COURS MOYEN DE LANGUE FRANÇAISE A L' USAGE DES ÉCOLES SLOVÈNES - TROISIÈME ET QUATRIÈME ANNÉES - TEXTES - EXPLICATIONS - CONVERSATION GRAMMAIRE - EXERCICES PAR FRÉDÉRIC JUVANČIČ PROFESSEUR AGRÉGÉ DES LETTRES LJUBLJANA 1921 FRANCOSKI JEZIK SREDNJA STOPNJA — ZA TRETJE IN ČETRTO UČNO LETO - BERILO - RAZLAGA - POGOVORI SLOVNICA - VAJE SPISAL PROFESOR FRIDERIK JUVANČIČ LJUBLJANA 1921 Natisnila Učiteljska tiskarna v Ljubljani. Textes. Première Leçon. Préface d'un livre. Deux écoliers allaient ensemble de Penafiel à Salamanque. Se sentant las et altérés, ils s'arrêtèrent au bord d'une fontaine qu'ils rencontrèrent sur leur chemin. Là, tandis qu'ils se délassaient après s'être désaltérés, ils aperçurent par hasard, auprès d'eux, sur une pierre, quelques mots déjà un peu effacés par le temps. Ils jetèrent de l'eau sur la pierre pour la laver, et ils lurent ces mots: «Ici est enfermée l'âme du licencié Pierre Garcias ». Le plus jeune des écoliers, qui était vif et étourdi, n'eut pas achevé de lire l'inscription, qu'il dit en riant de toute sa force: «Rien n'est plus plaisant! Ici est enfermée l'âme . . . Une âme enfermée ! .. . Je voudrais savoir quel original a pu faire une si ridicule épitaphe». En achevant ces mots, il se leva pour s'en aller. Son compagnon, plus judicieux, dit en lui-même: «Il y a là-dessous quelque mystère; je veux demeurer ici pour l'éclair-cir». Celui-ci laissa donc partir l'autre, et, sans perdre de temps, se mit à creuser avec son couteau tout autour de la pierre. Il fit si bien qu'il l'enleva. Il trouva dessous une bourse en cuir, qu'il ouvrit. Il y avait dedans cent sequins, avec une carte sur laquelle étaient écrites ces paroles en latin: «Sois mon héritier, toi qui as eu assez d'esprit pour démêler le sens de l'inscription, et fais un meilleur usage que moi de mon argent». L'écolier, ravi de cette découverte, remit la pierre comme elle était auparavant, et reprit le chemin de Salamanque avec l'âme du licencié. Qui que tu sois, ami lecteur, tu vas ressembler à l'un ou à l'autre de ces deux écoliers. Si tu lis mes aventures sans prendre Juvančič : Srednja stopnja. 1 garde aux instructions qu'elles renferment, tu ne tireras aucun fruit de cet ouvrage; mais, si tu les lis avec attention, tu y trouveras, suivant le précepte d'Horace, l'utile mêlé à l'agréable. Le Sage: Histoire de Gil Blas de Santillane (XVIIIe siècle). Explications. Penafiel, (prononcez n comme gn dans peigne) et Salaman~ que, villes d'Espagne, dont la seconde était jadis célèbre par son université, fondée au XIIIe siècle. Las, fatigué; se délasser, perdre la fatigue. Altéré, ayant soif; se désaltérer, apaiser sa soif. Licencié. Il y a trois grades universitaires: le baccalauréat, la licence et le doctorat. Celui qui est pourvu du premier de ces grades est nommé bachelier, celui qui est promu au deuxième est licencié, et celui qui a acquis le troisième est docteur. Gardas, nom propre; les noms espagnols comme Gardas„ Gil Blas, Las Casas, etc. laissent entendre leur s final. Etourdi, qui agit sans réflexion, qui n'est pas sage, qui n'est pas sérieux. Plaisant, drôle, amusant, ridicule. Ame enfermée. L'écolier rit de cette expression, sachant que l'âme est immatérielle et qu'elle ne peut être enfermée comme un corps. Il ne pense pas qu'on peut appeler, au figuré, âme» tout ce qu'on possède de plus précieux. Ainsi, l'argent peut: être appelé l'âme de l'avare. Original, homme singulier, bizarre. Épitaphe, inscription que l'on met sur un tombeau (de deux mots grecs: epi, sur; taphos, tombe). Achever, terminer, finir. S'en aller, partir. Compagnon, camarade. Judicieux, qui a le jugement bon. Mystère, secret, chose inintelligible. Demeurer, rester. Eclaircir, rendre clair, rendre intelligible. Bourse, petit sac à argent. Sequin ou ducat, monnaie d'or. Parole, mot prononcé; l'auteur aurait mieux fait de se servir ici de l'expression mot. Démêler, mettre en ordre ce qui est mêlé, éclaircir. Ravi, très content. Qui que tu sois, tu peux être n'importe qui; le subjonctif tu sais exprime l'incertitude, tandis que l'indicatif tu es exprimerait la certitude. Tu vas ressembler (futur immédiat), tu ressembleras. Si tu lis. Quand si signifie en cas que (en slovène : ako), le verbe qui suit ne peut être mis ni au futur, ni au conditionnel, mais doit être employé au présent ou à l'imparfait de l'indicatif. Aventure, événement extraordinaire. Prendre garde, faire attention. Tirer un fruit de quelque chose, profiter de quelque chose. Ouvrage, travail, œuvre littéraire. Horace, célèbre poète latin (64 à 8 avant Jésus-Christ, pron. zeziikri), ami d'Auguste et de Mécène, auteur de YArs poetica, œuvre qui fut imitée par le poète et critique français Boileau, dont l'Art poétique parut en 1664. Le précepte dont il est question ici se trouve dans le 343e vers de l'Ars poetica d'Horace: Omne tulit punctum, qui miscuit utile dulci.. (Il a remporté tous les suffrages, celui qui a su mêler l'utile à l'agréable.) Conversation. Questions. Réponses. Qui allait de Penafiel à Sa-lamanque? Allaient-ils chacun séparément? Deux écoliers allaient de Penafiel à Salamanque. Non, Monsieur (Madame, Mademoiselle), ils allaient ensemble. Où se trouvent les villes de Ces deux villes se trouvent en Espagne. Penafiel et de Salamanque? Les deux écoliers s'arrêtè- Oui, M., ils s'arrêtèrent au bord d'une fontaine. rent-ils en route? Pourquoi s'arrêtèrent-ils ? Ils s'arrêtèrent pour se délasser et se désaltérer. Qu'aperçurent-ils sur une pierre ? Ils y aperçurent quelques mots déjà un peu effacés par le temps. Où se trouvait cette pierre? Que jetèrent-ils sur la pierre pour la laver? Pourquoi jetèrent-ils de l'eau sur la pierre? Pourquoi voulurent-ils laver la pierre? Quels étaient les mots gravés sur la pierre? Lequel des deux écoliers riait de cette inscription? Que fit le plus âgé des deux compagnons ? Que fit-il de la pierre? Que trouva-t-il sous la pierre ? Que fit-il de la bourse? Que trouva-t-il dans la bourse ? Quels étaient les mots écrits sur la carte? En quelle langue ces mots étaient-ils écrits? L'écolier comprenait-il donc le latin? Comprenait-il aussi le sens de l'inscription gravée sur la pierre ? Cette pierre se trouvait auprès de la fontaine, non loin d'eux. Ils y jetèrent de l'eau. Pour la laver. Ils voulurent laver la pierre afin de pouvoir lire l'inscription qui était gravée dessus. C'étaient les mots: «Ici est enfermée l'âme du licencié Pierre Garcias». C'était le plus jeune, qui était vif et étourdi. Le plus âgé des deux camarades, qui était plus judicieux, continua d'observer la pierre afin d'éclaircir le mystère caché dans l'inscription. Il l'enleva. Il y trouva une bourse en cuir. II l'ouvrit. Il y trouva cent sequins et une carte. Les mots écrits. sur la carte étaient les suivants : «Sois mon héritier, toi qui as eu assez d'esprit pour démêler le sens de l'inscription, et fais un meilleur usage que moi de mon argent». Ces mots étaient écrits en langue latine. Etant licencié, il devait le comprendre. Après y avoir réfléchi, le sens del'inscription lui devint clair. Pierre Gardas avait-il reconnu, durant sa vie, la vraie valeur de l'argent? Avant de mourir, Pierre Gardas s'est-il aperçu qu'il avait trop aimé l'argent? Que fit l'écolier après avoir lu la recommandation de Pierre Garcias? Quelle est la morale de cette anecdote? De quel ouvrage cette anecdote est-elle tirée? Quel est le nom de l'auteur de cet ouvrage? Quand Le Sage a'-t-il vécu? Connaissez-vous des écrivains qui ont vécu au XVIIe siècle? Quelles fables de La Fontaine avez-vous déjà lues? II ne l'avait pas reconnue. Il regardait l'argent comme la chose la plus précieuse au monde, et il l'aimait presque comme son âme. Il s'en est aperçu : dans l'inscription qu'il a gravée sur la pierre, il a appelé l'argent l'âme de l'avare et il a prié son héritier d'en faire un meilleur usage que lui. Il prit l'argent et continua le chemin vers Salamanque. La morale de cette anecdote est qu'il faut s'efforcer de comprendre chaque mot de ce qu'on lit. Elle est tirée du livre Histoire de Gil Blas de Santillane. Son nom est Le Sage. Il a vécu au XVIIIe siècle. Oui, M., je connais surtout le célèbre fabuliste La Fontaine, qui a vécu au XVIIe siècle. J'ai lu: La grenouille et le bœuf, La cigale et la fourmi, Le loup et l'agneau, Le corbeau et le renard et Le savetier et le financier. Grammaire. § 1 : Propositions, mots, syllabes, sons, alphabet. § 2: Voyelles pures, voyelles nasales. Diphtongues pures, diphtongues nasales. Consonnes. § 3: Monosyllabes, dissyllabes, trisyllabes, polysyllabes. Questionnaire. 1. Qu'est-ce qu'une proposition? (L'expression d'une pensée.) 2. De quoi se composent les propositions, les mots, les syllabes ? 3. Quelles sont les voyelles orales, les voyelles nasales, les diphtongues orales, les diphtongues nasales? 4. Quelles consonnes appelle-t-on labio-labiales, labio-den-tales, explosives, nasales, liquides, sourdes, sonores? 5. Quand prononcez-vous la lettre c comme s et quand la prononcez-vous comme k? 6. Quand prononcenz-vous la lettre g comme ž et quand la prononcez-vous comme le g slovène? 7. Qu'est-ce qu'une lettre? 8. Qu'est-ce que l'alphabet? Combien de lettres contient-il en français et quels sont leurs noms? 9. Comment épelez-vous les mots: compagnon, judicieux, sequin, héritier, mêlé, polysyllabe, semblable, anecdote, indistinctement, intelligent, inséparable, esprit, Afrique, indescriptible? Exercices. 1. Partager en syllabes les mots: préface, livre, Salamanque, rencontrer, épitaphe, pierre, garde, prendre, ressembler, attention, assez, compagnon, agréable, meilleur, original, écolier, bien, bourse, cuir, combien, diphtongue, rien, fait, auparavant, certain, inséparable, quelque, faire, histoire, quatre, diable, violet, viande, million. 2. Grouper ces mots par monosyllabes, dissyllabes, trisyllabes et polysyllabes. 3. Lesquels de ces mots contiennent des voyelles orales, lesquels des voyelles nasales, lesquels des diphtongues orales et lesquels des diphtongues nasales? Deuxième Leçon. Faiblesses humaines. J'étais l'autre jour dans une société où je m'amusais assez bien. Il y avait là des femmes de tous les âges; une de quatre-vingts ans, une de soixante, une de quarante, qui avait une nièce de vingt à vingt-deux ans. Un certain instinct me fit approcher de cette dernière, et elle me dit à l'oreille: «Que dites-vous de ma tante, qui, à son âge, fait encore la jolie? — Elle a tort, lui dis-je; c'est un dessein qui ne convient qu'à vous.» Un moment après, je me trouvais auprès de sa tante, qui me dit: «Que dites-vous de cette femme, qui a au moins soixante ans et qui a passé aujourd'hui plus d'une heure à sa toilette? — C'est du temps perdu, lui dis-je; il faut avoir vos charmes pour devoir y songer.» J'allais à cette malheureuse femme de soixante ans et la plaignais dans mon âme, lorsqu'elle me dit à l'oreille: «Y a-t-il rien de si ridicule? Voyez cette femme (me motrant celle de quatre-vingts ans) qui met des rubans couleur de feu; elle veut faire la jeune et elle y réussit, car cela approche de l'enfance.» — Ah, bon Dieu! dis-je en moi-mêne, ne sentirons-nous jamais que le ridicule des autres? C'est peut-être un bonheur que nous trouvions de la consolation dans les faiblesses d'autrui en nous trompant nous-mêmes sur nos propres défauts. Montesquieu: Lettres persanes (XVIIIe siècle). Explications. Faiblesse, manque de force, d'energie, indulgence trop grande envers les autres ou envers soi-même. Humain, -e, qui appartient à l'homme, qui concerne l'homme. L'autre jour, dernièrement. Nièce, fille du frère ou de la sœur; le fils du frère ou de la sœur s'appelle neveu. Instinct, impulsion naturelle; sentiment intérieur, indépendant de la réflexion. Tante, sœur du père ou de la mère; le frère du père ou •de la mère s'appelle oncle. Faire la jolie, chercher à paraître jolie. Avoir tort, n'avoir pas raison. Dessein, projet, plan, intention. Passer une heure à faire quelque chose, employer une heure à faire quelque chose. Toilette (petite toile, fine toile), meuble garni de tous les objets nécessaires pour se laver et se coiffer; action de se laver, de se coiffer et de s'habiller. Charme, puissant attrait; homme charmant, homme agréable, attrayant. Songer, rêver, penser. Ridicule, dérisoire, qui excite un rire moqueur. Réussir, avoir un bon résultat. Enfance, première période de la vie de l'homme; imbécillité. Autrui, le prochain, les autres. Défaut, imperfection physique ou morale. Montesquieu (Charles de Secondât, baron de Montesquieu), célèbre écrivain français, précurseur de la Révolution, auteur de l'Esprit des Lois, des Lettres persanes, des Causes de la grandeur et de la décadence des Romains. (1689—1755.) Conversation. Questions. De quelle qualité du caractère humain est-il question dans notre récit? Que veut dire faiblesse? De qui le narrateur nous parle-t-il dans notre morceau de lecture? Quel âge avaient-elles? Réponses. Dans notre récit, il est question de la faiblesse humaine. Faiblesse veut dire manque de force physique ou morale au point de vue moral, la faiblesse est un manque d'énergie ou une indulgence trop grande envers les autres ou envers soi-même. Il nous parle de quatre dames. La plus âgée avait quatre-vingts ans, la deuxième en avait Les deux dernières dames étaient-elles parentes ? De laquelle des quatre dames le narrateur s'approcha-t-il d'abord ? Que lui dit-elle? A laquelle des quatre dames le narrateur parla-t-il après? Que lui dit celle-ci? A laquelle des quatre dames le narrateur s'adressa-t-il après? De qui celle-ci lui parla-t-elle? Qu'en dit-elle? Le narrateur parla-t-il aussi avec la dame de quatre-vingts ans? Le narrateur trouve-t-il ces dames intelligentes? Quelle était la faiblesse de caractère de ces dames? Comment s'appelle l'auteur de notre morceau de lecture? Quand a-t-il vécu? Quelles sont ses œuvres principales ? De laquelle de ces œuvres est tiré notre morceau de lecture ? soixante, la troisième quarante et la plus jeune vingt ou vingt-deux. Oui, M., celle de quarante ans était la tante de celle de vingt ans. Il s'approcha d'abord de la plus jeune. Elle lui dit: «Que dites-vous de ma tante, qui . . .». Après, il parla à la dame de quarante ans. Celle-ci lui dit, en se moquant de la dame de soixante ans: «Que dites-vous de...». Il s'adressa à la dame de soixante ans. Elle lui parla de la dame de quatre-vingts ans. Elle dit: «Y a-t-il rien de si ridicule? Voyez . . .». Non, M., il ne parla pas avec elle. Non, M., il les trouve ridicules. Chacune voyait le ridicule des autres et chacune était trop indulgente pour ses propres défauts. Il s'appelle Charles de Secondât, baron de Montesquieu.. Il a vécu de . . . à . . . Ses œuvres principales sont.... Il est tiré des . . . Grammaire. § 4: Signes orthographiques. § 5: Signes de ponctuation. Questionnaire. 1. Quels signes orthographiques connaissez-vous? 2. Sur quelles voyelles met-on l'accent aigu? 3. Peut-on mettre l'accent aigu sur un e ouvert? 4. Peut-on mettre l'accent grave sur un e fermé? 5. Quand met-on l'accent grave sur le mot a et quand ne le met-on pas? 6. Quand met-on l'accent grave sur le mot ou et quand ne le met-on pas? 7. Peut-on mettre l'accent circonflexe sur un e fermé? 8. Sur quelles autres voyelles met-on l'accent circonflexe? 9. Que remplace ordinairement l'accent circonflexe? 10. A quelle personnes du présent de l'indicatif du verbe haïr met-on le tréma? 11. Quelle est l'origine de la cédille? 12. Qu'est-ce qu'un apostrophe? 13. Quand peut-on supprimer les voyelles finales de: je, me, te, le, se, ce, de, ne, que; lorsque, puisque, quoique, quelque, entre, presque; la; si? 14. Quels signes de ponctuation connaissez-vous? Exercices. 1. Dicter le morceau de lecture Faiblesses humaines en indiquant tous les signes orthographiques et de ponctuation. 2. Écrire l'Oraison dominicale avec tous les signes de ponctuation. Troisième Leçon. Tartarin de Tarascon part pour la chasse au lion. Pour les Tarasconnais, l'Algérie, l'Afrique, la Grèce, la Turquie, la Mésopotamie, tout cela forme un grand pays très vague, presque mythologique, et cela s'appelle «les Turcs». C'est là que Tartarin de Tarascon allait tuer les lions. Toute la petite ville s'était rassemblée pour saluer l'illustre concitoyen avant son départ. Tartarin avait cru de son devoir, allant en Algérie, de prendre le costume algérien. Large pantalon bouffant, petite veste collante à boutons de métal, deux pieds de ceinture rouge autour de l'estomac, le cou nu, sur sa tête un gigantesque bonnet rouge. Avec cela, deux lourds fusils, un sur chaque épaule, un grand couteau de chasse à la ceinture, sur le ventre une cartouchière, sur la hanche un revolver. C'était tout . . . «Vive Tartarin! . . . Vive Tartarin! ...» hurla la foule. Le grand homme sourit, mais ne salua pas, à cause de ses fusils qui le gênaient. Calme et fier, quoique un peu pâle, il s'avança vers la gare. Devant lui, des hommes poussaient deux grandes brouettes chargées de bagages. Derrière lui marchaient les membres de la Société des Chasseurs de Tarascon : le brave commandant Bravida, ancien capitaine d'habillement, le président Ladevèze, puis l'armurier Costecalde et beaucoup d'autres, puis le peuple. Devant l'embarcadère, le chef de gare l'attendait, un vieil africain de 1830, qui lui serra les mains plusieurs fois avec chaleur. L'express Paris—Marseille n'était pas encore arrivé. Tartarin et son état-major entrèrent dans la salle d'attente. Pour éviter l'encombrement, derrière eux le chef de gare fit fermer les grilles. Pendant un quart d'heure, Tartarin se promena de long en large dans la salle, au milieu de ses amis. Il leur parlait de son voyage, de sa chasse, promettant d'envoyer des peaux de lions. Tranquille et doux comme Socrate au moment de boire la ciguë, l'intrépide Tarasconnais avait un mot pour chacun, un sourire pour tout le monde. Il parlait simplement d'un air aimable; on aurait dit qu'avant de partir, il ne voulait laisser derrière lui que des charmes, des regrets, de bons souvenirs. D'entendre leur chef parler ainsi, tous les chasseurs de Tarascon avaient des larmes aux yeux. Dehors, le peuple regardait à travers les grilles et criait: «Vive Tartarin!» Enfin la cloche sonna. Un roulement sourd, un sifflet déchirant ébranla les voûtes ... En voiture! en voiture! — Adieu, Tartarin! . . . Adieu, Tartarin! — Adieu, tous! . . . murmura le grand homme, et sur les joues du brave commandant Bravida, il embrassa tout son cher Tarascon. Puis il s'élança sur la voie et monta dans un wagon plein de Parisiennes, qui pensèrent mourir de peur en voyant arriver cet homme étrange avec tant de fusils et de revolvers. Alphonse Daudet: Tartarin de Tarascon (XIXe siècle). « Explications. Tarascon, petite ville de la France méridionale, située sur le Rhône. Tarasconnais, -e, habitant de Tarascon. Vague, indécis, mal déterminé, peu connu. Concitoyen, -ne, qui est de la "même ville. Tartarin avait cru de son devoir de .. ., il avait pensé que son devoir était de . . . Bouffant, très large et ayant beaucoup de plis. Collant, très étroit. Deux pieds de ceinture autour de l'estomac, une ceinture large de deux pieds autour du corps. Gigantesque, très grand, énorme. Bonnet, coiffure sans rebord. Avec cela, outre cela, en plus de cela. Cartouchière, sac de cuir où l'on met des cartouches. Revolver (pron. revolver), sorte de pistolet avec lequel on peut tirer plusieurs coups sans recharger. Vive, subjonctif exprimant le souhait, comme dans l'Oraison dominicale: Que votre nom soit sanctifié, que votre règne arrive et que votre volonté soit faite, ainsi sozï-il. Hurler, crier ou chanter très fort et mal. Grand homme, homme célèbre; homme grand, homme de grande taille. Brouette, petite voiture à une roue. - Capitaine cfhabillement, officier qui s'occupe de l'habillement des soldats; ancien capitaine d'habillement, qui a été auparavant cap. d'hab. — Les grades d'officiers français sont: sous-lieutenant, lieutenant, capitaine, commandant, lieutenant-colonel, colonel, général. Armurier, qui fabrique, qui vend les armes. Embarcadère (masc.), lieu où l'on s'embarque, lieu de départ d'un train. Un vieil africain de 1830, un ancien soldat qui a participé à l'expédition française de 1830 en Afrique. Comme africain ici ne'signifie pas habitant de F Afrique, il n'est pas considéré comme nom propre. Express, train de grande vitesse. Il y a des trains de marchandises, des trains omnibus, des express et des rapides. Etat-major, nom collectif désignant le corps d'officiers dirigeant une armée. Ciguë (fém.), plante vénéneuse, poison extrait de cette plante. Socrate fut condamné à boire de la ciguë. Intrépide, qui n'a pas peur, qui est très courageux. Roulement, bruit semblable à celui d'un objet qui roule; roulement sourd, roulement qui ressemble à un bruit lointain de tonnerre. Sifflet déchirant, sifflet très fort, très aigu. Ebranler, faire trembler. Les voûtes, le toit en forme de voûte couvrant l'embarcadère de la gare; en France, presque toutes les gares ont un «embarcadère couvert. En voiture, cri des conducteurs invitant les voyageurs à monter en wagon. Adieu, terme de salut quand on se quitte pour longtemps; pour une courte séparation, on se dit plutôt «au revoir». Il s élança sur la voie, il courut sur la voie ferrée. Etrange, extraordinaire, bizarre. Alphonse Daudet, né à Nîmes en 1840, mort à Paris en 1897, auteur français, possède l'imagination méridionale. Tartarin de Tarascon, un de ses principaux romans, n'est pas une caricature, mais une satire gaie et aimable, un portrait pittoresque et spirituel du caractère méridional. Conversation. Questions. Réponses. Comment s'appelle le héros II s'appelle Tartarin. , M » le sien la sienne r personne du pluriel: le nôtre la nôtre 2e » » n le vôtre la vôtre 3e » » » le leur la leur. Pour former le pluriel (pour plusieurs objets possédés) on ajoute simplement un s au singulier: les miens (miennes), les tiens (tiennes), les siens (siennes), les nôtres, les vôtres, les leurs (pour les deux genres). Le (la) nôtre, le (la) vôtre ont un accent circonflexe sur l'o, qui manque aux adjectifs possessifs notre, votre, et ils forment autrement leur pluriel que ces adjectifs. La forme leur se trouve: 1° dans les pronoms personnels (3e pers. plur., compl. indir.); dans ce cas, elle ne prend jamais la marque du pluriel : Je leur ai dit (à eux, à elles); 2° dans les adjectifs possessifs (3e pers. plur., masc. et fém.) ; dans ce cas, elle ne prend ni la marque du féminin ni l'article; mais elle prend la marque du pluriel: leur chapeau, leurs chapeaux; leur maison, leurs maisons. § 21. Pronoms démonstratifs. Les pronoms démonstratifs tiennent la place des noms déterminés par un adjectif démonstratif. Ainsi, celui peut tenir place de cet homme. Le pronom démonstratif s'accorde en genre et en nombre avec le nom qu'il remplace. Masculin : Féminin : Singulier : celui celle Pluriel : ceux celles Pour marquer un objet proche, on emploie celui-ci (celle-ci), ceux-ci (celles-ci). Pour marquer un objet éloigné, on emploie celui-là (celle-là), ceux-là (celles-là): Le chat et le chien sont deux animaux domestiques; celui-ci s'attache à la personne, celui-là à la maison. Ce, cela, signifient la chose ou la personne dont on parle: C'est bien ce que je dis. C'est un Anglais. — En parlant d'une chose plus rapprochée, on dit ceci. § 22. Pronoms relatifs et interrogatifs. Les pronoms relatifs indiquent un nom précédemment exprimé : l'arbre qui fleurit, la femme qui travaille, les oiseaux qui chantent. Les pronoms relatifs sont: qui, que, quoi, lequel (laquelle), dont. Le pronom relatif qui n'a qu'une forme pour le masculin et le féminin, le singulier et le pluriel: L'homme qui vient. — La femme qui vient. — Les hommes qui viennent. — Les femmes qui viennent. — Pour pouvoir mieux distinguer les genres et les nombres ainsi que le sujet et les compléments, on emploie souvent lequel à la place de qui: Sing. et plur. Sing. Plur. Masc. et fém. Masc. Fém. Masc. Fém. Qui = lequel laquelle lesquels lesquelles De qui = duquel de laquelle desquels desquelles A qui = auquel à laquelle auxquels auxquelles Que = lequel laquelle lesquels lesquelles. Juvančič : Srednja stopnja. 9 Dont peut remplacer les formes: de qui, duquel, de laquelle, desquels, desquelles. Pour être clair, il faut quelquefois éviter l'emploi de qui et se servir de lequel, p. ex. : La sœur du général, laquelle demeure dans notre maison, partira demain. Si l'on disait: la sœur du général qui demeure, le pronom relatif qui pourrait se rapporter aussi bien à la sœur qu'au général. Quoi ne peut se rapporter qu'aux choses; il est employé surtout après les prépositions, p. ex. après quoi, sans quoi. Qui, comme pronom relatif, prend la forme que quand il est complément direct: L'homme que j'ai vu. La maison que j'ai achetée. Les livres que nous avons lus. Tous les pronoms relatifs (excepté dont) peuvent être employés aussi comme pronoms interrogatifs. Dans ce cas, qui ne prend pas la forme que comme complément direct: Qui avez-vous vu ? Quoi est employé bien plus souvent comme pronom inter-rogatif que comme pronom relatif. De quoi te mêles-tu? — A quoi penses-tu? — L'adverbe pourquoi n'est autre chose qu'une composition du pronom interrogatif quoi et de la préposition pour. (Comparez pourquoi à zakaj.) Les règles de l'orthographe française n'exigent pas la virgule devant chaque pronom relatif. On met la virgule seulement quand la proposition qui suit n'est pas absolument nécessaire: L'homme qui a volé sera puni. (La proposition qui a volé est nécessaire pour déterminer le nom homme, donc pas de virgule. — L'empereur Charlemagne, qui a été sans doute un grand homme, vit dans la mémoire des peuples européens. (La proposition qui a été sans doute un grand homme n'est pas absolument nécessaire pour déterminer le nom empereur Charlemagne, donc on la met entre deux virgules.) § 23. Pronoms indéfinis. Les pronoms indéfinis servent à désigner d'une manière vague un être ou une chose. On les divise en deux parties: 1° les pronoms indéfinis invariables: autrui, il, on, personne, quiconque, plusieurs, quelque chose, rien. 2° les pronoms indéfinis variables: aucun, autre, certain, chacun, l'un, l'autre, nul, quelqu'un, tel, tout, un. Aucun, certain, nul, plusieurs, tel, tout, peuvent être adjectifs ou pronoms indéfinis, selon qu'ils accompagnent un substantif ou qu'ils le remplacent. Ils sont adjectifs dans les phrases suivantes: Aucun chemin de fleurs ne conduit à la gloire. — Quelques astronomes pensent que certaines planètes sont habitées. — Nul homme n'est content de son sort. — Plusieurs villes ont réclamé l'honneur d'être la patrie d'Homère. — Tel maître, tel valet. — Toute peine mérite salaire. Ils sont pronoms dans les phrases suivantes: Aucun n'est content de son sort. — Certains des empereurs romains étaient très cruels. — Nul n'est prophète dans son pays. — La Seine n'a qu'une embouchure, le Danube en a plusieurs. — Tel qui rit vendredi, dimanche pleurera. — Tout est bien qui finit bien. Après et, où, que, qui, si, on écrit l'on pour on, si le mot suivant ne commence pas par un /: Si l'on dit. — Si on le dit. — On, comme complément direct et indirect, prend la forme vous: On peut aller où l'on veut, la mauvaise conscience vous poursuit partout. — A peine on sort de la voiture à Constan-tinople que les enfants vous demandent l'aumône. § 24. Verbe. Le nom désigne les êtres et les choses, l'adjectif sert à les qualifier ou à les détermine!-; le pronom tient la place du nom. Mais ces trois espèces de mots ne suffisent pas pour exprimer une pensée complète. Si r on veut attribuer au nom cheval la qualité d'utile, il faut employer un mot qui unit ces deux expressions en une proposition: Le cheval est utile. Ce mot, sans lequel la proposition ne saurait être complète, c'est le verbe. Le mot verbe dérive du latin verbum qui signifie mot, parce que c'est le mot principal et le plus important de la proposition. L'être ou la chose dont on parle s'appelle le sujet de la proposition (cheval). » La qualité que l'on attribue au sujet se nomme attribut (utile). Le mot par lequel on exprime que l'attribut convient au sujet est le verbe (est). Les trois mots : sujet, verbe, attribut, forment ensemble une proposition. La plupart des verbes expriment, par un seul mot, le verbe être et un attribut; on les appelle par conséquent, verbes attributifs. Au lieu de dire: L'oiseau est chantant, on dit: L'oiseau chante. Le verbe exprime l'existence, l'état ou l'action (la passion) d'un être ou d'une chose. 1° Le verbe exprime l'existence d'un sujet: Dieu est. — Je pense, donc j'existe. 2° Le verbe exprime l'état d'un sujet: L'enfant dort. 3° Le verbe exprime l'action ou la passion d'un sujet: L'homme travaille. — La terre est labourée. En dehors du sujet, de l'attribut et du verbe, la proposition peut contenir des expressions qui qualifient ou qui déterminent le sujet ou l'attribut; elle peut surtout aussi contenir des expressions qui complètent l'idée exprimée par le verbe et qui, par conséquent, sont appelées compléments du verbe. Ainsi les propositions : J'aime, j'obéis, je suis né, sont complètes au point de vue grammatical, mais ne le sont guère au point de vue logique. Pour leur donner un sens plus complet, il faudrait dire qui j'aime, à qui j'obéis, où ou quand je suis né, p. ex. : J'aime Dieu. J'obéis à mes parents. Je suis né à Ljubljana, en 1873. Le mot Dieu, dans la première proposition, est le complément direct du verbe aimer. L'expression à mes parents, dans la deuxième proposition, est le complément indirect du verbe obéir. Les expressions d Ljubljana, en 1873, dans la troisième proposition, sont les compléments circonstanciels du verbe naître. Le complément direct répond à la question qui? (pour les personnes) ou quoi? (pour les choses); p. ex.: J'aime qui? Dieu. — Je mange quoi? Une orange. Le complément indirect répond à la question à qui? de qui? par qui? avec qui? etc. (pour les personnes) ou à quoi? de quoi ? par quoi ? avec quoi ? etc. (pour les choses) ; p. ex. : J'obéis à qui? A mes parents. — Je me nourris de quoi? De lait. Le complément circonstanciel répond à une des questions : comment ? où ? pourquoi ? quand ? p. ex. : Quand êtes-vous né ? En 1873. — Où demeurez-vous? A Trieste. Les différents verbes expriment l'existence, l'état, l'action ou la passion d'un sujet quelconque. Mais, outre cela, chaque verbe peut exprimer cinq choses à la fois; ces cinq choses à considérer dans les verbes sont: les personnes, les nombres, les temps, les modes et les voix. Pour pouvoir exprimer toutes ces choses, le verbe prend des formes différentes. Dans chacune de ces formes, il faut distinguer le radical (la partie en général invariable) et la terminaison (la partie qui change suivant la personne, le nombre, le temps et le mode). § 25. Personnes. 11 y a trois personnes dans les verbes, et ces trois personnes sont indiquées par les terminaisons des formes verbales, d'une part, et par les pronoms qui accompagnent ces dernières, d'autre part: je travaillerai, tu travailleras, il travaillera (l'e, 2e, 3e pers. sing. du futur du verbe travailler). La première personne est celle qui parle: Je travaillerai. La deuxième personne est celle à qui l'on parle: Tu travailleras. La troisième personne est celle de qui l'on parle: Il travaillera. Elle travaillera. On travaillera. L'élève travaillera. § 26. Nombres. Par sa forme, le verbe peut indiquer non seulement la personne de son sujet, mais encore si celui-ci est au singulier ou au pluriel. La formation du pluriel est bien plus compliquée dans le verbe que dans le nom. A chaque personne du singulier répond une personne du pluriel ; mais la terminaison (et souvent aussi le radical) du pluriel diffère entièrement de celle du singulier: Je travaille, nous travaillons. — Tu travailles, vous tra-travaillez. — Il travaille, ils travaillent. — Je vais, nous allons. — Tu vas, vous allez. — Il va, ils vont. § 27. Temps. En dehors de la personne et du nombre, la forme verbale peut aussi indiquer si l'action (l'existence, l'état) du sujet a lieu au présent, dans le passé ou au futur. Le présent marque que l'action exprimée par le verbe a lieu au moment où l'on parle: Je lis. Le passé marque que l'action du verbe a eu lieu avant le moment où l'on parle: Je lisais; je lis; j'ai lu; j'avais lu; j'eus lu. Le futur marque que l'action du verbe aura lieu après le moment où l'on parle: Je lirai; j'aurai lu. Comme ces exemples le démontrent, il n'y a qu'un seul présent; mais il y a cinq sortes de passés et deux futurs. Les cinq sortes de passés sont: 1° L'imparfait, qui indique un état ou une action prolongée ou répétée dans le passé: La journée était belle (état). — Le soleil brillait (action prolongée). — De temps à autre un oiseau chantait (action répétée). — L'imparfait marque surtout aussi une action se faisant de coutume, par habitude: Quand j'étais à Paris, je me levais (tous les jours) à 7 heures. 2° Le passé défini marque une action terminée dans le passé : L'ennemi attaqua nos positions (une fois). — Christophe Colomb découvrit l'Amérique en 1492. — Quand une action prolongée est interrompue par une autre action, celle-ci est exprimée par le passé défini, tandis que l'action prolongée doit être exprimée par l'imparfait : Je dormais quand mon oncle entra. Remarque historique. Le passé défini français dérive du parfait (perfectum) latin: porta(v)i, portas(ti), porta(vit), porta-vimus (portâmes), portastis (portâtes), portarunt (portèrent). Caesar cum in Galliam venit, duae ibi factiones erant. (Quand César vint en Gaule, deux factions y étaient.) 3° Le passé indéfini marque une action complètement terminée, dont les suites peuvent encore durer: J'ai mangé (je ne mange plus, mais je suis rassasié). 4° Le plus-que-parfait marque une action terminée avant une autre action passée: Je t'avais prévenu du danger, mais tu n'as pas voulu y prendre garde. 5° Le passé antérieur marque une action terminée au moment où une autre action s'est accomplie; il est employé surtout après les conjonctions: quand, après que, dès que, lorsque: Dès qu'il eut terminé son travail, il se coucha. — La locution conjonctive à peine . . . que exige le passé antérieur et l'inversion: A tpeine fus-je entré dans le bois que j'aperçus un chevreuil. En dehors de ces cinq espèces de passés, on peut exprimer une action qui est à peine terminée par venir de: Je viens de terminer ma lettre (je l'ai terminée à l'instant). Les deux sortes de futurs sont: 1° Le futur simple, qui indique une action à faire dans un temps à venir: J'irai au théâtre ce soir. 2° Le futur antérieur, qui indique une action devant être terminée dans un temps à venir avant une autre action à faire: Quand j'aurai terminé mon travail, j'irai me promener. Le futur immédiat peut. être exprimé à l'aide du verbe aller: Un orage va éclater (il éclatera tout de suite). Dans une proposition subordonnée qui commence par si (ako), le futur doit être remplacé par le présent de l'indicatif: Si tu es malade, tu ne partiras pas. Quand si signifie ali, on doit employer le futur: Je ne sais pas s'il viendra. (Devant si, on ne met pas de virgule.) Le présent, l'imparfait, le passé défini et le futur sont appelés temps simples; le passé indéfini, le plus-que-parfait, le passé antérieur et le futur antérieur sont nommés temps composés, parce qu'ils sont conjugués à l'aide des verbes auxiliaires avoir ou être. § 28. Modes. Dans les verbes français, il y a six modes: l'indicatif, le conditionnel, le subjonctif, l'impératif, l'infinitif et le participe. I. Vindicatif exprime la réalité de l'action : Il est parti pour l;Amérique. II. Le conditionnel exprime qu'une action serait faite moyennant une condition. — Dans une proposition subordonnée qui commence par si (ako), le conditionnel doit être remplacé par l'imparfait de l'indicatif: Si j'étais riche, je m'achèterais un château au bord de la mer. — Quand si signifie ali, on doit employer le conditionnel: Je ne savais pas s'il viendrait. Le conditionnel passé est une forme composée et indique qu'une action aurait été faite moyennant une condition: J'aurais voulu venir vous voir, mais je n'en ai pas eu le temps. —■- Dans une proposition subordonnée qui commence par si (ako), le conditionnel passé doit être remplacé par le plus-que-parfait de l'indicatif: Si j'avais eu le temps, j'aurais lu votre livre. III. Le subjonctif exprime la possibilité de l'action : Il est possible qu'il soit parti pour l'Amérique. — Il est employé dans les propositions principales qui expriment un désir ou une prière: Que la volonté de Dieu soit faite. — Dieu vous [bénisse. — Vive le roi. — Fais ce que dois, advienne que pourra. Dans les propositions subordonnées, le subjonctif est employé surtout : 1° après les verbes exprimant une volonté, un désir, un ordre ou une permission, p. ex.: Je veux que tu sois appliqué. — J'exige qu'il soit puni. — Je demande qu'il soit bien reçu. — Je désire que vous m'écoutiez. — Je souhaite que vous soyez bientôt guéri. — Le roi ordonne que l'armée soit mobilisée. — Mes parents ne permettent pas que je vienne en vacances à Noël ; 2° après les verbes exprimant un doute ou une négation: Je doute qu'il soit venu. — Je ne crois pas que vous soyez digne d'une récompense. — L'accusé nie qu'il ait pris part au meurtre ; 3° après les verbes exprimant une crainte, un regret ou un étonnement. Après les verbes exprimant une crainte, on emploie un ne explétif (qui n'est pas traduit dans d'autres langues): Je crains qu'il (ne) soit malade. — J'ai peur que vous (ne) tombiez. — Mes parents ont regretté que tu ne sois pas venu. — Mon ami est fâché que je ne lui aie pas renvoyé ses livres. — Après toutes ses souffrances, il est étonnant qu'il soit encore en vie; 4° le subjonctif doit être employé dans la proposition subordonnée quand la proposition principale contient un superlatif ou un mot semblable (premier, dernier, seul, unique, etc.) : Genève est une des plus belles villes que je connaisse. — C'est le seul espoir qui me soit resté; 5° le subjonctif est employé après certaines conjonctions et locutions conjonctives comme: afin que, pour que, bien que, quoique, pourvu que, à moins que, avant que, sans que, supposé que, de peur que, jusqu'à ce que, quel. . . que, quelque . . . que, p. ex.: Je te l'écris afin que tu le saches. — Les parents tra- vaillent pour que les enfants aient à manger. — Il travaille, bien qu'il soit malade. — Quoique je sois fatigué, je veux terminer mon travail. — Il viendra, à moins qu'il ne soit empêché. IV. h1 impératif exprime un commandement: Essuyez vos pieds, s'il vous plaît. — Taisez-vous! Remarque. Souvent, l'impératif est exprimé par le futur: Un seul Dieu tu adoreras et aimeras parfaitement. — Tes père et mère honoreras afin que tu vives longuement. V. L'infinitif est appelé une forme nominale du verbe parce qu'il a beaucoup de ressemblance avec le nom, tandis que certaines marques caractéristiques du verbe (personne, nombre) lui manquent: Le financier se plaignait que les soins de la Providence n'eussent pas, au marché, fait vendre le dormir comme le manger et le boire. — A côté de l'infinitif présent, il y a un infinitif passé: avoir dormi, être allé. VI. Le participe est aussi une forme nominale, manquant de différentes marques qui distinguent les modes personnels (l'indicatif, le subjonctif, le conditionnel et l'impératif). Par contre, le participe possède différentes qualités de l'adjectif et du nom. Ainsi, la forme du participe n'indique pas la personne du sujet; mais certaines formes de participes prennent un e comme marque du féminin et un s comme marque du pluriel, exactement comme le font les adjectifs et les noms. 11 y a deux sortes de participes, savoir: I. Le participe présent; on en distingue trois espèces: 1° le participe présent proprement dit, qui est une forme verbale invariable; on peut le remplacer par un mode personnel du verbe et on peut lui donner des compléments comme à un verbe. Dans la phrase: Il y a des œuvres d'art intéressant l'esprit et le cœur, on peut remplacer le mot intéressant par qui intéressent; cette expression possède aussi deux compléments directs (esprit et cœur). Le mot intéressant est donc à considérer comme un participe présent proprement dit et, comme tel, il ne s'accorde pas avec le nom œuvres; 2° le gérondif, qui n'est autre chose qu'un participe présent précédé de la préposition en: Ce n'est pas en s'excusant, c'est en prenant de bonnes résolutions que l'élève réparera sa situation. — L'appétit vient en mangeant. — Vous leur fîtes, seigneur, en les croquant, beaucoup d'honneur; 3° Xadjectif verbal, qui n'est qu'un participe présent devenu adjectif qualificatif; il s'accorde, par conséquent, en genre et en nombre avec le nom qu'il qualifie. Chaque adjectif verbal peut être précédé du verbe être. Souvent il se distingue aussi par l'orthographe du participe présent dont il dérive: Un élève excellant (part, prés.) dans une matière quelconque n'est pas encore un excellent (adj. verb.) élève. II. Le participe passé est un adjectif marquant une qualité du nom auquel il se rapporte et avec lequel il doit, par conséquent, s'accorder en genre et en nombre: un homme estimé, une femme estimée, des hommes estimés, des femmes estimées, des hommes et des femmes estimés. Le participe passé peut être joint aux verbes être ou avoir. Quand il est joint au verbe être, il s'accorde en genre et en nombre avec le sujet de la proposition: Il est allé. — Elle est allée. — Les garçons sont allés. — Les filles sont allées. Quand il est joint au verbe avoir, il s'accorde avec le complément direct, quand celui-ci le précède: L'histoire que nous avons lue. Mais: Nous avons lu une histoire. Quant aux verbes pronominaux, il faut se demander, si le pronom réfléchi accompagnant le verbe est un complément direct ou un complément indirect. Dans le premier cas, on fait accorder le participe, dans le second, l'accord n'a pas lieu: Les enfants se sont amusés. (Se est ici complément direct, parce qu'on dit: amuser quelqu'un; par conséquent, amusés doit s'accorder avec se, c'est-à-dire avec enfants.) Nous nous sommes demandé. (Nous, ici, n'est pas un complément direct, parce qu'on dit: demander à quelqu'un ; par conséquent, demandé ne s'accorde pas.) § 29. Voix. Il y a trois voix du verbe: la voix active, la voix passive et la voix pronominale. 1° Lorque l'action exprimée par le verbe est faite par e sujet, le verbe est à la voix active. Le laboureur cultive la terre. Dans cet exemple, l'action exprimée par le verbe passe du sujet sur un complément direct; on dit: Le verbe cultiver est un verbe actif ou transitif. — Un verbe est appelé intransitif ou neutre si son action ne passe pas du sujet sur un complément direct, p. ex.: Certains animaux dorment en hiver. 2° Losque l'action exprimée par le verbe est soufferte par le sujet, le verbe est à la voix passive. La terre est cultivée par le laboureur. La voix passive est formée, en français, à l'aide du verbe auxiliaire être: Je suis loué (on me loue). La vieillesse est respectée (on respecte la vieillesse). 3° Lorsque l'action faite par le sujet a pour complément direct ou indirect ce sujet lui-même, on dit que le verbe a la forme pronominale, parce que le complément direct ou indirect est, dans ce cas, exprimé par un pronom réfléchi. C'est pour cela qu'on appelle les verbes pronominaux aussi verbes réfléchis. L'élève se lève, se lave, s'habille et se rend à l'école. Je me demande si j'ai bien agi. — La voix pronominale s'emploie souvent pour la voix passive: Le lac Léman s'appelle (est appelé) aussi lac de Genève. § 30. Groupes des verbes. Parmi tous les verbes français, être et avoir sont employés le plus souvent.- Ils servent surtout à former les différents temps, modes et voix des autres verbes et sont appelés, dans ce cas, verbes auxiliaires : Je suis allé. —- Le roi est mort. — Nous avons couru. — Je serais venu vous voir si j'avais eu le temps. — Mais ils sont employés aussi comme verbes indépendants: Le lion est le roi des animaux. Il a (possède) une grande force. L'ensemble de toutes les formes d'un verbe s'appelle sa conjugaison. Être et avoir ont des conjugaisons spéciales. Tous les autres verbes peuvent être partagés en quatre groupes dont chacun a des terminaisons caractéristiques dans ses différentes formes. I. Les verbes se terminant à l'infinitif par er forment le premier groupe, appelé première conjugaison. En supprimant la terminaison er de l'infinitif, on obtient le radical. Pour obtenir le présent de l'indicatif des verbes de la première conjugaison, on ajoute au radical les terminaisons e, es, e, ons, ez, ent. — Pour former le présent du subjonctif, on ajoute au radical les terminaisons e, es, e, ions, iez, ent. Pour former Y imparfait de l'indicatif de ces verbes, on ajoute au radical les terminaisons ais, ais, ait, ions, iez, aient. (Ce sont les terminaisons de l'imparfait de l'indicatif de tous les verbes français, sans aucune exception.) — Pour former l'imparfait du subjonctif, on ajoute au radical les terminaisons asse, asses, ât, assions, assiez, assent. (Ce sont les terminaisons du plus-que-parfait du subjonctif latin.) Pour former le passé défini des verbes de la première conjugaison, on ajoute au radical les terminaisons ai, as, a, âmes, âtes, èrent. (Ces terminaisons dérivent de celles du parfait latin.) On forme le futur des verbes de la première conjugaison, en ajoutant à Y infinitif les terminaisons ai, as, a, ons, ez, ont. (Ce sont les terminaisons du présent de l'indicatif du verbe auxiliaire avoir, ce qui prouve que le futur a été, à l'origine, un temps composé ; on disait donner ai, comme on dirait en slovène dati imam. — Ces terminaisons sont les terminaisons du futur de tous les verbes français sans exception.) On forme le conditionnel des verbes de la première conjugaison, en ajoutant à Y infinitif les terminaisons ais, ais, ait, ions, iez, aient, qui sont celles de l'imparfait de l'indicatif du verbe auxiliaire avoir. (Tous les verbes français forment leur conditionnel de cette façon.) L'impératif est conforme à la deuxième personne du singulier et aux première et deuxième personnes du pluriel du présent de l'indicatif. On forme le participe présent de toutes les conjugaisons en ajoutant la syllabe ant au radical. — Le participe passé est formé, dans la première conjugaison, par la voyelle e, ajoutée au radical. Le passé indéfini de toutes les conjugaisons est formé à l'aide du présent des verbes auxiliaires avoir ou être et du participe passé du verbe à conjuguer. En prenant le présent de l'indicatif des verbes auxiliaires, on forme le passé indéfini de l'indicatif; pour former le passé indéfini du subjonctif, on se sert du présent du subjonctif des verbes auxiliaires. Pour former le plus-que-parfait (de l'indicatif ou du subjonctif), on se sert, dans toutes les conjugaisons, de l'imparfait (de l'indicatif ou du subjonctif) des verbes auxiliaires et du participe passé du verbe conjugué. Pour former le passé antérieur, on se sert, dans toutes les conjugaisons, du passé défini des verbes auxiliaires et du participe passé du verbe à conjuguer. Pour former le futur antérieur, on se sert, dans toutes les conjugaisons, du futur des verbes auxiliaires et du participe passé du verbe à conjuguer. Pour former le conditionnel passé Ve forme, on se sert, dans toutes les conjugaisons, du conditionnel des verbes auxiliaires et du participe passé du verbe à conjuguer. Pour former le conditionnel passé 2e forme, on se sert, dans toutes les conjugaisons, de l'imparfait du subjonctif des verbes auxiliaires et du participe passé du verbe à conjuguer. (Le conditionnel passé peut être aussi exprimé par le plus-que-parfait du subjonctif.) II. Les verbes se terminant à l'infinitif par ir, forment le deuxième groupe, appelé deuxième conjugaison. Pour obtenir le présent de l'indicatif des verbes de la deuxième conjugaison, on ajoute au radical les terminaisons s, s, t, ons, ez, ent. — Pour former le présent du subjonctif, on ajoute au radical les terminaisons e, es, e, ions, iez, ent. La plupart des verbes de la deuxième conjugaison intercalent entre le radical et la terminaison la syllabe iss, qui se réduit devant une consonne (présent singulier) à un i. Pour former l'imparfait de l'indicatif des verbes de la deuxième conjugaison, on ajoute au radical les mêmes terminaisons que dans la première conjugaison, mais on intercale la syllabe iss entre le radical et la terminaison pour la plupart de ces verbes. — Pour former l'imparfait du subjonctif, on ajoute au radical les terminaisons isse, isses, ît, issions, issiez, issent, qui sont celles du plus-que-parfait du subjonctif latin. Pour former le passé défini des verbes de la deuxième conjugaison, on ajoute les terminaisons is, is, it, îmes, îtes, irent, au radical. (Ces terminaisons dérivent de celles du parfait latin.) On forme le participe passé des verbes de la deuxième conjugaison, en ajoutant la voyelle i au radical. Toutes les autres formes sont construites de la même façon que celles de la première conjugaison. III. Les verbes se terminant à l'infinitif par oir forment le troisième groupe des verbes français, appelé troisième conjugaison. Les terminaisons de cette conjugaison sont à peu près les même que celles de la deuxième conjugaison. Le participe passé se termine par u, les terminaisons de l'imparfait du subjonctif sont usse, usses, ût, ussions, ussiez, ussent. La syllabe iss n'est jamais intercalée. — Une particularité des verbes de la troisième conjugaison est qu'ils changent la forme du radical selon que la terminaison commence par une voyelle prononcée, une voyelle muette du une consonne. Ainsi, recevoir a le radical recev devant les voyelles prononcées, le radical reçoiv devant les voyelles muettes, et le radical reçoi devant les consonnes. — Au futur et au conditionnel, l'infinitif recevoir est contracté en recevr. IV. Les verbes se terminant à l'infinitif par re forment le quatrième groupe des verbes français, appelé quatrième conjugaison. Toutes les terminaisons sont les mêmes que celles de la troisième cqnjugaison, à l'exception de l'imparfait du subjonctif, qui a les terminaisons isse, isses, ît, issions, issiez, issent. — Au futur et au conditionnel, la forme de l'infinitif élide l'e final. Il y a des verbes, dans toutes les conjugaisons, qui ne suivent pas les règles générales; ce sont les verbes irréguliers. — Il y en a d'autres qui ne sont pas usités dans toutes les formes; ce sont les verbes défectifs. Parmi ces derniers, il faut surtout nommer les verbes impersonnels (parce qu'ils n'ont pas de sujet logique), appelés aussi verbes unipeisonnels (parce qu'ils ne sont employés qu'à une seule personne, la troisième du singulier): Il pleut. Il faut. § 31. Affirmation, négation, interrogation, interrogation négative. La plupart des formes de chaque verbe peuvent être exprimées de quatre manières différentes: 1° la forme affirmative, p. ex.: je suis, tu travailles, il écrivait, nous irons, vous êtes allés, ils avaient pensé ; 2° la forme négative, qu'on obtient en mettant le mot ne avant, et un des mots pas, point, guère, plus, rien, personne, etc. après le verbe: je ne suis pas, tu ne travailles point, il n'écrivait guère, nous n'irons plus. — Dans les formes composées, on met ne avant et pas {point, etc.) après le verbe auxiliaire: vous n'êtes pas allés, ils n'avaient rien pensé; 3° la forme interrogative, qu'on obtient en mettant le verbe devant son sujet (inversion): suis-je? travailles-tu? écrivait-il? irons-nous? — Dans les formes composées, c'est le verbe auxiliaire qu'on met avant le sujet : êtes-vous allés ? avaient-ils pensé ? 4° la forme interrogative-négative, qu'on obtient en mettant ne avant, et pas {point, etc.) après la forme interrogative du verbe; ne suis-je pas? ne travailles-tu point? n'écrivait-il rien ? n'irons-nous plus ? — Dans les formes composées, on met ne avant le verbe auxiliaire et pas {point, etc.) avant le participe: n'êtes-vous pas allés? n'avaient-ils pas pensé? § 32. Avoir. Mode indicatif. Présent. Passé indéfini. J'ai. J'ai eu. Tu as. Tu as eu. Il a. Il a eu. Nous avons. Nous avons eu. Vous avez. Vous avez eu. Ils ont. Ils ont eu. Imparfait. Plus-que-parfait. J'avais. J'avais eu. Tu avais. Tu avais eu. Il avait. Il avait eu. Nous avions. Nous avions eu. Vous aviez. Vous aviez eu. Ils avaient. Ils avaient eu. Passé défini. Passé antérieur. J'eus. J'eus eu. Tu eus. Tu eus eu. Il eut. Il eut eu. Nous eûmes. Nous eûmes eu. Vous eûtes. Vous eûtes eu. Ils eurent. Ils eurent eu. Futur. J'aurai. Tu auras. Il aura. Nous aurons. Vous aurez. Ils auront. Futur antérieur. J'aurai eu. Tu auras eu. Il aura eu. Nous aurons eu. Vous aurez eu. Ils auront eu. Mode conditionnel. Présent. J'aurais. Tu aurais. Il aurait. Nous aurions. Vous auriez. Ils auraient. Passé. J'aurais eu. Tu aurais eu. Il aurait eu. Nous aurions eu. Vous auriez eu. Ils auraient eu. Mode subjonctif. Présent. Que j'aie. Que tu aies. Qu'il ait. Que nous ayons. Que vous ayez. Qu'ils aient. Passé. Que j'aie eu. Que tu aies eu. Qu'il ait eu. Que nous ayons eu. Que vous ayez eu. Qu'ils aient eu. Imparfait. Que j'eusse. Que tu eusses. • Qu'il eût. Que nous eussions. Que vous eussiez. Qu'ils eussent. Plus-que-parfait. Que j'eusse eu. Que tu eusses eu. Qu'il eût eu. Que nous eussions eu. Que vous eussiez eu. Qu'ils eussent eu. Mode impératif. Singulier. Pluriel. Aie ! Ayons ! Ayez ! Mode infinitif. Présent. Avoir. Présent. Ayant. Passé. Avoir eu. Mode participe. Passé. Eu (ayant eu). § 33. Être. Mode indicatif. Présent. Je suis. Tu es. Il est. Nous sommes. Vous êtes. Us sont. Passé indéfini. J'ai été. Tu as été. Il a été. Nous avons été. Vous avez été. Ils ont été. Imparfait. J'étais. Tu étais. Il était. Nous étions. Vous étiez. Ils étaient. Plus-que-parfait. J'avais été. Tu avais été. Il avait été. Nous avions été. Vous aviez été. Ils avaient été. Passé défini. Je fus. Tu fus. Il fut. Nous fûmes. Vous fûtes. Ils furent. Juvančič : Srednja stopnja. Passé antérieur. J'eus été. Tu eus été. Il eut été. Nous eûmes été. Vous eûtes été. Ils eurent été. Futur. Je serai. Tu seras. Il sera. Nous serons. Vous serez. Ils seront. Futur antérieur. J'aurai été. Tu auras été. Il aura été. Nous aurons été. Vous aurez été. Ils auront été. Mode conditionnel. Présent. Passé. Je serais. J'aurais été. Tu serais. Tu aurais été. Il serait. Il aurait été. Nous serions. Vous seriez. Ils seraient. Nous aurions été. Vous auriez été. Ils auraient été. Mode subjonctif. Présent. Que je sois. Que tu sois. Qu'il soit. Que nous soyons. Que vous soyez. Qu'ils soient. Passé Que j'aie été. Que tu aies été. Qu'il ait été. Que nous ayons été. Que vous ayez été. Qu'ils aient été. fhiparfait. Que je fusse. Que tu fusses. Qu'il fût. Que nous fussions. Que vous fussiez. Qu'ils fussent. Plus-que-parfait. Que j'eusse été. Que tu eusses été. Qu'il eût été. Que nous eussions été. Que vous eussiez été. Qu'ils eussent été. Mode impératif. Singulier: Pluriel: Sois ! Soyons ! Soyez ! Mode infinitif. Présent : Passé : Etre. Avoir été. Mode participe. Présent: Passé: Étant. Été. Ayant été. § 34. Première conjugaison: verbes en er. Aimer. Mode indicatif. Présent : J'aime Tu aimes. Il aime. Nous aimons. Vous aimez. Ils aiment. Imparfait : J'aimais. Tu aimais. Il aimait. Nous aimions. Vous aimiez. Ils aimaient. Passé défini. J'aimai. Tu aimas. Il aima. Nous aimâmes. Vous aimâtes. Ils aimèrent. Passé indéfini: J'ai aimé. Tu as aimé. Il a aimé. Nous avons aimé. Vous avez aimé. Ils ont aimé. Plus-que-parfait. J'avais aimé. Tu avais aimé. Il avait aimé. Nous avions aimé. Vous aviez aimé. Ils avaient aimé. Passé antérieur. J'eus aimé. Tu eus aimé. Il eut aimé. Nous eûmes aimé. Vous eûtes aimé. Ils eurent aimé. Futur. J'aimerai. Tu aimeras. Il aimera. Nous aimerons. Vous aimerez. Ils aimeront. Futur antérieur. J'aurai aimé. Tu auras aimé. Il aura aimé. Nous aurons aimé. Vous aurez aimé. Ils auront aimé. Mode conditionnel. Présent. J'aimerais. Tu aimerais. II aimerait. Nous aimerions. Vous aimeriez. Ils aimeraient. Passé. J'aurais aimé. Tu aurais aimé. Il aurait aimé. Nous aurions aimé. Vous auriez aimé. Ils auraient aimé. Mode subjonctif. Présent. Que j'aime. Que tu aimes. Qu'il aime. Que nous aimions. Que vous aimiez. Qu'ils aiment. Passé. Que j'aie aimé. Que tu aies aimé. Qu'il ait aimé. Que nous ayons aimé. Que vous ayez aimé. Qu'ils aient aimé. Imparfait. Que j'aimasse. Que tu aimasses. Qu'il aimât. Que nous aimassions. Que vous aimassiez. Qu'ils aimassent. Plus-que-parfait. Que j'eusse aimé. Que tu eusses aimé. Qu'il eût aimé. Que nous eussions aimé. Que vous eussiez aimé. Qu'ils eussent aimé. Mode impératif. Singulier: Pluriel: Aime! Aimons! Aimez! Présent. Aimer. Mode infinitif. Passé. Avoir aimé. Mode participe. Présent : Passé. Aimant. Aimé (ayant aimé). § 35. Aller. Mode indicatif. Présent. Je vais. Tu vas. Il va. Nous allons. Vous allez. Ils vont. Passé indéfini. Je suis allé. Tu es allé. Il est allé. Nous sommes allés. Vous êtes allés. Ils sont allés. Imparfait. J'allais. Tu allais. Il allait. Nous allions. Vous alliez. Ils allaient. Plus-que-parfait. J'étais allé. Tu étais allé. Il était allé. Nous étions allés. Vous étiez allés. Ils étaient allés. Passé défini. J'allai. Tu allas. Il alla. Nous allâmes. Vous allâtes. Ils allèrent. Passé antérieur. Je fus allé Tu fus allé. Il fut allé. Nous fûmes allés. Vous fûtes allés. Ils furent allés. / Futur. J'irai. Tu iras. Il ira. Nous irons. Vous irez. Ils iront. Futur antérieur. Je serai allé. Tu seras allé. Il sera allé. Nous serons allés. Vous serez allés. Ils seront allés. Mode conditionnel. Présent. J'irais. Tu irais. II irait. Nous irions. Vous iriez. Ils iraient. Passé. Je serais allé. Tu serais allé. Il serait allé. Nous serions allés. Vous seriez allés. Ils seraient allés. Présent. Mode subjonctif. Que j'aille. Que tu ailles. Qu'il aille. Que nous allions. Que vous alliez. Qu'ils aillent. Passé. Que je sois allé. Que tu sois allé. Qu'il soit allé. Que nous soyons allés. Que vous soyez allés. Qu'ils soient allés. Imparfait. Que j'allasse. Que tu allasses. Qu'il allât. Que nous allassions. Que vous allassiez. Qu'ils allassent. Plus-que-parfait. Que je fusse allé. Que tu fusses allé. Qu'il fût allé. Que nous fussions allés. Que vous fussiez allés. Qu'ils fussent allés. Mode impératif. Singulier: Pluriel: Va! Allons! Allez! Présent : Aller. Mode infinitif. Passé. Être allé. Mode participe. Présent: Passé. Allant. Allé (étant allé). § 36. S'en aller. Prés, de l'ind.: je m'en vais, tu t'en vas, il s'en va, nous nous en allons, vous vous en allez, ils s'en vont. Imparf. de l'ind.: je m'en allais, tu t'en allais, il s'en allait, nous nous en allions, vous vous en alliez, ils s'en allaient. Passé déf. : je m'en allai, tu t'en allas, il s'en alla, nous nous en allâmes, vous vous en allâtes, ils s'en allèrent. Futur: je m'en irai, tu- t'en iras, il s'en ira, nous nous en irons, vous vous en irez, ils s'en iront. Passé indéf.: je m'en suis allé, tu t'en es allé, il s'en est allé, nous nous en sommes allés, vous vous en êtes allés, ils s'en sont allés. Plus-que-parf. de l'ind.: je m'en étais allé, tu t'en étais allé, il s'en était allé, nous nous en étions allés, vous vous en étiez allés, ils s'en étaient allés. Passé ant.: je m'en fus allé, tu t'en fus allé, il s'en fut allé, nous nous en fûmes allés, vous vous en fûtes allés, ils s'en furent allés. Fut. ant. : je m'en serai allé, tu t'en seras allé, il s'en sera allé, nous nous en serons allés, vous vous en serez allés, ils s'en seront allés. Cond. prés.: je m'en irais, tu t'en irais, il s'en irait, nous nous en irions, vous vous en iriez, ils s'en iraient. Cond. passé: Prés, du subj. : lmparf. du subj. : Passé du subj. : Plus-que-parf. du subj. Impérat. : Inf. prés. : Inf. passé: Part. prés. : Part, passé : je m'en serais allé, tu t'en serais allé, il s'en serait allé, nous nous en serions allés, vous vous en seriez allés, ils s'en seraient allés, que je m'en aille, que tu t'en ailles, qu'il s'en aille, que nous nous en allions, que vous vous en alliez, qu'ils s'en aillent, que je m'en allasse, que tu t'en allasses, qu'il s'en allât, que nous nous en allassions, que vous vous en allassiez, qu'ils s'en allassent. que je m'en sois allé, que tu t'en sois allé, qu'il s'en soit allé, que nous nous en soyons allés, que vous vous en soyez allés, qu'ils s'en soient allés. que je m'en fusse allé, que tu t'en fusses allé, qu'il s'en fût allé, que nous nous en fussions allés, que vous vous en fussiez allés, qu'ils s'en fussent allés, va-t-en, allons-nous-en, allez-vous-en. s'en aller, s'en être allé, s'en allant, s'en étant allé. § 37. Verbes en cer. Les verbes terminés à l'infinitif par cer, comme annoncer, commencer, forcer, menacer, percer, placer, etc. prennent une cédille sous le c devant les voyelles a et o. j'annonce, tu annonces, il annonce, n. annonçons, v. annoncez, ils annoncent, j'annonçais, tu annonçais, il annonçait, n. annoncions, v. annonciez, ils annonçaient, j'annonçai, tu annonças, il annonça, n. annonçâmes, v. annonçâtes, ils annoncèrent, j'annoncerai, tu annonceras, il annoncera, n. annoncerons, v. annoncerez, ils annonceront. Prés, de l'ind. : lmparf. de l'ind. : Passé déf. Futur : Passé indéf. : Plus-que-parf. de l'ind. Passé ant. : Fut. ant. : Cond. prés. : Cond. passé: Prés, du subj.: Imparf. du subj. : Passé du subj. : Plus-que-parf. du subj. Impérat. : ,Inf. prés.: Inf. passé : Part. prés. : Part, passé : j'ai annoncé, etc. j'avais annoncé, etc. j'eus annoncé, etc. j'aurai annoncé, etc. j'annoncerais, tu annoncerais, il annoncerait, n. annoncerions, v. annonceriez, ils annonceraient. j'aurais annoncé, etc. que j'annonce, que tu annonces, qu'il annonce, que n. annoncions, que v. annonciez, qu'ils annoncent. que j'annonçasse, que tu annonçasses, qu'il annonçât, que n. annonçassions, que vous annonçassiez, qu'ils annonçassent. que j'aie annoncé, etc. que j'eusse annoncé, etc. annonce, annonçons, annoncez. annoncer. avoir annoncé. annonçant. annoncé. § 38. Verbes en ger. Les verbes terminés à l'infinitif par ger, comme affliger, assiéger, changer, corriger, décourager, diriger, engager, manger, obliger, partager, protéger, songer, venger, etc. prennent un e muet après le g devant les voyelles a et o. je mange, tu manges, il mange, n. mangeons, v. mangez, ils mangent, je mangeais, tu mangeais, il mangeait, n. mangions, v. mangiez, ils mangeaient, je mangeai, tu mangeas, il mangea, n. mangeâmes, v. mangeâtes, ils mangèrent, je mangerai, tu mangeras, il mangera, n. mangerons, v. mangerez, ils mangeront, j'ai mangé, etc. j'avais mangé, etc. j'eus mangé, etc. Prés, de l'ind. : Imparf. de l'ind. : Passé déf. : Futur : Passé indéf.: Plus-que-parf. de l'ind. Passé ant.: Fut. ant. : Cond. prés. : Cond. passé : Prés, du subj. Imparf. du subj. : Passé du subj. : Plus-que-parf. du subj. Impérat. : Inf. prés. : Inf. passé : Part. prés. : Part, passé: j'aurai mangé, etc. je mangerais, tu mangerais, il mangerait, n. mangerions, v. mangeriez, ils mangeraient, j'aurais mangé, etc. que je mange, que tu manges, qu'il mange, que n. mangions, que v. mangiez, qu'ils mangent. que je mangeasse, que tu mangeasses, qu'il mangeât, que n. mangeassions, que v. mangeassiez, qu'ils mangeassent, que j'aie mangé, etc. que j'eusse mangé, etc. mange, mangeons, mangez, manger, avoir mangé, mangeant, mangé. § 39. Verbes qui ont un e muet à l'avant-dernière syllabe. Dans les verbes qui ont un e muet à l'avant-dernière syllabe de l'infinitif, comme : acheter, achever, becqueter, celer, crever, crocheter, épeler, épousseter, geler, harceler, lever, mener, modeler, peler, peser, semer, etc., on remplace cet e muet par un è devant une syllabe muette. Prés, de l'ind.: je mène, tu mènes, il mène, n. menons, v. menez, ils mènent. Imparf. de l'ind.: je menais, tu menais, il menait, n. menions, v, meniez, ils menaient. Passé déf. : je menai, tu menas, il mena, n. menâmes, v. menâtes, ils menèrent. Fut.: je mènerai, tu mèneras, il mènera, nous mènerons, v. mènerez, ils mèneront. Passé indéf.: j'ai mené, etc. Plus-que-parf. de l'ind.: j'avais mené, etc. Passé ant.: j'eus mené, etc. Fut. ant.: j'aurai mené, etc. Cond. prés.: je mènerais, tu mènerais, il mènerait, nous mènerions, v. mèneriez, ils mèneraient. Cond. passé: j'aurais mené, etc. Prés, du subj.: que je mène, que tu mènes, qu'il mène, que n. menions, que v. meniez, qu'ils mènent. Imparf. du subj.: que je menasse, que tu menasses, qu'il me- nât, que n. menassions, que v. menassiez, qu'ils menassent. Passé du subj.: que j'aie mené, etc. Plus-que-parf. du subj.: que j'eusse mené, etc. Impérat.: mène, menons, menez. Inf. prés. : mener. Inf. passé: avoir mené. Part. prés. : menant. Part, passé: mené. § 40. Verbes en eler et en eter qui redoublent leur l ou leur t du radical. Les verbes en eler et en eter suivent la règle générale du § 39; mais il y en a qui, au lieu de prendre un accent grave sur l'e devant une syllabe muette, redoublent leur l ou leur t du radical, comme: amonceler, appeler, atteler, ciseler, étinceler, cacheter, déchiqueter, empaqueter, étiqueter, feuilleter, haleter, jëter, etc. A. Appeler. Prés, de l'ind.: j'appelle, tu appelles, il appelle, n. appelons, v. appelez, ils appellent. Imparf. de l'ind.: j'appelais, tu appelais, il appelait, n. appe- lions, v. appeliez, ils appelaient. Passé déf.: j'appelai, tu appelas, il appela, n. appelâmes, v. appelâtes, ils appelèrent. Fut.: j'appellerai, tu appelleras, il appellera, nous appellerons, v. appellerez, ils appelleront. Passé indéf.: j'ai appelé, etc. Plus-que-parf. de l'ind.: j'avais appelé, etc. Passé ant.: j'eus appelé, etc. Fut. ant.: j'aurai appelé, etc. Cond. prés.: j'appellerais, tu appellerais, il appellerait, n. appellerions, v. appelleriez, ils appelleraient. Cond. passé : Prés, du subj.: Imparf. du subj. : Passé du subj. j'aurais appelé, etc. que j'appelle, que tu appelles, qu'il appelle, que n. appelions, que v. appeliez, qu'ils appellent. que j'appelasse, que tu appelasses, qu'il appelât, que n. appelassions, que v. appelassiez, qu'ils appelassent, que j'aie appelé, etc. Plus-que-parf. du subj.: que j'eusse appelé, etc. Impérat. : Inf. prés.: Inf. passé: Part, prés.: Part, passé: appelle, appelons, appelez. appeler. avoir appelé. appelant. appelé. B. Jeter. Prés, de l'ind.: Imparf. de l'ind.: Passé déf.: Fut.: Passé indéf. : Plus-que-parf. de l'ind. Passé ant.: Fut. ant.: Cond. prés.: Cond. passé : Prés, du subj.: Imparf. du subj. Passé du subj.: Plus-que-parf. du subj. Impérat. : je jette, tu jettes, il jette, n. jetons, v. jetez, ils jettent. je jetais, tu jetais, il jetait, nous jetions, v. jetiez, ils jetaient. je jetai, tu jetas, il jeta, nous jetâmes, v. jetâtes, ils jetèrent. je jetterai, tu jetteras, il jettera, n. jetterons, v. jetterez, ils jetteront. j'ai jeté, etc. j'avais jeté, etc. j'eus jeté, etc. j'aurai jeté, etc. je jetterais, tu jetterais, il jetterait, n. jetterions, v. jetteriez, ils jetteraient, j'aurais jeté, etc. que je jette, que tu jettes, qu'il jette, que n. jetions, que v. jetiez, qu'ils jettent, que je jetasse, que tu jetasses, qu'il jetât, que n. jetassions, que v. jetassiez, qu'ils jetassent. que j'aie jeté, etc. que j'eusse jeté, etc. jette, jetons, jetez. - Inf. prés. : jeter. Inf. passé: avoir jeté. Part, prés.: jetant. Part, passé: jeté. Remarque. Au fond, les verbes du § 39 et ceux du § 40 suivent la même règle: ils changent l'e muet du radical en un e moyen devant une syllabe contenant un e muet; seulement, les verbes du § 39 prennent un accent grave pour montrer que l'e du radical n'est pas muet, tandis que les verbes du § 40 redoublent la consonne finale du radical. § 41. Verbes qui ont un é à l'avant-dernière syllabe. Dans les verbes qui ont un e à l'avant-dernière syllabe de l'infinitif, comme: abréger, accélérer, céder, compléter, espérer, inquiéter, lécher, pénétrer, posséder, préférer, protéger, régner, répéter, sécher, etc., on remplace l'e' par un è devant une syllabe muette, excepté au futur et au conditionnel. Prés, de l'ind.: je répète, tu répètes, il répète, n. répétons, v. répétez, ils répètent. Imparf. de l'ind.: Je répétais, tu répétais, il répétait, n. ré- pétions, v. répétiez, ils répétaient. Passé déf. : je répétai, tu répétas, il répéta, nous répé- tâmes, v. répétâtes, ils répétèrent. Fut.: je répéterai, tu répéteras, il répétera, n. ré- péterons, v. répéterez, ils répéterons. Passé indéf.: j'ai répété, etc. Plus-que-parf. de l'ind. : j'avais répété, etc. Passé ant.: . j'eus répété, etc. Fut. ant.: j'aurai répété, etc. Cond. prés.: je répéterais, tu répéterais, il répéterait, n. répéterions, v. répéteriez, ils répéteraient. Cond. passé: j'aurais répété, etc. Prés, du subj.: que je répète, que tu répètes, qu'il répète, que n. répétions, que v. répétiez, qu'ils répètent. Imparf. du subj.: que je répétasse, que tu répétasses, qu'il répétât, que n. répétassions, que v. répétassiez, qu'ils répétassent. Passé du subj.: que j'aie répété, etc. Plus-que-parf. du subj. : que j'eusse répété, etc. .Impérat. : répète, répétons, répétez. Inf. prés. : répéter. Inf. passé: avoir répété. Part, prés.: répétant. Part. passé: répété. § 42. Verbes en yer. Les verbes en ayer, oyer, uyer, comme: balayer, égayer, payer, rayer, déployer, employer, octroyer, appuyer, ennuyer, essuyer, etc., changent leur y en i devant un e muet. Prés, de l'ind.: j'emploie, tu emploies, il emploie, nous employons, v. employez, ils emploient. Imparf. de l'ind.: j'employais, tu employais, il employait, nous employions, v. employiez, ils employaient. Passé déf.: j'employai, tu employas, il employa, nous employâmes, v. employâtes, il employèrent. Fut.: j'emploierai, tu emploieras, il emploiera, n. emploierons, v. emploierez, ils emploieront. Passé indéf.: j'ai employé, etc. Plus-que-parf. de l'ind.: j'avais employé, etc. Passé ant.: j'eus employé, etc. Fut. ant.: j'aurai employé, etc. Cond. prés.: j'emploierais, tu emploierais, il emploierait, n. emploierions, v. emploieriez, ils emploieraient. Cond. passé: j'aurais employé, etc. Prés, du subj.: que j'emploie, que tu emploies, qu'il em- ploie, que n. employions, que v. employiez, qu'ils emploient. Imparf. du subj.: qUe j'employasse, que tu employasses, qu'il employât, que nous employassions, que v. employassiez, qu'ils employassent. Passé du subj.: que ['aie employé, etc. Plus-que-parf. du subj.: que j'eusse employé, etc. Impérat.: emploie, employons, employez. Inf. prés. : employer. Inf. passé: avoir employé. Part, prés.: employant. • « Part, passé: employé. Remarques. Les verbes en ayer admettent l'y aussi devant un e muet: je paie ou je paye, tu paies ou tu payes, il paie ou il paye, ils paient ou ils payent, je paierai ou je payerai, je paierais ou je payerais. — Le verbe envoyer se conjugue comme employer à l'exceptien du futur où il fait : j'enverrai, tu enverras, etc., et du conditionnel où il fait: j'enverrais, tu enverrais, etc. § 43. Deuxième conjugaison: verbes en ir. Finir. Mode indicatif. Présent. Je finis. Tu finis. Il finit. Nous finissons. Vous finissez. Ils finissent. Passé indéfini. J'ai fini. Tu as fini. Il a fini. Nous avons fini. Vous avez fini. Ils ont fini. Imparfait. Je finissais. Tu finissais. Il finissait. Nous finissions. Vous finissiez. Ils finissaient. Plus-que-parfait. J'avais fini. Tu avais fini. Il avait fini. Nous avions fini. Vous aviez fini. Ils avaient fini. Passé défini. Je finis. Tu finis. Il finit. Nous finîmes. Vous finîtes. Ils finirent. Passé antérieur. J'eus fini. Tu eus fini. Il eut fini. Nous eûmes fini. Vous eûtes fini. Ils eurent fini. Futur. Je finirai. Tu finirai. Il finira. Nous finirons. Vous finirez. Ils finiront. Futur antérieur. J'aurai fini. Tu auras fini. Il aura fini. Nous aurons fini. Vous aurez fini. Ils auront fini. Présent. Je finirais. Tu finirais. Il finirait Nous finirions. Vous finiriez. Ils finiraient. Mode conditionnel. Passé. J'aurais fini. Tu aurais fini. Il aurait fini. Nous aurions fini. Vous auriez fini. Ils auraient fini. Mode subjonctif. Présent. Que je finisse. Que tu finisses. Qu'il finisse. Que nous finissions. Que vous finissiez. Qu'ils finissent. Passé. Que j'aie fini. Que tu aies fini. Qu'il ait fini. Que nous ayons fini. Que vous ayez fini. Qu'ils aient fini. Imparfait. Que je finisse. Que tu finisses. Qu'il finît. Que nous finissions. Que vous finissiez. Qu'ils finissent. Plus-que-parfait. Que j'eusse fini. Que tu eusses fini. Qu'il eût fini. Que nous eussions fini. Que vous eussiez fini. Qu'ils eussent fini. Mode impératif. Singulier: Pluriel: Finis ! Finissons ! Finissez ! Mode infinitif. Pi ésent: Passé: Finir. Avoir fini. Mode participe. Présent: Passé: Finissant. Fini (ayant fini). Remarques. Comme finir se conjuguent tous les verbes qui intercalent la syllabe iss entre le radical et la terminaison, comme: adoucir, agir, applaudir, arrondir, bâtir, blanchir, bondir, choisir, durcir, établir, franchir, grandir, guérir, mugir, noircir, nourrir, obéir, punir, remplir, rougir, rugir, salir, trahir, vieillir. — Haïr se conjugue comme finir, il perd seulement son tréma au singulier du présent de l'indicatif et au singulier de l'impératif: je hais, tu hais, il hait; hais! Mais: nous haïssons, vous haïssez, etc. (sans liaison!) — Fleurir fait, au sens figuré, à l'imparfait de l'indicatif je florissais, tu florissais, etc., et au participe présent florissant; ainsi on parle des arts et des villes qui florissaient, mais des arbres qui fleurissaient. — Bénir se conjugue comme finir; seul, son participe passé a deux formes: béni (dans les formes composées, p. ex. : sois béni), et bénit, dans les expressions: pain bénit, eau bénite, etc. § 44. Dormir, mentir, partir, sentir, servir, sortir, se repentir et leurs composés. Les verbes dormir, mentir, partir, sentir, servir, sortir, se repentir et leurs composés n'intercalent pas la syllabe iss entre le radical et la terminaison, mais ils perdent la consonne finale du radical au singulier du présent de l'indicatif et au singulier de l'impératif. — Dormir, mentir, sentir, servir, se conjugent avec le verbe auxiliaire avoir; partir, sortir et se repentir (comme chaque verbe pronominal) avec le verbe auxiliaire être. Prés de l'ind.: je dors, tu dors, il dort, n. dormons, vous dormez, ils dorment. Impart, de l'ind.: je dormais, tu dormais, il dormait, n. dor- mions, v. dormiez, ils dormaient. Juvančič : Srednja stopnja. 11 Passé déf.s Futur : Passé indéf.: Plus-que-parf. de l'ind. Passé ant.: Fut. ant.: Cond. prés.: Cond. passé: Prés, du subj.: Imparf. du subj. : Passé du subj.: Plus-que-parf. du subj. Impérat. : Inf. prés.: Inf. passé: Part, prés.: Part, passé: je dormis, tu dormis, il dormit, n. dormîmes, v. dormîtes, ils dormirent, je dormirai, tu dormiras, il dormira, n. dormirons, v. dormirez, ils dormiront, j'ai dormi, etc. j'avais dormi, etc. j'eus dormi, etc. j'aurai dormi, etc. je dormirais, tu dormirais, il dormirait, nous dormirions, v. dormiriez, ils dormiraient, j'aurais dormi, etc. que je dorme, que tu dormes, qu'il dorme, que nous dormions, que v. dormiez, qu'ils dorment. que je dormisse, que tu dormisses, qu'il dormît, que nous dormissions, que v. dormissiez, qu'ils dormissent, que j'aie dormi, etc. : que j'eusse dormi, etc. dors, dormons, dormez, dormir, avoir dormi, dormant, dormi. § 45. Ouvrir, couvrir, offrir, souffrir et leurs composés. Prés de l'ind.: Imparf. de l'ind.: Passé déf.: Futur.: Passé indéf.: j'ouvre, tu ouvres, il ouvre, n. ouvrons, tous ouvrez, ils ouvrent. j'ouvrais, tu ouvrais, il ouvrait, n. ouvrions, v. ouvriez, ils ouvraient, j'ouvris, tu ouvris, il ouvrit, n. ouvrîmes, v. ouvrîtes, ils ouvrirent, j'ouvrirai, tu ouvriras, il ouvrira, n. ouvrirons, v. ouvrirez, ils ouvriront, j'ai ouvert, etc. Plus-que-parf. de l'ind.: j'avais ouvert, etc. Passé ant.: j'eus ouvert, etc. Fut. ant.: j'aurai ouvert, etc. Cond. passé: Prés, du subj.: Imparf. du subj. : Passé du subj.: Cond. prés.: j'ouvrirais, tu ouvrirais, il ouvrirait, n. ouvri- rions, v. ouvririez, ils ouvriraient, j'aurais ouvert, etc. que j'ouvre, que tu ouvres, qu'il ouvre, que n. ouvrions, que v. ouvriez, qu'ils ouvrent, que j'ouvrisse, que tu ouvrisses, qu'il ouvrit, que n. ouvrissions, que v. ouvrissiez, qu'ils ouvrissent. que j'aie ouvert, etc. Plus-que-parf. du subj. : que j'eusse ouvert, etc. Impérat. : ouvre, ouvrons, ouvrez. Inf. prés. : ouvrir. Inf. passé: avoir ouvert. Pàrt. prés. : ouvrant. Part, passé: ouvert. Remarque. Les verbes ouvrir, couvrir, offrir et souffrir se conjuguent comme aimer, excepté le passé défini, l'imparfait du subjonctif, l'infinitif présent et le participe passé. Prés, de l'ind.: Imparf. de l'ind.: Passé déf.: Futur: Passé indéf.: Plus-que-parf. de Passé ant.: Fut. ant.: Cond. prés. : Cond. passé: Prés, du subj.: § 46. Cueillir, assaillir, tressaillir. je cueille, tu cueilles, il cueille, n. cueillons, v. cueillez, ils cueillent, je cueillais, tu cueillais, il cueillait, nous cueillions, v. cueilliez, ils cueillaient, je cueillis, tu cueillis, il cueillit, n. cueillîmes, v. cueillîtes, ils cueillirent, je cueillerai, tu cueilleras, il cueillera, nous cueillerons, v. cueillerez, ils cueilleront, j'ai cueilli, etc. 'ind.: j'avais cueilli, etc. j'eus cueilli, etc. j'aurai cueilli, etc. je cueillerais, tu cueillerais, il cueillerait, n. cueillerions, v. cueilleriez, ils cueilleraient, j'aurais cueilli, etc. • que je cueille, que tu cueilles, qu'il cueille, que nous cueillions, que v. cueilliez, qu'ils cueillent. Imparf. du subj.: que je cueillisse, que tu cueillisses, qu'il cueillît, que n. cueillissions, que v. cueillissiez, qu'ils cueillissent. Passé du subj.: que j'aie cueilli, etc. Plus-que-parf. du subj. : que j'eusse cueilli, etc. Impérat.: cueille, cueillons, cueillez. Inf. prés. : cueillir. Inf. passé: avoir cueilli. Part, prés.: cueillant. Part, passé: cueilli. Remarque. Assaillir et tressaillir se conjuguent comme cueillir, excepté au futur (j'assaillirai, je tressaillirai) et au conditionnel (j'assaill/rais, je tressaillirais). § 47. Tenir et venir. Prés, de l'ind.: je tiens, tu tiens, il tient, n. tenons, v. tenez, ils tiennent. Imparf. de l'ind.:- je tenais, tu tenais, il tenait, n. tenions, v. teniez, ils tenaient. Passé déf.: je tins, tu tins, il tint, n. tînmes, v. tîntes, ils tinrent. Fut.: je tiendrai, tu tiendras, il tiendra, n. tien- drons, v. tiendrez, ils tiendront. Passé indéf.: j'ai tenu, etc. Plus-que-parf. de l'ind.: j'avais tenu, etc. Passé ant.: j'eus tenu, etc. Futur ant.: j'aurai tenu, etc. Cond. prés.: je tiendrais, tu tiendrais, il tiendrait, nous tiendrions, v. tiendriez, ils tiendraient. Cond. passé: j'aurais tenu, etc. Prés, du subj.: que je tienne, que tu tiennes, qu'il tienne, que n. tenions, que v. teniez, qu'ils tiennent. Imparf. du subj.: que je tinsse, que tu tinsses, qu'il tînt, que n. tinssions, que v. tinssiez, qu'ils tinssent. Passé du subj.: que j'aie tenu, etc. * Plus-que-parf. du subj.: que j'eusse tenu, etc. Impérat.: tiens, tenons, tenez. Inf. prés.: Inf. passé: Part, prés.: Part, passé: tenir. avoir tenu. tenant. tenu. Remarque. Venir se conjugue comme tenir excepté aux temps composés, où il prend l'auxiliaire être: je suis venu, j'étais venu, je fus venu, je serai venu, je serais venu, que je sois venu, que je fusse venu. § 48. Courir. Prés, de l'ind.: Imparf. de l'ind.: Passé déf.: Fut.: Passé indéf.: Plus-que-parf. de l'ind. Passé ant.: Fut. ant.: Cond. prés.: Cond. passé: Prés, du subj.: Imparf. du subj.: Passé du subj.: Plus-que-parf. du subj. Impérat.: Inf. prés.: Inf. passé: Part, prés.: Part, passé: je cours, tu cours, il court, n. courons, v. courez, ils courent. je courais, tu courais, il courait, n. courions, v. couriez; ils couraient. je courus, tu courus, il courut, n. courûmes, v. courûtes, ils coururent. je courrai, tu courras, il courra, n. courrons, v. courrez, ils courront. j'ai couru, etc. j'avais couru, etc. j'eus couru, etc. j'aurai couru, etc. je courrais, tu courrais, il courrait, nous courrions, v. courriez, ils courraient, j'aurais couru, etc. que je coure, que tu coures, qu'il coure, que n. courions, que v. couriez, qu'ils courent. que je courusse, que tu courusses, qu'il courût, que n. courussions, que v. courussiez, qu'ils courussent. que j'aie couru, etc. que j'eusse couru, etc. cours, courons, courez. courir. avoir couru. courant. couru. Prés, de l'ind.: Imparf. de l'ind. : Passé déf.: Fut.: Passé indéf.: Plus-que-parf. de l'ind. Passé ant. : Fut. ant.: Cond. prés.: Cond. passé. : Prés, du subj.: Imparf. du subj.: Passé du subj.: Plus-que-parf. du subj. Impérat. : Inf. prés.: Inf. passé: Part, prés: Part, passé: Prés, de l'ind.: Imparf. de l'ind.: Passé déf.: § 49. Mourir. je meurs, tu meurs, il meurt, n. mourons, v. mourez, ils meurent. je mourais, tu mourais, il mourait, nous mourions, v. mouriez, ils mouraient.-je mourus, tu mourus, il mourut, n. mourûmes, v. mourûtes, ils moururent, je mourrai, tu mourras, il mourra, nous mourrons, v. mourrez, ils mourront, je suis mort, etc. : j'étais mort, etc. je fus mort, etc. je serai mort, etc. je mourrais, tu mourrais, il mourrait, nous mourrions, v. mourriez, ils mourraient, je serais mort, etc. que je meure, que tu meures, qu'il meure, que n. mourions, que v. mouriez, qu'ils meurent. que je mourusse, que tu mourusses, qu'il mourût, que n. mourussions, que v. mourussiez, qu'ils mourussent, que je sois mort, etc. que je fusse mort, etc. meurs, mourons, mourez, mourir, être mort, mourant, mort. § 50. Vêtir. je vêts, tu vêts, il vêt, n. vêtons, v. vêtez, ils vêtent. je vêtais, tu vêtais, il vêtait, n. vêtions, v. vêtiez, ils vêtaient. je vêtis, tu vêtis, il vêtit, n. vêtîmes, vous vêtîtes, ils vêtirent. Fut.: Passé indéf.: Plus-que-parf. de l'ind. Passé ant.: Fut. ant.: Cond. prés.: Cond. passé: Prés, du subj.: Imparf. du subj.: Passé du subj.: Plus-que-parf. du subj. Impérat. : Inf. prés.: Inf. passé: Part, prés.: Part, passé: je vêtirai, tu vêtiras, il vêtira, n. vêtirons, v. vêtirez, ils vêtiront. j'ai vêtu, etc. j'avais vêtu, etc. j'eus vêtu, etc. j'aurai vêtu, etc. je vêtirais, tu vêtirais, il vêtirait, n. vêtirions, v. vêtiriez, ils vêtiraient, j'aurais vêtu, etc. que je vête, que tu vêtes, qu'il vête, que n. vêtions, que v. vêtiez, qu'ils vêtent, que je vêtisse, que tu vêtisses, qu'il vêtît, que n. vêtissions, que v. vêtissiez, qu'ils vêtissent. que j'aie vêtu, etc. que j'eusse vêtu, etc. vêts, vêtons, vêtez, vêtir. avoir vêtu. vêtant. vêtu. Prés, de l'ind.: Passé déf.: § 51. Acquérir, conquérir. j'acquiers, tu acquiers, il acquiert, n. acquérons, v. acquérez, ils acquièrent. Imparf. de l'ind.: j'acquérais, tu acquérais, il acquérait, nous acquérions, v. acquériez, ils acquéraient, j'acquis, tu acquis, il acquit, n. acquîmes, v. acquîtes, ils acquirent, j'acquerrai, tu acquerras, il acquerra, nous acquerrons, v. acquerrez, ils acquerront, j'ai acquis, etc. Plus-que-parf. de l'ind.: j'avais acquis, etc. Passé ant.: j'eus acquis, etc. Fut. ant.: j'aurai acquis, etc. Cond. prés.: j'acquerrais, tu accquerrais, il acquerrait, n. acquerrions, v. acquerriez, ils acquerraient. Cond. passé: j'aurais acquis, etc. Fut.: Passé indéf.: Prés, du subj.: que j'acquière, que tu acquières, qu'il acquiè- re, que n. acquérions, que v. acquériez, qu'ils acquièrent, lmparf. du subj.: que j'acquisse, que tu acquisses, qu'il acquît, que n. acquissions, que v. acquissiez, qu'ils acquissent. Passé du subj.: que j'aie acquis, etc. Plus-que-parf. du subj.: : que j'eusse acquis, etc. Impérat. : acquiers, acquérons, acquérez. Inf. prés.: acquérir. Inf. passé: avoir acquis. Part, prés.: acquérant. Part, passé: acquis. § 52. Fuir. Prés, de l'ind.: je fuis, tu fuis, il fuit, n. fuyons, v. fuyez, ils fuient. lmparf. de l'ind.: je fuyais, tu fuyais, il fuyait, n. fuyions, v. fuyiez, ils fuyaient. Passé déf.: je fuis, tu fuis, il fuit, n. fuîmes, v. fuîtes, « ils fuirent. Fut.: je fuirai, tu fuiras, il fuira, n. fuirons, v. fuirez, ils fuiront. Passé indéf.: j'ai fui, etc. Plus-que-parf. de l'ind.: j'avais fui, etc. Passé ant.: j'eus fui, etc. Fut. ant.: j'aurai fui, etc. Cond. prés.: je fuirais, tu fuirais, il fuirait, n. fuirions, v. fuiriez, ils fuiraient. Cond. passé: j'aurais fui, etc. Prés, du subj.: que je fuie, que tu fuies, qu'il fuie, que n. fuyions, qui v. fuyiez, qu'ils fuient. lmparf. du subj.: que je fuisse, que tu fuisses, qu'il fuît, que n. fuissions, que v. fuissiez, qu'ils fuissent. Passé du subj.: que j'aie fui, etc. Plus-que-parf. du subj.: que j'eusse fui, etc. Impérat.: fuis, fuyons, fuyez. Inf. prés.: fuir. Inf. passé: avoir fui. Part, prés.: fuyant. Part, passé: fui {fém. fuie). Prés, de l'ind.: Imparf. de l'ind.: Passé déf. : Fut.: Passé indéf.: Plus-que-parf. de l'ind Passé ant.: Fut. ant.: Cond. prés.: Cond. passé.: Prés, du subj.: Imparf. du subj.: Passé du subj.; Plus-que-parf. du subj. Impérat. : Inf. prés.: Inf. passé : Part, prés.: Part, passé: § 53. Bouillir. je bous, tu bous, il bout, n. bouillons, vous bouillez, ils bouillent. je bouillais, tu bouillais, il bouillait, nous bouillions, v. bouilliez, ils bouillaient, je bouillis, tu bouillis, il bouillit, n. bouillîmes, v. bouillîtes, ils bouillirent, je bouillirai, tu bouilliras, il bouillira, nous bouillirons, v. bouillirez, ils bouilliront, j'ai bouilli, etc. : j'avais bouilli, etc. j'eus bouilli, etc. j'aurai bouilli, etc. je bouillirais, tu bouillirais, il bouillirait, n. bouillirions, v. bouilliriez, ils bouilliraient, j'aurais bouilli, etc. que je bouille, que tu bouilles, qu'il bouille, que nous bouillions, que v. bouilliez, qu'ils bouillent. que je bouillisse, que tu bouillisses, qu'il bouillît, que n. bouillissions, que v. bouillissiez, qu'ils bouillissent, que j'aie bouilli, etc. • que j'eusse bouilli, etc. bous, bouillons, bouillez, bouillir, avoir bouilli, bouillant. bouilli {fém. bouillie). Remarque: Bouillir est un verbe intransitif; on dit: L'eau bout. La forme transitive est faire bouillir: Je fais bouillir l'eau. Prés, de l'ind.: Impàrf. de l'ind.: Passé déf.: Fut.: Passé indéf.j Plus-que-parf. de l'ind. Passé ant.: Fut. ant.: Cond. prés.: Cond. passé.: Prés, du subj.: Imparf. du subj.: Passé du subj.: Plus-que-parf. du subj. Impérat.: Inf. prés.: Inf. passé: Part, prés.: Part, passé: § 54. Faillir. je faux, tu faux, il faut, n. faillons, vous faillez, ils faillent. je faillais, tu faillais, il faillait, n. faillions, v. failliez, ils faillaient. je faillis, tu faillis, il faillit, n. faillîmes, v. faillîtes, ils faillirent. je faudrai, tu faudras, il faudra, n. faudrons, v. faudrez, ils faudront; ou: je faillirai, tu failliras, etc. j'ai failli, etc. j'avais failli, etc. j'eus failli, etc. j'aurai failli, etc. je faudrais, tu faudrais, il faudrait, nous faudrions, v. faudriez, ils faudraient; ou: je faillirais, tu faillirais, etc. j'aurais failli, etc. que je faille, que tu failles, qu'il faille, que n. faillions, que v. failliez, qu'ils faillent. que je faillisse, que tu faillisses, qu'il faillît, que nous faillissions, que vous faillissiez, qu'ils faillissent, que j'aie failli, etc. que j'eusse failli, etc. faillir, avoir failli, faillant. failli. Remarque. Faillir n'est guère usité qu'au passé défini, au futur, au conditionnel présent, au participe présent et aux temps composés. — Il a failli mourir veut dire: Il a été sur le point de mourir. § 55. Gésir. Gésir est un verbe défectif; il est usité seulement aux personnes et aux temps suivants: Prés, de l'ind.: il gît, n. gisons, v. gisez, il gisent. Imparf. de l'ind.: je gisais, tu gisais, il gisait, n. gisions, vous gisiez, ils gisaient. Prés, du subj.: qu'il gise, que nous gisions, que v. gisiez, qu'ils gisent. Part, prés.: gisant. Inf. prés.: gésir. Remarque. La forme gît se trouve surtout dans les épitaphes: Ci-gît (ici repose). § 56. Ouïr. Ouïr (du latin audire) est un verbe défectif et rarement employé; il est usité seulement au présent de l'infinitif (ouïr), aw participe passé (ouï) et dans les formes composées, p. ex. : J'ai ouï dire. Les juges ont ouï les experts. Je sais cela par ouï-dire. § 57. Troisième conjugaison: verbes en oir. Recevoir. Mode indicatif. Présent. Passé indéfini. Je reçois. J'ai reçu. Tu reçois. Tu as reçu. Il reçoit. Il a reçu. Nous recevons. Nous avons reçu. Vous recevez. Vous avez reçu. Ils reçoivent. Ils ont reçu. Imparfait. Je recevais. Tu recevais. Il recevait. Nous recevions. Vous receviez. Ils recevaient. Plus-que-parfait. J'avais reçu. Tu avais reçu. Il avait reçu. Nous avions reçu. Vous aviez reçu. Ils avaient reçu. Passé défini. Je reçus. Tu reçus. Il reçut. Nous reçûmes. Vous reçûtes. Ils reçurent. Futur. Je recevrai. Tu recevras. Il recevra. Nous recevrons. Vous recevrez. Ils recevront. Passé antérieur. J'eus reçu. Tu eus reçu. Il eut reçu. Nous eûmes reçu. Vous eûtes reçu. Ils eurent reçu. Futur antérieur. J'aurai reçu. Tu auras reçu. Il aura reçu. Nous aurons reçu. Vous aurez reçu. Ils auront reçu. Mode conditionnel. Présent. Je recevrais. Tu recevrais. Il recevrait. Nous recevrions. Vous recevriez. Ils recevraient. Passé. J'aurais reçu. Tu aurais reçu. Il aurait reçu. Nous aurions reçu. Vous auriez reçu. Ils auraient reçu. Mode subjonctif. Présent. Passé. Que je reçoive. Que j'aie reçu. Que tu reçoives. Que tu aies reçu. Qu'il reçoive. Qu'il ait reçu. Que nous recevions. Que vous receviez. Qu'ils reçoivent. Imparfait. Que je reçusse. Que tu reçusses. Qu'il reçût. Que nous reçussions. Que vous reçussiez. Qu'ils reçussent. Que nous ayons reçu. Que vous ayez reçu. Qu'ils aient reçu. Plus-que-parfait. Que j'eusse reçu. Que tu eusses reçu. Qu'il eût reçu. Que nous eussions reçu. Que vous eussiez reçu. Qu'ils eussent reçu. Mode impératif. Singulier : Pluriel : Reçoi s ! Recevons ! Recevez ! Mode infinitif. Présent. Recevoir. Passé. Avoir reçu. Mode participe. Présent. Passé. Recevant. Reçu (ayant reçu). Remarque. Les verbes de la troisième conjugaison changent la forme du radical selon que la terminaison commence par une voyelle prononcée, une voyelle muette ou une consonne. Ainsi, recevoir a le radical recev devant les voyelles prononcées, le radical reçoiv devant les voyelles muettes, et le radical reçoi devant les consonnes. — Au futur et au conditionnel, l'infinitif recevoir est contracté en recevr. § 58. Devoir. Prés, de l'ind.: je dois, tu dois, il doit, n. devons, v. devez, ils doivent. Imparf. de l'ind.: je devais, tu devais, il devait, n. devions, v. deviez, ils devaient. Passé déf.: je dus, tu dus, il dut, n. dûmes, v. dûtes, ils durent. Fut.: je devrai, tu devras, il devra, n. devrons, v. devrez, ils devront. Passé indéf.: j'ai dû, etc. Plus-que-parf. de l'ind.: j'avais dû, etc. Passé ant.: j'eus dû, etc. Fut. ant.: j'aurai dû, etc. Cond. prés.: je devrais, tu devrais, il devrait, n. devrions, v. devriez, ils devraient. Cond. passé: j'aurais dû, etc. Prés, dti subj.: que je doive, que tu doives, qu'il doive, que n. devions, que v. deviez, qu'ils doivent. Imparf. du subj.: que je dusse, que tu dusses, qu'il dût, que n. dussions, que v. dussiez, qu'ils dussent. Passé du subj.: que j'aie dû, etc. Plus-que-parf. du subj.: que j'eusse dû, etc. Impérat.: dois, devons, devez. Inf. prés.: devoir. Inf. passé: avoir dû. Part, prés.: devant. Part, passé: dû {fém. due; plur. dus, dues). § 59. Pouvoir. Prés, de l'ind.: je peux, tu peux, il peut, n. pouvons, vous pouvez, ils peuvent. Imparf. de l'ind.: je pouvais, tu pouvais, il pouvait, n. pou- vions, v. pouviez, ils pouvaient. Passé déf.: je pus, tu pus, il put, n. pûmes, v. pûtes, ils purent. Fut.: je pourrai, tu pourras, il pourra, n. pour- rons, v. pourrez, ils pourront. Passé indéf.: j'ai pu, etc. Plus-que-parf. de l'ind.: j'avais pu, etc. Passé ant.: j'eus pu, etc. Fut. ant.: fj'aurai pu, etc. Cond. prés.: je pourrais, tu pourrais, il pourrait, nous pourrions, v. pourriez, ils pourraient. Cond. passé: j'aurais pu, etc. Prés, du subj.: que je puisse, que tu puisses, qu'il puisse, que nous puissions, que vous puissiez, qu'ils puissent. Imparf. du subj.: qUe je pusse, que tu pusses, qu'il pût, que n. pussions, que v. pussiez, qu'ils pussent. Passé du subj.: que j'aie pu, etc. Plus-que-parf. du subj.: qUe j'eusse pu, etc. Impérat.: — Inf. prés.: pouvoir. Inf. passé: avoir pu. Part, prés.: pouvant. Part, passé: pu. Remarque. Pouvoir fait à la première personne du singulier du présent de l'indicatif, forme interrogative puis-je ? Dans la forme négative, on emploie aussi puis et le mot pas peut être supprimé: Je ne puis vous le dire. § 60. Vouloir. Prés, de l'ind.: je veux, tu veux, il veut, n. voulons, vous voulez, ils veulent. Imparf. de l'ind.: je voulais, tu voulais, il voulait, n. voulions, v. vouliez, ils voulaient. Passé déf.: je voulus, tu voulus, il voulut, n. voulûmes, v. voulûtes, ils voulurent. Fut.: je voudrai, tu voudras, il voudra, n. vou- drons, v. voudrez, ils voudront. Passé indéf.: j'ai voulu, etc. Plus-que-parf. de l'ind.: j'avais voulu, etc. Passé ant.: j'eus voulu, etc. Fut. ant.: j'aurai voulu, etc.. Cond. prés.: je voudrais, tu voudrais, il voudrait, nous voudrions, v. voudriez, ils voudraient. Cond. passé: j'aurais voulu, etc. Prés, du subj.: que je veuille, que tu veuilles, qu'il veuille, que nous voulions, que vous vouliez, qu'ils veuillent. Imparf. du subj.: Passé du subj.: Plus-que-parf. du subj.: Impérat.: Inf. prés.; Inf. passé: Part, prés.: Part, passé: Prés, de l'ind.: Imparf. de l'ind.: Passé déf.: Fut.: Passé indéf.: Plus-que-parf. de l'ind.: Passé ant.: Fut. ant.: Cond. prés.: Cond. passé: Prés, du subj.: Imparf. du subj.: Passé du subj.: Plus-que-parf. du subj.: Impérat.: Inf. prés.: Inf. passé: Part, prés.: Part, passé: que je voulusse, que tu voulusses, qu'il voulût, que n. voulussions, que v. voulussiez, qu'ils voulussent. que j'aie voulu, etc. que j'eusse voulu, etc. veuille, veuillons, veuillez. vouloir. avoir voulu. voulant. voulu. § 61. Valoir. je vaux, tu vaux, il vaut, n. valons, v. valez, ils valent. je valais, tu valais, il valait, n. valions, vous valiez, ils valaient. je valus, tu valus, il valut, n. valûmes, vous valûtes, ils valurent. je vaudrai, tu vaudras, il vaudra, nous vaudrons, v. vaudrez, ils vaudront. j'ai valu, etc. j'avais valu, etc. j'eus valu, etc. j'aurai valu, etc. je vaudrais, tu vaudrais, il vaudrait, nous vaudrions, v. vaudriez, ils vaudraient, j'aurais valu, etc. que je vaille, que tu vailles, qu'il vaille, que n. valions, que v. valiez, qu'ils vaillent. que je valusse, que tu valusses, qu'il valût, que n. valussions, que v. vallussiez, qu'ils valussent. que j'aie valu, etc. que j'eusse valu, etc. vaux, valons, valez. valoir. avoir valu. valant. valu. Prés, de l'ind.: lmparf. de l'ind.: Passé déf.: Fut.: Passé indéf.: § 62. Savoir. je sais, tu sais, il sait, n. savons, v. savez, ils savent. je savais, tu savais, il savait, nous savions, v. saviez, ils savaient. je sus, tu sus, il sut, n. sûmes, v. sûtes, ils surent. je saurai, tu sauras, il saura, n. saurons, v. saurez, ils sauront, j'ai su, etc. Plus-que-parf. de l'ind.: j'avais su, etc. Passé ant.: Fut. ant.: Cond. prés. Cond. passé: Prés, du subj.: lmparf. du subj.: Passé du subj.: j'eus su, etc. j'aurai su, etc. je saurais, tu saurais, il saurait, n. saurions, v. sauriez, ils sauraient, j'aurais su, etc. que je sache, que tu saches, qu'il sache, que n. sachions, que v. sachiez, qu'ils sachent, que je susse, que tu susses, qu'il sût, que n. sussions, que v. sussiez, qu'ils sussent, que j'aie su, etc. Plus-que-parf. du subj.: que j'eusse su, etc. Fut.: sache, sachons, sachez, savoir, avoir su. sachant, su. § 63. Voir et ses composés. je vois, tu vois, il voit, n. voyons, v. voyez, ils voient. je voyais, tu voyais, il voyait, n. voyions, v. voyiez, ils voyaient. je vis, tu vis, il vit, n. vîmes, v. vîtes, ils virent. je verrai, tu verras, il verra, n. verrons, v. verrez, ils verront. Juvančič: Srednja stopnja. 12 Impérat.: Inf. prés.: Inf. passé; Part, prés.: Part, passé: Prés, de l'ind. lmparf. de l'ind.: Passé déf.: Passé indéf.: j'ai vu, etc. Plus-que-parf. de Pind.: j'avais vu, etc. Passé ant.: j'eus vu, etc. Fut. ant.: j'aurai vu, etc. Cond. prés.: le verrais, tu verrais, il verrait, n. verrions, v. verriez, ils verraient. Cond. passé: j'aurais vu, etc. Prés, du subj.: que je voie, que tu voies, qu'il voie, que n. voyions, que v. voyiez, qu'ils voient. Imparf. du subj.: que je visse, que tu visses, qu'il vît, que n. vissions, que n. vissiez, qu'ils vissent. Passé du subj.: que j'aie vu, etc. Plus-que-parf. du subj.: que j'eusse vu, etc. Impérat.: vois, voyons, voyez. Inf. prés.: voir. Inf. passé: avoir vu. Part, prés.: voyant. Part, passé: vu. Remarques. Recevoir se conjugue comme voir. — Prévoir et pourvoir se conjuguent comme voir, excepté au futur (je prévoirai, je pourvoirai) et au conditionnel (je prévoirais, je pourvoirais). § 64. Seoir et s'asseoir. A. Seoir. Le verbe simple seoir (du latin sederé) est défectif et signifie : 1° être assis; dans cette signification, il n'est usité qu'aux participes: séant, sis, sise; 2° aller (bien ou mal), p. ex.: ce chapeau lui sied bien, il lui sied mal de parler ainsi; dans cette signification, les formes suivantes sont usitées: il sied, ils siéent; il seyait, ils seyaient; il siéra, ils siéront; il siérait, ils siéraient; qu'il siée, qu'ils siéent; seyant. B. S'asseoir. Prés, de l'ind.: je m'assieds, tu t'assieds, il s'assied, nous n. asseyons, -v. v. asseyez, ils s'asseyent. Imparf. de l'ind.: je m'asseyais, tu t'asseyais, il s'asseyait, n. n. asseyions, v. v. asseyiez, ils s'asseyaient. Passé déî.: je m'assis, tu t'assis, il s'assit, n. n. assîmes, v. v. assîtes, ils s'assirent. Fut-: je m'assiérai, tu t'assiéras, il s'assiéra, nous n. assiérons, v. v. assiérez, ils s'assiéront. Passé indéf.: e me suis assis, etc. Plus-que-parf. de l'ind.: je m'étais assis, etc. Passé ant.: je me fus assis, etc. Fut. ant.: je me serai assis, etc. Cond. prés.: je m'assiérais, tu t'assiérais, il s'assiérait, n. n. assiérions, v. v. assiériez, ils s'assiéraient. Cond. passé: je me serais assis, etc. Prés, du subj.: que je m'asseye, que tu t'asseyes, qu'il s'asseye, que n. n. asseyions, que v. vous asseyiez, qu'ils s'asseyent. Imparf. du subj.: que je m'assisse, que tu t'assisses, qu'il s'assît, que n. n. assissions, que v. v. assissiez, qu'ils s'assissent. Passé du subj.: que je me sois assis, etc. Plus-que-parf. du subj.: que je me fusse assis, etc. Impérat.: assieds-toi, asseyons-nous, asseyez-vous. Tnf. prés - s'asseoir. Inf. passé: s'être assis. Part, prés.: s'asseyant. Part, passé: assis. Remarque. On dit aussi : je m'assois, je m'assoirai, je m'assoirais, que je m'assoie, etc. § 65. Falloir. Falloir est un verbe impersonnel et défectif; il exige le subjonctif; comme faillir, il dérive du verbe latin fallere. Les formes suivantes sont usitées: Prés, de l'ind.: il faut (que j'aille). Imparf. de l'ind.: il fallait (que j'allasse). Passé déf.: il fallut (que j'allasse). Fut.: il faudra (que j'aille). Passé indéf.: il a fallu (que j'allasse). Plus-que-parf. de l'ind.: il avait fallu (que j'allasse). Passé ant.: il eut fallu (que j'allasse). Fut. ant.: il aura fallu (que j'aille). Cond. prés.: il faudrait (que j'allasse). Cond. passé: il aurait fallu (que j'allasse). Prés, du subj.: qu'il faille. Imparf. du subj.: qu'il fallût. Passé du subj.: qu'il ait fallu. Plus-que-parf. du subj.: qu'il eût fallu. t Impérat.: — Inf. prés.: falloir. Inf. passé: avoir fallu. Part, prés.: — Part, passé: fallu. Remarque. Dans la proposition subordonnée, on emploie le présent du subjonctif quand le verbe de la proposition principale est au présent ou au futur; on y emploie l'imparfait du subjonctif, quand le verbe de la proposition principale est à un temps passé ou au conditionnel. (Règle générale pour l'emploi du subjonctif). § 66. , Pleuvoir. Comme tous les verbes impersonnels, le verbe pleuvoir est défectif; il est usité à la 3e personne du singulier de tous les temps et de tous les modes, excepté l'impératif: il pleut, il pleuvait, il plut, il pleuvra, il a plu, il avait plu, il eut plu, il aura plu; il pleuvrait, il aurait plu; qu'il pleuve, qu'il plût, qu'il ait plu, qu'il eût plu; pleuvoir, avoir plu; pleuvant, plu. § 67. Mouvoir. Prés, de l'ind.: je meus, tu meus, il meut, nous mouvons, v. mouvez, ils meuvent. Imparf. de l'ind.: je mouvais, tu mouvais, il mouvait, nous mouvions, v. mouviez, ils mouvaient. Passé déf.: je mus, tu mus, il mut, n. mûmes, v. mûtes, ils murent. Fut.: je mouvrai, tu mouvras, il mouvra, nous mouvrons, v. mouvrez, ils mouvront. Passé indéf.: j'aj mûj etc. Plus-que-parf. de l'ind.: j'avais mû, etc. j'eus mû, etc.' j'aurai mû, etc. je mouvrais, tu mouvrais, il mouvrait, nous mouvrions, v. mouvriez, ils mouvraient, j'aurais mû, etc. que je meuve, que tu meuves, qu'il meuve, que nous mouvions, que v. mouviez, qu'ils meuvent. que je musse, que tu musses, qu'il mût, que nous mussions, que v. mussiez, qu'ils mussent. que j'aie mû, etc. Plus-que-parf. du subj.: que j'eusse mû, etc. Impérat.: meus, mouvons, mouvez. Inf. prés.: mouvoir. Inf. passé: avoir mû. Part, prés.: mouvant. Part, passé: mû (mue, mus, mues). Remarques. Mouvoir a le radical mouv devant les terminaisons accentuées et le radical meuv devant les terminaisons muettes. — Emouvoir se conjugue comme mouvoir, excepté le participe passé, qui n'a pas d'accent circonflexe : ému. Passé ant.: Fut. ant.: Cond. prés.: Cond. passé: Prés, du subj.: Imparf. du subj.: Passé du subj.: § 68. Choir, échoir, déchoir. Le verbe simple choir (du latin cadere) n'est usité qu'à l'infinitif présent (choir) et au participe passé: chu, chue. Le verbe composé échoir est usité dans les formes suivantes : Prés, de l'ind.: il échoit. Imparf. de l'ind.: il échéait. Passé déf.: il échut. Fut.: il écherra. Passé indéf.: il a échu. Plus-que-parf. de l'ind.: il avait échu. Passé ant.: il eut échu. Fut. ant.: il aura échu. Cond. prés.: Cond. passé: Prés, du subj.: Imparf. du subj.: Passé du subj.: il écherrait, il aurait échu, qu'il échée. qu'il échût, qu'il ait échu. Plus-que-parf. du subj.: qu'il eût échu. Impérat.: — Inf. prés.: échoir. Inf. passé: avoir échu. Part, prés.: échéant. Part, passé: échu (échue). Locutions usuelles: Le cas échéant, demain. Le terme écherra Déchoir. Prés, de l'ind.: Imparf. de l'ind.: Passé déf.: Fut.: Passé indéf.: Plus-que-parf. de l'ind. Passé ant.: Fut. ant.: Cond. prés.: Cond. passé: Prés, du subj.: Imparf. du subj.: Passé du subj.: Plus-que-parf. du subj.: Impérat.: Inf. prés.' je déchois, tu déchois, il déchoit, n. déchoyons, v. déchoyez, ils déchoient, je déchoyais, tu déchoyais, il déchoyqit, n. déchoyions, v. déchoyiez, ils déchoyaient, je déchus, tu déchus, il déchut, n. déchûmes, v. déchûtes, ils déchurent, je décherrai, tu décherras, il décherra, nous décherrons, v. décherrez, ils décherront, j'ai déchu, etc. j'avais déchu, etc. j'eus déchu, etc. j'aurai déchu, etc. je décherrais, tu décherrais, il décherrait, n. décherrions, v. décherriez, ils décherraient, j'aurais déchu, etc. que je déchoie, que tu déchoies, qu'il déchoie, que n. déchoyions, que v. déchoyiez, qu'ils déchoient. que je déchusse, que tu déchusses, qu'il déchût, que nous déchussions, que v. déchussiez, qu'ils déchussent, que j'aie déchu, etc. que j'eusse déchu, etc. déchois, déchoyons, déchoyez, déchoir. Inf. passé: avoir déchu. Part, prés.: — Part, passé: déchu. Remarque. Déchoir prend l'auxiliaire avoir ou être, selon qu'on veut exprimer une action ou un état. — Locutions courantes: Déchoir dans l'estime, déchoir de son rang (antonymes: monter dans l'estime, monter en rang). § 69. Quatrième conjugaison: verbes en re. Rompre. Mode indicatif. Présent. Je romps. Tu romps. Il rompt. Nous rompons. Vous rompez. Ils rompent. Imparfait. Je rompais. Tu rompais. Il rompait. Nous rompions. Vous rompiez. Ils rompaient. Passé défini. Je rompis. Tu rompis. Il rompit. Nous rompîmes. Vous rompîtes. Ils rompirent. Passé. J'ai rompu. Tu as rompu. Il a rompu. Nous avons rompu. Vous avez rompu. Ils ont rompu. Plus-que-parfait. J'avais rompu. Tu avais rompu. II avait rompu. Nous avions rompu. Vous aviez rompu. Ils avaient rompu. Passé antérieur. J'eus rompu. Tu eus rompu. Il eut rompu. Nous eûmes rompu. Vous eûtes rompu. Ils eurent rompu. Futur. Je romprai. Tu rompras. Il rompra. Nous romprons. Vous romprez. Ils rompront. Futur antérieur. J'aurai rompu. Tu auras rompu. Il aura rompu. Nous aurons rompu. Vous aurez rompu. Ils auront rompu. Présent. Je romprais. Tu romprais. Il romprait. Nous romprions. Vous rompriez. Ils rompraient. Mode conditionnel. Passé. J'aurais rompu. Tu aurais rompu. Il aurait rompu. Nous aurions rompu. Vous auriez rompu. Ils auraient rompu. Mode subjonctif. Présent. Que je rompe. Que tu rompes. Qu'il rompe. Que nous rompions. Que vous rompiez. Qu'ils rompent. Passé. Que j'aie rompu. Que tu aies rompu. Qu'il ait rompu. Que nous ayons rompu. Que vous ayez rompu. Qu'ils aient rompu.. Imparfait. Que je rompisse. Que tu rompisses. Qu'il rompît. Que nous rompissions. Que vous rompissiez. Qu'ils rompissent. Plus-que-parfait. Que j'eusse rompu. Que tu eusses rompu. Qu'il eût rompu. Que nous eussions rompu. Que vous eussiez rompu. Qu'il eussent rompu. Singulier : Romps! Mode impératif. Pluriel: Rompons! Rompez! Mode infinitif. Présent : Passé : Rompre. Avoir rompu. Mode participe. Présent: Passé: Rompant. Rompu (ayant rompu). § 70. A. Comme rompre se conjuguent les verbes: attendre, entendre, étendre, défendre, fendre, mordre, perdre, rendre, répondre, vendre, avec la seule différence qu'à la troisième personne du singulier du présent de l'indicatif, ils ne prennent pas la terminaison t, leur radical se terminant par un d: il attend, il entend, il étend, il défend, il fend, il mord, il perd, il rend, il répond, il vend. B. Battre et ses composés (abattre, combattre, etc.) se conjuguent comme rompre; à l'exception du singulier du présent de l'indicatif et du singulier de l'impératif où ils ne prennent qu'un t: je bats, tu bats, il bat; bats! Mais: nous battons, vous battez, ils battent; je battais, etc. Vaincre et ses prennent seulement i, o; la 3e personne les verbes du § 70) Prés, de l'ind.: lmparf. de l'ind.: Passé déf.: Fut.: Passé indéf.: Plus-que-parf. de l'ind.: § 71. Vaincre. composés se conjuguent comme rompre: ils qu à la place de c devant les voyelles a, e, du singulier du présent de l'indicatif (comme ne prend pas de t. je vaincs, tu vaincs, il vainc, n. vainquons, v. vainquez, ils vainquent, je vainquais, tu vainquais, il vainquait, nous vainquions, v. vainquiez, ils vainquaient, je vainquis, tu vainquis, il vainquit, nous vainquîmes, v. vainquîtes, ils vainquirent, je vaincrai, tu vaincras, il vaincra, nous vaincrons, v. vaincrez, ils vaincront, j'ai vaincu, etc. j'avais vaincu, etc. Passé ant.: Fut. ant.: Cond. prés.: Cond. passé: Prés, du subi.: Imparf. du subj.: Passé du subj.: Plus-que-parf. du subj.: Impérat.: Inf. prés.: Inf. passé: Part, prés.: Part, passé: j'eus vaincu, etc. j'aurai vaincu. je vaincrais, tu vaincrais, il vaincrait, nous vaincrions, v. vaincriez, ils vaincraient, j'aurais vaincu, etc. que je vainque, que tu vainques, qu'il vainque, que n. vainquions, que v. vainquiez, qu'ils vainquent. que je vainquisse, que tu vainquisses, qu'il vainquît, que nous vainquissions, que vous vainquissiez, qu'ils vainquissent. que j'aie vaincu, etc. que j'eusse vaincu, etc. vaincs, vainquons, vainquez. vaincre. avoir vaincu. vainquant. vaincu. § 72. Prendre. Prés, de l'ind.: je prends, tu prends, il prend, n. prenons, v. prenez, ils prennent. Imparf. de l'ind.: je prenais, tu prenais, il prenait, n. prenions, v. preniez, ils prenaient.» Passé déf.: je pris, tu pris, il prit, n. prîmes, v. prîtes, ils prirent. Fut.: je prendrai, tu prendras, il prendra, nous prendrons, v. prendrez, ils prendront. Passé indéf.: j'ai pris, etc. Plus-que-parf. de l'ind.: j'avais pris, etc. Passé ant.: j'eus pris, etc. Fut. ant.: j'aurai pris, etc. Cond. prés.: je prendrais, tu prendrais, il prendrait, nous prendrions, v. prendriez, ils prendraient. Cond. passé: j'aurais pris, etc. Prés, du subj.: que je prenne, que tu prennes, qu'il prenne, que nous prenions, que vous preniez, qu'ils prennent. Imparf. du subj.: que je prisse, que tu prisses, qu'il prît, qug n. prissions, que v. prissiez, qu'ils prissent. Passé du subj.: que j'aie pris, etc. Plus-que-parf. du subj.: que j'eusse pris, etc. Impérat.: Inf. prés.: Inf. passé: Part, prés.: Part, passé: prends, prenons, prenez. prendre. avoir pris. prenant. pris. Prés, de l'ind.: Imparf. de l'ind.: Passé déf.: i Fut.: Passé indéf.: Plus-que-parf. de l'ind. Passé ant.: Fut. ant.: Cond. prés.: Cond. passé: Prés, du subj.: Imparf. du subj.: Passé du subj.: Plus-que-parf. du subj.: Impérat.: Inf. prés.: Inf. passé: Part, prés.: Part, passé: § 73. Mettre. je mets, tu mets, il met, n. mettons, vous mettez, ils mettent. je mettais, tu mettais, il mettait, n. mettions, v. mettiez, ils mettaient, je mis, tu mis, il mit, n. mîmes, v. mîtes, ils mirent. je mettrai, tu mettras, il mettra, n. mettrons, v. mettrez, ils mettront. j'ai mis, etc. j'avais mis, etc. j'eus mis, etc. j'aurai mis, etc. je mettrais, tu mettrais, il mettrait, n. mettrions, v. mettriez, ils mettraient, j'aurais mis, etc. que je mette, que tu mettes, qu'il mette, que nous mettions, que vous mettiez, qu'ils mettent. que je misse, que tu misses, qu'il mît, que n. missions, que v. missiez, qu'ils missent. que j'aie mis, etc. que j'eusse mis, etc. mets, mettons, mettez. mettre. avoir mis. mettant. mis. § 74. Connaître, paraître. Prés, de l'ind.: je connais, tu connais, il connaît, nous connaissons, v. connaissez, ils connaissent. Imparf. de l'ind.: je connaissais, tu connaissais, il connais- sait, nous connaissions, v. connaissiez, ils connaissaient. Passé déf.: je connus, tu connus, il connut, n. connûmes, v. connûtes, ils connurent. Fut.: je connaîtrai, tu connaîtras, il connaîtra, n. connaîtrons, v. connaîtrez, ils connaîtront. Passé indéf.: j'ai connu, etc. Plus-que-parf. de l'ind.: j'avais connu, etc. Passé ant.: j'eus connu, etc. Fut. ant.: j'aurai connu, etc. Cond. prés.: je connaîtrais, tu connaîtrais, il connaîtrait, n. connaîtrions, v. connaîtriez, ils connaîtraient. Cond. passé: j'aurais connu, etc. Prés, du subi.: que je connaisse, que tu connaisses, qu'il connaisse, que nous connaissions, que vous connaissiez, qu'ils connaissent. Imparf. du subj.: que je connusse, que tu connusses, qu'il connût, que n. connussions, que v. connussiez, qu'ils connussent. Passé du subj.: que j'aie connu, etc. Plus-que-parf. du subj.: que j'eusse connu, etc. Impérat.: connais, connaissons, connaissez. Inf. prés.: connaître. Inf. passé: avoir connu. Part, prés.: connaissant. Part, passé: connu. Remarque. Les verbes en aître prennent l'accent circonflexe sur 17' du radical quand celui-ci est suivi d'un /: il connaît, il paraît; je connaîtrai, je paraîtrai; je connaîtrais, je paraîtrais; connaître, paraître; naître, etc. § 75. Naître. je nais, tu nais, il naît, n. naissons, vous naissez, ils naissent. je naissais, tu naissais, il naissait, n. naissions, v. naissiez, ils naissaient, je naquis, tu naquis, il naquit, n. naquîmes, v. naquîtes, ils naquirent, je naîtrai, tu naîtras, il naîtra, n. naîtrons, v. naîtrez, ils naîtront, je suis né, etc. Plus-que-parf. de l'ind.: j'étais né, etc. je fus né, etc. je serai né, etc. je naîtrais, tu naîtrais, il naîtrait, n. naîtrions, v. naîtriez, ils naîtraient, je serais né, etc. que je naisse, que tu naisses, qu'il naisse, que nous naissions, que vous naissiez, qu'ils naissent. que je naquisse, que tu naquisses, qu'il naquît, que n. naquissions, que v. naquissiez, qu'ils naquissent, que je sois né, etc. Plus-que-parf. du subj.: que je fusse né, etc. Impérat.: nais, naissons, naissez. Inf. prés.: naître. Inf. passé: être né. Part, prés.: naissant. Part, passé: né. (Voir la remarque du § 74.) § 76. Paître (verbe défectif). Prés, de l'ind.: je pais, tu pais, il paît, n. paissons, vous paissez, ils paissent. Imparf. de l'ind.: je paissais, tu paissais, il paissait, n. paissions, v. paissiez, ils paissaient. Prés, de l'ind.: Imparf. de l'ind.: Passé déf.: Fut.: Passé indéf.: Passé ant.: Fut. ant.: Cond. prés.: Cond. passé: Prés, du subj.: Imparf. du subj.: Passé du subj.: Fut.: je paîtrai, tu paîtras, il paîtra, n. paîtrons, v. paîtrez, ils paîtront. je paîtrais, tu paîtrais, il paîtrait, n. paîtrions, v. paîtriez, ils paîtraient, que je paisse, que tu paisses, qu'il paisse, que nous paissions, que vous paissiez, qu'il paissent. pais, paissons, paissez, paître, paissant. Remarque. Le passé défini, le participe passé et les temps composés ne sont pas usités. — Voir la remarque du § 74. Cond. prés.: Prés, du subj. Impérat.: Inf. prés.: Part, prés.: Prés, de l'ind.: Imparf. de l'ind.: Passé déf.: Fut.: Passé indéf.: Plus-que-parf. de l'ind. Passé ant.: Fut. ant.: Cond. prés.: Cond. passé: Prés, du subj.: Imparf. du subj.: Passé du subj.: Plus-que-parf. du subj.: § 77. Écrire. j'écris, tu écris, il écrit, n. écrivons, vous écrivez, ils écrivent. j'écrivais, tu écrivais, il écrivait, n. écrivions, v. écriviez, ils écrivaient, j'écrivis, tu écrivis, il écrivit, n. écrivîmes, v. écrivîtes, ils écrivirent, j'écrirai, tu écriras, il écrira, n. écrirons, v. écrirez, ils écriront, j'ai écrit, etc. j'avais écrit, etc. j'eus écrit, etc. j'aurai écrit, etc. j'écrivais, tu écrivais, il écrivait, nous écrivions, v. écriviez, ils écrivaient, j'aurais écrit,, etc. que j'écrive, que tu écrives, qu'il écrive, que n. écrivions, que vous écriviez, qu'ils écrivent. que j'écrivisse, que tu écrivisses, qu'il écrivît, que n. écrivissions, que v. écrivissiez, qu'ils écrivissent. que j'aie écrit, etc. que j'eusse écrit, etc. Impérat.: écris, écrivons, écrivez. Inf. prés.: écrire. Inf. passé: avoir écrit. Part, prés.: écrivant. Part, passé: écrit. § 78. Dire. Prés, de l'ind.: je dis, tu dis, il dit, n. disons, v. dites, ils disent. Imparf. de l'ind.: je disais, tu disais, il disait, nous disions, v. disiez, ils disaient. Passé déf.: je dis, tu dis, il dit, n. dîmes, v. dîtes, ils dirent. Fut.: je dirai, tu diras, il dira, n. dirons, v. direz, ils diront. Passé indéf.: j'ai dit, etc. Plus-que-parf. de l'ind.: j'avais dit, etc, Passé ant.: j'eus dit, etc. Fut. ant.: j'aurai dit, etc. Cond. prés.: je dirais, tu dirais, il dirait, nous dirions, v. diriez, ils diraient. Cond. passé: j'aurais dit, etc. Prés, du subj.: que je dise, que tu dises, qu'il dise, que n. disions, que v. disiez, qu'ils disent. Imparf. du subj.: que je disse, que tu disses, qu'il dît, que n. dissions, que v. dissiez, qu'ils dissent. Passé du subj.: que j'aie dit, etc. Plus-que-parf. du subj.: que j'eusse dit, etc. Impérat.: dis, disons, dites. Inf. prés.: dire. Inf. passé: avoir dit. Part, prés.: disant. Part, passé: dit. Remarques. Dire et redire font dites et redites à la 2e personne du pluriel du présent de l'indicatif et de l'impératif; tous les autres composés de dire font — disez; vous contredisez, vous interdisez, vous médisez, vous prédisez, etc. Maudire se conjugue comme dire, il fait seulement au pluriel du présent de l'indicatif: nous maudissons, vous maudissez, ils maudissent; à l'imparfait de l'indicatif: je maudissais, tu maudissais, etc.; au présent du subjonctif: que je maudisse, que tu maudisses, qu'il maudisse, etc.; à l'imparfait du subjonctif: que je maudisse, que tu maudisses, qu il maudît, etc. Impératif: maudis, maudissons, maudissez; participe présent: maudissant-, participe passé: maudit, maudite. Abstraction faite de l'infinitif présent et du participe passé, maudire se conjugue exactement comme bénir. (Voir § 43, remarques.) § 79. Lire. Prés, de l'ind.: je lis, tu lis, il lit, n. lisons, v. lisez, ils lisent. Imparf. de l'ind.: je lisais, tu lisais, il lisait, n. lisions, vous lisiez, ils lisaient. Passé déf.: je lus, tu lus, il lut, n. lûmes, v. lûtes, ils lurent. Fut.: je lirai, tu liras, il lira, n. lirons, v. lirez, ils liront. > Passé indéf.: j'ai lu, etc. Plus-que-parf. de l'ind.: j'avais lu, etc. Passé ant.: j'eus lu, etc. Fut. ant.: j'aurai lu, etc. Cond. prés.: je lirais, tu lirais, il lirait, n. lirions, vous liriez, ils liraient. Cond. passé: j'aurais lu, etc. Prés, du subj.: que je lise, que tu lises, qu'il lise, que nous lisions, que v. lisiez, qu'ils lisent. Imparf. du subj.: que je lusse, que tu lusses, qu'il lût, que nous lussions, que v. lussiez, qu'ils lussent. Passé du subj.: que j'aie lu, etc. Plus-que-parf. du subj.: que j'eusse lu, etc. Impérat.: lis, lisons, lisez. Inf. prés.: lire. Inf. passé: avoir lu. Part, passé: * lisant. Part, prés.: lu. § 80. Conduire, construire, détruire, cuire; luire, nuire. Prés, de l'ind.: Imparf. de l'ind.: Passé déf.: Fut.: Passé indéf.: je conduis, tu conduis, il conduit, nous conduisons, v. conduisez, ils conduisent, je conduisais, tu conduisais, il conduisait, n. conduisions, v. conduisiez, ils conduisaient, je conduisis, tu conduisis, il conduisit, nous conduisîmes, v. conduisîtes, ils conduisirent, je conduirai, tu conduiras, il conduira, nous conduirons, v. conduirez, ils conduiront, j'ai conduit, etc. Cond. passé: Prés, du subj.: Imparf. du subj.: Passé du subj.: Plus-que-parf. de l'ind.: j'avais conduit, etc. Passé ant.: j'eus conduit, etc. Fut. ant.: j'aurai conduit, etc. Cond. prés.: je conduirais, tu conduirais, il conduirait, n. conduirions, v. conduiriez, ils conduiraient, j'aurais conduit, etc. que je conduise, que tu conduises, qu'il conduise, que n. conduisions, que v. conduisiez, qu'ils conduisent, que je conduisisse, que tu conduisisses, qu'il conduisît, que n. conduisissions, que vous conduisissiez, qu'ils conduisissent, que j'aie conduit, etc. Plus-que-parf. du subj.: que j'eusse conduit, etc Impérat.: conduis, conduisons, conduisez. Tnf. prés.: conduire. Inf. passé: avoir conduit. Part, prés.: conduisant. Part, passé: conduit. Remarques. Comme conduire se conjuguent: déduire, enduire, produire, traduire, introduire, construire, instruire, détruire, cuire, etc. — Luire, reluire et nuire se conjuguent comme conduire, ils font seulement au participe passé: lui, relui, nui (invariables). Frire est usité seulement aux formes suivantes: je fris, tu fris, il frit; je frirai, tu friras, il frira, n. frirons, v. frirez, ils friront; je frirais, tu frirais, il frirait, n. fririons, v. fririez, ils Juvancič : Srednja stopnja. friraient; j'ai frit, tu as frit, etc. (tous les temps composés); impératif: fris! Pour former les autres temps, on se sert de faire: nous faisons frire, vous faites frire, ils font frire; que je fasse frire, que je fisse frire, faisant frire, etc. Prés, de l'ind.: Imparf. de l'ind.: Passé déf.: Fut.: Passé indéf.: Plus-que-parf. de l'ind. Passé ant.: Fut. ant.: Cond. prés.: Cond. passé: Prés, du subj.: Imparf. du subj.: Passé du subj.: Plus-que-parf. du subj.: Impérat.: Inf. prés.: Inf. passé: Part, prés.: Part, passé: § 81. Confire, suffire. je confis, tu confis, il confit, n. confisons, v. confisez, ils confisent, je confisais, tu confisais, il confisait, nous confisions, v. confisiez, ils confisaient, je confis, tu confis, il confit, n. confîmes, v. confîtes, ils confirent, je confirai, tu confiras, il confira, n. confirons, v. confirez, ils confiront, j'ai confit, etc. j'avais confit, etc. j'eus confit, etc. j'aurai confit, etc. je confirais, tu confirais, il confirait, nous confirions, v. confiriez, ils confiraient, j'aurais confit, etc. que je confise, que tu confises, qu'il confise, que nous confisions, que v. confisiez, qu'ils confisent. que je confisse, que tu confisses, qu'il confît, que n. confissions, que v. confissiez, qu'ils confissent. que j'aie confit, etc. que j'eusse confit, etc. confis, confisons, confisez. confire. avoir confit. confisant. confit, confite. Suffire se conjugue comme confire, excepté le participe passé suffi (invariable). § 82. Faire. Prés, de l'ind.: je fais, tu fais, il fait, n. faisons, v. faites, ils font. lmparf. de l'ind.: je faisais, tu faisais, il faisait, n. faisions, v. faisiez, ils taisaient. Passé déf.: je fis, tu fis, il fit, nous fîmes, v. fîtes, ils firent. Fut.: je ferai, tu feras, il fera, n. ferons, v. ferez, ils feront. Passé indéf.: j'ai fait, etc. Plus-que-parf. de l'ind.: j'avais fait, etc. Passé ant.: j'eus fait, etc. Fut. ant.: j'aurai fait, etc. Cond. prés.: je ferais, tu ferais, il ferait, n. ferions, vous feriez, ils feraient. Cond. passé: j'aurais fait, etc. Prés, du subj.: que je fasse, que tu fasses, .qu'il fasse, que n. fassions, que v. fassiez, qu'ils fassent. lmparf. du subj.: que je fisse, que tu fisses, qu'il fît, que n. fissions, que v. fissiez, qu'ils fissent. Passé du subj.: que j'aie fait, etc. Plus-que-parf. du subj.: que j'eusse fait, etc. Impérat.: fais, faisons, faites. Inf. prés.: faire. Inf. passé: avoir fait. Part, prés.: faisant. Part, passé: fait. § 83. Suivre. Prés, de l'ind.: je suis, tu suis, il suit, n. suivons, v. suivez, ils suivent. lmparf. de l'ind.: je suivais, tu suivais, il suivait, n. suivions, v. suiviez, ils suivaient. Passé déf.: je suivis, tu suivis, il suivit, nous suivîmes, v. suivîtes, ils suivirent. Fut.: je suivrai, tu suivras, il suivra, n. suivrons, v. suivrez, ils suivront. 13* Passé indéf.: Plus-que-parf. de l'ind. Passé ant.: Fut. ant.: Cond. prés.: Cond. passé: Prés, du subj.: Imparf. du subj.: Passé du subj.: Plus-que-parf. du subj.: Impérat.: Inf. prés.: Inf. passé: Part, prés.: Part, passé: Prés, de l'ind.: Imparf. de l'ind.: Passé déf.: Fut.: Passé indéf.: Plus-que-parf. de l'ind.: Passé ant.: Fut. ant.: Cond. prés.: Cond. passé: Prés, du subj.: j'ai suivi, etc. : j'avais suivi, etc. j'eus suivi, etc. j'aurai suivi, etc. je suivrais, tu suivrais, il suivrait, n. suivrions, v. suivriez, ils suivraient, j'aurais suivi, etc. que je suive, que tu suives, qu'il suive, que n. suivions, que v. suiviez, qu'ils suivent. que je suivisse, que tu suivisses, qu'il suivît, que n. suivissions, que v. suivissiez, qu'ils suivissent. que j'aie suivi, etc. que j'eusse suivi, etc. suis, suivons, suivez. suivre. avoir suivi. suivant. suivi. § 84. Vivre. je vis, tu vis, il vit, n. vivons, v. vivez, ils vivent. je vivais, tu vivais, il vivait, n. vivions, vous viviez, ils vivaient. je vécus, tu vécus, il vécut, nous vécûmes, v. vecûtes, ils vécurent. je vivrai, tu vivras, il vivra, nous vivrons, v. vivrez, ils vivront. j'ai vécu. j'avais vécu, etc. j'eus vécu, etc. j'aurai vécu, etc. je vivrais, tu vivrais, il vivrait, n. vivrions, v. vivriez, ils vivraient, j'aurais vécu, etc. que je vive, que tu vives, qu'il vive, que n. vivions, que v. viviez, qu'ils vivent. — 197 — Imparf. du subj.: que je vécusse, que tu vécusses, qu'il vécût, que n. vécussions, que v. vécussiez, qu'ils vécussent. Passé du subj.: que j'aie vécu, etc. Plus-que-parf. du subj.: que j'eusse vécu, etc. Impérat.: vis, vivons, vivez. Inf. prés.: vivre. Inf. passé: avoir vécu. Part, prés.: vivant. Part, passé: vécu. § 85. Rire. Prés, de l'ind.: je ris, tu ris, il rit, n. rions, v. riez, ils rient. Imparf. de l'ind.: je riais, tu riais, il riait, n. riions, v. riiez, ils riaient. Passé déf.: je ris, tu ris, il rit, nous rîmes, v. rîtes, ils ils rirent. Fut.: je rirai, tu riras, il rira, n. rirons, v. rirez, ils riront. Passé indéf.: j'ai ri, etc. Plus-que-parf. de l'ind.: j'avais ri, etc. Passé ant.: j'eus ri, etc. Fut. ant.: j'aurai ri, etc. Cond. prés.: je rirais, tu rirais, il rirait, n. ririons, vous ririez, ils riraient. Cond. passé: j'aurais ri, etc. Prés, du subj.: que je rie, que tu ries, qu'il rie, que nous riions, que v. riiez, qu'ils rient. Imparf. du subj.: que je risse, que tu risses, qu'il rît, que n. rissions, que v. rissiez, qu'ils rissent. Passé du subj.: que j'aie ri, etc. Plus-que-parf. du subj.: que j'eusse ri, etc. Impérat.: ris, rions, riez. Inf. prés.: rire. Inf. passé: avoir ri. Part, prés.: riant. Part, passé: ri. Prés, de l'ind.: Imparf. de l'ind.: Passé déf.: Fut.: Passé indéf.: Plus-que-parf. de l'ind.; Passé ant.: Fut. ant.: Cond. prés.: Cond. passé: Prés, du subj.: Imparf. du subj.: Passé du subj.: Plus-que-parf. du subj.: Impérat.: Inf. prés.: Inf. passé: Part, prés.: Part, passé: § 86. Croître. je croîs, tu croîs, il croît, n. croissons, vous croissez, ils croissent. je croissais, tu croissais, il croissait, nous croissions, v. croissiez, ils croissaient, je crûs, tu crûs, il crût, n. crûmes, v. crûtes, ils crûrent. je croîtrai, tu croîtras, il croîtra, n. croîtrons, v. croîtrez, ils croîtront. j'ai crû, etc. j'avais crû, etc. j'eus crû, etc. j'aurai crû, etc. je croîtrais, tu croîtrais, il croîtrait, n. croîtrions, v. croîtriez, ils croîtraient, j'aurais crû, etc. que je croisse, que tu croisses, qu'il croisse, que n. croissions, que v. croissiez, qu'ils croissent. que je crusse, que tu crusses, qu'il crût, que nous crussions, que vous crussiez, qu'ils crussent. que j'aie crû, etc. que j'eusse crû, etc. crois, croissons, croissez. croître. avoir crû. croissant. crû (crue). Remarque. Croître (du latin crescire) prend l'accent circonflexe sur 17 du radical quand cet i est suivi d'un t (voir la remarque du § 74): il croît, je croîtrai, je croîtrais, etc. Pour ne pas confondre certaines formes du verbe croître avec les correspondantes du verbe croire, on met l'accent circonflexe sur 17 des deux premières personnes du singulier du présent de l'indicatif du verbe croître (mais on peut aussi écrire: je crois, tu crois); 17 du radical prend l'accent circonflexe aussi dans toutes les personnes du passé défini et au participe passé masculin: crû, crûs (fém. crue, crues). — Accroître et décroître ne prennent pas d'accent circonflexe au participe passé: accru, décru. § 87. Croire. Prés, de l'ind.: je crois, tu crois, il croit, n. croyons, vous, croyez, ils croient. Imparf. de l'ind.: je croyais, tu croyais, il croyait, n. croyions, v. croyiez, ils croyaient. Passé déf.: je crus, tu crus, il crut, n. crûmes, v. crûtes, ils crurent. Fut.: je croirai, tu croiras, il croira, n. croirons} v. croirez, ils croiront. Passé indéf.: j'ai cru, etc. Plus-que-parf. de l'ind.: j'avais cru, etc. Passé indéf.: j'eus cru, etc. Fut. ant.: j'aurai cru, etc, Cond. prés.: je croirais, tu croirais, il croirait, nous croirions, v. croiriez, ils croiraient. Cond. passé: j'aurais cru, etc. Prés, du subj.: que je croie, que tu croies, qu'il croie, que n. croyions, que v. croyiez, qu'ils croient. Imparf. du subj.: que je crusse, que tu crusses, qu'il crût, que n. crussions, que v. crussiez, qu'ils crussent. Passé du subj.: que j'aie cru, etc. Plus-que-parf. du subj.: que j'eusse cru, etc. Impérat.: crois, croyons, croyez. Inf. prés.: croire. Inf. passé: avoir cru. Part, prés.: croyant. Part, passé: cru. Remarque. Dans croire (du latin credere), 17 du radical se change en y devant une voyelle prononcée. § 88. Boire. Prés, de l'ind.: je bois, tu bois, il boit, n. buvons, v. buvez, ils boivent, Imparf. de l'ind.: je buvais, tu buvais, il buvait, n. buvions, v. buviez, ils buvaient. Passé déf.: je bus, tu bus, il but, n. bûmes, v. bûtes, ils burent. Fut.: je boirai, tu boiras, il boira, nous boirons, v. boirez, ils boiront. Passé indéf.: j'ai bu, etc. Plus-que-parf. de l'ind.: j'avais bu, etc. Passé ant.: j'eus bu, etc. Fut. ant.: j'aurai bu, etc. Cond. prés.: je boirais, tu boirais, il boirait, n. boirions, v. boiriez, ils boiraient. Cond. passé: j'aurais bu, etc. Prés, du subj.: que je boive, que tu boives, qu'il boive, que n. buvions, que v. buviez, qu'ils boivent. Imparf. du subj.: que je busse, que tu busses, qu'il bût, que n. bussions, que v. bussiez, qu'ils bussent. Passé du subj.: que j'aie bu, etc. Plus-que-parf. du subj.: que j'eusse bu, etc. Impérat.: bois, buvons, buvez. Inf. prés.: boire. Inf. passé: avoir bu. Part, prés.: buvant. Part, passé: bu (fém. bue). Remarque. Boire dérive du latin bibere. § 89. Plaire, taire. Prés, de l'ind.: je plais, tu plais, il plaît, n. plaisons, vous plaisez, ils plaisent. Imparf. de l'ind.: je plaisais, tu plaisais, il plaisait, n. plaisions, v. plaisiez, ils plaisaient. Passé déf.: je plus, tu plus, il plut, n. plûmes, v. plûtes, ils plurent. Fut.: je plairai, tu plairas, il plaira, n. plairons, v. plairez, ils plairont. Passé indéf.: j'ai plu, etc. Plus-que-parf. de l'ind.: j'avais plu, etc. Passé ant.: j'eus plu, etc. Fut. ant.: j'aurai plu, etc. Cond. prés.: je plairais, tu plairais, il plairait, n. plairiorts, v. plairiez, ils plairaient. Cond. passé: j'aurais plu, etc. Prés, du subj.: que je plaise, que tu plaises, qu'il plaise, que nous plaisions, qùe v. plaisiez, qu'ils plaisent. Imparf. du subj.: que je plusse, que tu plusses, qu'il plût, que nous plussions, que v. plussiez, qu'ils plussent. Passé du subj.: que j'aie plu, etc. Plus-que-parf. du subj.: que j'eusse plu, etc. Impérat.: plais, plaisons, plaisez. Inf. prés.: plaire. Inf. passé: avoir plu. Part, prés.: plaisant. Part, passé: plu (invariable). Remarque. Comme plaire se conjuguent: taire (verbe actif: taire la vérité, resnico zamolčati) et se taire (verbe pronominal: tais-toi, taisez-vous!), avec la différence que taire ne prend pas l'accent circonflexe à la 3e personne du singulier du présent de l'indicatif (il tait, il se tait) et qu'il a un participe passé féminin {tue, elle s'est tue). — Plaire et taire dérivent des verbes latins placere et tacere. § 90. Traire, braire. Prés, de l'ind.: je trais, tu trais, il trait, n. trayons, vous trayez, ils traient. Imparf. de l'ind.: je trayais, tu trayais, il trayait, n. trayions, v. trayiez, ils trayaient. Passé déf.: — Fut.: je trairai, tu trairas, il traira, n. trairons, v. trairez, ils trairont. Passé indéf.: j'ai trait, etc. Plus-que-parf. de l'ind.: j'avais trait, etc. j'eus trait, etc. j'aurai trait, etc. je trairais, tu trairais, il trairait, n. trairions, v. trairiez, ils trairaient, j'aurais trait, etc. que je traie, que tu traies, qu'il traie, que n. trayons, que v. trayiez, qu'ils traient. Passé ant.: Fut. ant.: Cond. prés.: Cond. passé: Prés, du subj.: Imparf. du subj.: Passé du subi.: que j'aie trait, etc. Plus-que-parf. du subj.: que j'eusse trait, etc. Impérat.: trais, trayons, trayez. Inf. prés.: » traire. Inf. passé: avoir trait. Part, prés.: trayant. Part, passé: trait. Braire est encore bien plus défectif que traire. Il ne s'emploie guère qu'à l'infinitif présent et aux 3es personnes suivantes : il brait, ils braient; il braira, ils brairont; il brairait, ils brairaient. § 91. Coudre. Prés, de l'ind.: Imparf. de l'ind.: Passé déf.: Fut.: Passé indéf.: Plus-que-parf. de l'ind.; Passé ant.: Fut. ant.: Cond. prés.: Cond. passé: Prés, du subj.: je couds, tu couds, il coud, nous cousons, v. cousez, ils cousent. je cousais, tu cousais, il cousait, c. cousions, v. cousiez, ils cousaient, je cousis, tu cousis, il cousit, n. cousîmes, v. cousîtes, ils cousirent, je coudrai, tu coudras, il coudra, n. coudrons, v. coudrez, ils coudront, j'ai cousu, etc. j'avais cousu, etc. j'eus cousu, etc. j'aurai cousu, etc. je coudrais, tu coudrais, il coudrait, n. coudrions, v. coudriez, ils coudraient, j'aurais cousu, etc. que je couse, que tu couses, qu'il couse, que nous cousions, que v. cousiez, qu'ils cousent. lmparf. du subj.: que je cousisse, que tu cousisses, qu'il cou- sît, que nous cousissions, que v. cousissiez, qu'ils cousissent. Passé du subj.: que j'aie cousu, etc. Plus-que-parf. du subj.: que j'eusse cousu, etc. Impérat.: couds, cousons, cousez. Inf. prés.: coudre. Inf. passé: avoir cousu. Part, prés.: cousant. Part, passé: cousu. § 92. Résoudre, absoudre, dissoudre. je résous, tu résous, il résout, n. résolvons, v. résolvez, ils résolvent, je résolvais, tu résolvais, il résolvait, nous résolvions, v. résolviez, ils résolvaient, je résolus, tu résolus, il résolut, n. résolûmes, v. résolûtes, ils résolurent, je résoudrai, tu résoudras, il résoudra, nous résoudrons, vous résoudrez, ils résoudront, j'ai résolu, etc. Prés, de l'ind. : lmparf. de l'ind. : Passé déf.: Futur : Passé indéf.: Plus-que-parf. de l'ind. : j'avais résolu, etc. Passé ant.: j'eus résolu, etc. Fut. ant.: j'aurai résolu, etc. Cond. prés.: je résoudrais, tu résoudrais, il résoudrait, n. résoudrions, v. résoudriez, ils résoudraient, j'aurais résolu, etc. que je résolve, que tu résolves, qu'il résolve, que n. résolvions, que v. résolviez, qu'ils résolvent. que je résolusse, que tu résolusses, qu'il résolût, que n. résolussions, que v. résolussiez, qu'ils résolussent, que j'aie résolu, etc. Plus-que-parf. du subj.: que j'eusse résolu, etc. Impérat. : résous, résolvons, résolvez. ' Inf. prés. : résoudre. Cond. passé: Prés, du subj lmparf. du subj.: Passé du subj. : Inf. passé: avoir résolu. Part. prés. : résolvant. Part, passé: résolu (résolue). Remarque. En parlant d'une résolution chimique, on emploie au participe passé la forme résous (sans féminin). — Absoudre et dissoudre n'ont pas de passé défini et font au participe passé absous, dissous (fém. absoute, dissoute); sans cela, il se conjuguent comme résoudre. § 93. Moudre. Prés, de l'ind.: je mouds, tu mouds, il moud, n. moulons, v. moulez, ils moulent. Imparf. de l'ind.: je moulais, tu moulais, il moulait, n. mou- lions, v. mouliez, ils moulaient. Passé déf.: je moulus, tu moulus, il moulut, n. mou- lûmes, v. moulûtes, ils moulurent. F«t-: je moudrai, tu moudras, il moudra, nous moudrons, v. moudrez, ils moudront. Passé indéf.: j'ai moulu, etc. Plus-que-parf. de l'ind.: j'avais moulu, etc. Passé ant.: j'eus moulu, etc. Fut. ant.: j'aurai moulu, etc. Cond. prés.: je moudrais, tu moudrais, il moudrait, nous moudrions, v. moudriez, ils moudraient. Cond. passé: j'aurais moulu, etc. Prés, du subj.: que je moule, que tu moules, qu'il moule, que nous moulions, que v. mouliez, qu'ils moulent. Imparf. du subj.: que je moulusse, que tu moulusses, qu'il moulût, que nous moulussions, que vous moulussiez, qu'ils moulussent. Passé du subj.: que j'aie moulu, etc. Plus-que-parf. du subj. : que j'eusse moulu, etc. Impérat. : mouds, moulons, moulez. Inf. prés. : moudre. Inf. passé: avoir moulu. Part, prés.: moulant. Part, passé : moulu. Prés, de l'ind.: Imparf. de l'ind.: Passé déf.: Fut. : Passé indéf.: § 94. Craindre, peindre, joindre. je crains, tu crains, il craint, n. craignons, v. craignez, ils craignent, je craignais, tu craignais, il craignait, nous craignions, v. craigniez, ils craignaient, je craignis, tu craignis, ils craignit, nous craignîmes, v. craignîtes, ils craignirent, je craindrai, tu craindras, il craindra, nous craindrons, v. craindrez, ils craindront, j'ai craint, etc. Passé ant.: Fut. ant. : Cond. prés. : Cond. passé : Prés, du subj Imparf. du subj.: Passé du subj.: Plus-que-parf. de l'ind.: j'avais craint, etc. j'eus craint, etc. j'aurai craint, etc. je craindrais, tu craindrais, il craindrait, n. craindrions, v. craindriez, ils craindraient, j'aurais craint, etc. que je craigne, que tu craignes, qu'il craigne, que n. craignions, que v. craigtiiez, qu'ils craignent. que je craignisse, que tu craignisses, qu'il craignît, que nous craignissions, que vous craignissiez, qu'ils craignissent, que j'aie craint, etc. Plus-que-parf. du subj.: que j'eusse craint, etc. Impérat.: crains, craignons, craignez. Inf. prés.: craindre. Inf. passé: avoir craint. Part. prés. : craignant. Part, passé: craint. Remarque. Comme craindre se conjuguent: contraindre, plaindre; comme peindre: ceindre, étreindre, feindre, freindre, teindre; comme joindre: oindre, poindre, etc.; tous ces verbes ont deux radicaux: un plus court (crain, pein, join) devant les terminaisons commençant par une consonne, et un plus long (craign, peign, joign) devant celles commençant par une voyelle. A l'infinitif présent et aux formes qui en dérivent (futur, conditionnel), un d est intercalé entre l'n du radical et 17 suivant. Prés, de l'ind.: Imparf. de l'ind.: Passé déf. Fut.: Passé indéf.: Plus-qne-parf. de l'ind. Passé ant.: Fut. ant.: Cond. prés.: Cond. passé : Prés, du subj.: * Imparf. du subj.: Passé du subj.: Plus-que-parf. du subj. Impérat. : Inf. prés. : Inf. passé : Part. prés. : Part, passé: § 95. Conclure. je conclus, tu conclus, il conclut, n. concluons, v. concluez, ils concluent, je concluais, tu concluais, il concluait, nous concluions, v. concluiez, ils concluaient, je conclus, tu conclus, il conclut, n. conclûmes, c. conclûtes, ils conclurent, je conclurai, tu concluras, il conclura, nous conclurons, v. conclurez, ils concluront, j'ai conclu, etc. j'avais conclu, etc. j'eus conclu etc. j'aurai conclu, etc. je conclurais, tu conclurais, il conclurait, n. conclurions, v. concluriez, ils concluraient, j'aurais conclu, etc. que je conclue, que tu conclues, qu'il conclue, que n. concluions, que v. concluiez, qu'ils concluent. que je conclusse, que tu conclusses, qu'il conclût, que n. conclussions, que v. conclussiez, qu'ils conclussent, que j'aie conclu, etc. que j'eusse conclu, etc. conclus, concluons, concluez, conclure, avoir conclu, concluant, conclu (conclue). § 96. Clore, éclore (défectifs). Prés, de l'ind.: je clos, tu clos, il clôt, sans pluriel. Fut.: je clorai, tu cloras, il clora, nous clorons, v. clorez, ils cloront. Passé indéf.: j'ai clos, etc. Plus-que-parf. de l'ind.: j'avais clos, etc. Passé ant.: j'eus clos, etc. Fut. ant.: j'aurai clos, etc. Cond. prés.: je clorais, tu clorais, il clorait, n. clorions, v. cloriez, ils cloraient. Cond. passé : j'aurais clos, etc. Prés.du subj.: que je close, que tu closes, qu'il close, que n. closions, que v. closiez, qu'ils closent. Passé du subj.: que j'aie clos, etc. Plus-que-parf. du subj.: que j'eusse clos, etc. Impérat.: clos! Inf. prés. : clore. Inf. passé: avoir clos. Part, passé : clos, close. Remarque. On dit: Clore (fermer) les yeux (dormir, mourir). — Clore un compte (le terminer). — Clore un marché (le contracter définitivement). — Une fenêtre clôt (ferme) mal. — Eclore prend toujours l'auxiliaire être et ne s'emploie qu'aux 3es personnes. On dit: Les poussins éclosent (ou sont éclos). — Le jour éclôt. — Un projet éclôt. § 97. Adverbe. L'adverbe est un mot invariable qui sert à modifier: 1° un verbe (de là, le mot adverbe): il parle bien, il parlera ici, il parlera demain; 2° un adjectif ou un participe: très bon, assez grand, trop petit, bien élevé, peu connu; 3° un substantif: la maison là-bas, le livre ici; 4° un autre adverbe; très bien, bien vite, trop souvent. Les adverbes sont partagés en différents groupes, p. ex.: I. Adverbes de temps : alors, après, aujourd'hui, auparavant, autrefois, bientôt, d'abord, déjà, demain, enfin, ensuite, hier, jadis, jamais, maintenant, naguère, puis, quelquefois, souvent, tantôt, tard, tôt, toujours, etc. II. Adverbes de lieu: ailleurs, alentours, ci, ci-après, ci-devant, dedans, dehors, dessous, dessus, en, ici, là, là-bas, là-haut, loin, où, partout, près, voici, voilà, y, etc. III. Adverbes de quantité: assez, beaucoup, bien, davantage,' encore, guère, moins, peu, plus, que, si, tant, trop. Les adverbes de quantité exigent, pour la plupart, la préposition de (sans article): assez d'argent, beaucoup d'élèves, davantage de papier, guère de vêtements, moins de dépenses, peu d'attention, plus de valeur, que de monde, tant de malades, trop de fautes ; mais : bien du courage, encore de /'encre, si pauvre. IV. Adverbes d'affirmation : assurément, bien, bon, certainement, certes, oui (après une question négative : si), volontiers, etc. V. Adverbes de négation: aucunement, ne, non, nullement, etc. VI. Adverbes de manière: ainsi, assez, beaucoup, bien (lat. bene), comme (lat. quomodo), comment, fort, mal (lat: male), peu, presque, trop, vite, victorieusement, vigoureusement, etc. Remarque. Certains adverbes comme: assez, beaucoup, bien, peu, trop, etc., peuvent être considérés tantôt comme adverbes de quantité, tantôt comme adverbes de manière, selon qu'ils répondent à la question combien? ou à la question comment? Exemples: Bien des soldats ont donné leur vie pour la patrie. {Bien répond ici à la question combien ? — donc, il doit être considéré comme adverbe de quantité.) — Ils ont bien servi leur patrie. (Bien répond ici à la question comment? — donc, il doit être considéré comme adverbe de manière.) Bien doit même être considéré comme adverbe d'affirmation, quand il remplace oui, p. ex. : Voulez-vous que je revienne demain ? — Bien, revenez. Formation des adverbes de manière. On peut former des adverbes de manière en ajoutant la syllabe ment à la forme féminine de certains adjectifs: autrement, entièrement, seulement, soigneusement, victorieusement, etc. La syllabe ment dérive du latin mente, qui est l'ablatif du substantif féminin mens. Ainsi autrement dérive du latin altéra mente, ce qui signifie dans un autre esprit, dans un autre sens. Exceptions à la règle générale: 1° Les adjectifs se terminant au masculin par une voyelle prononcée prennent la syllabe ment à leur forme masculine : aisément, hardiment, joliment, poliment, vraiment, etc. 2° Les adjectifs en ant et ent forment leurs adverbes en amment et emment: bruyamment, constamment, élégamment, indépendamment; ardemment, excellemment, évidemment, prudemment; mais: lentement, présentement. 3° Certains adjectifs prennent un accent aigu sur l'e muet de l'adjectif féminin : aveuglément, commodément, communément, conformément, confusément, énormément, profondément. — Impuni fait impunément, gentil fait gentiment. 4° Certains adjectifs peuvent être employés comme adverbes: aller vite, coûter cher, chanter faux, chanter juste, marcher droit, parler bas, parler haut, parler français, payer cher, payer bon marché, sentir bon, sentir meilleur, sentir mauvais, trouver bon, trouver mauvais, voir clair. VII. On appelle locutions adverbiales les adverbes qui sont composés de plusieurs mots, comme: à jeun, à la hâte, à propos, à tort, à tort et à travers, de nouveau, de préférence, en vain, nulle part, par hasard, peu à peu, peut-être, point du tout, sans cesse, sans doute, tout à fait, tout de suite, tout à coup, etc. Degrés de signification dans les adverbes. On forme le comparatif des adverbes comme celui des adjectifs, en mettant plus (moins) devant le positif: longtemps, plus (moins) longtemps; poliment, plus (moins) poliment ; souvent, plus (moins) souvent ; tard, plus (moins) tard; tôt, plus (moins) tôt. — Pour former le superlatif des adverbes, on met, comme dans les adjectifs, l'article défini devant le comparatif. Positif, longtemps poliment souvent tard tôt Il y a des Comparatif, plus longtemps plus poliment plus souvent plus tard plus tôt adverbes qui forment cation d'une façon irrégulière: Positif. Comparatif. Superlatif, le plus longtemps le plus poliment le plus souvent le plus tard le plus tôt. leurs degrés de signifi- bien (lat. bené) mal (lat. malé) beaucoup peu (lat. paucum) Superlatif, le mieux le pis le plus le moins. mieux (lat. melius) pis (lat. peius) plus (Iat. plus) moins (lat. minus) Place de l'adverbe dans la phrase. L'adverbe qui modifie un adjectif (participe) ou un autre adverbe, précède ceux-ci: La mer est très grande. — Ce morceau de musique est bien difficile à exécuter. — Ce médecin est assez connu. — Je le connais très bien. — L'adverbe qui modifie un substantif ou un verbe, les suit; dans les formes composées du verbe, l'adverbe suit ordinairement l'auxiliaire: A qui appartient la maison là-bas? — Aimez bien vos parents. — Songez sérieusement à votre avenir. — Je désire que mes cendres reposent sur les bords de la Seine, au milieu de ce peuple français que j'ai tant aimé. — Mais : Je me suis couché de bonne heure et je me suis levé tôt. Remarque. Très ne peut modifier que les adjectifs (participes) ou les adverbes : très grand, très appliqué, très connu ; très bien, très difficilement. Pour modifier le verbe, il faut employer beaucoup à la place de très : La mère aime beaucoup son enfant. § 98. Prépositions. La préposition est un mot invariable qui unit deux mots et marque le rapport qui existe entre eux. Il peut y avoir un très grand nombre de rapports entre deux mots. Prenons, par exemple, les noms coq et maison: Le coq peut être dans la maison, devant la maison, derrière la maison, sur la maison, à côté de la maison, près de la maison, loin de la maison, hors de la maison, etc. On distingue deux catégories de prépositions: 1° les prépositions simples, comme: à, après, avant, avec, chez, contre, dans, de, depuis, derrière, dès, devant, en, entre, envers, hors, malgré, outre, par, parmi, pendant, pour, près, sans, selon, sous, sur, vers, etc. 2° les prépositions composées, appelées aussi locutions prépositives: à cause de, à côté de, à l'égard de, à l'exception de, à force de, à propos de, à travers, au dedans de, au delà de, au-devant de, au dehors de, au-dessus de, au-dessous de, autour de, avant de, en deçà de, en dépit de, en faveur de, hors de, jusqu'à, loin de, par delà, par-dessus, près de, quant à, vis-à-vis de, etc. En français, les prépositions, surtout à, de et en doivent être répétées, même quand elles unissent plusieurs mots différents à un même mot : L'élève apprend à lire, à écrire et à calculer. — La Révolution française a établi les principes de liberté, d'égalité et de fraternité. — Les richesses de la Russie consistent en blé, en métaux, en bois et en bétail. — La répétition est de rigueur pour toutes les prépositions, quand il existe un contraste entre deux objets: Les Romains ont été victorieux sur terre et sur mer. § 99. Conjonctions. La conjonction est un mot invariable qui sert à unir deux mots ou deux parties d'une phrase: Le gouvernement de la France comprend le pouvoir législatif, exercé par la Chambre des députés et le Sénat, et le pouvoir exécutif, administratif et judiciaire, personnifié dans le Président de la République. Il y a deux espèces de conjonctions: 1° les conjonctions de coordination, comme: car, donc, et, mais, ni, or, ou ; elles servent à lier des mots entre eux ou des propositions indépendantes entre elles; et peut être remplacé par ainsi que : La guerre a ses faveurs ainsi que ses disgrâces ; 2° les conjonctions de, subordination, comme : afin que, après que, aussi, aussitôt que, avant que, bien que, comme, de peur que, de sorte que, dès que, lorsque, parce que, par conséquent, pendant que, puisque, quand, que, quoique, si, tandis que ; elles servent à lier une proposition subordonnée à la principale: L'hirondelle part aussitôt que le froid arrive. — Pendant que les Gaulois se combattaient entre eux, César fit de leur pays une colonie romaine. Remarque. Aussi, au début de la phrase, signifie par conséquent et exige l'inversion: Les Gaulois vivaient dans la discorde; aussi ont-ils succombé aux armes romaines. Les conjonctions suivantes exigent le subjonctif: afin que, à moins que, avant que, bien que, de façon que, de manière que, de peur que, de sorte que, en attendant que, en cas que, encore que, jusqu'à ce que, loin que, pour peu que, pourvu que, que ... ne, quel.. . que, quelque... que, qui... que, quoique, quoi que, sans que, supposé que: Tes père et mère honoreras, afin que tu vives longuement. § 100. Interjections. L'interjection est un mot invariable qui sert à exprimer d'une façon subite les différents sentiments, comme: la joie, la douleur, la colère, la crainte, la surprise, l'admiration, l'aversion, etc. Les interjections les plus usitées sont : Ah ! Aïe ! Bah ! 14» Bravo ! Chut (la consonne finale prononcée) î Crac ! Eh ! Eh bien! Euh! Fi! Fi donc! Ha!* Hé! Hélas (la consonne finale prononcée)! Hein! Ho! Holà! O! Oh! Ouais! Ouf! Parbleu! Pouf! Pst! Sapristi! 11 y a "quelques formes des mots variables qui sont employées comme locutions interjectives, p. ex.: Allons! Bon! Ciel! Courage! Dame! Diable! Diantre! Dieu! Gare! Halte! Malheur! Miséricorde! Peste! Quoi! Silence! Tiens! Voyons! Mon Dieu! Au secours! Au voleur! C'en est fait! Errata. Page 4, ligne 38, au lieu de del' inscription, lire: de l'inscription. — 6, — 11, au lieu de prononcenz-vous, lire: p r o n o n cez - vous. — 7, — 17, au lieu de m o t r a n t, lire : montrant. — 7, — 20, au lieu de moi-mêne, lire: moi-même. ' — 7, — 26, au lieu de energie, lire: énergie. — 8, — 26, au lieu de morale au, lire : morale; au. — 10, — 16, au lieu de quelle personnes, lire: quelles personnes. — 11, — 13, au lieu de quoique un, lire : quoiqu'un. — 14, _ 38, au lieu de Tartarni, lire : Tartarin. — 15, — 22, au lieu de différence, lire: différence. — 18, — 26, au lieu de e 1, lire : e t. — 21, — 29, au lieu de coopération, lire: coopération. — 21, — 31, au lieu de subjonctif, lire : subjonctifs. 21, — 32, au lieu de subjonctifs, lire: subjonctif. — 22, — 3, au lieu de ambitieux désireux, lire : ambitieux, désireux. — 22, 7, au lieu de enflammable, lire : inflammable. — 23, — 29, au lieu de ro-yaume, lire : roy-aume. —■ 24, — 18, au lieu de fleuve qui est, lire: fleuve qui soit. — 26, — 29, au lieu de i t portait, lire : il portait. — 28, 7, au lieu de c o 1 e u r, lire : couleur. — 29, — 11, au lieu de ait été, lire: ait été. , — ' 29, — 20, au lieu de perlait, lire : parlait. — 29, — 33, au lieu de était-pou r, lire: était, pour. — 29, — 35, au lieu de le subjonctif mais, lire: le subjonctif, mais. — 31, — 21, au lieu de insupportuble, lire: insupportable. — 31, — 27, au lieu de était, lire : était. —, 32, — 9, au lieu de adjectifs, lire: adjectif. — ' 33, — 19, au lieu de vouz, lire: vous. — 34, — 29, au lieu de êtes, lire: êtes. — 35, — 6, au lieu de vouz, lire: vous. 35, — 37, au lieu de rési-stance, lire : résis-tance. — 36, — 30, au lieu de a Thon on, lire: à Thon on. — 36, —'" 31 et 38, au lieu de après, lire: après. — 37, — 19, au lieu de grand'mere, lire : grand'mère. — 38, — 22, au lieu de siècle, lire: siècle. — 38, — 25, au lieu de Epitaphe, lire: Épitaphe. — 38, — 29, au lieu de quatrième, lire : quatrième. — 39, — 6, au lieu de f e 1 i c i t e r, lire : féliciter. — 39, — 11, au lieu de interierur, lire: intérieur. Page 39, ligne 24, au lieu de pluisieurs, lire: plusieurs. — 40, — 14, au lieu de epitaphe, lire: épitaph e. — 40, — 23, au lieu de differéntes, lire: différentes. — 41, — 9, au lieu de consone, lire: consonne. — 41, — 29, 32, 33, au lieu de vouz, lire : vous. — 42, — 1, 2, au lieu de vouz, lire vous. — 42, — 8, au lieu de puisque il, lire: puisqu'il. — 42, — 9, au lieu de a vous, lire: à vous. — 42, — 32, au lieu de (fem.), lire: (fém.). — 43, — 13, au lieu de i le, lire: île. — 43, — 16, au lieu de appartient-lie, lire: appartient-elle. 44, 32, au lieu de tout la monde n'est pais, lire: tout le monde n'est pas. — 46, — 37, au lieu de de noms, lire: des noms. — 48, — 30, au lieu de la verbe, lire: le verbe. — 50, — 7, au lieu de vouz, lire: vous. — 54, — 32, au lieu de lr con j., lire : lre c o n j. — 60, — 23, au lieu de a a s, lire : p a s. 73, 33, au lieu de négation, interrogation négative, lire: négation, interrogation, interrog ation négative. — 86, — 12, au lieu de repiéçages, lire : rapiéçages. — 93, .— 14, au lieu de derière, lire: derrière. — 94, — 7, au lieu de poète, lire : poète. — 108, — 15, au lieu de guillements, lire: guillemets. — 135, — 1, au lieu de q u a n a, lire : quand. — 138, — 33, au lieu de par e sujet, lire : par le sujet. — 139, — 4, au lieu de 1 o s q u e, lire : lorsque. — 140, —. 29 et 30, au lieu de ajoutée, lire: ajoutée au radical. — 142, — 2, au lieu de même, lire: mêmes. — 163, — 30, au lieu de 'i n d. lire : l'ind.: — 167, — 36, au lieu de accquerrais, lire: aequerrais. — 176, — 31, au lieu de v a 11 u s s i e z, lire : valussiez. — 178, — 11, au lieu de n. vissiez, lire: v. vissiez. — 184, — 30, au lieu de qu'il eussent, lire : qu'ils eussent. — 206, — 8, au lieu de c. conclûtes, lire : v. c o n c 1 û t e s, Table des matières. I. Textes. Page Première Leçon: Préface d'un livre. (Le Sage: Histoire de Gil Blas de Santillane.)............................................1 Deuxième Leçon: Faiblesses humaines. (Montesquieu: Lettres persanes.) 7 Troisième Leçon: Tartarin de Tarascon part pour la chasse au lion. (Alphonse Daudet: Tartarin de Tarascon.)..........10 Quatrième Leçon: Tristesses et joies des animaux. (Jules Michelet: L' oiseau.)......................16 Cinquième Leçon: Paris, la capitale de la France. (Théophile Gauthier: Tableaux de siège, .)...................20 Sixième Leçon: Un portrait de Napoléon Bonaparte par Madame de Rémusat. (Madame de Rémusat: Mémoires.)..........26 Septième Leçon: L'amour de la patrie. (Gambetta: Discours.) ... 33 Huitième Leçon: Une curieuse épitaphe. (Montesquieu: Lettres persanes.) 38 Neuvième Leçon: Ordre du jour de Bonaparte. (Napoléon Bonaparte.) . 41 Dixième Leçon: Vrai humanité. (E. Bersot: Conseils d'enseignement.) . 44 Onzième Leçon: Jésus et les convives. (Évangile selon Saint Luc.) . . 49 Douzième Leçon: Le voyage. (Florian: Fables.).........54 Treizième Leçon : Les trois chats. (Paul Arène : Contes choisis.) ... 58 Quatorzième Leçon: Dans le Sahara. (Guy de Maupassant: Au soleil.) 64 Quinzième Leçon: Le mot. (Victor Hugo.)...........70 Seizième Leçon: La gloire guerrière. (La Bruyère: Les Caractères.) . 75 Dix-septième Leçon: Un évangile. (François Coppée.).......80 Dix-huitième Leçon: Vieille barque, vieux batelier. (Pierre Loti: Le Château de la Belle au bois dormant.).............86 Le long du quai. (Sully-Prudhomme.)............87 Dix-neuvième Leçon: Les souvenirs. (Henry Bataille.).......92 Vingtième Leçon: L'avare volé. (Molière: L'avare.)........96 II. Grammaire. § 1: Notions préliminaires..................101 § 2: Voyelles et consonnes................101 § 3: Syllabes....................104 § 4: Signes orthographiques................105 § 5: Signes de ponctuation . . -..............107 '§ 6: Parties du discours.................108 § 7: Nom ou substantif.................109 § 8: Genre du substantif..................110 § 9: Nombre du substantif.................111 § 10: De la déclinaison des noms..............113 § 11: Article ......................114 § 12: Adjectif .....................117 § 13: Adjectif qualificatif.................117 § 14: Adjectifs possessifs.................120 § 15: Adjectif démonstratif.................121 § 16: Adjectifs numéraux.................121 § 17: Adjectifs indéfinis..................124 § 18: Pronom .....................124 § 19: Pronoms personnels ................125 § 20: Pronoms possessifs.................128 § 21: Pronoms démonstratifs................129 § 22: Pronoms relatifs et interrogatifs............129 § 23: Pronoms indéfinis..................130 § 24: Verbe........... ...........131 § 25: Personnes . . . . -.................133 § 26: Nombres...........................133 § 27: Temps......................134 § 28: Modes......................135 § 29: Voix.......................138 § 30: Groupes des verbes.................139 § 31: Affirmation, négation, interrogation, interrogation négative . . . 142 § 32: Avoir ......................143 § 33: Être ....................... . 145 § 34 : Première conjugaison : verbes en er. Aimer........147 § 35: Aller.......................149 § 36 r S'en aller.....................151 § 37 : Verbes en cer...................152 § 38: Verbes en ger...................153 § 39: Verbes qui ont un e muet à l'avant-dernière syllabe.....154 § 40: Verbes en eler et en eter qui redoublent leur / ou leur t du radical 155 § 41 : Verbes qui ont un e à l'avant-dernière syllabe.......157 § 42: Verbes en y er...................158 § 43: Deuxième conjugaison: verbes en ir. Finir.........159 § 44: Dormir, mentir, partir, sentir, servir, sortir, se repentir et leurs composés......................161 § 45: Ouvrir, couvrir, offrir, souffrir et leurs composés......162 § 46: Cueillir, assaillir, tressaillir...............163 § 47: Tenir et venir . ..................164 § 48: Courir......................165 § 49: Mourir.........................166 § 50: Vêtir......................166 § 51 : Acquérir, conquérir.................167 § 52: Fuir........................168 § 53: Bouillir .....................169 § 54: Faillir......................170 § 55: Gésir......................171 § 56: Ouïr......................171 § 57: Troisième conjugaison: verbes en oir. Recevoir.......171 § 58: Devoir......................173 § 59: Pouvoir.....................174 § 60: Vouloir.....................175 § 61 : Valoir......................176 § 62: Savoir......................177 § 63: Voir et ses composés ... ............177 § 64: Seoir et s'asseoir..................178 § 65: Falloir......................179 § 66: Pleuvoir.....................180 § 67: Mouvoir.....................180 § 68: Choir, échoir, déchoir................181 § 69: Quatrième conjugaison: verbes en re. Rompre.......183 § 70: A. Verbes qui se conjuguent comme rompre. B. Battre et ses composés..... ..............185 § 71: Vaincre.....................185 § 72: Prendre.....................186 § 73: Mettre......................187 § 74: Connaître, paraître.................188 § 75: Naître.....................189 § 76: Paître (verbe défectif)................189 § 77: Écrire......................190 § 78: Dire......................191 § 79: Lire ' . . . ! . . . ...............192 § 80: Conduire, construire, détruire, cuire; luire, nuire......193 § 81: Confire, suffire...........,...,.. 194 § 82: Faire ....'.,................195 § 83: Suivre......................195 § 84: Vivre......................196 § 85: Rire......................197 § 86: Croître.....................198 § 87: Croire.......................199 § 88: Boire......................200 § 89: Plaire, taire....................200 § 90: Traire, braire...................201 § 91: Coudre....................202 § 92: Résoudre, absoudre, dissoudre............' 203 § 93: Moudre.....................204 § 94: Craindre, peindre, joindre ..............205 § 95: Conclure.....................206 § 96: Clore, éclore (défectifs) ..............206 § 97: Adverbe.....................207 § 98: Prépositions ...................210 § 99: Conjonctions ....... .......... . 211 § 100: Interjections...................211 Errata....................... . 213 Table des matières........ . ;..........215