Trimestre lil. PROVINCES ILLYRIENNES. N. 55 TELEGRAPHE OFFICIEL. Laybach5 mercredi 10 juillet iSii. ANGLETERRE. ' ' ' Londre:, 19 j »in. Les ministres ont, dit-on, reçu de la péninsule des nouvelles suivant lesquelles le 2 de ce mois une division de 9000 hommes a effectué sa jonction avec le maréchal Soult. On ajoute que le général Drouet l'a également joint le 6 avec óooo hommes. Si ces nouvelles &ont vraies, on doit s'attendre sous peu à une action i mportante. La pétition des catholiques irlaadais a été rejetée hier dans 1a chambre des lords à une majorité de 121 voix Contre 62. J^e bulletin de la santé du roi porte qu'hier S. M. étoit Un peu mieux. - Du 20. — Nous avons reçu, par la malle d'AnhoIt, des lettres portant que l'amiral Saumarez n'est pas encore entré dans la Baltique. Il est toujours aux environs de Gottenbourg. - Le nouvel ambassadeur français Lauriston à été très bien reçu par l'Empereur Alexandre. Lundi , une députation composée d.s marchands et négocians de toutes les villes principales de ce royaume qui font le commerce des productions de l'Inde-Occidentale , s'est transportée chez M. Perceval , et lui a présenté un rapport »ur l'état titfpiorable du commerce et sur les conséquences înévitabies d'un manque de marché. La réputation est restée environ deux heures avec monsieur Per-eeval. Uu camp considérable a été établi à l'ouest de Boulogne. Le tçmps étant clair, il y a quelques jours , on a aperçu une longue li^ne de tentes. Le prince Regent a oonné avant-hier une fête magnifique Deux mille personnes étoient invité« à un souper j splendide. Dans la séance de la chambre des communes du 18 juin,' M. C.hritz a présenté de la part du bureau de transport a i (la barré de la chambre, la liste des prisonniers de guerre! détenus dans la prison de Dartcooor. M. Rose a dit que! cette liste venoit d'être présentée en conséquence des re-l présentations de lord Cochrane. Suivant ce noble lord , lei nombre des prisonniers qui mouroient monte de îrentecinq! à quarante par semaine. Cependant, les documens qui sont sous ies yeux de la chambre prouvent que la proportion des morts, l'année passee , éioit comme deux à cent. Sir Francis Burdett a exprimé sa satisfaction de ce que les ministres se trouvent en état de détruire la mauvaise idée qu'oo a donnée de cette prison ; mais il a ajouté qu'il étoit sûr que lord Cochranc n'auroit point porté de plaintes, s'il n'avoit pas eu des motifs suffisans pour le faire. La chambre a ordonné que les pièces seioient déposées sur le bureau pour être imprimées. - On compte à Londres de 60 à 70 raffineries de sucre ; et il paroît, sslon les calculs qu'on a fait, que depuis le commencement de novembre dernier jusqu'à ce jour ces établissemens ont perdu au delà de 300 mille livres sterlings. — Carlstrcne, 2 juin. Sir Jacques Saumarez n'est pas encore e stré dans la Baltique, mais nous l'avons vìi à Gothenb- urg. Selon toutes les apparences, la douceur régnera cette année-ci dans les affaires. Notre gouvernement tache autant que possible de venir à un arrangement, et il paroît decidé à ne point s'écarter du principe qu'il a adopté à l'égard de la Grande-Bretagne. — Le bulletin de jeudi annonçoit que le roi n'étoit paî plus mal, mais que cependant il n'étoit paé mieux que mercredi. Hier au soir on a reçu des dépêches de l'amiral Saumarez datées de ^'îngor-Sund, le 14 juin; mais elles n'annoncent lien d'intéressant, excepté la prise de quelques bâtimens danois. Une lettre de Plymout.du 20 juin annonce que 16 bà-timens américains, ainsi que leurs cargaisons qui a voient été saisis et envoyés dans ce pert, ont été condamnés par la cour dis l'amirauté. Le prince régent aura sous peu occasion d'étaler aux yeux du'peuple sa magnificence , en se rendant avec grande pompe à la chambre des pairs pour y proroger le parlement. - L'explication que Mr. Perceval a donnée hier à la chambre des communes dtmor/fre clairement, qu'aucune espec? de correspondance n'a eu lieu entre l'Angleterre et la Russie. Il est incontestable que la Grande-Bretagne, repoussée de tous les points du continent, ignore absolument tout ce qui se passe dans les différentes cours d'Europe. Les bruits de gutrre qu'on avoit répandus sont l'ouvrage des monopoleurs du continent; bruits qu'on a eû tout le soin de propager à la. bourse, royale de Londres. - Nous ne pouvons plus empêcher long-temps la crise imminente entre notre "pays et l'Amérique. Les avis sont toujours" partagés dans la chambre des communes, sur tout ce qui concerne les ordres du Conseil. - Les gazettes de New-Yorck arrivées hier, imputent aux commandons de notre marine la lâcheté d'enrôler par force les marins américains. — Dimanche, 16 de ce mois, il y a eu une forte émeute à Dublin. Au moment que la police vouloit disperser un attroupement d'hommes qui s'étoient rassemblés dans une des rues de la ville pour s'amuser à la lutte et à d'autres exercices de force, il s'éleva un tumulte qui coûta la vie à plusieurs personnes. (Moniteur.) Du 22 juin. Chambre des Communes, séance du 21 juin. Rapport du comité sur la pétition des tisserands de Manchester^ Boston , Lane aster , Paislex , Ayr , Renfeexp , etc. Le Comité a examiné avec le plus grand soin les. di- ili ■verses demandes qui lui ont été soumises, et elles lui pa roîssent toutes exposées à des objections invincibles. Quelques unes sont trop importantes pour qu'on puisse les ren fermer dans les bornes que le Comité a cru devoir se prescrire dans son examen. Il a fait une attention particulière au mode indiqué pour fournir des secours pécuniaires au moyen des revenus publics. Le comité, en reconnoissant franchement et déplorant l'état d'extrême misere dans lequel su trouvent un .grartd nombre de personnes occupées dans les manufactures de coton , ou employées dans les diverses branches de ce commerce , misere produite par quelques circonstances qui ont diminué les ventes que faisoient les manufactures de coton , et par suite les commissions de ce genre de marchandises , est d'avis que le parlement ne peut se mêler de cet objet. Il est singulièrement d'avis qu'un secours pécuniaire accorde à une classe particulière d'individus qui se trovent dans une misere temporaire, seroit tout à fait infructueux quant au but salutaire qu'on doit s'en promettre , parcequ'il denneroit lieu à . une infinité de demandes et detruiroit lequilibie du travail dans les différentes branches des manufactures, du commerce et de l'agriculture. La motion, mise aux voix, est rtfettée. (journal de l'Empire) DANEMARCK. Copenhague , 27 juin. Les capitaines de plusieurs bâtimens venant du Nord disent avoir vu, mardi et mercredi dernier un vaisseau amiral, sept autres vaisseaux, de ligne avec plusieurs frégates, bricks et autres petits bâtimens armés, à l'ancre près Wingoe. Us ont aussi rencontré dans les parages de Kullen deux vaisseaux de ligne et un cutter. Un autre capitaine vefiant de Flensborg a vu , le 13 de ce mois, sous l'île de Langeland, un convoi de 250 voiles , escortées par deux vaisseaux de ligne , plusieurs frégates, etc ; ce convoi faisjit route vers le sud. Ur autre convoi de 80 voiles avec un vaisseau de ligne, unt frégate et trois cutters, a été vu le même jour à l'ancre entre Gulstaf et Rodbye. Un Capitaine suédois arrivé d "Westerwick assure également avoir vu le 14 courant , dans les parages de Bornholm , une escadre ennemie, corn posée de 7 vaisseaux de ligne et de plusieurs autres bâtimens armés. Le convoi ennemi venant de la Baltique et qui se trove maintenant à l'ancre dans le Belt , est fort de 90 voiles , parmi lesquelles il y a 3 vaisseaux de ligne , 4 frégates et 3 bricks. (Moniteur.) Du 28. La princesse héréditaire de Suede se rendra, à ce que l'on dit, à Pyrmont et de là à Paris: on croit cependant que son absence du royaume ne sera que de quelques mois. -- Toute l'armée danoise est maintenant sur le pied de guerre; elle a été distribuée de maniere que la flotte anglaise, qui n'a point de troupes de terre, ne pourra rien entreprendre contre nos îles. Les habitans sont tous armés et animés du meilleur esprit i ils sont prêts à faire cause commune avec les troupes de ligne et rivalisent avec eux Corsoer, iz juin. Le télégraphe nous a transmis aujour d'hui, à 4 heures et demie après midi, la nouvelle qu'un convoi qui se dirigeoit vers le nord .est en vue de deux Yachts danois, entre Langeland et Omoe. Il a détaché aujourd'hui quelques barcasses qui ont pris leur direction du côté du sud. Slagelse, 12 juin. Hier après midi on a entendu une très forte canonnade. On nous écrit aujourd'hui de Corsoer que nos chaloupes canonnieres ont attaqué l'ennemi précisément au même instant où la canonnade s'est fait entendre. Un des deux Yachts qu'il avoit pris, lui a été repris, et U paroît qu'il a perdu un brick qu'il a été obligé de prendre à la remorque. (journal de l'Empire.) SUEDE. Stochhlm , 13 juin. Une ordonnance du 30 mai renouvelle les dispositions du décret du 30 juillet 1744, qui ,éfend l'exportation des monnoics d'or et d'argent. - LL. MM. le roi et 1a reine, ainsi que LL. AA. le prince royal et le duc de Sudernaanie , ont* quitté hier la capitale, pou se rendre au château de Drcttninghoim où elles passeront la belle saison. Les bureaux du ministere des affaires étrangères y ont aussi été transportés. - Dans ces derniers jours 4 S. A. le prince royal a fait un petit voyage à Waxholm , pour visiter cette forteresse qui défend la capitale du côté de la mer. (Monveur.) P R U S S E. Berlin, 25 juin. Le nouvel impôt sur les arts et métiers est maintenant introduit dans toute la monarchie. - Pour empêcher toute sorte de fraude, il a. é(é défendu d'importer des pays qui forment le royaume de Prusse dans les provinces de Poméranie, Brandebourg et Siiesie aucune egpeee de marchandises de coton, parcequ'il îie seroit pas difficile de mêler à celles fabriquées dani le pays d'autres marchandises de fabrique anglaise. S. M. le Roi, séjourne à présent presque constamment à Potsdam. (Gaz. d'Aug m . 1 1 Empire, un .droit ae 100 trancs. lorrges jusqu au moment de 1 illumination , qui etoit generale. LL F"I Ir f' A six heures, LL. MM. I'Empeueur et 1 Impératrice se sont promenés en calèche dans Je parc. L'air a retenti des plus vives acclamations. A huit heures , six chaloupes canonnières: ont exécuté sur la Seine le simulacre d'un combat naval. Mad. Blanchard avoit reçu l'ordre de se tenir prête à partir à neuf heures 1/2 au signal qui lui seroit donné. A neuf heures l'aérostat étant rempli, elle est montée dans s'a nacJle: - on l'a conduite à l'extrémité du bassin des Cignes, en face du chateau :• on l'a maintenue jusqu'au moment de son départ dans cette position , et à une hauteur qui dépassoit celle des aibres les plus élevés; en sorte qu'elle a été vue pendant plus d'une demi-heure de l'immense nombre île spectateurs qui assistaient à la fête. A neuf heures trente-cinq minutes, une fusée partie du château ayant donné le signal que l'on attendoit, les cordes qui rétenoient l'aéro-jiaute ont été coupées, et aussitôt on l'a vue s'élever majestueusement dans les airs devant l'auguste assemblés réunie dans le salon du Tiône. Parvenue à une certaine hauteur, elle a mis feu à une étoile en artifice d'une "tiès-grande dimension , suspendus autour de la nacelle, dont elle occupoit le centre. Cette étoile, qui pendant sept à huit minutes lançoit de ses pointes et de ses angles une grande quantité d'autres petites étoiles, a produit l'effet le plus extraordinaire. C'est la premiere fois qu'on a vu une femme s'élever hardiment dans les airs, entourée de feux d'artifice: elle paroissoit se promener sur un char de feu à une hauteur immense. Elle a semé sur son passage des couplets en l'honneur de LL. MM. et du Roi de Rome. A dix heures, les artilleurs de la -gardt; ont tiré un feu d'artifice clans lequel ils ont déployé toutes les ressources de la pyrotechnie. C'est â coup sûr le plus beau qu'on ait vu-A dix heures et demie < • soir , feront sous p e a un voyags à Compiegne." (Gaz. de France.) Du 28. Le Concile national sera admis dimanche prochain à l'audience de S. M. au palais des Tuileries. ( fo.deVEm.) Saint-Cloud, 28 juin. Sa Majesté a*, tenu aujourd'hui le conseil d'Etat. (Moniteur.) Jf PROVINCES ILLYRIENNES. Laybach, 9 jitlUzt. Aux termes de l'artici- 150 du décret d'organisation du 15 avril dernier, une commission spéèiak de voit être envoyée en Illyne , pour dresser le tableau et proceder à la liquidation tant de la dette publique que des pensions existantes. MM.rsde Lascazes, maître des requêtes, chambellan de l'Empereur , de Balbe et .Charnbaurfouin , Auditeurs au conseil d'état, que S. M. I. et R. a daigne nommer pour la composer, sont arrivés à Laybich.^ Cette nouvelle preuve de la sollicitude parterneile que S. M. porte à ses srjets d'IUyrie et qui rend également chers à son cœur tous leurs intérêts, sera reçue dan.s toutes les provinc s avec le sentiment de la plus vive reconnaissance. Les travaux de la commission vont commencer très incessamment. - Dès que l'arrivée de Son Exc. le Gouverneur Général a été connue , les villes de Trieste, Carlstadt et Fiume se sont empressées d'envoyer des députations chargées d exprimer à Son Excellence le profond et respectueux déeoue-ment de ces vi Mes a la personne de S. M. l'Empereur et Roi. Ces députations avoient à leur tète les intendans des cercles respectifs. AVVISO. Per la seconda volta. Nella Città di Crainburgo è vendibile all'amichevole IX.~MM.Ye sontren- un mulino con otto ruote , posto sulla Sava, con casa dues à l'Orane"! ie : elles étoient suivies de leur cour. Toute annessa. ... Ja part e des j-.rdins qu'elles ont parcourue- présente.* un S Chi aspirasse a farne 1 acquisto si rivolgerà al proprie-coud d'oeil dont il est impossible de se faire une idée. Les tario dello stesso in Crainburgo accanto al Ponte della i fi u m i natio ns é t oie n t dess nées avec un goût parfait ; les Sava. Egli rileverà dal medesimo le . condizioni del con-euxT^oient une grande variété, et de nombreux orches-Mratto verbalmente od in iscritto, come meglio gli placera.