TELEGRAPHE OFFICIEL Laylach, jeudi 25 mars l8l3' EXTÉRIEUR. ANGLETERRE. lenirei I.er Mars. . u„e lettre d'Alicante contient .e, — • „ Nou. sommes encore dans l'im^ > A|coq, a, ce mois, no»s nous u , tll(, qui ,0„t faire une diversion en faveur « ( naus de„it attaquer Requena, l'attaque ' nous retirâmes, abandonnant Ale., M«»« - > <1 Sqoo pris pour la deuxieme fi». ; U ^Ir^'attitude défen-fations par iour si no, des or,res de ,i,e que nous gardons u, t su, Je pé. Iord Wellington. Quo, quii en .,,Jeu ^ ni„sul= me donne peu d espoir. Les ang.a.s se P dront jamais à en chasser les francs « „= nem--ns te,s que les espagnol en - effi;a. peut attendre d'eu, a.cun^d.ver .on n P & ^ La division des ^««"J^,.« con,„tuuo„ n'a fai. tels que rien ne se t.,„. ]e btsoin,„,1- ,ue compi.,»er la mach,ne, et ^ ^ ^ le a d'un pouvoir dirigeant ; ma, P ^ ^ ^ energie, n, ac„»,> , n ce qu'ona à gagner; leS précautions ordinaires pour e ^ et si les Français obtiennent des succès^ ^^ engourdissement ,1 Espagne „,alheureUsement guerre cesserait d etre cei.= .orifices. dC ir'l" adopte et Il est temps que le gouve tvîtÉ?matique.Jusqu'ici, • x i^oard de l'Espagne un plan systemauq j i suive à legarti uc r a cWstême » ses secours il P-, n'avmr en .eu««. « ^ ^ des beSoios ~---"7carmin Accedunt sélect a illustri»* urbani appendimi Carmina * Xagusmorum poemata. R»g»'» > 1811> ^ La seconde partiel ^ «^C auteurs dont quelques-uns sont P®ut ** ancien, est un Aelius Lam-Le premier en ordre, et le plus » :. ^ peUl.être pridius Cervina qui cstimort à K»B s Ra8UsairiS, un litre pour être compté au nom or r é en ces Lis le seul Lan.prid^.que rn 'nemoire ^ P^ ^ derniers siècles , car je ne parle pas ^ appe„e deaux qui est un des six sance. Le nom l'histoire Auguste , étoit Crémonois ^à y OU praeclarus K ) -- - --—7-TjnoŠ cn construction grecque n est d ailleurs qjuVe ^ """ " trcfrÎHi. .. j. rStnanne n'en a tiré aucun avanta-ti0n la cause de I «M» poUt ge. J'ai vu envoyer à S - srs) nl payer les troupes. -^" Ut-major y n'ont retu Us soldats, excepte le ^ ^ e„voyés d-jci à Mi-un sou. Des instrumens de chirurgi«• ' Ci„,uaute na , ont été vendus aux francs 4 Bjce » mille fusils,-Sont à la disposition d un J" la ,ue à bord de transport et les ynvo.e ,« ^** majeure partie de ces fusi., est »"-^ fa- Le dés., au rebut les anciens et s'emparent te »• ^ ^ dre est terrible dans toutes les br oche. de l ^ ^ „ y a maintenant onze mois que ^ - « ^ u de. J'ai vu des Office» rédu s à « .' ^^ >J>000 rade faute de soulier.. On dit a,m . mes, et je sui. convaincu que ao.ooo hor, «es troupes l'anéantiraient. ,, intérieur. % Paris, io Mars. ' ^ ne IA GUERRE MINISTERE DE LA ^u » h c F le Ministre de la guer Extrait d'une lettre écrite à S. L. Vuméc re par le général comte d'Ernon, commandant du centre d'Espagne. Madrid le fhr'»". 18 . 1 '«1 Vichery . commandant, dans gons .étant ™ ' dinfa0,er,e et deux cent ca- environ »cc homme ^ ^ (rouvo,t , valiers pour se porter vc s 4ti,prse ainsi que le quartier gén.ral /IWf«i^et son a H« bataillon de. volontaire, de Madr.d arriva^ S.g la matinée du 3°. donnent volontiers tl?^^ prend qu'à peine âgé d. »ing« « „ We facilité et Sixte IV. le laurier POÇ 'qu« pm.r ï A. „e ,« ,t; la grande degance de ses ver . louiez se crol, oblige ^iSe^n/'a^^ distinction remarque l'institution des acad,mies qu un lu, d'écUt. commun que pos^bl^ mais^i a souverain oU d un Une couronne donnoe de la ^ çaviçr , g, pontife paroit le P "!t beaUcouplue en multipUant ces Le; on a cru pourtant^««up ,vilïe$ qui n'ayent mai -récompenses. Il y a peu c, p se crQJt le droit tenant une petite societ- Ilttéra re q ^ ^^ de distribuer des couronnes ^ q ^^^ J e ,aurrat par ïsn tout se -Crincicns che, lesquels la poesie n'a pas é té cultivée avoit évacué la Ville; mais comme il n'avoit pas eu le temps d'emporter les bagages qui s'y trouvoient, le général Vichery y a pris environ trois mille fusils, et détruit tous ses magasins; et le i.er février, s'étant mis à sa poursuite, il le joignit près de Medina-Coeli. Dans un combat très vif qu'il soutint sous les murs de cette ville, il fit prisonnier le bataillon des volontaires de Madrid fort d'environ mille hommes. Un grand nombre resta sur la place , et environ six cents , parmi lesquels vingt neuf officiers, filrent conduits k Madrid. Après cet avantage remporté, le général Vichery, voulant retourner à Gua-daîaxara pour y conduire ses prisonnieVs, fût attaqué le 3 février près de Siguenza , par tout le corps d"Empecinadt, auquel s'étoient réunis ceux d'Avril et de Saornilly dont les forces montaient à plus de trois mille hommes d'infanterie et mille hommes de cavalerie. Le général Vichery , embarassé par le nombre de ses prisonniers, ne vouloit point engager une action générale; mais comme l'ennemi occupoit en force une position qui dominoit le chemin par où il devoit passer, il la fit assaillir par le i6.e léger qui l'attaqua de front , tandis que le regiment royal-étranger dirigeoit son mouvement par la gauche de l'ennemi et lui faisoit souffrir une grosse perte. Dans ce combat, nous avons pris un drapeau appartenant au bataillon de Guadalaxara et une cinquantaine de soldats , sans parler d'un bon nombre d'hommes restés sur la place. Le général Vichery, maitre de la position qui pouvoit protéger son mouvement l'exécuta en faisant couvrir sa marche par le 8.e de ligne, qui déploya beaucoup de valeur, et for^a l'ennemi à la retraite, toutes les fois qu'il Voulût trop s'approcher. Ainsi après une expédition de quelques jours dans laquelle il avoit fait perdre à l'ennemi plus d» «Joute cents nommes, lui avoit pris trois mille fusils et détruit tous ses magasins de Siguenza , le général Vichery rentra le 5 février k Guadalaxara. Ce général , dont on ne peut louer assez le courage, le zèle et l'habileté, a eu un bras percé d'une balle. Il se loue beaucoup des troupes qui ont combattu sous ses ordres, et particulièrement du 19.e de dragons, commando par le major Dessode, qui dans l'affaire du i.er février a rendu les plus grands services. Le drapeau du bataillon des volontaires de Madrid a été pris par le maréchal-des-logis Louis Forser. Signé y le général comte d'ERNON JÌRMÉE DE PORTVGÀÏ. Extrait de plusieurs dépêches adressées à S. E. le Ministre de la Guerre, par le général Comte Reille , commandant l'armée de Portugal. Valladolid y 2 février ifij. Monseigneur, j'ai l'honneur d'informer Votre Excellence d'un nouvel avantage remporté sur les bandes ennemies. Le général de division Foy , commandant de la province d'Avila , me rend compte que le 20 janvier le capitaine Espagnol Florian, à Ja tête de vingf-cinq chasseurs de Za* mora a surpris dans le village de Gracos les guérillas de Garido, autrement appelés l'escadron de hussards francs de Caramanchel. Cette bande consistoit en soixante hommes à cheval et trente à pied. Le capitaine Florian entra au galop dans le village. Les brigands eùrent à peine le temps de sauter sur leurs chevaux etde de tirer quelques coups de pistolet. 11 y en tùl vin8t de triés , parmi lesquels plusieurs officiers, et dix fûrent pris, avec vingt-huit chevaux équipés. Garido qui était parvenu à se sauver dans les montagnes avec quelques hommes de sa bande fût de nouveau rejoint le 26 du même mois dans le village de saint Jean de la Nava et fait prisonnier par le même capitaine Florian, De quinze soldats qui étoient avec lui , treize fûrent tués, et les deux autres furent pris avec tous les chevaux. Ceux qui appartiennent à cette bande, et qui ne se sont point trouves dans ces deux affaires, se présentent tous les jours pour se soumettre. La destruct ion des guérillas contiibuera beaucoup à la tranquillité de la province d'Avila. Cet avantage est du à la valeur et à 1 activité du capitaine Florian que je recommande à S. M. Catholique. Signé Comte ReILLE. valladolid le 17 février 18,-3, Monseigneur, l'armée de Galice, ayant détaché quelques troupes sur l'Orbigo et Bas-.EsIa, j'ai chargé le général Sarrut de se porter sur Astorga et la Ban.za , pour en chasser les détachemens ennemis et protéger la rentrée des contributions, tandisque le général Boyer s'occupoit de la même opération dans la province de Benavente. Cet officier généralf, instruit que la ville de Benavente étoit occupée par cent vingt hussards de Gallice, détacha 150 dragons du n.e commandés par le capitaine Bureau-de-Pusy avec l'ordre de s'emparer du pont de Castro Gonzalo. Ce mouvement, ayant été bien éxécuté, les avant-postes en- sans su ces , comme tout le monde sait, ne connoissoient pas ces moyens d'encouragement. C'etoit le peuple entier qui couroinoit ses poetes, et cela n'dtoit pas mal vu car il est leur juge suprêmeget définitif. U est fort beau d'être proclamé à une séance publique, avec son chiffre et sa devise , comme le héros d'un tournois, par le secrétaire perpétuel d'une académie; mais il y a Join du suffrage de quarante grands hommes a brevet, a celui de ,'a Grece entiere assemblée aux jeux olympiques. Au reste, et ceci soit dit avec tous les égards que ménte le talent vraiment distingué de Lampnde , les honneurs du triomphe poétique ont été si étrangement prodigués fans Ie L1,6'e siècle que le titre de poete lauréat est une bien toime recommandation en faveur d'un auteur. Les lauriers du Capitole moderne ne prouvent gueres plus que les églanfines des jeux floraux. En général, il faut beaucoup se défier de ces apothéoses anticipées que décernent les contemporains. Il est bien rare qu'elles aient la sanction de la postérité qui assigne les rangs de la hiérarchie littéraire en dernier ressort. Nous sommes fort étonnés maintenant qu'une princesse' de la co^r de France ait cru devoir un baiser à la bouche d'Alain Cha rtier pour les belles choses qu'elle avoit dites, qu'une grande souveraine ait consacré à Ronsard un Parnasse d'argent, avec cette inscription dé hcatoire : à l'Apollon de la source des Muses i et que les poetes du temps de Jodelle se soient réunis pour lui offrir un bouc aux cornes dorées, des festons de fleurs et des dithyrambes. Il pourroit bien se faire que l'avenir ne confirmât pas mieux les jugemens du présent. Les Sénats académiques font des grands hommes précisément comme le Sénat de Rome faisoit des Dieux. 11 ne manque h leurs décrets qu'une condition malheureusement essentielle , c'est_ le privilège de donner i'immortalit«?. Soit qu'il y ait déjà des poésies de Boscovich une édition très compiette qui rendroit inutile toute rèi mpression partielle, soit pour quelque autre raison, on ne trouvera aucun de ses vers dans ce recueil. Je m'a.ttendois bien à n'y pas voir le curieux poeme sur les Éclipses , que son étendue n'auroit pas-permis à l'édiieur d'admettre en entier et qui a d'ailleurs toute 1a publicité qu'on peut désirer pour un livre qui ne convient'par son sujet qu'à un très petit nombre de lecteurs, les amateurs de poesie qui entendent quelque chose à l'astronomie, et les astronomes ^îs firent pri» en partie, et le re.fant poursuivi avec t de vigueur que le capitaine Bureau-de-Pusy entra l'ennemi dans Benavente à la tête de son détaçfre-*ent. Tous ceux qui voulurent se défendre furent tués à 'up de sabre. De huit officiers , trois firent tués et cinq Jlt$.prisonniers. Trente huit hussards et soixante treize [jgvaux furent également pris. La nuit favorisant la fuite l'ennemi, le lieutenant-colonel qui commandoit cette irdupe crèt pouvoir se sauver par le pont de S.te Chri-stine avec les hommes qui lui restoient ; mais d'après les .flstructions du général Boyer, on y avoit envoyé cintante dragons, ^t ce lieutenant-colonel fàt mortellement Jessé par le brigadier Cavalès. Vingt-sept hussards demeurent sur la place, et plus de trente se noyèrent , en se jetant hommes et chevaux dans l'Orbigo. De cinquante luatre chevaux reconnus propres au service , huit ont été lCCOr^c an* officiers du u.e de dragons, inenrpor.a Ja0s ce même régimeat , et dans le 26. e de chasseurs. Cette rencontre fait le plus grand honneur au capitaine pureau-de-Pusy qui y a fait preuve de beaucoup de zele {t de beaucoup d'intelligence. Signé Comte ReillE. PROVINCES ILLYRIENNES. Laybach , le 25 mars. l'anniversaire de la naissance de S. M. le Roi de Borne i été céiebré à Trieste avec tout i'cntousiasme que doit inspirer cette heureuse solennité. Les diff:rens fonctionnaires publics, réunis à onze heu-,es et demie du matin chez S. E. le Gouverneur général, l'ont accompagné à l'église où se chantoit une Messe en musique, suivie d'un Te-Deum. ils ont ensuite reconduit S. E. à son palais, et la jouroée s'y est terminée par un diné et par un bal. Son Excellence, Monseigneur le duc d'Abrantès , Gouverneur général des Provinces Illyriennes , est arrivé ici mardi vingt-trois. Un grand concours de fonctionnaires publics et de citoyens s'étoit porté à la rencontre de Son Excellence. Le lendemain, il a été donné à cette occasion par M. l'Intendant-général un grand diné ©ù se trouvoit réunie la société la plus choisie. Un bal brillant lui a succédé et s'est prolongé fort avant dans la nuit. oui daignent lire des vers. Mais Boscovich a laissé à Paris , avec la réputation d'un homme fort aimable, d'un fort savant homme , et ce qui vaut mieux encore^ d'un fort honnête homme, celle d'un poete facile et fécond. S'il est vrai que la vivacité de son génie soit allée jusqua l'improvisation , il est difficile de croire qu'il n'ait pas légué à la tradition une certaine quantité de vers qui sont encore inédits , car la faculté de faire beaucoup de vers mediocre* est peut-être celle dont on est le plus porté à abuser , même quand on y joint tout le talent qu'il faut pour en faire d'excellens. li est à remarquer que Boscovich avoit , comme M. A., la protection de plus d'une muse, et qu'il associoit la con-nmssance des mathématiques les plus relevées au talent de h poésie. On dit la même chose de Stay, leur digne compatriote j et il faut convenir que cette rencontre n'est ni aussi rare, ni aussi extraordinaire qu'on paroit le croi-te. Les mathématiques sont une science de fictions qui se sert a la venté d« signes parfaitement exacts , mais qui ne s'exerce que sur des objets abstraits, sur des données idéales; et à commencer par Pythagore, on les voit souvent marcher de front avec les arts d'imagination dans Suiti de Varrêté du Gouverneur général relatif « la confection des poudres. Art. 27. Les possesseurs de nitriéres artificielles existante», et ceux qui en voudraient former des nouvelles, avec les formalités prescrites pour les salpêtrièrs «e pourront les exploiter qu'à la condition expresse d'en livrer tout le salpêtre dans les magasins du gouvernement au prix accordé aux salpêtrièrs et aux mêmes conditions. Art. 28. Indépendamment des autres primes d'encouragement et d'indemnité accordées aux salpêtrièrs, ies possesseurs de nitriéres artificielles jouiront d'une nouvelle indemnité de 10 centimes par kilogramme de salpêtre de fabrication artificielle, c'e,t-a-dire , lorsque leur salpêtre ne sera tiré ni des terres de fouille ni des matériaux de salpêtres réservés aux salpêtrier» cowmissionés. Art. 29. Tout individu qui exploitera sans l'autorisation spéciale ordonnée par l'art. 18. des matériaux salpêtres naturellement ou par le moyen de nitriéres artificielle» encourra la confiscation des matières et ustensiles qu'il a employés et en cas de récidive il sera condamné à une amende de 300 Fr. Titre 5. De l'exploitation des matériaux Salpêtrés. Art. 30. Tous les emplacemens et bâtimens libres présentement affectes aux ateliers de salpêtre et nitriéres artificielles seront mis à la disposition des salpêtrièrs. Si ces bâtimens sont vendus ou occupés ntilement,on y supléera. Art. 31. L'exploitation et la fabrication du salpêtre auront lieu dans toute l'étendue des provinces Illyriennes pour ie compte du gouvernement et ne pourront être faites que sous son inspection et autorisation expresse. Art. 31. Les salpêtrièrs cornmissionnés enlèveront dana les arrondissemens qui leur seront donn 's par le Commissaire en chef tous les matériaux de démolition salpétrés > à cet effet les propriétaires qui voudront faire démolir ou ceux qui en seront chargés par eux ne le pourront qu'après en avoir prevenu l'autorité locale afin que le salpêtrier puisse en être informé et en prendre connoissance. Cet avertissement devra précéder de 10 jours au moins la démolition, et ceux qui sans avoir satisfait à cette condition commenceront à démolir ou qui le feraient faire, seront condamnés à une amende qui ne pourra excéder 200 francs. les écoles des anciens. Les grecs ^ent beaucoup de cas des poèmes d'Epimén.de , de Parmémde , d Empédock sur le système du monde; ils ne nous sont pas P«ve«us, et sauf la nou /elle Epopée de M. le Mercier dont les vers serviront à propager les découvertes de Newton, à peu près comme la prose de M. Mercier a réussi à les rendre suspectes , je ne vois pas qu'on ait continué de soumettre ces matières aux règles de la mesure ; mais k part 1 eiegan ce du rythme et l'agrément du mensosge , elles appar tiennent toujours jusqu'à un certain point au domaine de la fiction. Il n'y a que la façon de changée. Je ne pre'tens pas faire connoître tous les portes ctoni le recueil de M. A. renferme quelques ouvrages. L opinion générale que j'ai osé émettre sur eux, deciderà peut-être les lecteurs qui daignent m'accorder quelque conhance * prendre une idée de leurs talens dans l'ouvrage meme „ ex je ne crains pas qu'après en avoir lu 1« premiers vers, on abandonne le volume sans l'achever. Je ne puis m empêcher cependant de rapporter ici une épigramme de M. Bernard de Zamagna q<" seroit comptée parmi les meilleures de l'Anthologie, si elle appartenoit au style antique par sa date , comme elle lui appartient par sa grâce et son atticUme: Cette amende sera double pour ceux qui auraient de'tour-né , employé ou détérioré en partie les matériaux provenais de leur démolition et qui s'opposeraient à leur enlèvement. Art. jft. Il ne sera rien payé par le salpêtrier pour raison des matériaux salpêtrés qu'il aura enlevés; mais dans le cas où le propriétaire l'exigerait, les salpetriers seront tenus de lui rendre au même lieu une quantité des matériaux de même volume et à leur choix sans qu'ils puissent être obljge's de les transporter ailleurs, et de fournir des matériaux neufs. ( La suite au numéro prochain* ) NAPOLEON Empereur des Français, Roi d'Italie, Protecteur de la Confédération du Rhin , Médiateur de la Confédération Suisse etç. etc. etc. Nous Gouverneur général des Provinces Illyriennes j Considérant que le S.r George Accellini a abandonné son emploi de Greffier de la Justice de paix de Sabion-cello , à plusieurs reprises différentes, sans pourvoir à son remplacement et qu'il a montré depuis l'epoque de sa nomination un esprit d'insubordination réprehensible; Considérant que ce fonctionnaire s'est, par sa conduite , i-endu indigne de la confiance du gouvernement. Sur la proposition du commissaire gênerai de Justice: Avons arrêté et ariêtons : article i.eri Le S.r George Accellini, Greffier de la Justice de paix de Sabioncello, province de Raguse,est destitué de ses fonctions. Art. 2. Il pourra on outre être dirigé contre lui toutes poursuites autorisées par les lois. Art. 3. Le Commissaire général de justice est chargé de l'exd-cution du présent arrêté. Fait au palais du gouvernement. Trieste le 3 mars 1813. Signó Bertrand, Par son Exc. le Gouverneur gênerai, L'auditeur secrétaire du gouvernement Signé A. Heim. De Rosa Fœmina Epidauria Pulcherrima Naufragio Mersa. Vidi Ego Corcyrae per nigr&e littus Amorem Errantem , et crebra pectora nuda manu Piangente^ , ac fi ictus vos saevi reddite fluctus Cl amant em , fuerat qua rnea cura, Rosam , Reddite > sed motis vox edita venit ab undis s Parce i Amer , aequoreis Dis quoque (Ara Rosa est? Ces vers sont, si je ne me trompe, d'une perfection dont il n'y a gueres d'exemples dans les modernes. Je n'ai pas besoin d'ïnsister sur l'art avec lequel l'auteur convertit en tableau cette charmante pensée, en se plaçant lui-même dans la scène où il la développe, espèce d'artifice extrêmement ingénieux dont Marot a fait un heureux usage daas sa fameuse épigramme: Amour trouvant celle qui m'est amêre (Et j'y étois, j'en sais bien mieux le conte!)i sur l'effet qui résulte du déplacement de l'attribut, er- TE Suite des dens offerts far les cantons, communes et tartituliert s; £ lllyrie. V La Direction centrale, les commissaires des guerres et » autre chefs et employés des diverses administrations de U Croatie militaire ont offert une somme de 2000 fr. Les officiers et le clergé catholique du 6.e régiment........ 2585 ~ I5 Les employés de la commune de Petunia .......... 119 ^ 2) Les employés de la commune de Costainizza ... .... • ,, 269 3< Les habitans de la commune militaire de Petrinia 1810 —. 1$ Les habitans de la commune militaire de Costainizza ...... s, 1420 —. y Les négociants de Rissek militaire * ,, K79 _ 19 Le commerce de Costainizza . . . 1034 34 Les habitans de Dubttza ..».,, 517 _ 17 M. Justenbarg...... . . „ 258 58 La commune de Parenzo dans le district de Rovigno a offert un cavalier monté et équipé. Le canton de Dignano a offert deux cavaliers* Le canton d'Albona un cavalier. La commune de Zara, trois cavaliers. La commune d'Almissa un cheval équipé. L'Isle de la Brazza , deux chevaux. La commune de Trau , deux chevaux. Les cantons de l'arrondissement de Spalato, trois a raliers. Ceux de l'arrondissement de Sefcenico, deux cava'iers. Les cantons de l'arrondissement de Macarsca , ont offerì 1000 fr. AVIS. - Le i.er avril prochain, l'os procédera en l'hôtel de I'Ia-tendance de la Croatie civile à l'adjudication des Octrois municipaux de 1813 ^s comunes de Brod , Chubar , Dra ganich, Dcbrainecz , laska, Kerestinecz , Krassich, Klen chassella, Lekenifr, Mercopail, Novigrad , Odra, 0«aili Ravnagora , Rechicza , Sissek , SJavelich, Szverit» f S've tirze, Veleka Goricza, Verhovacz, Jurovo, et Biscupova Les personnes qui désireat mettre aux en chères pourront prendre connaissance des cahiers des charges dans les mai ries ci-dessus dénommées ou au secrétariat de l'Intendance rantem, jeté hors du vers où le nom de l'amour est énon cè ; sur cette gradation si belle et si pittoresque, errantem , plangentem , clamantem : sur cette répétition si viv'f et si passionnée ; reddite, fluctus, reddite ; sur cette intel" lig-nce de prosodie et de nombre , si remarquable dans l'emploi des longues et des voyelles qui expriment p!ui particulièrement la douleur ; sur toutes les beautés en qui caractérisent ce petit chef d œuvre qui en offre auta"1 que de mots; et je n'ai parlé que du méchanisme ; et j5 ne flnirois pas si je voulois dire tout ce qu'il y a de chaf' me dans l'application de ces couleurs gracieuses et vrai' ment grecques à un sujet d'ailleurs pathétique. Je le té' pete. Il ne manque à ces vers que la date des vers Moschus ou de Catulle, et personne nese refuseroit * croire qu'ils viennent d'être heureusement découverts da°s quelque manuscrit du poete le plus délicat des temps an' ciens, sous les bas-reliefs qu'on a nouvellement tirés ^ mont Cotylitts. LAYBACH, ©E L'IMPRIMERIE du Gouvernement.