Rudolf Južnič Francoska čitanka za 5. in 6. razred v TOLMAČ Založila Jugoslovanska knjigarna 1. Les Gaulois Bernardin de Saint-Pierre (1737—1814), avec J. J. Rousseau precurseur du Romantisme. (Euvres: Les Žtudes de la Nature, Arcadie. Chef-d'ceuvre: Paul et Virginie, roman ou il analyse 1'amour de deux enfants de nature. Le charme de ses ceuvres est le sentiraent vrai de la nature et la simplicite du style. Histoire. — Les peuples prehistoriques et prero-m a i n s : les Ligures et les Iberes. Les Ligures avaient occupe le Sud-Est de la Gaule. Ils etaient des pirates redoutables. Les Celtes les refoulerent dans les Alpes. — Les Iberes, venant d'Espa-gne passerent les Pyrenees et occuperent le Sud-Ouest du pays. Leur reste sont les Basques. — Presque au meme temps que les Iberes (vers 600) les Grecs arriverent; Marseille est leur colonie. Les Gaulois ou Celtes arriverent vers 500. Ils se melerent aux Iberes du Midi (Celtiberes). Ils occuperent a eux seuls le pays au Nord de la Garonne et le Massif central. Ils penetrerent en Italie (Gallia cisalpina). A partir du 3e siecle, ce fut la decadence. La conquete de la Gaule par les Romains est l'aclievement de ce drame. I. — Explications du texfe. — 1° Les Gaules f.: la Gaule. — 2° Druide m.: pretre gaulois; voir 57, I, 18. — 3° Font voeu: pro-mettent, s'obligent. — 4° Se balancent: font l'equilibre l'un a 1'autre. — 5° Differend m.: spor. II. — Grammaire. — 1° Synonymes: le peuple, la nation; la coutume, Vhabitude f.; lugubre, iriste; le mystere, le secret; aban-donner, delaisser, quitter; decider, resoudre; brave, oaillant, cou-rageux. — 2° Homonymes: differend m., different. — 3° Apposi-tion: Pluton, dieu des Enfers; § 78, 1 a. — 4° Complements des verbes passifs (compl. d'agent) de, par. — a) de (etat): Les Gaules sont peuplees d'un grand nombre. II est abandonne de tout le monde. — b) par (fait): Gouvernees par des nobles; § 155, 2. III. — Exercices. — 1° Citer des mots de la meme famille que: reunion, commun, fete (lat. festa), cite. — 2° Donner un syn. de: craindre. Avis au lecteur. Les paragraphes se rapportent aux paragraphes de la grammaire du meme auteur. Francoska čitanka - Tolmač I IV. — Le sens general. — Pourcjuoi les Gaulois comptaient-ils par nuits? Pourquoi les druides etaient-ils si puissants? Quel etait l'etat des vassaux? Quelle classe etait sans droit? V. Redaction. — Raconter le morceau a l'imparfait. 2. L'arrivee de Vercingetorix a Lutece Histoire. — Cesar, Vercingetorix, les G a 11 o -Romains. — II fallut a Cesar 7 annees de batailles pour con-querir la Gaule. La Gaule se reunit trop tard sous le comman-dement de Vercingetorix, un jeune noble du pays des Arvernes. Celui-ci vainquit les Romains a Gergovie (pres de Clermont), mais, assiege dans le camp d'Alesia (Sainte-Reime en Bourgogne), il se rendit a Cesar. La Gaule devint une province de l'Empire romain. Peu a peu, les Gaulois furent romanises. Ils adopterent les costumes des Romains, leur langue, leur droit et leurs dieux. Ce fut un nouveau peuple, les Gallo-Romains. Les Gaulois, en devenant Romains, avaient pris des noms latins (Albinus, Florus, etc.), et avaient applique leurs nouveaux noms a leurs terres (Albiniacus, Floriacus). Dans la suite, ces noms sont devenus noms de villages: Aubigny, Fleurij. I. — Explications du texte. — 1» Le chef des Aroernes: Ver-cingetorix (pr. versežetoriks). — 2° Arvernes: ancienne tribu (pleme) gauloise, auj. Auvergnats (en Auvergne); leur capitale etait Gergovie. — 3° Atour m.: parure (nakit). — 4° Nettement: razločno. — 5° Lutece: ancien nom de Pariš. — 6° Droiture f.: justice, equite. — 7° Parises (lat. Parisii): anciens habitants de l'Ile-de-France (pays aux environs de Pariš); leur capitale etait Lutece. — 8° Pre-stance f.: maintien imposant. II. — Grammaire. — 1° Suffixes: a) er: debarqu-er, argent-er, entour-er, hat-er; b) ir: gross-ir, epaiss-ir; § 278, c 1. — 2° Syn.r orner, parer; la hutte, la chaumiere, la cabane; Vanimation f., Vagi-tation f. — 3° Faire faire. — Vibrer (tresti se) — faire vibrer (pre-tres-a-ti), se taire — faire taire. — Avec faire on forme des verbes transitifs. — 4° Proposition infinitive: A dire vrai. — A voir la magnifique. . . prestance; § 225, 7. — 5° Subjonctif apres des con-jonctions composees avec que: Pour qu'il put parler; § 177, 1 et 204, 1 a. — 6° Inversion: a) Vive etait Vagitation; § 274, 9. — b) Devant le port oii devait debarquer le chef; § 274, 6. — 7° Virgule: Le moment vint qu,on avait tant attendu; Phonetique § 15, 6b. III. — Exercices. — 1° Citer des mots de la meme famille que: coutume, vert, satig, gros, epais, printemps, barque, nom, vaillant. — 2° Donner le contraire de: inferieur, interieur. IV. — Le sens general. — Que savez-vous de Vercingetorix? Comment les hahitants de Pariš se preparaient-ils? Comment accueillirent-ils le chef? Que fit celui-ci apres avoir debarque? Que fit la foule apres 1'avoir ecoute? V. — Redaction. — 1« L'exterieur du chef. — 2° Decrire l'accueil d'un persoimage celebre a la gare de votre ville. 3. Les guerriers francs Le vicomte Rene de Chateaubriand (1768—1848), principal initiateur du Romantisme, ministre sous la Premiere Restauration. GEuvres: Le Genie du Christianisme (apologie de la religion catholique). — Memoire d'Outre-Tombe (autobiographie). — Ro-mans: Atala, Rene (son propre mal et celui de son temps: m al du siecle a la Wertker), les Martyrs, le dernier des Abencerages. — Ch. a cree la langue romantique; sa prose est presque de la poesie. Histoire. — Les invasions barbares, les Francs. — Au Ye siecle, des peuples germaniques se mirent en marche. lis deborderent successivement sur la Gaule. Les Wisigoths (pr. vizigo) s'etablirent dans la vallee de la Garonne (Aquitaine), les Burgondes a l'Ouest du Jura (Bourgogne), les Francs en Belgique et dans la vallee de la Somme. Con tre les Huns (pr. če), les Ger-maniques s'unirent aux Gallo-Romains. En 451, Attila fut vaincu par Aetius, general romain, dans les Plaines Catalauniques (pres de Chalons-sur-Marne). Peu a peu les Francs, qui avaient conquis l'Ile-de-France avec Pajris, devinrent maitres de tout le pays entre le Rbin, l'Ocean et les Pyrenees. Leur roi Clovis (pr. klovis) se fit baptiser a Rekns. I. — Explications du texte. — 1° Ours, urochs, etc.: Ce n'etait pas 1'habillement des Francs, mais leur parure (Chateaubriand). — 2° Urochs: pour aurochs (pr. oroks) m., allem. Auerochs, espece de bceuf sauvage; slov. tur. — 3° Tunique £.: vetement de dessous que portaient les anciens. — 4° Mufle m.: gobec. — 5° Fram.ee i.: sorte de javeline, kopje. — 6° Javelot m.: kopje. — 7° Francisque f.: hache de guerre. II. — Grammaire. — 1° Syn.: feroce, sauvage; le mufle, le museau. — 2° Homographes (homonymes qui ont le meme ortho-graphe): le manche (ročaj) — la manche (rokav). — 3° Paronymes: ressembler — rassembler. — 4° Distinguer: elle laissait voir — elle faisait voir. — 5° De qualif. (sans article): Le cri de guerre; § 79. — 6° Accord du verbe: La plupart des Francs laisseni croiire. — La plupart laissent croitre. Tres souvent le complem. nest pas exprime; § 164, 1. III. — Exercices. — Citer des mots de la meme famille que: cheoeu, sembler, javeline. IV. — Le sens general. — Quel etait l'exterieur des Francs? Comment etaient-ils vetus? Quelles etaient leurs armes? V. — Redaction. — Decrire l'exterieur d'un Franc. 4. Charlemagne Histoire. — Les Merovingiens. — La dynastie mero-vingienne domina la Gaule depuis la fin du Ve siecle jusqu'au milieu du YIIIe s. Les derniers Merovingiens furent des princes faibles. Leurs ministres du palais gouvernaient pour eux. La dignite de maire du palais (= majordom) devint hereditaire. En 752, Pepin le Bref (le Petit) deposa le dernier Merovingien (Chil-peric III) et se fit proclainer roi. Les Carolingiens. — Charles le Grand ou Charlemagne (768—814), fils de Pepin le Bref, vainquit les Lombards et se fit proclainer empereur romain et couronner par le pape Leon III (Noel 800). Apres avoir guerroye oontre les Sarrasins d'Espagne, il vainquit les Bavarois et les Saxons. II ne fut pas moins grand dans les oeuvres de la paix que dans celles de la guerre. Son fils et successeur Louis le Pieux (le Debonnaire) associa a 1'Elmpire ses trois fils, mais il fut depose par Lothaire. Apres sa mort, Lothaire partagea avec ses freres 1'Empire (Traite de Verdun, 843); Louis le Germanique eut 1'Allemagne, Charles le Chauve la France, Lothaire garda le titre d'empereur et le pays intermediaire (la Lotharingie ou Lorraine, et la- Bourgogne avec l'Italie). Les Carolingiens s'etaient vite gates. Apres la mort du dernier Carolingien, Louis V (986—987) les seigneurs francs eleve-rent au trone Hugues, comte de Pariš et duc des Francs, surnomme Capet ou Chapet (porteur d'un petit manteau). Les Normands. — Des les deroieres annees de Charlemagne, les Normands apparurent en France. A Pariš, ils furent arretes par le comte Eudes, ancetre de la dynastie capetienne. En 911, Charles le Simple leur abandonna la Normandie. Leur chef Rollon prit le titre de duc des Normands. L'un de ses des-cendants, Guillaume le Conquerant, vainquit les Anglo-Saxons a la bataille de Hastings (pr. asteks, 1066) et devint roi d'Angleterre. I. — Explications du texte. — 1° Valurent: so prinesli, so pripomogli. — 2° Legislateur: qui donne des lois. — 3° Actuelle: d'aujourd'hui, de nos jours. — 4° De Vetranger: d'un autre pays. — 5° Monastere m.: residence des moines; syn. le cloitre, le couvent. — 6° Abbaye (pr. abe-i) f.: monastere dirige par un abbe (opat). — 7° Faire cas de: estimer. II. — Grammaire. — 1° Syn.: interroger (les eleves, les accuses), questionner (les accuses); 1'application f., Vaciivite f.; le trauailleur, Touvrier m. — 2° a) De qualificatif: la couronne d 'empereur (cesarska); § 79. — b) De possessif: la couronne de V empereur (cesarjeva); § 80. — 3° En Yan; § 251, Rem. 1 a. On dit en Van ou Van, mais ordinairement en. — 4° L'emploi du passe simple: a) Son regne dura de 768 a 814; § 167, 3. — II vainquit les Saxons. II entreprit; § 167, 1. — 5° Tout adverbe: iout entiere; § 150, 5. — 6° Charles le Grand; § 78, 2 b. — 7° Virgule: Afin de donner a son peuple le gout de Vetude, Vempereur fii venir des savants; Pho-netique § 15, 3 c. III. — Exercices. — 1° Citer des mots de la meme famille que: travail, terre, organe, remarquer, maiti, veiller, applique, abbe. — 2° Distinguer: etendre, entendre, attendre, atteindre, eteindre. IV. — Le sens general. — Quels peuples Charlemagne vain-quit-il? Laquelle de ses expeditions fut fetee par une fameuse chanson? Quels etaient les pays dont son vaste empire se compo-sait? Que fit-il pour propager la civilisation? V. — Redaetion. — Resumer le recit de la visite de Charlemagne dans une ecole. VI. — Vocabulaire. — L'empereur gouverne l'empire, le roi le royaume, le prince la principaute, le duc le duche. Le roi regne. Cest un prince. 5. Le cor Le comte Alfred de Vigny (1797—1863), poete romantique. Chacun de ses heros est porteur d'une idee (pessimiste). CEuvres: Poetnes mystiques, antiques et modernes (Le Cor). — Chatterton (tragedie romantique). — Cinq-Mars (pr. mar), roman historique du temps de Louis XIII. Charlemagne revient d'Espagne avec son armee. L'arriere-garde, commandee par Roland, est attaquee par les Sarrasins. Roland sonne du cor pour appeler a son secours Charlemagne, qui arrive trop tard. I. — Explications du texte. — 1° Preux: a) subst.: chevalier, b) adj.: brave, vaillant; les preux: les paladins, seigneurs de la suite de Charlemagne. — 2° Luz, Argeles (pr. aržales): localites dans les Hautes-Pyrenees. — 3° Luth m.: ancien instrument de musique a cordes; lira. — 4° Troubadour m.: poete provcngal du moyen age. — 5° Adour: riviere prenant sa source dans les Pyre-nees. — 6° Eirangere: prise sur 1'ennemi. — 7° Gardait: Roland commandait l'arriere-garde. — 8° Noir palefroi: 1'adjectif marquant la couleur precede le substantif quand il est employe par emphase (zanos). — 9° Palefroi m.: au moyen age cheval de parade. — 10° Housse f.: couverture de chevaux. — 11° Violette: couleur du haut clerge. — 12° Turpin: archeveque de Reims; il accompagne Charlemagne et tombe a cote de Roland. — 13° Amulettes f.: reli-ques, parties du corps d'un saint. — 14° II ne faut: dans 1'ancienne langue sans pas. — 15° Monsieur: auj. Monseigneur. — 16° Certes (adv.): tres certainement. — 17° Saint Denis: apotre des Gaules, premier eveque de Pariš, patron des rois de France, qui etaient enterres dans la basilique de Saint-Denis. — 18° Encor: encore. — 19° Le son du cor: Roland coraait. — 20° Suspend: arrete. — 21° Le destrier (destre = droit): cheval de bataille. — 22° Oberon: roi des elfes. — 25° Vert: parce qu'il vit dans la foret. — 24° Trompeur: traitre. II. — Grammaire. — 1° Suffixe eux: soucieux; § 278, c, 6. — 2° De possessif: sol de VEspagne; § 80. — 3° Gerondif (exprimant la maniere): Le soldat, en riant, parlait; § 228, 2 b. — 4° L intercale: Ici V on entendit; § 145, 5 e. III. — Exercices: Citer des mots de la meme famille que: signe, cceur (radical latin cord), trahir, long. IV. — Le sens general. — Plan: L'armee marche vers la France. Les presages du malheur. L'armee continue de marcher. Colloque entre Turpin et Charlem. L'armee retourne pour secourir Roland. V. — Redaction. — 1° Resumer les parties du recit.— 2° Faire une description de la scene ou l'armee aper^oit la France. 6. La mort de Roland Chanson de geste. Le mot geste (fait, exploit) signifie histoire. Cest un poeme heroique du moyen age. Les chansons de geste se divisent en trois groupes: 1° Cijcle du Roi fepopee royale) glorifie la royaute carlovin-gienne. — La Chanson de Roland date du XIe siecle. Elle relate la mort du neveu de Charlemagne qui, par la trahison de Ganelon, perit au vallon de Roncevaux (Pyrenees) dans une embuscade des Sarrasins. 2° Cijcle feodal: luttes des barons entre eux et contre les rois. 3° Cijcle de la Croisade (epopee d'aventures): aventures orien-tales. I. — Explications du texte. — Roland est blesse a mort. 1° S'evertue: fait effort, trudi se. — 2° Las: helas. — 3° N'a plus de couleurs: est pale. — 4° La roche: le roc, le rocher. — 5° Assene: pour briser son epee. — 6° Point ne se rompt: ne se rompt point. — 7° Plus ne puis: je ne puis plus. — 8° C ure f.: le soin, le souci. — 9° Tant gagne de batailles: gagrne tant de ba-tailles. — 10° Chenue: grise, blanche. — 11° Ne vous a it pas (qui): naj vas nima. — 12° Bon oassal: dans ces temps primitifs, le heros n'a pas honte de se vanter. — 13° Uentreprend: l'attaque. — 14° Olifant m.: cor d'ivoire; voir 7, I, 14. — 15° Mettre en oubli: oublier. — 16° Reclame: demande. — 17° Ressusciter: faire revivre. — 18° Daniel: le prophete D. fut emmene captif a Babylone. II fut jete dans la fosse aux lions, ou il fut retrouve le lendemain, sain et sauf. — 19° A cause: c'est a cause de ses peches qu'il est en peril. — 20° Donner les gants a: se donner a. — 21° Saint Michel du Peril: II s'agit du fameux Mont Saiimt-Michel en Normandie, pres d'Avranches (dep. de la Manche). La fete de saint Michel se ce-lebrait le 16 octobre. II. — Grammaire. — 1 ° En — kot: Mourir en conquerant (en heros, etc.); § 251, 4. — 2° Tout adverbe: toute nue; § 150, 5. — 3° Inversion apres un pron. rel.: que tient Charles; § 274, 6. — 4° Participe (sous-entendu): mains jointes; § 237, 4. III. — Le sens general. — 1° Pourquoi Roland veut-il briser son epee? — Comment se couche-t-il? pourquoi? — 2° Plan: Roland fait des efforts inutiles pour briser son epee. Le heros se couche. — II repasse sa vie passee. II demande le pardon de ses peches. La mort du heros. IV. — Redaction: Decrire les efforts de Roland pour briser son epee. ?. Huon de Bordeaux Les faits precedents. — Le chevalier Huon de Bor-deaux a tue, sans le connaitre, Charles, fils de Charlemagne. Pour le punir, l'empereur lui ordonne d'aller a Babylone {— Caire) pour y accomplir plusieurs conditions graves, chez le roi Gaudisse. Huon vient a Rome, puis en Terre Sainte. A Jerusalem, Huon et ses douze chevaliers allerent prier au Saint-Sepulcre, puis ils chevaucherent dans la direction de la mer Rouge. I. — Explications du texte. — 1° PrucThomme: homme sage. — 2° A 1'ouie: ko je slišal. — 5° Bethleem: pron. betleem. — 4° II s'en fut: il s'en alla. — 5° Sarrasin m.: au moyen age, on appelait les Musulmans d'Europe et d'Afrique Sarrasins. — 6° Babijlone: au moyen age, on donnait souvent le nosm de Babylone a la ville du Caire. — 7° Familiere: connue. — 8° Paiens: Musulmans. Au moyen age on croyait que les Mahometans etaient paiens. — 9° Oberon: roi des elfes. — 10° Fondre: tomber, se precipiter sur. — 11° Chevaucher: aller a cheval. — 12° Me faut: je manque de. — 13° Chevauchez toujours: le jahajte! — 14° Olifant m.: du lat. elephantem, elephant, cor d'ivoire. — 15° Le bien trouve: le bienvenu. — 16° Cure f.: soin m., souci m. — 17° 5'iZ vous agree: si cela vous plait; si cela vous est agreable. — 18° Hanap m.: grand vase a boire, vrč. — 19° Me le voir remplir: me voir le remplir. II. _ Grammaire. — 1° Suffixe ot, f. otte marque la diminu-tion: Charlot (Karlček), f. Charlotte. — 2<> Syn.: le sepulcre, le tombeau; le cachot, la prison; la tempete, Vouragan; le present, le cadeau, le don; le hanap, la coupe; Vaide, le secours; perilleux, dangereux; toutefois, cependant, pourtant; sevader, sechapper; prendre la fuite, senfuir; commencer a, se mettre a, se prendre a; sauter, gambader, bondir; requerir, demander; s'acquitter de, accomplir; cheminer, marcher, aller; ouir, entendre. — 3° Homon.: le jeune homme jeune; le pecheur (grešnik) — le pecheur (ribič). — 4° Anton.: le nain — le geant; la confiance — la defiance. — 5° Distinguer: ecouter — entendre. II ecoute sans entendre. De meme: II regarde sans Doir; baiser — baisser; le lieu — la lieue. Doublets (voir 33, II, 2): cavalier — chevalier, camp — champ. — 6° Homographes (voir 3, II, 2): le vase — la vase (blato). — 7° L intercale: et Von; § 145, 5 e. — 8° Omission de l'article: On y rencontre nombre de bonnes hotelleries; § 89, 4. — 9° a) Locutions toutes faites (sans article): II mit pied a terre; prendre conge. — b) Suppression de pas: II y a plus de trois jours que tu nas mange; § 243, II, 2. — Je nen a i cure (gallicisme); § 243, I, 1 a. — 10° Tout adverbe: toutes pretes; § 150, 5. — 11° Les vivres viennent de manquer (so pravkar zmanjkala); § 168, 5 a. — Les vivres viennent a manquer. Venir avec a + inf. exprime une actiori accidentielle (slučajno). — 12° Que comme sujet d'un verbe impersonnel dans 1'inversion: Que vous est-il arrive? § 141, II, 1 c. — 13° Inversion: a) apres un complement circonstanciel: Alors surgit une ville; § 274,1. A peine sont-ils entres; § 274, 2 a; b) apres tel: tel est le pouvoir; § 274, 9. — 14° Poursuioez-les et les tuez; § 101, 2°, c. — 15« Infinitif de narration; § 223: Nos Franfais de commencer (= commen-cerent aussitot). — 16° Emploi des temps: a) Vous saurez; § 171, 2. — b) Nos Frangais ont pris d'avance ... s'ecrie (present historique); § 165, 4. — 17° Subjonctif: a) apres une con j.: pour peu que tu dises un mensonge; § 207, 1;' b) dans la proposition relative: Je nai du aucun homme qui crut en Dieu; § 198, 2 a; c) dans la proposition independante (subjonctif du souhait): Dieu a it votre ame en garde! Dieu te sauve et benisse! § 178, 2 a. — 18° Virgule: a) Tout a coup, Huon apergoit; b) II apprit a son tour que Vermite se nommait Jerome; c) Huon prend le hanap, qui reste vide; d) Tenant sa coupe des deux mains, Oberon s'approcha. Fait prisonnier par les Serrasins, il demeura dans leurs cachots; Pho-neticjue § 15. III. — Exercices. — 1° Citer des mots de la mame famille que: lent, sur, agreer, emplir, mort, joie, cor, cheval. — 2° Donner un syn. de: la foret, la cite, rester. — 5° Rele ver les mots construits avec a + inf. et de + inf. — 4° Conjuguer: le verbe requerir (sur acquerir, conquerir); s'asseoir. — 5° Relever les virgules dans les cas semblables a ceux qui sont enumeres sous II, 18 a—c, justifier leur emploi (suppression). IV. — Le sens general. — 1° Les partieš du recit: Huon ren-contre Termite. Celui-ci raconte son histoire. Huon s'informe des chemins; les renseignements de Termite. Les Fran^ais rencontrent Oberon, leur fuite. Oberon et ses hommes. Oberon et Huon se saluent. Le diner. Les adieux. — 2° Quels sont les personnages qui figurent dans le recit? Quel est leur caractere? V. — Redaction. — 1° Resumer les parties du recit. — 2° Faire une description d'Oberon (petit, beau, manteau, couronne, olifant, epee). 8. Feodalite Histoire. — La Feodalite a repondu d'abord a une necessite. Les successeurs de Charlemagne etant incapables de defendre leur royaume, les habitants reconnaissaient comme chefs les seigneurs, les vaillants guerriers, qui les protegeaient contre les brigands et les barbares. Cependant cette protection se paye cher. Les serfs (tlačani) sont attaches a la glebe. Le seigneur est le seul proprie-taire de la terre et des villes, qui ne sont plus libres. Les seigneurs, les comtes deviennent a leur tour vassaux des ducs et ceux-ci du roi qui est suzerain des suzerains. Les seigneurs lui ont fait hommage, ils ont jure d'etre ses hommes, c'est-a-dire de le suivre a la guerre. I. — Explications du texte. — 1° La feodalite: lois et coutumes depuis le IXe sieole jusqu'a la fin du moyen age. — 2° Suzerain m.: fevdni gospod. — 3° Domaine m.: enseinble de terres, de bois, etc., qui appartiennent au meme proprietaire. — 4° Donjon m.: principale tour du cliateau fort. — 5° Faisait le guet: regardait de tous cotes (je prežal). — 6° Troubadour m.: poete proven<;al du moyen age. — 7° Trouvere m.: poete du nord de la France. — 8° Manoir (dvorec) m.: habitation d'un proprietaire de fief (fevd, zajem) qui n'avait pas droit de construire un cliateau fort. II. — Grammaire. — 1° Homographes (voir 3, II, 2): le tour, la tour. — 2° Attribut: a) sans article: Les nobles etaient proprie-taires; § 182, I, 2 a; b) rendait redoutable; § 183, 2. — 3° Les nobles ou seigneurs. Les Celtes ou Gaulois. Mais: le noble ou le roturier, les Gaulois ou les Romains; § 88. 9. La reception d'un chevalier Fran^ois Guizot (1787—1874), professeur d'histoire a la Sor-bonne, ministre sous Louis Philippe, president de lAcademie Frangaise. CEuvres: Histoire de la Revolution d'Angleterre au l?e s., Histoire de la Civilisation en France, Histoire de la Civili-sation en Europe, etc. Histoire. — Feodalite (suite), chevalier s. — Pour etre noble, il faut posseder une terre franche (svobodno) et se vouer au metier des armes en se faisant recevoir chevalier. La chevalerie a un code (zakonik). Tout chevalier doit protection aux femmes et aux faibles. Quand les seigneurs ne sont pas dans la guerre, ils vont a la chasse, luttent dans les tournois, donnent des fetes. Les Capetiens contre les feodaux. — Les seigneurs ne respectaient pas le serment prete au roi. Leur protection changea vite en tyrannie. Le domaine royal etant tres petit, les Capetiens tachaient dunir la France. Les premiers Capetiens firent entrer, soit de force, soit par des achats, des parties du territoire dans le domaine royal. Avec Louis I I le Gros (1108—1137), le roi est le seul maitre de l'Ile-de-Franče. Sous son regne commence le mouvement des Communes (bourgeoisies) pour 1'affranchissement des villes. I. — Explications du texte. — 1° Ecuyer: gentilhomme qui accompagnait un chevalier et portait son ecu (ščit). — 2° Tunique f.: vetement de dessous que portaient les anciens. — 3° Tenu: oblige. — 4° Iiecipiendaire m.: celui qui va etre re^u. — 5° Observer le jeune: jeuner. — 6° S'agenouiller: se mettre a genoux. — 7° L'equipement m.: ce qui est necessaire a Tarmement. — 8° Brassard m.: armure qui couvrait les bras, pločevinaste narokvice. II. — Grammaire. — 1° Infinitif employe comme substantif: Au sortir; § 224. — 2° Apposition (voir 1, II, 3): Une robe rouge, symbole du sang; § 78, 1 a. — 3° Participe absolu: Le soir venu, il entrait dans 1'eglise. ■— Le sermon fini, il s'aoangait. — Participe sous-entendu: II s'aoancait, 1'epe suspendue a son cou; § 236 et 237. — 4° Inversion (voir 7, II, 13 a): Alors s approchaient des cheva-liers; § 274, 1. III. — Exercices. — 1° Expliquer 1'emploi de la preposition de (avec ou sans article): le titre de chevalier, Vepee de chevalier, Vepee du chevalier. — 2° Citer des mots de la meme famille que: cheval, ecu, pur, recevoir (lat. recip-ere), genou. IV. — Le sens general. — Comment le recipiendaire passait-il la nuit? Quels actes religieux avaient lieu le lendemain? Que faisait le seigneur? Que faisaient les chevaliers? Qu'est-ce que c'est que 1'accolade? V. — Redaction. — Decrire les ceremonies qui avaient lieu la veille de la reception. VI. — Vocabulaire. — Le confesseur, la confession, le con-fessionna], se confesser, absoudre = donner 1'absolution, recevoir 1'absolution; donner la communion (le sacrement de l'eucharistie), communier; recevoir 1'hostie; le ciboire; la chaire, prononcer un sermon, preclier; dire la mešse, aller a la messe. 10. Depart pour la premiere eroisade Joseph Fran?ois Michaud (1767—1839) est l'auteur de VHistoire des croisades. Histoire. — L'idee de la premiere eroisade appartient au pape Urbain II, pretre frangais qui precha, au concile de Clermont (28 novembre 1095), la guerre sainte. Tout l'auditoire criait: »Dieu le veut, Dieu le oeut.« La predication fut poursuivie en France par Pierre 1'Ermite. Le roi Louis VII prit part a la deuxieme eroisade, le roi Philippe Auguste a la 3e. Les croisades contribuerent a raffaiblissement de la feodalite. I. — Explications du texte. — 1° Exterminer: chasser jusqu'au dernier, aneantir, iztrebiti. — 2° Prendre le par ti: se decider. — 3° Ajouter a: augmenter. — 4° Equipage m.: suite de valets, de chevaux, de voitures, etc. — 5° Meule f.: nombre de chiens courants dresses pour la chasse. II. — Grammaire. — 1° Syn.: Voyageur, pelerin. — 2° Sub-jonetif apres le verbe negatif de la pensee: lis ne pouvaient croire que celui... laissat perir; § 194, 1 b. — 3° Leur faisaient jurer de vainere; § 155, 2 a. III. — Exercices. — 1° Citer des mots de la meme famille que: partir, croix, oetir, conquerir, guerre, faible, compagnon. — 2° Expliquer Femploi de si dans la phrase: Les enfants demandaient si c'etaient. — 3° Relever de qualificatif et possessif. IV. — Le sens general. — Quand la premiere croisade eut-elle lieu? Ou allaient les croises? Comment 1'entliousiasme des croises se montrait-il? Quels etaient les plus etranges croises? Comment l'ignorance des croises s'exprimait-elle? Est-ce que les seigneurs etaient plus instruits que le peuple? Comment les grands seigneurs voyageaient-ils ? V. — Redaction. — L'importance des croisades. 11. Saint Louis Fran^ois Marie Arouet, connu sous le nom assume de Voltaire (1694—1778) ecrivain, poete et philosophe frangais. Histoire. — Louis VII (1137—1180) avait re?u de sa femme Eleonore en dot l'Aquitaine. Mais apres le divorce, Eleonore porta ses terres en dot a Henri Plantagenet, petit-fils de Guillaume le Conquerant. Ce fut la cause lointaine de la guerre de C e n t a n s. Philippe II ou Philippe Augusie (1180—1223) vainquit les rois anglais (Henri II Plantagenet et ses fils Richard Ier, Cceur de Lion, et Jean sans Terre) et leurs allies, vassaux frangais. Le domaine royal s'etait accru, les feodaux s'etaient soumis. A ce temps 1'mstinct national est deja profond. La France est fondee. Sous Louis VIII (1223—1226), fils de Philippe Auguste, la guerre contre les A 1 b i g e o i s (voir 60, I, 8) eclata et se pro-longea sous la minorite de Louis IX (saint) et la regence de sa mere, Blanche de Castille. Saint Louis IX (1226—1270) vainquit Raymond VII de Tou-louse qui avait eut le dessein de former un royau>me independant du Midi. II traita avec les Anglais (Traite de Pariš). Dans la premiere croisade il fut fait prisonnier en Egypte, mais remis en liberte. II mourut sous les murs de Tunis (Carthage) au debut de sa deuxieme croisade, atteint de peste. II avait porte des coups sensibles a la feodalite. Sous ses successeurs, le roi devint encore plus puissant. I. — Explications du texte. — 1° Anachorete (pr. anakoret) m.: religieux qui vit seul dans un endroit retire; puščavnik; syn. ermite. — 2° Compatissant: touche de compassion. — 3° Porter plus loin: rendre plus grand(e), augmenter. — 4° Bien entendu: intelligent, habile. — 5° Rentrer a son devoir: revenir a son devoir; lat. ad officium redire. — 6° Demeure dans sa patrie: allusion a ses croisades. II. — Grammaire. — 1° Anton.: I a liberalite — Vavarice f.; suivre — preceder. — 2° Louis, le bon Louis, saint Louis; 71, 1 ab, 2 a. — 3° Le second conditionnel: On voit ce qu'il eut fait s'il fut demeure; § 206, II, 2 a. — 4° Inversion apres 1'adverbe (voir 17, II, 5): Peut-etre est-il le seul souverain; § 274, 2 a. III. — Exercices. — 1° Former des mots de la meme famille que: louer, baitre, croitre. — 2° Expliquer 1'emploi de la prepo-s iti on de: la vertu de roi, la vertu du roi; le roi de France. IV. — Le sens general. — Quelle qualite saint Louis avait-il? Pourquoi etait-il superieur au roi d'Ang!eterre? Quelle fut la consequence de ses victoires? En quel pays entreprit-il des croi-sades? 12. Du Guesclin Histoire. — Le regne des Valois. Charles IV (1322—1328), le dernier Capetien direct, etant mort sans heritier, Eclouard III d'Angleterre, fils d'une princesse francjaise, pretendait avoir des droits sur la couronne de la France; cependant Philippe de V alois, neveu de Charles IV, fut proclame roi sous le nom de Philippe VI (1328—1350). Cette rivalite fut la cause de la guerre de Cent ans (1537—1453), dans laquelle la France fut sauvee par Du Guesclin (sous Charles V, 1364—1380) et par 1'heroine Jeanne d'Are (sous Charles VII, 1422—1461), qui reveilla le patriotisme fran^ais et delivra Orleans. Bientot les Anglais furent chasses de France. I. — Explications du texte. — 1° Berirand Du Guesclin: un des plus grands hommes de guerre du moyen age, connetable fran^ais (vojskovodja). — 2° Maussade: de mauvaise hu-meur. — 3° Gens d'eglise: pretres et moines. II. — Grammaire. — Syn.: il parvint a, il reussit a; emporte, irritable. — 2° Subjonctif: En quelque pays que nous fassions la guerre, rappelez-vous...; § 211, 3. — 3° Pairticipe (sous-entendu): Rentrant souvent a la maison, les habits d e c hir e s et le visage couvert de sang; § 237, 4. III. — Le sens general. — Comment le jeune Du Guesclin passait-il son temps? Comment son caractere etait-il? Comment etait-il dans la guerre? Que dit-il un jour a ses soldats? Quel sentiment exprima-t-il dans ces paroles? 13. La ran^on de Du Guesclin I. — Explications du texte. — 1° Ranfon f.: la somme qu'on donne pour la delivrance d'un prisonnier de guerre. — 2° Le Prince Noir: le prince de Galles, fils d'Edouard III, roi d'Angleterre. — 3° Messire (meus et sire): cest 1'ancien cas sujet, avec le cas regime Monseigneur. — 4° Je tiens a: mnogo mi je na. — 5° Aquitaine f.: ancieniie province au Midi de la France, possedee par 1'Angleterre du XII® au XVe siecle. — 6° Une obole: monnaie de la Grece ancienne. — 7° Florin m.: piece de monnaie etrangere. II. — Grammaire. — 1° Les deux negations precedent 1'infi-nitif: de ne plus entendre; § 242, II, 3 a. — 2° Ne sans mot completif § 243, I, 6: il nest fille ou femme ... — 3° Subjonctif dans la proposition relative: II nest fille ou femme de France qui ne veuille gagner ma rangon; § 198, 2 a. III. — Exerciees. — Relever la preposition de sans article. IV. — Redaction. — Raconter le recit a la premiere personne. 14. Un trait de Louis XII Histoire. — Louis XI (1461—1483), fils de Charles VIL accrut (je povečal) le royaume de huit grandes provinces. Charles VIII (1483—1498), fils de Louis XI, passa les Alpes et conquit le royaume de Naples. II preparait une nouvelle expedition quand il mourut. La ligne directe des Valois s'eteignit avec lui. Son succes-seur fut Louis XII d'Orleans (1498—1515). Louis XII, a cause de sa sage administration surnomme le Pere du peuple. Comme petit-fils de Valentine de Visconti, il revendique le duche de Milan. Les guerres d'Italie, au nombre de cinq, rempli-rent tout son regne. II fut le premier qui fit graver son image sur les monnaies. Apres sa mort, la couronne passa a Fran^ois (ler) d'Angouleme, qui avait epouse sa fille Claude. I. — Explications du texte. — 1° Seigneur m.: noble. — 2° II chercha: il essaya. — 3° Condition f.: l'etat. — 4° Maltraiter: le contraire de bien traiter. — 5° A discretion: tant qu'il en voulut. — 6° Faire bonne chere: faire un bon repas. Comparez: II a ime la bonne chere, rad dobro je. — 7° Font venir: produisent, procurent. II. — Grammaire. — 1° Syn.: tacher, essayer, chercher. — 2° La conjonction si (= ali) dans 1'interrogation indirecte: II lui demanda s'il avait fait bonne■ chere; § 197, 2°. — 3° Rendre meil-leure; § 183, 2. III. — Exercices. — 1° Citer un synonyme de: puisque, battre, tacher, la coutume, Vetat. — 2° Former des mots de la meme fa-mille que: traiter, proteger, content, le nom. — 3° Relevez la prep. de (avec ou sans article) et expliquez-en 1'emploi. — 4° Relever les mots construits avec de + inf. IV. — Le sens general. — Pourquoi Louis XII fut-il surnomme le Pere du peuple? Quel autre roi de France voulait aussi rendre meilleure la condition des paysans? Pourquoi le roi fit-il venir le seigneur a la cour? Quelle le^on lui donna-t-il? V. — Redaction. — Faire raconter: a) le roi; b) le seigneur. 15. Un songe Rene Sully Prudhomme (1839—1907), Parnassien. L'Ecole Parnassienne (fondee en 1866) est une reaction contre l'Ecole Romantique. Elle cultive surtout la forme. — En 1901, le poete regut le prix Nobel. II est le poete de la vie interieure. II a ecrit des recueils lyriques, p. ex.: Les Žpreuves, cycle de sonnets (Un songe), etc. I. — Explications du texte. — 1° Implacable: qui ne peut etre apaise: nepomirljiv. — 2° Anatheme m.: malediction, prekletstvo. — 3° fimplorais: Je demandais humblement. — 4° Compagnons: ouvriers. — 5° Sifflaient: en travaillant. — 6° Metiers m.: des tisse-rands. — 7° Bourdonner: a) au sens propre: rabeille bourdonne; b) au sens figure: les metiers font du bruit. — 8° Je connus: je reconnus. II. — Exercices. — Former des mots de la meme famille que: tisser, pleurer (lat. plorare). III. — Le sens general. — 1° Plan: a) Illusion du reve; b) le reveur se reveille. — 2° Morale: Tous les metiers sont necessaires. IV. — Redaction. — 1° Resumer le recit. — 2° Justifier la morale. 16. Paris-Renaissance Leo Claretie (pron. klarati), cousin de Jules Claretie (voir 47), ne en 1862, a publie plusieurs ouvrages: Lesage, Rousseau et ses amies; Pariš depuis ses origines. Histoire. — Frangois ler (1515—1547), fils de Charles d'Or-leans. D'abord comte d'Angouleme et duc de Valois, il monta sur le trone en 1515, succedant a son cousin Louis XII, dont il avait epouse la fille. II reprit les projets de Louis XII, passa les Alpes et conquit le Milanais (bataille de Marignan 1515). II disputa la couronne imperiale a Charles-Quint. Par cette rivalite une longue lutte s'engagea. Frangois ler s'unit contre Char]es-Quint au sultan Soliman II et aux protestants de 1'Allemagne. Au XIVe siecle, la France etait entree en lutte avec 1'Angleterre (dynastie de Planta-genet), la France du XVIe et du XVIIe siecles va lutter contre la maison dAutriche (Habsbourg). Renaissance (XVIe siecle): La Renaissance des lettres est due a l'etude de l'antiquite classique. Elle s'introduisit d'Italie en France. Sous Frangois ler, 1'influence de l'antiquite classique est combattue par 1'esprit gaulois de Marot et de Rabelais; sous Henri II, fils de Frangois ler, et ses successeurs, 1'element classique triomphe. Cest le sens de la forme que la Renaissance a eveille. I. — Explications du texte. — 1° Le comte d'Angouleme: titre de Frangois ler avant son avenement. — 2° Faire des prodigalites: dissiper. — 3° Valurent: so mu pridobile. — 4° Lustre m.: sijaj. — 5° Louvre m.: ancienne residence reyale, aujourd'hui musee. Le Louvre fut commence sous Philippe Auguste en 1204, reconstruit sous Frangois ler, termine sous Napoleon III. — 6° Jean Bullant: architecte. — 7° Misere f.: depuis Frangois ler la misere du peuple va en augmentant. — 8° Seigneurs: nobles. — 9° Despotisme m.: pouvoir absolu. — 10° Son domestique: 1'ensemble de ses domes-tiques, le personnel des serviteurs. — 11° Insulter a: biti v obraz, rogati se. — 12° Have: pale. — 13° Dispendieux: qui occasionne (povzroča) beaucoup de depenses. — 14° Faste m.: le luxe, la magni-ficence. — 15° Frangois JVatebled (dit Vatable): humaniste frangais, mort a Pariš 1547; professeur d'hebreu. — 16° Rabelais (Frangois): ecrivain frangais, ne entre 1483 et 1500, mort a Pariš 1553, auteur du roman: Vie de Gargantua et de Pantagruel (satire du XVI® siecle). — 17° Gentillesses f.: saillies spirituelles, duhoviti domi-sleki. — 18° Clement Marot (1495—1544): poete de cour; ses poesies (ballades et epigrammes) sont elegantes et naiives, pleines d'esprit gaulois, mais souvent sans morale. — 19° Trilingue: des trois lan-gues, parce qu'on y enseignait le grec, le latin et 1'hebreu. — 20° College de France: etablissement d'enseignement fonde vers 1530. Les cours (publics) du College de France ne preparent aucun examen. — 21° Caractere m.: type (črka) dont on se sert dans 1'imprimerie. — 22° Garamond (Claude): graveur frangais, mort en 1561. — 23° Seconder: favoriser. — 24° Leonard de (— da) Finci: peintre italien. II est surtout connu comme auteur de Joconde (Louvre) et de la Cene (fresque a Milan). — 25° Benvenuto Cellini: graveur, statuaire, orfevre italien. — 26° Le Titien (Tiziano): peintre italien, chef de 1'ecole venitienne. II a fait le portrait de Francjois ler. — 27° Marguerite de Valois (1492—1549), sceur de Frangois ler, reine de Navarre et grand'mere de Henri IV, femme d'esprit et de cceur. Elle a eerit des poesies (Marguerites — perles) et des nou-velles (Contes de la reine de Navarre). — 28° Marie Stuart; reine d'Ecosse, puis reine de France par son mariage (1558) avec Fran-gois II, femme spirituelle et belle. Apres la mort de son mari (1560), elle revint en Ecosse. La reine Elisabeth d' Angleterre la fit decapiter apres 18 ans de captivite. II. — Grammaire. — 1" Fol-atre; § 278, b 4. — 2° Syn.: le tra-vailleur, Vouvrier; amasser, entasser, amonceler. — 3° Anton.: amasser — dissiper; adresse — maladresse; droit — maladroit. — 4° Article: Le Titien; § 71, 2 d. — Voir: Le Sage (138, II, 2), La Fon-taine (31, II, 3). — 5° Pluriel: Gentilshommes; § 16, 1. — 6° Negation: Pour ne pas suivre. Comment ne pas donner? § 242, II,. 3 a. — 7° Verbe transit. en frangais, intransit. en slovene: pour le servir; § 154, 159. — 8° II a de quoi payer; § 140, 4. III. — Exercices. — Decliner: le Titien, Le Sage (Lesage), La Fontaine (Lafontaine). IV. — Le sens general. — Quel est le contraste entre le luxe de la cour et la misere publique? entre Fran^ois ler et Louis XII? Quelle influence Marguerite de Valois exer<;ait-elle? V. — Redaction__1» Les seigneurs et le roi. — 2° L'exterieur du roi et ses manieres. — 3° Le roi protecteur des lettres et des arts. 17. Charbonnier est maitre chez lui I. — Explications du texte. — 1° Cabane f.: syn. chaumiere, hutte f. — 2° Las: fatigue. — 3° Ailleurs: drugod, drugam; cTailleurs = sicer. — 4° Faire entendre raison: dopovedati (gallicisme). II. — Grammaire. — 1° Syn.: mouille, trempe; exposer, expli-quer; clos, ferme. — 2° Diminutifs: seilette, historiette. — 3° Sup-pression de 1'article: a) dans les expressions toutes faites: par droit et par raison; faire entendre raison; b) dans les proverbes: Charbonnier est maitre chez lui; § 89, 8 a; c) dans 1'attribut: Je vous crois honnete homme; § 183, 1 a. — 4° Proposition elliptique (axclamative): Bouche close! § 190, 3e — 5° Inversion: A peine eut-il salue qu'il lui dit; § 274, 2 a. — Vers les dix heures arriva le charbonnier; § 274, 1. — 6° Proposition participe: Frangois ler s'etant egare, entra; § 235, 2b. — 7° L intercale: que l'on peut. — Mais: qu on les supprimat; § 145, 5 e. — 8° Coinplement redouble. Ces defenses, les approuvez-vous?; § 275, 1 a. — 9° Subjonctif apres le seul: la seule qu'il y eut; § 198, 2 c. III. — Exercices. — 1° Citer des mots de la meme famille que: charbon, faim. — 2° Donner des synonymes de: la chaumiere, fatigue, trempe, expliquer, ferme. — 3° Relever et expliquer les subjonctifs. IV. — Le sens general. — Les parties du recit: Le roi s'egare. Le roi et la femme. Le roi et le charbonnier. Le roi se fait connaitre. V. — Redaction. — 1° Faire raconter au roi son aventure. — 2° L'entretien entre le roi et la femme du charbonnier. 18. Adieux de Marie Stuart Beranger: voir 45. I. — Explications du texte. — 1° Cherir: aimer. — Marie Stuart: voir 16, I, 28. — 2° Adieu, etc.: voir 16, I, 28. — 3° Rendre: vrniti. — 4° N'a point souleve les flots: s'il y avait eu une tempete, Marie aurait ete empechee de partir. — 5° Le lis (prononce lis): en France, embleme de la royaute. — 6° Je ceignis: en se mariant avec Frangois II. — 7° Charme m.: beaute. — 8° Printemps m.: jeunesse. — 9° Sombre: l'Ecossais nest pas gai comme le Fran^ais. — 10° Genie m.: voir 16, I, 28. — 11° Inculte: sans erudition, sauvage. — 12° Caledonie f.: ancien nom de l'Ecosse. — 13° Un presage terrible: Marie mourut sur 1'echafaud. — 14° Livrer a Veffroi: effraver. — 15° Alarme f.: inquietude. — 16° Stuart: f amille royale ecossaise. — 17° Voile m.: obscurite, tenebres. II. — Grammaire. — 1° Syn.: la plage, le rivage, la cote, la greve; eclatant, btillant. — 2° Homographes: le voile, la voile. — 3° Te quitter, cest mourir; § 212, 1 Rem. III. — Le sens general. — Plan: Les adieux actuels, les souve-nirs, les presages, les adieux a venir. IV. — Redaction. — 1<> Resumer les 4 parties. — 2° La reine s'embarque (ses regards, son emotion). 19. Une scene d'auberge du temps de Charles IX Prosper Merimee (1805—1870), un des purs artistes de la langue frangaise. II est romantique par ses sujets violents, classique par la correction du style, realiste par 1'audace de la pensee et de l'expression. Son fort est la nouvelle breve. Colomba, son chef-d'ceuvre est traduit dans toutes les langues. Roman historique: Chronique du Temps de Charles II (Sainte-Barthelemy). — La Guzla, collection de ballades populaires que Merimee attribue au pretendu poete illyrien Hyacinthe Maglanovič. Histoire. — La Reforme en France. — Les premiers reformes furent accueillis sans defaveur par Frangois premier. Sous son fils Henri II (1547—1559), la Reforme prit son expan-sion la plus considerable. La guerre civile entre les catholiques et les reformes (Huguenots) allait eclater. Henri II continua la politique de son pere contre Charles-Quint et son fils Philippe II, et lutta contre les Anglais, allies de Philippe II. II avait epouse Catherine de Medicis, qui va etre apres sa mort, pendant plus de trente ans, la veri table reine de France (1559—1590). Charles IX (1560—1574), frere de Frangois II, regna dabord sous la tutelle de sa mere, Catherine de Medicis. Excite par celle-ci, il donna le signal de la Sainte-Barthelemv (la nuit du 23 aout 1572) ou beaucoup de huguenots furent massacres. Sous lui la guerre civile eclata et se prolongea sous son frere Henri III (1574—1589), le dermier Valois, roi incapable, plein de passion. Les catholiques formerent la Sainte-Ligue, dont le chef etait le duc Henri de Guise, qui voulait detroner le roi. Celui-ci s'enfuit de Pariš et fit assassi-ner Henri de Guise, qui se voyait deja maitre du trone. Henri appela a son secours le roi de Navarre, mais il fut assassine par un moine. Avant de mourir, il reconnut Henri de Navarre pour son successeur. I. — Explications du texte. — lo Costume m.: vetement. — 2° Cavalier m.: personne a cheval. — 3° Bizarre: etrange. — 4° Reitre: par la corruption du mot allemand Reiter, cavalier. — 5° Protestant m.: les protestants frangais s'appelaient huguenots. — 6° Dexterite f.: habilete f., adresse f. — 7° Consomme: parfait, habile. — 8° Tournaient la broche: pour faire rotir la viande. — 9° Le maitre de Tauberge: 1'aubergiste. — 10° Viuait a discretion: a son gre. II. — Grammaire. — 1° Suffixe aille: muraille; § 278, a, 17. — 2° Homon.: penser, panser. — 5° En: traiter en ennemi; § 251, 4. — 4° Rendait redoutable; § 183, 2. III. — Exercices. — 1» Citer un synonyme de: le vetement, la dexterite, etrange. — 2« Distinguer: le cavalier, le chevalier; Francoska čitanka - Tolmač 2 le parti, la partie, la part. — 3° Citer des mots de la meme famille que: le dommage, la pitie, Vordre, piller, ordonner. — 4° Relever et expliquer la prepos. de: jour de bataille, gens de guerre, le maitre de Vauberge; § 79 et 80. IV. — Le sens general. — Contre qui le parti catho!ique faisait-il la guerre? Qui etaient les reitres? Quelle etait leur adresse? Quelle reputation avaient-ils? Que faisaient-ils dans 1'auberge? Pourquoi 1'aubergiste etait-il desole? V. — Redaction. — Ecrire le plan du morceau. VI. — Vocabulaire. — Le cabaret (le cabaretier), 1'auberge (l'aubergiste), le restaurant (le restaurateur), l'hote (rhotelier), le cafe (le cafetier). 20. Henri IV Ernest Lavisse, bistorien fran^ais, 1842—1922, a ecrit VHistoire de France et VHistoire de France contemporaine. Histoire. — LesBourbons. — Henri IV (1589—1610), fils d'Antoine de Bourbon et de Jeanne d'Albret, avait epouse Mar-guerite de Valois, fille de Henri II. II mourut assassine. En 1600, il avait epouse, apres son divorce, Marie de Medicis, qui lui succede comme regente pendant la minorite de son fils Louis XIII. I. — Explications du texte. — 1° Pau: ancienne capitale du Bearn, ch.-l. du dep. des Basses-Pyrenees. — 2° Bearn (habitants: Beamais): ancien pays de France qui appartenait a la Navarre, ancien royaume dans les Pyrenees. Henri IV amena la Basse Navarre a la France par son avenement en 1589. — 3° Jeanne d'Albret: reine de Navarre; cest a elle que Ferdinand le Catholique enleva la Haute Navarre. — 4° Ses premieres armes: sa premiere campagne. _ 5<> Colignij (lAmiral, Gaspard de): illustre general, chef des protestants. II fut la premiere victime de la Sainte-Barthelemy. — 6° Henri III: voir 19 Histoire. — 7° Ligue: voir 19 Histoire. — 8° Arques: 1589. — 9« Ivry: 1590. — 10° Abjura: 1593. — 11° Saint-Denis: a 8kil. de Pariš; abbaye celebre; a partir de la 3e dynastie, l'abbaye eut le privilege des sepultures des rois de France. — 12° Idee-force: vodilna ideja. — 13° Mit de Nantes: le 13 avril 1598. — 14° Peuple (adjectif): qui a la nature, le caractere du peuple. II. — Grammaire. — 1" Roi de France; § 73, II, 1. — 2° II lui fit boire. Elle lui fit lire; § 155, 2 a. — 3° Le dimanche; § 76, I, 2 c. — 4° Subjonctif: a) apres les verbes impers.: il faut que tous soient; § 193, 2; b) apres le seul: le seul dont le peuple a it garde la memoire; § 198, 2 c; c) apres les verbes de la volonte: qui voulait que tout paijsan put mettre; § 194, 2. — 5° Inversion: Aussi a-t-on pu; § 274, 2 a. III. — Exercices. — Relever et expliquer 1'imparfait et le passe siniple. IV. — Le sens general. — Quelle etait la jeunesse et l'edu-cation de Henri IV? Henri IV et les protestants. Son avenement, sa lutte pour la couronne. Quelles etaient ses qualites? V. — Redaction. — 1<> Composer le canevas du morceau. — 2° Resumer les parties du morceau. 21. Le roi et le paysan I. — Explications du texte. — 1° Tout a ton aise: po tvoji volji, kakor boš hotel. — 2° Rustre m.: paysan, campagnard. II. — Grammaire--1° Chemin faisant (gallicisme); § 228, 5 a. 2° Tout en causant; § 228, 3 a. III. — Exercices. — 1« Former des mots de la meme famille que: cavalier. — 2° Relever et expliquer le plus-que-parfait; § 169. IV. — Le sens general. — 1° Quel trait du caractere du roi Henri IV 1'anecdote exprime-t-elle? — 2° Plan: Le roi s'egare. II rencontre le paysan. Le roi et le paysan causent. Le roi et le paysan rejoignent la suite. V. — Redaction. — 1° Recit libre d'apres la lecture. — 2° Transformer en questions les points du canevas. 22. Le paysan du XVIIme siecle Jean de La Bruyere (1645—1696) a ecrit les Caracteres (Caracteres ou Mceurs de ce Siecle). II peint, dans les mceurs de son epoque, celles de 1'humanite en general. I. — Explications du texte. — 1° Farouche: syn. sauvage, feroce. — 2° Lioide: de couleur plombee; fig. pale. — 3° Fouiller: brskati, riti po. — 4° Articule: exprime nettement; razločen, človeški. — 5° Taniere f.: ca verne ou se tiennent les betes sauvages; brlog. — 6° Recueillir: recolter. II. — Grammaire. — 1° Inoincible: prefixe in (§ 277, 15 b), radical vinc (vainc-re), suffixe ible; § 278, b 1. III. — Redaction. — Depeindre le contraste entre la vie des nobles et celle des paysans (Comparer: 16 Paris-Renaissance.) 23. La misere du paysan fran^ais du XVIIIme siecle Jean Jacques Rousseau (1712—1778), avec son ami Bernardin de Saint-Pierre precurseur du Romantisme (sentiment de la na-ture). II vise a renverser 1'ordre social et ramener l'homme a la nature. CEuvres: La nouvelle Heloise (reforme de la famille). Emile (reforme de 1'education). — Le contrat social, bible de la Revolution, reforme de la societe et du droit public. I. — Explications du texte. — 1° En payant: za plačilo, za denar. — 2° Paille et tout: s slamo vred. — 3° Pour le vendre: pour le trahir. — 4° Quand ce vint a payer: ko je bilo treba plačati. — 5° Le commis: davčni uradnik. — 6° Le rat de cave: užitninski uradnik, dacar. — 7° II me fit entendre: dal mi je razumeti, povedal je. — 8° Les aides f.: impots, davki. — 9° La taille: sorte d'impot, paye surtout par le peuple; voir 24, I, 3. — 10° Aise: imovit. — 11° Publicain m.: le fermier, zakupnik davkov. II. — Grammaire. — 1° Pas supprime: nosait manger; § 243, I> 1 a. — 2° a) Proposition participe: Un jour metant egare, je m'y plus; § 235, 2 b. — b) Proposition infinitive: Apres avoir dit; § 225,6. III. — Exercices. — 1° Relever les mots composes avec le suffixe able, ible. — 2° Former des adjectifs en -able de remarqu (-er), port(-er), reconnaitre (radical: reconnaiss). IV. — Redaction. — 1° Resumer les parties du recit: a) Rous-seau admire la contree. b) Rousseau et le paysan (mefiant, puis confiant). — 2° Impression que le recit du paysan fait sur Rousseau. 24. Ballade des pauvres gens Theodore de Banville (1823—1891). On l'a nomme le dernier des Romantiques, a cause de son enthousiasme, et le premier des Parnassiens, a cause du souci de la forme. II a compose plusieurs recueils lyriques. I. — Explications du texte. — 1° N'ont ni sou, ni maille: gallicisme; n'ont pas dargent; la maille: ancienne monnaie de petite valeur. — 2° Du peuple tout amour: du p. tant aime. — 3» La taille: iimpot que payaient autrefois les roturiers (neplemiči); le clerge et les nobles en etaient exempts (prosti). — 4° Le here (allem. Herr, seigneur): homme miserable, sans fortune. — 5° Se-jour m.: demeure f. — 6° Fouailler: fouetter. — 7° Une epousaille (svatba): celebration du mariage (ce substantif ne semploie ordi-nairement qu'au pluriel). II. — Grammaire. — 1° Vendange-t-il, a-t-il chauffe le four, le seigneur vient; § 206, I, 4b. — 2° Ayez pitie: expression toute faite sans article; § 86. III__Exercices__Former des mots de la meme famille que: doux, dur, fouet, battre. IV. — Redaction. — Decrivez la triste condition du paysan . (travail dur, souffranče, misere, charges). 25. Tableau du labour Georges Sand, pr. sud, (1804—1876). Son vrai nom: Aurore Dupin baronne Dudevant. Elle a ecrit 50 romans: La Mare au Diable (idylle); VUscoque (1838): traduction serbe par J. Marti- novic, etc. Elle a le sens de la nature et Timagination poetique. La passion est l'unique principe de ses romans. I. — Explications du texte. — 1° Saccade: pretrgan, sunkovit. — 2° Lies: atteles. — 3° Gouvernait: dirigeait, guidait. — 4° Acere: priostren. — 5° Areau m.: charrue f. — 6° De force: po moči, z ozirom na imoč. II. — Grammaire. — 1° Suffixe -age: attelage, paturage, pay-sage; § 278, a, 2. — 2° Article: a travers champs; § 89, 10. — 3° Imparfait: Lorsqu'une racine arretait le soc, le laboureur criait; § 166. — 4° La seconde forme du conditionnel passe: Si le jeune homme neut maintenu; § 206, II, 2 a; suppression de pas; § 243, II, 1. — .5° Que remplagant une conjonction: Quand Vobstacle etait surmonte et que l'attelage reprenait sa marche; 270, 2. III. — Exercices. — 1° Citer des mots de la meme famille que: labour, pays, aiguille, atteler. — 2° Relever les mots composes avec le suffixe able. IV. — Le sens general. — De quelle maniere la colere des-taureaux s'exprime-t-elle? De quelle maniere simple et naive les sentiments de 1'amour paternel et de l'amour filial sont-ils expri-mes? Quels sont les personnages qui figurent dans ce tableau? V. — Redaction. — 1° ferire le plan du morceau. — 2° Re-sumer les points du plan. 26. Labour Jean-Etienne-Acliille Millien, ne en 1838, mort en 1927, auteur de poesies rustiques. II a traduit des chants populaires de peuples europeens: Chants populaires de la Grece, de la Serbie et du Montenegro; Ballades et Chansons populaires tcheques et bulga-res, etc. I. — ExpIications du texte. — 1° Qui decrit sa courbe dans 1'azur: čigar krivulja se odraža na modrini neba. — 2° Assoiffe: altere; žejen. — 3° D'un geste ample et comme hieratique: z veliko in nekako svečeniško kretnjo. — 4° Ho! tio! Holeha hole: inter-jections par lesquelles on excite les bceufs. — 5° De tous les temps: ob vsakem vremenu. II. — Grammaire. — 1° Le suffixe eur: le toucheur; § 278, a, 7. — 2° Article: Ho! les beaux boeufs; § 89, 3 c. — 3° Jusques — jusque; § 284, II, 1. III. — Exercices. — Citer des mots de la meme famille que: soif, soleil. IV. — Redaction. — 1° Rediger un tableau du labour. — 2° L'eleve composera les questions et enoncera les points du canevas. 27. Dans le cabinet de Richelieu Louis XIII (1610—1643), fils de Henri IV et de Marie de Me-dicis. Sa femme etait Anne d'Autriche. II regna d'abord sous la regence de sa mere. En 1624, Richelieu (Armand Jean du Plessis [ou: Duplessis], cardinal, duc de) fut nomme premier ministre. Le iemps entre 1610 (mort de Henri IV) et 1624 (Richelieu devient premier ministre), c'est-a-dire entre le grand roi et le grand cardinal, est pleine d'intrigues et de troubles. Cest l'envers de tout ce qu'a voulu Henri IV. Richelieu, un des plus grands hommes d'Etat, poursuivit un triple but: 1° abaisser la noblesse; 2° ruiner les protestants comme parti politique; 3° abaisser la maison d'Autriche. II reussit dans sa poli-tique. Frangois ler (voir 16 Paris-Renaissance) avait commence a creer 1'absolutisme royal, Richelieu fut son createur. II mourut quelques semaines avant Louis XIII. I. — Explications du texte. — 1° Fenetres en ogive: fenetres gothiques. — 2° Grele: aigu et faible. — 3° La royale: la barbe sous la levre inferieure; muha. — 4° Calotte f.: petit bonnet rond couvrant le sommet du erane. II. — Grammaire. — Syn.: le bonnet, la calotte, la casquette (coiffure munie d'une visiere), la barrette (petit bonnet plat; bonnet a cornes des ecclesiastiques). III. — Exercices. — Relever et expliquer les subjonetifs. IV. — Le sens general. — Comment la salle etait-elle? Que faisaient les personnages? V. — Redaction. — a) Faire une deseription de la salle et de ses meubles. b) Faire le portrait de Richelieu. 28. Mazarin et le solliciteur Louis XIV (1643—1715). — Regence d'Anne d'Autriche. La Fronde. Le gouvernement de Mazarin. Louis XIII avait d'Anne d'Autriche deux fils: Louis XIV et Philippe d'Orleans. A la mort de son pere, Louis XIV etait trop jeune pour gouverner. Jusqu'en 1661, le gouvernement etait aux mains du cardinal Mazarin, eleve de Richelieu et favori d'Anne d'Autriche. La France etait vietorieuse sous les generaux Conde et Turenne; la plus celebre vietoire est celle de Rocroi, remporte par le jeune Prince de Conde sur la vieille infanterie espagnole. — Le desordre des finances a cree dans le peuple un vif meconten-tement contre le gouvernement de Mazarin. La misere est extreme dans les provinces. L'ambition de 1'aristocratie (du Parlement) judiciaire et la noblesse exploitent ce mecontentement. Elles pen-sent reprendre le pouvoir. Une guerre civile eclate (1648—-1653); c'est la Fronde, ainsi nommee du jeu favori (prača) des enfants de Pariš dans les fosses de la ville. Mazarin triompha de la Fronde, puis il s'allia avec l'Angleterre et vainquit l'Espagne, laquelle avait aide les Frondeurs. I. — Explications du texte. — 1° Solliciteur m.: celui qui de-mande une plače, une grace. — 2° Implorer: demander humble- ment. — 3° Mise f.: maniere d'etre liabille. — 4° Quemandeur m.: celui qui demande avec lmportunite; moledovalec. — 5° Ajuste-ment m.: habit et parure. — 6° Qui fait valoir: ki povzdigne, pripomore do veljave. II« — Grammaire. — 1° Syn.: demander, prier, solliciter, sup-plier (prier avec soumission), implorer, quemander (moledovati). — 2° Je suis desole pour ne pouvoir (da ne morem); § 225, 3 ab. Plus usite est: desole d e ne pouvoir. III. — Le sens general. — Qu'est-ce que Mazarin n'aimait pas? Quel caractere le solliciteur avait-il? Comment le cardinal se moqua-t-il de lui? IV. — Redaction. — 1° L'eleve composera les questions et fera le canevas du morceau. — 2° Racontez a votre fa?on. 29. Le madrigal de Louis XIV Mme de Sevigne (1626—1696). Separee 28 ans de sa fille qu'elle avait mariee au comte de Grignan, gouverneur de Pro-vence, Mme de Sevigne entretint avec elle une correspondance tres active. Ces Lettres, semees d'anecdotes interessantes, charment par la vivacite d'esprit et les graces du style. Histoire. — Louis XIV. En 1661, Louis XIV prend le gouver-nement en mains. II est servi par des ministres de premier ordre: Colbert (finances, marine), Louvois (armee). L'ingenieur Vauban fortifie les frontieres. Le roi revoque l'Edit de Nantes (voir 20, I, 13) et tourne contre lui les puissances. Dans les guerres, il rem-porte plusieurs victoires (Conde, Turenne). La floraison des lettres (Racine, Moliere, La Fontaine) et des arts assure la memoire de ce roi: Siecle de Louis XIV ou Siecle classique. Louis XIV laissait la France agrandie, mais epuisee. II avait bati le somptueux Chateau de Versailles, tandis que les paysans mouraient de faim. Le regne de Louis XIV marque l'apogee de 1'absolutisme royal (l'Žtat, cest moi). I. — Explications du texte. — 1° Madrigal m.: petite poesie renfermant une pensee fine, tendre et galante, ordinairement des-tinee a une dame. — 2° Vous: la lettre est adressee au marquis de Pompone, intendant des armees frangaises a Naples. — 3° M. Saint-Aignan: duc. — Dangeau: membre de 1'Academie frangaise. — 4° S'y prendre (gallicisme); lotiti se, storiti. — 5° Impertinent: contraire au bon sens (vieilli). — 6° Fat m.: homme pretentieux; nadut, domišljav. — 7° Bonnement: franchement. — 8° Brusque-ment: vite. II. — Grammaire. — 1° Suffixe ett.e: historiette; § 278, a, 17. — 2° Distinguer: bonnement — bien. III. — Exercices. — Rglever et expliquer les subjonctifs. IV. — Le sens general. — Quelle sorte de poesie etait alors en vogue? Pourquoi le marechal se rendit-il ridicule? Pourquoi le roi etait-il loin de connaitre la verite (flatter, flatteur)? Quelles sont les reflexions que le roi aurait pu faire au sujet de la flat-terie du marechal? V--Redaction. — 1° Citer et resumer les parties de la lettre. — 2° Le marechal fait lui-meme le recit de son aventure a l'un de ses amis. 50. Madrigal Henri de Regnier, ne en 1864, a ecrit une dizaine de recueils lyriques et autant de volumes en prose (contes, romans, etc.). II est a la fois symboliste qui reve et realiste qui observe. II unie la melancolie a l'ironie. I. — Explications du texte. — 1° Madrigal: voir 29, I, 1. — 2° Viens: le poete parle a sa dame. — 3° Les fdntaines: il y en a 100 a peu pres. — 4° La Cite des Eaux: Versailles est celebre par ses jeux hydrauliques. — 5° Buis m.: zelenika. — 6° Egaux: de meme hauteur. — 7° Vasque f.: bassin rond qui regoit les eaux d'une fontaine. — 8° Divers: de differente couleur. — 9° Bosquet ni.: petit bois. — 10° Mirer: refleter. — 11° Eau f.: au sens figure. II. — Grammaire. — 1« Syn.: 1'onde, la vague, la lame. — 2° tcouter — entendre; regarder — voir; voir 7, II, 5. III. — Le sens general. — 1» Plan: Fontaines de Versailles, jeux hydrauliques, pensee galante (bassin — miroir). — 2° Qu'est-ce que c'est qu'un madrigal? Dans quelle strophe et comment l'idee galante est-elle exprimee? 31. Le distrait spirituel I. — Explications du texte. — 1° Jean de La Fontaine (ou Lafontaine: 1621—1695). II est auteur de onze livres de Fables, dont la matiere est empruntee a Esope, fabuliste grec, a des sources orientales et aux fabliaux du moyen age; mais le poete en a fait des chefs-d'ceuvre nouveaux, pleins de fraicheur et de verite. La proportion entre les deux elements de toute fable, le recit et la morale, est exacte. — 2° Le Prince (Louis) de Conde (1621— 1686), dit le Grand Conde, celebre general. Le 19 mai 1643, il rem-porta la victoire de Rocroi, non loin de la Meuse (voir 28 Histoire). — 5° Presenter ses excuses: s'excuser. — 4° Fabuliste m.: auteur de fables. — 5° F it: dit. — 6° Uagir ainsi: de tourner le dos, c'est-a-dire de fuir. II. — Grammaire. — 1° Suffixe eux: oublieux; § 278, b, 6. — 2« Malin, f. maligne; benin, f. benigne; § 17, 3. — 3° La Fontaine, auj. Lafontaine. Declinaison: La Fontaine, de La F. ou de Lafontaine etc. (voir Le Sage 138, II, 2); § 71, 2 c. III. — Le sens general. — Par quoi le poete s'attira-t-il la disgrace du prince? Comment repara-t-il sa faute? IV. — Redaction. — 1° Recit libre d'apres la lecture. — 2° Faire raconter le poete. 32. L'huitre et les plaideurs I. — Explications du texte. — 1° La Fontaine (voir 31, I, 1). — 2° Plaideur m.: celui qui a un proces. — 3° II fallut contester: il y eut dispute. — 4° En sera le gobeur: 1'avalera, la mangera. — 5° Aussi: non plus; aussi dans la proposition negative est vieilli. — 6° Perrin: deri ve de Pierre. Perrin Dandin: juge rapace. — 7° Gruge: mot familier pour avale. — 8° President m.: president du tribunal. — 9° Sans depens: sans frais. — 10° Perrin: juge. — 11° Ne laisser que le sac et les quilles: gallicisme; ne laisser aux joueurs que les quilles (keglje) et le sac qui les contient, et s'en aller en prenant 1'argent du jeu. II. — Grammaire. — 1° Article: J'ai Vceil bon; § 77, 3 a. — 2° Distinguer: incident m. (slučajen dogodek); accident m. (dogodek zvezan z nesrečo): accident d'automobile. — 3° Participe absolu: Perrin ouvre Vhuitre, nos deux messieurs le regardant. — Le repas fait, il dit; § 236. III. — Exercices. — Relever et expliquer 1' l intercale (voir 57, II, 1). IV. — Le sens general. — 1° Canevas: Les deux pelerins trou-vent l'huitre. Leur querelle. Le jugement. — 2° La morale: Les plaideurs se ruinent. V. — Redaction. — 1° L'eleve enoncera les points du canevas en phrases interrogatives. — 2° Reciter les parties du canevas. — 3° Faire raconter l'un des deux pelerins. — 4° Expliquer la morale. VI. — Vocabulaire. — Le palais de justice; le tribunal. — Le juge d'instruction interroge 1'accuse (inculpe); il convoque les temoins, il les entend. Les temoins deposent. Le juge rend le jugement (prononce la sentence), il condamne le coupable (le criminel), il acquitte l'innocent. — On depose une plainte. Celle-ci est remise entre les mains du procureur general. Apres l'enquete, 1'affaire vient devant la cour d'assises. L'avocat defend l'accuse. L'arret est rendu par le parquet. Beneficiant des circonstances attenuantes (le contraire: aggravantes), le criminel est condamne aux travaux forces a perpetuite. 33. Contre la guerre Franfois de Salignac de La Mothe Fenelon fut nomme par Louis XIV precepteur du Petit Dauphin, le duc de Bourgogne, petit-fils de Louis XIV; en 1695 archeveque de Cambrai. CEuvres: Les Fables en prose. Telemaque, roman didactique, raconte les voyages du fils d'Ulysse. L'apparition du Telemaque, publie avant 1'heure, lui aliene (odtuji) 1'esprit du roi, qui voit dans cet ouvrage une critique de son gouvernament. I. — Explications du texte. — 1° Lors meme: še celo tedaj. — 2° Qu'on remporte: ou l'on remporte. — 3° Renversement: preobrat. — 4° S'engager: spustiti se. — 5° Quand meme: tudi če; še tedaj, če. — 6° Ne sadonne plus aux lettres: intra arima silent Musae. — 7° S'entre-dechirent: med seboj se trgajo, mesarijo. — 8° Farouche: sauvage, feroce. — 9° Saurait: pourrait. — 10° Con-querant: par ses conquetes en pleine paix (navalne vojske), Louis XIV inquietait 1'Europe. — 11° Se joue de: fait son jouet de; se igra z. — 12° Plaisir: la France a longtemps vecu sous le regime du bon plaisir des rois. Car iel est notre bon plaisir, formule de chancellerie (pisarniški izraz), par laquelle les rois de France, a partir de Fran?ois ier, terminaient les ordonnances. II. — Grammaire. — 1° Prefixes: me(s): le mecompte, la mesa-venture; § 277, 23; de(s): defavorable, depeupler, desordre; § 277, 12. — 2° Doublets (mots qui ont une origine comimune, mais une forme et un sens differents): le camp, le champ (lat. camp-um); § 279, VI. — 3° Le titre de conquerant; § 81, 4. — Comparez: la ville de Pariš, le mois de fevrier; § 81, 1 et 2. — 4° D'espece differente; § 94, 1. — 5° Uapparition du Telemaque; § 71, 2 b. — 6° Infinitif dans la propos. exclamative: Pourquoi precipiter! § 215, 3. — 7° Le genre humain ne saurait (= pourrait) les remplir; § 174, 2 b. III. — Exercices. — Relever et expliquer le subjonctif et le gerondif. IV. — Le sens general. — 1° Relever les maux et les causes de la guerre. — 2° Quand la guerre est-elle justifiee? V. — Redaction. — 1° finoncer les points du canevas. — 2° Resumer les parties du morceau. 34. Apres la bataille Victor Hugo (1802—1885), fils d'un general de 1'Empire. Pros-crit par Napoleon III, il passa 18 annees a 1'etranger (Guernesey, voir 82, I, 2). Apres la chute de Napoleon (1870), il revint a Pariš. V. Hugo est le chef de l'Ecole Romantique. II domine le mouve-ment litteraire du XIXe siecle. II a ecrit des poesies lyriques, epi-ques, des drames (Hernani), des romans (Notre-Dame de Pariš). — II a ecrit un article (Pour la Serbie, Pariš, 29 aout 1876) dans lequel il a pris parti pour les Serbes contre la barbarie turque, et ou il a appele 1'attention des gouvernements europeens sur les forfaits turcs. I. — ExpIications du texte. — 1° Mon pere: general de Napoleon ler; cela se passe en Espagne, en 1809. — 2° Housard: syn. de liussard, soldat de cavalerie legere. — 3° Pour: a cause de. — 4° Deroute f.: la defaite et la fuite de Tarmee vaincue. — 5° Sanglant: ensanglante. — 6° Maure m.: habitant de la Mauretanie (nord de l'Afrique). — 7° Caramba: juron espagnol. — 8° Fit un ecart en arriere: sauta de cote en reculant. — 9° Tout de meme: vendarle. II. — Grammaire. — 1° Rhum; Phonetique § 3 A, Rem. 4. — Distinguer: le rhum et le rhume (prehlad, nahod). — 2° Distinguer: baisser — baiser (poljubiti). — 5° Homon.: le sourire, le rire, Veclat de rire; se pencher, se baisser; etreindre, serrer; la brauoure, la vaillance. III. — Exercices. — Citer des mots de la meme famille que: battre, sang, route, brave, courir. IV. — Le sens general. — Plan: Le general parcourt le champ de bataille; son action noble et genereuse envers le soldat vaincu. L'acte ignoble et inhumain du soldat, l'acte plus qu'humain du general. — 2° Morale: On peut etre humain et genereux meme dans la guerre. V. — Redaction. — 1° Recit libre d'apres la lecture. — 2° Heros de guerre — heros de coeur (comparaison). 35. La mort du Dauphin Alphonse Daudet (1840—1897), ne au Midi (a Nimes) dune famille d'industriels ruines. CEuvres: Lettres de mon Moulin, esquisses de Provence. — Contes du Lundi, souvenirs du siege de Pariš. — Tartarin de Tarascon, le Proven^al chez lui. — Le Petit Chose, sorte de biographie de sa rude jeunesse. — Daudet est l'ideal du realisme fran£ais, il est vrai sans etre cru. Ses types vivent. II a 1'amour des humbles. Sa langue est souple, chaude et petillante. • I. — Explications du texte. — 1° Dauphin; titre de 1'heritier presomptif de la couronne de France. Charles V porta le premier le titre de Dauphin, et Louis-Antoine, fils de Charles X le dernier. — 2° Saint-Sacrement m.: Jesus-Cbrist present sous les apparences de 1'hostie; sv. Rešnje telo. — 3° Majordome: chef des domestiques d'un souverain. — 4° Queter: syn. chercher (vieilli). — 5° Doctoral, -e: doktorski; doctoralement: učeno. — 6° Gouverneur m.: pre-cepteur, vzgojitelj. — 7° Žcuyer: a) employe charge du soin des ecuries et des equipages d'un prince; b) maitre d'equitation; voir 9, I, 1. — 8° De la faculte: des medecins. — 9° Bonnement: simple-ment (vieux sens). — 10° Sur Vheure: locution vieillie au lieu de sur-le-champ. — 11° Lansquenets: fantassins allemands mercenaires (najemniki). — 12° Monter la garde (gallicisme): stražiti. — 13° Pertuisane f.: sorte de hallebarde; helebarda. — 14° Lorrain: nom du lansquenet. — 15° Soudard m.: vieux soldat. — 16° Aumonier m.: dvorni kaplan. — 17° Beppo: familierement pour Joseph. — 18° En lui donnant: si I on lui donnait. — 19° Pourpoint m.: vete-ment d'homme, sorte de veste du XIIIe siecle, qui couvrait le corps du cou a la ceinture. — 20° Escarpin m.: soulier decouvert, a semelle tres mince. — 21° Brave: beau, bien habille. II. — Grammaire. — 1° Suffixe ette, elle: couchette, dentelle; § 278, a, 17. — 2° Syn.: le cierge, la bougie, la chandelle; sangloter, pleurer. — Distinguer: le cousin — le coussin. — 3° Article: nuit et jour; 89, 10. — 4° Attribut: D'etre Daupliin, ce rfest rien du tout; § 136, 2b. — 5" Negation forte: mais oui; § 242, I, la. — 6° Gerondif: Montent en courant; Le Dauphin bat des mains en les noijant; § 228, 2. — 7° Repose, les yeux fermes; § 237, 4. — 8° Est-ce que vous croyez que je men vais mourir? § 194, 1 c, Rem. III. — Exercices. — 1° Citer des mots de la raeme famille que: guerir, roi, cour, docteur (lat. doctor), mur, rompre. — 2° Rele ver et expliquer: a) les subjonctifs; b) les locutions dans lesquelles le participe est sous-entendu; c) les gerondifs. IV. — Le sens general. — 1° Plan: La maladie, le deuil. — L'emoi dans le chateau, les medecins. Le roi. La reine et le Dauphin. L'Aumonier et le Dauphin. — Le desespoir du Dauphin desenchante. — 2° Expliquer 1'ironie de 1'auteur et la naivete du Dauphin. V. — Redaction. — 1° Resumer les parties du plan. — 2° Recit libre d'apres la lecture. — 3° L'eleve composera les questions. VI. — Vocabulaire. — Le cheval va au pas, au trot, au galop. 36. Louis XVI et les pommes de terre de Parmentier Histoire. — Sous Louis XV (1715—1774) la Lorraine est reuuie a la France et Lile de Corse achetee aux Genois. La France perd 1'Inde et le Canada. Le despotisine va en croissant. Le roi dissipe en sacrifiant tout a ses plaisirs (Apres nous le deluge). Louis XVI' (1774—1792) epouse Marie Antoinette dAutriche. II est bon et honnete. II a les meilleures intentions et un souci reel du bien public. II appelle au ministere des reformateurs comme Turgot et Necker, mais il les renvoie, n'ayant pas assez de courage pour sopposer aux courtisans. Le deficit croit de plus en plus. Alors le roi convoque les fAats-Generaux. Cet acte ouvre la Revo-lution frangaise (1789—1799). Causes de la Revolution. La nation est partagee en trois orel res. La Noblesse et le Cierge possedent, avec le Roi, les trois quarts du sol, mais ils ne payent presque aucun impot. Toutes les charges pesen t sur le Tiers Etat: les bourgeois et les roturiers ou nilains, c'est-a-. La situation de la France et le temperament fran^ais Rivarol (Antoine Rivaroli, dit le comte de, 1753—1801), litte-rateur et journaliste frangais, a compose son Memoire sur Vuni-versalite de la langue frangaise. I. — Explications du texte. — 1° L'une ou 1'autre, etc.: Com-parer Proudhon (dans 1'Apostroplie a la France): L'humanite sera rajeunie, et son unite sera creee par toi: car l'unite du genre hu-main, c'est l'unite de ma patrie. De meme E. Renan: Que d'idees justes ont trouve tout d'abord en frangais leur formule! L'abolition du servage, les droits de Thomrne, 1'egalite, la liberte, ont ete pour la premiere fois proclames en francjais. — 2° Des deux mers: la Mediterranee et 1'ocean Atlantique, — 3° Les opinions exagerees du Nord et du Midi, etc.: Comparer H. Taine (parlant de 1'esprit de societe): II n'a pas la mauvaise honte qui gene ses voisins du Nord, ni les passions fortes qui absorbent ses voisins du Midi. II. — Grammaire. -— Suffixe esse: maitresse, comptesse, prin-cesse; duchesse (duc); § 8, 3 c. III. —- Exercices. — 1° Citer des mots de la.meme famille que: verite, mer (lat. mare), sociable, produire, plaire, vivre. — 2° Relever et expliquer les subjonctifs; § 176—178. IV. — Le sens general. — Est-ce que le Fran^ais aime la guerre? Quel role est plus propre au genie fran^ais? En quelle relation la production et le commerce de la France sont-ils? Pourquoi les etrangers aiment-ils a sejourner a Pariš? V.^— Redaction. — Comparer le site; de Pariš et de Rome. 75. La langue frangaise et 1'esprit fran^ais I. — Explications du texte. — 1° L'objet qui frappe le premier: predmet, ki najprej vzbudi pozornost; ki ga najprej zapazimo. — 2° Tout raison: Rivarol meconnait les faits phonetiques. La langue ayant perdu ses f!exions, et, le cas sujet (1. skl.) et le cas regime (4. skl.) etant devenus indiscernables (nerazločljiv), il fallait rendre a la proposition sa clarte par la construction. — 3° Tournure f.: arrangement des mots, maniere d'agencer (razvrstiti) les mots dans la phrase; izražanje. II. -t- Grammaire. — 1p Grec m„ grecque f.: § 17, 7. — 2° Avoir beau + infin. (gallicisme); § 248, 10. — 3° Tout (= tout a fait) adverbe: tout raison; § 150, 6 d. III. -— Exercices. — Relever 1'apposition. IV. — Le sens general. — Qu'est-ce qui distingue la langue frangaise des autres langues? Quelle est la construction de la proposition en fran^ais? Qu'est-ce qui a pousse les Fran^ais a imaginer cet ordre? Quelle est la consequence de cet ordre? Est-ce que le fran^ais a beaucoup de diminutifs? Comment les forme-t-on? r 'i r 76.. L'amabilite fran^aise I. — Explications du texte. — 1° Ouvert: franc, sincere. — 2° Tout se mettrait de niveau: vse bi se izenačilo, izravnalo. — 3° Lumieres f.: znanost. — 4° Mais des hommes de tous les etats: Comparer M. H. Bergson: Nos plus grands penseurs ont juge qu'il n'y a pas d'idee philosophique qui ne puisse etre exprimee dans la langue de tout le monde. — 5° Pesant: trd, okoren; frivole: lahkomiseln, objesten, drzen (v besedah). — 6° Affection f.: pri-siljenost, hlinjenje. — 7° Dissertations: znanstvena razglabljanja, učene razprave. — 8° On y raisonne: chacun dit son avis; prim. slov. očanci »modrujejo«. — 9° Sans argumenter: sans approfondir les questions; ne da bi dokazovali. — 10° Uesprii et la raison: duhovitost in razum, — 11° Les saillies f.: duhoviti domisleki. Campairer Rivarol: Le Frangais a une saillie de gaite qui ne 1'aban-donne pas. — 12° Uadroiie flatterie: ,1'art de plaire. Comparer H. Taine: la delicate flatterie. De meme (H. Taine): Quand nous plaisons, on veut nous plaire. — 13° On les propose en passant (mimogrede), ete.: on les effleure (spraviti na razgovor, omeniti). — 14° Nul n'attaque, ete.: Comparer H. Taine: Tout son desir est d'entretenir en lui-meme et en vous un petillement d'idees agre-ables. — 15° Discuter: obravnavati, pretresati; le dispute: prerekanje. — 6° Chacun s^amuse: Comparer Volney: Causer, c'est amuser autrui en s'amusant soi-meme. — 17° Le sage (ici = le savant) meme peut rapporter, ete.: Comparer H. Taine: La race (fran Antonia: jeune dame qui vivait a Trieste. — La scene se passe dans un bosquet pres de Trieste. — 2° Guzla f.: espece de guitare. — 3<> Esclavons: slaves. — 4° Macarsca: localite de Dalmatie. — 5» Trao: Tragurium, Tro-gir. — 6° Curzole: Corzola ou Curzola, ile de l'Adriatique; Korčula — 7° Epidaure: Cavtat. — 8° Salone: ancienne capitale de Dalmatie; Diocletien s'y retira apres son abdication. — 9° Transporter: ravir. — 10° Don m.: cadeau. — 11° Morlaque: voir 129, I, 3. — 12° Mode et sujet: način (melodija) in snov. — 13° Accentuait: en recitant. IL — Grammaire. — 1» Pluriel: lauriers-roses; § 16, 2. — 2° Tout adverbe: toutes couvertes; § 150, 5 a. — 3° Distinguer: clian-ger le sujet — changer de sujet: § 160, Rem. 2; sur (mieux: dans) le champ (na polju) — sur-le-champ (gallicisme, takoj). III. — Le sens general. — Ou se passe cette scene? Quels sont les principaux personnages? Quelles localites de l'Adriatique sont mentionnees dans le morceau ci-dessus? De quel instrument le vieillard joue-t-il? IV. — Redaction. — 1° Citer et resumer les parties du recit. — 2° Faire raconter Antonia. 131. Triste ballade de la noble epouse d'Asan-Aga L — Explications du texte. — 1« Aga m.: titre donne a cer-tains officiers et fonctionnaires turcs; autrefois le titre du com-mandant des janissaires et de certains officiers de la cour. — 2° Se lamenter: se plaindre. — 3° Accablee: de douleur. — 4° Bey m.: titre donne aux officiers superieurs et aux hauts fonctionnaires turcs, qui etaient aussi grands proprietaires; autrefois le titre des gouverneurs de province; slov. beg. — 5° Cadi: juge ture. II- — Grammaire. — 1° Syn.: allegresse, joie, gaite; clieri, bien-aime; accable, afflige. — 2° Subjonctif: puisse-je ne te pas suroivre; que je puisse donner; qu,il lui dise; § 178. — 3° Cette blanche lettre; § 93, II, 2 et III, 2. III. — Redaction. — 1° Citer et resumer les parties du morceau. — 2° Faire la deseription du camp dAsan-Aga. 132. Anecdotes 1. Le sot a une idee Imparfait (voir 112, II): Un sot disait; § 166, Rem. 3 b. 4. La cantatrice 1° Cantatrice f.: poklicna pevka; chanteuse f.: pevka. — 2° Ducat m.: piece d'or. — 3° Saint-Petersbourg: auj. Leningrad. — 4° Sur ce pied-la: si cher. Syn.: repondre, repliquer, repartir. — Distinguer: repartir — repartir (se conjugue sur finir; razdeliti med). 5. Distraction d'un savant Ampere (Andre-Marie): savant mathematicien et physicien frangais (1775—1836). 6. Traits d'esprit d'Alexandre Dumas pere a) — 1° Dumas (Alexandre) pere: celebre romancier (1803— 1870), fils du mulatre Davy-Dumas, general de la Republique et de 1'Eimpire. Son teint fonce, ses chevcux crepus et ses levres epaisses trahissaient son origine semi-negre. — 2° A brule-pour-point (gallicisme): brez premisleka, naravnost v obraz. — 3° Saint-Domingue: nom donne autrefois a la colonie frangaise d'Haiti. Grammaire. — 1° Vous etes mulatre, votre pere etait negre; § 182, I, 2 a. — 2° Inversion: ou finit la votre; 274, 6. — 3° Mot en apposition sans article: Dumas pere; § 78, 2 b Exception. b) — Malade a la diete: un malade mis a la diete; qui doit faire diete. Grammaire. — 1° Vous m'excuserez (= excusez-moi); § 171, 4. — 2° En a mi; § 251, 4. 133. Les deux freres L —- Explications du texte. — 1° Sur le champ: aujourd'hiii on dit: au champ, dans le champ. — 2° S'etant mis en sentinelle: ko sta se postavila na stražo. II. — Grammaire. — 1° Sur-le-champ (takoj); voir 130, II, 3°. — 2° Comme causal: Comme chacun portait; § 205, 1. — 3° II a a nourrir. Comparer la genese du futur: a a nourrir, nourrir a, nourri-ra. — 4° Suppression de pas: ne pourra refuser; § 243, I, 1 a. III. — Exercices. — 1° Relever et expliquer le subjonctif et les propositions participes. — 2° Changer les propositions parti-cipes en propositions introduites par lorsque. IV. — Le sens general. — Comment les deux freres vivaient-ils? Que faisaient-ils? Comment la ruse fut-elle decouverte? Quelle conclusion en fit-on? V. — Redaction. — 1° Citer et resumer les parties du recit. — 2° Mettez-vous a la plače de l'un des deux freres et racontez Thistoire. 134. Le voleur peu prevenant Nicolas Sebastien Roch Chamfort (1741—1794) a ecrit les Pensees, maximes et anecdotes. I. — Explications du texte. — 1° Uabbe de Moliere: savant frangais (1677—1742). Dans ses legons de physique, il a traite la physique de Descartes. — 2" Descartes (Rene): philosophe et ma-thematicien frangais (1596—1650). — 3° Faute de bois: parce qu'il n'avait pas de bois. — 4° Les deux cotes: oba konca, obe hlačnici. H* — Grammaire. — 1° II na pas de quoi vivre. De quoi, sans antecedent, indique le moyen; § 140, 4. — 2° Mise en evidence du compl. direct: Cette clef, je la prends. Cette clef, prenez-la; § 275, 1. III. — Le sens general. — De quoi 1'abbe de Moliere soccu-pait-il? Quel entretien y eut-il entre l'abbe et le voleur? Com-ment le voleur sen alla-t-il? Est-ce que le titre du morceau est j uste? IV. — Redaction. — 1° Citer et resumer les parties du recit. — 2° Faire raconter le voleur. 135. Les deux voyageurs I. — Explieations du texte--1» Compere: parrain; ici, appel- lation d amitie chez les gens de campagne (boter). — 2° Louis: louis d'or. — 3° Aubaine f.: profit inespere. — 4° Ne souffle plus: ne dit mot; ne črhne. — 5° Sans cause: sans raison. — 6° Taillis m.: hosta. IL — Grammaire. — Present historique: Thomas trouve une bourse; § 165, 4. — 2° Partic. absolu: Cela dit, il sechappe; § 236, 2b. III. — Le sens general. — Quelle est la morale de la fable? Quelle qualite humaine le poete blame-t-il? IV. — Redaction. — 1° L eleve enoncera, en forme de ques-tions, les parties du recit. — 2° Recit libre d'apres lecture. — 3° Faire raconter Lubin. 136. A la douane Ernest Legouve (1807—1903), auteur dramatique et ecrivain frangais. L — Explications du texte. — 1° Par exemple (gallicisme): kaj še! ta bi bila lepa! — 2° Frappe cTun impot: določa, nalaga davek. — 3° Vous vous imaginez: lahko si mislite. — 4° Exorbitant: excessif. — 5° Furibond: furieux. — 6° Ascendant m.: influence. IL — Grammaire. — 1° Suffixe ond marque 1'abondance: furibond; § 278, b, 8. — 2° Gallicisme: On en vint a; § 115. —-3° Mise en evidence du compl. direct: La fureur de la dame, vous vous Vimaginez. Mais ces droits, vous les devez; § 275, la. -4° Que remplagant une conjonction: Quand on en vint... et que le d.; § 270, 2. — 5° Parenthese sans inversion: Madame a des dentelles qui, je crois, doinent paijer. Vous navez pas la preten-tion, fimagine (— je crois), de mapprendre; § 274, 7b. III. — Exercices. — Relever les participes absolus. IV. — Les sens general. — Quels droits sont imposes sur les marchandises exportees ou importees? Qui les pergoit (pobira)? Ou les acquitte-t-on? V. — Redaction. — 1° La belle-mere raconte. — 2° Vous passez avec vos bagages a la douane. 137. Le corridor de la tentation I. — Explications du texte. — 1° Nabussan, Serendib, Zadig: noms imagines par Voltaire. — 2° Cest a qui (avec le futur), cetait a qui (avec le condit.) forment des locutions elliptiques qui expriment la rivalite, 1'emulation (tekmovanje), et se rend par: kakor za stavo, tekmovaje. Dans le langage familier on emploie l'expression a qui mieux mieux: ils pillaient a qui mieux mieux. — 3° Receveur general: tresorier. — 4° La mode etablie: l'usage. — 5<> S'y prendre (gallicisme): lotiti se, začeti. — 6° Pretendre a: stremiti, potegovati se, reflektirati na. — 7° Huissier m.: garde de la porte, pour annoncer et introduire. — 8° Qui avait le mot: qui etait dans le secret. II. — Grammaire. — 1° Y expletif: sy prendre. — 2<> Attribut: Le (cornpl. diirect) declara tresorier (attribut du compl. dir.); § 183, 1 a. III. — Exercices. — 1° Relever: a) de qualiflcatif; b) le sub-jonctif; c) la proposition participe (partic. sous-entendu). IV. _ Le sens general. — A qui le prince se plaignait-il? Est-ce que le conseil du sage reussit? V. — Redaction. — Citer et resumer les parties du recit. 138. Gil Blas et le parasite Rene Lesage (Le Sage): 1668—1747, createur du roman de mceurs frangais. Deux romans: Le Diable boiteux. — Vie de Gil Blas de Santillane. I. — Explications du texte. — 1° Gil Blas (pr. blas): histoire d'un jeune homme espagnol. — 2° Hotellerie f.: auberge f. — 3» Bien: pač. — 4° tcolier m.: auj. etudiant. — 5° Oviedo: ville natale de Gil Blas. — 6° Savantissime: superlatif de savant (voir Gramm. 3). — 7° Transports m. pl.: enthousiasme. — 8° Pegnaflor: bourg en Andalousie. — 9° Passer pour: etre repute pour; veljati za. — 10° Sept sages: sages grecs au VIe siecle av. J.-C. — 11° Pour peu que jeusse eu: če bi bil imel le nekoliko. — 12° Dupe f.: personne qu'on trompe. — 13° Hyperbole f.: exageration. — 14° Connu: reconnu. — 15° Outre: exagere. — 16° Je sais trop bon gre: preveč sem hvaležen. — 17° Bonne fortune: sreča. — 18° Panegyriste: celui qui loue. — 19° Vanter: beaucoup louer. — 20° A lui faire raison: a boire a mon tour. — 21° Sante f.: zdravica. — 22° Ce qui: to. — 23° S'eniendre avec: etre dintelligence avec; zmenjen biti. — 24° Ne vous embarrassez pas: ne trudite se! — 25° Donna: se jeta. — 26° Se rendre: vdati se. — 27° Faire bonne chere a: bien traiter a sa table; gostiti. H- — Grammaire. — 1« Suffixe a de: embrassade, accolade; § 278, a, 1. — 2" Le Sage (auj. Lesage): de le Sage, ete. L'article ne se contracte pas devant les noms propres frangais (voir 31, II, 3: La Fontaine ou Lafontaine); § 71, 2 c. — 3« Savantissime; § 21, 2. — 4° Je viens d apprendre, il vient a passer, il vieni manger; § 168, 5 c et § 248. — 5° Je ne doute pas que 1'Espagne ne se trouve; § 194, 4 et § 244, 2. — 6° N'avoir mange de trois jours; § 243, II, 2. III. — Exercice. — Relever le subjonetif. IV. — Le sens general. — Quels sont les principaux person-nages du morceau? Quel est leur caractere? Qui se moque? Qui est sa dupe? Quelle legon un jeune homme peut-il retirer de ce recit? V- — Redaction. — Citer et resumer les parties du morceau. 139. Le corbeau et le renard I--Explications du texte--1" Ramage m.: chant des oiseaux (dans le ramage, v vejevju). — 20 Se rapporte: est daccord. — 3° Phenix m. (pr. feniks): oiseau fabuleux, le plus beau des oiseaux, — 4° Ne se sent pas de joie: od veselja je ves iz sebe. — 5° S'en saisit: le saisit. — 6° Apprenez: sachez. IL — Grammaire. — 1° Gallicisme: On ne m'y prendra plus — ne bodo me več ujeli; to se mi ne bo več pripetilo. — 2° Se saisir de: saisir qch. III. — Le sens general. — Qui fut la dupe du renard? Quelle legon le corbeau retira-t-il? Quelle sorte d'hommes le corbeau represente-t-il? IV. — Redaction. — Recit libre d'apres lecture. 140. L'arrivee de la diligence I. — Explications du texte. — 1° La voie ferree: le chemin de fer. — 2° Poitiers: ancienne capitale du Poitou, ch.-l. du dep. de la Vienne. — 3° Mettait: rabila. — 4° Rotonde f.: compartiment qui forme le derriere d'une diligence. — 5° Cramoisi: d'un rouge fonce; temnordeč. — 6° En guise (deseorte): gallicisme, syn. a la plače de; namesto, kot. II- — Grammaire. — 1» Une grande route (velika cesta), la grand'route (velika, državna cesta); de meme: la grand'rue (glavna ulica), la grand'messe. — 2® En 1851; § 99, 3. — 3° Gerondif: il repondait en soulevant son chapeau; le mari manifesiait en secouant sa canne; § 228, 2 b. III. — Exercices. — Relever et expliquer 1'imparfait dans le deuxieme alinea. IV. — Le sens general. — Quel etait le moyen de communi-cation en 1851? Comment la diligence s'annongait-elle de loin? Quel effet 1'approche de la diligence produisit-elle? V. — Redaction. — 1° Citer et resumer les parties du recit. — 2° Faites la description de votre voyage en diligence. 141. La diligence I. — Explications du texte. — 1° Clic! clac! — interj. (onoma-topeique =r onomatopoetično) exprimant le elaquement du fouet. — 2° Peste! (interj.): šment. — 3° Prince du sang: princ knežjega rodu. II. — Le sens general. — Plan: L approche de la diligence. L'arrivee, le desenchantement. La morale. III. — Redaction. — Racontez a votre fagon. 142. La chevre de M. Seguin I. — Explications du texte. — 1° Se decourager: perdre cou-rage. — 2° Barbiche f.: petite barbe. — 3° Sabot m.: soulier de bois; corne du pied de certains animaux; kopito, parkelj. — 4° Zebre: marque de raies semblables a celles de la robe du zebre. — 5° Houppelande f.: ample vetement de dessus. — 6° Cabri m.: petite chevre, chevreau. — 7° Esmeralda: jeune fille qui joue un role dans Notre-Dame de Pariš, roman de Victor Hugo. — 8° Longe f.: courroie ou corde pour attacher ou conduire une bete. — 9° Les chevres, il leur faut du large: anacoluthe; comparer 70, I, 6: Moi, mes livres etaient de vieux bouquins. — 10° A par tir de ce moment (gallicisme); od tega trenotka. — 11° Du coup: pri tej priči; comparer: tout a coup, tout d'un coup. — 12° Blanquette, Renaude: noms de chevres. — 13° Pecaire: exclamation languedocienne; jo j! — 14° Faire fete a: gostiti. — 15° A sa guise; a son gre, a sa volonte. -— 16° Campanule f.: fleur ayant la forme d'une cloche (autrefois campane f. — zvon); zvon-čica. — 17° Digitale f.: fleur rouge ressemblant a un doigt (lat. digitus) de gant; naprstek. — 18° Capiteux (du lat. caput — la tete): qui porte (gre) a la tete, qui enivre. — 19° Soul(e): ivre. — 20° Talus m.: pente f. —- 21° Buissiere (ou buissaie): lieu plante de buis. — 22° Pic m.: montagne pointue; vrh, špik. — 23° Maquis m.: brous-sailles f. pl.; grmovje. — 24° Perche: pose sur quelque chose d'eleve; loiseau est perche. — 25° Chamois m.: bouc sauvage. — 26° Lam-brusque f. (ou lambruche f.): vigne sauvage. — 27° A belles dents: z veliko slastjo. — 28° Fraichir: devenir frais. — 29° Gerfaut m.: le plus grand des faucons; belkasti sokol. —- 30° Le train de derriere: zadnji del; le contraire: le train de devant. — 31° Comme: parce que. — 32° Ne se pressait pas: ne se hatait pas. — 33° Babine (ou babouine) f.: levre inferieure pendante; amadou m.: cham-pignon (goba), qui croit sur les arbres; kresilna goba; babines d'amadou: babines seches, alterees (žejen) de sang. — 34° Se ra-viser: changer d'avis. — 35° Un brin: un peu. — 36° Aube f.: premiere lueur du jour. II--Grammaire--1° Conjugaison du verbe traire; § 60, 34. — 2° Diminutifs: chevrette, pauvrette; § 278, a, 17. — 3° Synonymes: la brume, le brouillard; consterne, accable, afflige; se rappeler l'histoire, se souvenir de Vh. — 4° Adjectif-adverbe: sentaient bon; § 246, 1. — 5° Distinguer: Elle l ais s a tomber, elle f i t tomber. — Tout le jour ves dan, tous les jours vsak dan, toujours vedno. —• 6° Article apres jamais: Jamais les vieux sapins, etc.; § 89, 6c. — 7° Pronom a) personnel: Elle n'avait peur de rien, la Blanquette; § 119 II, 3; b) indefini: Cest bien a utre chose; § 145, 2b, d, — 8° On complement: qui vous ecorche le cou; § 117, 3 b. — 9° Substitut de 1'adjectif: une maitresse chevre; § 97, I, 2 b. — 10° Complement determinatif mis en evidence: De l a m a i s o n -nette on ne voijait plus que le toit; § 275, 3. — 11° Passe simple ... imparfait: Elle maigrit... Cetait pitie de la voir; § 167, 2. Passe simple: Cela dura toute la nuit; § 167, 3. — 12° Interrogation indi-recte: II ne savait pas c e que cetait; § 197, le. — 13° Proposition causale: Elle tomba en garde... Non pas quelle eut 1'espoir; § 205, 2 b. — Cest qu'elle n avait peur de rien; § 205, 4 a. — 14° Proposition infinitive: De se voir si haut perche; § 225, 3. — 15° La preposition de: de tout le jour la folle nij avait pas pense; § 249, 2 c. — 16° Que attribut: Elle tomba en garde comme une brave chevre qu'elle etait; § 137, II, 3. — 17° Participe passe: S'etant ravisee, elle tomba; § 235, 2b. — Elle retournait au combat la bouche pleine; § 237, 4. III. — Exercices. — 1° Relever et expliquer a) tout employe comme adverbe; 150, 5 a; b) les subjonctifs. IV. — Le sens general. — 1° Plan: A — Introduction: M. Seguin et ses chevres; B — M. Seguin et sa chevre (premiere partie du recit): a) l'exterieur de la chevre; b) la chevre broute l'herbe dans le clos, la joie de M. Seguin; c) la chevre s'ennuie, le desespoir de M. Seguin; d) la chevre enfermee senfuit. C — La chevre dans la montagne (deuxieme partie du recit): a) comment elle fut regue; I b) liberte, herbe et f leurs de la montagne; > le jour c) les plaisirs; | d) la voix du loup, la trompe, les regrets; le soir e) la chevre et le loup: le loup et la chevre se regardent; ! 1 a nuit les phases de la lutte; la chevre succombe, le loup la mange. 1' a u b e 2° Morale: a) La chevre est jeune, elle desire la liberte. M. Seguin ne la comprend pas etant vieux. b) La liberte est dangereuse, la chevre l'apprend trop tard. V. — Redaction. — 1° M. Seguin ecrit une lettre a son ami. — 2° Blanquette raconte comment elle a vecu chez M. Seguin. — 3° Le loup raconte sa lutte avec la chevre. — 4° Faire la descrip-tion de la chevre. 143. Les chevres proven^ales Joseph Autran (1813—1877), poete frangais, auteur de plusieurs recueils de poesies: Poemes de la mer, la Vie rurale, etc. I. — Explications du texte. — 1° Au soleil: ensoleille. — 2° Leur: des chevres. — 3° Collier m.: parure qui se porte autour du cou; ici, cercle de metal ou de cuir. — 4° Tinte: la chevre porte une sonnaille. — 5° Mistral m.: du lat. magister — maitre, vent violent et sec, soufflant du Nord ou du N.-O., dans le midi de la France. — 6° Leur soie: leur poil. — 7° Apre: rude, difficile. II. — Grammaire. — 1° Syn.: le butin, la proie; le parfum, rodeur f.; le gouffre, le precipice, Fabime m. — 2° Homon.: le poele peč; mrtvaški prt; la poele ponev; le poil dlaka. III. — Le sens general. — Enumerez les fleurs mentionnees par Daudet et par Autran. Quelle est la difference (la ressem-blance) entre la chevre de M. Seguin (voir 142) et celle de cette poesie? Comment le poete exprime-t-il le va-et-vient des chevres? Quel esprit les anime a gravir les plus apres sentiers? Comment Daudet exprime-t-il la meme pensee? IV. -— Redaction. — Resumer le morceau de poesie. 144. Les chasseurs de Tarascon I. — Explications du texte. — 1° Tartarin: heros du roman Tartarin de Tarascon. — 2° Tarascon: ville du Midi; habitants: Tarasconnais. — 3° Tremblement m.: ensemble nombreux de per-sonnes et de choses; ici, la meute de chiens. — 4° Apres quoi: nato. — 5° La tirent au vol: streljajo nanjo med letom. II. — Grammaire. — 1° Prononciation: oignon (pr. onjo); Phonetique § 5, 4. — 2° Syn.: le lievre, le lapereau, le cul-blanc; le carnier, la carnassiere, la gibeciere. — 3° Article: Les vins de France. Les vins du Rhone; § 73, II, 4. — Tartarin; le Tartarin (deterniine par: qu'il est aujourd'hui); § 71, 1 et 2. — 4° En: en Vair; § 251, Rem. 1 a. — 5° Apres quoi... on siffle; § 140, 3. — 6° Est proclame roi; § 182, II, 1. — 7° Futur: Vous saurez — vous savez sans doute; § 171, 2. — 8° Subjonctif: si betes que soient les betes; § 209, 2. — 9° Inversion: Aussi reconnaissaient-ils; § 274, 2. III. — Le sens general. — Quel est le šport de predilection a Tarascon? Que font les Tarasconnais tous les dimanches? Quel eommeree se fait a Tarascon? De quoi l'ecrivain parle-t-il avec une aimable ironie? IV. — Redaction. — Citer et resumer les parties du recit. V. — Vocabulaire. — Le chasseur chasse. II a un fusil. Le chien de chasse 1'accompagne. Le chasseur tire (tue, prend) le gibier. On distingue du gibier a poil (cerf — jelen, chevreuil — srna, etc.) du gibier a plume (perdrix — jerebica, etc.). Quelque-fois, la chasse est giboyeuse. Le chasseur doit avoir le permis de chasse, c'est-a-dire l'autorisation de chasser, delivree par 1'admini-stration. Nul ne peut chasser si la chasse n'est pas ouverte. Les prefets determinent les epoques de 1'ouverture et celles de la cloture. Le braconnier (divji lovec) chasse sans permis de chasse. II braconne aussi en des temps defendus. 145. Lettres Vocabulaire. — Le recto, le verso. — Plan (disposition) de la lettre: la date, len-tete; la vedette: Monsieur, Madame, Made-moiselle, Cher ami, etc.; le commencement (le debut, 1'introduction), le corps (le gros) de la lettre, la fin, la formule finale, la formule de politesse, la signature. L'expediteur ecrit 1'adresse du destinateur sur l'enveloppe, il colle un timbre(-poste). II jette la lettre dans la boite aux lettres. Un employe fait la levee des boites. Le facteur distribue le courrier. Form u les de politesse: Veuillez recevoir, Madame, l'expression de mes sentiments bien affectueux. Croyez, cher ami, (a ma gratitude et) a mes sentiments affectueux. Je vous prie de croire, Monsieur, aux sentiments affectionnes de votre eleve. Veuillez transmettre, Monsieur, mes hommages (izročiti poklone) a Madame. Recevez, Monsieur, les messages affectueux de toute ma famille, et l'expression de mes sentiments devoues. Agreez, Monsieur, l'assurance de mes sentiments les plus distingues. 1. Une invitation I. — Grammaire. — Partic. nbsolu: Mes parents mayant donne la permission, je te prie; § 236, 2. II. — Redaction. — Une jeune fille invite son amie. 2. Pour excuser... Version I Exercice. — Relever les mots construits avec de(a) inf. Version II !• — Explication du texte. — Veuillez agreer blagovolite sprejeti. II. — Grammaire. — Requise: requerir; § 59, 1. III. — Redaction. — L'eleve qui a oublie d'apporter le certi-ficat, s'excuse de vive voix et promet d'apporter la lettre d'excuse le lendemain. 3. Pour excuser de manquer une legon I- — Explication du texte. — Sauf avis contraire: razen če mi drugače sporočite. II. — Grammaire. — Futur anterieur: que je vous aurai pre-venue (= que je vous ai pr.); § 172, 3. III- — Redaction. — Son grand-pere etant mort, l'eleve avertit le maitre de classe qu'il ne pourra se rendre a l'ecole le lendemain. 4. Pour justifier une absence I- — Explications du texte. — Quinze jours: syn. une quinzaine, dva tedna; huit jours: une huitaine; en teden. II- — Redaction. — Un apprenti avertit son maitre qu'il est malade. 5. Pour un anniversaire I. — Grammaire. — 1° Je ne voudrais pas = je ne veux pas; § 174, 2 b. — 2° Subj.: sans que vous eussiez; § 202, 1. — 3° Super-latif: les meilleurs vceux = les voeux les meilleurs; mes meilleurs vaeux = mes voeux les meilleurs; § 19, 1 c. II« — Redaction--1° A 1'occasion de 1'anniversaire du maitre, un eleve exprime les vceux de la classe. — 2° Un eleve ecrit a son ami pour lui souhaiter sa fete. — 3° Lettre d'excuse a un ami qui vous a in vite a assister a la vendange. 6. Lettre de nouvel an I- — Explication du texte. — De vive voix (gallicisme): ustno. IL — Redaction. — Une jeune fille (un jeune homme) ecrit a ses parents pour le jour de l'an. 7. Lettre de condoleance I. — ExpIication du texte. — Lors de: za časa, ob. IL — Grammaire. — Subjontif: Je ne peux croire que Gaston nous ait quittes; § 194, 1 b. III. — Redaction. — 1° On vous avertit de la mort d'un ca-marade. — 2° Description du convoi funebre et de renterrement. IV. — Vocabulaire. — On expose les morts dans une chambre (les inconnus dans la morgue). On in vite les parents a renterrement par des faire part. Les amis offrent (presentent) leurs condo-leances. Le convoi funebre part de la maison mortuaire. Les porteurs (familierement: les croque-morts) mettent la biere (le cercueil) dans le char funebre (le corbillard), ils la (le) portent au cimetiere et la (le) descendent dans la fosse, creusee par le fossoyeur. En 1'honneur du defunt, on prononce une oraison funebre. Le fossoyeur comble la fosse et plante une croix sur le tombeau. Quelquefois on pose sur la fosse un monument funeraire. Dans quelques villes, il y a des crematoriums (voir 34, II, 1) avec des fours crematoires ou l'on brule les morts. On garde les cendres dans des urmes cineraires. Les parents portent le deuil du defunt. Ils sont en deuil. 8. Pour demander des renseignements sur une domestique Redaction. — 1° Reponse a la (lettre) precedente: honnete, travailleuse, de bonne conduite. — 2° Certificat (izpričevalo): certifier que, du ler mars 1927 au ler avril 1930 a mon service, quitter de son plein gre (prostovoljno), savoir faire la cuisine, coudre, repasser, s'entendre (razumeti se) aux travaux domesti-ques, recommander. 9. Un fils a ses parents apres une maladie Redaction. — 1° Reponse des parents (regretter, soucis, inviter, venir le plus to t). — 2° Kcrire une lettre dont vodci le sujet: Vos parents vous ont envoye passer les vacances chez un de vos amis. Apres votre arrivee, vous leur ecrivez (le pays, la maison, les personnes, votre vie). 146. Extraits de journaux Vocabulaire. — On achete les journaux au numero ou l'on y est abonne. Les principales rubriques sont: le »Premier Pariš« (article qui ouvre le journal, uvodni članek), les nouvelles poli-tiques et exterieures, les faits divers (accidents, etc.), la chronique des tribunaux, le feuilleton (podlistek), une revue financiere, des renseignements sur les sports, critique (litteraire), revue des modes. Les principaux journaux: Le Temps, Le Matin, Le Journal, L'Echo de Pariš, Le Journal des Debats, Le Petit Parisien, La Croix. II y a encore des journaux humoristiques, des revues (Revue des deux Momdes, Le Mercure de France), des Revues hebdoma-daires (tedniki): L'Illustration, etc. 1. Des forets devastees par le feu Hectare (ha) m. = 100 a. — Are (a) m. = 100 ni2 (carresK 2. Un incendie I. — Explications du texte. — 1° Alerter: donner 1'alerte, 1'alarme, avertir; alarmirati, poklicati. — 2° Se declarer: pojaviti se, izbruhniti. — 3° Route nationale: državna cesta. — 4° Prendre naissance: začeti se. II. — Grammaire. -— Sur diverses parties; § 94, 1. III. — Redaction. — Decrire 1'incendie d une maison. IV. — Vocabulaire. — Le feu eclate, se declare. Les pompiers sont alertes. La pompe a vapeur arrive. Elle deverse sur le brasier des torrents d'eau. On arrose le foyer. Les pompiers manceuvrent la pompe. On dresse une echelle. Le sapeur-pompier s'approche des flammes. Les pompiers viennent au secours des malheureux qui sont dans la maison. On eteint le feu. On arrete l'incendie. — Le malfaiteur (l'incendiaire) met le feu a la maison. L'incendie peut arriver par un cas fortuit. Le feu peut etre aussi commu-nique par une maison voisine. 3. Un lijdravion de la marine capote pres de Toulon 1° Capoter: culbuter, se retourner sur lui-ineme. — 2° Toulon. port de guerre sur la Mediterranee. — 3° Dep.: depeche; brzojavka. — 4° Havas (pr. avas): celebre agence de nouvelles a Pariš (Agence Havas). — 5° Amerir (ou amerrir): un hydravion amerit (descend sur la mer), un avion atterrit. — 6° Occupants: ceux qui se trou-v(ai)ent dans l'hydravion. — 7° Vedette f.: stražna ladja. — 8° Gabarre f.: embarcation servant a charger et decharger les navires. 4. Aux Etats-Unis, un avion est frappe par la foudre S'abattre: pasti. 5. a) Accident d'auto Permis de conduire: vozno dovoljenje. b) Accident d'automobiIe I. — Explications du texte. — 1° Piloter: conduire, diriger. — 2° Fut pris dune defaillance: postalo mu je slabo. — 3° S'en est tiree avec (gallicisme): elle en fut cjuitte pour (gallicisme); dobila je samo. II. — Vocabulaire. — L'auto(mobile) est une voiture qui marclie a l'aide d'un moteur. Elle comprend le chassis et la carrosserie. Le chassis comprend tous les organes essentiels de la locomotion (gibanje): le moteur (avec le carburateur), les freins, les roues, etc. Les roues sont munies de pneumatiques en caoutchouc (ka-uču). Le chauffeur tient le volant de la direction. Le taximetre indique la distance parcourue et le prix a payer: un auto-taxi, un taxi. 6. Le train deraille I. — Explications du texte. — 1° Hyeres: ville a 19 kil. de Toulon. — 2° Pradet: a 8 kil. de Toulon. II. — Grammaire. — Le train (sans circonflexe); mais: il traine. De meme: (etre a) jeun — il jeune. III. — Vocabulaire. — II y a plusieurs categories de trains: (train) express (pr. ekspres), (train) rapide (brzi vlak); train omui-bus (pr. omnibus), osebni vlak, train de marchandises (wagons a marchandises, wagons a bestiaux). Les parties du train. — La locomotive (avec la chau-diere et la cheminee); le mecanicien dirige (conduit) la locomotive, le chauffeur active le feu; le tender (pr. teder) avec du charbon, le wagon-poste, le fourgon pour les bagages qu'on fait enregistrer pour les retirer plus tard, les wagons (voitures) a voyageurs avec les compartiments (de premiere, de seconde, de troisieme), wagons-lits, wagons-restaurants, wagons-salons. — On gravit le marche-pied, on referme la portiere, on releve le store, on in-stalle les menus bagages dans le filet, on prend plače sur la ban-quette. — On monte, on descend, on change de train. La voie ferree. — Les rails sont fixes sur les traverses (pragovi); l'aiguille (qui sert a faire passer un train d'une voie sur l'autre) est manoeuvree par l'aiguilleur (kretničar). Le reseau frangais appartient a plusieures compagnies; quelques lignes appartiennent a l'Etat. 1° La Compagnie du Nord. Principales lignes: Pariš—Calais, 1'Angleterre; Pariš—Lille, la Belgique. 2° La C. de l'Est. — Pariš— Auricourt—Strasbourg; Pariš— Belfort—Bale. 5° La C. de Pariš—Lyon—Mediterranee. — Pariš—Niče, par Lyon, Marseille, Toulon; Pariš—Pontarlier, la Suisse et Milan, par Dijon. 4°La C. d'Orleans. — Pariš—Toulouse, par Orleans, Limoges; Pariš—Bordeaux, par Orleans, Tours. 5° La C. de l'Etat. — Pariš—Bordeaux, par Saumur; Nantes— Bordeaux, par la Rochelle. 6° La C. de l'Ouest (appartient a 1'Žtat). — Pariš—Brest; Pariš—Cherbourg, I'Amerique; Pariš—le Havre, l'Amerique, par Rouen. 7° La C. du Midi. — Bordeaux—Bayonne; Bordeaux—Sete (on ecrivait Cette jusqu*en 1930) par Toulouse. IV. — Redaction. — 1° Parler des moyens de transport a) par terre; b) par air; c) par mer. — 2° Decrire votre premier voyage en chemin de fer. ?. Office immobilier du Journal des Debats I. — Explications du texte. — 1° Office immobilier: urad za nepremičnine, realitetna pisarna. — 2° Becon-les-Bruijeres: localite du dep. de la Seine. — 3° Rapport net: čisti donos. — 4. 6%: six pour cent. — 5° Aisne (pr. en): dep. de l'Aisne (fleuve). — 6° Yonne: dep. de l'Yonne, prefecture Auxerre (oser). — 7° Chauff.(age) cenir.(al): centralna kurjava. — 8° S'adr.(esser): obrniti se. II. — Redaction. — Repondre aux annonces ci-dessus. hH Wti * V.jl« »s ^ 36 im « 7L von i f>2 1: 8.660.000 Carte de la France Departeinents: Ain 45, Aisne 6, Allier 39, Alpes (Basses) 65, Alpes (Hautes) 64, Alpes (Mari-times) 66, Ardeche 61, Arden-nes 7, Ariege 83, Aube 19, Aude 84, Aveyron 73, Bouches du-Rhone 68, Calvados 13, Cantal 59, Charente 56, Charente (Inferieure) 55, Cher 27, Correze 58, Corse 89, Cote d'Or 25, Cotes-du-Nord 32, Creuse 50, Dordogne 57, Doubs 42, Drome 63, Eure 12, Eure-et-l oir 16, Finistere 33, Gard 70, Garonne (Haute) 82, Gers 80, Gironde 77, Herault 71, Ille-et-Vilaine 31, Indre 38, Indre-et-Loire 37, Isere 62, Jura 41, Landes 78, I.oir-et-Cher 28, Loire47, Loire (Haute) 48, Loire (Inferieure) 35, Loirct 17, Lot 74, Lot-et-Garonne 76, I ozere 60, Maine-et-Loire 36, Manche 14, Marne 8, Marne (Haute) 23, Mayen-ne 30, Meurthe-et-Moselle 21, Meuse 20, Morbihan 34, Moselle 88, Nievre 26, Nord 1, Oise 5, Orne 15, Pas-de-Calais 2, Puy-de-Dome 49, Pyrenees (Basses) 79, Pyrenees (Hautes) 81, Py-renees (Orientales) 85, Rhin (Bas) 87, Rhin (Haut) 86, Rhone 46, Saone (Haute) 24, Saone-et-Loire 40, Sarthe 29, Savoie 44, Savoie (Haute) 43, Seine II, Seine-et-Marne 9, Seine-et-Oise 10, feeine (Inferieure 4, Sevres (Deux) 52, Somme 3, Tarn 72, Tarn-et-Garonne 75, Territoire de Belfort 90, Var 67, Vauciuse 69, Vendee 54, Vienne 53, Vienne (Haute) 51, Vosges 22, Yonne 18. rte ;'AOTOIS:--. 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