippe z-, B. bei Fraenkel, Lit. EW. 4; es ist sehr sonderbar, dass man diese evidente Gleichung nirgends findet. 6 Trotz ai. yuga- »Zeitabschnitt« scheint der Bedeutungsübergang auf alle Fälle etwas schwierig, um von den formalen Einwänden ganz zu schweigen; vielleicht lässt sich unser juga- zusammen mit däjuga- »zweijährig« ganz anders erklärendes könnte von dem letzteren ausgegangen sein, das auf Grund eines einst in attributivem Verhältnis zum Tiernamen gebrauchten Syntagmas *dwejou *wetou *äju 24 Zur hethitischen Schreibung und, Lautung (17) rnugä- »beten, bitten, anflehen«, zu lat. mügiö »brüllen«, im Grunde Lautnachahmung; (18) nekumant- »nackt«, zu idg. *negw-, *nogw- ds.;7 (19) sagai- »Vorzeichen, Omen«, zu lat. sägiö »spüren«;'3- (20) tekan »(Spitz)hacke«, zu idg. *(s)teig- »stechen, spitz« nach Laroche, RHA. 10, fasc. 51, 1949—50, 21; (21) wak- »beissen« mit wagäta »Imbissbrot« usw., zu gr. (w)ägnymi »breche«, tock. wäk- »(sich) spalten, scheiden«, ai. vajra- »Indras Waffe«, av. vazra- »Keule« usw. nach cop, ZA. 3, 1953, 174 ff., 191 ;7t> (22) hinzuzufügen sind Wörter, die das idg. Suffix *-g(o)- bzw. dessen Weiterbildungen enthalten: hatu-ki- »schrecklich, furchtbar«, dalu-ki- »lang«, dandu-ki- »vergänglich, sterblich«, zalu-k- in zaluganu- »zurückhalten, verzögern« und zalukes- »lange dauern, sich verzögern«,8 wohl auch halu-ki- »zur »Alter von zwei Jahren« entstanden wäre: *dwäju-go-s »das Alter von zwei [Jahren] besitzend«; zum ^-Suffix in der Sippe von *äju vgl. got. ajuk-düd- »Ewigkeit«, ags. ece »ewig«, vgl. Feist, Vgl. got. Wb? 32; da daneben wohl mehrere Komposita mit da- »zwei« als Vorderglied bestanden, konnte man durch falsche Trennung ein neues juga- »jährig« daraus erschliessen. 7 Kann auch nach der Regel idg. *-gw- = heth. einfach geschriebenes -ku-erklärt werden, da es ja besonders bei schon ursprachlich tönendem Laut vor -w-nicht zur doppelten Konsonanz kommen konnte. Vgl. Kapitel B II a). 7a Weder bei Friedrich noch bei Pokorny gebucht; öfters in der etymologischen Literatur, zuletzt bei Kammenhuber, KZ. 77, 1961, 66 f. (auch dialektologisch ver--wertet). Verfehlt ist dagegen der Anschluss von heth. sakk-, selck- »wissen, kennen« an idg. *säg- (z. B. bei Kammenhuber a. a. O., Pokorny, Idg. EW. 877); man sollte doch beachten, dass dies Verbum regelrecht -kk- hat, was mit idg. *-g- unvereinbar ist, und dass es einen Ablaut -a-/-e- aufweist, der jedenfalls viel eher auf idg. *-o-/-e- der Perfekta vom Schlage des got. nam nemurn zurückgeht als auf irgendwelcher intern hethitischer Neuerung fusst (woher doch??); abwegig Kronasser a. O. 22 (der a-Vokalismus des Singulars nach ar- »hinkommen, gelangen«; es fehlt ■doch die dazu notwendige engere Bedeutungsverwandtschaft!). Bedenklich stimmt jedoch die akkadische Parallele bei Kronasser 124; dann idg. *säg- auch von sagai-fernzuhalten? 7b Gr. + toch. schon Pedersen, Tocharisch 197; v. Windekens, Lexique 155; gr. + heth. schon Petersen, Arch. Or. 9-, 1937, 212; Frisk, Gr. EW. 13, der auch gr. + toch. verbindet, zitiert seine Vorgänger nicht. 8 Diese Sippe wird angesichts der ganz schlagenden formellen Parallelen oben im Text doch wohl nicht nach Laroche, RHA. 11, fasc. 52, 1950, 41 zu idg. *(s)leg-»schlaff, matt sein« gehören können; freilich würde dieser formelle Einwand doch erfolgreicher sein, wenn man ein Grundwort für diese Weiterbildung auf -uk(i?J-ausfindig machen könnte; ich will die ausserhethitischen Verwandten vorläufig nicht vorlegen, muss aber die Hethitologen fragen, ob nicht das Wort zalla- etwa »Trab«, das nur im heth. Abi. zalla-z in der Verbindung zallaz uwa- »traben« und in . dem angeblich churr. Richtungskasus zalla-ti neben penna- »traben lassen« (zuletzt darüber Kammenhuber, Hipp. Heth. 48, 79 Fn. d), 286 f.) vorkommt, vielleicht eher hethitisch-luwisch ist, etwa »langsam« oder »langsame Gangart« bedeutet und gerade dasjenige Wort repräsentiert, woraus *sal-uk(i)- abgeleitet sein könnte; dann rnüsste aber zalla-ti luwischer Ablativ-Instrumental und echte indogermanische Entsprechung des hethitischen bzw. hethitisierten Ablativs zalla-z sein, was gewiss nichts überraschendes in sich birgt; denn erstens ist es wohl anzuerkennen, dass ein ablativisch-instrumentales Wort in adverbieller Funktion schon mit Rücksicht 25 Bojan čop Erkundung gehörig« mit haluga(n)- »Botschaft, Nachricht« und halugatälla-»Bote, Gesandter«, vgl. weiter Fn.6, nach öop, ZA. 3, 1953, 178 f., 192; (23) als Lehnwort aus einer g-haltigen Form kommt in Betracht zap-zagai- »Glas«, vgl. ugarit. spsg usw. Man könnte,nun die oben gegebenen Fälle noch bedeutend vermehren, wenn man neue Etymologien ausfindig machen wollte; doch schon die genannten genügen: sie beweisen, dass sich Sturtevantsche Regel als ganz richtig wenigstens in betreff der indogermanischen unaspirierten Mediae ausweist; diß unten gegebenen Ausnahmen können diese Tatsache auf keinen Fall beeinträchtigen. d) Jede Regel kennt Ausnahmen, so auch die Sturtevantsche; doch müssen alle solche Fälle, die nicht zu ihr stimmen, gründlich untersucht werden, bevor man auf ihnen etwas bauen will: (24) Kronasser selbst (a. O. 14) führt akkala- »Furche« an, das zu idg. *ag'- »treiben« gehören soll, vgl. gr. ögmos »Ackerfurche« (?);9 diese Etymologie ist jedoch alles andere als sicher; ich bin geneigt, heth. akk-ala- zu derjenigen Wurzel zu stellen, die in den meisten europäischen indogermanischen Sprachen das bekannte Wort für »Egge, eggen« geliefert hat: gr. oxine, lat. occa,10 lit. akecios, ahd. egida, akymr. ocet usw. und lit. aketi, d. eggen; dabei lasse ich die Frage offen, ob das hethitische Wort mit der Benennung der Egge zusammen als von idg. *ak'- »scharf, spitz« ausgegangen betrachtet werden soll oder aber für beide Sippen eine neue indogermanische Wurzel anzusetzen ist; im letzteren Falle könnte man an ein *o'q- »ziehen, schleppen« denken, das für beide historisch bezeugte Bedeutungen, »Furche« und »Egge«, sehr geeigneten Ausgangspunkt bietet, vgl. von idg. *selq- »ziehen« lat. sulcus »Furche«, ags. sulh »Furche, Pflug«; ein *oq- mit ganz passender Bedeutung kann in gr. öknos »Zaudern« gesucht werden, vgl. von *selq- arm. helg »langsam, träge«; auf jeden Fall kann aber die Anknüpfung an *ag'- von nun an als phonetisch falsch, leksikologisch aber als entbehrlich ausscheiden; auf das entsprechende zallaz zu erwarten ist, und zweitens kommen auch sonst in den Pferdetexten verstreute luwische Wörter und Wortformen vor, vgl. Kammen-huber a. O. 364. Der Unterschied in der Schreibung von -l- zwischen zalla- und zaluganu- usw. kann diejenigen, die wie Kronasser der hethitischen Orthographie keinen phonologischen Wert beimessen, wohl kaum beunruhigen; mich, der doch darin ein Zeichen für verschiedene Aussprache sehe (s. unten im Text, Kapitel D),. tröstet der Gedanke an Einfluss von Seiten des Akzentes u. a. phonetischer Erscheinungen. Unnötig ist die Annahme Kronassers S. 56, zaluganu- sei wegen der einmaligen Schreibung der 3. PI. za-al-qa-nu-an-ta-ri als zalknu- zu lesen; er vergisst, dass in zalukes- doch kein Grund für einen Sprossvokal, auch nicht, für einen graphischen Hilfsvokal vorliegt, und doch ist hier.'-«- regelmässig; auch ist bei etwas nachlässiger Schreibung bzw. beim Abschreiben eines beschädigten Textes das Zeichen LU sehr leicht mit dem Zeichen AL zu verwechseln. 9 Zweifel an • der Richtigkeit dieser Deutung des griechischen Wortes bei Schwyzer, Gr. Gr. I 340. Kann ögmos <*ok-mo- sein und zu *oq- im Text, somit aber schon wieder zu akkala-, diesmal jedoch in der gebührenden Weise, gehören? 10 Kann erst aus occäre erschlossen sein, das ebenso primär sein kann wie.-d. eggen, lit. eketi. 26 Zur hethitischen Schreibung und, Lautung (25) das zweite Gegenbeispiel, das Kronasser a. a. O. ins Feld führt, ist pukk- »verhasst sein«, das nach ihm zu gr. pheügö »fliehe« gehören soll, was bedeutungsgeschichtlich sehr wenig geeignet ist; Kronasser selbst gibt übrigens zu, dass man auch von idg. *bheugh- ausgehen kann, was unser Wort in den Rahmen der Wortgruppe mit idg. Mediae aspiratae versetzen würde, vgl. hier unten C II ; doch kann man auch anderswo Anknüpfung suchen, sogar in der Gruppe von gr. peukälimos »scharf, eindringend« und peukedanös »stechend, verwundend, bitter, schwierig, traurig«! (26) mekki- »viel« mit makkes- »viel werden, häufig werden«, zu gr. rnégas, ai. majmän- »Grösse«, mahä'nt- usw. »gross«, got. mikils usw. ds., soll nach Kronasser ebenfalls gegen unsere Regel sprechen; da aber dies Wort ebenso beurteilt werden muss wie die Pronomina unter Nr. 27, handle ich dort über beide; (27) in den auf Guttural auslautenden bzw. mit Guttural + a im Auslaut versehenen Formen der Personalpronomina: uk, uga, ugga »ich«, ammuk, ammuga, ammugga »mir, mich«, zik ziga, ziqqa »du«, tuk, tukka »dir, dich«, begegnet uns ein Schwanken in der Schreibung des Gutturals, das nach Kronasser schon wieder verhängnisvoll für die Sturtevantsche Regel sein soll; in Wahrheit aber kann dies Schwanken auf so natürlichen allgemeinphonetischen Erscheinungen beruhen, dass es für uns völlig bedeutungslos ist: im absoluten Auslaut werden auch die idg. reinen Mediae stimmlos, können aber aus dieser Stellung in den Inlaut übertragen werden; vgl. apatt-a »und jenes«, kuitt-a »jedes, alles« gegenüber lat. illud, quid; es mussten dann analogische Ausgleichungen zustande kommen, dass es aber solche in der Flexion der hethitischen Personalpronomina in Hülle und Fülle gab, braucht nicht besonders hervorgehoben zu werden; wenn man sich aber diese Erklärung nicht zu eigen machen will, hat man noch zwei andere zur Verfügung, die sich jedenfalls von dem, was Sturtevant, CGr.2 28, lehrt, bedeutend abheben und viel wahrscheinlicher sind: a) ai. mâ-hy-am und lat. mi-hi bezeugen ein idg. -■'-g'hi wenigstens für den Dat. Sg. der ersten Person, wodurch unter Annahme analogischer Weiterwucherung und Kreuzung mit den idg. *g enthaltenden Formen die historische Situation ihre natürliche Erklärung findet; ß) ai. ahäm gegenüber gr. egö', lat. ego zeigt in seinem unregelmässigen -h- Wirkung eines »Laryngals«, idg. "eg'H; die Situation wäre dann hier ganz so wie in mekki- gewesen, oben Nr. 26; bekanntlich hat Pedersen, Hittitisch 36,'°a das >»a lag. *meg'aH- schön bei Pedersen, La cinquième décl. lat. 47 ff., wo er aber über das hethitische Wort (S. 49) noch nicht ins Klare gekommen ist; dass es einst ■wirklich »Laryngal«stämme gegeben hat, wird man- heute wohl zugeben müssen, vgl. zu einer lauthistorischen Stütze, die unbestreitbar ist, Kurylowicz, Apophonie .377 Fn. 24. Zusatz: In BSL. 58/1, .1963, 78f. behandelt Laroche luwische Entsprechungen •des heth. Adjektivs mekki-; im keilschriftlichen Luwisch findet er ein *mai- »viel« in der Weiterbildung majassi- »de la foule«, im hieroglyphischen mi-ä-ti-i (Akk. PI.)-»viele«, was als mij-ant- bzvr. maj-ant- zu fassen ist, im Lykischen das berühmte Wort minti »Name einer Art Ortsversammlung«; er sieht in allen diesen luwischen Formen Schwund des einst bestehenden und im Hethitischen erhaltenen Gutturals, doch geht er für alle, auch fürs hethitische Wort, von einem idg. *mek- aus, wobei 27 Bojan Čop letztere aus idg. *meg'H-i- erklärt, wobei er -kk- als Produkt der Assimilation, von *-H- an das vorhergehende *-gr'- ansah, was sicher das beste ist, was über diese Unregelmässigkeit bisher gesagt worden ist; auf ganz dieselbe Weise kann ugga (zu lesen natürlich ukk oder ukka) — vom u-, das von tuk, tukka stammt, abgesehen — dem ai. ah- in ahám gleichgestellt werden; analogische Verbreitung und Kreuzung dann wie bei den ersteren zwei Erklärungsmöglichkeiten. Wenn Sommer, Heth. u. Heth. 74 und Kronasser a. a. O. die eben genannte »laryngalistische« Erklärung nicht annehmen können, so ist dies sehr bedauernswert, denn für mekki- mit makkes- ist dies die einzige mögliche Erklärung, für ugga usw. die wahrscheinlichste; ja die Nr. 26 und 27 sind die einzigen sicheren Beispiele, die sich der Sturtenvantschen Regel nicht fügen; sie nehmen aber in aller Fülle der Fälle mit idg. Media auch insofern eine Sonderstellung ein, weil auch unter den axtsseranatolischen Verwandten eine Unregelmässigkeit in der Vertretung des fraglichen Gutturals stattfindet; dieser Parallelismus: Unregelmässigkeit im Hethitischen — ebensolche im Altindischen muss für jeden wissenschaftlich denkenden Mensch entscheidend, sein und ihn zur Anerkennung eines — sichtbaren oder unsichtbaren, das ist ihm nach Vorgang von Benveniste nur das toch. mäk- »viel« als ausseranatolischer Verwandte gilt. Das ist sicher unnötig, denn es liegt gar kein Grund vor, das tocha-rische und das damit eng verwandte heth.-luw. Wort von idg. *meg'- »gross« zu trennen (für die Verknüpfung mit *meg'- in letzter Zeit noch z. B. Krause-Thomas, Toch. El. I 65); toch. B mäka weist doch deutlich auf eine idg. Urform mit *-3 im Auslaut, sonst wäre diese Form ganz unbegreiflich; dadurch ist aber doch eine kaum zu verneinende formelle Parallele mit ai. máhi, gr. méga gewonnen, die für methodisch arbeitende Sprachwissenschaftler volle Beweiskraft besitzt. Das luwische *mai-muss also im Rahmen des idg. *meg'-an.H- seine Erklärung finden; diese ist ganz einfach: wie idg. *gh im Luwischen zu *y wurde (Cop, SIR. Lingu. 9, 1956, 42 ff.; ganz ähnlich Scheller, IF. 69, 1964, 38 ff. m. einem neuen Beleg), so konnte ihm bald — nach der Trennung des Luwischen vom anatalischen Grundstock — auch idg. *g folgen; *meg'- muss also zu"mey- geworden sein; daraus *mej-, *maj- ("mai-J; ob dabei idg. irgendwie störend mitwirken sollte oder nicht — im Hethitischen haben wir seine Wirkung in der Doppelung von -kk- gesehen! — ist nicht ganz einfach zu sagen; jedenfalls können wir diesem möglichen Einwand entgegenhalten, dass das Paradigma unseres Adjektivs einst einen Wechsel zwischen konsonantischem und vokalischem Stammauslaut kannte, d. h. auf *-H-/-3- auslautete ,was notwendigerweise zu einer Stammesdoppelheit *meg'H- > "mekk- neben *meg'3- > *mega- > luw. *meja- usw. führte; ähnlich muss es einst auch um die Verba des Typus heth. parh- »hetzen, treiben, jagen« bestellt gewesen sein, wo sich wieder die beiden möglichen Stammformen auf beide Hauptdialekte verteilten: im Luwischen entspricht para- bzw. par- (Laroche, D. louv. 77); vgl. zu solchen Fällen schon Cop, SIR. Lingu. 9, 1956, 41. — Die Bedeutung der anatolischen Wörter und der tocharischen Entsprechung. steht zwar im Gegensatz zu »gross« in anderen idg. Sprachen, doch ist die Kluft nicht so breit, dass man an Identität beider Gruppen zweifeln müsste; dass »gross« und »viel« auch tatsächlich im Sprachleben assoziiert werden, beweist die altnordische Ummodelung mjok »sehr« (aus ~meku) nach *felu- »viel«! Der ana-.tolisch-tocharische Bedeutungsparallelismus ist demnach für die Etymologie selbst ohne Belang, hat aber hohen Wert für die indogermanische Dialektkunde, was z. B. bei Kronasser, Indoeuropeo e protostoria 86 übersehen ist. So bin ich nach wie vor fest überzeugt, dass die im Text gegebene Erklärung von mekki- das Richtige trifft und keinen Ersatz durch etwa ein idg. *mek- nötig hat. 28 Zur hethitischen Schreibung und, Lautung ja belanglos — störenden Elementes bewegen; ob er »Laryngal« war öder nicht, braucht man nicht zu fragen. • Zur Frage der Schreibung des Gutturals in den oben genannten Personalpronomina füge ich hinzu, dass uk und zik mit nur einem -k- geschrieben werden, wenn sie mit -ila »selbst« erweitert sind: ukila und ukel »ich selbst«, zikila »du selbst«; fasst man diese Formen richtig auf — bei Sturtevant, CGr.2 111 finde ich nichts brauchbares — so bekommt man hier eine Bestätigung des oben Gesagten: das Element -ila ist eigentlich -ela zu lesen, wie auch Sturtevant tut, vgl. auch apäs-el neben apas-ila »er selbst«; sein -la ist wohl mit der slavischen hervorhebenden Partikel -le usw. identisch; der davor stehende Vokal gehört dann nicht zur Partikel selbst, sondern wurde erst nachträglich als solcher empfunden, als es solche Paare wie zik — zikila gab; denn gerade zikila, genauer zeke-la, ist diejenige Form, die als Ausgangspunkt für das zweisilbige -ila gelten kann: sie stellt ja ein vorhethitisches *te-ge »dich« (zu d. di-ch aus *te-ge) + He oder Hai, Hoi dar; das -e- im Anlaut unserer Partikel ist also identisch mit dem -e von *ge\ das *g- des letzteren ist hier regelmässig einfach geschrieben, da es, weil in der als Muster geltenden und wirkenden Form stehend, nicht zum Opfer analogischer Umbildung fallen konnte; nach zekela dann ukela, wo die zweite Silbe notwendigerweise mit gleichem Guttural und demselben -e- lauten musste, obwohl das zweisilbige uga vielleicht auf ein "eg'ö neben "eg'H zurückgeführt werden könnte. (28) Über die Störungen im absoluten Auslaut wurde schon oben gesprochen (Nr. 27, erster Abschnitt). Zu besprechen sind noch einige Unregelmässigkeiten innerhalb der Paradigmen von Nr. 21 und 23: a) der Dat. Sg. von zapzagai- lautet einmal zapzaqqaja; hier wird man doch in Anbetracht der so überwiegenden Mehrzahl der Belege mit zu erwartender einfacher Schreibung dem -qq- keinen Wert beimessen; einmal könnte doch der Schreiber fehlgehen dürfen! ß) wak-hat in der 3. Sg. Prät. wakkis, im Iterativ wakkisk- und in der Ableitung wagessar »Bissen« einmal wakkisar; das letztere habe ich schon ZA. a. O. (S. 175 unten) durch den Einfluss von -ss- erklärt; die ersteren zwei Formen sind aber noch leichter zu erklären: wakkis ist wegen des parallelen waqas nur als einsilbiges wakks verständlich, hier wirkte aber das suffixale -s unmittelbar auf das vorhergehende *-g'- und musste ihm Stimmlosigkeit verleihen, woraus dasselbe historische Resultat wie beim ursprachlichen xk sonst; und wakkisk- kann ebenfalls ursprünglich — oder sogar in der historischen Zeit? — wakksk- gelautet haben! Vgl. zu ähnlichen Fällen noch unten C II und schon Cop, RHA. 13, fasc. 57, 1955, S. 67! B. Die indogermanischen Tenues (auch die aspirierten) scheinen nach der Sturtevantschen Regel gewöhnlich doppelt geschrieben zu sein; der Ausdruck »gewöhnlich« ist hier wohl am Platze, da ja auch Sturtevant nie von einem ausnahmslosen Gesetz, sondern nur von einer »strong tendency« (CGr.2 27) und ähnl. spricht. Die Belege für seine Regel sind in 29 Bojan čop diesem Fall so zahlreich und so gut bekannt, dass es im allgemeinen überflüssig ist, sie in der unter A angewandten Weise zu geben; ich führe die übereinstimmenden Fälle einfach in alphabetischer Folge ohne Etymologie an. I. Die zu Sturtevants Regel stimmenden Fälle: a) mit idg. *-p-: appa »darnach, hinter«, appäi- »fertig sein, zu Ende sein«, appäla- »Falle« (zu epp-J, epp-/app- »fassen, ergreifen«, happar »Kaufpreis, Kaufgeschäft, Handel« mit happarä- usw. »weggeben, hingeben, verkaufen«, hav-pessar »Glied, Körperteil«, happinahh- usw. »reich (machen usw.)«, happira-»Stadt« (zu happar oben?), huppar »Schale, Terrine«,11 istapp- »zudecken, ver-schliessen«,12 kappi- »klein«, kappilahh- usw. »seinen Hass austoben usw.«,'3 läpp- (besonders die Ableitungen) »glühen«, supparija- »schlafen«, tarupp-»vereinigen, versammeln, zusammenflechten«,14 upp- »aufgehen«, wappu- »Flussufer«; in lautmalenden Wörtern wie: wappija- »bellen«, zappija- »tropfen«; hinter dem Präverb oder der Reduplikation: pi-ppa- »umstürzen« und u-ppa-»(her)schicken«,is pa-ppars- »spritzen, sprengen«; dazu ein akkadisches Lehnwort: tuppi- »Tontafel«; b) mit idg. *-t-: 1. nicht assibiliert: hatta- »hauen, schneiden, Loch machen« mit zahlreichen Ableitungen und mit hattahh- usw. »verständig, klug (machen)«,16 katta »unten, unter« mit kattera- »unterer« und katkattija- usw. »in die Knie sinken usw.«,17 kuttar »Schulter, Oberarm usw.«, mllitt- »Honig« (mit erkennbarem -tt- nur in militüs- »süss werden« und ma/iliddu- »süss«), pattar »Korb«, pattar »Flügel«, piddä(i)- »laufen, eilen, fliegen, fliehen«, uttar »Wort, Rede«, Witt- »Jahr«; im Lallwort atta- »Vater«; in den enklitischen Pronomina -Ha und (nicht so regelmässig) -ddu- »dir, dich«; hinter der Reduplikation: ti-tta-nu- »hinstellen, hinsetzen«;18 weiter in sehr zahlreichen Suffixen (einige u Zu gr. ipnös »Ofen« (myken. i-po-no- »cooking-bowls«), d. Ofen und dessen Sippe, idg. *H(a)up- nach Cop, ZA. 8, 1958, 262 Pn. 38. 12 Sturtevant, Lg. 4, 1928, 4 zu ai. sthä-p-äyati »stellt«. 13 Zu idg. *qwep- »rauchen, wallen, kochen usw.«, kapp- aus *qwop- nach Cop, SIR.Lingu. 9, 1956, 19 f. 14 Zu gr. athröos »zusammengedrängt, versammelt, insgesamt« usw., mit idg. p-Suffix, nach öop, FS. Friedrich 91 ff. 15 Komposita mit pe- und u- von päi- »geben« (urspr. mit mehr konkretem Sinn), dieses aber zu d. feil usw. nach Cop, Lingu. 4, 1961, 62ff.; SIR.Lingu. 9, 1956, 51 f. 16 Samt haträ- »schreiben« und venet. atraest »mandavit« oder »sculpsit« auf ein idg. *Ha*t- »schlagen, hauen, stechen« zu beziehen nach Cop, SIR.Lingu. 11, 1958, 52 ff.; dazu stelle ich jetzt noch air. äith »tranchant, piquant«; mehr darüber anderswo. 17 Nach Friedrich, JCS. 1, 1947, 279; die nachträglich erkannte Bedeutung »schnauben« passt jedoch wenig dazu. 18 Warum sich Friedrich, HW. 225 für idg. *dhe- entscheidet, ist schwer zu erkennen; da das Suffix -nu- Kausativa bildet (bzw. zu intransitiven Verben transitive), muss das Grundverbum von titta-nu- intransitiv gewesen sein. Aber auch im Falle, dass man bei idg. *dhe- beharrt, ist das doppelte -tt- gut .zu verstehen, vgl. unten Kapitel C II! 30 Zur hethitischen Schreibung und, Lautung ganz unkenntliche schon oben): in den Nominalloildungen auf -att- (Abstrakta), -tta- (Adjektiva und Substantiva, ursprünglich z. T. Partizipien),1' -ttara- und -ttalla- (Nomina agentis)20. usw.; in den Personalendungen: für 3. Sg. -tta, -ttu, -ttari, -ttaru, -ttat(i), für 2. PL -tten, -tteni; 2. assibiliert: hazzija- »stechen, eingravieren usw.« mit hazzila- ein Hohlmass, beides zu hatta- oben, lazzäi- »wohlbehalten, gut«, tuzzi- »Heer, Truppenmacht«; ferner in mehreren Suffixen: in der Ablativendung -zzi (reduziert in -z(a) usw.); in den Nominalbildungen auf -zzi- (Gegensatzadjektiva), -zsi-(ursprüngliche Abstrakta, meist konkret, so vor allem -uzzi-), -zzel- (oder -zzil-, Verbalabsträkta); in der Personalendung der 3. Sg. -zzi; c) mit idg. *-th-\ nur in den 6 Personalendungen der 2. Sg.: Akt. -tti, -tta, Med., -ttari, -ttati, -tta, -ttatß); d) mit idg. *- • Die bisher genannten Ausnahmen von der Sturtevantschen Regel konnten sie nicht erschüttern, denn- sie Hessen sich mit speziellen Tendenzen der hethitischen Lautentwicklung einwandfrei erklären. Anders steht es mit den übriggebliebenen Ausnahmefällen. b) das indogermanische Suffix zur Bildung der Nomina agentis, *-tel-, ergab im Hethitischen -ttalla-, doch ist die Zahl der Belege mit doppeltem -tt- sehr gering in Vergleich, mit denjenigen mit einfachem -1-; zur ersteren Gruppe gehören: (Bedeutungen findet man in Friedrichs HW.) halwa-, kussana-, isijahheska-, manijahheska-, uskiska-, weheska-, wesuriska-; zur zweiten: arsana-, asusa-, halija-,x° haluga-, hantitija-, huja-, hukma-, ishama-, gangati-, kupija-, kussanija-, manijahha-, pälwa-, piska-, uskiska-, uwa-, weska-, wesuriska-, silipurija-, (Friedrich, HW. Nachträge') irhui-, (Ders., HW. Erg. 1) aurija-, sasalpa-; die Ratio für diese »Spaltung« ist schwer zu entdecken; man könnte vielleicht auf verschiedene Akzentverhältnisse hinweisen, wobei vor allem die fünf Bildungen auf -ska-ttalla- sehr leicht mit verbalem, auf dem thematischen Vokal unmittelbar vor -ttalla- ruhendem Akzent gesprochen wurden; man darf aber bei so langen Wörtern, wie unsere sind, auch nicht ein- 36a Zu pakTcu- »zerstampfen« oben Nr. 1? 36b Vgl. zu solchen Fällen schon Cop, ZA. 3, 1953, 175; Zbornik Fil. fak. II, 1955, 401 f.; RHA. 13, fasc. 57, 1955, 67 f. 36e Auch -ttalla-, wie auch sonst noch Schwankungen. 37 Bojan čop mal erwarten, dass alle Konsonanten dem Schreiber ebenso scharf. hörbar waren wie in kürzeren! c) noch interessanter, aber nicht so schwierig ist das Suffix der Nominal-und Verbalabstrakta (z. T. konkretisiert) -tarwie es ausgemacht ist, ist es mit ausseranatolischen Suffixen mit anlautendem -t- zu vergleichen: heth. i-tar »Weg« = lat. i-ter, toch.A y-tär, B y-tär-ye ds.; apers. inf. auf -tan-aiy usw.;38 in Übereinstimmung mit Sturtevants Regel erwartet man natürlich die Schreibung -ttar; diese kommt aber geradezu verzweifelnd selten vor, und zwar nach Kammenhuber, MIO. 3, 1955, 353 in den drei Bildungen auf -attar: artattar (Bedeutung unklar), karsattar »Verschneidung, Absonderung, Abteilung, Abschnitt« (Verbalabstraktum zu kars- »abschneiden usw.«) und im fremden (mit Glossenkeil versehenen) pasattar »Schluck« (jedenfalls also auch Verbalabstraktum, zu pas- »schlucken«);, sonst werden alle Abstrakta absolut regelrecht mit einfachem -t- geschrieben, auch solche, die vor dem Dental einen anderen Vokal als -a- haben, vgl. i-tar oben (sehr selten, vgl. Kammenhuber a. a. O.); dieser Umstand kann die Forscher dazu bewegen, in diesem Suffix eher ein idg. d-haltiges Formans zu suchen, was aber in Anbetracht des vereinzelten karsattar, der sicheren Gleichung i-tar = lat. i-ter und der so klaren ausserhethitischen Entsprechungen in einem mehr isolierten bzw. verbauten Zustand wohl falsch ist;39 die übrigen Forscher sehen darin eine Bestätigung ihrer negativen Stellungnahme gegenüber der Sturte-vantschen Regel.40 Man darf jedoch nicht übersehen, dass die Flexion dieser Abstrakta doch derart ist, dass der i-Laut in den meisten Formen verändert wird: in den obliquen Kasus befand er sich unmittelbar vor -n- und in den meisten Bildungen wurde er zu -n- assimiliert: huiswatar »Leben«, Gen. huiswa-nn-as, Dat.-Lok. huiswa-nn-i usw.41 Gerade dieser Assimilationsprozess ist aber m. E. 37 Umfangreiche Behandlung von aior-Abstrakta in Kammenhuber, Stud. s. heth. Infinitivsystem passim (MIO. 2, 1954, 44 ff., 245 ff., 403 ff.; 3, 1955', 31 ff., 345 ff.; Indices 4, 1956, 40 ff.), vor allem MIO. 2, 1954, 418 ff. und 3, 1955, 349 ff. 38 Vgl. zu allen Beziehungen Benveniste, Orig. I 103 ff. 39 Sturtevant, CGr.2 71, der beinahe dieselbe Erklärung von -t- gibt, wie sie hier oben im Text folgt, sieht in dem -attar von karsattar ein fremdes (luwisches) Element, als ob sich im Hethitischen alle Nomina mit unserem Suffix der lautlichen Ummodelung fügen müssten. So stark ist der Einfluss der Schreibung auf heutige Forscher! 40 So Kammenhuber, MIO. 3, 1955, 352 mit Fn. 19. 41 Ausnahmen von dieser Regel bei Kammenhuber, MIO. 2, 1954, 439 Fn. 93, 6; warum luwische Beeinflussung so nötig sei, ist mir nicht klar; die Infinitive auf -anna haben trotz ihrer genetischen Verwandtschaft mit den Abstrakta auf -atar wohl kaum das Recht, über die Flexion der Abstrakta etwas auszusagen, da sie frühzeitig isoliert wurden und so eigene Wege gingen, wenn -in- in den Abstrakta sogar überall bewahrt geblieben wäre. Alle vier Wörter, die regelrecht -in- aufweisen, haratar haratn- »Ärgernis, Anstoss«, huitar huitn- »Tierwelt, Getier, Vieh, Wild«, ijatar ijatn- »Fülle, überfluss« und udne »Land«, zeigen doch ihr -fn- unmittelbar hinter dem Vokal der ersten Wortsilbe, denn auch haratar kann zweisilbig gewesen sein, /hratar/; diese schon mehrmals beobachtete Einschränkung der Assimilation von *-in- sollte auch bei Kammenhuber Aufnahme finden. 38 Zur hethitischen Schreibung und, Lautung imstande, die so ständige einfache Schreibung im Nom.-Akk. Sg. (und PI.) zu erklären: es handelt sich um eine allgemeinsprachliche Erscheinung, dass das -t- vor -n-, wenn es sich auf dem Wege zur Assimilation befindet, zuerst zu -d- werden muss; so musste unser *huiswatn- zuerst zu *huiswadn- und erst daraus zu hiiiswann- schreiten; und in der Stufe mit *-dn- wurde dies *-d-auch in den Nom.-Akk. statt des dort bestehenden *-t- eingeführt, eine Erscheinung, die auf dem schon wieder allgemeinsprachlichen Prozess der Ausgleichungstendenz innerhalb desselben Paradigmas fusst — eine solche macht sich besonders im Hethitischen überall, auch beim Verbum, merken!! — und besonders starke Unterstützung darin fand, dass fast alle unsere Abstraktbildungen, d. h. mehrere Hunderte, von Anfangs an keinen Vokal zwischen -t- und -n- hatten, somit kaum mehr als ein Prozent solcher Bildungen i-(später graphisch -tt-) im Nom.-Akk. ungefährdet erhalten konnte.41a Als unwiderleglicher Beweis für Richtigkeit obiger Annahme dient der Umstand, dass es eine ganz kleine, aber nur sehr häufige Wörter enthaltende Gruppe der Heteroklita auf Nom.-Akk. -tar mit -t- + -n--in den Kasus obliqui gibt, die statt der Lautgruppe *-tn- eine Lautfolge *-tan- in den Kasus obliqui aufweisen: sie kennen dabei keine einzige Form mit einfach geschriebenem -i-, sondern werden stets mit -tt- geschrieben, auch im Nom.-Akk.!! (1) kars-attar (zur Bedeutung s. oben!), Dat.-Lok. kars-attani; (2) kuttar »Schulter, Oberarm usw.«, Dat.-Lok. kuttani, Instr. kuttanit, mit der Ableitung kuttan-alli- »Halskette«, zu lat. guttur »Kehle«;42 warum man dies Wort nicht als das Suffix -ttar enthaltend anerkennen will,43 ist mir nicht ganz klar; es enthält ja doch keine idg. Wurzel *geut/d-, sondern ganz so wie die lateinische Entsprechung das einfache *geu- »biegen, krümmen, wölben«, vgl. Pokorny, Idg. EW. 393 ff., vor allem 394; (3) uttar »Wort, Rede usw.«, Gen. uddanas, Dat.-Lok. uddani, Abi. udda-naz(a), Instr. uddanit, uddanta, PL-Nom.-Akk. uddär usw., dazu die Ableitungen uddan-ant- »Wort, Ding, Sache«, uddan-ija- »besprechen, beschwören« (neben wohl jüngerem uddan-allija-, wo das Iterativum allerdings utn-all-isk-geschrieben wird),44 gehört eigentlich nicht hierher, wenn es wurzelhaftes -tt- 41a Ganz dieselbe Erklärung bei Sturtevant, CGr.1 71 f., der aber die auf -ttar endenden Fälle zu wenig beachtet. 42 Vgl. noch bei Pokorny, Idg. EW. 394 mnd. koder, nhd. dial. Köderl, Goderl »Unterkinn, Kropf«, die aus *gu-t-ro- herzuleiten sind und zum heth.-lat. *geu-tr (-r sonantisch) in ganz demselben Verhältnis stehen wie gr. hyd-ro-s »Wasserschlange« zu hydör und heth. wat-ar »Wasser«! 43 Kammenhuber, MIO. 3, 1955, 353 Fn. 22; Cor. Lingu. 104. Aber alles, was Pokorny, Idg. EW. 394 unter *geu-t-, *gu-t- anführt, ist derart, dass es an suffixalen Charakter von -t- denken lässt; eine Wurzelform auf -t- gibt es dann nicht, auch nicht in der Form *gw-et- (bei Pokorny a. O. 481), da auch hier entweder mit Suffixen *-eto-, *-etu- auszukommen ist, oder aber eine besondere Wurzel *gwet-, die nichts mit unserem *geu- zu tun hat, vorliegt. 44 Zu den bei Friedrich, HW. 237 verzeichneten Etymologien noch die Verknüpfung mit got. waih-t-s »Sache« bei Sturtevänt, CGr.2 71; ein *uk-tar konnte ebenso leicht historisches uttar ergeben, wie z. B. neben galak-tar auch einmal galattar vorkommt (zu letzterem Kammenhuber, MIO. 2, 1954, 418). 39 Bojan Čop hat, wie gewöhnlich angenommen wird;45 vgl. oben B I b) 1; aber es besitzt dieselbe heteroklitische Flexion wie unsere Abstrakta, hat also vollkommen das Recht, in unserer Frage seine Stimme zu erheben, denn auch bei ihm kann man ein einfach geschriebenes -tfd- erwarten, wenn es wirklich mit der Schreibung und wohl auch mit der Entwicklung des fraglichen idg. Dentals so wäre, wie es Kronasser auslegen will; (4) sehr interessant ist die isolierte Genitivform huittas vom Substan-tivum huitar »Tierwelt, Getier, Vieh, Wild«; die gewöhnliche Flexion ist Gen. huitn-as, Instr. huitn-it, also ganz parallel derselben unserer Abstrakta;46 die Form huittas, mag man sie erklären, wie man sie will, entbehrt schon wieder des Stammauslautes -n-, wodurch es möglich wurde, den Dental in ursprünglicher Lautung, d. h. derjenigen, die in der doppelten Schreibung seinen Ausdruck findet, zu erhalten! !47 das nun einfaches -t- enthaltende huitar war wohl von huitn- abhängig, da ja huittas ganz aus dem Rahmen der Flexion ausfiel, übrigens wahrscheinlich nur eine literarische, nicht mehr lebendige Form war; (5) lehrreich ist auch das Verbum sijattarija-, sittarija- »etwas besiegeln«, das von sijatar, Gen. sijannas »Siegel« abgeleitet wurde; im Verbum, das auf ein *-tr-je/o- mit sonantischem -r- zurückgeht, konnte sich der Einfluss der *i?z-Formen nicht mehr durchsetzen, da es formell aus dem System ausfiel. So kommen wir zum Schluss, dass auch das Suffix -tar ganz gut, ja sogar besser als mancher andere Fall, mit Sturtevants Regel übereinstimmt; man braucht nur nicht vor den Tatsachen die Augen zu verschliessen. d) oben B I d) haben wir mehrere Iterativa kennengelehrt, wo das idg. '■-k'- in der Lage ist, als doppelt geschriebenes -kk- zu erscheinen; davon machen gewichtige Ausnahmen m. W. nur hesik- (neben hask-) von hass-, hes- »öffnen«, hurzak- bzw. huwarzak- von hurta- bzw. huwarta- »verfluchen« und si(p)panzak- von sifpJpand- »spenden, Gussopfer darbringen«; sie weisen nämlich ein stets einfach geschriebenes -k- auf; immerhin sind diese Fälle nicht besonders beweisend, denn in einer Konsonantengruppe -ntsk-, -rtsk-, die der Schreiber hörte, konnte doch der schliessende Konsonant nicht immer als doppelter Schreibung bedürftig erscheinen; hesik- ist aber auch in anderer Hinsicht völlig unklar (ein Stummvokal zwischen -s- und -k- ist ja hier völlig überflüssig!); übrigens könnte man wenigstens bei hurzak-, huwarzak- auch an Auswirkung des Bartholomaeschen Gesetzes denken, wenn man das Grund-verbum mit Recht zu lat. verbum, d. Wort usw. stellt:48 idg. *Hwrdh-sk'- sollte 45 Vgl. die Etymologie Pedersens bei Friedrich a. a. O. 46 Dazu Kammenhuber, MIO. 2, 1954, 439 Fn. 93, 6; die 'Form huittas fehlt bei Friedrich, HW. 72. 47 Am besten tut man, wenn man huittas als einen Gen. vom Typus av. xv3ng aus *swan-s »der Sonne« nimmt: *huittan-s kann und muss zu huittas geführt haben; zu einem ähnlichen Fall Cop, Die Sprache 6, 2 Fn.4. 48 Sturtevant, CGr,2 62 usw.; anders Pedersen, Hittitisch 39 (zu ai. vratä- »heiliges' Gelübde«, sl. rota »Eid«, formell schwächer, da -t- hier wohl nominal). 40 Zur hethitischen Schreibung und, Lautung *Hwrdzg'h- ergeben, wodurch ein Guttural entstand, der in der historischen Zeit mit einfacher Schreibung ausgedrückt wurde; in si(p)panzak- könnte auch ein ähnlicher Einfluss von dem -d- des Grundverbums aus stattgefunden haben, man hätte also vorhistorisch ein *spandzg'- geschaffen! e) somit kommen wir zur letzten Ausnahme, zum Verbum wek- »wünschen, erbitten, verlangen«, das längst mit ai. vaS-mi »wünschen«, gr. hekö'n »willig« identifiziert wurde, somit ein idg. *wek'- vorstellt und mit doppeltem -kk- geschrieben werden sollte; nun kommt aber in der Flexion des Grundverbums die zu erwartende Schreibung nur äusserst selten vor, m. W. nur in der 3. PI. wekkanzi (neben wekanzi); sonst herrscht einfaches -k-: wekun und wekwen, wekir im Prät., wekant- im Part., wekuwar im Verbalsubst., wekisk- im Iter.; diese Schreibung ist allerdings recht schwierig, da es sich um eines der klarsten Wörter mit idg. Tenuis handelt; trotzdem könnte man Erklärungsmöglichkeiten anführen, die imstande sind, wenigstens zum Teil diese Besonderheit zu erklären: einerseits könnte man an eine Wurzelvariante mit *-g'- denken, die ja nicht immöglich ist;49 da aber wekkanzi doch an idg. !'-fc'- denken lässt, wird man an eine teilweise erst hethitische Umwandlung der auslautenden Tenuis in der Richtung gegen Media glauben können, so vor den Endungen -mi, -weni, -wen, -war; auch Beeinflussung unseres Verbums durch das Paradigma der beiden Stämme huek- (darüber unten C I c) kommt in Betracht; und schliesslich kann auch die ständige Anwesenheit von -e- von Einfluss auf die Aussprache von -k- gewesen sein, denn es ist wirklich sehr interessant, dass unsere Wurzel, sobald sie den Vokal -a- erhält, in ganz erwar-tungsmässiger Weise mit doppeltem -kk- geschrieben wird: vgl. das iterative we-wakk- oben B I d)! (vgl. wewakki, uwakkizzi, wewagganzi im Präs., wewak-kinun, wewakkit im Prät., wiwakkitin im Imper.!!) Alles in allem, die Sturtevantsche Regel kann durch keine richtige Gegenbeweise erschüttert werden. C. Um die Wörter, die indogermanische Mediae aspiratae enthalten, ist es etwas anders bestellt; denn hier kommen wirklich so viele Ausnahmen vor, dass die Sturtevantsche Regel sehr gefährdet wird; doch auch hier müssen wir das Material allseitig beleuchten, bevor wir so entscheidende Schlüsse daraus ziehen. I. Es gibt zahlreiche Fälle, wo eine idg. Media aspirata der Sturtevantschen Regel gemäss im Hethitischen durch einfach geschriebenen Verschlusslaut vertreten wird: a) idg. *-bh- enthalten: 1. mit historischem -e- davor: 49 Schon ursprachlicher Wechsel zwischen Tenuis und Media im Wurzelausläut ist eine häufige Erscheinung, vgl. Brugmann, Grdr.1 I 2, 629 i'f. 41 Bojan čop (1) karap-. »fressen, verzehren«, zu idg. "g(^)rebh- »verschlingen« im gr. bräptö usw.,50 bietet viele Formen, die auf Ablautstufe *g(^)rebh- zurückgehen: Präs. 3. PL karipanzi, Prät. 3. Sg. (karipta und) karipas, 3. PI. karepir, Imper. (2. PI. karipten), 3. PI. karipandu, Part, karipant-, Inf. I karipuwanzi,. Iter. garipisk-; (2) gip-essar »Elle«, wenn es auf idg. "ghebh- (gewöhnlich *ghabh-) »fassen, nehmen« zurückgeht, was wohl in allen Stücken ganz einwandfrei ist, vgl. zur Bedeutung lit. gabanä »Armvoll«, gebeti »imstande sein«, urspr.. »fassen«; (3) nspis- »Himmel«, zu idg. "nebhes- »Nebel, Wolke, Himmel«; (4) tepu- »wenig, gering«, zu ai. dabhnöti »beschädigt, versehrt usw.«, ä-dbhuta- »wunderbar«; (5) ein Beispiel mit idg. Suffix *-bho- oder xbhä- steckt wohl in sepa-»Garbe«, das in *se- aus idg. *se(i)- »binden« und unser Suffix zu zerlegen ist,. Cop, Die Sprache 6, 1960, 6 Fn. 14; 2. nach anderen Vokalen: (6) dapija- »ganz, all«, zu idg. *dhabh- »passend fügen, passend«;51 (7) apä- »jener«, wovon apija »dort, damals«, irgendwie mit idg. *e/o-»er usw.« und dem Suffix *-bho- zussamenhängend;obwohl auch andere Auffassung möglich ist, die ich hier nicht vorlege, die aber ebenso wie die gegebene mit idg. *-bh- rechnet; (8) ein Adverbialsuffix *-bhi oder *-bhei steckt in kuwa-pi »wo(hin),. wann, irgendwö(hin) usw.«, zu lat. u-bi »wo«; b) idg. *-dh- enthalten: 1. mit historischem -e- davor: (9) weda-, wete- »bauen«, zu got. ga-widan »verbinden«; (10) die ein -d- enthaltenden Endungen der Pronominaldeklination, z.T.. auch in echten Adverbien: Dat.-Lok. Sg. -d-i Und -d-ani, Abi. Sg. -d-as, auch -d-iz, Instr. Sg. -d-anda, Dat.-Lok. PI. -d-as usw. stehen fast immer nach einem auf -e- auslautenden Pronominalstamm: z. B. e-di »ihm«,, auch Adv. »jenseits, 50 Hsch. bräptein. esthiein u. a. Glossen, dazu schwed. kräfva »Kropf der Vögel« und dessen germanische Verwandte, nach Belardi, Rio. Lingu. 1, 1950, 123-Fn. 3, 144; seine Grundform *gwer-p- genügt leider keinem der herangezogenen Wörter, auch nicht dem hethitischen; (zu germanischen Wörtern auch Petersson,. Balt. u. Siav. 72: zu lit. gröbas »Darm«; zu letzterem vgl. jedoch Fraenkel, Lit. EW. 165f.); das hethitische Verbum findet erst hier gute Anknüpfung, die eine mit idg. *-bh- erweiterte Wurzelform bietet; ob das hethitische k- aus idg. *grw- erklärt werden kann (etwa durch Dissimilation gegen den auslautenden Labial? "oder fiel der labiale Nachschlag zwischen k- und -r- weg?) oder nicht, ist nebensächlich, denn auch mit idg. reinem Velar *g- kann man auskommen. Gr. b- kann sekundär sein. 51 Identisch entweder mit ags. ge-defe »passend« aus *ga-döbja-, idg. "dhäbh-jo-s, oder mit sl. dobljd »bester« aus idg. *dhabh-jo-s; zur Bedeutung vgl. ags. geador usw. »zusammen« zu afries. gadia »vereinigen«, ahd. gi-gat »passend« usw. 52 Nach Pedersen, Hittitiseh 50 f., 167 auf Grund des Adverbs apija, das näher zu lat. i-bi gehören soll, aufgewachsen; a- aus *e-; schwerlich richtig, da schon, formell apija vom richtigen Adverb'kuwa-pi abweicht! Auch Kronasser will darin demonstratives *e/o- und ein ö/i-Suffix sehen, vgl. Indoeuropeo e protostoria 82- 42 Zur hethitischen Schreibung und, Lautung hinüber, weg«, e-dani »(bei, auf, in) ihm«, e-de/iz »aus ihm« und »von jenseits«, e-das »(bei) ihnen« usw.; alle genannten Suffixe gehen auf idg. Adverbialsuffixe mit *-dh- zurück, vgl. ai. ä-dhi »auf«, kü-ha »wo« = sl. kdde, gr. -thi, -the, -then, -tha usw.;53' (11) hier möchte ich noch die zwei verbalen Zusammensetzungen pe--hute- »hinschaffen, hinführen« und u-wate- »herbringen« erwähnen, die in ihrer historischen Form lieber zum Pkt. 2 gehörten, die jedoch gemäss der einzig richtigen Verknüpfung mit lit. vedu, sl. vedö »führe« einst vor -t- ebenfalls -e-gehabt haben dürften, also aus älterem *pe-wete- und *u-wete- herzuleiten sind; es besteht aber noch eine weitere Schwierigkeit: die in lit. vedu usw. enthaltene Wurzel kann mit idg. i-dh-, aber ebensogut mit idg. "-d- angesetzt werden: unsere Komposita könnten demnach auch zu A b) gestellt werden; 2. nach anderen Vokalen: (12) ateš »Beil«, zu ags. adosa, adesa »Axt, Beil«, čop, Zbornik Fil. jak. II, 1955, 406 f.; (13) mlti-, mltä- »rot«, zu sl. mšdd »Kupfer« usw., Čop, SIR.Lingu. 11, 1958, 27 ff.54 c) idg. *-gh- oder *-g'h- enthalten: 1. mit historischem-e-davor: . (14) tekan »Erde«, zu toch. A tkan, gr. khthö'n ds. usw.; (15) mit sekundär aus *-g^h- dissimiliertem *-gh- huek- »beschwören, Beschwörung sprechen«, zu idg. *(H)ewecfh- »feierlich, rühmend, prahlend sprechen usw.«, Čop, RHA. 13, fasc. 57, 1955, 63 f.; (16) mit ebensolchem *-gh- huek- »schlachten, abschlachten«, zu idg. "(Hjuteg^h- »spitz, bohren, stechen« in apers. ud-avadzam »ich stach aus« nsw:, Čop a. O. 64 ff.;55 53 Warum einige Forscher so hartnäckig bei idg. d-Formantien (ai-. ka-dä »wann« "usw.) beharren, die ja viel engere Funktionen aufweisen, ist mir unklar. So ist für idg. *-d- noch Sturtevant, C Gr.2 111. 54 Bayleys Verknüpfung mit sak. miji-jüna- »rotfarbig« (bei Friedrich, HW. Erg. 2, 18) ist mit meiner Etymologie gut verträglich; unsere Farbwurzel muss dann auf das iranische Gebiet ausgedehnt werden, was den Wert aller dieser Verknüpfungen bedeutend erhöht. 55 Die Nummern 15 und 16 haben auch andere Anknüpfungen erlitten; so Nr. 15 auch zu idg. *weqw- »sprechen«, so Sturtevant, s. Friedrich, HW. 70; doch erwecken Bedenken a) das einfache -k- (auch wenn aus *-gw- irgendwie dissimila-torisch entstanden, spricht es gegen die Regel im Kapitel B I e) und ß) die in *weqw- allgemein profane Bedeutung. Beide huek- zusammengefasst und zu idg. *weiq- gestellt von Holt (und Goetze), für diese Deutung zuletzt Kammenhuber, KZ. 77, 1961, 64f.; dagegen ist zu sagen, dass wenigstens die lautliche Seite der hethitischen Verba entscheidend widerspricht: ein vorsichtiger Forscher kann doch nicht alle lautlichen Merkmale des untersuchten Wortes einfach übersehen, hier aber gibt es wenigstens zwei gewichtige Unstimmigkeiten: das einfach geschriebene -k- (mag Kammenhuber gegen Sturtevants Regel noch so viel reden, obige Ausführungen zeigen zur Genüge, wie nichtig alles solche Nörgeln ist) und der Ablaut -we-/-u- (wenn man mit Kammenhuber sagt, dass der Ablaut *ei/i im Hethitischen abhanden gekommen ist, so ist man dazu verpflichtet, wirkliche Ersatzformen desselben nachzuweisen, natürlich auf Grund einwandfreier Etymologien; oder glaubt Kammenhuber, dass die hethitische Lautgeschichte so wertlos ist, dass 43 Bojan čop 2. nach anderen Vokalen: nur Flexionsformen von Nr. 14—16, so tagan-(alter endungsloser Lok.) »nieder, zu Boden; am Boden«, von Nr. 15 hukami, hugawen, hugant-, hukanna, von Nr. 16 hukami, hukisk-, und in Ableitungen von Nr. (15—)16: hukatar »Schlachtung«, hukessar ds. II. Es gibt aber auch viele Fälle, wo man gegen Sturtevant doppelt geschriebenen Vertreter der idg. Media aspirata. vorfindet: a) idg. *-bh- enthalten: (17) huppara- (aber auch hüpara-) ein Gewebe, augenscheinlich zu idg. *(H)webh- »weben« zu stellen; (18) idg. Suffix *-bho- bzw. *-bhä- steckt wohl in kalu-ppa- »Unterkleid«, zu gr. kelyphos »Schale, Hülse«, kalyptö »umhülle, verberge« usw., cop, FS. Friedrich 96 ff.; b) idg. *-dh- enthalten: (19) patta- »graben«, pattessar »Loch, Grube«, zu idg. *bhedh-, *bhodh-»stechen, bes. in die Erde stechen, graben« (Vökalisierung dieser hethitischen Sippe leider nicht sicher !);ssa sie einfach übersehen werden kann bzw. jedem Hirngespinst zugänglich ist?) vertragen sich mit idg. *weiq-/*wiq- nicht; aber auch bedeutungsgeschichtlich ist dieses Zusammenwerfen kaum gutzuheissen; man soll sich nur ein wenig die beiden idg. Sippen, die von sicher zufällig gleichlautenden Wurzeln *weiq- »aussondern« und *weiq- »energische, bes. feindselige Kraftäusserung« ausgegangen sind, ansehen, um sofort gewährzu werden, wie Weniges in diesen Sippen zugunsten der Anknüpfung beider hethitischen Verba spricht: in der ersteren Sippe ist die sakrale Bedeutung »weihen« und weiter »zaubern« sicher spät und dialektisch stark begrenzt, mit hethi-tischer Anwendung hat sie kaum etwas gemeinsam; in der zweiten Sippe, die sicher ursprünglich die »siegende Kraft« bezeichnete, begegnet man nirgends einer so konkreten Anwendung, wie sie im hethitischen »schlachten« steckt; denn alle Verba der zweiten Sippe, die »töten, besiegen usw.« bedeuten, haben mit konkretem »Schlachten«, »Durchbohren mit Schwert oder Messer« ebensowenig zu tun wie d. Sieg, siegen. Um zu schliessen, lat. victima ist ein Blender, der geschulte Forscher, die an richtiger etymologischer Methode halten, doch wohl "nicht betören sollte. Oder braucht man in etymologischen Dingen nichts mehr von Methode zu wissen und darf allen Massregeln zum Trotz eine so schwach begründete Etymologie wie die eben besprochene zu so weitgehenden dialektologischen Schlüssen verwenden wie Kammenhuber a. a. O.? Zusatz: Dass *weiq- »aussondern« von *weiq- »energische usw. Kraftäusserung« sicher zu trennen ist, ist m. E. ganz klar: das erstere wird zu idg. *wi- »auseinander« gehören, das zweite zu idg. *wei- »kräftig sein« (bei Pokorny, Idg. EW. 1123 f. wäre eine schärfere Abgrenzung gegen *wei- »auf etwas losgehen« sehr erwünscht; denn es ist durch nichts bewiesen, dass beide Bedeutungskerne auf gemeinsame Quelle zurückgehen); wenn man diese Behauptung etwa glottogonische Spekulation nennen will, so soll man bedenken, dass auch das Zusammenwerfen beider *weiq-glottogonische Spekulation ist; übrigens sollte man schon einmal damit aufhören, gleichlautende Wurzeln bzw. Wörter auch als etymologisch identisch zu verkünden; ist z. B. frz. cousin »Vetter« mit cousin »Mücke« etymologisch identisch? 55a Die im Text gegebene Etymologie z. B. bei Frisk, Gr. EW. 249; andere Anknüpfungen lehren Sturtevant, Lg. 13, 1937, 286 (zu idg. *bheid- »spalten«; unmöglich, wenn -tt- zu lesen ist!) und Pedersen, Hittitisch 77 (zu lat. patefaciö »öffne« und pandö ds.; ganz unnötig, wenn es sich herausstellt, dass heth. -tt- auch auf idg. *-dh- zurückgehen kann). 44 Zur hethitischen Schreibung und, Lautung (20) du-dduwarant- »gelähmt, steif« und du-dduwareS- »gelähmt werden«, reduplizierte Bildungen wohl zur Wurzel, die in duwar-na- »brechen, zerbrechen« steckt, weiter zu idg. *dhwer- »durch Täuschung, Hinterlist zu Fall bringen, schädigen«, Čop, SIR.Lingu. 9, 1956, 35" mit Weiterem; (21) die medialen Endungen der 2. PL: -dduma, -ddumat(i), zu idg. "-dhwe, *-dhwem, *-dhu(m)* u. ähnl.; c) idg. *-gh- oder *-g'h- enthalten: (22) šakkurija- (auch šakurija-) »vergewaltigen, überwältigen«, zu ai. sahuri- »gewaltig, überlegen, siegreich«, idg. *sog'h-ur-, čop, Zbornik Fil. falc. II, 1955, 397 f. (23) hukkišk-, Iter. zu huek- Nr. 15, hat ein aus idg. *-gwh- hinter -u-dissimiliertes *-gh-. Noch manche neue Etymologie könnte aufgestellt werden, wo man mit idg. Media aspirata rechnen muss; doch schon das angeführte Material genügt vollkommen, um uns eine scheinbar ordnungslose Willkür bzw. Unsicherheit in der historischen Vertretung der indogermanischen Mediae aspi-ratae vorzutäuschen. In Wahrheit ist es aber damit nicht so bestellt: das der Gruppe I zugrundegelegte Einteilungsprinzip je nach der Vokalfarbe der vorausgehenden Silbe hat uns zumindest ein sicheres Scheidungsmittel in die Hand gegeben. So können wir das Problem der Mediae aspiratae im Hethitischen folgendermassen formulieren: Sie werden durch einfach geschriebene Verschlusslaute stets dann vertreten, wenn ihnen ein historisches -e- vorausgeht; nach anderen Vokalen sind beide Möglichkeiten, einfacher und doppelter Verschlusslaut, gegeben; aber auch hier wird man eine Ordnung schaffen können, sobald man sich in den Hintergrund der Einfachschreibung nach -e- vertieft. Die eben dargestellte ziemlich lose Regelung der Schreibung indogermanischer Mediae aspiratae ist derjenigen der intervokalischen Spiranten š, h, der Nasale n, m und der Liquiden l, r ganz parallel, wie wir unten D am Ende erfahren werden. Auch dort kommt nach -e- fast nur (bei š ungefähr gleich häufig) Einfachschreibung vor. Demzufolge nehme ich an, dass die indogermanischen Mediae aspiratae auf dem ganzen anatolischen Sprachgebiet, auch im Luwischen usw., zunächst zu tönenden Spiranten wurden/7 56 Diese Verknüpfung z. B. bei Sturtevant, CGr.2 148; Einzelheiten sind jedoch nicht ganz geklärt; Pedersen, Hittitisch 102 f. geht aus von *-dhwem, wobei heth. -a hinter -m- als von anderswo verschleppt angesehen wird; ders. a. O. 197 will wegen luw. -tuwari auch das hethitische -dduma aus idg. *-dhwe erklären, mit sekundärem -m-; wenig überzeugend, da auch luw. -w- sekundär aus -m- entstanden, sein kann; doch wiederholt Pedersen, Z. toch. Sprachgesch. 6 f. diese Deutung: heth. -dduma aus *-dhwe zu toch. B -t aus *-dhu; doch kann dies -t auch aus *-dhum erklärt werden, heth. -ddum-a würde sich dann damit völlig decken; zum doppelten -dd-vgl. schon Čop, SIR.Lingu. 9, 1956, 35 mit Fn. 24. 57 Die anatolischen Verhältnisse ausserhalb des Hethitischen werden noch ausführlicher im Kapitel E zur Sprache kommen. 45 Bojan čop dass sie nach einem -e-, das unter dem Wortton lang war (s. unten G II), sowie nach jedem langen Vokal überhaupt, weiter nach unbetonten Vokalen als solche bis nahe an die historische Zeit geblieben waren, erst kurz vor dem 14. Jh. zu Verschlusslauten Wurden, dagegen nach kurzen betonten Vokalen ihre Aussprache sehr verstärkt wurde, so dass aus ihnen fast gedoppelte (zunächst stimmhafte) Verschlusslaute entstanden, was durch doppelte Schreibung ausgedrückt wurde. Weiteres sowie einschlägiges Material aus anderen anatolischen Sprachen s. unten in den Kapiteln E - G. (Fortsetzung folgt im nächsten Heft) 46 M. Regula REMARQUES SUR n'avoir pas un sou vaillant (Contribution à la méthode de l'analyse syntactique) Dans un article paru dans la Zeitschrift für französische Sprache und Literatur, LVIII, S. 22—27, M. St. Lyer a tâché d'expliquer la forme et la fonction de vaillant. Comme, à notre avis, son étude a besoin d'être complétée par des exemples tout particuliers, nous nous sommes proposé pour tâche de reprendre ce sujet. Avant d'examiner les exemples rassemblés par l'auteur et quelques autres, nous voulons passer en revue les moyens d'expression pour l'indication de la valeur, du prix et de la quantité en modifiant tant soit peu l'aperçu de l'auteur. L'«obliquus pretii», sorti de la confusion de l'accusatif et de l'ablatif pretii, peut être exprimé: 1. par un substantif de quantité avec ou sans préposition, 2. par le neutre de l'a d j e c t i f, ou du pronom, ou par l'adverbe quantitatif, 3. par une proposition relative périphrasant le concept de mesure. La conclusion que l'adverbe de quantité ne pourrait jamais avoir la terminaison -ment demande une rectification. La vie du language nous met en garde contre de telles généralisations précipitées, puisqu'elle ne les démeût que trop souvent. En dépit de la thèse établie par l'auteur il y a des adverbes de mesure en -ment, p. ex.: La victoire nous a coûté chèrement (à côté de cher)-, — Nous vendrons notre vie chèrement. On rencontre énormément, abondamment, infiniment, diablement, etc., concurrents affectifs de beaucoup, qui renferment sans doute une nuance de quantité: avoir énormément de travail; il y a suffisamment à voir; vous risquez diablement (Molière), phrases, où le syntagme adverbe + nom constitue plus ou moins -un «objet de mesure» (v. Regula, Grundlegung und Grundprobleme der Syntax, § 29, II, 4, p. 93). Quant à la fonction syntactique de v aillant, elle dépend de l'e s p è c e de connexion. Il serait tout à fait erroné de voir a priori dans celui-là un «instrumentalis pretii» ou un cas zéro, présenté par les expressions explicatives couleur, genre, style dans des combinaisons telles que celles-ci: une étoffe couleur feuille morte, un château style Renaissance, etc. C'est que vaillant peut avoir plusieurs valeurs syntactiques : 1. N'a ta moillier n'a dame qu'as veüd // n'en vanteras el regne dont tu fus, v aillant denier que m'i aies tolut, I ! ne fait damage ne de mei ne d'altrui {Roi., 1960 ss.). K. Voreztsch explique le syntagme en question par: «akkusativ des gerundiums 'das, was einen Heller wert ist — einès heilers wert'« (Altfranzösisches Lesebuch, 28, p. 79). 47 Mi. Regula Il ne vous aime vaillant un oef pelé (Mariage Guillaume): ici, vaillant indique la valeur générale du syntagme un oef pelé. M. Lyer voit dans vaillant un prédicatif, interprétation qui nous semble trop artificielle. Courton grand risque à interpréter vaillant comme expression- condensée de d'un amour vaillant1 («ablativus modi interne2) ou tout simplement comme ad-verbiel («avec la valeur«)? Un cas pareil nous est offert dans le passage du Roman de la Rose que voici : Sans moi prisier un oef v aillant, où, à notre surprise, M. Lyer suppose à juste titre un «instrumentalis pretii«, c'e.-à d. un adverbiel de mesure («ce que vaut un oeuf»,3 «autant qu'un oeuf"). Ne prise sa menache vailissant un eaudel (Gui de Nanteuil). Car il ne crient autrui menace N'autrui cor os vaillant deus foies (Roman dei Renart). Foie n'a pas la signification de «fable», mais provient de *fabula, diminutif de faàa. Dans son traité Die Verwendung des Gerundiums und des Partizips praesentis im Französischen, Göttinger Dissertation, 1912, E. Mönch parle d'un «accusativus pretii», tandis qu'il attribue au gérondif la valeur d'un «instrumentalis pretii», mais qui ne s'applique pas à tous les emplois de la forme nominale. 2,- Avec les verbes cités par l'auteur (porter, retenir, toldr'e, laissier, gaaignier, chargier, perdre, donner, prendre, auxquels ils faut ajouter avoir) l'indication de prix ne peut avoir d'autre fonction que celle d'objet direct, le sens général du verbe valoir exigeant un objet interne de spécialisation. Premièrement Colin Laurens, Girart Gossouyn et Jehan Marceau, Dépourvus de biens, de parens, Qui n'ont vaillant l'ance d'ung seau (Villon, Lais XXVI, 4). Et ne deust il qvoir vaillant ung pigne (id., Grand Testament, 1248). Repos éternel donne a cil, Sire, et clarté perpétuelle, Qui vaillant plat ni escuelle N'eut oncques n'un brain de percil (ib., 1894sq.). 3. Vaisselle e dras e or e argent y ont doné vaillant mil mar s (Ducs de Normandie, 9974) avec un complément déterminatif détaché («Fernattribut») au sens de: «qui valent», «en valeur de...».— Pour un escot huit sols montant (Villon, Petit Testament, 86), où il s'agit d'un com- 1 Cp.: Mais tant l'ama Erec. d'à m. or s, que d'armes mais ne li chaloit (Erec, 2434, cité par E. Gamillscheg, Hist. franz. Syntax, p. 517). 2 Cp. en lat.: honesta morte mori (Sénèque). 3 Le fameux vers de. Malherbe: Et rose, elle a vécu ce que vivent les roses renferme aussi un objet interne de mesure ou d'espace, qui, dans la contexture spirituelle de la phrase, produit son effet. 4 Cp.: Il s'en soucie autant que d'une noix. Avec un geste explicatif: Je me souciais de vingt canons comme de cela (E. About, Le Roi des montagnes). Lat. huius («gen. pretii») non faciam (locution deictique chez Térence, Ad., 278). Il n'a pas ç a d'amour propre. Cp. l'origine de la négation bipartite (ne .. . mie, goutte, brin, mot, ombre,, soupçon, etc., dont les germes sont à chercher déjà en latin, p. ex. : Sisiphus versât saxum sudans nitendo neque proficit hilum (Cicéron, disp. Tusc., I, 10). Quinque dies aquam in os suum non coniecit, non micam panis (Pétrone, 42). Non hodie buccam panis invenire potui (ib.). L'ancien français possédait pour objets de mesure festu, denier, bouton, ail, guant. 48 Remarques sur n'avoir pas un sou vaillant plément déterminatif normal. Même pour cet emploi de vaillant il n'y a pas de quoi lui contester la nature de gérondif ou de participe, que A. Stimming, E. Mônch, Th. Kalepky, J. Haas, K. Sneyders de Vogel, resp. A. Tobler, E. Lerch, O. Bloch et W. v. Wartburg lui ont attribuée.1 .4. Del grand duel que li autre font, Ne li est le v allant deus nois (Perceval, 39373), avec la forme analytique du prédicat ( = verbe abstrait + composant sémantique). Li v aillis ant d'un sol denier Ne Vesteit mie lessié (Roman de Troie, 28436): l'indication de valeur est marquée comme complément déterminatif. N'ayants rien en leur v aillant par où se produire, il cherchent à se présenter par une valeur estrangiere [les plagiaires] (Montaigne, I, 457). César s'endette d'un milion d'or oultre son vaillant (id., I, 343). Les déterminatifs (article, adjectif possessif ou pronom personnel adjectif) donnent à la forme vaillant un caractère substantival plus prononcé ( = «la valeur»). Il nous reste maintenant à expliquer forme et valeur syntactique de vaillant dans notre locution. En refusant l'explication de Tobler, qui considère vaillant comme participe substantivé, M. Lyer s'appuie sur l'objection faite par E. Mônch qu'un tel au sens d'un nom abstrait ne se rencontre qu'à partir du dix-septième siècle, et décrète: »Vaillant est donc un adjectif provenant directement du participe latin valens et n'ayant rien de commun avec le participe présent du verbe valoir : à cause de sa nature purement adjective il peut être substantifié avec le sens abstrait «la valeur»». Conclusion hasardée, à ce qu'il nous semble. Que des participes ou des gérondifs substantivés ne se trouvent pas avant le dix-septième siècle, c'est une assertion facile à réfuter. Un examen de la Chanson de Roland fait à la hâte nous offre cuntenant (v. 118, 3116) = «contenance»; semblant (v. 270) = «façon« (ou «avis»?), guarant (v. 290) = «garantie»; vostre vexant (v. 287) = «en votre présence»; en tut vostre vivant (v. 872). En outre on trouve: Al terme de son mo riant n'ot le reis eu nul enfant (Brut, 5390). N'ot pas fui une lieue tenant (= «la teneur», «distance») (Aliscans, 85). Remenant = «reste» (Villon, Grand Testament, v. 749); tout d'ung tenant = «en bloc» (ib. 751). Tobler cite dans VB, I, 52: le bienviegnant (= «la bienvenue») fust grant entre eulx.1 Ici se pose de nouveau la question: Participe ou gérondif? Nous penchons pour l'opinion de Th. Kalepky, qui s'est décidé pour le gérondif même quand celui-ci figure comme complément déterminatif. Mais comme il ne s'agit que d'hypothèses, l'éthique scientifique interdit d'en ériger l'une en dogme; c'est pourquoi on admettra aussi la diagnose des savants Tobler et Lerch. 1 L'équivalence du gérondif et du participe présent se rencontre déjà chez Salluste et Tacite : Bocchus seu reputando (— reputans) seu admonitus ... quinqué delegit (bell. lug. 103, 2) ; ímpetu pervagatum incendium plana primum, deinde in edita as surgens et rursus inferiora populando anteiit remedia velocitate malí (Ann., XV, 38); socors ingenium eius in cóntrarium trahens callidumque et simulatorem interpretando (ib., XIII, 47). 2 Gamillscheg cite encore: avenant = «convenance», convenant = «convention», pesant = «poids». 49 Mi. Regula / Qu'il nous soit permis de donner un aperçu des emplois figés du gérondif1 : I. en forme-conjointe: 1. comme adverbiel (indication de manière): payer (verser) argent comptant, locution dont l'analyse offre deux possibilités: a) comptant au sens actif; b) = «qui se compte» (voix moyenne). 2. comme complément sémantique du verbe principal dans la composition syntactique: faire semblant (= «feindre»). II. en fonction de «participium coniunctum»: chemin faisant (it. cammin facendo), ce faisant, quoi faisant, cer disant. III. à l'intérieur d'un circonstanciel (annexe du «phénomène»2): 1.a) à midi tapant, à deux heures sonnant; maintenant (geste de commandement). Comparant les tournures du vieux français a soleil levant, al coc chantant, à la lune luisant, après l'aube-aparant? b) à son corps défendant (= «en légitime défense»). L'ancien français connaissait un emploi vivant du gérondif prépositionnel: eust grant peor de la teste perdant (Jérusalem). A cel eve passant (Rou, 2, 3806) etc. IV. en fonction d'un «ablativus absolutus» sans sujet grammatical ou à. sujet indéterminé: littéralement (généralement) parlant (it. generalmente parlando): «judicatif» (prise de position envers le contenu de la phrase). On. pourrait penser aussi à une imitation savante du «dativus iudicantis»: in universum aestimanti (Tacite, Germ., 6) — S'agissant; donnant donnant; vivant mourant; dormant veillant. V. en tant que substantif: 1. dans des prépositionnels: à bon escient (= «sciemment»), à mon escient (= «que je sache», «autant que je sais»); de mon vivant; se mettre (se dresser) sur son séant. 1 Cp. St. Skerlj, Syntaxe du participe présent et du gérondif en vieil italien,. §§ 848—852. 2 C'est ainsi que A. Jaeggi appelle le noyau de la-phrase (La préposition dans les rapports abstraits; Bern, 1956; p. 16). 3 Puisque les prédicats condensés (ou périphériques) sont formés de verbes neutres, les substantifs ont la fonction de sujets logiques au sein du circonstanciel. Expression concrète pour: «au lever du soleil», «au chant du coq», «au clair de lune», «après l'apparition de l'aube». 50 Remarques sur n'avoir pas un sou vaillant 2. valoir son pesant d'or, permutation de : avoir son or pesant Retournons, après cette digression, à la locution n'avoir pas un sou vaillant, qui à pour variantes n'avoir pas un écu vaillant, n'avoir pas vaillant un quart d'écu.1 Les deux premières tournures s'avèrent plus anciennes, le sous-objet dépendant de vaillant étant antéposé, à moins qu'on n'interprète vaillant comme détermination explicative («en valeur», «en capital») ou même comme prédicatif. Un passage très intéressant à ce point de vue se trouve dans Sou-vestre, L'Oncle d'Amérique. Le voici: Je l'ai rachetée [la montre] avec tout ce que j'avais-vaillan t. Une diagnose exacte du rôle syntactique de vaillant fait pas mal de difficultés. Ce qui est sûr, c'est que vaillant est en eon-jaexion de sens avec tout. Pour la fonction grammaticale, il y a deux explication possibles: 1. Vaillant peut être interprété comme prédicatif; cp. J'ai mon gars soldat comme toi (P. Déroulède, Le bon Gîte). Il est vrai que le prédicatif avec avoir est en général introduit par la préposition pour. 2. Vaillant serait la juxtaposition d'un complément déterminatif détaché («Fernattribut») au lieu de la forme régulière avec de, p. ex.: [Coradé] a promis et engagé... tout ce qu'il a de vaillant' de faire la paix à Bordeaux (Gui Patin, Nouv. lett., 1.1, p. 234). La tournure n'avoir plus rien vaillant n'admet pas moins de trois analyses: 1. rien vaillant: vaillant (objet direct) + rien (objet de mesure en dépendance de vaillant) = «qui ne vaille rien». Cp. un rien vaillant, synonyme vulgaire de «vaurien», «fainéant». Pour le genre neutre, cp. un pas grand'chose. 2. rien vaillant: rien qui vaille, (cp.: Je n'ai rien fait qui vaille). Vaillant serait en ce cas détermination qualificative (en forme d'adjectif). 3. rien vaillant: pour rien de vaillant. Pour la juxtaposition il est à comparer avec rien tel, rien autre chose, personne autre; force bouteilles, au temps jadis, à huit heures jaquemart. Conclusion. 1. Le gérondif (ou participe) vaillant, exposant d'une indication de valeur, s'emploie comme «d é t e r m i n a n t» en fonction de complément déter- 1 Pour cette inversion constructive il y a assez d'exemples : boire à même d'une bouteille < à même la bouteille; à moins de + nom ou infinitif < moins + nom, remontant à un ablativus absolutus, p. ex.: me minus uno; à sec de toile, à étanche d'eau, à ras du sol, à plat de. sabre, à changé de visée (Molière, Tartuffe, II, 4), du meilleur de mon coeur (de mon àme). , 2 Vaillant antéposé permet la conclusion que l'indication de valeur a la fonction d'objet. 3 Cet exemple revèle la contradiction entre le terme grammatical et la réalité. Le soi-disant «génitif partitif» est dans ce cas «génitif du tout» au sens propre. Ce terme est d'ailleurs le seul juste pour tous les cas où le nucléus exprime vraiment une partie du tout, p. ex. : Des trois les deux sont morts. Par contre, des cas ■comme beaucoup (peu, assez, une foule) de gens contiennent un génitif de matière. 51 Mi. Regula minatif, ou comme «déterminé» en fonction de terme régissant.1 Suivant le cas, il a le caractère de nom ou d'adjectif. 2. En connexion avec vaillant, le complément de valeur remplit la fonction d'objet direct et de complément déterminatif. 3. Le syntagme: vaillant + indication de valeur peut figurer comme objet direct, comme complément déterminatif commun ou détaché, et comme sujet. Quoique notre étude n'ait pas abouti à une solution définitive du pro-..blême, nous croyons pourtant avoir démontré les différents aspects sous lesquels il faut examiner un phénomène compliqué de syntaxe. Graz, janvier 1964. POVZETÏK Povod za naslednje Opazke o frazi »n'avoir pas un sou vaillant« je dal članek Stanislava Lyer-a — objavljen v Zeitschrift für französische Sprache und Literatur, LVIII, str. 22—27 — o isti konstrukciji. Prof. Regula se ne strinja z Lyerovo razlago, ki trdi, da je maillant (torej) adjektiv, ki izhaja neposredno iz lat. participa Valens in nima nič skupnega s participom sed. časa glagola valoir: zaradi svoje čisto adjektivne narave se lahko substantivira z abstraktnim pomenom 'la valeur'«. Prof. Regula ne namerava malega, toda zelo zaplétenega problema, ki ga zadaja konstrukcija »n'avoir pas un sou vaillant«, že tukaj dokončno rešiti, pač pa hoče nedovoljni inventar, na katerega se opira Lyer, razširiti z novimi, značilnimi primeri, ki kažejo vaillant v raznih, med seboj očitno sorodnih, a nikakor ne identičnih situacijah, in s tèm dati trdnejšo podlago za pravilno ugotovitev njegove resnične vrednosti in sintaktične funkcije, hkrati pa z analizo primerov olajšati končno sodbo. Punkcija se praviloma zrcali v specifični povezavi oblike vaillant z ostalimi deli stavka in bi se torej morala dati določiti. Težava pa je v tem, da je povezav več in da dopuščajo nekatere po dve ali tri interpretacije. Naj navedemo tu nekaj glavnih tipov (francoski tekst daje zanje še mnogo drugih primerov): »II ne vous aime vaillant un oef pelé« (Mariage Guillaume) ; — »Premièrement Colin Laurens, Girart Gossouyn et Jehan Marceau, Dépourvus de biens, de par,ens, Qui n'ont vaillant l'ance d'ung seau« (Villon) ; — »Vaisselle e dras e or e argent y ont doné vaillant mil mars« (Ducs de Normandie); — »Cesar s'endebte d'un milion d'or oultre son vaillant« (Montaigne); — »Je l'ai rachetée /la montre/ avec tout ce que j'avais vaillant«. (Souvestre, L'Oncle d'Amérique). Pisec analizira in grupira te različne rabe in pride do naslednjih zaključkov: Ne prisvaja si pravice, da bi razsodil staro vprašanje, ali je ta vaillant, ki služi kot eksponent v označbi vrednosti, gerundij ali particip; pač pa vidi, da ima včasih značaj substantiva, včasih adjektiva, in predvsem, da se lahko rabi bodisi kot »determinant« v determinativni funkciji, ali pa kot »determinirano« v funkciji nadrejene besede (od katere je izraz za vrednost gramatično odvisen); — dalje, da ima izraz za vrednost, ki je odvisen od besede vaillant, nasproti le-temu' funkcijo direktnega objekta in determinantnega dopolnila; — in še, da celotna sintagma iwaillant + izraz za vrednost« lahko predstavlja ali direktni objekt, ali navadno ali-pa »oddaljeno« determinantno dopolnilo (atribut /»Fernattribut«/), ali pa subjekt. Morda ta analiza in opredelitev funkcij besede vaillant lahko služi kot primer metode, s kakršno velja preiskovati takle zapleten sintaktični pojav. 1 C'est un paradoxe de syntaxe que le terme subordonné détermine le terme régissant. 52 M o m cil o D. S avió IL CONDIZIONALE TEMPORALE NELLE TRE REDAZIONI DEL ROMANZO MANZONIANO È noto che l'italiano, a differenza delle altre lingue neolatine occidentali, possiede due tempi per esprimere il futuro in relazione al passato: non soltanto il condizionale semplice, ma anche quello composto.1 Essendo il condizionaïe semplice un tempo che di secolo in secolo sta perdendo terreno in quest'uso (e lo puô dimostrare l'impiego più che parco che se ne fa nelle opere letterarie moderne,2 nonché qualche manuale grammaticale3), crediamo utile ana-lizzare tutti i condizionali temporali (trascurando assolutamente quelli con funzione modale) nelle tre redazioni successivè del romanzo manzoniano; tanto più che il Manzoni è uno scrittore che si proponeva di avvicinare la lingua letteraria a quella parlata4 e che moite volte anche l'italiano moderno, volendo darsi l'âpprovazione di qualche costrutto sintattico, si richiama ai Promessi Sposi. Ritenendo che potrebbe risultare assai indicativo l'uso di dati statistici a conferma di certi risultati di carattere strettamente filologico, ci siamo decisi a seguire un método finora poco praticato. Con ciô non intendiamo esaurito il problema. Prometiendo di tornare su di esso un'altra volta, ora crediamo che il largo uso di specchietti statistici di cui ci siamo valsi possa riuscire utile ad una visione più chiara, sebbene parziale, dell'intero problema e che i risultati numerici comportino conclusioni, se non decisive, interessanti. In base alie richerche statistiche che abbiamo fatto nelle tre dette redazioni5 possiamo rappresentare l'uso dei condizionali temporali con la seguente tabella: ■ , ; 1 Ricorrendo a una terminología poco usata, cioé al condizionale »semplice« e al »composto« invece del »presente« e del »passato«, sottolineiamo che c'interes-siamo solo della loro applicazione temporale (cioé come futuro in relazione al passato) e non di quella modale. — Dobbiamo aggiungere che non abbiamo tenuto contó d'altre possibilita che possano servire ad esprimere la stessa relazione. 2 P. e., nel romanzo Mille tradimenti di Ugo Pirro, Milano, 1959, nelle 350 pagine non esiste nessun condizionale semplice che funga da futuro in relazione al passato; quindi il composto vi é generalizzato. 3 P. e., Giacomo Devoto, Iritroduzione alia grammatica, Pirenze, 1941, p. 140, vede il mezzo per esprimere questa relazione solo nel condizionale composto. 4 Cfr. Bruno Migliorini, Lingua e cultura, Roma, 1948, p. 31. 5 Nelle nostre ricerche ci siamo serviti delle tre redazioni del romanzo manzoniano in: Tutte le opere di Alessandro Manzoni, vol. II, tomo III — Fermo e Lucia (1821—1823) — segnato a; tomo II — / Promessi Sposi (1825—1827) — segnato b; tomo I — I Promessi Sposi (1840) — segnato c, Milano, 1959. 53 S¡ » S î\i o- S S1 f> Temporali 1 1 1 H» '] 1 Causali 1 1 1 1 1 Consecutive 1 t-1 1 1 1 1 Comparative K* CO to i-» o H-l to Indipen-denti rfi. O h- Isí -q CO » h-* CO h- o> tf- Totale II condizionale temporale nelle tre redazioni del romanzo mansoniano Redazione Condizionale Soggettivo-oggetive Totale (comprese le indi-pendenti e tutte le dipendenti) Fermo e Lucia (1821—1823) semplice 31,21 ' 32,82 composto . 68,79 67,18 I Promessi Sposi (1825—1827) semplice 82,72 76,52 composto • 17,28 23,48 I Promessi Sposi (1840) semplice 65,62 69,47 composto 34,38 30,53 Dopo esaminate queste percentuali, possiamo porci una domanda: é riuscito il Manzoni ad avvicinare la lingua letteraria a quella parlata anche riguardo al problema di cui c'interessiamo? Prima di daré una risposta decisiva dobbiamo rivolgere lo sguardo ai mezzi esprimenti la relazione di cui ci occupiamo nei periodi che precedono la lingua letteraria del primo Ottocento. Non tenendo conto degli altri mezzi che servono ad esprimere questa o una simile relazione fin dal periodo che precede la formazione della lingua italiana e di cui certi di poca importanza continuano a vivere tuttora,7 possiamo confermare — in base a un gran numero di testi di tutti i secoli della letteratura italiana che abbiamo avuto in mano — che il condizionale semplice comincia ad apparire come futuro in relazione al passato appena dal Duecento, assumendo un significato temporale invece di quello modale di cui era esclusivamente rivestito prima. Quanto al condizionale composto nella stessa funzione, esso viene a riaffer-marsi qualche secolo piü tardi: pur trovándolo nel Trecento (Compagni, Vil-lani), non dobbiamo attribuire troppa importanza a questo fatto, essendo sospetti questi testi di aver súbito forti influssi da parte della sintassi quattro-eentesca. II Quatrocento pero ci da esempi sicuri di condizionale composto temporale. Sebbene usato abbastanza parcamente, lo vediamo apparire su una vasta area che si stende da Venezia fino a Salerno (Marin Sañudo, San Bernardino da Siena, Masuccio Salemitano). Nel siecolo successivo, non essendo piü una raritá, comincia ad acquistar terreno a spese del condizionale semplice, e lo troviamo nelle opere di un gran numero di scrittori di diversa cultura (Cellini, Varchi, Bandello, Vasari, Di Costanzo, Caro). Si ha l'impressione che il processo di sostituzione del condizionale semplice con 7 Accennando ad altre possibilita che soddisfino questa relazione — sistemáticamente esposte per i tempi piü remoti delle lingue neolatione da parte di Gerhard Rohlís, Das romanische »habeoa-Futurum und Konditionalis (Archivum Romani-curn VI, 1, 1922, p. 146) — fermiamoci solo ad una, cioé all'imperfetto del verbo dovere + infinitivo, tanto piü che questa perifrasi appare anche nella lingua moderna: ndisse privato alli soi ca fra iij dii dovea ritornare alio pavillione.« (Storie de Trota e de Roma, p. 383 in La prosa del Duecento, a cura di Cesare Segre e Mario Marti, Milano-Napoli, 1959). 55 Momcilo D. Savic quello composto sia andato svolgendosi in maniera particolarmente intensa nel tardo Cinquecerito e nel Seicento che, rivelando un gusto per l'ampollositá, ha ridotto il condizionale semplice temporale al minimo. Questo processo — secondo la mia opinione — si concluse nel Settecento, almeno per quel che riguarda la lingua parlata, mentre gli scrittori, seguendo la ricca tradizione letteraria, continuavano a adoperare, sebbene di rado, anche il condizionale semplice temporale. Non potendo trattenerci qui sull'essenza di questo fenomeno che esige ampie discussioni, affermiamo solo che questa sostituzione ha avuto luogo in seguito ad uno spostamento dei tempi avveratosi nel periodo storico della lingua italiana. Ritornando al romanzo manzoniano, possiamo aggiungere che gli scrittori che si affermano successivamente all' época manzoniana (Nievo, Fogazzaro, Verga) s'attengono all'uso del condizionale temporale che ne fanno gli autori del Settecento (Goldoni, Cario Gozzi), e dobbiamo dunque concludere che il Manzoni e una buona parte dei suoi contemporanei (Foscolo, Pellico, Guer-razzi) non seguivano l'uso della lingua viva, ma si proponevano — quanto al condizionale temporale — di continuare la tradizione letteraria italiana. Ana-lizzando le percentuali in cui appaiono i condizionali temporali, veniamo alia conclusione che il Manzoni, dopo aver seguito prevalentemente la lingua viva nella prima redazione del suo romanzo; si é lasciato influenzare dalla tradizione letteraria nella seconda, dove la percentuale dei condizionali composti temporali ammonta appena a 17,28 per le soggettivo-oggettive, ossia a 23,48 nel totale. NelFultima redazione, egli tornó ad aumentare — sebbene questo non sia evidente a prima vista (senza un'analisi piü sottile) — la percentuale della forma viva, pur restando fedele alia tradizione letteraria e allóntanan-dosi dal linguaggio quotidiano. Parlando dei condizionali temporali nel romanzó manzoniano ci siamo occupati finora soltanto delle soggettivo-oggettive. Per le altre dipendenti, il senso temporale viene dato da qualche locuzione avverbiale o dall'intero contesto, p. e.: »:pensava che quando sarei sua moglie colui non ardirebbe piü iormentarmi;« (a, I, III, p. 45); »Parló... che appena l'etá lo avrebbe concesso, ella sarebbe assunta alia prima dignita;« (b, X, p. 166); »Jaceva loro scontare anticipatamente i piaceri che avrebbero goduti un giorno.« (c, X,. p. 185); »,le fece accettare un gruppetto di scudi, per riparare al guasto che troverebbe in casa;« (c, XXX, p. 521). L'uso del condizionale temporale nelle indipendenti si spiega invece col discorso" -indiretto libero. Sebbene questa innovazione sia stata constatata appena dall'epoca postmanzoniana," noi siamo sicuri che lá possiamo seguire sporadicamente dai tempi piü remoti della letteratura italiana.9 Di conse- 8 Cfr. Nicola Vita, Genesi del »discorso rivissuto«. e suo uso nella narrativa italianaxa Cultura neolatina XV, 1—2, 1954, pp. 5—34. [Si veda ora anche G. Herczeg, Lo stile indiretto libero; Firenze, 1963. — N. d. R.] 9 Cito solo un esempio del Sacchetti, credendo che se ne possano trovare di piü antichi: »,¿Z pregó per amor di Dio che si crollasse nel pozzo e togliesse un buón. 56 II condizionale temporale nelle tre redazioni del romanzo mansoniano guenza, gli esempi di questo tipo sono ad attribuire al discorso indiretto libero: »:quanto alie domande espresse, avrebbe provveduto nel miglior modo che il tempo e le necessitá avessero concedutó.« (b, XXXII, p. 547); »;e lui prendeva la cura di tutto il resto, e guiderebbe la cosa.« (c, XX, p. 343). Quanto all'uso dei due condizionali temporali differenti nello stesso periodo, dobbiamo diré che questi casi si trovano di rado nel romanzo manzoniano, e lo possiamo presentare con la seguente tabella: Redazione Condizionale semplice + condizionale composto Condizionale composto + condizionale semplice Fermo e Lucia (1821—1823) 1 3 (1) I Promessi Sposi (1825—1827) 1 (1) 3 (1) I Promessi Sposi (1840) 1 (1) . 4 (1) I numeri fra parentesi di nuovo si riferiscono ai casi in cui la proposi-zione col condizionale temporale viene condizionata da una protasi apparente. Gli esempi del tipo: »11 guardiano rispóse premurosamente con una frase di gesti: la prima parte della quale significava che la Signora non avrebbe mai bisogno di nessuno, e la seconda che i padri avrebbero tenuta a guadagno ogni occasione di far cosa grata alia Signora.« (a, II, I, p. 156), in cui il condizionale composto segue il semplice, sono di poca importanza, come c'insegna la tabella. Molto piü istruttivi sono quelli in cui il composto viene seguito dai semplice, e i quali ammontano a dieci in tutte le redazioni. Ci limitiamo a citare solo un esempio di questo tipo, mostrando nello stesso tempo certi leggeri ritocchi che fece il Manzoni di redazione in redazione. Nella prima troviamo il periodo: »,il guardiano gl'intimo che andrebbe a fare il noviziato a Modena, e che partirebbe all'indomani.« (a, I, IV, p. 68—69). Nella seconda, questo periodo viene un po' modificato, pur conservando due condizionali semplici: ,il guardiano gl'intimo che andrebbe a fare il suo noviziato a sessanta miglia lontano, e che partirebbe all'indomani.« (b, IV, p. 64). La redazione definitiva ci presenta un'ulteriore tendenza stilistica: »,il guardiano gl'intimo che sarebbe andato a fare il noviziato a ***, sessanta miglia lontano, e che partirebbe all'indomani.« (c, IV, p. 66). In questa applicazione parallela dei due condizionali sono incline a non vedere nessuna differenza temporale. Vorrei render piü chiaro questo fenómeno esprimendolo con la formula: q (a + b), dove in q vedo l'elemento d'enfasi, cioé l'ausiliare sarebbe, che non si riferisce solo al participio che coltello appuntato ed una fuñe, ed o vivi o morti pensasse di legarli; ed egli e 'l figliuolo e tirerebbono su la fuñe del pozzo, alia quale aecomandasse li detti porci.« (Le novelle, Pirenze, 1888, LXX). 57 Momcilo D. Savic precede (andato — segnato a), ma anche al condizionale semplice (partirebbe — segnato b) che gli succédé. Dopo aver esposto statisticamente l'uso del condizionale temporale nel romanzo manzoniano, discutendolo quanto ci permette lo spazio limitato, dobbiamo fermarci ad alcuni esempi che ci offrono un uso poco conosciuto di questa forma verbale. Forse il periodo: »Suppose... che il partito potrebbe parer molto buono anche a lui;« (b, XXIX, p. 503; c, XXIX, p. 507) non attira la nostra attenzione, sebbene in questo caso possa parere più indicato un con-giuntivo invece di »potrebbe«. Ma non di equivalenza ira il condizionale modale e il congiuntivo vorremmo parlare10 in questo luogo, in cui più c'in-teressa osservare un'altra applicazione del condizionale. Pur potendo esser sostituitô col congiuntivo — il cui uso riassume —, questa forma verbale è conservata, avendo perô la funzione del futuro in relazione al passato: »,aveva stipulato che il Cordova leverebbe l'assedio di Casale;« (b, XXVIII, p. 495), il che si ripete leggermente modificato nella definitiva: »,aveva stipulato che il Cordova leverebbe l'assedio da Casale;« (c, XXVIII, p. 491). Un altro esempio, tanto più eloquente che si trova in tutte tre le redazioni, ci avverte che non si tratta di nessuna trascuratezza da parte dell'autore, benché le co-struzioni di questo tipo siano da trovare nel francese moderno:11 »,impose come condizione che l'uccisore di suo fratello partirebbe tosto da Cremona.« (a, I, IV, p. 68); »,impose come una condizione, che l'uccisore di suo fratello partirebbe tosto di quella città.« (b, IV, p. 63); »Finalmente richiese, impose-come una condizione che l'uccisore di suo fratello partirebbe subito da quella città.« (c, IV, p. 65). Se questa funzione del condizionale, finora non registrata da parte dei grammatici, sia d'origine autóctona, cioè dialettale, o d'origine francese, dob-biamo ancora indagare prima di deciderci a daré una risposta definitiva. Perô, in ogni caso è impossibile escludere l'influenza délia lingua francese se vediamo il seguente periodo francese del Goldoni: »¡ils avoient arrêté dans leurs assemblées, que toute fille qui en (des étudiants) recëvroit chez elle,, ne ser oit jamais demandée en mariage par un citoyen de la ville,« (Mémoires, I, 13),12 che due traduttori italiani ripetono in due maniere diverse. Uno sosti- 10 Quanto alla sostituzione del condizionale col congiuntivo e viceversa nel-l'italiano, v. G. Bertoni, Profilo lingüístico d'Italia, Modena, 1940, p. 83. — Parlando-dello stesso problema nell'antico francése, L. Poulet, Petite syntaxe de l'ancien français, Paris, 1919, p. 143, dice: »Au moyen âge le subjonctif et le conditionel se tiennent de si près qu'il est légitime d'y voir deux aspects différents d'un même-mode. Ils s'opposent tous deux de façon presque analogue à l'indicatif: l'indicatif est le mode.de l'affirmation positive, les deux autres constituent le mode de l'affirmation conditionnelle ou de doute.« Ma subito aggiunge nella nota che segue in calce alla pagina che la sua affermazione si limita soltanto al condizionale-modo. 11 Avviamo a certi periodi di questo tipo che si trovano dopo il verbo »ordonner«: »Olaf; roi de Norvège... ordonna que leurs assemblées ne se tiendraient nulle autre part que...« H. Sten, Les temps du verbe fini (indicatif) en français moderne, Koebenhavn, 1952, pp. 71—72 e 87-^88). 12 Citato da: Carlo Goldoni, Mémoires, in Tutte le opere di Carlo Goldoni, a cura di Giuseppe Ortolani, tomo I, Milano, 1935. 58 II condizionale temporale nelle tre redazioni del romanzo mansoniano tuisce il condizionale francese col congiuntivo: »Essi avevano decretato nelle loro assemblee, che qualunque zitella avesse ricevuto in časa scolari, non fosse chiesta da verun cittadino,«;" 1'altro, invece, traspone la forma trovata nel-1'originale francese: »Avevano stabilito nelle loro adunanze che ogni ragazza che ricevesse študenti in časa non sarebbe mai stata chiesta in matrimonio da un cittadino di Pavia;«". RE zIMS Temporalni kondicional u tri redakcije Manconijeva romana Polazeči od činjenice da italijanski, za razliku od drugih zapadnoromanskih jezika, poseduje dva kondicionala-tempusa, autor ih analizira u tri redakcije Manconijeva romana. Smatrajuči da medju dva kondicionala u ovoj primeni ne postoji nikakva temporalna razlika, on ih naziva »kondicional prosti« i »kondicional složeni« umesto uobičajenog »kondicional sadašnji« i »kondicional prošli«, a svoje tvrdenje dokazuje na nekim primerima iz Manconija u kojima se oba kondicionala javljaju naporedo u istom periodu u službi futura prošlosti. Osvrčuči se na upotrebu kondicionala-tempusa kod Manconija, on je pobrojao sve slučajeve njihove primene i prikazao ih statistički i procentualno. Na osnovu tananih tabela kao i ispitivanja stanja u pogledu iskazivanja posteriornosti u odnosu na prošlost u svim epohama italijanskog jezika, dolazi se do zaključka da je Manconi u prvo j redakciji svog romana dao mnogo mesta kondicionalu složenom, dakle obliku koji je več u njegovo vreme služio kao skoro jedino živo sredstvo za iskazivanje ovog odnosa. U drugoj redakciji broj kondicionala prostih je jako povečan na račun složenih. Dalje, autor tvrdi da se u definitivnoj redakciji, koja je inače samo delimična izmena prethodne, Manconi naročito zadržao na kondicionalu tempusu, umnogome povečavajuči broj kondicionala složenih, ali da je pri svemu, ostajuči na literarnoj tradiciji, uglavnom odstupio od normi koje je u ovom pogledu nalagao živi .jezik njegovih savremenika. Naposletku, autor se zadržava na nekim slučajevima u kojima je kondicional-modus nerazdvojan od konjunktiva kao i na primerima u kojima je kondicional-modus preuzeo ulogu futura prošlosti. 13 Citato da: Cario Goldoni, Memorie, Milano, Sonzogno, sine anno. 14 Citato da: Cario Goldoni, Memorie, Milano, Vallardi, sine anno. 59 Mit j a S kubic LE PASSÉ SIMPLE ET LE PASSÉ COMPOSÉ DANS LA LANGUE DES TROUBADOURS 1. — E. Bourciez constate1 que l'ancien français et l'ancien provençal se servent assez librement du passé composé et du passé simple. Cela signifie que les deux formes verbales ne sont pas, ou mieux, ne sont plus différenciées par leur valeur, comme elles l'étaient sans doute à la naissance de la forme péri-phr astique'. Une analyse plus détaillée de l'emploi des deux passés, simple et composé, dans la poésie lyrique en ancien provençal montre toutefois que les deux formes verbales possèdent chacune une valeur propre et que, par conséquent, elles ne sont pas interchangeables. 2. — Nous trouvons le passé composé surtout dans les cas où l'on exprime l'état présent, résultant d'une action passée: la valeur du passé composé est donc celle du parfait. Par contre, nous trouvons le passé simple quand c'est l'action verbale pure que l'on a voulu exprimer; la valeur du passé simple est donc celle de l'aoriste. Ici, nous avons donc à faire avec l'opposition aoriste : parfait qui est née au moment où l'on ajouta, dans le latin parlé, au perfectum simple du latin littéraire un parfait périphrastique. 3. — Il est le plus facile de constater la valeur du parfait avec des verbes qui, par leur nature même, expriment l'état et par conséquent dans la majeure partie des langues romanes exigent, presque tous, pour les temps composés, l'auxiliaire être; on trouve des exemples comme: per pauc no m'es lo cor partitz d'un dol corau Guilhem, comte de Peitieu, Farai un vers de dreyt nien, 15—6 1 E. Bourciez : Éléments de linguistique romane, 4ème éd., Paris, 1946, par. 318 c : Enfin, pour l'expression même du passé proprement dit, il y avait hésitation entre le parfait simple il chanta et les deux périphrases il a chanté, il ot chanté. En a. français, ces diverses formes peuvent se substituer les unes aux autres, et se mélangent très librement entre elles, de même qu'avec le présent: Ço sent Rollanz que s'espee li toit, ovrit les uelz, si li a dit (Roll, 2284) ; li quens ne s'oublia mie, ains ot mandé ses homes (Aucassin 8, 2); il mist le main a l'espee, si comence a ferir (Ib. 10, 24). On trouve au Midi des phrases analogues: Près lo entre sos bratz, si l'a baisat (Gir. de Ross 8101); cependant elles sont rares chez les Troubadours, dont la langue était plus artistique. 2 Pour nous, les deux termes de passé simple et de passé composé sont à prendre à la lettre, c'est-à-dire qu'ils concernent exclusivement la forme et nullement la valeur. 61 Mitja SJcubic Ai, mala fos reis Lozoics que fai los mans e los prezics, per que'l dois m'es el cor intratz Marcambru, A la fontana del vergier, 27—8 Lanquand Ii iorn son lonc en mai, m'es bels douz chans d'auzels de lonh, e quand me sui partitz de lai, remembra'm d'un'amor de lonh Jaufre Rudel, Lanquand Ii iorn son lonc en mai, 1—& cazutz sui en mala merce, et ai ben fait co'l fols en pon Bernart de Ventadorn, Quant vey la lauzeta mover, 37—8 per mi'us o die, que mais m'en es vengutz, qu'enganat m'a la bela de mal aire Id., Be m'an perdut, lai enves Ventadorn, 34—5 Pos tornatz sui en Proensa et ab ma domna'm sap bo, ben dei far gaia chanso Peire Vidal, Pos tornatz sui en Proensa, 1—3 Dolen e trist e ple de marrimen son remasut Ii cortes soudadier e'lh trobador e'lh joglar avinen Bertran de Born, Si tuit M dol e'lh plor e'lh marrimen, 9—11 Ar es anatz sos gens cors amoros, don es dolors e desconortz et ira ib., 31—2 L'auteur aura recours au pasé simple quand il voudra exprimer l'aoriste, l'action verbale pure : .En Alvernhe, part Lemozi, m'en aniey totz sols a tapi, trobey la moler d'en Guari e d'en Bernart ; saluderon me simplamentz per sanh Launart Guilhem, comte de Peitieu, Farai un vers, pos mi somelh, 13—8 e s'aissi es perduz lo bos talanz que m'aviaz, quant nos partim amdui Uc Catola, Non pose mudar, bels amies, 5—6 62 Le passé simple et le passé 'composé dans la langue des troubadours Cel sui que no soana lo bei que Deus li fai, -qu'en aquela setmana, quant eu parti de lai mi dis en razo plana que mos chantars li plai Bernart de Ventadorn, Quan la douss'aura venta, 51—6 e'm dis: »morgue, quar venguis?« Lo Monge de Montaudon, L'autrier fuy en paradis, 6 4. — Avec des verbes transitifs et, en général, avec la grande majorité des verbes qui demandent dans la conjugaison des temps composés l'auxiliaire avoir, nous constatons la même opposition entre les deux valeurs exprimées au moyen des deux formes verbales. Certes, là où le passé simple est en train de disparaître, restant seulement le privilège de la langue littéraire, mais où il est inconnu de la langue parlée — et c'est justement le cas de presque toutes les langues romanes d'aujourd'hui —, cette opposition n'est plus con-statable. Le provençal des temps des troubadours, par contre, connaît les deux formes prétéritales et s'en sert avec une distinction très nette: comme celle avec l'auxiliaire être, la périphrase avec avoir exprime, elle aussi, l'état dans le présent, et a donc la valeur du parfait, tandis que la forme simple exprime l'action verbale pure, l'aonsfe. On trouvera: quar senes lieys non puesc viure, tant ai près de s'amor gran fam Guilhem, comte de Peitieu, Farai chansoneta nueva, 11—2 Er'auziretz qu'ai respondut Id., Farai un vers, pos mi somelh, 25 So dis n'Agnes a n'Ermessen: iitrobat avem qu'anam queren ...« Ib., 31—2 Ben voill que sapchon li pluzor un verset de bonà color qu'eu ai trait de mon obrador Id., Ben voill que sapchon li pluzor, 1—3 Compaigno, non pose mudar qu'eu no m'esfrei de novellas qu'ai auzidas e que vei Id., Compaigno, non pose mudar tec., 1—2 Tôt ai guerpit quant amar soill Id., Pos de chantar m'es près talens, 33 63 Mitja SJcubic ai, las! tan suavet m'aucis quan de s'amor me fétz semblan, que tornat m'a en tal deves que nuill'autra non vuelh vezer Cereamon, Quant l'aura doussa s'amarsis, 45—8 e pus lo temps si melhura, elh s'an lur ioya conquisa. Ara perdón l'alegragge peí frey e per la gilada; ma ieu ai près tal usatge: totz iorns chant... Marcambru, Lanquan fuelhon li boscatge, 6—11 ia no'm deu esser escura d'aquo don tan l'ay enquiza. Be'm tengratz per folhatura, si b'm fai e mielhs m'ahura, s ieu ia m'en plane quar l'ay visa ib„ 41—5 0 cum nos a fait per sa dousor lo seingnorius celestiaus Id., Pax in nomine Domini, 4—5 S'al prim vos fi ren que no'us fos a grat, si m'aiut Deus, ben o ai car comprat Uc Católa, Non pose mudar, tels amies, 8—9 Des exemples analogues se trouvent, nombreux, aussi dans les vers de Bernart de Ventadorn: Be m'an perdut, lai enves Ventadorn, tuit mei amie, pos ma domna no m'ama Be m'an perdut ecc., 1—2 per mi 'us o die, que mais m'en es vengutz, qa'enganat m'a la bela de mal aire ib., 34—5 \as cui e sui aclis, en cui ai mes m'ententa e mon coratge assis Quan la douss'aura venta, 6—8 Miralhs, pos me mirei en te m'an mort li sospir de preon, qu'aissi'm perdei cum perdet se lo bels Narcissus en la fon Quant vei la lauseta mover, 21—4 mas be n'ai fiansa, que sivals eu n'ai conquisa la bela semblansa Tant ai mo cor pie de ioya, 26—8 64 Le passé simple et le passé 'composé dans la langue des troubadours De l'oeuvre de Bertran de Born on pourrait citer: Dompna, puois de mi no'us cal e partit m'avetz de vos senes totas ochaisos, non sai... ... e si del semblan non trob dompna a mon talan que valha vos qu'ai perduda, ia mais non vuolh aver druda Dompna, puois de mi no'us cal, 1—... 10 E puois lo reis el coms Richartz m'an perdonat lor mais talans ja mais... no laissarai hort Ges de far sirventes no'm tartz, 10— ... 5 5. — Il est inutile de citer les cas avec le passé simple dont la valeur est celle de l'aoriste. On là constate, cette valeur, pour toutes les actions dans un récit. En dehors du récit, il suffira de mentionner, en plus des cas déjà notés, l'usage qu'on trouve dans Peire Vidal: et eu per lonc esperar ai conquist ab gran doussor lo bais que forsa d'amor me fetz a mi dons emblar Pos tornatz sui en Proensa, 50—3 E pos Deus vos fetz ses par e'us det mi per servidor, servirai vos... ib., 59—61 E s'eu sai ren dir ni faire, ilh n'aia'l grat, que sciensa m'a donat e conoissensa per qu'eu sia gais chantaire Ab l'alen tir vas me l'aire, 22—5 qu'ab bels semblans m'a mes en mortal pena don ia ses leis no cre aver garensa Seu fos en cort on hom, 10—1 6. — Dans le cadre de l'opposition aoriste : parfait, il faut porter un intérêt tout particulier à des exemples comme à celui-ci de Peire Vidal: Quant ai vestit mon blanc ausberc doblier e cenh lo bran que'm det en Gui l'autrier, la terra crotla per aqui on eu vau Drogoman, senher, s'eu agues bon destrier, 14—6 65 Mitja SJcubic Dans le passage cité, le passé composé exprime l'état dans le présent,, l'état contemporain et parallèle à l'action représentée par le présent crotla. Ici, le passé composé n'a certainement pas la valeur d'une action toute récente: une détermination, une locution adverbiale qui fixe l'action verbale à un passé récent, n'est vraiment pas imaginable. Et le passage cité montre justement qu'il ne s'agit pas d'une action — on la trouve dans que'm det en Gui l'autrier — mais d'un état. Il est vrai, pourtant, que l'interprétation avec une action itérative serait possible: quant pourrait introduire une telle action, ayant aussi le sens de toutes les fois que; interprété ainsi, le verbe exprime une action d'aspect non ponctuel et le sens du verbe admettrait une locution adverbiale de temps: Quand j'ai mis, le matin, ... mon blanc haubert ecc. Tout \de même, nous croyons voir dans cet exemple le passé composé à valeur de parfait, mais ce sont justement de tels passages qui forment le pont entre la valeur de parfait et celle de l'action non ponctuelle. 7. — Toute une série d'exemples analogues se trouve dans la poésie épique des troubadours. Nous trouvons dans l'épopée Girart de Rossilho: Girartz jac en l'arvolt, no'i ac sirven mas sa molher que'l sierve molt dossamen. Ab tan veus Michael que a lui ven : Dieus lo lhi a trames tôt veramen. Cel lhi portet un drap, denan lo'lh ten man. O vv. 7621—5 Lo jorns es espasatz, e'1 sers vengutz, Quan la nuhs fo vegnuda, l'escurs cazutz, adonc fo grans la noisa e lo tabust de monges, de canorgues, de clercs menutz. La reina au mostier en va pes nutz, e Girartz se levet, lai n'es vengutz vv. 7817—22 E quan sunt en la tor, cridunt: »trait!« l'autr'ant de fuc conmes lo reimarit. E Girarz s'esedet la u durmit, vit la clartat del fuc e ot lo crit. d'armes e de cheval son cors garnit (e ne furent mais catre a escharit) es venguz al portai e at Vubrit e vit defors de lor tant elm brunit; per consence Milon lo. duc n'isit. vv. 6262—70 Ces passages attestent les deux formes du passé et le présent en plus: le cas est donc exactement identique à celui cité par Bourciez. Et il est vrai,, du moment qu'il s'agit d'un récit, que les passés composés nous laissent perplexes: lec actions verbales- qui le constituent se succèdent l'une après-l'autre comme liées dans une chaîne, une action terminée, la suivante prend, sa place. C'est pourquoi on s'attendrait au passé simple, comme en le trouve,, régulièrement dans un roman, pour le récit. 66 Le passé simple et le passé 'composé dans la langue des troubadours Toùtefois, il semble qu'il s'agisse moins d'une incohérence dans l'emploi ■des temps que d'une valeur stylistique du passé composé, d'une valeur stylistique qui, pourtant, est entièrement basée sur la valeur grammaticale de la forme verbale: dans tous ces cas le passé composé a la valeur de parfait, •d'un état dans le présent donc. La poésie épique s'en sert pour sa valeur stylistique, son emploi a l'avantage d'un effet tout particulier: le passé composé à valeur de parfait exige derrière lui une brève pause logique3 et par suite, interrompt le cours régulier de la narration. Ayant substitué dans la rapide, mais tranquille, régulière narration de venc al portai e l'ubrit e vit la forme composé à la forme simple, ou mieux, le parfait à l'aoriste, en es venguz al portai et at l'ubrit e vit, l'auteur a, par la forte césure après at l'ubrit, comme l'état dure encore quand l'action suivante sera réalisée, mis en relief l'action verbale qui suit. Il est à noter que l'imparfait, dans le Roman de Girart de Rossilho, est presque totalement absent: c'est la vivacité du récit qui en empêche l'emploi. 8. — La poésie lyrique des troubadours connaît, en plus, une autre opposition marquée par les deux formes du prétérit: le passé simple rend une action ponctuelle, c'est-à-dire, précisée, détérminée en ce qui concerne les données temporelles, unie, synthétisée et concentrée en un point; le passé composé, par contre, une action non ponctuelle, vaguement précisée quant à la durée, l'action pouvant parfois être considérée comme durative, ou comme itérative, mais jamais synthétisée dans un point. Étant donné que les deux valeurs fondamentales des deux formes du prétérit, simple et composé, sont le parfait, l'état dans le présent, et l'aoriste, l'action dans le passé, ce qui apparaît aussi bien et même mieux sans le contexte, il va de soi que le contexte, sauf pour des verbes à valeur essentiellé-ment durative, devient décisif pour attribuer à l'une des deux formes verbales les valeurs respectives d' action ponctuelle et d' action non ponctuelle. On trouve: Mout ai estât coindes e gais Guilhem, comte de Peitieu, Pos de chantar m'es près talens, 29 Toz mos amies prec, a la mort, que'il vengan tuit e m'onren fort, qu'eu ai avut joi e déport loing e près et en mon aizi ib„ 37—40 et de nombreux passage avec les verbes être et apoir. Le contexte est indispensable, pour constater la valeur avec d'autres verbes, par ex.: 3 Cfr. ce que dit Ch. Bally dans sa Linguistique générale et linguistique française, 2. éd., Berne, 1944, par. 585, note: —.. cette victoire (du passé compose) a renforcé la tendance statique du français. Un récit en langue parlée : »Je .me suis levé à cinq heures, j'ai pris le train de 6 heures 50 et suis arrivé à Genève dans l'après-midi« présente les événements comme une série de faits accomplis ; de là, bien .souvent, le manque de vie qui caractérise la narration en language courant. 67 Mitja SJcubic Anat ai cum cauz'enversa lone temps, sercan vais e tertres Rairribaut d'Aurenga, Er resplan la flors enversa, 33—4 doncs midonz per que'm refuda, pois sap que tant l'ai volguda ' Bertran de Born, \ Dompna, puois de mi no'us cal, 69—70 Mielhs-de-dona, que fugit ai dos ans,4 er torn a vos doloiros e plorans Richart de Berbezilh, Atressi cum l'orifans, 50—1 Fait a mainta jonta si que l'ost fai partir; pois ponh tant que'l carros desjonh Reimbaut de Vaquieras,5 Truan, mala guerra, 128—31 9. — Il n'en est pas autrement pour le provençal qu'écrivent les troubadours italiens. Nous pouvons constater, en effet, qu'ils expriment les deux valeurs dans l'opposition aoriste : parfait en se servant des deux formes du prétérit: Prions sospirs e loncs cossirs d'esmai m'a mes al cor la bella Rambertis de Buvalel, Al cor m'estai l'amoros desiriers, 17—8 granz esfortz fi quant me loignei de vos ib., 44 Mout se fenh prims e savis; per sos sens es tais, qu'a son tort l'a partit de si'l coms proensals, e l'autre coms no'l vol Sordel, Sol que m'afi ab armas tos temps del sirventes, 9—11 Ar l'ai tocat al viu, car sap qu'ieu die, cantan, ver de sos caitiviers ib., 38—9 4 dos ans: la détermination temporelle est à prendre comme Un terme plutôt-vague. 5 Comme il l'a déjà montré Renzo Lo Cascio, L'itinerario di guerra-di Rambaldo di Vaqueiras in Sicilia, dans le Bollettino del Centro di studi siciliani, V, (1957), Palermo, Raimbaut de Vaqueiras fait une distinction rigoureuse entre les notions d'action ponctuelle et action non ponctuelle. Gfr. une laisse en -o: »Et ai estât____ e n'ai a vostre pro fag maint assaut et ars mainta maizo... Et a Messina vos cobri del blizo : En batalha vos vinc en tal sazo Que us ferion pel pietz e pel mento ... Senher Marques, ja no'm diretz de no, Que vertatz es, e vos sabetz ben quo Me tinc ab vos a ley de vassalh bo, Quant assalhis a Cart... et ieu torney al maior obs que us fô.« 68 Le passé simple et le passé 'composé dans la langue des troubadours Ar vos ai dig cum renha ni de que's sap formir ib., 48 Plancher vuelh en Blacatz en aquest leugier so, ab cor trist e marrit; et ai en be razo, qu'en luy ai mescabat senhor et amie bo, e quar tug l'ayp valent en sa mort perdut so Id., Planher vuelh en Blacatz, 1—4 Qu'eu er aitals com selva de poder anz que meu oill m'aguesson falsamen trait per leis, qe'm conquistet rizen Lanfrancs Cigala, Non sai si'm chant, pero eu n'ai voler, 21—3 mas trait m'an li meu oill desleial, con t.rai lo bosc lo fustz de la destral ib., 29—30 Bona dompna, vostr'avinenz respos m'es tan plazens e m'a faig tan joios, c'oblidat n'ai mon enoi e mon mal ib., 71—3 Les deux formes du prétérit peuvent servir aussi à rendre les valeurs respectives d'action ponctuelle et d'action non ponctuelle; on le voit bien dans un passage de Sordel: Sordels diz mal de mi, e far no lo'm deuria, qu'ieu l'ai tengut (e tenh) car e onrat tôt dia: donei li fol, molin e autra manentia, e donei li mollier aital com el volia Toz hom me van disen en esta maladia, 7—10 10. — Les oeuvres des troubadours ne connaissent pas, semblert-il, le passé composé avec la valeur d'une action tout récemment passé. Certes, dans les conversations, le passé composé est la forme prédominante; mais, celles-ci sont peu nombreuses, et encore la forme verbale pourrait être interprétée comme un parfait ou bien comme une action non ponctuelle. D'autre part, même dans les conversations, nous trouvons parfois des passés simples, comme dans le passage déjà cité: Morgues, car venguis? Ici, il est certain, que l'action passée a eu lieu dans un passé immédiat, récent. L'opposition action éloignée : action récente, tellement importante dans les phases postérieures des langues romanes, et la seule que les grammaires normatives, toutes ou presque toutes, dans quelques langues romanes constatent et conseillent d'observer, n'existe donc pas dans la langue des troubadours. 11. — Les exemples cités6 nous inclinent à penser — quoique une conclusion fondée sur l'examen des oeuvres en vers puisse toujours être mise en doute, parce qu'on ne saurait jamais complètement éliminer l'éventuelle in- 69 Mitja SJcubic fluence du rythme et même de la rime — que les troubadours provençaux se servent des deux formes du prétérit, mais avec une valeur spéciale pour chacune. Le passé simple exprime l'action verbale pure, qui est en même temps unie, synthétisée en un point; ainsi, il se trouve en opposition avec le passé composé qui, lui, exprime un état dans le présent comme sa valeur originaire, primaire; mais le passé simple peut être, en tant qu'action ponctuelle, aussi en opposition avec le passé composé quand cette forme verbale exprime une action non ponctuelle. Il s'agit ici, pour le passé composé, d'une valeur secondaire, rendue claire surtout par le contexte. Les troubadours provençaux ne connaissent que ces deux oppositions; ils ne se servent pas des deux formes du prétérit pour distinguer entre une action récente et une action éloignée. POVZETEK Enostavni in sestavljeni prétérit- v jeziku trubadurjev Znano je, da se v stari francoščini in tako tudi v provansalskih tekstih dokaj svobodno uporabljata enostavni in sestavljeni prétérit, dostikrat pa namesto teh dveh časov tudi prezent. Avtor misli, da ima v veliki večini primerov sestavljeni prétérit še svojo originalno vrednost, namreč vrednost perfekta, stanja v sedanjosti, ki je rezultat dejanja v preteklosti. S tako vrednostjo stoji v opoziciji z enostavnim preteritom, ki izraža čisto glagolsko dejanje in ima potemtakem vrednost aorista. Poleg tega lahko stojita obe obliki preterita v opoziciji, kadar izražata ena enovito dejanje v preteklosti, druga pa neenovito, včasih durativno, včasih iterativno. Ta opozicija, nastala iz prve, je sekundarna in jo moremo dodobra ugotoviti samo iz konteksta. Vzrok za pogosto rabo sestavljenega preterita pri trubadurjih, zlasti v epski pripovedi, je po avtorju stilne narave: serija enostavnih preteritov zagotavlja miren tok pripovedi in sicer hitro, ampak togo zaporedje dogodkov; analitični prétérit z vrednostjo perfekta pa zahteva za seboj, ker pač izraža stanje v prezentu, kratko cezuro in zaradi nje razbija enakomerno pripoved ter tako ostreje izpostavi glagolsko dejanje, ki sledi. 6 Nous nous sommes servis de textes publiés par Cari Appel, Provenzalische Chrestomathie, 6ème éd., Leipzig, 1930, et par Bartsch-Koschwitz, Chrestomathie provençale, 6ème éd., Marburg, 1904. Les troubadours italiens, par contre, sont cités d'après Le origini: testi latini, italiani, provenzali e franco-italiani, oeuvre apparue comme vol. 1 de la collection. La letteratura italiana. Storia e testi, Milano-Napoli, 1956. 70 FRIEDRICH, JOHANNES, HETHITISCHES ELEMENTARBUCH. 1. Teil: Rurzgefasste Grammatik. 2. verbesserte und erweiterte Auflage. Heidelberg (C.Winter) 1960, 8°, 195 str. Preden poročam o drugi izdaji hetitske slovnice, katere avtor je profesor Johannes Friedrich, naj zaradi boljšega razumevanja nekoliko posežem nazaj in z nekaj potezami naznačim razvoj hetitologije. I. Hetiti so v svojih napisih uporabljali klinopisno in svojo posebno hieroglif no pisavo; v naslednjih izvajanjih imamo v mislih le njihove klinopisne napise, ki so bili skoro vsi izkopani v bližini turške naselbine Boghazköi (sedaj Boghazkale), 145 km vzhodno od Ankare, čeprav je teh napisov na glinastih ploščicah mnogo manj kakor sumerskih ali babilonskih ali asirskih, so vendar po svoje zanimivi. Njihova problematika se začenja že pri imenu. Ime »Hetiti« se je namreč udomačilo pod vplivom M. Luthrovega nemškega prevoda biblije, ki večkrat omenja Hitim. (Gen, 23, Deut. 20, 17; 2. Sam. 11). Tudi v egiptovskih napisih se pojavlja država naroda H t', kar so egiptologi po svoje vokalizirali kot Cheta. — Ko so leta 1887 v Egiptu v El-Amami, v opuščeni prestolnici faraona Amenofisa IV. (Ehnatona), našli ostanke diplomatske korespondence. tega faraona in njegovega očeta s prednjeazijskimi vladarji, sta bili v tej zbirki tudi dve pismi iz faraonove korespondence s Tarhunduradu-jem, vladarjem dežele Arzave (najbrž v južni Mali Aziji). Norvežan J. A. Knudtzon je leta 1902 iz oblik e-eš-tu (prim. lat. esto) in iz sufiksov -mi-in -ti- (za moj in tvoj) domneval, da sta pismi pisani v indoevropskem jeziku; pod vtisom hudih ugovorov je svojo domnevo umaknil1! — Leta 1906—07 je nemški asiriolog Hugo Winckler pri vasi Boghazköi izkopal v razvalinah Hattušaša, prestolnice nekdanje Hetitske države, blizu 10.000 glinastih ploščic (pozneje se je to število povečalo na kakih 15.000), popisanih z babilonskim klinopisom, -ki je bil tedaj že dobro čitljiv. Težave pa so bile v jezikovnem pogledu. Kar je bilo napisov v babilonskem in sumerskem jeziku (leksikalni teksti), so bili razumljivi; pozornost so vzbujali mnogoštevilni diplomatski dokumenti (pisma, državne pogodbe), iz katerih je znanstveni svet zvedel, da je skoro pol tisočletja (cca 1650—1200) obstajala hetitska država, ki je okoli leta 1530 (ali 1560) začasno osvojila Babilon in tam zrušila Hammurabijevo 1 Prim. članek J. Friedrich, Altkleinasiatische Sprachen (Ebert, Reallexikon der Vorgeschichte (= RLV), I, 1924, 126—142) str. 129, § 5. 71 Viktor Korošec dinastijo, v naslednjih stoletjih tekmovala v Siriji z Egiptom, bila v menja-jočih se odnošajih z državo Ahhijavo (najbrž v zapadnem delu Male Azije), dokler ni končno postala žrtev (t. i. egejskega preseljevanja pomorskih narodov — skoro ob istem času, ko je bila požgana Priamova Troja. Večina tekstov je bila pisana v istem jeziku, ki so ga že poznali iz obeh arzavskih pisem iz el-amarnskega arhiva. Za ta jezik se je naglo udomačila označba »hetitski«. Asiriolog Bedrich H r o z n y je vzbudil veliko senzacijo, ko je leta 1915 dognal, da je bil to indoevropski jezik. Razen tega jezika so napisi ohranjeni še v dveh indoevropskih jezikih: eden se imenuje po deželi Pala (njene lege ne poznajo), drugi je luvijski; vendar je obojnih napisov znatno manj kakor hetitskih. Vrh tega je nekaj napisov v hatijskem jeziku, ki ga je govorilo prebivalstvo, naseljeno pred Hetiti na pozneje hetitskem ozemlju. Nekaj tekstov je v huritskem (ali mitanskem) jeziku. Za oba jezika je mogoče reči le, da nista ne indoevropska, ne semitska. Predvsem v zvezi z verskimi daritvenimi obredi hetitski teksti omenjajo petje v hatijskem (hattili), huritskem (hurlili) ali luvijskem (lu-u-i-li) jeziku, izgovarjanje obrednih besed v palaiškem (pala-umnili) jeziku, medtem ko svojo govorico označujejo kot našili (KBo V 11, I, 3). Beseda našili je prislov, izveden od imena mesta Neša (Hrozny je tolmačil besedo »po naše«), tako da bi Hetite točneje imenovali Nešite.2 Hetitologijo. ki se je razvila ob novih tekstih, so precej časa gojili v Pragi, kamor se je B. Hrozny z Dunaja preselil, ter v Leipzigu (J. Priedrich). Berlinu (H. Ehelolf), Heidelbergu (A. Gotze) in Munchenu (F. Sommer). To razumemo, če upoštevamo, da so prva' (in najuspešnejša) izkopavanja organizirali Nemci in sta si izkopane ploščice delila Prednjeazijski muzej v Berlinu (ozn. VAT) in Muzej za Stari Orient (ozn. Bo) v Carigradu. Dobro in hitro je bilo poskrbljeno za ediranje novih tekstov v zbirkah Keilschrifttexte aus Boghazkoi (= KBo) in Keilschrifturkunden a,us Boghazkoi (= KUB). Za poznavanje zlasti starejših tekstov si je pridobil velike zasluge Emil Forrer, Švicar, takrat priv. docent v Berlinu z zbirko Die Boghazkoi-Texte in Umschrift, (Leipzig 1922—26), v kateri je v transkripciji objavil različne zgodovinske tekste. Žal so ga nekatere preveč tvegane domneve zlasti glede države Ahhijave spravile v hudo nasprotje z ostalimi nemškimi hetitologi, katerih delovanje je bilo uspešno predvsem tudi zato, ker so pri obdelovanju novih tekstov redno prijateljsko sodelovali. Morda ne bo preveč, če skušam z nekaj stavki vsaj označiti najvažnejše njihove zasluge za napredek hetitologije. Hans Ehelolf (1891—1939) je kot kustos Prednj eazij skega oddelka Berlinskih muzejev objavil devet zvezkov zbirke KUB. Kot upravnik izkopanih klinopisnih ploščic je imel nad njimi edinstven pregled; o tem pričajo njegove temeljite leksikalne študije. V muzeju je organiziral inventar vseh besed in oblik, ki se pojavijo kje v kakem hetitskem napisu. Obdelal je obširen tekst in ga je objavil leta 1924 kot »Hethitisches Ritual des Papanikri von Kumana«; pri tem delu mu je bil soavtor 2 Prim. J. Friedrich, RLV, I, str. 128. 72 Poročila, ocene in zapisi — Comptes rendus, récensions, notes Ferdinand Sommer (1875—1962), ki se je kot že štiridesetletnik in sloveč klasični filolog začel učiti akadskega (= babilonskega, in asirskega) jezika in klinopisa. Od njegovih okoli 20 hetitoloških prispevkov, s katerimi je uvedel strogo kritično metodo v hetitologiji, naj omenim vsaj monumen-talni deli »Die Ahhijava-Urkunden« (1932) in »Die hethitisch-akkadische Bilingue des Hattušili I« (1938) ter še njegovo zadnjo knjigo »Hethiter und Hethi-tisch« (1947), ki se je z njo žal prezgodaj poslovil od hetitologije. — Njegova knjižnica z bogato zbirko listkovnega jezikoslovnega gradiva je bila med vojno uničena ob bombnem napadu; drugače zelo dobrodušni učenjak tega ni mogel preboleti, čeprav je svojo učno delavnost nadaljeval do zadnjih let svojega življenja (1875—1962) kot emeritirani profesor v Miinchenu. Albreeht G o e t z e, sedaj profesor Yale-ske univerze v New Havenu (ZDA), se je uveljavil z ediranjem zgodovinskih napisov. V zvezi s tem je jezikovno obdelal več obširnejših tekstov, kakor »Življenjsko poročilo Hattušiliša lil« (1925, 1930); obtožbo zoper upornega »Madduvattaša« (1928); »Muršiliševe molitve zoper kugo« (1.930), »Muršiliševe anale« (1933). Poleg kratkega očrta hetitske zgodovine je napisal za »Handbuch des Altertums«, temeljno »Kulturno zgodovino Male Azije« (1. izd. 1933; 2. izd. 1957). Kot eden izmed prvih pregnancev nacizma je našel v New Havenu svoj novi dom. čeprav je tudi tu objavil dve knjigi s hetitološkega področja: »Ritual (žene) Tunnavi« (1938) in monografijo o deželi Kiz(zu)vatni (1940) ter ga po vojni najdemo med soustanovitelji revije Journal of Cuneiform Studies, ga vendar močno zaposlujejo izkopavanja v Nippurju, ki jih on vodi, in novi akadski »Zakoni iz mesta Ešnune«, ki jih je odkril leta 1948 v Bagdadu. Johannes Friedrich (r. 1893) je kot klasični filolog prešel k hetitologiji. Najože povezan z univerzo .v Leipzigu, je leta 1921 sodeloval pri prvem prevodu »Hetitskih zakonov«, ki ga je oskrbel asiriolog Henrik Zimmern. Medtem ko se je le-tä pozneje zopet povrnil k akadskim in sumerskim tekstom, je J. Friedrich nadaljeval s filološko obdelavo pravnih tekstov in je zaključil to svoje delo z monumentalno izdajo, z novo transkripcijo, prevodom in (žal precej kratkim) komentarjem »hetitskih zakonov« (»Hethi tische Gesetze« Leiden 1959). S podobno ljubeznijo se je lotil, zopet z jezikovne strani, šestih vazalnih državnih pogodb (1926, 1930). V dveh zvezkih zbirke Der Alte Orient (1925) je posredoval prevod nekaterih posebno značilnih zgodovinskih in verskih napisov. Velike uspehe je dosegel tudi kot slovničar. Citiral sem že njegov članek o starih maloazijskih jezikih iz leta 1924, ki vsebuje dejansko očrt hetitske slovnice, kolikor je bil takrat mogoč. Ta slov-niški poskus je razširil leta 1931 s knjižico (78 str.) »Hethitisch und ,kleinasiatische Sprachen'« (Berlin). Leta 1940 je izdal prvo izdajo svoje »kratke« (kurzgefasste) slovnice, ki ji je leta 1946 dodal zbirko nekaj značilnih hetitskih tekstov s slovarčkom in kratkimi pojasnili. Oboje je označil kot svoj »Hethi-tisches Elementarbuch«. Leta 1960 je sledila druga izdaja hetitske slovnice, poleg nje pa zopet dodana zbirka tekstov v klinopisu s seznamom klinopisnih znakov — o slovnici spregovorimo še posebej. Leta 1952 je mravljično pridni 73 Viktor Korošec avtor objavil svoj hetitski slovar3. Pri tem. naj vsaj omenim, da je med njegovimi 21 knjigami in 157 članki ter ocenami, ki jih našteva Festschrift Johannes. Friedrich (zum 65. Geburtstag am 27. August 1958 gewidmet) (str. 487—503) samo pretežni del hetitološki. Med drugimi deli najdemo namreč npr. »Uvod. v urartejščino« (1933); »Male prispevke k huritski slovnici« (1939); »Feni-čansko-punsko slovnico« (1951) in »Kurze Grammatik der alten Quiché-Sprache im Popol Vuh« (1955). Hitri napredek hetitologije je vzbudil zanimanje zanjo tudi drugod. V Franciji je pokojni Louis Delaporte ustanovil revijo »Revue Hittite et Asianique«. V svojem »Manuel de langue Hittite« (1929—1933) je objavil tudi hetitsko slovnico (1929). V knjigi Les Hittites4 je v lahko umljivi obliki povzel, vsa dotlejšnja dognanja o Hetitih (1936). — Predvsem kot kulturna zgodovinarja sta obravnavala Hetite Eugène Cavaignac5 in Georges Contenau'. — Prav tako iz vrst klasičnih filologov je vzrastel Emmanuel Laroche, ki. nadaljuje z izdajanjem »Revue Hittite et Asianique« in marljivo posega na različna področja, tako da ga štejejo med prve hetitologe v svetovnem merilu. V Ameriki je Edgar H. Sturtevant leta 1933 objavil svojo primerjalna slovnico (A Comparative Grammar of the Hittite Language), ki ji je leta 1936 sledila že druga izdaja hetitskega besednjaka (A Hittite Glossary). V Chicagu se je z vrsto temeljitih študij uveljavil kot eden najbolj pomembnih Hans G. Güterbock, ki ga je usoda vodila od predavalnic Ehelolfa in Friedricha preko Ankare in Uppsale. — Za obravnavanje hetitskih zgodovinskih tekstov dolguje hetitologija mnogo Henriku Ottenu (sedaj Marburg ob Lahni); on in Bernard Rosenkranz (Köln) proučujeta marljivo tudi luvijske tekste. — Delo. F. Sommerja nadaljuje v Münchenu z izrednim elanom njegova učenka Annelies Kammenhuber z obsežnimi slovniškimi in leksikalnimi deli (prim. »Hippologia hethitica« 1961) in s proučevanjem protohatiških tekstov. — Od učencev J. Friedricha deluje R. Ranoszek v Varšavi, in iz mlajše generacije je Einar von Schuler obdelal t. i. službene instrukcije. — V Pragi poleg prof. Luborja M a t o u š a, ki ga zajema v veliki meri sumero-logija, deluje Vladimir S o u č e k, v Berlinu mladi Kaspar R i e m Schneider. Kot avstrijskega hetitologa naj omenimo jako delavnega filologa H. Kro-nasserja. V Angliji se bavita s hetitsko problematiko zlasti filolog R. A. C r o s s -lan d (Sheffield) in O. R. Gurney (Oxford), čigar knjižica »The Hittites« je v prikupni obliki kot Penguin-book uspešno popularizirala znanje o hetitski. kulturi in njenih problemih. Na Danskem je iz starejše generacije omeniti vsaj jezikoslovca Holgerja Pedersena (»Hittitisch und die anderen indoeuropäischen Sprachen«,. 3 Hethitisches Wörterbuch. Kurzgefasste kritische Sammlung der Deutungen, hethitischer Wörter. Heidelberg (C. Winter); 1952. Doslej sta izšla leta 1957 in 196L dva dodatka; tretjega avtor pripravlja (pismeno sporočilo). 4 V zbirki L'Évolution de l'Humanité, 1936. Paris. 5 Le Problème Hittite. Paris 1936. 6 La Civilisation des Hittites et des Hurrites du Mitanni. Paris 1934. 74 Poročila, ocene in zapisi — Comptes rendus, récensions, notes 1938), iz mlajše J. H o 11 a. Le-ta je prevedel v danščino tudi »hetitske zakone«. Enako, nikakor nelahko delo je v Sovjetski zvezi uspešno opravila agilna I. M. Dunajevskaja (Leningrad). Razen nje se kot filolog uveljavlja V. V. Ivanov (Moskva). Tudi naša Ljubljana ima v Bojanu Č o p u hetitologa, čigar filološki-etimo-loški prispevki so zelo cenjeni v mednarodni hetitologiji.7 II. Po tem dolgem uvodu naj končno poročam o drugi izdaji J. Friedrichove hetitske slovnice. - V njej najdemo že splošno udomačeno razvrstitev snovi na tri oddelke: I. nauk o pisavi in glasovih; II. oblikoslovje in III. sintaksa. Nato je, kakor v prvi izdaji, dodan IV. oddelek, ki obsega najpotrebnejša pojasnila »za razumevanje akadskih in sumerskih besednih oblik«. Nov pa je V. oddelek o luvijski slovnici. V predgovoru avtor pove (str. 15), da je obdržal v glavnem isto ureditev, kakor je bila v prvi izdaji, pač pa je »z boljšo razčlenitvijo in s številnimi dopolnitvami in zboljšanji« skušal pokazati napredek v zadnjih dvajsetih letih, ki so potekla od prve izdaje. V prvi izdaji je avtor naštel imena slov-ničarjev, ki so dotlej objavili hetitske slovnice; zdi se mi škoda, da tega ni ponovil v drugi izdaji, saj mladi učenci hetitščine na ta način najlaže razumejo težave in nedvomne zasluge za nagli napredek hetitologije. Lepo se bere precej predelam uvod (str. 15), ki pregledno našteva jezike napisov, najdenih v Boghazkoi. Ko avtor ugotavlja, da so Hetiti sami svoj jezik imenovali nesiški, se vendarle odloči za udomačeno besedo »hetitski«, vendar z dostavkom »klinopisna hetitščina«, da se tako loči od hieroglifne ali slikovne hetitščine, tj. jezika, uporabljanega na hieroglifnih napisih, predvsem iz Severne Sirije, skoro pol tisočletja po uničenju maloazijske Hetitske države. J. Friedrich prišteva v anatolsko skupino indoevropskih jezikov naslednje: klinopisno hetitščino, luvijski, palaiski, slikovni hetitski in (po E. Laro-chevih dognanjih tudi) likijski jezik. Splošno lahko trdimo, da se v drugi izdaji J. Fr.-ove slovnice lepo vidi pomemben napredek, ki ga je hetitologija napravila v zadnjih 20 letih. Kajpak ima pri tem znaten delež J. Fr. sam s svojimi raziskovanji, od mlajše generacije pa A. Kammenhuber in E. Laroche. — Posrečeno se mi zdi, da avtor pri oštevilčenju posameznih odstavkov (v prvi izdaji jih je 374, v drugi 411) poleg novih številk navaja v oklepaju tudi stare; na ta način se že na zunaj spozna, kateri odstavki so novi. Tudi v starih odstavkih, ki so pre- 7 Opazka uredništva. — V preveliki skromnosti avtor ne omenja sebe, čeprav je prof. Korošec mednarodno priznan strokovnjak za sumersko, akadsko in hetitsko pravo in hkrati strokovnjak za te jezike. Eno njegovih najbolj znanih del je Hethi-tische Staatsvertrage (Leipzig 1931). Sodeluje tudi pri leksikonu za asiriologijo. Stalno aktivno sodeluje na mednarodnih orientalističnih kongresih. Predvsem njemu pripada zasluga, da imamo Slovenci svoje mesto v tej znanstveni panogi. 75 Viktor Korošec vzeti iz prve izdaje, je pogosto marsikaj spremenjeno: včasih so dodani novi primeri, novi pododstavki so vrinjeni ali pa je razporeditev drugačna. Tako npr. novi drugi (2.) odstavek lepo pojasnjuje pomen diakritičnih znamenj pri homofonih znakih (= enako se glasečih zlogih, ki se lahko pišejo z različnimi znaki) in tako lepo umljivo uvaja tudi začetnika samouka v posebnosti klinopisne pisave (str. 21). Glede izgovarjave naj bo kot novost omenjeno, da so Hetiti končnico edninskega imenovalnika na -š najbrž izgovarjali kot -s (str. 43, odst. 57 a). — Dalje trdi avtor v drugi izdaji, da so Hetiti imeli spočetka osem (ne šest) sklonov; kajpak je bil zvalnik zelo redek; dajalnik in mestnih (lokalis) sta se razlikovala samo v stari hetitščini. Novo je tudi, da kot končnico rodilnika ednine omenja samo -aš ne tudi -š (str. 43). Deloma razširil, deloma na novo je avtor uvrstil podatke o tujih elementih v hetitski sklanjatvi (str. 59) in konjugaciji (str. 113 s). Pri deklinacijah ugotavlja akadske, luvijske in huritske vplive; pri glagolih pa našteva luvij-ske vplive. Tudi pri obravnavanju glagolov opazimo v drugi izdaji precejšen napredek. Nekatera paradigmata so spremenjena, včasih naletimo na spremembe v razredih; tako npr. nov razred I, 1 f, ki združuje večzložne glagole na -eš-in -ahh- (v prvi slovnici so glagoli na -ahh uvrščeni v podrazred I, 1, e, /?). Prav tako je za nekatere glagole, ki jih v prvi izdaji ni uvrstil v nobeno skupino (npr. päi- »iti« in uva- »priti«), sedaj predvidel novo skupino (I, 2d). — Glede označb nominalnih glagolskih oblik je avtor sledil pobudi A. Kämmen-huberjeve in tako ne govori več o gerundiju in gerundivu, ampak razlikuje infinitiv I in II, supinum in glagolski samostalnik (str. 77). Oddelek o sintaksi (str. 115—169) je zelo spremenjen, saj ima enajst novih odstavkov. Avtor omenja, da je pri tem uporabljal neobjavljeni rokopis obdelave, ki jo je sestavil Drohla (žal nam pisec ni bliže označen). V podrobnosti se tu ni mogoče spuščati. Oddelek o oblikovnih posebnostih akadskih in sumerskih besed (str. 170 do 182) je zelo koristen hetitologu, ki še ni predelal slovnic teh jezikov. V hetit-skih tekstih naletimo namreč pogosto na sumerske in akadske besede, ki so vpletene v hetitsko besedilo. Negotovo je, kako so jih Hetiti izgovarjali: ali po tuje, ali pa po svoje »hetitsko«. J. Fr. posrečeno vzporeja te ideograme z današnjimi številkami in z merskimi enotami, ki jih v raznih jezikih različno izgovarjamo, čeprav jih enako pišemo; njemu se zdi verjetnejše, da so jih Hetiti izgovarjali večidel v hetitskem jeziku (str. 22). Slovnica, ki daje kratek pregled akadskih in sumerskih značilnosti, vrh tega opozarja "na posebnosti, ki so jih Hetiti uvedli glede teh tujih oblik v svojih tekstih; očitna je, da jim je uporabljanje akadskega jezika povzročalo včasih težave. — Morda bi bilo tu omeniti knjigo René L a b a t, L'akkadien de Boghaz-Köi. Étude sur la Langue des Lettres, Traités et Vocabulaires Akkadiens trouvés à Boghaz-Köi (Bordeaux 1932). Hetitologu nudi to delo dragoceno pomoč. Nov je oddelek, ki naj na straneh 183—195 kratko povzame najvažnejše, kar je doslej dognanega o luvijski slovnici. Kakor J. Fr. uvodoma pove, citira 76 Poročila, ocene in zapisi — Comptes rendus, récensions, notes kar sumarno oba pionirja na tem področju, to sta: E. Laroche (»Esquisse de grammaire louvite« v Dictionnaire de la langue louvite) in A. Kämmen-huber (Esquisse de la grammaire palâite, oboje 1959). V tekstu sta pa pri sklonih citirani tudi deli B. Rosenkranz, Beiträge zur Erforschung des Luvischen (Wiesbaden 1952) in H. Ott en, Zur grammatikalischen und lexikalischen Bestimmung des Luvischen (Berlin 1953). V svojem kratkem pregledu luvijske slovnice, za katerega smo avtorju zares hvaležni, obravnava najprej glasoslovje, nato samostalnike, zaimke, glagol in členice. Morda naj bralcu ponazorimo z nekaj primeri razliko med hetitskim in luvijskim jezikom. Hetitski ešdu (= naj bo, latinsko esto) je ašdu v luvijskem in v palaiskem jeziku. Glagol »storiti« je v hetitskem jeziku ija-, v luvijskem aja-. Izraz za »dober« je hetitsko aššu, luvijsko vašu-. Oče in mati se hetitsko imenujeta attaš in annaš, luvijsko pa tatiš (likijsko tedi-) in anniš. Nekajkrat posega avtor s svojimi navedbami tudi v hieroglifno he-titščino. J. Friedrich izraža v predgovoru željo, naj bi tudi razširjena druga izdaja »pridobivala novih prijateljev proučevanju starih maloazijskih jezikov« (str. 5). Prepričan sem, da se bo ta njegova želja v veliki meri izpolnila. Njegova slovnica se, kakor splošno vse njegove publikacije, odlikuje po jasnosti in lahki umljivosti tudi glede zamotanih vprašanj. Glede spornih zadev je skrajno oprezen, medtem ko dognanja podpira z navajanjem posameznih mest iz virov. Zato mislim, da bo vsak hetitolog avtorju hvaležen, da mu je z novo spopolnjeno drugo izdajo olajšal umevanje hetitskih virov. Nova slovnica bo veljala kot važen mejnik v naglem in uspešnem razvoju hetito-logije. 77 VSEBINA SOMMAIRE Razprave — Articles Anton GRAD, Contribution à la syntaxe des pronoms personnels sujets' en ancien français — Prispevek k sintaksi osebnih zaimkov v stari francoščini ........................3 Bojan ČOP; Zur hethitischen Schreïbung und Lautung — K hetitski pisavi in izgovarjavi . .....................-21 M. REGULA, Remarques sur n'avoir pas un sou vaillant — Opazke o frazi n'avoir pas un sou vaillant .................47 Momčilo D. SAVIČ, Il condizionale temporale nelle tre redazioni del romanzo manzoniano — Temporalni kondicional u tri redakcije Man-conijeva romana..........................53 Mitja SKUBIC, Le passé simple et le passé composé dans la langue des troubadours — Enostavni in sestavljeni preterit v jeziku trubadurjev 61 Poročila, ocene in zapisi — Comptes rendus, récensions, notes Johannes FRIEDRICH, Hethitisches Elementarbuch, 1. Teil, 2. Aufl. (Viktor KOROŠEC)........................71 Popravek-' Na notranji prvi in drugi strani je pomotoma vstavljena letnica 1964 namesto 1963. Uredniški odbor — Comité de rédaction BOJAN ČOP, ANTON GRAD, MILAN GROŠELJ, STANKO ŠKERLJ Rokopisi naj se pošiljajo na naslov: prof. Stanko škerlj, Filozofska fakulteta, Oddelek za romanistiko, Aškerčeva 12, Ljubljana Prière d'adresser les manuscripts à M. Stanko škerlj, Filozofska fakulteta, Oddelek za romanistiko, Aškerčeva 12, Ljubljana Natisnila in založila • Univerzitetna založba Univerze v Ljubljani Izvodov 450