fo mm. E^dition speclole «* Mamini, i irtrlii li Mnarii 19)9. III leto. .Slovenski Narod" valla pe f*ttli za kraje bivie Avsuo -Ogrske: u Ncmčijo: :do Icto fkupaj naprej. • K 60"- ćelo leto naprel . . . . K 65 - x>J ieta , ■ . . . 30 - :etrt leta „ ... 15— ** Ameiiko in vie druge deže'.e: ja mesec . .... 550 ćelo leto naprej • . . . K 70*— pranjem glede fnseratov se naj priloži za odgovor dopisnica ali znamka. jprav&tttvo (spodaj, pritllčje, ievo- *nal)o*a aiiea At. 5, t^Uloa *i »0. liftu)« nm* aaa »vate*, tivitMift mtmkim ta praaalfc*. Inserati se rafunajo po poraoljenem prostoru in sicer I mm /tsok ter 54 mm širok prostor enkrat po 12 vin., đvakrat po II vio., trikrat po 10 vio. Poslano (enak prostor) 30 vin, parte in zahvale (enak prostor) 20 vinar je v. Pri večjih tnsercijaH po dogovorit. »•rl ttrcćaft« saj prttiej« taracsis« fetfa« tmW P# amkamaUcL ~Wt Ma taaM fisa«a« šarane orei »a^latve deaarja se ae ««rei*jcie, la. iiiugi4ue devine: iiuerie, ega,-lue, iiaternne! fc>aiio ruppeler ici tous les noms des srunaa iiouiiuc<3 au peuple le plus eul-uve qui ouii, ueri Jbomuieo qiu cunui-►aierem au ueveioppenient de cetie civi-nsauon vers iaquene toutes nos ten-'Jaiict'o iioiio atiiicut mvineiuieiuent, — ijuus uieniiunneroiit aeuienient >iupo-ieun qui aiue ue &es iegions vicioneuses • urama lorteuieni une prennere loia ia i;ui=J6aiice alieuiaiiue tlaiis 1 Lurope centrale; .Napoieon 4ui uonna la iioene hux popuiuuons siovenes et croaies i lllyrie et de Daliiiaue, apres de longa -iecieci pas^es dans 1 e^clavage- Sous le joug liaio-gerniain nous avions perdu i'jui horiniri noire iierie et noire cou-"L-ienee nationales, nos sentimento 'i hunnour et de reeonnaifisance. Aujouid hui 1 luiperiaiiaiuo alle-niand ga louie aux pieds par les armees virionuuses de 1 Jbnieme, Li Aisace-Lorraine arraciiee ya,ais brutalement a la uiere patrie lui est enlin rendue. j oute la nation Fruncaise qui. apres les (iomoureuji. revers de lttVU a la joie de pouvoir assisier aujourd nui a ea piu& • unipiete vicioire emporiee sur lennemi tieere uitaire, s est cuuverte d une gioire imuioi'Lelie dans une iuue aciiarnee sou-tenue heroiquenient pendant plus de iUaire ans. A llicure presente nous tous, Serbes, Croates et Siovenes, Vougosiaves eiiiiu, participant aussi a la giOire de la vicioire nous devous pen&er a ediiier sur ies ruines de noire passe une Vougo--iavie nouvelle, riciie et puissante- Kn denors de la communaute d ideee, en deliors de la fratermtć d' armee et de ia reconnaisance, ce sont aussi les imerets qui nous lient a la France et nous vouorions que ces liens deviennent ^haque juur plus etroits- L, Aneuiugne est vaincue mais pas aueamie- bne naiion qui compte 70 mil-iions d individus, essaiera eertainement de recouvrer la posiiion perdue- Actu-i4lement deja elle s'eii'orce de se sou-straire aux conditions imposees par i armistice« 11 est hors de doute que tous les elements de la nation allemande s'uni-ront entre eux, car on ne saurait etouffer de force lldee de 1'union na-tionaie sans provoquer lirredentišme. A aucun prix on ne doit laisser la nation allemande uniiiee redevenir im-perialiste. Limperialiame allemand n est cependant pas encore mort et sea regards se tournent toujonrs vers le Sud- La devise des paDgermanistes se traduisait par les mots: >La poussee vers le Sude, >Beriin-i3agdad< et >De Ja iJaitique ti rAdriatique%- Maintenant q\ie 1 Enteme, avec 1 aide pleine de sacrifices de la France. lui a barre la route par ies Balkans. t>dlonique et Constanrinople vers 1 Orient, l'Allemag-ne veut avoir un aeces a l"Ađriatique er a Ia ^.edite^^anee, — elle aspire a Trieste. Sachant qu"elle ne peut l'avoir poiitiquement, eile s-'efiorce ue Tavoir econoiniquement. Pour atteindre ce but elle a eherehe des allies et les a trou-ves- L/Italie qui nr a pas de liens direets avec Trieste, qui ne peut y aceider qu' en passant par le lambeau de terre »lovene arrache a la Vougoslavie et qui ne participait a rexportations ei a lim-portation de ce port quiavee 2% du lonnage total, veut posseder Trieste pour fi'emparer du coramerce de l'an-• ienne Autriche, qui conatitue a present TAllrmagne meridionale. II est clair allemande, plus encore, elle voudrait faire ineorporer dans le terri-toire de TAustriche allemade les villcs de.Be i jak (Villacb), Maribor (Marburg) et Celje (Cilli) afin d'assurer les com-munications direetes avec Trieste par chemin de fer- En union avec l'AUemagne, lltalie essaiera de s'emparer non seulement de rAdriatique, mais encore de la partie orientale de la Mediterranee qui de >lac lrancais< deviendra >lac itaiien«* Elle essaiera egalement au moyen de la penćtration paciiique de s'inliltrer en Vougoslavie, dans les Balkans et meme en Asie mineure- II s'agit en premier lieu ici de« interets francais. Sans la preponderan-ce dans la Mediterranee, 1« Franco #e maintieadrait diflicilement «n |ii maiim rang ćmm ^randes poioMnoet- La Vugoslavie, par la nature meme de son sul, est apres la Kussie le pays le plus rictie de 1 Lurope. Liie possede plus de lorces hydrauliques que la i\or-\ ege, des vasies ioieis louinissent du bois en quamiie ; avec une bonne orgu lašiaiion et en deveioppunt sou mau-6iile agiicoie, eli© iourmr.iit des vivres a proiusion- Dans noire pays, il y a place pour un vasie reseau ug voies lerrees- il sera ue touie necessite de creuser des ca-iiaux et de con^iruire des routes nou-velies, d'augmenter le nombre des usi-ims et de pouscer aciiveriiem l'exploila-tion des mmes de ciiuroon, de ier, de cuivre et autres raeiaux que recele noire sol. A nous seuls, nous ne poor-rons pas creer une grande industrie. <^uel ehamp d action pour ies fabricants, ies ingeiueurs et les capiialisies, pour toute la nation Francai>e si econome et cmrepreiiunie, uont nons voulens etre les imitaieurs et dont nous aspirons a deveair les collaborateurs! La \ ugostavie sera dans l'avenir le meilleur client de la France, le meilleur terrain aussi ou le francais emreprenunt pourra le plus aisement deployer son aciivite. La Vougoslavie restera la senti-nelle ierme et vigilante qui saura č-" opposer dans la suite des temps a la luee menacante des Uermains vere 1 Urient- Alais pour remplir utilement sa tache, eile devra eire forte et indivisee, posseder ses voies et ses aeces de com-munication liberes de toute entrave et conserver intacte sa populution entiere. y compris ses fils les plus cbers qui actueliement geniissent sous le joug italien et qui jamais ne trabiront leur nauon, mais qui aicndroal leur heure pour briser les cbaines de I* ecjelavage. Jusqu* a ce jour la puix du monde sera perpetuellenient nienaeee. U* esprit de Lafayette, vit-il encore? Prenez jarđe! Au eommencement de 1* annee der-niere, ce fut il nous sembJe le 13 jan-vier 1918, que la fameuse >Vossische Zeitung< de Berlin puolia un long ar-tiele ou elle discute la possibilite d'une reconstruetion de 1 Ex-Monarchie au-stro-bongroise sous la forme du tria-lisme germano-magyaro-polonais ou sous celle du trialisme germuno-magv-oro-Jougoslave- La premiere Bolutioii aurait ete inaecepable poni rAllemag-ne, la seconde par contre aceeptable dans le cas ou les Siovenes seraient restes en dehors de la Yougoslavie. Ce Ce sont A peu pres les inemes idees qui durant la periode qui pr^ceda la ireTolation dirigerent les nommea dT Etat aatrichieos. IS etude citee fat ecrite par le princa Lichnowsky, exambassadeur dTAUeiD««ne 4 Londres. Cette peraoo-nalite ost ooaaoa da grand poblic poof s' etre opposee a la politique annexion-uisie cl linperiaiisie si nictiaoione du ivaiser et ues cercies dingeanis. II finu par se orounier avec eux au sujet de sa lanieuse biocuui*e dans iaqueiiel il prouve que c est iAHemagne e ia guerre mondiaie- M. Licunowsky iut toujours le representant des inte-iais anenianus qui ceries ne sauraient comciuer avec ceux ue la France au de i Angieierre, pas plus qu avec les ten-dances de la itoneine ou de ia Vougoslavie- i-*e prince Licnnowsky ne cesse ue plaicler la cause d un imperialisme feeruiauo-iiiagyuro-yougoslave- £>i a pre-lent ceue leueruuon economiqae danubienne se reali»ait sous une forme queicouque, ćela ne seruit ni plus ni iuoius que la resuiection de i ancienne Autucbe et le tran^pect sur nous des ionciions economiques exercies autre-iois par lAiieniagne- 11 est faciie de voir que MLicbnow-sky se reprejšentait deux chemins pour 1 exportauon aliemande vers lOrient: i une par le Danube et les reseaux fer-reeri ictieco-inagyu.ro-yougosiave«i vers les Balkans et Constanunople, Tautre, par le cliemins de ler alping, čest a dire par Beljak (V iliach-V'illacco), Maribor et Ljubljana vers Trieste et Fiume- Le cnemin de (Jonstantinople est barre par 1 Kntente- Et e est 1' interet de i Lntente de ne pas ouvrir la voie ue* Adriatique avant d avoir des garan-ues assurant que 1 industrie et le com-merce ailemands ne suppianteront pas ie comnierce de de 1 Kmente dans tout, 1 Europe du sud-est autreiuent dit qu>ls ne pourront plus se servir de nos matieres premieres. Dans le cas ou Gorice grand port allleiiiand ču sud, c est a dire draint a 1* Itaiie, et Beljak (Viliach-Villacco) a TAutriche, V Entente ouvri-rait Tacces de l*Adriatique a TAlle-magne et ferait de Trieste le plus grand port allemand du sud, e ula diče un pori plus important et plus dange-reux pour i' Entente, et princapalement l>our ia France, que ne 1 est Hambourg-Tous ceux qui connaissent le fond des ehoses savent bien que 'lrieste ne sera jamais un port de commerce italien-Les italiens aimeraient il est vrai a soumettre a leur controle les exporta-tions et les importations tcheques, you-goslaves, magyares et sud-ailemandes, conune aussi ils voudraient se debar-rasser de la sujetion industrielle dans laquelle ilsont de V Entente et de lAmerique, s1 assurant du bois, des cbaroons et du fer des Alpes afin d* oceuper la premiere place dans toute 1 importation balcanique et dana la distribution de nos matieres premieres. Mais que 1' Entente, a present, par ricochet eu aidant V Italie travaille contre elle meme, aidant l'AUemagne a parvenir de nouveau a la position qu'elle occupait avant la guerre dans le monde, nous ne pouvons-meme Tima-giner- Or il est notoire que il fut nous qui, pemlantdesaieclea, nous oppoaamea. aux aapirationa aliemandoa vers V Adri- atique, la Mediterranee et V Orient. Dans cee deriers 10 ans, particuliere-ment nous avons maintena cette posi* tionauprixde grands sacrifices moraux et materiels non seulement contre les Ailemands, mais encore contre les Italiens et la monarehie dualiste dont nous faisons partie- Ce n'est quen vertu des conditions etablies par V armistice con-clue avec V armee autrichiennedisparue que les Italiens out oceupe ce territoire« Le peuple qui a jusqu, a present si soi-gneusement veille sur TAdriatique con-tinuera a en defendre Tacce k Tavenir dans son propre interet et ćela avec nioins de difficulte et avec plus de sueces, on ne saurait en douter! Ceux qui y ont un plus grand intere eneore sont en premiere ligne les Francais, qui pour leur propre bien, doivent nous secourir de leur mieux- Toute idee d' une inique repartition de la dette publique autrichienne doit en conse-quence etre ecartee, mais il est plus encore dans 1' interet de la France de nous aider energiquement dans notre lutte qui trouve sa justification dana les condiiion ethnographiques geogra-phiques et ethniques-bistoriques, de Trieste, de Fiume, de Gorice et de Beljak, villes qui doivent rester yougo-slaves. La ućrltć ou i qul doivent Dppartenlr les territolres OCCUPĆS? La noble nation francaise qui dans cette couiia^ratioii inonaiaie lit tant de sacrmces patnotiaues, sait combien fut aouloureuse puur eiie jaais la perte ue cc6 provinces cucries, i /\isace et la Lorraine. Cette sranUe nation a sacri-tic ia tieur de sa jeunesse pour la ii-bcratioii d' une partie de son territoire bile comprendra done la douleur pro-toade qu eprouve un peti peuple au-(luel un vcibin avide veut ravir la meil-lcure partie ae sa terre la plus đevelop-pee et čeci en se basant sur le droit du plus fort. 11 veut lui enlever ainsi les iruits d' une lutte seculaire pour la U* berte. Le peuple youxoslave ne se sou-mettra jamais aux aspirations imperia-listes, qui veulent soumettre lrieste, Gorice, 1* Istrie et ia Daimatie a une domination etrangere, et les conduire a la ruine economique. Nous en appe-lons a ia justice de 1* Europe, surtout a la generoisite de la Nation francaise pour laqueile Ie peuple slovene nour-rit non seulement des sentiments dv admiration et de reconnaissance pro-fondes mais aussi ceux del* amitie' et de T attachement les plus iervents. En vertu de 1* arrrifetice conelu avec le general en chef de 4' ancienne armee de 1* Autriche - HonjcHe, les Italiens oceupe rent une srande partie de la terre yougoslave. Ils agissent non pas comme s*il n'appartenait qufau con-sres de la paix de decider du sort de ce pays, mais comme si ces contrees-la devaient revenir au royaume d* Italie en vertu »des droits historiques de 1' Italie«. Pour tenter d* cxcuscr cett« Stran 2. „SLOVENSKI NAROD* dne 16. februarja 1119. 40. itev. maniere df etre arbitraire vis - a vis des Ctats allies et vis - a - vis du pu-biic us om i eftronterie de iaiMiier ies Iaub ci ue piociatncr ie itrmoac 0CwU pe ccmme italien, en pretendant que ia plus grande partie de la popuiation sont uanens. Un ne cesse, uaiLs aes journaiuL, aans des prociamatiuns oui-cieiies et dans des aeciarauous uc di£-nitaiies itaiieas, d anumer qu ii ue s agit que d un terntoire italien, »qui fuiaiement et en dciiaiuvc est rauacne a la mere patrie!« Cette tactiaue n' a pas manque d' obtenir un sueces pratique, consi5tant dans ie fait que non seulement le pu-biic itaien. mais aussi celui aes autrcs pays croit qu' il s agit en vente du tiuii.aiuc iLUiicii. iNuiib tiVoiii cii Uwuii coup d' occasions ue nous pcrsuader que les i tane us, meme ceuA qui prcu-nent au soneti* i enieiite entre les peu-ples et qui tacnent ae s lniurmer lm-partialement sur toutes ies qut$tiuas — n Oiit aucuiie uotion des coiiouiuiis ethaograpait4ues aes rcgions occupccs. Depuis 40 — oO ans tome la titterattirc, le jouniaiisme et les ecnts ae propa-ganae ltaiieas proclament que ces ter-ntoires. — Uonce, Uiadisca, mcsie, T Ibtne et la uaimatie — sont italicus. Pendant toute cette periode il a y eut pas un seul nonnne, uui iut assez hurdi, pour dire que les aspirations italicnacs sur ce terntoire s appuient umqac* ment sur la deiormatious des faits historiques, ethno^rapnwu^s et de culture. 11 ne s' est trouve person-ne pour etablir le fait que dans ces pays les italiens ne constituent qu ime minorite. d habitauts relutivement tres petite, que leur prćponderance se borne seulenient a queig.ues vines ou, lors Ue 1 cpanomsseinem au cuiuiucr- CC ue V enl^c, uco liiaicnallUS llailCiiS S ia^uuicicui cl sciviicut u uuciiu^ui-aues pour le trauc caue ia pupuiuuuu a.uiuwanjiie et i Uuiie, laiiaiS »4ue ic Pa>6 &*uuuil UlUCl J>OU CaiuCLcie MO- Vwue. ^pecialement daiis la province de Gorice, a inc^ie et en i^ine, ia pru-pagauue etait si eienuue et M niUiiipic qu mi iioiiiiiie iiiaiimuinic pounait cioire qu na y a ia que ues pa,ys ou 1 eicineut liaaen, oiea qu ea ^tcuiuc majuiiic, e^i oppinae par la miuuiuc yougusiuve. iuuts ia situation est entemeni contraire. £xcepte a Trieste, les itali-ens ae soat auae part ea majorue. Mais irieste ue pouvaat existcr par eiie meuie, il iaut coa^iaerer cette \uit uu pomt ue vue ucs pa>s ciiwiiiianl^ Malgre ćela, dans le pays entier, a Y exception dela carmoie, i aamaustra-tion autoaome apparteaait aux itaaeas, de meine us avaieat le veroe iiaut aaas 1 aanaaistratiou Ue I ctut; si bien que meine p. e. la iaague ouiciclie ui-teneure a etait que 1 ltaiieaae et a cct ćitard i aiicieaue Autncae s e^t ren-due en grauue mesure coupable. ^ar | ainour ae sa pohtigue triplicienne, eiie ; protegeait 1 element ltaiien aans le Li- ; toral et avait soin d en iaire res^ortir ; les apparences italiennes. Ćela appa-rait aussi sur les cartes de 1 ancien etat major qui, pour aesigner des iicux tout a iait slovenes, s' est servi princi-palement de denoiiunations italienaes, pariaitemeat incoaaues au peuple. Nous souliguons tout ćela, parče qu' il est d' une granue importance de savoir que la minorite itaiienne a pris part a toutes les aiiaires administrati-ves et que tout meme le dernier recen-sement de 1910 s' est eifectue sous son controle. Cette statistique, sur la-qu«lle il iaudra nous appuyer dans la partie suivante, etait etablie en notre deiaveur. C est qu' on n' a pas eiiec-tue le recensement d? apres la langue maternelle mais d' apres celle genera-lement adoptee par des individus de langages differents, et dans des con-trees diverses pour traiter les affaires courantes. Cette maniere de faire etait dirigee directement contre les minori-tes yougoslaves des villes parče que de cette iacon le nombre de nos natio-naux s' amoindrissait artificiellement dans toutes les regions ou les Italieas ou bien les Allemands formaint la ma-jorite. Tous les fonctionnaires etant italiens ou allemands, le travail n* etait pas difficite. Ainsi p. e. la statistique de la Carinthie donne comme chiffre au moins 40.000 Siovenes en moins de ce qu' il en est reellernsnr. Voici le resultat du recensement d' apres la statistique officielle: 1. Pour T anclenne province autri-chienne de Gorice: Siovenes Italiens Aliemands 155^75 90.119 4.486 La partie de la province goricienne revendiquee par les Yougoslaves comp-te environ: Siovenes Allemands 154.000 20J0 2. Ponr le territoire de Trieste: Siovenes Italiens Allemands 60.074 118.959 11.858 Ces chiffres sont faux ce qui fut . prouve surtout par les eleetions au par- lement de r Empire, au cours desquel- les il y eut dans quelques cironscrip- tions plus de votes siovenes que V on n' avait compte d' habitauts siovenes. Ainsi p. e. aans la deuxieme on avait en 1910 compte en tout 13oo Siovenes, alors que le canuidai naaonaasle &lo-vene (en 1911) recuciiiit J-iOO voix. Comme sur -^s.uoo haoitants, 3c>.00U (16) coacouruient a 1'ćie^uon et que le canuiaat aaitoual slovene rt-c?it IO.606 voics, le sociaiiste 4.UMJ environ, le nombre ae la po^UiaLon slo-vtne ue inesit, en lvll, s'eievait en reaate a SS OUU, et ceiui des italiens, a 93.01K). a. visu*. Voutfoslaves 22:5.4^3, Italiens 147.417, Alletnanus li /3o. bien entendu, le re-ceascniciit est inexaci: e*i r^aiite. il 11' y a en lstrie que 9U.0U0 itaneus coatie 4. Reka (Fiume). Yougosla\es 15.uoo, lianens 27.000, Matfyai& uuuu. Uuc ^iaa^uque a son i^ur csi mjuste pour les 1 uu^oslaves. Ln realite. ceux-ci posscdent aui.i>i aans cette Mile une majoruc u auiaat plus Kraiiue qu il lauurau y ajouitr eneore la vilic uc £>U:>aiv (JU.UHi iiauiiaais/ qui ae ionae qu uii avec i mine et qui n eu est sepaiee que par un pont. 5. La Daiiiiaiie. Vougosla\es Italiens 61J./^5 16.UJ6 6. La parile de Ia Carniole oceupec. Siovenes haiicns Aliemaiias 9^.519 16 360 V importance economivie- lučile ii csl pai> bcuicniciit la piuS graauc muc luauiuue 5ui i nuiiuii^ue iiictii uuo^i ia piud uiipui ia*itc, jjv>5jv- Uuill Uli pui L CAs.1 ilCiil c»llUw O^ii IC pUliil ^^^riCiiui^iiai ae i rt*aiiati»4ae, la uu ieo i^u.iivaii^ joi^iiCiil la piw^«^uiiC »ApCAiiiiuc ct \JU 1 LuiUijC SvCiiLiai 5> ti^jplu^AiC, UU 1 iculi, UC 1 r\ailaUt4ac. Ooti pol i Oail uiiuaiiaiicat par 1 .riuuicne c^i inaia uc CiiaiillCiS 1CS piUS liiUUCiiiLS, UC UCpUl5, uc liuuis louiiiUcuiA. r\ liicSic, 11 y a ucs sucicics ics pius anpOi Lanies ae i auv.ieuiie r\uUicne: ^\usuo - i-iniciica-aa, i-ioyu etc. i-cs voies icirce^ c^bca-(icucs uu aufd a i r\uiiau.uc au^uas-seut a iric^te p. e. les cucaaas ae ler uerim - nicsie, Vieaue - ine^ie, iviu-nica - iricotc. 1 us ces rails coupeat ia pruviace ae uonce par ou coaauit le ciicaiai ie pius court et par coa^e^ueat ie meiueur marcae. s- tM puuiiiuoi Iricste est devenu le port ie plus grand le plus aulueat ae i^anaimut taauis que Veaise ei»t ea traia ac perir. Le cuaunerce maritime, surtout le commerce a outre mer avec Iaihuuc, i rtlii^iH4uC, iCi liiuCi Ct i Aliiilticrit, alimente irieste. Le mouvement du port de Trieste est eviuent ues rapports cle ia 6tau-i>uque ae i9io. Uaiis cette annee 1' lmportation se montait a ć,oL-iSkk) toii-aeauA, i CApoitutioa a l,ioo.*oo toiiae-aux, ea souime a J,-i4i>wO0 toiuieau-v. i^ar suite, c ei>t 1 iraportatiou qui pre-aorninaiu emiuemaieut i anporiatiua des ciiarbons de 1 Angieterre, ceiie dcs mmcrais, aes bks, aes cotons et ues iruits au sud. Un exportait avant tout du oois, du sucre et aes miiierais. uu y importait des matieres premieres et 1 on exportait des produiU ue i iu-dustrie. La terre slovene participait a ce trafic avec environ 79/.UUU tonneaux de 1' importation et avec 3ol.(XW ton-neaux ae 1 exportationf au total avec 1,146.000 tonneaux, alors eiie participait au tratic entier avec 33u/o. Trieste etant pour tout son pays recule septentnonal le port le plus proehe et par suite le meiileur marclie, c' est aussi a T avenir que tout ie commerce de ces pays y tendra, et daas une lutte pontianu et economique evea-tuelle pour Irieste, cette viile peruia tout au plus V4 de son trafic complet, les autres */* y etant exclusivement di-reges par les lois naturelles et econo-miques. Ue meme la concurrence de Mume (Keka) n' y pourra non plus be-aucoup ehanger, parče qu'il manque a Fiume des conditions necessaires, comme le service des chemins de fer, des etablissements dans les ports. Fiume continuera de tendre plus vers V est qu'au nord et de rester aussi a I' avenir pius ou moins un port de second rang. De la il ressort que les transforma-tions politiques n' exerceront point df influence immediate sur Trieste et son commerce, puisque son site geographi-que ne cessera de captiver tout le mouvement commercial ce qui ne manque pas d* etre de consequence extreme et excessive au pont de vue economique pour la Slovenie entiere ainsi que pour la Vougoslavie. A vrai dire, c' est le capital alle-mand qui predominait jusquf alors a Trieste, protege par T Autriche. Le Lloyd, 1' Austro - American a etaient tout a fait sous V influence de la Mo-narehie orientee en sens germanigue et a r aide de laquelle de grandes ban-ques allemandes et une grande indu-strie allemande se developperent a Trieste. Les fonds et le trafic italiens se trovaient fort repousses. Les Siovenes represemaienl plutot de petils fimriAands et entceprcntuis« mais dans les derniers temps, ies biovenes iasti-tuerent une vive ac ti vi te economique. Le pouis des wtrepri«ffg siov«»c& n aliait qu augmeataiit de jour «n jour. A irieste lminicrereot ou bien s y fonderent de iorts etablissements ti-aaaciers, ainsi la Baafiiie Adriatiaue avec JO miilions de ioods, la Caisse d' Epargne de i rieste, 1' Association de Commerce et u' Idustrie, de grosscs Kaisons sociales p. e. la Maison de Commission et d* £xpedition »Balkan« etc. L' Institut National est devenu le centre de la vie ec4>aomique et latehcc-tuelle pours les Siaves de Trieste. Ce mouvement fut energiauement soutenu par des baaques tclicques, notammeat par la Banque Industrielle (^ivaostea-ska), et par les eatreprises tclieques. Fuis c' est notre Krosse indu^rie qui coaunencait a preaJre son essor a Trieste et surtout dans ia province de Gorice, et entre temps, Y element sloveae aliait se renforcant moyennant les eco-les et par son activite politique pleme de sueces. La ville de Trieste ouvre aux You^oslaves la voie au commerce uni-veisel pour toute 1 importauou, eiie aDsoroe le reste de aos forces natio-aales tout eatier, et c est par la que iiuui iiiiiuiti tuiiiuCi avec i' econo-mie mondiaie et que nons tenons en nos maaib tout le commerce de 1' tu-rope centrale et du Nord - esL Les ltaaeas n' igaorent point quel-lc est 1 importance ac inesie pour nous et pour 1 Lurope Centrale, c' c*t pourquoi ils veulent a tout prtx s' en ciaparer. Ue cette tacon. ils esperent, Uaas le cas ou les rivaiites avec 1' Au-tricae alieiaaiiae persisteraient, attirer le traiic entier a Veaise et a Uenes et ruiner Irieste econoiniguement (ie ministre Lu/zaiiu, a Veaise, ea 191/, dans une asseniulee a expre^semeat pro-nunce čeci en disant: Nous devons ac-caparer dans notre vilie tout le commerce et il ne nous regarde pas si sur la place principale de 1 rieste il pousse cio 1 herbe). Oans le cas d' une alhaa-ce avec les Allemands et les Majfyars, ils entendent, a travers Irieste et le Littoral, s' emparer du trafic entier pour paralvser le commerce de Reka (Fiume) et de la Dalmatie et par la aneantir notre commerce martime. Sans Trieste, la Yougoslavie sera coupee du commerce universel, parče qu' avec Trieste et Valone 1' Itaiie ehangera 1' Adriatique en un lac medi-terraneen ou elle dominera sans rival de sorte que la Yougoslavie indepen-dante dependera sempiternellement, au point de vue economique, de 1' Itaiie. Les Slovines de Carintiiie il leurs i^roteurs. Cent ans se sont ćcoules depuis le tcinps au les irancais avaieat oceupe u>utc la partie slovene de la Carinthie. i**ais ce aT etait pas uae conquete, c1 ćiait un acte de liberation pour le peuple slovene ae ce pays. Jusqu'a ce tcaips, ies paysans siovenes n' etaient pas d' hommes libres, mais des se.fs ue conues et des barons ahemanus auxqucls ils uevaient payer la dime et um etaient en meme temps leurs »ju-ges«. Lc uur eselavage, les requisitions liiLessautes, les niob.lisations i>erma-nuitcs et 1' injustice Ujs »iuges« ahe-manas pesaient lourUement sur notre peuple. La victoire de Napoleon a ehange de iond en comble cette situation insup-portaoie. Napoleon est venu en general victurieux — il est devenu (iberateur. Le gouvt-rnement francais eiant un gouveriieni'jnt democra:ique, il recou-iiLit r ćgantć de tous les nonimes et libe ra les paysius dc la terribie oppres-sion aes comtes allemands. La meme loi etait aesormais valable pour tout le monde, la securitć publique fut re-tabiic. La langue slovene fut, la pre-mierc fois. aumise aux bureiux admi-mstraiiis et aux ecoles. Čeci eut une influence tres favorable sur le peuple qui bientot rejonnat dans ses nouveaux inaitres ues liberatears. Les req'iisitions se faisaient iacilement, les jeuues gens n' abiiorraient plus tant le service mili-taire. Sans donner lieu a des mesures ue conerainte. les jeaues siovenes en-traient dans F armee francaise et un grand nombre d* entre eux firent, avec T armee de Napoleon, la malhoureuse campagne de Russie. Le souvenier de Toccupation francaise qui fut de courte duree, mais utile ne s' est pas erface da.is notre peuple jusqu* a nos jours. Les contes populaires decrivent ces temps comme des temps ou le peuple slovčae de Carinthie put respirer enfin iibrement. Helas! ćela ne dura aue quelques courte s annees. Le mauvais destin voulut que notre peuple fut puni rour la joie avec laqueile la Carinthie slovene avait recu les liberateurs francais. Des Qne les autoritćs autrichiennes furent de non-vtau introduites dans le pays, celle-ci sT empressait de retablir les anciennes ii*jiistices. Le paysan est redevenu seri, 1' inegahtć sociale se fit sentir de nou-veau. Lf Autriche nf a pas, il est vrai, aneanti tout de suite toutes les mstitu-f iions francaises. rilieaentie«iiUnismain-( tenu la reunion de Celovec Uvageniuit)* ct ue ses enviions a i' Ulyrie, en recon-naissaat par ce fait que Celovec iait b;en partie naturelte et inićgrante d« ia Vougosiavie. Mais en 13-19, les AUe-mands reussircm de detacher la Ca-nntiiie du rtste đu territoire siovene. i.cur iucention etait evidemc: c' dtait ia germauisation forceu de la Caiinthie, ce berceau ue la branehe slovene au peupie yougoslave. La iuttc qui cominenca fut menee Ju cotć des Allemands par tout l'appa-icil auininistratit autrichien et par tou-ics les forces iiaanciercs de T Liai. No-U-; peuple etait cepenJant atiiibli ma-urieilement et inoraičment, en se vo-vant isoie dans ceite iutte inegale. Les vrais representants Je notre race jćta-ient les paysaast tandis que ia nob-iesse et le elerge supeneur etiient de-i-uis longs temps germanises. Le peuple slovene til cependant face a la germa-nisation avec un courage indomptab-ie, avec une ćnergie muette, mais constaate. Ii fut couduit aans sa de-icnse nationale par qudques intellcc-uiels resies fideles au peupie. La lutte entre le pangermanisme et 1' avant-garde yougoslave fut couronnee d' un certaia sueces: les Siovenes ont su con-serves a lear patrie les pius belles par-ties de la uarintliie, telles la vallee pi-toresque de Žila, la belle valiee de la brave, les idyiliques lacs comme ce-iui de VrJ^a, de Hodiče et de Klopine, ainsi que to«te la plaine de Celovec (Kla&eiiiun) jusqu' aux montagnes d' Osoie, ue M^goaiena, d' Uirih et jušan' aux sommets ae la Sinja pla.ails retrou-včrent bientof leur conrage. Hs ne se contenterent pas de conserver a lenrs race la partie septetttrionale du pays. qui est allemande, mais Us oreparerent avec methode, une attaque brusque contre la partie slovene de la Carinthie. Sous prćtexte de pourvoir a la protec-tion de la patrie et an mamtien de V ordre, ils mirent sur pied des bandes de soldats provenant de tous les pays allemands, et parviurent a ćqui-per une armee de 10.000 soldats. Apres qu' eneore leurs partisans du pays se soient joints a ces mercenaires, le gou-vernemeut alicniaud ac Caiimnie, en-\\>ya UHue ceue itociu; boldlćviste, lic-veaiiL daugercuse a uii-muiiic, en .uays slovene, poar y comnieiicer m\z xam-1 axac ae briganda^e« Les Siovenes .avaicnt, il cat vrai, leurs garues aaiioaaics et ae juetues uuiUJts qui pLurvovai^nt an maincien luč 1' oroie et ue la tianauiate~ mais i.*u> un nomorc suuisaat ue soioats. Ain-M, ii& ite pouvaiciu urienaue seneusc-liieat que ia viiic jue veLKovec ivoi-KcrniaiikU, lanuib que iiaus ia vaii&e ae z.au vuauuii; et uans ies eiivia>ns de Cciuv^c um ^eaiuru, 1" ecra^ajite supć-iiontc nuiuer.que aes iorces anciiian-ues a reus^i a icmporter un iacue suc-cus sur aos gauies, La iiiaaičiureuse popuiation me me uws ijav^oiiiu-S paiSU)iv.s ua\.at tucs, ivUis aia-*u*iS pateći et sat, t.vi^ucs, ^iu&ieurb cciudines ue cncis nauoiMiUA, uiuiicb, piciie^ et inaines a c^oie uul uu qunter ie pavs pour ^auver ieur vic. Au rauieu ue ia uiue. ucb uiaciers aiaeiicaius aiiivcreat et unnieiu icurs beivices d aueviueuiai-a\ ea ucinaiiuant ia coaciu^iua anai-buce, proviouife, juuoqu a ce qu US auiuui eiauu uae uigac de uemarcution uciuiuive. ijuoique des renforts aient ameli-ore aoue situauva auaioiie ca v^aiiu-iiiie, ies oiovcueo accepicieat ea tuuie cumiaiice ćete ouie. us a oat ineaie pas CAaiaiiic ic leAie uu uaite que yio* pu^aii ia cumaudbioa aaiciicuuie, si iwiiue euat &ur uluavicUou que ie jour uc iiuciauoa aoit enuu aniver du^si puur u^> ticiiis jif.aiiitt'i. ils cuuipiAiCiit et couiplcul touiouis sur i cumtw et sur ic:> beiitaaeiiis auaiaiataiies ae i' /uucnuue ct uce 1 Lnitaue. jua -eramt uuc ics AUcaiaiias icrgut i iaipoSdiOie pour expiuiter 1 occupauon ues coa-uces siuVAaACS par icui-s n.uuwis, *ui vue d£ ialsiaer la vraie situauua et Ue ia presciiter aux aeicuues anieruanis sous ua lauA j^ur, ne les a pas lait ne-siter. cetie ciainte s est cepeauant reaasee: ies Aaemaads expulserent les reiugies sloveaes qui retoursieient daas le pays en s en tenant aux coadi-tioas stipuiees dans le traite d' armi-stice, iis empeGbettt par lous ks mo-yeas ie 4»eu»te -Sioveiie d' tuprimer ses vraies voeux devaut la coiBBiisjkiun aaiejicaine ■ et ae -serveut de luuus mar(irp^^r^n^ po&&iules afin de laisi-iier ies Oesifs politmne de la jx>iuilaii-on. Ils ame nejii rjitoie dans des villa-ges puremont siovcues Oes Auemands nabitant des contrees eloignees pour convaincre ies Americains que ie vil-lage en quesiion est en majorite aile-j&and. Toutes ces inventions sont d* ail-leurs transparentes meme pour qui ne recoonait pas ies moeurs de nos op-presseuis. Nous esperons, d' autaut pius, uue ^oluaon equitable et que tout ce qui est etliuojtrapliiguement slovene sans tenir compte des falsificati-ons Dolitioues allemandes — sera rat-tacne a su mere vatne - ia Youjioslavie. Une drvision, meme temporaire, de la Carinthie en deux parties marquee par le cours de la Drave, telle quelle est demandee par les Allemands, por-terait atteinie aax interets nationaujc et economique des Siovenes et sjgtuiie-rait une remuneration iuconcevable de la vioience allemande* C est avec. V iotontion ia plus Jer-me de garder natre patricaoine national et avec le plus grand espoir que nous tnurna^^ aos regards vers Pojis! Oerntere heure. General conunandant annćo Irancaisc d* Orient a Organisation iranco*sioveae de Ljubljana. Narodni Dom. Vous remercie des sentoients dont vous temoignez a Ja france ehampion du droit ct de la iibejte et vous adressc mes voeux les plus cordiaux. Telegramme du docteur K«rošec. La nation francaise a ete extraordi-nairement bienfaisante pour les Yougo-slaves dans leur lutte pour liberte et pour r unrte, eneore maintenant pendant les preltminaires au traitć de paix elle nous prete sou aide. Ausi nous espćrons done avec V appui de nos i?rands amis obtenir une patrie.nonjii-miniiee. Je salue V organisation franco-slovene a Liubljana et Jui souhaite une rćussite complćte Docteur Korojec LBeljjade, 14.. febtler. lzda)atelf in odgoToruI oređnlk: ValMdfl K*t>\tM. LasMm in tisk »NarodneHOslnd-Be«.