LE GUIDE DE 1,’OFFICIER DE L’ETAT CIVIL, £>et £eitet bes 0 ^ LE GUIDE DE I/OFFICIER DE LETAT C1VIL, a ul h Methodr simple et facile pour diriger la marche qu’iL doit suivre dans la redaction des act.es. de son ministere; A v E C: ©BS TAB1Eaux ou modčle* suivant les di- verses. nuances qui peuvent se trouvep dans, les; Actes de cette nature.. k L A I B A C H L 8 I St 353276 OB SER V ATIONS PRELIMIS AIRES. r V-^harge de surveiller la tenue des registres de l’etat civil, 1’auteur de ce petit ouvrage s’est faic un devoir d’exa- miner avec attemion notre nouvelle legislation sur cette partie importante. II s’est appljque a rechercher, a con- naitre 1’esprit du ldgislateur, dans les tennes mernes de la loi, dans les discus- sions qui ont eu lieu au Canseil d’etat, dars les discours des orateurs charges de presenter le prejet de loi au corps legis- latif. Ce n’a ete qu’ap:čs s’etre livrd a 'cet¬ te etude qu’il a reconnu la necessite de donner aux Officiers de 1’etat civil quelques developpemeus sur 1’importance de leurs fuucdons, de rendre leur tra- observations preliminaires. vail plus facile et de leur demontrer, par des raisounemens acconpagnes d’e- xemples, queles vices de leurs operati- ons peuvenc amener des inconviniens anajeurs pour leurs concitoyens e£ pour * " / DES ACTES DE L’STAT CIVIL. Chapitre Premier, D1SP0SITI0NS GENERALES. ■Art: 34. Les actes de 1’etat civil čnon- Ceront 1’annee, le jour et l’heure ou ils seront reijus , les prenoms , noms, age, profeflion et domicile de tous ceux qui y seront de- nommes, ] 2 Le Guide ds VOffider de Vetat civil. 35. Les officiers de 1 ’etat civil ne pourront rien insdrcr dans les aetes qn’ils recevront, soit par nete , soit par enonciation quelconque, que ce qni doit etrsj declare par les comparans. 36. Dans les cas od les parties interessees ne seront point obligees de comparaitre en person- ne, elles pourront se faire jfrepresenter par un fonde de procuration spdciale et authentique. 37. Les temoins produits aux aetes de 1 ’etat civil ne pourront etre que du sexe masculin, ages de vingt-un ans au moins, parens ou »ut res et ils seront choisis par les personnes interessees. 38. L’officier de 1 ’etat ctvil donnera lecture des aetes aux parties comparantes, ou a leurs fondes de procuration, et aux temoins.il y sera fait mention de 1’accomplissement de cette formalite. 39. Ces aetes seront signes 'par l’officier de 1’čtat civil, par les comparans et lestšmoins, ou mention sera faite de la cause qui empe- chera les comparans et les temoins de signer. 40. Les aetes de l’etat civil seront inserits, dans chaque commune, 'sur un ou plusieurs registres tenus doubles. 41. Les registres seront cotes par premiere et derniere,et paraphes sur chaque feuille , par le president du tribunal de premiere ins¬ tance , ou par le juge qui le remplacera. >4 Le Guide de 1 ’Ojficier de Pitat civil . 42. Les actes seront inscrits sur les registres, de suite i, sans aucun blanc. Les ratures et les renvois serontapprouveset signesdela meme maniere que le corps de ’a< te. II n’y sera rien ecrit par abreviation, et aucune date ne sera mise en chifFres. 43. Les registres seront clos et arretes par 1’omcier de 1’etat civil, a la fin de chaque annee; et dans le mois, l’un des;doub!es sera depose aux archives de la commiine, 1’autre au greffe du tribunal de premižre instance. 44. Les procurations et les autres pieces qui doivent demeurer annexees aux actes dei’etat civil, seront deposees , apres qu’elles auront dte parapbees par la personne qui les aura 'produites, et par 1’officier de 1’etat civil, au greffe du tribuna!, avec le double des regis¬ tres, dont le depot doit avoir lieu audit'greffe. 45. Toute personne pourra se faire delivrer par les depositaires des registres de 1’etat civil des extr:iitsde ces registres , Les extraits deiivres conformes aux registres, et legalisčs par le president du tribunal de premiere ins¬ tance, ou par le juge qui le remplacera, feront foi jusqu’a inscription de faux. 4"). Lorsqu’il n’aura pas existe de registres, ou qa’ils seront perdus, la preuve en sera re§ue tant par tjtres que par temoins; et,dans ces cas, les m rriages, n lissances et deces pourront c'tre prouves tant par les registres et papiers 1 16 Le Gnide de VOjpcier de V etat civil, cmanes des peres et meres decedes , que par temoins. 47. Toiit acte de l’etat civil des Francaiset des etrangers , fait en pays etranger, fera foi, s’H a ete ledige dans les formes usitees dans ledit p:iys. 48 . Tout acte de 1 ’etat civil des Francais en p ys etranger sera valable s’il y .a ete recu con r ormšment aux lois fivncaises, par les agens dipiomatiques, ou par les Consuls. 49. Dans tous les cas ou la mention d’u n acte relatif a |l’etat civil devra^ avoir lieu en rnarge d’un autre acte deja inserit, elle sera faite a la requete des parties interessees, par 1’officier de l’etat civil, sur les registres courans ou sur ceux qui auront ete 'deposes aux ar- chives de la commune , at par le greffier du tribunal de premiere instance, sur les regis¬ tres deposes aux greffe; a 1’effet de quoi 1’officier de 1’etat civil en donnera avis dans les trois jours au procureur imperial, qui veillera a ce que la mention soit faite d’une maniere uniforme 5 sur les deux registres. 50. Tout.e contravention aux articles prece- dens de la part ( des fonctionnaires y dčnom- mes, sera poursuivie devant le tribunal de ! iS Le Guide de VOfficltr de Vstat eivil. premiere instance, et punie d’une amende qui ne pourra exceder cent francs, 51, Tout depositaire des registres sera civi- lement responsable des alterations qui y sur- viendront, sauf son recours , s’il y a lieu, contre les auteurs desdites alterations. 52, Toute alteration, tout faux dans les actes de l’etat civil, toute inscription de ces actes faite sur une feuille volante, et autrement que sur les registres a ce destines, donneront lieu aux dommages intere s des partiee sans pre- judice des peines portees au Code penal. 53, Le procureur Imperial au tribunal de premiere instance sera tenu de verifier 1’etat des registres lors du depot qui en sera fait augreffe^-il dressera proces - v erbal soinmaire de La verification , denoncera les contraven- tions ou delits commis par les officieri de l’dtat tivil, et requerra contre eux la con> damnation aux amendes. 54, Dans tous les cas oii un tribunal de premiere instance connaitta des actes relatifs a 1’etat civil, les parties interessees pourront sa pourvoir contre le jugement. I 20 Le Guide de VOffiiier de Pitat civil. CHAPITRE II. De* a c te j'de naissance, 55. Les declarations de naissance seront faites, dans les trois jours de l’accouchement, aPofficier de Petat civil du lieu: Penfant Ini sera presente. 56. La naissance de Penfant sera declaree par le pere, ou, a defaut du pere, par les docteurs en medecine ou en chirurgie , sages-femmes , officiers de sante ou autres personnes qui auront assiste a 1’accouchement; et iorsque la mere sera accouchee liors de son domicile, par la per- sonne chez la quelle elle sera accouchee. L’acte de naissance sera redige de suite, en presence de deux temoins. 57- L’acte de naissance enoncera le jour, 1’heure et le lieu dela naissance , le sexe de Penfant et les prenoms qui lui seront porineš , les prenoms, noms, profession et domicile des pere et mere, et ceux des temoins. 58. Toute personne qui aura trouve un enfant nouveaune, sera tenue de le remettre aPoffi¬ cier de 1’etat civil, ainsi que les vetemens et autres elfets trouves avec Penfant," et de de- clarer toutes les circonstances du temps et du lieu ou il aura ete trouve. II en sera dresse un proces-verbal detaille, qui enoncera en outre 1’age apparent de Pen¬ fant , son sexe , les noms qui lui seront don- t 14 Le Guide de VOfficier de Vstat civil «. nes, 1‘autorite civile a laquelle il sera remis: le proces-verbal sera inscrit sur les registres* 59. S’il nait un enfant pendant un voyage de mer, l’acte de naissance sera fdresse dans les vingt-quatre Tleures en presence du pere, s’il est present, et de deux temoins pris-parmi les officiers du bat ime n C, ou, a leur defaut,. parmi les hommes de l’equipage. Cet actesera redige, savoir: sur les batimens de l’etat, par 1’offi- cier d’administTation de la marine; et sur le batimens appartenant a un armateur ou nego- ciant par le capitaine, maitre ou patron du- navire,. L’acte de naissance- sera inscrit a las suite du: role d r equipage„ 60. Au premiere - port ou le batiment abon- dera, soit de relache, soit pour toute autre cause que celle de son desarmementv les offi- ciers de 1’administration de la marine-, capi¬ taine. maitre 011 patron, seront tenus- de d£- poser deux expeditions authentiques des actes de -naissance qu r ils auront rediges, savoir: dans un port francais, au bureau du prepose a rinscription maritime; et 1 dans un port čtranger, entre les mains du Consul. L’une de ces expeditions nestera deposee au bureau de l’inscription maritime, ou a la chan* cellerie du consulat;Tautre sera envoyee au ministre de la marine, qui fera parvenir une cogie, de lui certifiee, de chacun desdits actes, 4. 24 Le Gnide de l’ Officier de l'etat civil- 1’ofFicier de. f l’etat civil du domicile du pere 1’enfant, ou de la mere, si le pere estinconnu: cette copie sera insccite de suite sur les re- gistres. 61. A 1 ’arrivee du batiment dans le port du desarioemeat, le role d’equipage sera de- pose au bureau du prepose a 1’insoription maritime, qui enverra une expedition de l’acte de naissance , de lui signee, a 1’officier de 1’ctat civil du domicile du pere de l’enfant, ou de la mere , si ie pere est inconnu: cette expedition sera »inscrite de suite sur les re- gistres. 62. I/acte de reconnaissance d’un enfant sera ittscrit sur les registres, a sa date; et il en sera fait mention en marge de l’acte de naissance , s’il en existe un. CHAPITRE III. Dej actes de mariage . 63. Avant la c£lebration du mariage , 1 ’offi¬ cier de 1’etat civil fera deux publications, a huitjours d’intervalle , un jour de dimanche, devant la porte de la maison commune. Ces publications, et Pacte qui en sera dresse, enonceront les prenoms, noms, professions et domiciles des futnrs epoux , leur qualite: de majeurs ou de mineurs, et les prenoms, 2 6 Le Guide de VOjficier de Vitat civil- norris, professions et domiciles de leurs peres *t meres. Cet sete enoncera, en outre, les jours, lieux et heures ou les p-ublicaticns aurent ete fait s: il sera inscr.it sur un seul registre, qui sera cote et paraphe comme il. est dit en 1’arti.cle 41, et depose, a la fin de chaque anuee, au greife du tribunal dej 1’ arrondissement,. 64. Un extrajt de l’acte de publication serai et restera affiche a. la porte de la maison. commune pendant les luiit jours d’intervalle de 1 ’une 3 1 ’autre publication. Le mariage ne pourra etre cele.bri avant le troisieme jour v riepuis et non compris cclui dc_ la seconde publicalion.. 65. Si le iriariage' na pas ete celebre dans: 1’annee, a compter de l’expiration du, delai des publications , il ne -pourra plus etre cele-- bre qu’apres que de nouvelles. publicatiohs au*. ront ete faites dans la forme ci-dessus preserite.. 66. Les aetes d’opposition au mariage se*. rpnt Sign.es sur loriginal et sur la topie par les opposans ou. par leurs fendes de prpcu*. rotion speciale et authcn(iqne; ils seiont si- gnifies , avec la copie de la procuratipn, a la personne ou au domicile des 'parties , et; a 1’off’jcier de 1’etat civil, qui mettra son viša. sur 1’original,. 67. L’ officier de letat civ.il fera, sans de-. lai,une ment.ion spmmaire des oppesitions; 4 s8 Le GuiJe de V Officier de Vitat civil, sur le registre des publications ;• il fera aussi mention, en marge de Pinscription desdites. oppositions , des jugemens , ou des actes de main-levee dont expedition. lui aura čte re- mise, w 63. Etu oas d’opposition 1 ’officier. de civil ne pourra celebrer le mariage avant qu’on lui, en ait remis la main-levee, sons. peine de trois cents franc.s. d’amande, et de lous donvnagesrint^rets.. 69. Sdl n’j a point d’opposition , il en sera fait mention dpns 1 ’acte de mariage ; et si. les publications ont ete faites dans plusieurs, communes, les parties remeUront un certifieat delivrč par 1 ’officier de 1 'etat. civil de chaque comraune, constatant qu il n’existe point d'op.position.. 70. L’officier de 1 ’etat-civil se fera remeltr« l‘acte de naissance de chacun des futurs epoux, Gelui des epoux qui serais dans 1 ’impossiblite de se le procureur, pourra le suppleer en, japportant un.acte de notoriete, detivre par je juge de paix du lieu de sa naissance , ou. par celui de son domicile. 71. L/acte de notorietd contiendra la.d£cla- ration par sept temoins de l’un ou"de 1 'autre- • sexe v pf>reM.ou nOn parens, des prepoms norrvs, profession et domiaile du futur ep 0 ux, e,i de ceux de lieu, et autant que possible l’epoque de sa naissance, et (es causes qui i 3 ° L e G uide de VOfficier de Pitat civil. empechent d’en rapparter 1 ’acte. Les tembrns signeront 1’acte de notoriete avec le juge ■de paix ; et s’il en est qui ne puissent o.u ne sach.e n t signer, il en sera fait men d o n. 72. L’acte de notoriete sera presente ati tri¬ bunal de premiere instance dulieu ou doit se celebrerle mariage. Le tribunal, apres avoir entendu le procureur imperial donnera ou re- fusera son homologation, selonqu’il trouvera suffisantes ou ins.uffisatUes les declaratiotis des temoins, et les CauSes qui empe.ciient de rapportcr 1’aote de nnissance.. 73. L’acte authen.tique du consenteme-nt des peres et m e res ou aieuls et areules, ou, a leur defaut, celui de la famille , contiendra les p.renorns, noms , professions et domiciles du futur epoux, et de tous ,ceux qui auront concouru k Pacte , ainsi que leur degre de pa rente. 74. Le mariage sera celebre dans la com- mune ou Lun des deux epoux aura son do¬ micile. Ce domicile , quant au mariage, s’e- tablira par six inois d’|iabitalioA continuie dans la commuae. ■75. Le jour designe par les parties apres les delais des publications , 1’offlcier de 1’etat civil, dans la maišon commune, en presence de quatre temoins parensou non parens , fera lectur.e aux parties, des pieces ci-dessus mentionnees, rda- tives a leur etat et aux formalites du mariage, 32 Le Guide de l’ Officier de .Vit at civil. et du chapitre 6 du ditre du mariage-, con- tenant les droitt et les devoirs ,respectijs des ipoux. II recevra de chaque partie, l’une apres l’autre, la declaration qu’elles veulent se prendre pour mari et femme; il pronon- cera, au no m de La loi, qu’elles sont unies par le mariage, et il en dressera acte sur- le-champ. 76. Cn encrncera d a n s Pacte de -mariage, i.° Les prenoms, noitis, professions, age, lieux de naissance et domiciles des epoux, ,2.° S’ils sont majeurs ou mineurs ; 3. 0 Les prenoms , noras, professions., et domiciles des peres etmeres; 4. 0 Le consentement des peres et meres, nieuls et aieules., et celui de la famille, dans les cas ou ils sorrt requisq 5.0 Les actes respectueus , s’il en a ete fait. q o Les publications dans les divers domiciles o Les oppositions , s’il 7 en a eu , leur mainlevee; ou la mention qu’jl n’j a point eu d' opposition; 8.° La declaration des contractans de se prendre pour epoux, et la prononciation de leur union par 1’officier public; 9.0 Les prenoms, noms, age, professions et domiciles des temoins, et leur declaration s’ils sont parens ou allies des parties, de quel cole et a quel degre. 34 Le Guide ds /’ Officisr ds Vetcit - ivil. C H A P 1 T R E IV. De s ac t e s d e d e c e s, 77, Auctine inhumation ne sera faite sms une autorisation sur papier libre et sans frais de 1’oHicier de l’etat civil, qui ne pourra la delivrer qu’apres s’etre transporte aupres de la personne decedee pour s’assurer du deces, et que vingt-quatre heures apres le deces, bors des cas prevus par les reglemens de police. 78, L’acte de deces sera dresse par 1 ’officier de l'etat civil, sur la declaration de deux temoins. Ces temoins seront, s’il est possible, les deux plus proclies parens ou voisins, 011, lorsqu’une personne sera decedee liors deson domicile, la personne chez la.juelle elle sera decedee, et un parent ou autre. 79, I/acte de deces contiendra les prenoms noms, age, proFession et domicile de la personne decedee; les prenoms et noms de 1’autre epoux , si la personne decedee črnit mariee ou veuve; les prenoms, noms, age, professions et domiciles des declarans ; et s’ ils sont parens , leur degre de parente. Le metne acte condiendra de plus, antant qu’on pourra le savoir, les prenoms, noms , profession et domicile des pere et mere du decede , et le lieu de sa naissance. 3^ te Guids de VOfficier de Vltat civil. 80. En cas e decis dans les hopitaux mili - ! aires, civils, ou autres maisons publiques, les .uperieurs, rlirecteurs, administrateurs el m st¬ res de ces maisons, seront tenus d’en donner avis, dans I s ving;t-quatre heures, a 1’off’icier de 1'etat civil, qui s’y tr nsportera pour s’as- surer du deces, et en dressera l’acte conFor. mement a 1’artic.e precedent, sur les decla- rations qui lui auront ete faites , et sur les renseignemens qu’il aura pris. H sera tenu, en outre, dans lesdits hopitaux et maisons, des registres destines a inscrire ces diclarations et ces renseigneijnens. LFofficier de 1’etat civil enverra 1’acte de deces a čelni du dernier domicile de la p~*r- sonne decedee, qui 1’inscrira sur les registres gi. Lorsqu’il y aura des signes ou indices de mort violenle, ou d’autres circonstances qui Pon eront lui de le soup^onner, on ne pourra faire 1’inliumation qu’apres qu’un oificier de police, assiste d’un docteur en medecine ou en cliirurgie, aura dresse proc£s-verbal de 1'etat du cadavre, et des circonstances y relatives* ainsi que des renseignernens qu’il an>a pu re- cueillir sur ies prenoms, nom, age, profession, Ijeii de naissance et domicile de la personne decedce. g2. L’r»FFicier de police sera [tenu de trans- m utre de suite a 1’oificier de 1’etat civil du 58 Le Gvide de VOfficier de 1 ’etat civil- 1 ie11 ou la personne sera decedee, tous IeS rt nseignemens enonces dans son proces-verbal, d’apres lesqu3is Pacte de deceS sera redige. L’officier de Petnt civil en enverra nne ex- pčdition a čelni du domicile de la personne . čcedee , s’il est connu: cette expedition sera Mišem e sur les registres. 83. Les greffiers criminels seronttenus d^en* , voy er, dans les vingt-quatre heures de Pexe- cution des jugemens portant peine de mort , a Pofficier de Pčtat civi! du lien ou le condam- n; a ira ete execute, lous les renseignemens enonces en 1’art'icle 79, d’apres lesquels 1’acte de deces sera redige. 84. Ei cas de deces dans les prisons ou rnaisons de reclusion et de detention, il en sera donne avjs sur-le-cha np; par les con- cierges cu gardiens , a Pofficier de 1’etat civil, qni s ? y transportera comrae il est dit en Par. ticle 80, et redige ra Pacte de deces. 85. Dans tous les cas de mort violente, ou dans les prisons et rnaisons de reclusion , ou d’ex'ecution a mort, il ne sera fait.sur les tegistres aucune mention de ccs circonstauces, ' et les actes de deces seront simplement redi- ges dans lesformes prescrites par Particle 79. 86. En cas de deces pendant un vojage de mer, il en sera dresse acle dans les vingt- qtiatte heures, en presence de deux temoins p ris parmt les OfFiciers du batiment, ou, a leurdefi t, nra-i les hcmraes de l’^q:.ipage. Cet acte s r.), redi,e, suvoir, sur les bati- mens de l etat, par 1'offiejer d’administration dela, marine, et sur les batimens apparte- nunt a u.i negociant ou armateur, par le C ipd *ine, mulite ou patron du nnvire. L’acte de dices sera inscrit a la suite du role de ’iequipage„ 87, Au premier port ou le batiment abot'- djru, soit de rdaciie, soit pour toute autre c uise que celle de son de.sanneinent, les oH’i- ciers de Padministralion de la marine, capi- t line - maitre ou patron, qui aufont rcdige les actes pe deees, seront leints] d’en deposer deux expeditions, confonnement a Part. 60, A Parrivee du b.itinant dans le port du desarmement, le role dequipaae sera depose au bureau du prepose a 1’inscription maritime; il enverra une expedition de 1’acte de deees de lui si/nee , a Pofficier de 1’etat civil dn domicile de la personne decedee; cette expe- dilion sera inscrite de suite sur les regisrres q 2 Le Guide de VOjficier de V etat civil, C H A P I T R E V. 'Des Actes de Pitat civil concernant les militaires bors du territoire de Pempire- 8S’ Les actes de Petat civil faits hors da territoire de 1’ empite, concernant des milu taires ou autres personnes. employees a la suite des armčes , seront rediges dans les formes prescrites par les dispositions prece- dentes, sauf les exceptions contenues dans les ai-iicies suivans. '89. Le quartier-maitre dans chaque corps d’un ou plusieurs bataillons ou escadrons, et le capilaine commandant dans les autres corps , rempliront les fonctions d’officiers de petat civil: ces nretnes fonctions seront rem‘ plies, pour les officiers sans troupes, et pour les employes de Parmče, par Pinspecteur autc revues attache a 1’annee ou au corps d’arrnee, 90. II sera tenu dans chaqoe corps de troupes , un registre pour les actes de l’etat civil relatifs. aux individus de ce corps, et un autre a 1’etat-major de 1’armee ou d’un corps d’armee, pour les actes civils relat-ifs anx officiers sans troupes et aux employes: ces re- gistres seront conserves de la rneme maniere que les autres registres des corps et etats-ina- jors , et deposes aux archives de la gucrre, 41} Le Guide de VOfficier de 1 'ita.t civil. a la rentrie des corps ou araiees sur le ter- ritoire de l’empire. 91. Les registres se orit cotes et .parapbes, dans chaque corps, par 1 ’ofEi-cier qui le com- manne; et a 1’etat-major, par le cbef de t’e- tat-major general. 92. Les declarations de naissance a 1 ’armee seront faites dans les dix jours qui suivront 1’accouche ment. 93. L’olFicier charge de la tenue du registre de l'etat civil, devra, dans les dix jours qui suivront 1’inscription (Tun acte de naissance audit registre, en adresser uti extrait a l’ofli- cier de 1’etat civil du dernier domicile du pere de l’enfant, ou de la mere, si le pere esi inconuu. 94. Les publications de mariage des mili. taires et emplojes a La suite des armees , seront faites au dieti de leur dernier domicile elles seront mises en outre, vingt-cinq jours avant la celebration du mariage, a l'ordro du jour du corps, pour les in div id us qui tiennent a un corps, et a celui de ILirmee ou du corps d’artnee, pour les officiers sans troupes , et pour les employes qui en fon* partie. 95. Irnmidiatement apres Pinscription sur Te registre, de 1’acte de celebration de mariage, 4;> Le. Guide ds VOfficier de Vstat civil- 1’oificier charge de la tenue du registre en enverra line eSpedition a Pofficier de l’etat civil. dn dernier domicile des epoux. 96. Les.actes de.deces seront’ dresses, dans cliaque'corps, par le quarti.er-maHre; et pour lesofliciers sans troupes et les emplojes, par. 1,’inspecteur a«x revues de 1’armee, sur Pattes- tation de trois temo ns et l’extraitde ces re. gistres sera envove, dans les dix jours, aPoffi- cier de Petat civil du dernier domicile du decede; 97. En cas de deces dans les Tjopitaux milit. taires ambulans on sedentaires; Pacte- en sera; redige par le directeur desdits hopitaux, et' envoye au auartier-maitre-dii corps v ou a.Pins- pecteur aux revues de Parrn^e, ou du corps d’armee doni le decede faisait partie : ces offi- ciers en feront parvenir une expedition a,. TofTicier. de 1’etat civil du dernier domicile du> decede_ 9S. L’bfffcier de Petat' civil du domicile des; parties, auquel il aura ete envove de Parm-ee- expčdition d’iin acte de Petat civil, sera tenu* de l’inscrire de suite sur. les registres,. 4$. Lt Gulie de VOJJicler de Pitat-- civil. C! H A P I. T II E V I. t De la rectification des acte 5 de P Eta t civil'. 99. Lorsque la rectification d’un acte de l’etat civil sera demand^e , il y sera- statue , sauf Pappel, par le tribunal competent, et sur les conclusions du procureur imperial: les parties. interessees seront appelees, s’ily a lieu. 100 , Le jiigement de rectification ne pourra,, dans aucun temps, etre opposeaux parties in¬ teressees qui ne 1’auraient pointrequis, 011 tju nV auraient pas eteappelees. toi. Les jugemensde rectification serontins- crits sur les registres par 1’officierde 1’etat civil,. aussitot qu’lls lui auront eie remis; etmention, en sera faite en ni ar g e de 1’acte reforme.. D U MARIA G. E.. G H A P I T R E P R E M I E R. Des qualitis et cmditions requises pour pouvoir contracter mariage.. Art. 144* L’homrne avant dix-huit ans re-, rolus , la femrae avant quinze ans revolus, de peuvent contracter mariage. Jo Le Gnide de 1'Offtcitr de V it at civil. 145. Le Gouvernement pourra neanmoins, pour des motits graves, accorder des dispen- ses d’age. 146. II ny a pas de mariage lorsqu’il a’y a point de consentement. 147. On ne peut contracter un second ma¬ riage avant la dissolution du premier. 148. Le fils qui n’a pas atteiat l’age de vingU cinq ans accomplis , la fille quin’apas atteint 1’age de vingt-un ans accomplis, ne peuvent con¬ tracter mariage sans le consentement de leurs pere et mere: en cas de dissenument, le consem tement du pere suffit* 149. Si I’un des deux est mort, ou s’il est dans 1’impossibilite de manifester sa volonte,, le consentement de 1’autre suffit. 150. Si le pere et la mere sont morts , ou *’ils sont dans rhnpossibilite de manifester leur volonte, les aieuls ef aieules les rempla- «ent: s’11 y a dissentiment ehtre 1’aieul et raieu- le de la meme ligne, ji suifit du consente- ment de 1’aleul. S’il y a dissentiment entre les deux Iignes, ee partage emportera consentement* $2 le Gnide de VOfficier de Vitdt civil. jyi. Les enfans de famille ayant atteint la majorite fixee par 1’article 148 , sont tenus , avant de contracter mariage, de demander , par un acte respectueux et formel, le conseil de leur pere el de leur mere, ou čelni de leurs aieuls et aieules, lorsque leur pere et leur mere sont decedes, ou dans 1’impossibilite de ma- nifester leur volon-te. 152. Depuis la majorite, fixee par Larticle 148, jusqu’a l’age de trente ans accomplis pour les fds, et jusqu’a l’age de vingt-cinq ans ac¬ complis pour les filles, l’acte respectueux pres- crit par Particle 151, et sur lequei i! n V aurait pas de consentement au mariage, sera renou- vele deux autres fois de mois en mois, et un mois apres le troisieme acte, il pourra etre passd outre a la ceiebration du mariage* 153. Apres l’age de trente ans il pourra etre a. defaut de consentement sur un acte respec- tueux, passe outre, un mois apres, k la ceie¬ bration du mariage. 154. L’acte respectueux sera notifie a celui ou ceux des ascendans designes en 1’article j$l, par deux notaires ou par un notaire et deux temoins, et, dans le proces-verbal qui doit en etre dressč, il sera fait mention de la reponse. j£5.En cas d’absecce de 1’ascendant auquel eut pu etre fait I’acte respectueux, il sera passe 54 Le Gnide de 1 'OfP.cier de Vital civil, outre a la celebration du mariage en repre- sentant le jugement qui aurait ete rendu pour declarer 1’absence, ou, a defaut de ce juge- inent, celui qui aurait ordonne Penquete, ou s’il n’y a point encore eu de jugement, un acte de notoriete delivre par le juge de paix du lieu ou 1’ascend.ant aeuson dernier domi¬ cile connu: cet acte contiendra la declaration de quatre temoins appeles d’ofi’ice par ce juge de paix. 156. Les officlers de Petat civil qui auraient procede a la cčlebra ion des mariageš cotnrac- tes par des fils n’ayan.t..pas atjteinfPage de vingt- Le Gnide de l' 0 jfider de 1 'etat civil. 191. Tout mariage qui n’apoint ete contractž publiquemont, etqui n’a point ete celebrč de- rant 1’officier public competent, peut etre at- taque par les epoux eux-memes, par les perc et mere, par les ascendans , et par tous ceux qui y ont un interet ne et actuel, ainsi que par le ministere puhlic. 192. Si le mariage n r a point ete precede des deux publicatious requises, ou s’il n’a pas ete obtenu des dispenses permises par la loi, ou si les intervalles prescrits dans les publications et cel^bration s’ont pointčte obscrves,le proeureur imperial fera prononcer contre l’officier public une amende qui ne pourra exceder trois cent* francs; et contre les parties contractantes, et ceux sous la puissance desquels elles ont agi r une amende proportionnee a leur fortune. 193. Les memes peines prononcees par l’ar~ ticle precčdent, seront encourues par les per- sonnes qui y sont designees, pour toute contra- rention aux regles prescrites par 1’article 165, lors meme que ces contraventions ne seraient pas jugees suffisantes pour faire prononcer la nullite du mariage. 194. Nul ne peut reclamer le titre d’čpoux et les effets civils du mariage, s’il ne represente un acte de celebration inscrit sur le registre de l’6tat civil, sauf les cas pržvus par 1’article 46, titre des Actcs d c l’ttat civil * 72 Li Gnide de 1’Officier de Vitat civil. igj. La possession 'd’etat, ne pourra dis- penser les prčtendus epoux qui l’invoqueront respectivement, de reprčsenter l’acte de celč- bration du mariage devant ^roSficier de l’etat civil. 196. Lorsqu’il y a possession d’etat, et que 1’acte de celebration du mariage devant l’offi- cier de l’etat civil est represenle, les epoux sont respectivement non recevables a demander la nullitč de cet acte. 197. Si nčanmoins, dans le cas des articles 194 et 195, il cxiste des enfans issus de deqx individus qui ont vccu publiquement comme tnari et femme, et qui soient tous deux decedes, la Jegitimite des enfans ne peut etre contestee lous le seul pretexte du defaut de represen- tation de l’acte de celdbration, toutes les fois que cette legitimitč est prouvee par une pos¬ session d’etat qui n’est point cotftredite par s’acte de naissance. log, Lorsque la preuve d’une celebration 16 - gale du mariage se trouve acquisepar le rt*, sultat d’une procedure criminelle, 1’inscription du jugeoient sur les registres de 1’etat civil assure au mariage, a compter du jour de sa celebration, tous les effets civils, tftntal’£gard des epoux, qu’a 1’egard des eaians issus de te mariage. 74 Lc Gui.be de fOjjicier de l’ttat civil, Ipp, Si les eooux ou Tun d'eux sont decedeš. sans avoir dec-ouvert la fraude, Taction cri- roinelle peut etre intentee par tous ceux pni oni interetde faii e d dolar er le mariage valable et par le procureur impčrial. soo. Si roffičier puhlic cst d&Cede lers de la decouverte de la fraude, 1’action sera dirigee au civil contre ses heritiers, par le procureur imperial , en presence des parties interessees et sur leur de.nonc-iation. 201. Le mariage qui a dte detlare nul, pro-_ dnit neanmoins. les effets civils, tant a l’egard des epoux, qu’a 1’egard des enfans, lo.rsqu’jii a dte contractc de bonne foi. ®o2. Si la bonne foi n’existe que de la part de l’un des deux epoux , le mariage ne pro¬ du it les eflets civils qu’en faveur de cct,d'pftux. e.t des enfans issus dn mariage, CHAPITRE Vi Des obligations qui naišsent dii mariage. 203. Les epoux contractent ensemble, par le- fait seul du m riage, 1’oblig.ation de nournr, entretenir et elever leurs enfans, £04. L’enfant n'a pas d’action contre ses perc et mere pbur uti etabli§sement par mariage cu autrement. 76 Le Guide de 1 'Offi.cier de. Vitat ciinl. 205. Les enfans doivent des aliinens a leurs pere et mere, et autres ascendans qui sontt dans le besoin. acS, Lesgendres etbelles filles- doivent ega; lerr.ert, et dans les memes circonstances, des alimens a leurs beau-pere et, belle-mere; mais- cette obligation cesse, 1.°’ ldrsque la belle-mere a convol^ en secondes noces; 2.o lorsque celui; des epoux qui produisait 1’affinitč , et. les en* fans de son union-avec 1’autre epoux , sontt decčdžs.. 907. Les oMigations rešultantes de ces*. dls— positions sont ! rččiproques. 2C8; Les alimens ne sont accord 4 s que danr- la proportion du besoin de čelni qyi les rč-- clame, et de la fortune de celiti) qui les doit"- 209. Lorsque celui qui fournit ou celui qui: je^oit des alimens- est replace dans un etat* tel , qt>e Lun ne puisse plus en donner,. ou» que Pautre n’en ait; plus- besoin en tout ou en. partie, la decharge. ou r&duction peutenetre demandie. «10. Si (a personne qui doit fournir des*ali*- irens justilie qu’ellj- ne peut payer la pension alimentaire, le tribunal pourra, en. connais-- sance de cause, ordonner qu’elle recevra dans- ta demeure, qu’elle nourrira et entretiendrai celui auquel čile dcvra des alimens«. 78 te Guide de Vofficier de Vstat civil. 211. Le tribunal prononcera £galement, si le pere ou la mere qui oflrira de recevoir, nourrir el entretenir dans sa demeure 1’enfant a qui 11 devra des alimens, devra, dans ce cas, etre dispense de paje.r la pension alimentaire, C H A P I T R E V I. Des droits et des devoirs respectifs des epoux. 212. Les epoux se doivent nuiiuelleiB&m ii- delite, secours, assisfance.. 213. Le mari doit protection k sa femme r la feinme obeissnnce a s o n mari. 214. La f eraine est obligee d’ha 5 bite'r avec le m.tri, et de le stiivre par-tout ou il juge a-propos de resider: le mari est oblige de la recevoir et de lui fournir tout ce qui est nčcessaire pour les besoins de la vie , selon ses fa-cultes et son etat,. 215. La ferame ne peut. ester en iugernent sans 1’autorisation d« sen mari, qoand meme elle serait marchande pubhque, 011 non com- mune, od separee de biens. 216. L’autorisation du mari n‘est pas ndces- saire lorsque la femme est pottrsuivie en ma- tiere criminelle ou de police. 217. La femme, metne uoncomtnuneou se¬ paree de biens, ne peut donner, aliener, by* pothequer, acquerir j titrc gratuit ou onereux, - \ So ILt Gvide de VOjfcier de V.itat mJl.’ »ans 'le concours du mari daos 1 ’actc., ou son conscntement par ecrit. ■518. Si le mari refuse d’autoriser sa femme, .a ester en jugement, le jug€,peu.t donner l’au» tarisation, 519. Si le ma>i refuse ,d’auto.riser sa femme it passe.r un acte , la femme po,u;t faire citer son mari directement devant le tribunal de premiere instance de rarrondissement du do¬ micile coramun , qui peut donner ou refuser son autorisatjon , apres ; que le mari aura ete .entendu ou Jument appele en 1 « chambre du conseiU .220, La femme , .si ellc est marchande pu- blique, peut, sans 3 ’auto.risafion de son mari, Vobliger ,pour ce qui concerne son negoce ,• et audit cas , elle oblige aussi son .mari, s’il y a demmunaute entre eux. Elle n’est pas reputee -marchaude publique, si elle ne fait que detailler les macchandises du commerce de som mari., mais seulcme.nt quand elle .fait un Commerce separe. «*i. 'Lorsque,le mari est frappe d’une con* damnation .emportant peine afflictive ou in- famante , encoce qu’elle n’ait ete prononcee que par contumace,, la femme , meme ma- jeure, ne peut, pendant la .duree 4 e la peine t esteren jugement,, oi contracter,;qu'.apres s'etre I 8 * Le Guide ds i OjJickr ds Pitat 'civiU fait autoriser par le juge qui pent, en ce Ca S donner 1 ’ a-utorisation, sans que Le mari ait ete entendu ou appele, »22. sile tnari est interdit ou absent, le juge peut, en connaissance de cause, auto- 1 iser la femme , soit pour ester en jugement, “oit pour contracter., 22.3. Toute autorisation generale, merre stipulee par contrat de mariage n’est vala- ble que quant a radministraiion des biens de la femme.. 224. Si le mari est mineur, 1 'autor.isation du juge est necessaire a. la femme, soit pour ■ester en jugement, soit pour contracter. 225. La nullite fondee sur d e fant d’autori, salion ne peut etre opposee que par la femme, par le mari, ou par leurs beritiers. 22 6. La femme peut tester sans 1 ’autorisa- tion de son mari, CHAPITRE VII. Dl s solu tl o n d n mariagc- 227. Le ma.riage se dissout. i.o Par la port de !’un des epou:c; (O Par le divorce legalement prononce; 2,° Par lacondamnation devenue definitive de l’un des epoux emportant mort civile. 84 te Guide de 1’Offtder de V ttat stvit CSAPITjRE Viži. De s seeondi mariaget. * 2 S, Lafemmenepeutcontractervn nouvea« mariage :q.u’apres dix mois fevolus dfepuis I* dissolution du jcnariage precedent. E X T R A I T DE LA LOJ RELATIVE AU D1VORCE. A RT, 264. 'En vertu de tOutjuge.me.nt rend.u en dernier ressort ou passe en force de ciiosa jugee , qui autorisera le divorce, l’epoux qiti l’aura obtenu sera oblige d? se presenter, dan* le d£Ui de deux mois , desant 1’otFicier de 1’etat civjl, Raut.re partie duinent appelee, pour fair.e pronopcer le divorce. 265. Ces deux mois ne con-imenceroni 3 cou- rir, a l’ 4 gard deg jugemens .de premiere jjos- tance, qu’apres fe^pjration du dčlai d’.»ppety 4 1’egard des jngemens rendus par defaut en cause d’appei, q 1/3 p res Respirati.on du d personnes qui ont interet a le faire d&sfarer faux, attaquent cet acte sur t ce mofif. Ne jugeons pas ici le merite du ■moyen; mais ropons la pošition de 1’oflicier de l’etat .civil; JI est innocent, la tfneur de ,1’acte est conforme a'la verite; cependant la ,malignites’attache a le poursuivre, et s’il ;ri’est ipas .reconuu couptble ,de fraude., du uno.ias 34 Le Guide de 1 'Officicr de i etat civil', ne peut-il se justifier de n’avoir point verifie Petat de son registre,. Les actes doivent etre flaces de suite et sans auciiH blanc. ( Art , 42, da code Napoleon. ~) Les actes doivent etre inscrits a la suite Pun de 1’autre et sans aucitn blanc . Cette regle n’est pas toujpurs ebservee,-,- qnelques otficiers de Pitat civil laissent en blanc la moitie de la page qui se trouve au- tlessous de la cleclaration du juge qui a cote et paraphe le registre, ils rPinscrivent le pre¬ mier acie qu’ils dr.fcss.ent, qu’au verso du meme feuillet,, II en est d’autres 'qu ia p res avoir. fait un acte qui n’occupe, par exemple, que les deux. tiers,ou lestrois quarts d’une.page, iuscrivent l’acte qui vient apres sur la page suivante ensorte qu’il reste un blanc entre les deux actes.. Dans l.’un comme dans 1 ’ utre cas, c’est line faute que la loi punitj elle ne veut aucun blanc. Un espace laissi entre deux actes, quelque peu considetab e qu’il soit, donne une plače a la fraude,- un acte de naissance ou de de- ces, redige en termes concis , peut etre trans- cnit. dans cette lacune,. g# Le Guidhr de VOjpcitr de l’itat’ civiV. Sans ©xprimefla crainte d’un pareil abus? le legislatBur a pr-evu- qu’il pouvait se com- nrettre , et il a voulu y opposer un obstacle, en prescrivant a l’otficier de" 1’etat civiU de ne laisser entre les acfes ««c«» Uidite. Cest' im mediatement soas la signature du juge , ou apres celle que 1’ofFicier de 1'etat ci* vib a apposee au bas de- Kacte precedent qu’il doiti. commencer le nouvttl acte qu?il?a’- a-. faire,. Let - rtnvois et’ ratures doivent tire- approuvip’ st sipe;*-. C Art ! 42. du* code Napoleon. J Lest'renvois et les ratures doirent etr& ap-- prouvčs et signes cotnme le corps de l?aete. On se dispense trop souvent de cetteodli* gation. J’ai vu peu> de registres^ ou elle ait { &e remplie, Que!ques olTiciers de Pčtnf Ovil’ se b 0 rnent ! a metire un paraphe sous les renvois et’sous- l’approbation des mot* - ratures; ils n’exigent‘ pas meme Uapprobation et la signature- de*> ootnparans. 98 Le Guide de 1 'Ojficist de Vhat civil. II faut remarquer ici qu’un paraphe n’est pas suffisant. La loi prescrit une signature par ille a celle du ccrps dePacte, en suppo- sant que 1’officier de 1’itat clvil soit le seul qui I’ait signe. Mais lorsque tous les comparans ou plusieurs d’entre eux ont appose leur seing au bas de l’acte , les tenvo s , comme 1’approbation des ratures , deivent etre suivis des memes si- gnatures. Saris cette precaution, tout ce qui est hors Pacte par renvoi, ne mirite pas de confiance; les mots raturis ne sont plus pre- {umei Pavoir ete du consentement des parties, rien n’indiquant que ces cliangemens aient et£ faits en leur presen.ce* JI ne faut point d’abreviatiuns , ni de datet eit chiffres. (Art. 42, du Code Napoleon-) Les abreviatiuns et les dates mises en chiffres sont igalcment probibees par la loi; une abreviation n’est pas un mot; elle ne rend aucune idee, parce qu’elle n’est pas un signe de convention ; son auteur seul la reconnalt. Dans un acte puhlic, il faut que tout soit ! clair et intelligible; il faut en ecarter tout ce qui tend a donner lieu k une interpreta* ticm arbitraire, ou presenter un sens obscur, 1 joo Le Gnide de VOfficier de 1 ’etat civil. quelquefois merae oppose k ce que l’on a voulu y inserer. Le chiffre est inconvenant pour exprimer les dates dans les aetes] publics. Sa forme simple fournit un mojen facile d’alteration. II faut done que rofficier de 1 ’^ tat civil regarde comme une obligation indispensable d’čcrire ses dates en toutes lettres et de ne point abreger ses motsj il donnera, a la ve- rite, un P eu plus de temps a la confection de ses aetes, mais la loi est imperative. Les Registres doivent itre clor tbaque annie . ( Art, 43 du Code Napoleon ,) A la fin de chaqu« annee, les registres doivent etre clos. C’est par une dčelaration aussi simple que courte que se fait cette operation. L’officier de 1’etat civil 1’inscritsur ses registres immediatement apres le dernie 1 ' aete. Tant que le registre n’est pas clos, on peut yajouter de nouveaux aetes, et cette addr- tion, fut-elle meme 1 ’effet de 1 ’erreur, peut avoir les resultats les plus facheux. Cette negligence de 1 ’officier de 1’efat civil peut donner lieu a beaucoup d’inconveniens qu’il est facile de prevenir par la cloture des registres, le deinier jour de 1 ’annee comme le preserit la loi.. 102 Le Guide it VOjftcier de 1’itat civil. Les Registres doivent etre diposis. ( Art. 43 du Code Napolion.) L’offici«r de I’£tat civil est oblige de de- poser, chaque annee. les registres de Pannče anterieure: il doit en remettre un au greffe du tribunal civil de 1’arrondissement, et 1’autre dans le Iieu ou sont placees les archives de la commune. Le depot fait aux archives communales offre aux habitans un moyen facile de se procurer, sans deplacement, les actes qui leur sont necessaires. Le depot 'a t au grefTe fournit au Gouver- nement un point central par arrondissement, ou il trouve les elčmens propres k former des tableau* statistiques. Il n’en faudrait sans doute pas davantage pour demontrer 1'utilite de ce double dčpot. Il y a cependant un motif plus puissant encore. La remise de ces registres, faite en deux endroits differens , pare it des inconveniens majeurs; elle paraljse 1’effet des malheurs occasioones par la negligence ou 1'incurie. Un incendie peut detruire la maison com- mune OU le greffe; tous les papiers qui y sont diposis peuvent devenir la proie des flammes: dans les communes rurales, cedanger 1^4 I< e G«ide de VOjficitr oe V etat civil. est bien plus redoutable encore,- les secours contre 1’incendie y sont malheureusemcnt prescjue nuls; d’ailleurs, c’est le plus souvent dans la maison du maire que se trouvent les archives communalesles registres de l’etat civil y sont ordinairement laisses a 1’abandon et repandus avec les autres papiers publics, dans les diverses parties de la chambre com- inune a tous les habitans de la maison. Une cause que!conque enfin fait disparaitre c-s registres de 1 ’etat civil. Quelle multitude de recberches , d’enquefes , de proces rfa.me- ncrait pas avec elle cette perte , pour aicsi dire, irreparable ? Le doubie depot en tarit la source. Ce qui a disparu en un lieu, se retrouve en un autre, et la paiz des familles n’e st pas troubl^e. Les raisons si puissantes devraient etre sen- ties par tous les officiers de 1’etat civil. Les termes de la loi sont impieratifs; elle -e xige que ce depot soit fait dans le premier rnois de 1’annee, Le J procurations et autres pieces doivev t it re deposees. C du. 44. da eode Napoleon. ) L’ofucier de l’etat civil doit deposer les procurations et autres pieces qui ont ete pro- lo6 Le Gnide de VOfficier de l'itat civil. duit.es constne necessaires lors de la confcc- tion des actes. Ces pieces doivent demeurer annexees au registre qui est depose at) grefFe du tribunal. II est impossible d’en joindre line expedi- tion a cbaque registre, puisqu’elles ne sont point doubles. Le legislateur a voulu qu’elles fussent deposies arec celui qui est placč dans le dčpot le mieux organise, le plus assure, c’est-a-dire le grefFe du tribunal. Quelques officiers de 1’etat civil trouvent plus commode de garder ces pieces, ou, pour mieux dire, ils mettent si peu d’importance k les conserver, que, lorsqu’ils Ont redige letir acte, ils les abandonnent sans aucun soin, et souvent ils sont hors d’etat de les produire au besoitj. ' Ou’ils ne s’y trompent pas cependant; la loi n’a pas ordonnž la presentation de ces pieces uniquement pour rofFicierde 1’etat civil: eltes lui sont uecessaires, il est vrai., pour rediger vatablement son acte, mais, lorsque verifi- cation est faite de ses registres, ces pieces doivent encore extster; il faut que le procu- reur itnpčrial qui exatniqe ses operations i I jo? Le Guide de VOjficier de Vstat civil trouve la justification de la conduite de 1’ofFi. cirr de 1’etat civil rians les pieces qui lui oat e',6 remises, et qu’il a du laisscr annexčes a ses registres. L Sn faisantle depot de ses registres au greffe du tribunal, 1’officier de 1’etat civil doit avoir 1’aUention d’exiger du greffier un rccepissč cietaillc de tous les objets dont il opere la remise. II en est plusieurs qui les font parvenir par des voies indirectes, et, qui pleins de confi- ance dans les personnes qu’ils ont chargees de ce soin, ne rčclament point de recu , ne s’informent mžme pas s’ils ont ete fidellentent dčposes. C’est une faute qui peut devenir fatale a l’officier de I’etat civil, qui aura ete aussi insouciant, Les registres qui lui sont confies , rfenferment les actes les plus importans; hors les cas de force majeure , il est responsable devant la loi coinme envers les parties des evenemens qui peuvent j porter la moinclre alteration pendant qu’i(s sont en soa pouvoir; il ne doit done se dessaisir de ce d£pot , oques ftxes, s.igner les actes qu’on leur presente. Ce sont ordin tirement des manouvriers qui rempiisseut ce role de tetnoins. On pourrait bien presumer, en voyant *ur le registre une iongue serie de signatures 144 ‘ aS Gvide citf 1’Ojficier de Veta t civil. ideuliques, qu’elles n’y ont pas iti mlses gratuitement: toujours est-il certain que cet abus est devenu tres-frequent; qu’il est con. traire aux devoirs de 1’officier de l’etat civil, et que ce dernier se rend coupable d’un faux en enonfant la presence de temoins qui n’ont aucunement entendu les declarations qu’il leur fait signer. Voici un exemple qui prouve le danger d’une telle conduite. Un officier de l’etat civil qui avait deux tžmoins h sa disposition, etait en usage de ®e leur faire signer ses actes que long-temps apres qu’ils avaient ete faits, et seulemen« lorsqu’il y en avait une certaine quantite sut le registre. Pleio. de confiance dans la complaisance de ces deux indiv dus, il se permettait meme de declarer dans les extr its qu’il delivrait, que 1'acte avait ete fait en len r presence et qu'iis avaient signe sur le registre. Ces signataires čfaient en retard et p’«* dfr vinar actes dans lesquels ils ' f aienf d 'sisrn^s, se trcuvaient incomplets, lorson’un de ce temoins est venu a d^ctfder subifentent. On sent que!1es ont du etre les inoiiietudes de Pofficier de 1’etat civil a la nouvelle de c« 126 Le Guide de VOfficier de l’etat civil. deces; sa position est devenue plus alarmante encore, lorsque 1’autorite, instruite de ces faits, a verifie l’etat de ses registrcs , Iorsqu"elle a pris connaissance des extraits qu'il en a de- Iirres. Une pareille faute, comrnise dans lin seul acte, pourrait n’ette consideree que comme une erreur; mais une ssrie de vingtactes en- taches des memes vices a tout le caractere du delit, et c est ainsi que l’a considere l’au- torite. Les temoins doivent etre produits par les parties ( Art. 37. du Code Napoleon. ) Le choix et la prescntation des temoins ap- partiennent aux parties, l’officier de l’etat civil ne peut les refuser que lorsqu’ils sont jncapahles: mais il ne doit aucunement s’oc- cuper du soin d’en appeler. Peines dans les tas d’infraction aux articles ci-dessus Pour determiner les officiers de l'etat civil a porter plus d’attention a la redaction de leurs actes, plus de soins a la tenue de leurc registrcs, il suffit sans doute de leur presenter des motifs puises dan* l’interet public; de 128 Le Guiit de VOfficier de l’etat civil, leur donner une idče des inconveniens, de* malheurs menic qui peuvent resulter de leur negligence ou de leur insouciance. Un tel langage est le seul qui doit etre proferč, lorsque l'on s’adresse a des homraes qui consacrent leur temps a des fonctions aussi houorables que penibles. Je ne rappellerai done ici les dispositions penales de la loi, que parce qu’elles doivent avoir plače dans ce traite. Les peines qui peuvent etre infligees k l’of- ficier de l’ etat civil qui contrevient aux dis¬ positions de la loi , sont de deux especes. Divers articles du Code eu determinent quelques-unes ; elles sont pecuniaires ou afflic* tives, et sont prononceespar les tribunam:* II en est d’ autres qui sont infligees par l’autorite administrative ; elles depouillent 1’officier de 1’etat civil de la confiance dont il a čte investi, Jiisqu’a present, 1’aUiOntč administrative a prefere de prononcer la destituiidn de l’of* ficier de 1’ etat civil ou de lui demander sa demission, plutdt que de le traduire devant 130 Le Guide dt Vofficier de 1 'etat civil. • les tribunaux, qui peuvent seuls piononcer les peines pecuniaires ou afFlictives , mesure bien digne d’une grande et sage administra- tiou qtii , dans les recompenses qu’elle decerne, donne toujoufs une part considerable a ]’hon- nenr , de mžme que, dans les chatimens qu’elle inflige, elle considere la fl-etrissure comme le plus cruel de tous. Ainsi, Pofficier de 1 ’čtat civil qui contre- vient aux dispositions de la loi, doit crain- dre d’etre destitne de ses fbnctions. Les contraventions a ces dispositions peuvent tire punies, de 100 francs d’amende. ( Art. 50. du Code Napoleon• ) II doit esalement craindre d’etre traduit devant les tribunaux, et de se voir condarn- ner a des amendes plus ou moins conside- rables suivant les cas et meme a une deten- tion proportionnee a 1’etendue de la faute qu'il a commise. L’infraction aux dispositions inoncees, de- puis et y contpris 1’article 34 , jusqu’a l’ar« ticle 50, est punie d’une amende de cent francs. 132 Le Gnide de 1'Officicr de Citat eivil. Dans cerlains ca: 1’amende peut itre de 300 franc :, avec emprisonniment. ( Art. 156, et 192, dtt Code Napoleon. ) Les articles 156 et 192 prononcent une a- mende de trois cents francs , ct un cmpri- sonnement dont la duree ne peut etre moin> dre de six mois. Dans tous les cas possibles , la faute de 1’officier de 1’etat civil qui devient prejudi- ciable aux parties, donne lieu a des dom- mages et interett. Lis peines portitt au Code penal, sont ap - plicabhs au faux ou d Valtiration . ( Art. 52, du Code Napoleon. ) L’alteration ou le faux dans les actes de l*etat civil caracterisent un delit trop grave, pour que l’on puisse presumer qu’aucun offi* cier de 1’etat civil s’en rende coupable. H est cependant possible qu’un acte soit fa'si- fie ou altčre, sans que ce fonctionaaire y ait directement participe. Le defaut de soin ou une trop grande eon- fiance peuvent conduire a d’aussi facheux resultats et peuvent traduire 1’officier de 1’etat i «4 Le Guide de V Officier de l'etat civit. civil devant les GourS imperiales, puisque la loi lui inflige, dans ces cas , les peines portees au Code penal. Dans les villes populeuses , par exemple , celui qui n’a aucun traitement , peut diffici- lement donner au trarail de son bureau tout le temps necessaire a la multilude d'actes qui sont a dresser chaque jour. II est alors obligč de s’en remettre aux soins d’un em- plojre. Cependant la responsabilite pese unique- ment sur 1’officier de 1’etat civil , et si la personne a la quelle il donne sa confiance pouvait jamais en sbuser; si, cedant a la corruption , elle se portait a alterer un acte ou a le falsifier, fout l’odieux en rejaillirait necessairernent sur le fonctionaire charge de rediger cet acte; les dommages et interets des parties, comme la vindicte publique, ne donneraient d'action que contre lui. Son re- cours, s’il etait possible , contre la personne qui aurait abuse de sa confiance, serait bien difficile a exercer. Le danger n’est pas moins grand pour les officiers de 1’etat civil des communes rura' les. C’est ordinairement nn cultivateur qui est charge de cette fonction ; les registres sont l$6 Le Guidt de VOfficier de V etat civil. dčposes dans la piece commune a toutes les personnes qui habitent avec lui. Ils se trou- vent sous la main de 1’enfant qui joue avec tout; a la disposition des individus attachcs a son Service, qui, elant presque toujours illiteres, ne prennent aucun soin des pieces dont ils ne peuvent connaltre 1’imporlance ; quelle facilite pour favoriser 1’enlevement des registres , ou le dechirement de quelques feuiilets 1 On ne saurait trop rčpeter auxofficiers de 1’etat civil qu’ils doivent veiller avec le plus grand soin a la conservation des registres qui leur sont confies. Les actes ne doivent požet etre inscrits, sur une feuillevolante. ( Art , 5». du Code Napoleon. ) Les actes ne doivent point etre inscrits sur ime feuille volante. Ils n’ont de date certaine, de caractere lega! , qu’autant qu’ils sont sur les registres. Une declaralion consignee de cette maniere ne produit aucun effet et peut avoir les resultats les plusfacheuX pour l’of- fipier de 1’etat civil. Voici un fait qui en fournit un exemple effrajant: » 3 * Le Guide de 1'Officier de Vitat civil. Un particulier, voulanf faire constater la naissance de son enfant, v a trouver 1’officier de l’etat civil: ce dernier etait occupe a des travaux pressans / il prend note, sur une feuille volante , des noms, prenoms des par- ties, des temoins, et retourne a son ouvrage. JLa feuille , placee avec peu de soin , dispa- rait: 1’officier de 1’dtat civil oublie qu’il a un acte a rediger; l’intervalle de peu de jours efface totaleraent de sa memoire la requisi- tion qui lui avaitete faite, les notes qu’il avait prises , et le devoir qu’il etait tenu de remplir. Ouelques annees apres le pere de 1’enfant dont la declaration avait ete consignee sur une feuille volante, decede; des discussions de famille necessitent le rapport de 1’acte de naissance de 1’enfant; on le recherche vaine- ment sur plusieurs registres; on ne peut le trouver, puisque 1’officier de 1’^tat civil avait neglige de 1’inscrire. Les temoins qui avaient accompagne le pere lorsqu’il fut faire sa de¬ claration , deposent conlre 1’officier civil. Voila done un enfant sans čtat, daris I’ins- tant tneme ou il etait necessaire de prouver qu’il en avait un. Les imčrets de cet infortunč ainši compro. mis ont sans doute ete conserves par des me- sures ulterieures. 140 Le Gnide de VOfficier de Vitat civil. Mais 1’officier de letat civil, n’aura-t-il pas ete condamne a des dommages et intčrets qui etaient si legitimement dus a cet enfant? N’aura-t-ii pas ete condamne aux peinespor- teesenTart. 19*. ducode penal qui l’exprime ainsi: ‘‘ Les officiers de l’etat civil qui aurontins- “ crit leurs actes sur de simples feuilles vo- “ Iantes, seront punis d r un emprisonement “ d’un mois aumoins et de trois mois au “ plus , et d’une amende de seize a deux •* ceats francs, “ 143 Le Guide de 1'Officier de Vet at civil. C H A P I T R E II. D e s Actes de nat s s a n c e La naissam Jošt itn constatie dans Its trois jburs. ( Art. 55. du Codt Napoleon. ) La naissance d’un eufant doit etre consta- tee dans les trois jours de Paccouchement sur la declaration qui en est faite a 1’oliicieF de P6tat civi) , et sur la representation de l’enfant. II peut crpendant arriver que des parens megligens ne fassent pas celte 'eclaration dans le delai prescrit. >S’ils se prčsenient apičs les trois jours, que!le doit etre la conduiie de 1’officier de letat civil? Quels quc soient alors les motifs qui seront deduits par les ^parties pour justifier ou ex* cuser ce retard , Pefficier de Petat civil ne doit aucuneinent les examiner ni les appre- cier. La lož ne Pen a pas rendu le juge ; il doit dane se conteater de faire mention dans, ( 144 Le Guide de'1'OjftcieT de Vit at civil. 1’aete de naissance des motifs qui serdnt alle- gues pour justifier le retard dela presentatioa de 1’enfant. L’en fant do it tire prisentt. C AtU 55. du Code Napoleon . ) I*a presentation de 1’enfant est imperative* ment comtnandee ; 1’officier de l’čtat civil ne doit point, par une condescendancedišplacee^ dispenser les paren* de ce devoir. Oblige de designer le sexe de Firtdividu dont il va eonstater Pelat, il faut qu’il veri- fie ce qu’il est dans le cas d’attester, ce qu’il doit declarer avoir vu lui-m£me. Toute con* fiance devient alors blamable et metne dan- f ereuse. Si 1 ’enfant u’est pas presente , si l’of- cier de 1’etat civil ne s’assure pas de soc ®exe quoique Penoncč en son acte soit vrai, il n’en fait pas moins une declaraiion fausse,, plus repreiiensible dans un fonctionn,dre pub- fic que dans un siinple par culier. Fn certi- fiant ce qu’il n’a pas vn , il donne le mau» vais exemple du mensonge, et prouve que pon peut impunčment eluder les dispositions d’une loi. Il s’expose d’ailleurs i etre irnmpe par une familie qui aura;t inteiet a faire eonstater qne 1’cnfant est du sexe mase ulin , tandis; qu’JL ec serait a utre ment.. / / "I j.4,6 Le Guidc de 1'Ofpcier de Pitat civil. j II est iniUile cle donner ici plus. de deve- Ioppement aux consequenc.es qui peuvent re- 1 sulter de ce defaut de verification. La loi: requiert 1 ’oRicier de Letat civil , e’enest assez, | pour qu’il obeisse, Quclh: soni les personnes qui doivent faire’ cette declaration ( Art. 56. Ju code Napoleon. } Le pere de 1 ’enfant est tenu de faire la declaration; a defaut du pčre , les medeči n s, cliirurgiens , sages-femmes, offieiers de sante, ou enfin la personne qui a assiste a 1’acceu- chement. Dans le cas ou la mere sera acconchee liors de son domicile, la personne chez cjui 1’accouchement auia eu lieu, est lenue de faire cette declaration; L’acte' doit etre dressč de suite, en pr£- sence de deux temoins produits par la per¬ sonne declaranle. Ainsi, pour la confection d’un acte de nais-^ sance ,. il faut 'te coneours de cinq indtvidus,, l,° la personne qui fait la declaration, 2.0 les deux te mdr n s , 3.0 1’enfant qui est pr-J' sente, 4. 0 1’officier de l’etat civil* k 148 Le Guide de VOfficUr de Vetat civil. Les tdmoins , comme on l'a d£ja dit, doi-. vent etre ages de vingt-un ans accomplis et du sexe masculin. La loi ne reconnait ici que le tčmoignage des hommes. On ne saurait trop souvent rappeler ces; deqx reg les , quoiqu’il soit tres-facile de les, observer, j’ai vu une foule d’actes dans les- quels elles se trouvent violies. J’ai deja cite l’exemple d’un acte fak en presence du parrain et de la marraine, en, voici un plus singulier encore: Un olTicier de l’etat civil declare, dans u«, acte de naissance , que l’enjant dont il s’agit-. est fils de francois , dge de vingt-cinq ans; quil\ a dresst son acte en presence de deux temuins ,, dont l'un est le frere dini dud it en} ant suti par¬ rain.. Si le pere de ce tčmoin n’^tait agč que de- T. n t-einq at)*) ° 1J ne peut supposer au fils ; plus.de orwe ans, il nLt.tit done pas rnajeur. 11 pouva.t. bien , a cet age , etre le parrain, de son frere mais non, terno.n dans un acte : de 1’etat, civil, De la confection d'un acte de naissance, La maniere dont cette opžration doit etr*^ f{\ite est bien, simple, i_ 5 o Le Guide de 1'Officier de 1’etat civil. Celui ou celle qui fait la declaration , as_ siste de denx temoins, prčsente l’enfant a 1’officier public , expose quels sont les pre- nonis , noms, professions, age et domicile de ses pere et mere , declare de quel sexe il est, quel jour il est ne , et les preuoms qu’on lui donne. Apres cet expo»e , 1’officier de 1’etat civil redige son acte , en enoncant d’abord le jour du mois, Tannee , 1’beure; il indique ses prpnoins , tiom , sa qualite d’officier de l’etat civil et la comtnune ou il L’exerce ; les pre- nomS , notn , age el domicile de la persomie requerante , et transcrit ensuite les faits qui lui ont ete declares, il s’assure du sexe de 1’enfant par une verification expresse qu’il relate dans 1’acte , le tout en presence des deux temoins dont il ddsigne les prenoms, noms, age, professions et domicile, en de- clarant qu’ils sont majeurs , Iorsqu’ils lui ont atteste Tetre sur Tmterpellation qu’il leur a faite a ce sujet. Il transcrit ensuite cet acte sur le double registre, en donne lecture aux comparans , fait mention expresse de cette lecture, et enfin il presente les deux registres a signer au declarant et aux temoins , s’ils savent ou peuvent le faire , sinon il en fait mention expresse, les signe en leur presence, et son operation est terminee. ij* Le Gnide de 1'Officier de l*etat civil. S’il a des ratures ou des renvois a approu- ver , il les fait egalement signer par les com- parans et signe apres eux, ( Voyez les modeles presentes pour dijfirens actes de naissance sous les nos, 1, 11, et 111.) A c te de naissance d’un en fant trouve. ( drt. 5fj'* du Code Napoleon. ) Les devoirs de 1’officier de l’etat civil , quant aux actes de naissance des enfans trou- ves sont determinčs par l’art. 58 . Le proees-verbal dresse en pareille circons- tance, doit etre detaille, et se compose de deux parties bien distinctes : la premiere comprend la declaration faite par la per- sonne qui a trouve 1 'eiifant; elle doit con- stater la remise qui en est faite, ainsi que des vetetnens et autres effets trouves avec lui; il faut aussi relater les circonstances du tenips, du lieu ou 1 ’enfant etait deposč. La seconde partie appartient en entier a 1 ’oti‘icier de Letat civil, il doit dčsigner Page que lui parait avoir l'enfant, le sexe auquel il appartient, les noms qu’il lui donne, et enfin 1 ’autorite civile a la quelle 'il le fait remettre. r.54 f- e Gvide de POjficier de 1 ’etat civil. La loi ne narle pas ici de temoins, il semble des-Iors qu’elle n’impose pas au de- clarant 1 ’obligation d’en produire, et qu’eLl e ne domie pas a l'officier de i’etat civil le droit d’en exiger. II serait cependanl plus prddent d’7 en appeller. kes art. 37 , 38 et 39 portent que les te- inpins doivent etre produits par les personnes irlteressees ; qu’il doit etre donne lecture de l’acte aux temoins, et que ces temoins doi¬ vent signer i’acte , si cela est possible. Ces trois articles ne sont places ni au cha- pitre des naissances, nienceux des mariages el deces; ils se trouvent dans le chapitre l, qtii est uniquernent destine a etablir les dis- positions generales, d’ou il faut necessaire- ment conclure qu’ils doivent s’appliquer a tous les actes qui ne couliennenl pas d’ex- ceptions particulieres. Or, 1 ’articte 38 n’exclut pas la presence des temoins, consequemment il doit etre en- tendu dans te sens de la regle generale qui ctablit la presence des temoins, lors de la redaction des actes de 1’etat civil. A 1’appui de cette opinion . je citerai ce qui a et? dit au Conseil d’£tat, lors de la discussion de cet article, “ M. Thibaudeau dit qu’il faut toujours II jj 6 Le Gnile de l’ Ojider de l'etat etud. “ en revenir a distinguer les dscl/irnns qui “ attestent le fait de la naissance et l’ori- “ gine de l’enfant, et les te.noins appeles “ pour donner a 1’acte la forme solennelle. Une pareille raison sufFit pour demontrer que, dans tous les actes de l’etat civil, il y a necessite de produire des tetnoins. ( Voye% le modele no. IV ) Mention de Vade de naissance d'un enfant ni pendant uit voyage de mer. ( Art. 59. "et 60. du Code Napoleon■ ) Dans les cas ou un enfant nalt pendant un v oy a ge maritime , la loi indique le mode de constater son etat , mais cet acte n’est pas du ressort de 1’officier de l’etat civil. Ce der- nier est seulement tenu de transcrire sty les registres de 1’etat civil l’expedition que lui aura adressle le ministre de la marine. Cette transcription doit etre precedee d’un proces-verbal sommaire et explicatif de la cause en vertu de laquelle elle a ete faite, ( Voyez le modele no. V. ) 58 Le Guide de POfficier de Pitat civil. chapitre III. D e s a c t e s de mar iag e. Cest ici la partie la plus difficile de l’etat civil, et il faut convenir qu’elle merite antant d’attention de la part de čelni qui en est charge, qu’elle est importante par elle-meme. On peut' dire que les actes de mariage prčsentent en general un ecueil bien dange. reux aux otticiers de 1’člai civil, et il est tres peu de ces actes sur lesquels il n’y ait pas quelques reproches a Jfaire a ceux qui ies ont redigčs. Les formalites prescrites par la loi sont ici tres-multipliees , les especes tres-vai iees. Pour la formation de ce normi sacre, le legislateur s’est montre non dilFicile, m lis soigneux. Il n’a pas voulu presentrr des en- traves, mais bien etablir des mesures de pre- caution. Par la publicitč, il a fourni un obstacle iavincible i la fr uide ,• en pres ;ri v mt des dilais et des lenteurs, il donne a ia redexioa 160 Le G uide de 1’Officier de V it at civil. le ternps de calculer les avantages ou les dangcrs de l’engagement projete. Enfin , il a pense qu’un acte aussi important pour ia societe devait recevoir le tribut du respect filial et etre sanctionne par Ia puissance paternejle. L’ofFic'.er de Petat civil, bien penitri de la sagesse des motifs qui ont dirigi le legis- lateur, doit demeurer eonvaincu qu’aucunes des formalites qui sont ordonnees ne peuvent etre oubliees ou negligies. 11 les fait remplir exactetnent, sinon il refuse son ministere. Des opirations prialables d Vade du mariage. C Art 63 du Code Napoleon. ) La loi exige des opirations prialables a la celebration du mariage, ce sont les publicati- ons. Elles instruisent les particuliers de la convention faite entre les familles; elfes avertissent ceux qui auraient droit et inliret d’y former opposition. Sous ce double rapport, les devoirs de 1’officier de l etat civil deviennent aussi deli- cats a remplir, qu’ils sont pricieux pour les personnes a qui la clandestinite pourrait ^tre prejudiciable. Cest le cas de placer ici quelques obser. vations preliminaires sur la conduite del’offi- l62 Le Gvide de VOjficier ds Vstat cimi. cier de Petat civil, Iorsqu’il est requis de faire des puhlications. Doit-il deferer de suite a la demande qui iui est faite? Na-t-il rien a ex .miner auparavant? La loi est muette sur ce point, dans tous les articles relafifs aux publications; mais son silence doit etre interprete d'apres ses dispo- sitions au titre du mariage. Ce nceud sacre est principaleinent fondž sur Pobeissance filiale et sur la pui.ssance pa- ternelle, comme je Pai deja fait observer. Ce principe, une fois reconnu, doit exp!iquer tous les doutes, toutes les inrertitudes. En le prenant pour legle de sa conduite , Pofficier de Petat civil est assure de ne pas donner dans Perreur. Je mets en fait qu’il est dcs cas 011 Poffi¬ cier de Petat civil doit refuser de deferer a la requisition qui lui est faite de publier un mariage. Le droit du requerant est alors paralys 6 par le refus du fonctionnaire pubiic; mais ce refus ne peut etre que 1 ’effet J(l’un obstacle fonde sur le vceu dela loi. Si , par exemple , un jeune liomme qui n’aurait pas atteint l’age de vingt-cinq ans, 164 Le G uidi de 1 ’Ojficier d.e V it at ctvil. venait seul requerir 1’officier de 1’etat civil de publier son mariage, sans representer le consentement. ecrit de ses pere et mere ou aieuis et ateules; s’il ne rapportait, a defaut de ce consentement, des actes authentiques qui etabliraient leur deces ou leur absence; 1’otiicier de l’etat civil devrait aiors se refuser a faire les publications requises ; pai'ceque la meme deference, la metne ob£issance doivent etre observees dans les actes preliminaires, cornrne pour la celebration meme du mariage^ Le fonctionnaire public ne peut. point ap- prouver 1’outrage, la violation faite aux droits de la puissance paternelle, Tant qu’elle n’a pas prononce sa volonte, elle est censee n’a- voir pas ete consultee. Hors les cas prouves et reconnns du dčces des ascendans, la main de 1'officier de i’etat civil doit rester inactive, et sa bouche muette pour tout ce qui est relatif aux publications et aux mariages. L’opinion que je donne ici me parait etre bien fondee en raison. Que produiraient en definitive des publications faites sans le con¬ sentement de ceux qui ont seuls le droit de les requerir“? le mariage ne pouvant etre fait sans leur aveu, ce serait une tentati ve inulile. La complaisance blamable de PofFicier de 1’etat civil deviendrait le sujet d’unscandale public, et presenterait de la part du futur 1 66 Le Gnide de VOfficier de Vit it civil. epoux qui se serait permis une telle conduite, l’exemple dangereux de 1’ineverence la inieux caraclerisee. On peut diie ici, pour Popinion contraire, et toujonrs dans la vue de favoriser les ma- riages, que la loi ne prescrit pas litteralement ce devoir a 1’officier 'de Petat civil/ que la voie de 1’opposition est ouverte a la famiPe/ qu’il peut meme arriver, apres ce premier pas, que des parens prefereront renonceraux motifs qui fondaient le refus qu’i!s appor- taient a ce m ari a ge , plutot que de rendre publique line demnrcbe aussi irrespectueuse. I Is paraltront approuver ce qui a čte fait malgre leur vol o trte. Ils avoueront. pour etre leur ouvrage Ice qui a eu lieujpeut etre a leur insu; ainsi le mariage s’accomplirait. Cette objection n’est que specieuse ^ La re” flexion la detruit bientdt, Ou serait Pobeissance que les enfans doivent aux auteurs de leurs jours pend ml le cours enlier de leur vie? que deviendrait la piliš, sance paternelle ? et ce serait un officier pu. b!i qui auriit, sinon provogus , du moias facilire par les actes de son m msiere une t e!le desobeissa rte 1 Non ; le silence de La loi ne doit pas faire presumer qu’elle ait pu per.nettre un pareil abus. Au sur.pl us, les publications de mariage toat reiiet d’une couvention , et peut-.; y eu 168 Le Gnide de l'Officier de l’etat civil. avoirde legale, lorsque ceux qui i’ont etablie, ne sont pas capables d’en remplir 1’objet? Ce motif de refas me paralt exisler enrore pour les cas ou le fils de fatnille a atfeint 1’age- de vingt-cinq ans accomplis, et metne pour les cas od il a passe'sa trentieme anaee Et en effet, la loi 1 ’oblige de de.nunder par des actes respeclueux le conseil de ses pere et mere, ou aieuls et aieules,. Q orgija et 153. du Cocie Napoleon . ) Cette clisposition est suffisante sans doute pour faire presumer que les actes respectueutc doivent preceder les publications. H «’agit ici de demander un conseil, et 1’ori ne peutcon- sulter autrui que sur une chose a faire et noti sur une chose faite. A la veritd , les publica¬ tions ne sont pas l*acte de mariage -, mais il faut dire aussi qu’elles prouvent l’existence de la convention. La celčbration du mar age n’en est que le resultat, le complement; et il jerait ridicule de penser que la loi ait voulu a&freindre les enfans k prendre leurs parens pour guides dans une deuiarehe d£}a faite - Un acte respectueux, apres des publications * me semblerait un outrage; il aurait le ca- ractere du mepris, il u’olfrirait plus l ? hom- mage du respect. i? o te Gnid' de 1 'Ojuier de Mtat civil. Les pžre et mere, a leur,de' p aut les aieuts et aieules , peurent foimeropposition au ma- riage de leiirs enfaus et descendans, encore qu’ils eussent v;ogt-cinq ans accomplis.. £ ari* J 73 du Code Napoleon. ) Ainsi, le droit de former »pposition, Iors* qu’il decoule de la puissance paternelle, a lieu, quel que soit l’age du fils de famille , la loi n’y apporte auctine restriction. II re« suite de la necessairement que l’acte respec- tueux fait par čelni qui serait age de plus de tresite ans, serait encore un outrage a la puissance paternelle, s’il etait fait apr£s les. publications, A la verite, la loi parle du droit de s’opposer, et 1’opposition ne peut avoir lieu qu’apres les publications; tnais il faut convenir aussi que la voie de 1’oppositior* est essentiellement rigoureuse,* que tou.t mojea qui tend a la prevenir, doit etre accueilli: 11 est bien naturel de pr^sumer que le pere- ou l’aieul qui ne sera instruit du mariage de son fils, qu’apres qu’il aura čte publie, sans qu’il ait prevenu par un acte respectueux,, se Uisseru plus facilement entraSner par le d^sir d’userdu droit que la loi lui accorde* et qu’il form e ra alors 1’oppositiou, VJ2, Le (S uide de 1’O.fftdcr tle t etat cvoat* Uenfant noturel von recor.nu ou irfbelitt do it etre accompagni d'un tuteur ad koc* ( Art 139 du Code Napoleon* ) f Lorsqu’il requiert la publication de so« ma» riage , 1’enfant naturel non reconnu on čelni dont les pere et mere sont morts, est dan* le cas d eprouver le meme refus, s’il n’esfc accompagne d’uti tuteur ad boe. Les nsctndam avte leurs dtscendans et alliis au meme degri ne peuvent c tre publies., ( Art. 161. du C odo Napoleon, ) Tout projet de mariage entre des asceir* dans et descendans l-igitimes ou n a ture ls et les allies au meme degre est interdit par la loi; il ne P eut done etre publie, Et [Les freres et soeurs et alliis dans la mimn- ligne ne peuvent etre publies. ( Art. 162. du Code Napoleon. ) II en est de merne de ceux qui auraieni' ete conrenus entre des freres et soeurs legi- times ou naturel* et leurs allies au meuie- čegrc* 174. Le Guide de’ VOffidtr de Vitat civih Venele et la niece , la tante et le neveu ne peuvent etre publies sans dispenses. C Art. 165. et 164. du Cede Napoleon. ) Quant a la prohibition porlee au mariage de l’oncle avec la niece, de la tante avec le neveu, Pofficier de 1’etat civil rloit se refuser a en faire les pubiications , (ant qu’il ne !ui est pas rapporte une dispense qui leve cet empechement. La [srnine ven v e ne pt ut etre publiie avant un delai de dix mois, depuis le deces. ( Art. 228. du Code Napoleon. ) La femme veuve ne peut contracter un second mariage, s’il ne s’est ecoule dix mois rdvolus depuis le deces de son mari; elle ne peut done le faire publier, si les dix mois ne sont cxpires. Let ipoux' divorces ne peuvent etre publies. ( Art 295. du Code Napoleon. ) L'union du mariage une fois dissoute, il n’est plus permis aux epoux divorces de se jeujoir par un second lien. tyS Le Gvide de VOfficitr de Letat civil. La ftmme divorcie ne peut etre puhlice avant itn dtlai de dix mois depuis Le divorcee ( Art. 296, du Čude Napoleon . ) La femme aivorcee ne peut contracter un *«c®£td mariage, s’il ne s ’est ecoule dix mois revolus depuis son divorce prononce; elle ne peut done faire puhlier son mariage si les dix Jjtois ne sont point expires. Ceux qui ont divorce par consentement muturt ne peuvent etre publilt avant un dtlai de trois ans , depuis le divorce. { Art. 597. du Cede Napoleon ) Le divorce opere par consentement mutuel kiterdit aux dcux epoux un nouveau rnariage avec d’autres personnes , Ipendant trois ans, depuis la dissolution du premier nceud, done ils ne peuvent žtre publiis, sile dčlai de trois aus n’est point _expxre. L'epoux adukere na peut s , unir avec son complice t ( Art. jpS. du Code Napoleon, J Si le mariage aete dissous pour cause d’adul- tere , l’epoux coupable ne peut, dans aucujj delai, etre uci avec son comulice. 'tj 8 Le Gulit de VOjJider de V etat avli. Alnsi, dans tous les cas que je vien3 de rappeler, ou les empediemens sout seulement momentanes, ou j is sont absolus Mais quels qu’ils soient, ils sont sulFisans pour ernpecher les publications; les causes qui prohibent la celebration du mariage , doivent suspendre les actes prčparatoires- J’ai presente cette serie d’observations , par« ceque j’ai pense qu’eiles decoulent naturel- lement du sens de la loi. Si on veul les atta- quer corame n’y etant pas Iitteralement ex- primees, on rrt’accordera du moins que de pareilles mesures peuveni etre avouees par la prudence, et peut etre serait-il difficile de prouver qu’elles soient dans le cas de porter aucun prejudice a ceux qui en eprou- reraient 1 ’efFet. D H S PlIBLICATIOHSi Les publications doivent etre fot tet les jours de Dimanche , d buit jours tVintcrvallc. ( Art. 63. du Code Napoleon) Deux publications faites , i h nit jours d'in-. tervalle, un jour de dimanche, devant la porte de la maison commune , doivent prece- der la celebration du mariage. Ces mots d buit jours d’intervalle et un jour I8o Le Guide de 1 ’OjJicier de l'itat civil. ie dimancbe, ont ete entendus diversement par les olliciers de l’etat civil. Quelques-uns font les publications pendant deux dimanches de suite; il en est d’autres , etle nofabre en est pen considerable, qui laissent passc?r un di- 5 manche entre les deux puhlications , mais ce delais n’est pas necessaire, et il suffit que les publications soient faites d’un dimanche 4 1’autre, | i Du lieu oti doivent (tre faites les publicationt* ( Art. 63- dtt Code Napoleon ) I C’est devant la porte de la maison com- mune que 1’officier de 1’etat civil est tenu de publierles raariages. Pour executer la loi sur ce point, il faut que la chose soit possible ; il faut qu’ily ait une maison commune. Dans beaucoup de villages, il ne s’en trouve pas,* quelques officiers de l’etat civil ont adopte 1’usage de faire ces publicatjons devant la porte de la maison du maire, d’atres devant celle de 1’officier de l’etat civil, quoiqu’il ne j fut qu’adjoint; il en est aussi quelques-uns qui les ont faites devant la porte de 1’eglise Toutes ces mesures sont irregulieres; mais * a defaut de maison commune, il faut pour- tant choisir un autre endroit, plutot que de ne pas publier les mariages. Ainsi done reduit i la uecessite. de- faire 1’option du lieu, 1 r §2 Le Gnide siderable, a Pissue des offices divins: c’est un moyen simple et facile de donner toute la publicite possible a un acte de cette im-* portance. Je penserals aussi qu’elles doivent etre re* petees devant la porte ds la maison du mai- re. Cest la que reside čelni qui est revetu di 1’autorite : a defaut de maison commune, la sienne devient le depot des lois ; elle renferme les arcfiives de la commune, Ouant a Pusage introduit par quelques offi* ciers de P etat civil, de faire les publications ■devant la porte de leur maison lorsqu’ils sont seulement adjoints,je suis loin d’adopter cette mesure. IPautoritž locale reside es-sentiellement dans la personne du maire: Padjolnt n’est, pour ainsl dire, etabli que pour le suppleer. Hors les c as de suspension , maladie ou absence, l’adjoint est seulement ua eollaborateur. En* fin, si le raairc pouvait se livrer seul a toutes les operations qui lui sont confiees, Padjoint rPaurait qu’un titre honnorable mais nulle- ment le droit de s’ingerer dans Padtninistra- tion des affaire3 de la coimnune. l$4 Le Gvide de VOJftcitT de Vitat civil. Comment les publications doivent etre faites. La simple Ieclure d’un actc ou d’une lo; faite devant la porte de la maison commune, par un maire ou adjoint, seul, sans aucun appareil, sans etre anonce par quelques si- gne3- propres a appeler, et faire rassembler les habitans, nest pas nne publication. II me paraitrait convenable , pour remplir le vceu de la loi, et publier rcellement les mariages, de suivre 1’usage dtabli dans quel- ques cotnmunes, Ces actesy sont publies toujours a la meme heure, et l’on choisit celle ou les habitans sont en grande partie rassembliis sur les pla- ees publiques, L’arrivee de 1’officier de l’etat civil est annoticee par le bruit du tambour 5 ou le son d’une cloche; cliacun se porte alors au lieu ou les publications sont faites, et le but de la loi se trouve ainsi parfaitement rempli. Le legislatcur a voulu que les publications de mariage fussent faites le dimanche; parce que ce jour čtant consacre au repos, les ateliers, et tous les )ieux de travail sont desorts. Les citovens sont alors plus faciie- ment reunis pour entendre ce qu’ils ont in- teret de connaitre. 186 Le Guide de 1'Officier de Vitat civil. Si les moyens d’execution , les mesures de detail ne sont pas indiques dans la loi, c’est au fonctionnaire public qu’il appartient de les choisir dans le sens le plus propre a ar- river au but que le legislateur s’est propose d’atteindie. De ee qui ioit etre contenu dans les actes ie pnblications. C Art. 6 3 , du Code Napoleon. ) L’officier de l’etat civil doit dresser act e de la publication qu’il fait; et il faut que cet acte enonce les prenoms , noms , profes- sions, age et domiciles des futurs epoux, leur qualite de majeurs, ou de mineurs, et les prenoms, noms, professions, age et do¬ miciles de leurs pžres et meres; il doit en outre enoncer les jours , les lieux et heures ou les publications ont ete faites ; il estmeme a propos qu’il declare si la publication est faite pour la premiere ou seconde lois. Un registre cote et paraphd comme les au- tres est uniquement destine a la transcription de ces actes; il doit aussi etre depose chaque annee au greffe du tribunal de Parrondisse* ment. «$S Gnide -de 1'C/jJicier de Vit st rivil Mode de redaction d'uti sete de publication. La redaction de cet aete est tres-facile, L’oiTicier de 1’etat civil declare d’abord qcie, sur la requisition qui lui a ete faite par les personnes qui se sont, en eflet, pre- sentees devant lui, et qu’il designe par leurs prenoms , noms, age., domicile et professions, a Peffet de reclamer la publication du m a- riage des futurs qu’il designe egalement par leurs prenoms, noms , professioas, age, do- miciles et leur etat de majorite ou de mino¬ rite ,• il a, en consequence, le dit jour, fait la premiere ou seconde publication devant la porte de la maison commune; qu’acte en a ete dresse par lui et qu’un extrait de cet aete a et 6 affiche conformement a la Ioi. { Voyez au surplus les modeles sous les numeros, VI, VII, VIII, IX, X, XI et XII. ) De ce qui doit etre contenu dam l'extrait de Vade de publication, ( Art. 64 , du Code Napoleon, ) L'extrsit doit etre tres-concls; maisilfaut qu’il exprime tout cequi peut servir a designer parfaitement les parties. jpo Le Gvide de fOftkier de kitat cmil. II peut etre redige dans les termes sui- r ants. “ II y a promesse de mariage entre Fran- u tem p s pendant lequtl les extmits doivent rester afficbes. ( Art. 64. du Cods Nupolion. ) L,es extraits doivent rester afFiches pendant 1'iBtervalle prescrit entre les deux pubiications. II est necessaire que 1’oTicier de 1’etat civil prenne des mesures pour que pareille a Iliche ne so it pas enlevee. Si elle est simplement collee contre ura mur, elie peut facileroent en etre detachee par diverses causes; les vents , la pluie , des psrsonnes memes peuvent la faire disparaitre 3 . žl faat done la roettre a 1’abri de tous acci- dens- Flusieurs oJFiciers’de Fetat civil ovt en la pre- caution d’etablir devant la porte de la mai- son coilimuae des tableaux grilles et fermaut a clef. Cette mesure est tres-propre a conser- ver les affiches qui se trouvent ainsi hors; de toute atteinte. Je ne pujs qu’en5;ager les maires et adjoiats & faire us j ge 1 e ce m oj en. 194 Le Guidi de V O Jlcier de l'etat civil'.. Les actes de publication dolvent etre tonform.es ; et entiers.. ( Art. 63. du Cole Napoleon. ) Les actes dcs deux publicitions doivent etre eonformes,- il faut quele second soit aussi «xplicatif, aussi entier que le premier, J’ai cependant verifie beaucoup de registres dans. lesquels j’ai remarque que l’acte de la seconde. publication n’etait qu’un simple extrait de ce- lui qui 1’avait precede., La loi n’admet pas ce-tte difference ; elle exige un acte a ehaque publication .,, et un acte n’est pas un extrait,. On volt bien que c*est uniquement q>our abreger leur travail que plusieurs officiers de l’etat civil ont adoptd cet usage. Mais le- meilleur moyen d’abreger les actes n’est pas, d’omettre les mots qui y sont necessaices., mais bien plutot de n 'y ri.en insiter d’inu.tile,, He l’epoque a lat}ueHe il ut pertnis de celebrer le mariage. ( Art. 64. du Code Napoleon. ) tr f Le mariage ne doit etre celebrč que d'eux jiaurs apres la derniere publication , c’est-a-dire, fe trcrsieme jour j ainsi, il ne peut jamaiiS, iq6 Le Gnid? de VOfficur de civil,. avoir lieu avant le premier mercredi qui se: trouve apres le diman.che , jour auquel a ele^ faite la seconde publjcatiorj. Les officiers de i’etat civ,il sont en genčral ** peu rigoureux. sur Te^ecution de cet article, C’est ordinairernent le mar,di que se font les mariages, et le troisleme jour n’est cepen?- dant pas, encore arrive. TP.eines., c.ontre ceux qui n’bbservent> pas les dilais,. (] Art,. 1-9*2 du Code Napoleon. ) LMnobservalion des: delais prescrits par lis,' Ijji., entraine avec e]le des peines contre l’of- flcier de 1’etat civjl et cpntre les parties.. Le: premier doit etre condarnne a une amende de- trois cents francs, les autres personnes, qui, ont concouru a cet ac.te sont dans le cas de. snpporter une amende proportionnee. a. leur* fortune^. II ne peut: jnmnis. y- avoir d’exception- a cette legle. Je suis meme- lisici de penser qu-ilj faille j d^toger dans-les: cas ou le Gouver- ijient a cru devoir, accorder, desj dispenses, de¬ la-derniere publie.ation;. $ | Voici les teimes dans. lfesquelš, esti cancut Harticle 64 : “ Le mariage nc pourra etre celč- «•- brč*- avant le troisieuae. jour dfepuis, e,t : nop ; “• campris celui, de. la seconde publication.. iy% Le Gu!d£ de 1'Officicr de 1’itat civil. Le delai est absolument determine par cet article, soit que la seconde publication soit faite ou qu’elle n’ait pas lieu; d'ailieurs les dispenses ne portent que sur la publication et non sur les delais, Du delai pendant lequel les publications sont Valables, ( An. 65 . du co de Napoleon. ) Apres une annee rerolue depnisla seconde publication j il faut en faire de nouvelles. Les actes dresses precedemment n’ont d’effet que pendant ce temps. Des choses qu'il est important de faire connattre aux parties lorsqu' elles se prisentent powr demander la publication d'un mariage. II est dans lesfonctions de 1’officier de I'etat rivil des devoirs etablis par la loi, qu’il ne peut se dispenser de rernplir. II en est d’autres qui ne sont pas rnoins importans ; c’est le fonctionnaire r public qui se les prescrit lui- meme; ils eiecoulentdu desir qu’il doit eprou- ver de procurer j ses concitojens les plus grands avantages , et de leurevbter tout ce qui leur serait nuisible, Ce sentiment, digne du caractere dont il est revetu , le determine a eclairer ceux qui 2.00 Le Guide de 1’Offi.čitr de Vitat cimi requierent son ministere , sur tout ce qu’ils cnt A faire. II doit, suivant les pirco.ns.tanc.es,, preveni.r les parties de la necessl.te ou elles sont de faire leurs pubTkaiions dans diverses commu- nes; il doit leur indiquer les personnes d.ont le consentement es.tindispensab.le , si elles sont vivantes , ou , en cas de dec.es , leur faire con- naltre 1’espece et le nombre de certincats qui doivent etre rapportes,- il doit aussi leur de- signer ceux de leurs ascendans qui sont ap- peles par la loi pour suppleer les peres .et aneres qui sont decedes.. Ce mest pas le moment de la solennitž ,qu’il faut attendre pour donner ces instruc- tions. 11 e st neme inconvenant de la part de 1’officier de letat -ei-vil de diflerer |usqu’a-u jour qui doit preceder celui de 'la celebration du mariage , pour pre-venir les firturs des ob- ligations qu’ils ont a remplir.. Lorsque lous les apprets sont disposes pour cetle fete ,de famiile, lorsque ton s ,ceux qui doivent y con- .pourir .ou y prendre part sont prgvenus., le retard qui y serait appor.te par 1’omission d\une formalite ou le defaut de recherche d’une piece .qu’il serait indispensable de re- presenter, causerait sans doute .un prejudice aux epous et a leurs parens, les affligerait tous, et rendrait onereuse et penible une me- sure de precaution que la loi n’a introdui.te 20s te Guide de VOfficier de Vetat civil. que pour le plus grand avantage de ceux qui s’unissenl par le mariage. Si done Pofficier de 1’etat civil a donne les instructions convenables aux parens et aux epoux, lorsqu’ils sont venus requerir son ministere pour les publications ; s’il leura in- dique toutes les pieces qui leur sont neces- saires, ils ne peuvent plus imputer qu’a leur propre faute 1’obstacle qui les arrete, lors- qu’en refusant de deferer a ses conseils, ils negligent de se procurer ce qu’ i leur e t ndis. pensable de produire. Du lieu oii doivent etre faites les publicationr. ( Art, 1 66. du Code Napoleon-) Les publications doivent etre faites au do¬ micile des deux epoux. Ainsi , lorsqu’ils ne sont pas domicilies dans le meme licu, Pofficier de 1'etat civiL. doit avertir les futurs de ceite disposition de la loi, II ne peut faire la celebration tant que cette oMigation n’est pas remplie; j’ai cependant vu des aetes de mariage faits entre des per. sonnes domiciliees dans deux cornmunes dif- ferentes , qu»iqu’il n’y eut de publications que dans celic ou residait Pun des epoux : j’aurai mem« oceasion de citer l’exemple d’un ma- 2 o 4 £- e G« Ide de 1 'Officier de Vetat ctvU. riage qui a ete dtclare nul par d’autre,s mo- tifs, nriais qui n’eut pas ete eontracte si l’o£- ficier de 1’etat cimi eut exige des publkutiops dans les deux domlciles des futujts,- et sa dis- solution n’aurait pas porte Palfliction dans le se in de deux famill.es. Les cas les plus ordinaires dans lesquels on remarque Pomission de ce t le forma lite; sont ceux oii Puh des epoux est venu resider seulement depuis six mois dans le licu habite par Pautre epoux/ les parties et quelqaes offieiers de Petat civil consirierent ce delai comme suffisant pour donner le domicile, et ils se bornent., a tort, a la publication qut est faite dans cette coramune. La loi a pose une regle bien differente. “ Si le domicile n*est 6tab(i que par six “ mois de residenee , les publications seront “ faites en outre a la municipalitg du der-, ‘ c nier domicile. “ ( Art. 167. da Čude Napoleon. ) II faut bien distinguer le domicile roiati- Vement aux droits civils d’avec celui qui ost pecessairc pour le mariage. Pour acquerir le premier, il suffit d’unc 80(5 Le Guide de 1 ’OJfirier de fečat civih\ habitation reelle dans un lieu avec Pintention d’y fixer soa principal etablissement, Cette intention se manifeste oa par des declarations expresses ou par des circons- tances. Maii pour lemariage, il en est autrement. les circonstances, les declarations sont alors sans effet: s;x mois meme de rčsidence ne donnent pas un domicile qui dispense celui qui veut se inat ier, d’etre publie a'la rnuni- cipalite oa il rčsidait anterieurement. Les publications doivent en outre etre faites oit domicile des personnes dont dependent les futurs. ( Art. 168. du Codt Napoleon. ) Si les futurs ©u l’un d’eux se trouvent sous la puissance d’autrui, relativement au ma- riage , les publications doivent egalenaent etre Faites au domicile des personnes sous la puis. sance desque!ies ils se trouvent, Plusieurs ofFiciers de 1’etat civil se determinent, en pa- reille circonstance , d’apres les dispositions de Part, 372 du Code Napoleon; ils ne lont pas •attention que 1’article que j’ai precedem- ment cite porte ces mots, sous la puissauct 2 oS Le G uide de 1’OJjlcier de V it at civil, d^autrui relativement au -mariage, ce qui est bien different. Le pere peut exercer fautorite que la loi lui donne sur son fils, jusqu’l sa majorite on son emancipalion, II est le maitre de n’en faire aucun usage; rnais, quant au mariage, ji ne doir pas se dispenser de faire valoir ses droits, il faut qu’ii consente ou qu’il re- fuse. Je donnerai, au chapitre qui conceme les actes de celebratlon de mariage , des deve- loppemens plus etendus sur cette partie. DES O P P O S I T I O N S. C’eut ete donner un cfiamp trop vaste aux passions, que d’accorder a toute persopne le droit de former opposition aux mariages; la sagesse d-u Ičgislateur en a restreint le nombre; elle a designe ceux qui auraient cette faculte; elle a indique les cas ou cette mesure deviendrait possible ; enfm elle a donne un mode et prescrit des regles pour en faire usage. 310 Le Guide de VOffider de Pilat civii. Des personnes qui peuvent former opposition au mariagc, { Art. 172, et 173, du Code Napoleon. ) La personne engagee par mariage a l'un des futurs epoux , le pere et, a son defaut, la mere, a leur defaut, les aieuls et aieules, peuvent former opposition au mariage de leurs enfans et descendans , encore qu’ils aient vingt-cinq ans accomplis. II est meme des cas ou , a defaut des as- cendans , les freres et sceurs , 1’oncle ou la tam te , le cousin ou la cousine germains, le tutenr ou curateur peuvent y former oppo« sition, Der formalitčs requises dans les oppositions• Q_Art. 66 et 176. du Code Napoleon. ) H fant ici examiner quelles sont les for- malites prescrites dans une opposition. L’opposition doit etre faite par un officier ministeriei ■ 1’opposant, ou son fondd de pouvoir, la signe tant sur la copie que sur 1’original; elle doit enoncer la qualite en vertu de laquelle agit 1’opposant; l’election t! ‘2i 2 Le Guide ■Se POjfkier de Pitat .civtl , ■de domicile qu’il fak cians la comraune ou Pon 'veut celebrer le m ari a ge'; Foriginal da 1’acte doit etre vise par Pofficier de Fetait civil, et contenir les motifs de cette oppo- sition , a moins qu’elle ne soit faite a la re- position se compose de diverses St 4 Le G uide de VOficier de V etat civtt, parties; il a une forme det.erminee par la loi, et si l’on s’en est ecarle, cet acte cejse? d’avoir le caractere que la loi iui designe ; il ne peut plus produire d’effet. Ainsi, une declaration verbale 011 par ecrit, faite a 1’officier de 1’etat civil par tous au- tres qu’un officier ministeriel , quoiqu’elle annonce une intention de s’opposer a un ma- riage, ne constitue pas une oppo sit ion , rf ar* rete pas la celebration* Cette discussion peut etre jugče pen im- portante , elle n’est cependant rieu moins que tres-necessaire* J’ai annonce au commenrement que }e se- rais quelquefois oblige d’entrer dans des de- tails qui paraitraient minutieux : voici un fait qui prouve qne je ne saurais porter trop de soins a expliquer les articles. memes les plus simples, Une fille devicnt mere par suite des fre- quentations qu’elle avait eues avec un jeune homme. Les parens de ce dernier refasent de les unir ensemble et se disposent a le marier avec une autre personne. Apres la seconde publication de ce projet de niariage le pere de la fiile seduite se rend cliez i’of- llcier de 1’ctat civil, etiuideclare qu’il vient. se v6'< Le Gnide de: l r Officier de Vitat civil] former opposition; au mariage projete , il! donne pour motifs le fait de maternite dont' je riens de' parter sur- cette simple allega- ti.on 1’pffieier de- Petat civil refuse de deli- vrer les publications la c£lebration du ma¬ riage est ainsi ajournee par PeffeC de cette' pretenrlue-opposition , sur laque!le on a ete; oblige d’en; ven i r devant leS' lribunaux. La comiuite' de cet' officier de' Petat civil' est, on peufle dire , le comble de 1’absurdite:. Une telle d^claration ne produisait pas; d'elfet; il n ’y avait point la d’bpposition , ett llbfficier de Petat civil ne deva it: aucunementt. s’j arreter,, Cet exemple demontre- sufflšanmrent la ne*- cessite des explications que je riens de' donner;. C'est' Ve cas de dire ici que la forme’ em- porte-le fond , et dans une circonetance aussii importante , le' legislateur ne pouvait etre; trop dilficile.. Il n’est pas dans. les attribufions de Poffi-- cier de 1’etati civil de juger du merite desi oppositions.. Mais aussi tout acte qui n’est pas fait dans les formes qui cojistituent 1 . tibpposition , ne peut suspendre um seul instanc Ubatiom de son. ministere. 218 Le Gnide de POjficler de l'etat civil. II en est tout autremcnt quand Popposition est formee par un acte d’off'icier ministeriel, lors meme qu’il paraitrait defectueux en quelques parties et valable dans d’autres. L r examen des nullites, n’est pas de la com- petence de Pofficier de Petat civil, il ne ; peut y etre sta.tue que par les tribuna.ux* En un mot, une^ declaration d"opposition, soit verbale soit ecrite, eut elle - meme etej inseree par 1’opposant sur le registre, ne suspend pas la celebration ; parce que une declaration faite ou ecrite par un simple par- ticulier, ne constitue pas un acte d’opposk tion et ne peut en operer 1’effet suspensif. Mais, lorsqu’il y a un acte d’opposition emane d’un ojfuier ministeriel,, qu’il soit regulier ou non, il suffit qu’il existe, Pofficier de Petat, civil ne peut passer outre.. Ce qu > il faut faire en c as tfopposition. ( Art. 67. et 68. « iui remette les extraits de naissance des futurs. Ces extraits, s’ils n’ont ete delivres paf 1’officier de Petat civil qui procede au ma- ri.igc, doivent etre diimcnt legalis«', ainsi tjue les actes de deces et autres, Iorsqu’ilen est produit de necessaite* a Pacte. «34 Le Guide de VOfficier de Vitat cimi. Contmettt peut on suppleer aux actes de naissance, ( drt, 7 j. du Code Napoleon . ) Si I’un des epoux n’a pu se procurer son «xtrait de naissance, il cloit le faire suppleer par un acte de notoriete; cet acte, pour etre valable est soumis a des formes determinees par la loi, mais la plus essentielle de toutes, la seule qui soit soumise a l'examen de l’of- ficier de i’etat civil , est celie de 1’hommolo* gation du tribunal de premiere instance. Ubotnologation du tribunal de premiere ins¬ tance est necessaire, ( Aru 7*. du Code Napoleon, ) Je dis que cette derniere formalite est la seule qui doit fixer i’atlention de 1’officier de l’etat civil, parce que, d’une part, il est a presumer que le juge n’aura liomologue cet acte, que lorsqu‘il aura reconnu 1’impos- sibilite de faire mieux. En second lieu, un officier de Petat civil ne peut se permettre de decider du merite xles operations d’un tribunal, encore moins d’en paraljSer 1 ’effet. Ainsi , a defaut d’un acte de naissance, le rapport d’un acte de notoriete homologue •236 I-* Gnide de 1'Offider de fetat civil. T>ar le tribunal suffit, et l’officier de l’etat civil en relatant ces deux pieces dans l’acte de celebration, et en les annexant a son re¬ gistre, doit passer outre, sans avoir rien a redouter pour sa responsabilite. Le consentement des peres et meres, et ascett - dans doit etre denne par acte authentique. ( Art. 73* Au Cv.de Napoleon. Dans les cas ou les pere, mere, ascendans ou autres personnes sous la dependance des- quels peuvent se tr.ouver les fulurs, ne sont pas presens, il dcit etre remis a 1’off'icier de 1’etat civil un acte portant leur consentement au mariage, Cet acte doit etre authentique et contenir les prenoms , tioms, profession, age et domicile des futurs, et de toutes les personnes qui auront concouru a sa confec- tion; il doit avoir ete legalist, II faut remarquer que le consentement, soit verbal, sou par acte authentique , de la mere, des ascendans ou de toutes autres per¬ sonnes, n’est necessaire qu’autant que te pere serait mort, interdit ou absent; c’est-a-dire, lorsque son impuissance de consentir esteta* blie par des pieces dignes de confiance , telles que des jugemeus ou des aetes de ddces. Le Guide de VOfficier £e V etat ci vil. De l'ordre d suivre pour demander le consen - tement.' ( Art. 149» > 5 ° et 160. du Cede Napoleon■ ) .Ainsi , a defaut du pere,. Ia mere peul seule donner le consentement;, a defaut du pere et de la mere , il faut le consentement des aleuls et aieules des dewx lignes pater- nelle et maternelle, slls sont vivans; s’ii y a dissentiment entre l'ai'eul et 1’aieule d’une merae ligne, il sniTit du consentement de 1 ’aieul. Si le dissentiment est entre les deux lignes ce partage emporte consentement. Et enfin, si les pere, mere, aieuls et aieu¬ les sont morts, les mineu/s ne peuventcon- tracter mariage sans rapporter le consente- ment du conseil de famille. Les mesures prescrites par les articles que je viens de citer donnaient lieu a des diffi- cultes presque insurmontables ; elles ont £te aplanies par les dispositions portees en 1’avis, du conseil d’etat du 1 6 Juillet 1805. art. ter. De 1 ’avis du Conseil d’etat du ng,. Juillet 1805. L’attestation des aieuls et aieules. iupplie aux actes de deces des pere et mere. Hans le cas oii les futurs ne peuvent s.® *4o Le Guide de 1’Officier de Vitat civili, procurer les. actes de deces de leur pere er mžre , il suffit que les aieuls ou aieul«s at- testent ce deces pour qu’il soit considere cotnme constant. L’officier de 1'etat civil peut alors celebrer le mariage, mais il doit faite mention de cette attestation dans ra c te: Le seul obstacle qui pourrait, en pareille circonstance, arreter l’offieier de l’etat civil, se presenterait s’il n’existait qu’un aieul ou une aieule. L’arlicle que je viens de rappeler semble exiger ]’attestati»n des aieuls ou aieu- les; les expressions qui y sont emplovees. sont au phiriel ; d’ou il faudrait conclure qu’un seul des deux aieuls ou aieules ne peut„ en faisant cette attestati n, obtenir la rneme confiance que lorsqu’elh' est faite par deux, Cependant, en examinant le considerant' ou se trouvent developpes les motifs qui ont dirige cet avis, on voit que le conseil d'etat reconnait dans la declaration des temoins une attestation suffisante pour proceder att: mariage. On voit encore qu’il lui a paru que. une trop grande rigueur pouvait avoic des. resultats facheux. Lors done qu’il est impossible de se pro¬ curer les actes de deces des pere et mere de l’un des futurs, si la raison suggere de se aantenter de la declaration des temoins, elle 94» Li G /'uide de 1’Officier de i’etat cruil, indique bi' *n mieux encore qu’il faut donner pleine cof jliance £ l’ attestation d’ un aieijl quoiqu’il se trouve seul. Art. 2. du mene avis. Vacte de deces des pire, mirt et ascendans peut etre supplei par la der clarc ition d cement d« futur et des timoins. 11 t irrive souvent que les pere et mere et autr< ,-s ascendans d’un des futurs etant dece- des . ! il est impossible de produire leurs actes de deces. L’avis prečite indique alors une me/ jure supplelive; Gest la declaration a ser- me nt que fait cet epoux de 1’igporance ou il est du dernier domicile de ses ascendans et du lieu du deces. Les temoins appeles pour et re presens a l’acte de mariage, certifient t ette declaration , en affirmant aussi par ser- J rient que , quoiqu’ils connaissent le futur čpoux , ils ignorent le lieu du deces et le dernier domicile de ses ascendans. ( Voyez le modele No. XV. ) Cette disposition Gest applicable qu’aux futurs, epoux majeurs ; quant aux mineurs, on se rappelle qu’a defaut de pere et mere et d'ascendans ijs ne peuvent se marier. qqe d'apres 1’avis du Conseil de famille,. * 244 Le Gnide de 1’Ojficier de l’etat civil. L’ofTicier de l’etat civil passe ensuite a l’examen des actes de publication, dans le cas ou elles n’ont pas eu lieu seulement dans. sa com.mune., ^ II s’assure d’abord s’il en a ete fait dans toutes les communes ou il etait indispensable d’en faire, d’apres les domiciles des futurs , d’apres l’etat de dependance sous lequel ils, se trouvent, II verifie si le mariage a ete publie dans les delais prescrits, aux lieux indiques , dans pintervaUe dčtermine, et. enfin si les expedi- tions n’ont pas delivrees dans un temps ou il etait encore possible de former oppo- sltion. Il se fait egalement remettre les certificats constatant qu’il n’y a pas eu d’opposition , ou s’il en est survenu ; la declaration de l’of- ficier de 1’etat civil , qui doit relater 1’acte ou le jugement qui en a donnd main-levče. Si toutes les pieces dot je viens de faire renumeration , et en general toutes celles ) qu’tl est nesessaire de produire, ne sont pas regulieres ou qu’elles ne soint pas rapportees, Fofficier de 1’etat civil doit se refuser a. pro- ceder a la celebralion du mariage jusqu’a c.e 246 Le Guide de VOfficier de Vetat civil. que toutes les obligations prescrites par la loi aient ete remplies. Pour la celebration d’un mariage, il fant, suivant les cas , le concours d'un nombre plus ou moins considerable de personnes; quel- quefois la famille se reunit enlierement au licu ou le mariage est fait, 1’officier de l’etat civil ne peut point s’y opposer, mais il ne doit permeltre de signer l’acte qu’aux parties et aux timoins. J’ai vu des actes de mariage qui etaient suivis d’une tel!e quantite de signatures , qn’une page en etait presque couverte. Cette confu- sion rendait impossible la distinction des si- gnatures des personnes necessaires & la con- fection de l’acte. Il doit veiller avec le plus grand soin a ce que Pune des personnes qui sont neces¬ saires comme parties, n’y iigure egalement comme temoin. On troiive dans beaucotip de rcgistres , des actes de mariage dans lesquels le pere d’un des epoux figure comme temoin, apresavoir declare qu’en sa qualite de pere, il donne son autorisation au mariage. Il en est d’autres ou le pere d’un des fu- turs parait en metne ternps pour autoriser »43 Le Gnide de VOfficier de Vetat civil . son fils ou sa fille et. pour retnplir les fone* tions d’officier de 1’etat civil; ces fautessonfc tres-communes dans les campagnes; il est done a propos de presenter quelques observatiorts propres a en faire sentir les inconveniens. Le mariage djit etre celebre en prisence de tjVatre temoins. { Alt. 75* du Code Napoleon- ) Le nombre des temoins est imperat ivement preserit. par la loi , pour la ceiebration des mariages; il deit en eire produit quatre. Le pere ne peut etre a la fois partie et ieruoin. Les parties paraissent devant l’officier de 1’etat civil pour declarer, autoriser ou con- traeter, et les temoins pour attester ce qui se passe sous leurs yeux et donner a l’acte toute la solennite necessaire. Lors done que le pere qui se presenle pour autoriser son enfant, figure encore comme temoin , il n’y a plus que trois temoins , ou il n’y a pas d’autorisation de sa part. C’est une infraetion a la loi , qui vicie cet aete dans une de ses parties les plus essentielles. 250 Le Gnide de VOfficiet de Letal civil. Le pere de V v. n det futurs ne p tul retnplir les fonctions de L officier civil, C Art. 1 36, du Code Napoleon, ) On trouve un vice plus grand encore, lors- que le pere qui est officier de Petat civil , en remplit les fonctions en raeme-tenips qu’il autorise sen enfant. D’abord , cet aete man- que ou d’officier de 1’etat civil, et alors il n’est plus Pacte de la celebration d’un nia- riage ; ou, si le pere est officier de Petat civil, 1’enfant n’est plus autorise par son pere, et 1 ’officier de Petat civil devient pas- sible des peines portees par la loi. Une observation bicn plus forte se presente i c j; P oint de mariage sans un libre consentement, C Art. 180. du Code Napoleon, ) Le mariage doit etre 1 ’effet d’un consente. ment libre: il peut etre attaque par Pepoutj qui n’a pas joui de sa liberte. On concoit difficilement que des parens forcent les vceux de leurs enfans , et les o'o- ligent malgre eux de consentir a un mariage qui leur repugne; cela peut cependant arrL aja Le Guide de VOfficier de Vitat civil. ver, et des que la chose est possible, il est perinis d’en raisonner. Quelle est la protection que le legislateur a voulu donner aux enfans que leurs parens voudraient marier contre leur gre ? Cest sans contredit celle de rofticler de l’etat civil. Les prieres , les promesses , peut-etre metne les menaces d’un pere auront eloude mo- rpentunement le sentiment d’aversion qu’e- prouve un enfant pour l’union qu’on lui pro- pose: le respect et la crainte auront arrache un consentement apparent que le coeur de- ment, que la raison repousse, Lorsque le moment fatal est arrive , Iors- qu’il fant former cet engagement redoute, si la crainte des malheurs qu’il prevoit donne a cet infortune le courage de refuser son consentement, quelle protection pourra-t-il implorer contre l’oppression qui 1’aceable, si celui qui le conlraignit comtne son pere, est encore la pour le contraindre comme of- ficier de l’etat civil ? En presence d’un fonc- tionnaire impartial, l’enfant eut ose d£clarer son refus; devant son pere, il se trouve sans appui, il prononce le oiu fatal, et son malheur est assure, Ainsi , cette infraction a la loi conduit a 1’abus le plus affreux. 354 E-e Gnide de VOfficier de V it at civil, L’officier de 1’etat civil doit done etablir une distinction entre les parties ct les tetnoins- 11 doit exiger qu’il y ait, pour ia confection d’un aete de mariage, quatre temoins , outre les personnes qui comparaissent pour donner leur autorisation. Lorsqu’il est officier de l’e'tat civil et qu’il s’agit du mariage d’une personne qu’il est dans le cas d’, utoriser, il doit alors renon- cer a son mimstere et se faire remplacer par le maire on adjoint. C’est en revisant les operations prealables qu’il a faites, en verinant avec une atten- tion serupuleuse les pieces qui lui ont ete presentees , que 1’officier de 1’etat civil ac- quiert la certitude qu’il ra celebrer un ma¬ riage valable et regulier dans toutes ses par¬ ties. Si les aetes de naissance des futurs eta- blissent que l’epoux n’est pas age de dix huit ans revolus ; que 1’epouse n’est pas agee de quinze ans revolus, il reconnait leur inca- pacite pour le mariage; mais s’ils lui pre- sentent un aete qui leur accorde 'des dis- penses , cet aete est pour Tofficier de 1’etat civil une autorisation suffisante pour con- sacrer cctte uuion. 2 j 6 Le Guidt ds VOjficler ds Vstat civil. S’il lui p ira t que l’epoux est age de plus de dix-huit ans; que 1 ’epouse a passž sa quin- zieme annee, mais qu’ils ne sont ni l’un ni 1 ’autre arrives a l’age de vingt-deux ans, il voit que ce lien peut etre forme, mais en observant les regles prescritcs pour le ma- riage des mineurs. ( An 14 S. du Cods Napo * Uon. ) S’il apprend par ces ac?e.s qus le futur qui apass i sa vingt-unieme ati ice n’a pas encore vingt-cinq ans accomplis; que 1 ’epouse agee de plus de quinze ans n’est pas arrivee a Fagede vingt-deux , il sent qu’un pareil ma- ariage est possible, mais qu’il faut 1 ’autori- sation expresse, verbale ou par ecrit, des peres et meres ou ascendaus des a futurs, ( Art. 148- du Code Napoleon. ) Si les epoux sontages; savoir , le futur de vingt-cinq ans accomplis, la future de vingt un ans accomplis, 1 ’olficier de 1 ’etat civil se fait alors rapporter les actes respectueux qui ont du etre faits et repetes & differentes cpoques; et lorsqu’ils ont ete regulierement faits, il celebre le mariage , quoique le con- sente^nent des pere , mere ou ascendans n’ait pas ete donne. S Le Guide de 1 ’Officier de Vitat civil. S’il voit par les actes de naissance que les epoux ont passe Page de trente ans, il se borne a exiger la representation d’un seul acte respectueux, C’est encore par l’examen qu’il fait de ces actes , que Pofficier de 1 ’etat civil demeure convaincu que les futurs ne sont pas ascen- dans et descenclans I’un de Pautre ; qu’ils ne sont point le Irere et la sceur, ni allies au metne degre, c’est a dire beaux freres et bel- les soeurs. La loi ne parle que des freres et sceurs et des allies au meme degre en ligne collatirale; j’;ji cru devoir expliquer que, par Ce mot allies, elle veut etendre la prohibition aux beaux-freres ct belles-sceurs, en voici la tai- son. Un mariage , contracte entre deux personnes qui etaient le beau-frere et la belle-sceur, a ete attaque, conformement aux dispositions des articles 184 et 190 du Code Napoleon. Devant le tribunal, les epoux ont fait plai- der qu’il a’existait point d’ dliance, en ligne collaterale, entre le beau-lrere et la belle- sceur; que la defini.ton de !:• ligne collaterale telle qu’elle etait donnie par Part. 736, prou- ve que Palliance ne netit exister que lors- f 260 Le Gnide de 1 'Ojficier de Vitat civil, qu’i! y a descendance cl’un auteur commuoj que les epoux dont le inariage etait attaque rfetant point descendans d’un auteur com- tnun, il y avait bien entre eux une alliance resultante de ce qu’en premieres noces , l’e- poux avait epouse la soeur de sa derniere femme , mais que cette alliance n’etait pas en ligne collaterale, Cependant, le texte de 1 ’article 162 et les developpemens donnes au Conseil d’etat, lors de la discussion du Code civil, sur les quels etait fondee la deraande en nullite de ce ma- riage , sont devenus la base du jugement qui a prononce la separation de ces epoux. Lorsque I’un des epoux ou les denx ont precedennnent ete maries , 1 ’ofFicier de l’etat civil se fait representer les actes qui prou- rent la dissolution du premier mariage. Si le mariage a cessž par 1 ’effet d’un decžs, l’acte qui en a ete dresse apprend s’il s’est ecoule dix mois depuis que cet evenement est arrive, car si ce delai n’est expire la femme veuve ne peut convoler en seconde3 noces. Une femme devenue veuve s’est presentee devant 1’officier de l’etat civil de sa com- mune pour demander la publication d’un se> cond mariage. 262 Le Guidt de VOfficier de Vitat civil, C’etait. sur la fin du neuvieme mois, le de¬ lal prescrit par l’article 223 n’etait pas encor« expirč. Pont - prevenir le refus qu’elle redoutait de la part de Pofficier de I’etat civil, cette femme soutenait que le terme c!e dxx inois n’avait d’aulre fant que d’empecher une femme de porter dans la famille de son second rnari, un enfanl qui appartiendrait a l’epoux qu’elje arait perdu ,• que, so us cerapport, e'le etait dans le cas de prevenir toutes les craintes^ puisqu’elle etahlissait p ir actes authentiques que , posterieu rement au deces de son mari, elle avait donne le jour a un enfant- Ces moliFs determinerent 1 ’olFicier de l’etat civil a faire les publications, Ce fonetionnaire se demit de sa plače avant de faire le rrtariage Son successeur ne crut pas devoir deferer a de pareilles raisons; il refusa de proceder k la celebralion , jusqu’a- pres l’expiration des dix mois prescrits par la loi. Comme cet ofFicier public, je pense que la decence exige qne lesdix mois soient expires; qu’il ne sulfit pas d’etre assure que la con- fusion de part ne peut avoir lieu, il fant encore eviter de donner un exemple contraire aux bonnes mceurs. a 54 Gnide de fOjficieT de V etat ctvil. On voit dans la discussion du Code civil , que son immortel auteur jugeait le delai de dix mois trop court pour le veuvage de la femme. L’article 228 e st, d’aillei!rs, tres-clair; les commentaires deviennent inutiles quand les termes de la loi sont formels. Si le precedent mariage a ete dissous par l’effet du divorce, 1’officier de 1’etat civil en vojant l’acte par lequel il a ete fait, se de. termine alors suivant les circonslances a preter Oti refuser son ministere aux requerans, il renvoie 1’epouse a un lemps plus recule, si depuis le divorce prononce pour cause deier- minee il ne s’est pas £coule dix mois revolus. Il annonce aux futurs Timpossibilite de s'u- nir de nouveau par le rnariage s’ils ont deja 5te maries ensemble^ Il ajourne a l’expiration de trois ans, le mariage que se propose de faire un epoux qui a fait un divorce par consentement mu- tuel. Enfin, il declare al’£poux adultere qui de- sire s’unir avec son complice, qu’un pareil mariage ne peut aroir lieu. 266 Le Guide de roffider de l'eiat uvil. DE LA ČE LE B KATION DU MARIAGE. j Tous les actes preliminaires etanl bien faits „ 1’ofiicier de 1’etat civil n’a plus qu’a eelebrer * le mariage, son operation est alors lres-sim.~ J? Ic ‘ Le jour designe par les parties, et Iorsque jes epoux, les personnes qui doivent les au- toriser, et les quatre temoins sont reunis dans la maison commune ou dans le lieu qui , a defaut de maison commune, est destine a cette ceremonie il donne publiquement lecture I,o desHctes.de nai$sance des futurs ou des actes suppletifs qui lui ont eteremis, 2, 0 des { actes de deces ou de ceux par lesquels ils ont etesupplees; 30 des actes de consentement des p re et mere ou des actes respectueuX, s’il y en a; 4« des actes de publication et deš c rtificats constatant qu’il n’y a point eu d'oppositions , ou des jugemens et actes qui en. ont donne la main. - levee ,■ 5. 0 et enfin du . ehapitre VI au titrc du mariage. II demande ensdite a lY‘poux qui il entend 1 prendre pour epouse , et recoit la reponse qui delt etre faite a. haute et inlelligibJe voix/ * - a 6S £- e Guide de 1’Officier. de Vitat ctbil,. puis a la future qui elle veut prendre pour mari; il recoit sa reponse qui est egalement faite a haute et intdligible. voix, et lorsque ces 4eux reponses sont positives, et que les deux contractans ont exprime qu’ils enten- dent s’epouser, 1’officier de l’etat civil pro- nonce qu’ils sont unis par le mariage, et iL en dresse acte sur- lechamp.. 11 ne faut jamais oublier que les actes de naissance , mariage et deces doivent £tre 1’qu~. vrage d’un o.fficier -de Uetat civil ■ que nul. autre n’a capacite; pour les faire. Si, a la, verite, les fonctions d’officier de 1’etat civil peuvent etre egalement remplies par les mai-. res ou leurs adjoints, ce ne peut -ltre que par les uns ou les autres, et non par deux. fonctionnaires de cet ordre cumulativemeaL et dans le meme acte. L’o5icier de l’etat civil qui est dans le cas: de s’abstenir, est suplee par son coltegue j c’est de droit: mais quand il a commence la confection d’un acte, il ne peut charget son supleant de le termlner.. J’ai cependant vu un acte de mariage dan*; lequel Tobicier de l’etat civil qui. etait ad- jpint, apres avoir transcrit les preliminaires,, ds cet acte , apres avoir de.mande.aux liuturs. • l 270 Le Gnide "At VOfficier de V etat civil. , ' . _ ■ • , • ' . . a / - * 1, qui ils entendaient epouser P it n et 1’autre ? apres avoir rccu leurs reponscs, toujours en sa qnalite d’officier de P etat 'civil, ajoutait et M. le tnaire presirit o pronoiice qu’ils etaient unis en mariage. II terminait ensuite son acte en gualitd, d’qfficier de Petutjclvil, ainsi »u’i-1 1’avait conunence. C’etait sans doute une deference biet* res- pectueuse de la 1 part'de 'cet' adjoint, mais il fant 'convenir qu’elie etait' trčs-deplacee; II 'nV a pas eu , a • parler rigoureusernejjl, de prononriaiion de »nariage daus cette cir. constance ; le ritaire iPetait pas alors oflicier de 1'etal civil. f . ‘ ■' ; • A ‘ » : ' ' »■ -K L’o fjkitr de V etat civil doit faire lecturc aux epoax du cbapitre VI du tilre d a mariage • ( /Irt, 75.-iu Čude Napoleon. ) Je dois faire observer ici que beaucoup d’officiers de Petat -civil ne donnent pas Jec- ture du chapitre VI. au titre du rnariage, La loi porte cependant textuelleinent qne cette lecture sera faite, . C’est dans ce (hapitre que les futurs dbi- vent trouver les principales rpgles de leur' conduite pendant le mariage. Pour remplir. -$72 7s Guide de l’Offiaer de 1’itat civit les devoirs d’un engagement aussi sacre, aussi imporiant, il est essentiel (Teji avoir Conau precedemment tora te 1 ’etendue. Je pourrais citer un esemple de la rup. ture d’un prejet de mariage , par 1 ’efTet de la connaissance qui fut donnee a la future , des articles du chapitre VI, A Ta verite, ce ne fut,pas lors de sa com* parution devant Pofficiet de r£tat civil et au moment de la celebratidn , mais bien trois jours avant l'epoqus fixec pour cette cere- monie, et lorsque tout etait convenu et pre¬ para entre les deux fanailles. La Iecture de ce cTiapItre qui ne fut faite il fasse mention dW fo&t' ce a fait et difpour l’exeeuter. ( Voyez les modeles, nor. XIII, XIV, /EV, XVI,'XVII, XVIII, XIX, et XX. . ' : De la Ugitimatiori' des enfuns-biaturels. ■ . ( Art. 331- et 332. du Code Napaliiin. ) Les futurs q.uj ont eu des .enLps natUrels,- dnt Ie'dioit, de les. reconnadre 'lors de In*če." lelfration de leer dianage ; Celic lČgitirnatioii ' peufr m t me • setendre aux enfans' na t urels lors ' decedes, .d '• • ' . d- 'C - Mais 1’officler de 1’etat civil ne , doit pas Le G uide de tOjfider de i’etat civit. oublier que cette faveur n'est accordee quc pour les enfans qui ne sont pas adulterins. J’ai vu un acte de mariage dans lequel les epoux legitimaient trois enfans naturels; 1’officier de 1’etat civil avait admis cette re- connaissance, a juste titre, pour deux en¬ fans, elle etait prohibče pour le plus age. Les deux epoux habitaient ensemble depuis long-temps, mais 1’epouse avait ete ma- riee a un autre particulier dont elte s’etait separee de fait,- son mariage avait 6te en- suite annule par un acte de divorce, mais posterieurement a la naissance du premier enfant ; ensorte qu’il etait adulterin et na jiouvait etre reconnu. 37.8 • L*' CfaiiU dtTOtficier de Pitat c iv il. ~ CHAT I T R E I V. D e s Aetei de dec is. - De ce qui se pratique po ur. les inbumcuiotls. ( Si: 77 *. Sit.. Cdde' tfdpolioti ;) ' ■■ v; iv vr « Aucune inhumation ne sera faite sans “ une autorjsdtion , sur papi&l libre et sanj “"frais , de Tafficier de iva.it civii,- gui 'rie M pourra la delivrer qti'ap'rcs' s’el'te traris- “ porte anprte de la personne rlemlee , “ ;pour Vassurer du tlec^š et que vii)gt-qu'a- “ tre b.eures aprqs,|e. deees ,' hor.s . les Cas «*• pravus par les ..reglemens' de police “ . C»t article impoše a'1'oiTic.ier ttaCr-Jfiit cik Vil des obiigatie-ns tres- itnportan-tes ; ii ne Tpeut et de doit ja uta is en nagli^er aucune, -Elles sont tcmtes d ordre public. La preuve qu’un« personne est dčcčdoe; qu’elle. ifa poi.ftt terrrimi Sa>ie par : une mort- ago Le Gnide de 1'Officier de V kat dvit, violente; que toutes les precautions ont etč prises pour en acquerir la certitude, presente un interet trop grand pour que le Ičgislateur ait cru devoir s’en remettre aux simples de- clarations des parties; il lui fallait une ga* rantie plus forte contre 1’empire trop puis- sant des passlons humaines. I/officier de l’etat civil a done £te chargž de verifier et constater les deces; il doit voir la personne decedee avant qu’elle soit inhu* mee; des -Iors aucune inhumation ne peut etre faite sans qu’il en ait' donne i’autori.. sation. Cette včrification est fatigante, il le faut •vouer. mais Iadoi la commande: mais une ■pareille operation est elle si penible quand ]’liumanite la reclame ? 1,’idee qu’un iadividu peut-etre inhumd sans qu’il ait cesse de vivre, ne suffit-elle pas a 1’officier de l’etat civil pour determiner son transport? Ce n’est pas pour ees cas difficiles oii l’ab- sence momentanee de tout mouvetnent vital ofTre le tableau de la mort, que la presence de 1’officier de l’etat civil peut-etre necessaire. Lorsq:te les homuies les plus habiles dan# 282 Ee Guidt de l’Offkier de- V-etat elvih l’art de gužrir sont trompes , que prbduT- raient les faibles’ lumieres d’iin fonclionnaire inexperimente dans cette partie? II-ne peut alors qtie prescrire un plus long retard pour la sepulture et procurer a une famille affli- gee la consolation que donne 1’esperance. ta verification preselite a Pofficier de 1 ’etpt civil, a un tul tout different; il doit voir s’il y a v.raiment une personne qui soit de- cedee, s’il y a identite ent.rc Findividu mort et celin dont on lui annonce- le deces, II doit s’informer des causes qui ont amene cet evenement, s’assurer Si aucuns signes, aucuns indices ne peuventf indiquer qu’il soit 1’effet d’une mort forcee ou violente. Son transport egt done lnevitable. II n’est que trop vrai qu’en general les of- ficiers de l’etat civil ne remplissent pas ce • devoir. Ils ont. une confiance aveugle dans les declarations qui leur sont faites. Cepen- daitt ils 'enoncent dans leurs aetes qu’ils se sont transporte« atipres de la personne dč- cedee, paree que ta mention de če trans¬ port est necessaire: on trouve dans presque tous les aetes de deces ceS mots constati par , il y a dans line telle conduite viola- 184 Le Guide de VOfficier de Vitdt civtt, tion de la loi, outrage a 1’fuimanite et fav :e e videni. 3’irai plus loin encore; la certitude ou I’on peut etre qu’un officier de 1’etat civil man- quera a son devoir et qu’i! ne se transpor- tera pas pour verifier 1’etat de la personne decedee, peut encourager le mechant et le porter au crime: la certitude du contraire est peut etre capable de prevenir un delit. Ce n’est qu’apres cette verification que Pofficier de 1’etal civil cloit accorder 1’auto* risation pour faire Pinhumation, et seule- •ment lorsqu’il s’est ecoule vingt-quatre heu- res depuis que la personne n’existe plus. Cette autorisation qul doit etre ecritc si>r papier libre et sans frais, ne peut etre re- fusee par Pofficier de 1’etat civil que dans des circonstances particulieres. Mais si les. lois de police indiquent les cas ou Pinhuma- tictn doit etre faite avant ou apves les vingt- quatre heures , cette exception a la regle ge¬ nerale qui est encore prise dans 1’interet public ne doit jamais etre 1’eHet d’un abus 1 , ime nouvelle itamille, elle lui con'ere un etat different. Cest done par un acte consigne dat ts les registres de 1’elat civil que 1’adoption doit ' 30 » Le G-uiit de 1 ’Officier de Pitat civil, etre etablie: la simple transcription de 1’arržt qui autorise ce changement, serait insuffi- jante, Aiusi, les regles communcs aux actes de 1’etat civil doivent etre appliquees d a us les cas d’adoption. Alors 1'officier de 1’etat civil doit dresser un acfe conformc aux dispositions enoncees dans les articles 34, 37, 33, 39 et 40. du Code Napoleon, ( Voyez le modele no. XXV. ) D I V O R C E. Nos lois permettent 1 ’usage du divorce ; il pent avoir lieu pour cause determinee ou par le consentement mutuel et perseverant des epoux. L’ofFicier de 1 ’etat civil n’a point a s’oc- cuper des actes preliminaires,- sou ministere ne devient neressaire que quand il faut pro- noncer la dissolution du mariage. Divorce pour cause determinee. (Art. 264 et 265. du Code Napoleon. ) Lorsque le divorce a lieu pour cause de¬ terminee , la personne qui se presente devant ^02 Le Guide de VOfficier de l’etat eivil. Pofficier de l’etat civil , doit lui justifier du jugement ou de 1’arret sur lequel est fondče sa demande. Si c’est en vertu d’un jugement rendu en premier ressort, il faut qn’ii soit passe en force de cliose jugee, Cest-a-dire, que Pon ne puisse plus Pattaquer par la voie de Pap* pel; les delais pour en appeler doivent done etre expires, Lorsqne Cest en rertu d’un arret rendu par defaut, on doit attendre que le delai accorde pour y former opposition soit passe* Si 1’arret a ete contradictoirement rendu * 1’od'icier de l’etat civil ne peut deferer a la demande qui lui est faite , qu’apres l’expi- ratioD du temps delertnine pour se pourvoir eu cassation. II doit etre egalement justifie k 1’officier de Pelat civil de la citation donnee a 1’autre partie pour comparaitre, le jour indique, devant lui, a 1’effet d ’y voir prononcer le divorce. jo} Le Gnide de VOjficier de Vetat tivtt. Decbeance du btnifice de toul jugemetlt apres denx mois, C drt. 266. du C ode Napolion. ) II ne fant pas oublier que le demandeuf en divorce est dechu du benefice des juge- mens ou arrets qu'il a obtenus, !orqu’il s’est ecoule plus de deux mois a partir des dclais donnes pour 1’appel, pour l’opposition, ou pour le pourvoi en cassation, sans qu’il se soit presente devant 1’officier de 1’etat civil, Divorce par consentetnent mutuel. ( Art. 294. du Code Napoleon. ) Lorsque la demande en divorce est faite sur le consentetnent mutuel des deux epoux» i!s doivent se presenter devant 1’officier de l’etat civil dans les vingt jours de la date de 1 ’arrfit de la Cour qui aura admis le divorce. Cet arret ne peut avoir d’effet apres ce delai. Dans les cas ou le divorce a lieu pour cause determinee, 1’officier de l’etat civil peut le prononcer par defaut, lorsque toutes les pieces sont regulieres , lorsque le denoan- 30 6 Le Guide de 1’Officie r de V ital civU. deur a valablement fait citer l’autre eponx, et que celuici ne cotnparait point. II n’en est pas de menie dans les cas oii il est l’effet d’un consentement mutuel; il faut necessairement alors que les deux epo«x comparaissent ensemble devant l’ofl'icier de l’etat civil , aulrement il ne peut prononcer. ( Voyez les modeles Nos. XXVI. et XXVII. ) 3 oS Le Guidt de VOjfkkr de Vitat civil, T R O I S I E M E PART! E. MODELES POUR SERviR A LA RČDAC- TION DES ACTES DE L’£TAT CIVIL. N.° I. Mo di le d’ u n acte d e n alt¬ ane e d o nt la dčclaration e s t f a it e par la pire de r en fant. Aujoiird’hui, ( date du jour , du mois , de Van et de Vbeure , ) devant nous , Q prenoms tt nom de Vofpcier de Vitat civil officier de 1’etat civil de la commune de ( nom de la commune ), s’est presente, ( prinoms, nom , prefession , age et domicile du rcquerant ). Le- quel nous a requis de dresser Pacte de nais- sance de ( prinoms et nom que l’on donne A V en fant ) , ( jo» fils ou 'sa file ) auquel a donne le jour ( prinoms et dge, nom de famille de Vepouse ), son epouse ( indiquer le jour et Vbeure ); il nous a, en consequence , repre- sSnte cet enfant, en nous declarant qu’R 3 io L« Guide de 1’Officier de 1’e'rat civil . produit pour temoins de cet acte, ( prenoms norm, professions, a ge et domicile des temoins ). Surquoi, nous ofFicier de Petat civil ci-des- sus denomine, apres avoir, en presence des dits temoins, exainine cet enfant, avons re- connu qu’il est du sexe , ( designer le sexe de Venfant ). De tout quoi nous avons dresse le present acte , qui a ete transcrit et sign£ sur les deux registres par le requerant, les temoins et nous , apres qn’il en a ete donne lecture, lesdits jour et an. ( Si Vun ou plusieurs des temoins ne peuvent ou ne savent sigmr, il faut alors citre immidia- ternent apres ces mots ( le present acte ) “ que “ nous avons transcrit sur les deux registres et “ signe avec ( designer ceux qui signent ) “ les autres , n’ayant pu ou su le faire , lecture “ faite, lesdits jour et an. “ C Si aucune des parties n^est en etat de signer, on met: “ et aucune des parties n'ayant pu. ou “ su signer , nous avons, en leur presence , appoS£ “ notre signature sur les deux doubles, apres “ lecture faite, lesdits jour et an ). £12 Le Guide de 1 ’Ojficier de Vetat civil. N° II. Modele d ’h n acte de n ai s- s an c e d ont la de e l ar at ion e st f a i t e par le mtd e cin, o u accoucleur , o u sage-fcmme; en fin par to ut e a utr e p ers o it n e qui a as s is tč d V a e c o u c h e. m en t. AujourcThui, ( date du jour, du mois, dt l’an et de Vbeure ) devant nous ( prinoms et nom de Vojficier de Vilat civil ), olficier de Petat civil de ( nom de la vilic o« commune ), s’est presente ( prinoms , nom, professiou , Sge et domicile de la personne qui jait la diclaration). Lequel, en prJsence de (prinoms, noms, professions , dge et domicile des temoins ) qu'il produit comme temoins, nous a diclarč que ( prinoms, nom profession et domicile de la mire de Venfant ), epouse de f prinoms, nom, do¬ micile et profession du pire de Venfant) a donne naissance (date du jour et de Vbeure et du licu eu Venfant est ni ) a“" C prinoms et nom de Venfant ); qn’en consčquence et attendu, ( tl faut indiijuer iti, nutant que possible, la cause fui empecbe le pire de paraitre ), il nous re- presente cet nfant, conformement a la loi. 3«4 Le Guidt de 1’Ojficitr de civil. Sur quoi, nous officier de 1’etat civil ci-dessus denomme, apres nous etre assure par la de- claration des temoins , s’ils sont majeurs, apres avoir, en leur presence, examine cet enfant et reconnu qu’il est du sexe ( tnasculin ou feminin ), nous avons dresse le present acte qui a ete transcrit sur les deux registres a ce destines, et apres qu’il en a ete fait lecture, nous l’avons signe avec lesdits com- narans , les jour, mois, an et heurc que dessus, ( Si quelques-uns des comparans ne peuvent eu ne savent signer , vojez ce qui est dit au n.o ler. ) N.° III. Modele d' u n acte de nat s- sa n c e , l or s qu e Vaccoucbem e nt a l ten d an s une m a i s o n qui nest pas le do¬ micile de la p e r s o n n e accouchče. Aujourd’hui,'( date des jour , mois, heure et an ) devunt nous , ( prinotns et nom de roffi¬ cier de 1’etat civil. ),officier de l’6tat civil de la commune de ( nom de La commune ) , s’e*t i.t Gnide de 1‘Oflicier de. I’etat tivik presente ( pr enoms, no m, pr ofession, dge et domicile du declarant ) lequel nous a deciare que ( prenoms, nom , dge , domicile et professioit de la pertonne accouchee, ceux de son epoux , si tile est mariie ) est accouchee cejourd’hui ( benTe de } en la inaison du declarant od elle ne reside pas ordinairement; que , pour satisfaire a la loi, il fait la declaration des faits qui lui sont conntis, et represente l’en- fant; oue 1’intention de sa mere est de lui donner les prenoms et nem de ( indiquer les prenoms et nom donnes i len fant )• Sur quoi, nous officier de 1’etat civil sus- nomme, apres avoir, en presence de ( pre¬ noms, noms, 6ge, profession, domicile des ti- moins ) qu’il produit pour temoins, examine cet enfant qui est du sexe ( designer Is sexe ie Venfant ), nous avons dresse le prčsent aete que nous avons transerit et signč sur le double registre avec les declarans et les te- mcins, apres leur en avoir donne ■/ lecture, lesdits jour et an ( Si les ccmparans ou qudques - tms d’entre iux ve savent on ne peuvent signer, voycx ®e ov.i e:t indiquz uu no. ler. ) 3 IS Le Guide de 1’Officier de l'etat civil. N-° IV. Modele d’ u n a c t e de nait- s a. n c e d’ u n en f ant t r a uv 6, l o r s qu c l a di cl ar a ti on estfaitt par l a p e r- s o nn e q u i l' a t r o u v e'. .AujourcPhui, ( date du jour, du tnois, de Van et dc 1’beure ) devant ncus ( prenoms , et nom de l'of)icier de V etat civil) oflicier de 1 ’etat civil de ( nom de la ville ou commune ) , s’est presente ( prinoms , nom , profession, age et domicile de la personne ), lequel nous a de- clare qne, le ( date du jour et de l’heure ), il a trouve ( designcuinn du lieu ) un enfant nouvellement ne qui paraissait avoir ete abandonne par les auleurs de ses jours, C designation des vetemens dont il etait couvert et d'autres tffets , s’il y en avait "aupres de lui ) qu’il nous represente , en consequence, cet enfant, en presence de ( prinoms , noms % pro- festions, dge et domicile des tirno ins). Sur quoi, nous olficier de l’etat civil, ci - desus de- nomme , apres nous etre assure de l’etat de' majorite des temoins par leur declai - ation, apres avoir demande au declarant s’il n’a rien omis de nous dire sur toutes les circons* ^ances relatives a cct enfant, nous avons , j 20 Le Guidt ;le 1'Officier de Vitat ehiit, en presence dud it £ nom du declarant ) des temoins, examine de quel sexe est 1’enfant ( et avons reconnu qu’l est du sexe ( masculif ou feminin ), qu’il peut etre age de ( disigner l’dge qu'il peut avoir ) et lui avons donne les noms et prenoms ( indiquer les prinoms et nom qu’on lui donne). Avons ensuite ordonne qu’il serait d ep ose ( disigner Vbospice sni il sera re¬ mi* ). De tout quoi uous avons dresse le present proces - verbal , qui a ete de suite transcrit sur les deux registres de l’etat civil et apres qu’il en a ete donne lecture, nous 1’avons signe avec les comparans, lesdits jour, heurc, mois et an que dessus. ( Si quelques 'comparans ou tous ne peuvent ou ne savent signer , voyez ce qui est indiaui au no. ler. ) 3S« Lt Guidi de 1 'Officier de 1 'ltat civil. N ® V. Modele de p r o e e s-v erba I jpOHr la tr anscription d'un a c te de n nis¬ sana trans mi s UVofficier de Veta * eivi l, par le ministre de la marine f esnf ormčme nt a ux art, ^9 et <$o. Aujourd’hui, ( date des jotir, mois , beure et art ), nous ( prenoms, nom ), otficier de l’etat civil de la commune de ( nom de la commune avons requ de Son Excellence le ministre de la marine et des colonies, u n e expedition de l’acte de naissance de ( prt- nom -, nom de 1 ’enfant ), fils ou fille de (pre¬ noms , noms , profession et domicile des pere et mere ). En consequence, et pour nous con- former aux dispositions de l’art. 60. du Co- de Napoleon, nous avons transcrit de suite sur les deux registres le contena en ladite expedition, laquelle demeurera annexee au registre qui doit etre depose au Jgreffe du tribunal. De tout quoi nous avons dresse le present acte, que nous avons signe sur les deux re. gistres, iesdits jour et an. Le Guidt de 1’Officicr de l'etat c ivil. No. VI. M o d d l e d' a c t e de puhlica - * ion p o ur les c as ou les a c te s r e spec- t u e u x s o n t preserits e t d o i v e n t etre riitiris. .AujourdMiui ( late des jour, an et beure ) nous ( prenoms, no« de Vofficier de Vetat civil ) officier de l’etat civil de la commune de ( nom de la commune ) , avons publie ce- jourd’hui pour la jre. ou 2 e. fois devant la maison commune le projet de mariage de ( prenoms, nom, 6ge , profestion et domicile du futur, ) fils majeur de ( prenoms, noms, pro- fession et domicile de ses pere et mere ) et de prenoms, nom , 6 ge, professkn et domicile de la future ) fdle majeure de ( prenoms, noms, profession et domicili de ses ptrt et mere )., Cette publication est faite sans le consen- tement d’aucun des pere et mere ( ou ascen- dans ) desdits futurs, mais apres qu’ils nous ont eu representč Us aetes respectueux qu’ils ont fait faire a leurs pere, mere ( ou ascen- dans ) a trois differentes epoques, et lorsque le dčlai d’un mois s’est ecoule depuis le jour ou a ete fait le dernier de ces aetes. 3 j6 Le Guide de VOjficier de l'etat civil. De tout ce qne dessus nous avons drcsse le present acte dont extrait restera affiche sur la porte de la maison commune , con- formement a la loi, et avons signe , lesdits jour et an. No. VIL Modele de puhlic ati on de m a riag e p o ur les c a s o u le c on s en te~ ment d n conseil d e f amil le e st r e quis. Aujourd’hm ( date des jour , an et beure ) nous ( prettovu, nom de Vofftcier de Vitat ci¬ vil ) , officier de 1 ’etat civil de la commune de ( nom de la commune ), avons publie pour la premiere ( ou seconde fois ) devant la porte de la maison commune , le projet de ma* ringe entre ( prenoms , nom, age, profession. du futur ) fils mineur de ( prenoms, noms, profession, domicile de ses pne et mere ) et ( pre¬ noms , nom , o ge , profession et domicile de Im future ) žille majeure de ( prenoms / HOms , 'domicile, profession de ses pere et mire ) 4 328 Le Guide de VOjficier de Z’etat civih Cette publication a ete faite d’apres le consentement du conseil de famille dudit futur, ainsi que cela est enonci dans le proces- verbal qui en a iti dressi le ( dat « du procit -verbal ), et d’apres le consente* ment verbal ou par ecrit des pere et mire de ladite future. De tout ce que dessus nous avons dresse le present acte dont extratt restera affiche a la porte de la maison com- m«ne. pendant le delai fix4 par la loi, avons signe, lesdits jour et an. No* VIII. Mo dele d'acte de publi¬ cation lor s qu’ il ja det dispenses de la s e c on d e, j Aujoiird’hui ( date des jour , an et heure. ) Nous ( prenoms er nom de Vojficier de letat civll % ) otficier de l’etat civil de la commune de ( nom de la commune ) avons publie ‘pour la premiire fois devant la porte de la mai¬ son commune le projet de mariage entre ( priuoms, nom, profession, dge et domicile du futur ), lils ( ma^eur ou mineur) de (presojat« 330 Le Guide de VOfficier de Vetat civil, no ms , domicile et profession dej Jere et mire du futur ) , et ( prenoms , nom , profession , dge et domicile de la future ), fille ( mineure ou maj sure ) de ( prenoms , noms , professions et domicile de ses pire et mere . ) La presente publication faite d’apres le consentement ( verbal ou par icrit ) des peres et meres desdits futurs ( ou autres personnes. s’il y a lieu ), ne sera pas reiteree, a raison des dispenses qui ont ete accordees pour la seconde, ainsi qtie cela nous a ete etabli. De tout ce que dessus, nous avons dresse le present acte dont extrait restera affiche a la porte de ladite maison commune . confor- mement a la loi, et avons signe , lesdits jour et an. No, IX- Modele de puhli c a t i o n de mariage, lorsq uti e st f a i t en ve rtu de it s p en s e d' d g e, Aujourd’hui , £ date des jour, beure et an ). nous ( prenoms , nom de Vofficier de Vetat civil ) officier de 1’etat civil de la commune de ( nom de la commune ), avons pnblie pour la ( premiere ou jeconde fois ) derant la porte I 3 J 2 Le Gnide de VOfficier de Vitat civil. de la maison commune , le projet de mariage qui est accorde entre ( prenoms, nom, 6ge, profession et domicile da futur ) flls mineur de ( prenoms, no ms, profession et domicile de tet pere tt mere ) et de ( prenoms , nom , a ge, pro¬ fession et domicile de la futurc ), fille mineure de ( prenoms, noms, profession et domicile de sts pere et mere ), La presente publication faite d’apres le consentement ( ecrit o« verbal ) des peres et meres desdits futurs ( on autres ascendans ), en vertu des dispenses d’age qui ont čte obtenues par les parties, et dont elles nous ont excipe par la representation de 1’acte qui le constate. De tout ce que dessus nous avons dressč le prčsent acte, (Ion de la seconde publication, la mtntion de Vafficbe devient inutile ), dont extrait sera affiche a la porte de ladite mai* ion commune pendant les delais prescrits par la loi, et avons signe, lesdits jour et an. Ko, X. Modele de publication p o ur le c a s o it 1 a f cm m c est v e uti e, Aujourd’hui t ( datt du jour, de Van et de 334 ž-e Gnide de VOfficier de 1'etat civil. 1’beure ) nous ( princms, nom de 1'officicr le 1’etat civil ) officier de l’etat civil de la com« mune de ( nom de la commune ) avons publie devant la porte de la maison commune pour la premiere £ on deuxieme fais ) le projet de mariage enlre ( prinoms, nom , age, domicile et profession du futur ) fils majeur de ( pre¬ nov« , noms, profession , domicile de ses pere et mere ) et de ( prenoms , nom, dge, domicile , profession de la future ), fille majeure de (pre¬ noms , noms, domicile et profession de ses pere et mere ), et veuve en premiere noces de ( pri- nom , nom, profession et domicile de Viponx ). Cette publication faite du consentement des pere et mere des futurs, Pa en outre ete sur la representation de Pacle de deces du premier rnari de ladite future. duquel il rd- sulte que son precedent mariage a ete dis- sous, et qu’il s’est čcoule plus de dix mois depuis cet evenement. De tout quoi nous avons dresse le present acte qui sera affiche par extrait sur la porte de la maison commune pendant le temps prescrit par la loi , et avons signe, lesdit* jour et an. 336 Le Guide de l'Gfficier iie l’itat ciuil. No. XI. Modele d’ a e t e de puhlica« ti o n , } or s qu' H ne f tut qu un s e ul nete respectueux. Aujourd’hui, ( date des iour, beure et an ) * nous ( prenoms , nom de l'officier de l etat civil) olTicier de l’etat civil de la commune de ( nora de la commune ) , avons publie pour la premiere ( ou reconde fois ) devant la porte de la maison commune, le projet de marlage entre ( prinoms, nom, age , profession et do¬ micile du futur ), fils majeur de ( prenoms, noms, profcsiion et domicile de ses pire et mere) et (prenoms, nom, age , profession et domicile de la future ) fille majeure de Q prenoms, noms, profession et domicile de ses pire et mirt ). La presente pubJication faite sans 1’aulori* sation des peres et meres ( ou ascendans ) des futurs, l’a ete sur la reprčsentation que nous ont faite lesdits futurs de 1’acte respectueusc que chacun d’eux a fait, dl y a plus d’un mois, a ses p ere, mere ( ou ascendans ).’ De tout ce que dessus nous avons dresse I 338 L' Gvide de fOjfide r de Vit at eivit. le present acte, dont cxtrait sera affiche sur la porte de la maison commune , con- iormement a la loi y et avons sigae. lesditfc j o ur et as.. I . I No. XII, Modele it p ubli c at io n d : e mariage,pour le c a s o it V u n d e s ipa%x > ene or e tnineur, e s t en f ant n at ur el, **' Aujourd’in'.i, ( date du jour , de Van et de Vbeure) nous ) prenoms, nom de Vofficier de pitat civil ), officier de L’etat civil de la co- mtrne de ) nom de la commune ),avons publie cejourd’hii pour la premiere ) ou deuxieme ! fois) le projet de mariage entre ( prenoms , nom , age, profession , et domicile du futur ) , enfant nature! non reconnu et inineur, ( pri- nvmr , nomage , profession et domicile de la. future ) fdle majeure de ( prenoms, nom, t domicile, et profession de ses pire et mere ). ? Cette pubiication a ete faite de la part du futur, du consentement du tirteur ad boe qui 34*5 te Guiie de 1'Officier it Vit st ctuil* lui a ete donne par aete du ( relatir U dat* et la naturi de 1'aete ) „ et de la part, de la fu* ture 5 d’apres le consentement verbal ou pa* ecrit des, pere et mere ( ou ascendans. De toufc ce que dessus; j’ai: dresse le prž~ sent acte, dont extrait restera afficlie a. la porte,- de la maison commune , conformemeat a. isu loi, Lesdits jour et an,. N.° XIII* Modele d' u m acte d'e jbi- n. rt a g i fait en pr is ene e des peres et mer e s des čpoux minturs.^domiciličs da n s de u.x c o m mu n e s d iff i r enter,. Aujourd’hul, ( dote' des jour heure et an ); derant nous , ( nem , prenoms de 1’officier dt V etat civil. ) otficier de l’£tat civil de la cora- mtne de ( nem de la commune ), se sont prč~ f sentes en. la maison: commune, ( prinomr,. tlom , Age, profession , lieu de naissance et do¬ micile du. jutur ) f*‘ S; mineur. de ( prrnoms , tonit, pro/etjjo»j * dge «t domicile det pire. et 342 Lt Gnide it VOjficitr it Viut emL mere du futisr), d’unc part et ( prinoms> nom, oge, lini 4 : uaissance , domicile et profession de la futur e, filie mineure de ( prenoviš, noms. domicile, dge et profession det pere -et mire de In future ), d’autre part, lesqueis, en presence de ( prinoms , noms , 6 ge , profession ct domicile des' timoins ) Ieurs temoins , ( disigner separi- msnt cbaque Uinoin , en enoncant s’il est parent 02 non et a quel degri ilTest"), et sous Tassis- tance et du conscotement de leur pere -et mere, presens, nous ont requis de proceder a la celebration de leur mariage. A quoi nous, ofFicier de 1 ’etat civil sus- nomme, deferant, arons donne lecture, i.® des actes de naissance des futurs , des actes de publlcations faites en cette comraune les ( datts des publications), sur lesquelles il n’est interrenu aucune opposition; 2.° des actes de publications faites en la commune de ( nora de la commune ou les autrts publications ont -iti faites ), les f dates des publications ) ; 3.0 du certiflcat delivre le (date du certificat) par ..1’officier de 1’etat civil de la susdite commune de ( nom de cette commune ), cons- tatant qu’ii'n’est surreou aucune opposition 4,9 du rfiapitre VI ati titre du mariage, sur les droits et devoirs des epoux. Apres quoi nous avon*, en prisence des pere et mere des futurs et timoins, demandi audit ( nom du futur ) futur epoux qui ji entend prendre 344 Guidt de VOjficier de P kat civŠ. pour sa femme; il nous a repondu, a haute et intelligible voix, qu’il demande a s’unir a ( prenoms , nom de la future. ). Avons ensuite demande a ladite ( prenoms , nom de la future ) qui elle entendait prendre pour epoux; elle nous a repondu aussi, a haute et intelligible voix, qu’elle desirait avoir pour mari, (pre¬ noms, nom du futur), en consequence, nous avons prononce, au nom de la Ioi, que prenomr et noms des deux juturs } sont unis par le mariage. De tout ce que dessus, nous avons dressi le present acte, 'qui a ete transcrit de suite sur les deux registres, et apržs en avoir donne lecture, nous Parons signč sur les deux doubles avec les partiesetles temoins, lesdits jour et an. £ Si quelques comparans ne savent ou ne peuvent sign er, il faut meitre ) et apres leur en avoir donne lecture , nous Pavons signe stir les deux doubles avec £ disigner les si- gnatures ), les autres n’ayant pu ou su le si- gner, de ce enquis, lesdits jour et an. (Si aucun de s comparans ne sait ou tie p eut signe r, il faut mettre ) et aprčs leur en avoir donne lecture, nous Pavons signe sur le« deux 346 Li Guiie di 1'Ojficier ie Pitat tivtt. doubles, en prtiencc d« toute* led purtio« at temoin* qui n’ont pu ou cu la faira, d* t« enquis, leadit* jour at *». N.* XIV* Modi le d’ »t te de i tari- *£*> pour le tat »dlet pirtt et ve i t e s det futurs t »mt d t 1 i d t s , 11 lirsfuil e st fait »• prisentt det t S I t * d A H S, 4ujourd*hui, ( dote iu jour, au et beure ) deramt nous ( prinomi , mm de 1’ufllcitr de Pitat civil ) officier de 1’dtat civil de la c«om- mune de ( nam de U comemne ) , se sont pre- sentes en la maison commune ( prinomt , rtom, dge , professin *, li»« de naissmce et 1'epause ) et de V jut Lt Gvide Se TOffUicr it Titat tivU. ičfunte ( prinoms , nom, profession tt domicile de la mere de Vepovse ) lesquela, assistea d« ( prinomi , nom s , ages , professions et domicile j dst quatre t moins, indtqucr si les timoins scnt farens et d quel degre') qu’ils produisent pour temoins, en presencs et du consentement de ( prinomi , noms , dges , profession tt domicile des asctndans de iipo:ix ) , aieul et aleule du- dit futur et de ( prinoms , noms, dges, pro- fessiott et domicile des aieul tt aienie de 1’ipovfe ) meul et aieuie de iudit« futur«, nous ont r«. quis de proceder k la cčlebratioa ds leur mariage. A quoi nous officier de 1 ’etat ciril sus- nomme, deferant, aeons donne leeture de* pieces ci-apres, savoir, i.» de l’acte de itais. sance du futur duquel il resulte qu’il eet ivž en cette comtnune, le ( dat« de la naissance) 2.0 celui de la future epouse qui constate qu’elle e*t nee cn cette m e me comunme, le ( dati de la misstnce ) ; 3. 0 de Pacte de de- ces de ( prinoms, nom du pere du futur ) pčre du futur; 4. 0 de 1’acte de decis de (prinoms, nom de la mere du futur ) rnžre du futur, 5 ® de Tacte de deces de ( prinoms , nom du pere de la future ); 6 .° de Pactc de deees de ( pro¬ storni, nom de la mere de la future ) mere de la future, lesque!s actes demeureront annezes au present registre, opreš avoir iti parapbis , par let deux ipoux autant que cela est possible. 35^ Le Guidt ds VOffcier de Vit at civil. et par nout; 7.* de s act na de publication* fai* te* en cette commune, les ( date de puhlica* tions ) sur lesquel'es il n’est jnlervenH aucune opposition; 8,° du chapitre VI au titre du mariage sur les droits et devoirs des epoux. Apres quoi, nous, officier de l’elat ciril susnotnme, avons, en presence desdits aieuls «t aieules , des futurs et des temoins , demandi k ( prenoms , rtom du futur ) , qui il entend prendre pour femme, et il nous a repondu a haute et intelligible voix , qu’il desire s’u- nir a ( prenoms, rtom de la future ); avons ensuite demande a ( prenoms, « 0 « dt la fu~ tvre ), qui elle entend prendre ppur mari; ellc nous a aussi repondu, a haute et intel¬ ligible voix, qu’e{le est dans 1’intention d’e- pnuser ( prenosu, nom du futur ). En conse- quence, nous avons prononce, au notn de la loi, que ( prenoms, ttams dn deux futurs ) sont unis par le mariage. De tout ce que dessus nous avons dress6 le present acte, qui a ete de suite transcrit sur les deux registres, et signe par nous, les parties et les temoins , apres que Icclure en a čte donnee, lesdits jour et an, C Si toutes les partist or* quelques-uttes ne sa- vertt signe r , voya ce qui est iit <*» no, XIII). gja Le Guidt de l*Ojicier de 1 'etat eivil. N ° XV. Modele d’ a ct e de mariage, l or s qu e V n n d e s i p o n k nepeut se pr o- enrer s on a c te de naissance; lors- jtdil n e p eut prodni rt les ste t e s it ii ti s de s e s pire e t mire. j Aujourd’hui, ( date du fottr, an et heme )-, dtvent nous ( f.rtnoms, nom de 1'officier it Vim civil } . otficier de 1’etat cini de la commune de ( nom de lacommune ), se sont prasentes en la maison commune ( pri-noms, ttotn, profession , lieu de naissance et domicile du futur ), are d’envtron ( nombre d’itns ) , ( It defaut d acte de natssonce ne pemet pas de dire quel est prisisement l'age du futur ), fils de ( preit oms, nom , professian et lieu de naissance Aes p er e et mere du futur ) d’une part ; et ( preit oms, nom , dge, professian , lieu de nais¬ sance et domicile de la future ) , lesquels assistž de ( noms , prinoms, dge, profession et domicile des tirno.n s , indiquer si les timoins sont parens , et d quel degrt ) , qu’ils produisent pour tž* moms, et sous 1’aulorisation et conseote- ment, savoir le futur de ( prinoms, noms, dge, profession et domicile de sen dieul et auule ) et U future de ( prinoms , noms , dge , profession et domicile de ses ptre et mire ), nou» oat re- quis dc ceiebrer leur mariage. 3^4 Gnide de VOjjuicr de Vetat civti. A quoi, nous officier de 1 ’etat civil, s-us- r.omme , defžraat, avons donne lecture des pieces suivantes, i,° d’ un acte de notoriete recu ( prtnoms et nota du notaire qui l’a neti ), le ( dete de l'acte ), coastatant que iedit ( prenoms, n o« du futur ) ne peut produire son acte de naissance; 2.0 du jugement d’ho» mologation rendu par le tribunal de cet ar* rondissement, le (date du jugement), lesquels dits aetes et jugement, apres avoir ete pa- raphes par le futur , s’il est possible , et par nous, demcureront annex«s au present re¬ gistre ; 3.® de Facte de naissance de la fu- ture ? 4,0 des aetes des pubiicatioas faites dans ladite commune, sous les dates des ( dates des publications ), et sur lesquels ij ■n’est intervenu aucune opposition; 5. 0 du chapitre VI au ti tre du mariage sur les droits et deroirs des epoux. Sur quoi, nous, officier de 1 ’etat civil, susnomme, apres avoir demande aux aieul et aieule _du futur s’ils peuvent attester que les pere et mere du futur sont decedčs, et apres qu’ils nous ont fait cette attestation , conformemeat aux dispositions de Particle l.er de l’avis du Conseil d’l£tat, du 27 mes- sidor an XIII, nous arons interpelle le futur de nous tUdarer qui il entend prendre pour femme, et il 4 nous a repoada, » haute et 356 Le Gtridt de VOfficitr de V etat ctvB. intelligible voix, qu’il desire s’unir i ■( prč- ttomt, tt«m de J a future ), ayant egalement dcmande k la future qui elle desire prendre pour e,poux. elle noas a dit aussi, k haute et intelligible voix, que son desir etait de s’unir a ( prinoms, nam du futur. ) En consequence, nous avons, en presence -des aietil et aietile de la future et de* quatrc tdmoins, declarč que ( prenoms, notni ies ievx futurs ) , sont unis par le mariage. De tout ce que dessu* nous avons dresse le present acte, qui a ete de suite transcrit «ur le* deux registre*, et signe par nous et Les comparans, apržs qu’il leur en a ete donne lecture lesdits jour «t aa. ( Si I« comparans ou quelqne:-uns d’eux ne savent o u ne feuvent signir, voycz ce qui esit 3*iiqui aa XIII. ) 358 l>t Gnidi de VOjficier de Vitnt civit, Uo, XVI. Modih del’mte de mi- ringe, l o r s 1 } n e l a f ut ur e c s t v e un e t 1 t n e h f ut ur ne penise fr h e ur er les e st e s de dicis is s t s f e r t et mire, »hal e t »i e ul e, Aujourd’Iiui ( dote its ioar 5 a» et beurt ) devsnt nous C prinoms, »ow ie Voffieier de Vittst tivil ), officier de Petal civil de la eomtmme de ( no m de la commune ) , sont coiuparus en la maison commune, ( prinoms? nom, dge , profession , lieu de naissance et do¬ micile du futur ), fils majeur de . ( prinoms , nam, dge, profession et lieu de naissance de ses pire et mere ), d’une part; et (prinoms, nom, dge, domicile, lieu de naissence et frofession de la future ), fille majeure de ( prinoms, nom, frofession, dge et domicile de ses pire et mer e") et veuve en prnaieres noces de ( prinoms, nom, profession et domicile du difunt'), les- quels, en presence de ( prinoms , *o«ss, do¬ micile , dge, et profession des quatre timoins ) et du consentcment d« la part de la future seulement de ses pere et mere, nous ont requis de proceder k la cčlebration de leur »nariage. Le Guide it l'Offkkr ds Pitat civif. Sur quoi, nouff, officier de Tetat cirit surnommi,, dčferant & la dite requi*itio» t arons dorme le c ture, i,° de 1’acte de n« 3 s- sance du futur,. duquel il rčsulte qu’il «st ni en la commune de ( n$m de la commutu ) , le ( date de la natssance )/ z.° de 1’acte d« naissance de la future qui constate qu*elle est nče en la commune ( notn de la commune ) le ( date de' la naissance ); 3.« de 1’acte d® dčcžs de ( prenams, mms ,, professton ef do¬ micile du premier mari de la future ) duquel il' r^sulte que le premier mariage de Iadite ( prlnoms, nom de la future ) a £te dissous par la mort de son mari depnis plus de dix meriš; 4 " des aetes de publieations faitew en cette commune , les (date des publieations ), sur lesquelles il n’est intervenu aucune op- position; 5, 0 du chapitre VI au titre du ma¬ riage sur les draits et devoirs des čpoux, Apres aroir,, conformčment aux dispositions de l’art 2. de Tavis du Conseil d’l£ttit du 27 messidor an XIII, interpelle le futur de nous dčclarer par serment, que le Iie*tr du deces de ses pare, mere, aTeul et afeule et celui de leur dernier domicile lui est in- connu, et qu’il nous a a {firme par serment n’en avoir aucune comtaissanceapres avoir fait aux quatre temoins la metne interpel- lation, et que ceua-ci nous ont affirme par 362 Le Gnide de VOjficier de l’etat civil. serment connaitre le futur, mais ignorer le lieu du deces de ses ascendans et leur der- nier domicile; Nous avons demande a ( prenoms , nom du futur ) qui il entend prendre pour epouse, il nous a repondu, a haute et intelligible voix, qu’il desire etre uni a ( pratoms et nom de la future ) avons egalement demande a ( prinoms et nom de la future ) qui elle cotend prendre pour mari , elle nous a ega¬ lement repondu, a haute et intelligible voix , qu’elle veut epouser ( prenoms , nom du fu¬ tur )• 'En consequence, nous avons prononce, au nom de la loi, que ( prinom s,. ttows des deux futurs ) sont unis en mariage De tout ee que dessus nous avons dresse le present acte, qui a ete transcrit et si- gne sur les deux registres par les parties l.cs temoins et nous, apres lecture faite 9j lesdits jour et an, ( Si ious le s comparans ou quelques-uns n e aave#t ou ne peuvent signer , vojez N.° XIII.); 364 Guide de Vofficier de Vetat civil- NO' XVII. Modele d* a c te d e m ari a gt y I o r j qu il y a it S f o r me o p p o sit i on et qu e eet te opposition a e tč l e v e e , lo r squ e Pipo us e, a g če i e motu s i e q ni irz c a n s, a oit snu de s d i s p e n s eS: d'S g e. -Aufourd’hui, ( dote des jour, an el beure') derant nous ( prenoms, nom de Vofficier de Vitat civil ) officiei de l’etat civil de la commune de ( nom de la commune ) se soat presentes en la maison commune ( prinoms^ nom , Age, profession, litu de naissance et do¬ micile du futur ) fils majeur de ( prenoms , noms , profession, age , et domicile de s pire t et mere du futur ) d une part j/ et (prinoms, nom, age, profession, lieu de naissance et do¬ micile dela future), fille mineure de ( pr e, noms, noms, Age, profession et domicile de ses pire et mere), d'autre part; lesqueis, en presence de ( frtnoms , uom s, .age s , pr o fes- 1 siorts et dotniciks des qv.atre temoins , il faut declarer si les temoins sont parens et d quel degre ), temoins qu’Is produisent, nous ont requis de procčder a la celebration de Leur mariage. 1 66 Le Guidt dt VOjficier it Vitat sivih A quoi nous ofFicier de l’etat civil, d£- ferant, avons donne lecture, j.c^de 1’acte de naissance du futur duquel il resulte qu’il est ne en la commune , de ( no m de la co m- 1 mune ) 'le ( dete du jour de la naissance ) 2.° de l’acte de naissance de la fulure nee ^en cette commune, le ( date de la naissance ) } 3,0 des lettres de dispense d’age qu’elle a obtenues, le ( date da lettres ) , lesquelles demeureront annexees a ce present registre, apres avoir ete paraphees par la fulure, s’il est possible , et par nous; 4.° des actes de pu- blications faites dar.s cette commune, le £ date d« publicadons ) sur lesquelles est intervenu opposition, le ( date de 1’opposition ) , la* que!le a ete levee par jugement ( ou autre acte ) en date du ( date de la piece qui donne main- levee ) laquelle piece demeurera anne- xee au registre; 5.0 du chapitre VI au titre du mariage sur les droits et devoirs des epoux. .Apres ouoi , nous avons demande a ( pr e* noms, notn de l'ipoux ) qui il entend pren* dre pour sa femme, et il nous a repondu, \ i haute et intelligible voix , qu’il desire s’unir a ( prenomj, nom de la futur e ) : avons čgalement demande a ( prenoms , nom de la future ) qui elle entend prendre pour mari, elle nous a repondu aussi, a haute et in* 1 568 Le Gnide it Vofitcier de Vitat civil, telligible voix, qu’elle est dans 1’intention d’epouser ( prinoms , nom du futur ). En con- sequence , du consentement des peres et meres des futurs et en presence des te- rnoins susnommes, nous avons prononce , au nom de la loi, que ( prencms , et noms det futurs ) sont tinis en mariage. De ttfut ce que dessus nous avoris de suite dresse le present acte, que nous avons trans- crit et signe sur les deux registres avec les parties et temoins , apres lecture faite , lesdits jour et an. ( Si les comparans ou quelques - t ms d’entre evx ne savent ou ne peuvent signer, voyez ce qui est dit au no, XIII )., 170 Le Gnide de fOfficier de Vitat civil. fjo. XVIII. Modele d' a c t e d e ma¬ lt iag c, l o r s q a e l'cpoux, a e't e divorcd par eonsentement m o tu el; lorsque i’ epouse a fait dissoudre ion pre¬ mi e r m ar i ag e p ar le div or e e p ou r t au i e dčtčrminee, Aujourd'hui , ( date des jour, on et beure ) devant nous ) prenoms, nom de 1 ’ojficier de V etat civil ), otiicier de 1’etat civil de la commune de ) nom de la commune ) , se sont presenles en la maison commune ( prenoms , nom, dge, profession , licu de naissunce et do¬ micile du futur ), fils maieur de ( prenoms, nom, profession , dge et domicile de ses pere et mere ) epoux divorce de ( prenoms, nom, profession et de domicile de sa premiere fermat ) o’une part. Et ( prenoms, nom, dge, profession, domicile lieu de naissance de la future ) fille majeurs de ( prenoms, noms, domicile , dge , profession de ses pere et mere ) epouse divorcče de ( prenoms , nom, domicile el profession de so# premier mari ). Lesquels en presence de ( pri' noms, noms, dges, professions, domiciles des gtuure leiBoisj, indiquer si les temtdns sont pa- 872 le @mdt ie l Offkier de Fitat tivtt. rttts, a quel degre ) , qu’ils produisent pour temoins, et du consentement de leurs pere et mere, preseas, nous ont requis de pro» cdder k la celebratioa de lcar mariage, Sur quoi, nous, cfficier de 1’etat civil f susnomme, dčferant k ladtte requisition , avons donne lecture des pičees cu-apres, i.® de 1’acte de naissance du futur, duquel il resttlte qu’il est ne en la commune de ( #em de la commune ) le ( date de la nais. sonce ); 2. 0 de 1’acte de naissance de la future, duquel il resulte qu’elie est nee en la commune de ( nom de la commune) le ( dote ie la naissance ); 3 ° de l’acte de divorce produit par le futur, duquel il resulte que le mariage qu’il avait contracte avec ( pre- aoms, nom de sa premiere femme ) a ete dis sous par le d vorce, fait par consentemen mutuel par acte du ( date de Facte ), requ en la mairie de ( nom de la commutte ); qu ! il s’est en consequence, ecoule plus de trois an» depuis cette epoque ; 4.0 de l’acte de divorce prononce entre ladite ( prinoms , nom de la future ) et ( prinoms , »o« de son premier tnari ) pour cause determinee par 1’offtcier de l’etat civil de la commune de ( not« ie la commune ) le ( date de 1 ’acte du divorce ), duquel il resulte qu’il s’est ecoule plus de dix mois depuis la dissolut ion de ce mariage, lesq uels dits actes de divorce. 374 Le Guide de VOJficitr de Vit at mil. apres avoir ete paraphes par les deux epoux, s'il est possible , et par nous , resteront anne- xes e Urkunden des Clvilstan- bes müßen Jahr, Tag, und Stunde wo sie ver- abfaßet worden, Namen, Vornamen, Alter, Ge- werb, und Wohnsitz aller derjenigen, die darinn benannt sind, anbkmen Der Leiter -es Tivilstands - Beamten. ig Z5- Die Beamten des Civilstandes dürfen in die von ihnen verabfaßten Akten weder bcmerkungs' weise, noch aufirgcnd eine Bedeutungsart etwas anders cinfließen laßen, als was von de» Com- parentcn darinn erklärt werden muß. z6. In den Fallen, wo die Jntcreßenten nicht verpflichtet sind, in Person zu erscheinen, können sie durch einen besondern und bcglaubtcn VoU- machtshaber sich vertreten laßen. Z7- Diebe» den Urkunden des Civilstandes anf- gewiescncn Zeugen können nur männlichen Ge¬ schlechts, wenigstens ein und zwanzig Jahr alt, Verwandte oder andere, scy» ; und werden die¬ selben von den Jntcreßenten erwaylt. z8. Dec Beamte des Civil - Standes giebt den erscheinenden t nrtheyen, oder ihren Bevolimachtig- tcn, und den Zeugen von den Aufsätzen Vorlesung. Von der Beobachtung dieser Formalität muß darauf Meldung geschehen. zy. Diese Aufsatze werden vom Beamten des Civilstandes, von den Comparenten, und den beugen unterzeichnet, oder Meldung geschieht von der Ursache wodurch die Comparenten, und Zeu¬ gen zu unterschreiben verhindert sind. 40. Die Urkunden des Civilstandes sollen in jeglicher Gemeinde auf ein oder mehrere doppelt gehaltene Register eingetragen werden. 41. Oie Register werden vom Presidenten des Gerichts erster Instanz, oder von dem ihn ver¬ tretenden Richter, mit erster und zweytec kotiert, und auf jeden Blatt paraphirk. Der Leiter des Livilstands--Beamten. ,z 4-. Die Aussätze werden sogleich ohneWeißkaßen, auf die Register eingeschrieben Die Aussticichun- gen / und Verweisungen sind aufdte nchmliche Art, wie der geffsirce Aufsatz, gut zu heißen, und zu unterzeichne». Mit Abkürzung darf nichts geschrie¬ ben, und kein Datum in Ziffern hingefttzk werden. 4Z- Die Register werden vom Beamten des §i- vilstandes zu Ende jeden Jahres, abgeschloßen; und innerhalb eines Monaths soll eine der Doppcl- schrifteu ins Archiv der Gemeinde, die andere in die Schreiberey des Gerichtshofs erster Instanz, nie- dergelcgt werden. 44. Die Vollmachts-Akten, und andere welche den Urkunden des Civilstands angehangt seyn mü¬ ßen, werden, nachdem sie von der Person, die sie eingebracht, und vom Beamten reS Civiistandes pa- raphirt worden samt derAbschrifc dcrNcgisier,welche in besagte Schreiberey niedcrzulegen ist, abgegeben. 4L- Jedermann kann sich von den Aufbewahrern der Register des Civiistandes, Extracte aus diesen Registern ertheilen laßen ; Die den Registern gleich¬ lautend ertheilten, und von dem Presidenten des Gerichts erster Instanz, oder von dem ihn vertre¬ tenden Richter bewahrscheinigtcn Extracten sollen rechtbeständig seyn , bis aufFälschung geklagt wird. 4b. Waren keine Register vorhanden, oder sind sie verlohren gegangen, so ist der Beweis davon sowohl in Titeln, als mit Zeugen auzuuehmen, und können solchenfalls dieHeurathcn, die Geburten, und To¬ desfälle ttzeils durch die Register und Papiere, die Der Leiter des Livilstands- Beamten, 17 von den verstorbenen Eltern herrschten, khcils durch Zeugen erweislich gemacht werden. 47- Zeder im Ausland gefertigte Aufsatz vom Civilstaude der Franken, nnd der Ausländer soll rechtbeständig seyn, wenn er anders mit Forma¬ litäten, die in besagten Lande üblich sind, vererb- faßet worden. 48. Jeder Aufsatz vom Civilstaude der Franken im fremden Lande wird ungültig seyn, w fern er den frauzosifchen Gesetzen gemäß, von den diploma¬ tischen Agenten, oder von den Consuln ausge¬ stellt worden. 49. In allen Fällen, wo von keiner Urkunde den Civilstand betreffend, auf dem Rande einer bereits eingetragenen Urkunde Meldung geschehen Muß, soll dieselbe auf Ansuchen der Jiikereßenten , von dem Beamten des Civilstandes auf den lau¬ fenden Registern, und auf denen, welche man im Archiv der Gemeinde hinterlegt, und von dem Schreiber des Gerichts erster Instanz, auf den in die Schreiberei) hinterlegten Registern bewerk¬ stelliget werden, zu welchem Ende der Beamte des Civilstandes innerhalb drei) Tagen den kaiserli¬ chen Prokurator bcy gedachtem Tribunal davon benachrichtigen Muß, welcher darob zu wachen hat, daß die Meldung auf gleichförmige Weise zu di? beiden Register eingerückt werde. 50. Jede Uibertretung vorstehender Artikel von feiten obgenannter Beamten soll von dem Ge¬ richte erster Instanz verfolgt, und Mit einer Geld- Der Leiter -es Livilstands - Beamten. r- buße bestraft werden, die nicht über hundert Franks gehen darf- Jeder Inhaber der Register soll für die darauf angebrachten Abänderungen bürgerlich haf¬ ten, mit Vorbehalt seines Regreßes gegen die Urheber von gedachten Acnderungen, wofern solches statt finact. 52. Jede Aenderung, jede Verfälschung in den Urkunden des Civilstandcs, jede Einschreibung dieser Urkunden auf einem fliegenden Blatt, und anders als auf den hiezu bestirnten Registern, geben Anlaß zu Schadenersatz der Partheyen, unbeschadet der Strafen, die in dem Pöualgesetz- duch angesetzt sind- Lg. Der kaiserliche Prokurator bey dem Ge¬ richt erster Instanz, soll gehalten scyn, den Zu¬ stand der Register zu untersuchen, wenn sie in der Schreibern) hinterlegt werden; er soll ein kurzgefaßtes Protokoll von der Untersuchung auf¬ setzen, die von den Beamten des Civilstandcs be¬ gangenen Uibertrctungen, oder Verbrechen ange- beu, und gegen sie die Verurtheilung zu Geldbu¬ ßen begehren. 54. In allen Fällen, wo ein Gerichtshof erster Instanz von den Urkunden des Civilstandcs Kennt« ms nimmt, können die Jntereßentcn gegen das Urtheil eiulommen. Oer Leiter des Livilstands-Beamten s> Zwcytes Kapitel. Von den Geburt« »Urkunden. 55. Die Geburts »Deklarationen sind innerhalb drei) Tagen nach der Niederkunft/ dem Beamten des Eivilstaudcs zu übersenden: das Kind muß ihm vorgewicscn werden. 56. Die Geburt des Kindes wird erklärt von dem Vater, oder in Ermanglung des Vaters von den Acrztcn oder Wundärzten, Hebammen, Ge¬ sundheits-Offizianten, oder andern Personen die der Entbindung beygewohnt; und ist die Mutter außerhalb ihres Hauses niedergekommcn, von der Person, bey welcher die Niederkunft vorgefallen. Die Geburts-Urkunde wird alsbald im Bcy- seyn zweycr Zeugen verabfaßt. L7- Die Geburts-Urkunde zeigt Tag , Stunde, und Ort der Geburt, das Geschlecht des Kindes, und die Vornamen, welche man ihm gicbt; Vornamen, Namen, Gewerb, und Wohnsitz dec Eltern, wie auch die der Zeugen an. 58. Go jemand ein ncugebohrncs Kind gefun¬ den, ist er gehalten daßftlbe d m Beamten des CivilstandcS zuzustcllen, sammt den Kleidungsstü¬ cken, auch über alle Umstände dec Zeit, und des Orts, wo cs gefunden worden, Erklärung zu geben. Es wird davon ein ausführliches Protokoll auf- geftzt, welch-« nebst cm des Kultes muthmaßli- ches Alter, sein Geschlecht / die Namen, die mau Der Leiter des Livilsiands - Beamten. 2Z ihm gicbt, die Civil-Gewalt welcher man es überliefert, andeuten muß. 59- Wird ein Kind wahrend einer See »Reise gebohrcn, so wird die Geburts-Urkunde innerhalb vier, und zwanzig Stunden in Gegenwart des Vaters, wenn er anwesend ist, und zwcyer unter den Schiffs - Offizieren oder in Ermanglung ihrer, unter den Männern der Einschiffung genommenen Zeugen aufgesejk. Dieser Aufsatz, wird auf de« Schiffen des Staats vo« dem Venvnltungs-Be¬ amten des Seewesens, und auf Schiffen, die ei¬ nem Ausrüster, oder Kaufmann zugehören, von dem Capitän, Meister oder Patron des Schiffes vorgenommcndie Geburts-Urkunde muß der Einschiffungs-Liste untenhin beygeschrieben wer¬ den. 60. Im ersten Hafen, wo das Schiff, «S sey zum Ankern , oder sonst aus einer andern Ursache als zur Abtakelung, anlandet, sind die Beamten der Scevcrwaltung, Capitän, Meister oder Pa¬ tron, gehalten» zwey bcglarrbte. Ausfertigungen der von ihnen gefertigten Gcburts» Urkunden ab- zugebcn, nem-ich in. einem französischen Hafen, auf der Amtsstube des Vorstehers der See- In¬ skription , und in einem fremden Hafen „ in die Hände des Eonsuls. Die eine dieser Ausfertigungen soll auf der Stu¬ ke der See-Inskription, oder in der. Kanzle» drs Consulats hinterlegt bleiben, die andere wird dem Minister des Seewesens übersandt, der ein« von ihm bescheinigte Abschrift, von jedem, brsag-. Der Leiter des Llvilstands- Beamten. 2; ter Aufsätze an den Beamten des Civilstandes im Wohnorte des Vaters vom Kinde, oder der Ge¬ bühre, inn, wenn der Vater unbekannt ist, gelan¬ gen läßt. 61. Bey der Ankunft des Schiffes im Hafen Wo es abtakelt, soll die Einschiffungs-Liste auf der Stube des Vorstehers der See- Inskription nicdcrgelegt werde,,, der eine von ihm unter¬ zeichnete Ausfertigung der Geburts» Urkunde dem Beamten des Civilstandes im Wohnorte des Va¬ ters vom Kinde, oder der Mutter , wenn der Va¬ ter nicht gekannt ist, übersenden muß. Diese Aus¬ fertigung wird ungesäumt auf die Register ein¬ getragen.- 62. Der Aufsatz von der Anerkennung des Kin¬ des soll nach seinem Datum auf die Register ein¬ getragen werden, und ist davon auf dem Rande der Geburts - Urkunde, wenn eine vorhanden ist,. Erwähnung zu thun.. - Drittes Kapltek Von öen Zeu, athc - Urkunden. 6'g. Ehe die Heurath gefcycrt wird,- tl/ut d-er Beamte des Civilstandes zwcy Verkündigungen, mit acht Tagen Zwischenzeit , an einem Sonn¬ tag vor dem Eingänge des Gemeindehauses. Die¬ se Verkündigungen, und der darüber verfertigte Aufsatz, sollen die Vornamen , Namen, Gewerb, und Wohnort der künftigen Gatten, ihre Quali¬ tät der Volljährigkeit/ oder Minderjährigkeit und Der Leiter bes Livilstanbs-Beamten die Vornamen ,Namen, Eewerb, und Wohnsitz ih¬ rer Väter nnd Mütter anzcigen. Dieser Aufsatz soll nebstdem Tage, Stunde, und Ort wo die- Verkündigungen gemacht worden, bemerken/ er soll auf ein einziges Register eingeschrieben wer¬ ken, weiches wie im vorstchcndcnArtikel 41 ge agt ist: cotirt, und paraphier, und ;n Ende jeden Jahrs in die Schreiberei) des Bezirk - Gerichtes nie- kergclegt werden mnss^ 6). Ein Auszug aus der Publikatlons-kkrkunde' soll während der achttägigen Zwischenzeit von der einen zur andern Verkündigung', an dem Eingän¬ ge des Gemeinde-Hauses angeschlagen seyn. Die Honrath darf vor dem dritten Tag, seit und un¬ gerechnet derjenigen Vcszwryten Aufgebots, nicht begangen werden., 65. Ist die Hcurath in Zeit eines Jahres, vor' Ablau' ter Publikations - Frist anznrcchnen, nicht' begangen worden, so darf ihr Begängnis nicht statt baben, es wären denn neue Verkündigungen obge¬ sagt c rma ß e n v o r h e rgrg a n g e n. 66. Die Einspruchs - Aktew gegen die Heurath werden dem Original, und auf der Abschrift von den Eiusprecheuden, oder von ihren beiondern, und recbtsgegründeten Voilmachtshabern nntcrzeichnet, sie werden, nebst derAbschrift,der VollmachtS^Ucber- tragung, der Person, oder im Wohnhanse der Partcy- eu, und dem Beamten des Civilstandes, der sein Visa auf die Urschrift setzen Muß, kund gemacht. 67. Der Beamte des Civilstandes soll ohne Der-' Dor Leiter Les Civrlstands - Beamten 29 jng eine kurzgesaßte Meldung der Einsprüche auf das Pnblikations - Register cinscdrciben; er sott des¬ gleichen, ans dem Rande der Einschreibung besagter Einsprüche von den Richterbescheiden , oder Akte» der Oppositions- Hebung, wovon man ihm Aus¬ fertigung zugehändigt, Erwähnung rhun. 68. Im Fall eines Einspruchs , darf der Beamte des CivilstandcS die Heurath nicht eher begehen, als bis man ihm die Oppositions - Hebung dargereicht, unter Strafe einer Geldbuße von dreihundert Franks, und aller Schadenvergütungen. 69. Ist kein Einspruch geschehen , so wird In der Heuraths - Urkunde Meldung davon gcthan ; und wenn die Aufgebote in mehreren Gemeinden statt gehabt, so weisen die Parcheyen einen vou dem Be¬ amten des Livilstaudes jeglicher Gemeinde ertheilten Schein vor, wie daß keine Hindernis vorhanden sei). 70. Der Beamte des Civilstandrs läßt sich die GcburtS - Urkunde von jedem der künftigen Gatten znstellen. Welchem der Gatten unmöglich wäre, sich dieselbe zu verschaffen, der darf an ihrer Stelle einen Notorietäts > Aufsatz beybringen , welchen der Frie¬ densrichter seines Geburtsortes, oder derjenige sei¬ nes Wohnorts crkheilt- 71. Der Notorietäts-Aufsatz enthält die, von sieben Zcugvu des einen oder andern Geschlechts, Berw urdten, oder Nichtvcrwandten ^gemachte Er¬ klärung der Bornamcn, Namens, Gewerbs und Wohnsitzes des künftigen Gatten, und diejenigen seiner Eltern, wenn sic bekannt sind; den Ort, und ss viel möglich die Zeit seiner Geburt, Und He Ursachen Dev Leiler bes Livilstanös - Beamten. Zl welche verhindern, die Urkunde derselben beyzubrin- gen-Die Zeugen unterzeichnen den Nvwricräts-Auf¬ satz mir dem Friedens - Richter, und sind welche die nicht schreiben gelernt, oder eö nicht thun können, so geschieht Meldung davon. 72. DerRororleräts»Aufsatz wird dem Gerichts¬ hoferster Instanz des Ortes, wo das Heuralhs-Be¬ gängnis statt haben solheingcreichk. Der Gerichtshof, nachdem er den kaiserlichen Prokurator angehört, Siebt oder verweigert seine Bcstättigung, je nach¬ dem er die Erklärungen der Zeugen, und die Ursa¬ chen, welche den Gcburts -Aufsatz beyzubringenver¬ hindern, zulänglich oder unzulänglich findet. 7Z. Der verlangte Aufsatz von der Einwilligung der Elcern oder Großeltern, oder in ihrer Ermang¬ lung der Einwilligung der Famili:, enthält Vorna¬ men, Namen, Gewerb, und Wohnsitz des künftigen Gatten, und aller derjenigen, die zu dieser Handlung Mitgewirkt h aben, wie auch den Grad ihrer Ver¬ wandschaft. -74» Die Heurath wird in der Gemeinde gefeycrk, wo der eine von beiden Gatten seinen Wohnsitz hat. Diesen Wohnsitz in Ansehung der Hcurath erlangt man durch sechs Monathe anhaltender Bkwohnung in der ärmlichen Gemeinde- 75- An demnach Verlauf der Puvlikations.Fri¬ sten von den Parteyen bestimmten Tage, verliest der Beamte des Civilstandcs im Bcyseyn von vier Zcü- scn, Verwandten oder Nichtverwaudten den Par- ihcyen, obgemeidte Aktenstücke, weiche auf ihren Der Leiter des Livilstanbs r Beamten. ZZ Stand/ und auf die Formalitäten der Herirath Bezug Haden, und das 6te Kapitel des Titelsvon der Ehe entha tend die yegcnseiriFen Rechte und Psticheen der Ece.ute. Er empfänu von beyden Thcilcn eines nach dein andern, die Erklärung, daß sie einander zum Ehemann, und zur Ehefrau nehmen wollen; er thut lnr Namen des Gesetzes den Aus¬ spruch, daß sie durch das eheliche Bündnis vereiniget sind, und faßt auf der Stelle die Urkunde davon ab. 76. Mau führet in der Hcuraths - Urkunde fol¬ gendes an: 1. ) Die Vornamen, Namen, Gewerbe, Al¬ ter, Geburts - O-te, und Wohnsitze der Gatten; 2. ) Ob sic volljährig oder minderjährig sind; ?. ) Die Vornamen, Namen, Gewerbe, und Wohnsitze der Väter und Murrer: 4. ) Die Einwilligung der Eltern, Groscltern und diejenige der Familie, in ien Fällen, wo sie begehrt sind; ) Die ehrerbietigen Aussätze, wenn welche gefertigte worden; 6. )DieAufgcbote in den vcrschicdenenWohnvrten; 7. ) Die Einsprüche, wenn welche gemacht werden; ihre Hebung, oder die Meldung, daß kein Einspruch geschehen ist ; 8- ) Die Erklärung der Contrahenten sich zu Gatten zu nehmen, und der Ausruf ihrer Verei¬ nigung durch den öffentlichen Beamten. y- ) Die Vornahmen,Namen , Alter, G 'werb , und Wohnsitz der Zeugen , und ihre Erklärung, ob sie Verwandte, od,r Bef.enndte der Partheyen, von welcher Seite, und in welchem Grade; Dcr Leiter des Sivilstaubs- Beamten. Z; Viertes Kapi t c l. von den Sterbens-Urkunden- 77 KeineBecrdignng darfohne einer aufZrchpapicr und nnentgcldlich ausgestellten Erlaubnis des Veam- »Hi vom Eivilstandr, weicher zuvörderst, um sich des Todesfalls zu vergew-ßern zu dem Erblaßten selbst hinaehen muß, und eher als vier und zwanzig Stun¬ den nach dem Verscheiden äußerten Fällen,welche tu den Polizei) Verordnungen angemerkt sind, zu stände gebracht werden. 78- Die Sterbens-Urkunde wird von dem Be¬ amtendes Civtlstaudes, auf die Ei klärung von zwcy Zeugen, verabfaßct. Diese Zeugen sol en, wo möglich, die zwey nächsten Verwandten oder Nachbarn, oder, falls einePerson außer Hause verstorben, diejenige Person,bei) welcher sic verschieden,und ein Verwand¬ ter, oder sonst jemand seyn. 79. Die Sterbens - Urkunde muß die Vornamen Namen, Alker, Gewerb und Wohnort der gestor¬ benen Person; die Vornamen, und Namen des andern Gatten, ob die gestorbene Person vcrheurathet,odcr wrrwittibtwar; die Vornamen, Namen, Alter, Gc- wrrb, und Wohnsitz dcr Deklaranten ; und wenn cs Verwandte sind, ihren Verwandtschaftsgrad an- gcben. Der nemliche Aufsatz muß ferner so weit zu wi¬ ßen möglich, die Vornamen, Namen, Gewerb, und Wohnort dcr Eltern dcs Verstorbenen, wie auch seinen Geburtsort bemerken. Der Leiter des Livilffands- ZZeamten. Z/ 80. Falls jemand in den Kriegs - oder Civilhospi- tälern , oder andern sffentlicjum Häusern stirbt, so liegt den Obern, Direktoren, Lcrwalrerii, und Vor¬ stehern d-eser Däuser ob , innerhalb vier, undzwan- zigScunb-.n den Beamten des Eivilstandes davon jn benachrt.v.ig^n , der sich alsdann , um des Todes¬ falls aem l zu werden, dahin begiedt, und vorstehen¬ dem Ar lre! gcmäst, auf die Erklärungen , bieman ihm geraucht, u> d auf die Erkundigungen, die er cingezogen , den Aufsatz verfertiget. Aeosttem fallen in besagten Hospitälern, und Häusern Register gehalten werden, in welchen man diese Erklärungen , und diese Aufschlüsse einträgt. Der Beamte des Crvilstandcö sei! die Todes-Ur¬ kunde dcnr Beamten vom letzten Wohnorte der ge¬ storbenen Person übersenden, und dieser soll sic auf die Register einschreiden. zr. Sind Zeichen, oder Spuren gewaltsamen Todes, oder andere vcrdachtgcbeude Umstande vor» Händen, so darf die Beerdigung eher nicht zu Stande komm-n, als bis ein Polizei) - Beamte in Bepsein eines Doktors der Arznei) - oder Wnudarzneykunde das Protokoll vom Zustande des Leichnams, rin> die daraus Bezug habenden Umstanden, wie au b von den Erkundigungen, die er in DctreffdevNa- men , Vornamen , Alter, Gewerb, Geburtsort, und Wohnsitz der gestorbenen Person cinsammcln könn¬ te, aufgesezt- 82- DerPolizey-Deamte ist ungehalten, unver- wcilt dem Beamten, des CivNstandcs vom Orte, Der Leiter des LivilstaudSiBeaurten. Zl? wo die Pcrsen verstorben, siunmtlichc in seinem Protokoll enthaltenen Ausschlüße zu übersenden, als nach welchen die Sterbens-Ui'sundc adzufi- ßcn ist. Eine Ausfertigung davon schickt der Brannte del Civllstandes an denjenigen vvin Orte der verstor¬ benen Person, wenn er bekannt ist: diese Ausfer¬ tigung wird auf dir Register eingetragen. 8?. Die peinlichen Gericktüschreiber sind gehal¬ ten innerhalb der" vier und zwanzig Stunden nach Vollstreckung der Todes Urthcile dein Beamtendes Civilsiaudes vo n Orte, wo der Derurtheilte hin- gerichtet worden, alle im Artikel 79 verzeichneten Erläuterungen zu übersenden, nach welchen die Sterben; - Urkunde veenbfafit we den must. 84. Falls jemand in den Gefüngnißeu, Zucht- undEinsperrdäusern gestorben,so haben aufderStel- le die Kerkermeister, oder Aufseher den Beamten des Civilstandes davon zu benachrichten, der alsdann, wie im Artikel go bedeutet ist, sich dahin verfügt, und die Sterbens-Urkunde verabfaßt- 85. In allen Fällen gewaltsamen, oder in den Gefüngnißeu, und Einspcrrhäusern sich ereignen¬ den Todes, oder vollzogener kebensstrafe, soll uns den Registern keine Meldung von diesen k!m- ständcn geschehen, und die Sterbens- Urkunden sollen lediglich in der Form, welche der Artikel 79 vorschrcibt, abgefaßt iverdcn. 86. Falls jemand während einer Seereise stirbt, soll innerhalb vier und zwanzig Stunden, in Gegenwart zweyer Zeugen, welche man unter den Der Leiter des «Livilstandsr Beamten. 4* Schiffs - Offizieren, oder in ihrer Ermanglung > un¬ ter den Schifffahrenden herausnimmt, ein Auf¬ satz darüber gestellt werden. Diesen Aufsatz muß auf den Schiffen des Staats, der Verwaltungs- Beamte des Seewesens, auf den Schiffen aber, die einem Handelsmann oder Ausrüster zugehSrcn, der Eapitan, Meister aber Patron des Schiffes verfertigen. Die Sterbens- Urkunde wird der Eur- lchiffungs Liste untenhin beigeschricben. 87. Jin ersten Hafen, wo das Schiff entweder zum Ankern, oder sonst aus einer andern Ursache «ls zum Abtakeln , anlandet, sind die See. Ver¬ waltungs-Beamte, Capitän, Meister oder Pa¬ tron , welcher den Todes-Aufsatz verfertigt, -e- haltcn , zwey Ausfcrttgungen davon, dem Artikel Lo gemäß zu Hinterlegen. Dry der Ankunft des Schiffes im Hafen der Abtaklung ist die Einschiffnngs - Liste in der Amts¬ stube des Vorstehers der See-Inskription abzuge- bcner lchickt eine Ausfertigung der Sterbens - Ur¬ kunde, von ihm bescheiniget, dem Civiistandes- Beamtcn des Orts der verstorbene» Person: die¬ se Ausfertigung ist so fort auf die Register elnzu- schreibcn. Der Leiter -es Livilsiands -Beamten. 4z Fünftes Kapitel. von drn Urkunden des Divilstandes in Betreff der Soldaten.außer dem Gebiethe des französischen Raiserthums. 88- Die Urkunden des Civilstandes, welche au» ßer dem Gebiethe desKaiserthums in Betreff der Soldaten, oder andern in dem Gefolge der'Armeen «ligest.'ilte» Personen gefertigct werden, sollen in den durch die vorhergehenden Verfügungen vor- geschriebenen Formen aüzüfaßcn seyn; unter Vor¬ behalt der in den folgenden Artikeln enthaltenen Ausnahmen. 89. Der Quartier-Meister in Mein Corps, ei¬ nes, oder mehrerer Bataillone, oder Schwadronen, und der commandirende Hauptmann in denen an¬ dern Corps sollen die Pflichten von Beamtendes CivilstandcS erfüllen; die nchmlichcn Verrichtun¬ gen sollen für die Offiziere ohne Truppen, und für die Bediensteten der Armee , von dem bey den Musterungen der Armee, oder bey dem Armee- Corps eingestellten Inspektor gethan werden. yo. Es soll in sedem Truppen - Corps ein Re¬ gister für die Aufsätze des CivilsiandeS in Be¬ treff der Individuen dieses Corps, und ein anders bey dem General - Staab der Armee oder eines Armee -Corps für die bürgerlichen Urkunden, im Betreff der Offiziere ohne Truppen, und den Be¬ diensteten, gehalten werden: diese Register sollen aber so wie die andern Register der Corps und General-Staube aufbewahret, und in die Kriegs Der Leiter des Dioikstauds - Beamten. 45- Archiven, bey dem Wiedcreinrückcn der Corps,. 0 0 er Armeen in das Gebiet des Kaiserthums, nieder- tzelegt werden. 91. Die Register sollen in jedem Corps von dem- Offizicr, der cs commaudirt, und bey dem Eenc- i^l - Stande,. von dem Oberhaupte des Eeneral- Eiaabes niit der Seitcn-Zahl bemerket, und pa- raphirt werde in 92. Die Geburts--Erklärungen bey der Armee sollen in den zehen Tagen, welche auf die Nieder¬ kunft folgen, gemacht werden. 9g> Der mit der Haltung des. Registers des Civilstandes beauftragte Offizier, muß in den zehen Tagen, welche auf die Einschreibung einer Ge¬ burts-Urkunde ins besagte Register folgen, «inen Auszug davon dem Beamten des Civilstandes von dem lezten Wohnorte des Vaters vom Kinde, oder der Mutter, wenn der Vater unbekannt ist.,, zu¬ schicken. 94. Die Heuraths-Verkundigungen der Soldaten und Beamten im Gefolge der Armeen, sollen an dem Otte ihres lezten Wohnsitzes geschehen; sie sollen nebst dem,fünf und zwanzig Tage vor der Feyrung der Honrath, für die Individuen, welche zu einem Corps gehören, der Taas -Ordnung des Corps, und für die Offiziere ohne Truppen wie auch für die Bediensteten, welche -zu einer Armee, oder einem Armee - Corps gehören, der Tags -Ord¬ nung deßelbcn beygelegt werden. 95- Gleich nach der Einschreibung inö Register, des Aufsatzes der Hcuraths- Feyeruug, soll der mit Der Leiter des Twibstands - Beamten- 47- der Haltung des Registers beauftragte Offizier ei¬ ne Ausfertigung davon dem Beamten des Civil- standes vom. lczteu Wohnorte der beiden Gattem zuschicken- 96. Die Todes« Urkunden sollen, in jedem Corps,, von dem Quartier - Meister; und für die Offiziere ohne Truppen, und'für die Bediensteten, von dem Inspektor bei) den Musterungender Armee, auf das Zeugnis dreyer Zeugen aufgesczt, und der Auszug diesem Register, iu den zehen Lägen,, dem Beamten des Civilstandes vom lczteu Wohn-- sitze der Verstorbenen übersendet werden. 97. Im Falle Absterbens in den Kriegs-Feld" oder Garnisons- Hospitälern soll der Aufsatz dar-- über von dem Direktor besagter Hospitäler abgc- faßt, und dem. Quartier - Meister oder dem Inspek¬ tor bei) den Musterungen der Armee, oder Armee- Corps, wozu der Verstorbene gehörte, zugcschickt werden; diese Offiziere sollen eine Abschrift davon, dem Beamten des Civilstandes vom lczteu Wohn-- sitze des Verstorbenen zukommen laßem 98^ Der Beamte des Civilstandes im Wohnorte' der Parthcycn, welchem von der Armee dre Ab¬ schrift eines Aufsatzes von dem Civilstande ist. übcrschjchct worden, muß ihn sogleich in. die Regi-- ilttd eurschreibem. Ler Leiter des Llvilstands - Beamten 49 Sechstes Kapitel. Von der NerichtigrmF der Urkunden des Livil- standes. ys- Wenn die' Berichtigung einer Urkunde des Civilstandes verlangt werden sollte, muß von dem gehörigen Gerichte unter Vorbehalt der Appella¬ tion, und auf die Anträge des kaiserlichen Proku-, rators darüber beschloßen werden ; die inrercßirtcn Partheyen sollen, wo nöthig, hiezu berufen werden ioo. Das Berichtigungs Urtheil kann zu keiner Zeie den intcreßirten Partheyen, die es nicht ver¬ engt haben, oder die nicht dazu berufen worden sind, entgegen gcsezt werden. >oi. Die Berichtigungs-Urtheilc sollen von dem Beamten des Civilstandes, sobald sic ihm sind zu, gestellt worden, in die Register eingeschrieben wer, den; und es soll Meldung auf dem Rande des abgcänderttn Aufsatzes davon geschehen. Gesetz in Betreff der Ehe. Erstes Kapitel Von den erforderlichen Eigenschaften und Be» dinANlßrn um ein Ehebündnis schließen zu können. ^44- Der Mann vor achtzehn vollen Jahren, das Weib vor fünfzehn vollen Jahren dürfen kein Ehebündnis schlüßen. 3 Der Leiter des Livilstands > Beamten. 5' 145. Di« Regierung jedoch kann, wegen erheb« lichen Beweggründen, Freisprechung von der Re¬ gel des Alters ertheilen. »46. Es findet keine Heurath statt, da wo die Einwilligung fehlt. 147- Eine zweite Ehe darf nicht vor Zertrtn- nung der ersten geschloßen werden. 148- Der Sohn, welcher nicht völlig das Ater von fünf, und zwanzig Jahren, die Tochter wel¬ che nicht völlig das Alter von «in und zwanzig Jahren hat, dürfen ohne Einwilligung ihrer Al¬ tern sich nicht verehligcn: falls heyde nicht einig, ist es an der Einwilligung des Vaters genug. 149. Wenn der eine von beiden abgestorben ist, oder wenn er sich in der Unmöglichkeit befindet, seinen Willen zu veroffenbaren, so ist die Einwil¬ ligung des andern hinlänglich- 150- Wenn der Vater und die Mutter ge¬ storben sind, oder wenn sie sich in der Unmöglich*, keit befinden, ihren Willen zu veroffenbaren, so treten die Grosvätcr und Grosmüttcr an ihrer Stellt; w enn Uneinigkeit zwischen dem Grosva- ter und der Grosmüttcr der nehmlichcn Linie herrscht, so ist die Einwilligung des Erosvaters hinreichend. Wenn Uneinigkeit zwischen bryden Familien ver¬ waltet, so soll diese The ilung Einwilligung mit sich bringen. Der Leiter -es Livilstan-s - Beamten. LZ 151. Die Familien - Kinder , welche die durch den Artikel 148 festgesetzte Volljährigkeit erreicht haben, sollen ehe sie sich verehligen, durch einen ehrfurchtsvollen, und förmlichen Aufsatz , den Rath ihres Vaters, und ihrer Mutter, oder den ihrer Grosväter, und Grosmütter, wenn ihr Va¬ ter und ihre Mutter abgestorben sind, oder sich in der Unmöglichkeit befinden, ihren Willen zu veroffenbaren, begehren. 152- Von der Volljährigkeit an, welche durch den Artikel 148 festgcfezt worden bis zum Alter, von drcyßig vollen Jahren für die Söhne, und fünf und zwanzig vollen Jahren für die Töchter loll der ehrerbietige Aufsatz, welchen der Artikel 151 vorschreibt und worauf keine Einwilligung in die Heürakh folgt, zwei) andere Male von Mo¬ nat zu Monat, erneuert werden; und einen Mo¬ nat nach dem dritten Aufsatz kann mau zur Fey- krung der Hevrath vorschrciken- 15z. Nach dem Alter von vreyßig Jahren darf, wenn keine Einwilligung auf ehrerbietigen Auf¬ satz erfolgt, einem Monat hernach, zur Bege¬ hung der Heürath vorgeschritten werden- 1L4. Der ehrerbietige Aufsatz kann dem oder denen der im Artikel 151 bezeichneten Ascenden- ten, von zwey Notariell oder von einem Nota- rius und zweyen Zeugen, notifizier werden; und im Protokoll, welches darüber aufgesezt werden muß, soll Erwähnung von der Antwort geschehen- '25- In Fall einer Abwesenheit des Ascenden- ten welchem der ehrerbietige Aufsatz gemacht wer- Der Leiter des Eivilstands-Beamten 55 den mußte, soll zum Heuraths Begängnis vor» geschritten werden, indem inan das Urtheil wel« ches ergangen seyn möchte, u u die Abwesenheit zu erklären, oder in Ermanglung desiur, den Be¬ scheid wodurch die Nachsuchuug verordnet wor¬ den, oder in Ermanglung dieses Bescheids, eine» Notorietäts-Aufsatz erthcilt vom Friedensrichter des Orts, wo der Asceudent seinen leztbekannlen Wohnsitz hatte, die Erklärung von vier Zeugen, die der Friedensrichter von Amtswegen beyrust in sich «Nkhlaiend, vorweiset. 156. Die Beamten des Civilstandes, welche vor¬ geschritten zur Begehung von Heurathen die von Söhnen unter fünf, und zwanzig vollen Jahren Al¬ ters, orer Töchtern unter ein-und zwanzig Jahren geschloßen worden, ohne daß im Heuraths - Aufsatz die Einwilligung der Eltern, Gros Eltern, und die der Familie, im Falle, wo sie erfoüert sind, gemeldet werden, sind auf Betreiben der intereßirten Par- theycn und des kaiserlichen Prokurators bey dem Gcnchtshoferster Instanz des Orts,wo sie begangen werden zu der in dem Artikel rya verordneten Geld¬ buße, und nebstdem zu einer Gefängnis-Strafe von wenigstens sechs Monaten, zu verurtheiien. 157. Wenn keine ehrerbietigen Akten gefertlgek wordenin den Fallen,wo sie vorgeschrieben sind, soll der Beamte vom Civi!stand,der die Heurath began¬ gen hat, zur rühmlichen Buße, und zu einer Gefäng¬ nisstrafe, die nicht unter einem Monate stVirzkamr verurtheilt werden. Ler Leiter der- Eivil-stanbs - Beamten. 57 r;8- Die in den Artikel» ,48, -49, >51, 152, *58, 'L4, und enthaltenen Verfügungen, in Betreff des ehrfurchtsvollen Aufsatzes welcher dem Vater, und dec Mutter in dein durch diesen Artikel vorhcrgesehcnen Falle gemacht werden muß , sind auch auf die unehelichen Kinder, die als rechtmäßig sind anerkannt worden, anwendbar. iLS- Das eheliche Kind, welches nicht anerkannt worden, und dasjenige, welches nachdem es an¬ erkannt worden ist, seine Eltern verlohren hat, oder deßen Vater und Mutter ihren Willen nicht veroffenbaren können, soll, bevor es ein und zwanzig volle Jahre alt, sich nicht eher vcrehli- chen können als nachdem es die Einwilligung ei¬ nes Vermnndes, der ihm all Noc ernannt wird, erhalten hat. r6o. Wenn weder Vater, noch Mutter, we¬ der Grosvätcr, noch Grosmatter vorh moen sind, oder wenn sie sich in der Unmöglichkeit befinden, ihren Willen zu veroffenbarcn, so können die min¬ derjährigen Söhne und Töchter von ein und zwan¬ zig Jahren keine Heurath ohne die Einwilligung des Familien-Rathes eingehen. 161. Die Ehe ist, in gerader Linie, zwischen allen rechtmäßigen, oder natürlichen Asccndcntcn, und Abkömmlingen, und den Verschwägerten in der nehmlichcn Linie verboten. 162. Die Ehe ist , in der Seiten - Linie zwi¬ schen dem rechtmäßigen, oder natürlichen Brüter, und Schwester, und den Alleirten in nehmlichen Grade verboten. Der Leiter des Eivllstandr - Beamten. L9 16z, Die Ehe ist noch ferner zwischen dem Oheim und dhr Nichte, der Muhme und dem Neffen ver¬ kochen. 164. Die Regierung kann jedoch, in wichtigen Fällen, die im vorhergehenden 'Artikel enthaltenen Verbote aufheben. Zweytes Kapitel. Von den Form itlten in Betreff der 5'eurathz Legängniße »65. Die Heurath soll öffentlich, von dem §i- Vilstands-Beamten des Wohnsitzes der einen von den Partheycn begangen werden- 166. Die zwei) durch den Artikel 6z des Zten Kapitels des Titels von den Urkunden des Ei- wilstandes verordneten Aufgebote sollen in der Munizipalität des Orts, wo jede voll den ver¬ tragschließenden Parkheyen ihren Wohnort haben wird, geschehen. 167. Wenn jedoch der gegenwärtige Wohnsitz nur in sechs Monaten Aufenthalt bestände, so sollen nebstoem die Aufgebote in der Munizipa¬ lität des letzten Wohnorts geschehen. 168. -Wenn die kontrahirendrn Partheyen, oder die eine von ihnen, in Betreff der Dere:el:chnuq unter eines andern Gewalt stehen, so sollen die Aufgebothe auch noch in der Munizipalität des Wohnorts derjenigen, unter deren Gewalt sie sich befinden, geschehen. Der Leiter des Livststands - Beamten 6i 169. Die Regierung, oder diejenigen, die sie zu diesem Ende vorsetzcn wird, können, für große Fälle, von dem zwcyten Aufgebote frey sprechen. 170. Die im Auslande zwischen Franken, und zwischen Frauken und Ausländer geschloßene Ehe soll, wofern sie in den landbraüchlichcn Formen ist begangen worden , gütig segm, wenn ihr nur die durch den Arrikel 6z des zten Kapitels des Titels von den Urkunden des Civilstandes vorgcschriebe- ven Aufgebote vcrhergegangen sind, und der Frau« ke den in dem vorhergehenden Kapitel enthaltene- ucn Beifügungen nicht zuwider gehandelt hat. 171. Innerhalb drcy Monaten nach der Wieder¬ kehr des Franken auf das Gebiet des Reichs muß der Aufsatz von dmrBeaäugniß der Hcurath welche er in Auslande geschloßen , auf tas öffent¬ liche Henrathts - Register seines Wohnorts abge- schrieben werd.n. Drittes Kapitel. Von den Einsprüchen gegen die Zeurath. >72. Das Recht gegen das Hcuraths »Begäng¬ nis Einspruch zu thun, gehöret der mit einem der vertragschließenden Theilc verehelichten Person. »7Z. Der Vater, und in Ermanglung des Va¬ ters die Mutter, und in Ermanglung der Eltern die Grosväter, und Großmütter sollen gegen die Heurath ihrer Kinder, und Abkömlinge, obwohl diese fünf und Zwanzig Jahre voll haben, Ein¬ spruch zu machen berechtiget scyn. Der Leiter bes Lrvilstands-Beamtem. 6z 174. I» Ermanglung irgend eines Mcendtnten können der Bruder oder Schwester, der Oheim oder die Muhme, der Schwefln sohn oder die Schwestertochter im Älter der Volljährigkeit nur allein in folgenden Zöllen Einspruch thun: 1. Wann man die Einwilligung des Familien» Rarhes, die im Artikel 54 begehrt ist, nicht er» langt hat; 2. Wann der Einspruch auf den Blödsinn des künftigen Ehegatten gegründet ist; und wird die¬ ser Einspruch, wovon der Gerichtshof die bloße, und einfache Hebung zu erkennen befugt ist, nie¬ mals anders angenommen, als mit dem Beding , daß der Einsprechcnde aufgerichtliche Untersagung antrage, und in der Frist, welche den Bescheid an- bcraiimt, darüber srrcchen laße. 175- In den bcyden Fällen, welche vorstehen¬ der Artikel brmeldet, darf der Vormund oder Eurator, während der Dauer der Vormundschaft oder des Curatoramts, nur in so fern, als tr durch einen Familienrath, den er berufen kann, dazu berechtiget worden, Einspruch thun. 176 Jeglicher Aufsatz von Einspruch muß die Qualität ,welche dem Einsprechcndeu solä en zu thun das Recht giebt, ansühren; cs muß die Wohnsitz- Erwählung an dem Ort, wo die Heu- rath gefeuert werden soll, dariun gemeldet ftyu; desgleichen muß er, so er nicht auf Begehren ei« nes Asceudcntcu gcfertiget wird, die Teweggrun» de des Einspruches enthalten: alles das i ey Strafe der Nichtigkeit, und der Amtsuntcriagung des¬ jenigen Staatsbedienten, der den Aufsatz von dem Einspruch untcrzc chnet. Der Leiter des Livilstands - Beamten. 177. Das Gericht erster Instanz hat innerhalb zehn Tagen nach der Vorladung darüber zu sprechen. >78. Wird davon appellirt, so ist innerhalb zehn Tagen nachher Vorladung darüber zu sprechen. 179 Wird der Einspruch verworfen, so können die Einsprechenden, wenn es anders keine Ascen- denten sind, zu Schaden und Unkosten verurthei- let werden. Viertes Kapitel. Von den Gesuchen um Nichtigkeit eines Ehe- Lundes: '80. Das Ehcbüudnis, welches ohne freye Ein¬ willigung beydcr Gatten, oder des einen von ih¬ nen geschloßen worden, kann nur allein von den Gatten , oder demjenigen der bciden/deßen Ein¬ willigung nicht frey war, angefochten werden. Wann Irrkhum in der Person obgewaltet, so kann tie Heurath nur von demjenigen der bcyden Gat¬ ten, welcher getauscht war, angefochten werden. i8>- Im Fall obigen Artikels ist das Begehren der Ehezernichtung nicht mehr zuläßlich, so oft während sechs Monathen , nachdem der Gatte seine völlige Freyheit erlangt, oder der Jrrchum von ihm erkannt worden, fortdauernde Beywohnung statt Lehabt. Der Leiter bes rivilstanbs-Beamten- 67 '82. Die ohne Einwilligung der Eltern, der Ascendenten,odcr des Familienraths geschloßene Ehe in den Fällen, wo solche Einwilligung noth- wendig war, kann nur von demjenigen beyder Gatten, der dieser Einwilligung bedurfte, ange¬ fochten werden. i8Z. Die Rechtsklage wegen Nichtigkeit darf nicht mehr weder von den Gatten, noch von den Verwandten, deren Einwilligung erfodert war, an¬ hängig gemacht werde», jedesmal als die Hcu- dath ausdrücklich, oder stillschweigend von denen, deren Einwilligung nZthig war, gebilligte worden, oder ein Jahr vorüber gegangen ist, ohne daß von ^hrer Seite eine Beschwerde kam, seitdem sie von der Hcnrath Wißenschaft hatten. Jngleichen kann sie nicht mehr von den Gatten angedracht wer¬ den, wenn ein Jahr verlieft ohne daß seinerseits eine Dcschwerdc einkam, seitdem er das befugte Al¬ ter erreicht um in das Ehrbündnis persönlich ein- zuwilligen. 184- Jede Heurath welche mit Uibertretnng der in den Artikeln 144, 147, 161, 162, und r6z, enthaltenen Verfügungen geschloßen worden, kann, theils von den Gatten selbst, thcils von allen de¬ nen, die dabey intereßirt sind, theils auch von dem öffentlichen Amte angefochten werden. '8Z. Doch kann die Heurath, welche von Gat» ten, die noch nicht das cnroderliche Alter erreicht hatten, oder wovon das eine noch nicht dieses Al» ter hatte, geschloßen worden , alsdann nicht mehr angefochten werden, r. wenn sechs Monarhe ver- Der Leiter des Livilstands - Beamten. 6S stoßen sind seitdem, dieser Gatte, oder diese Gattin das befugte Alter erreicht; wann die Frau , die die¬ ses Alter nicht erreicht hatte, vor Ablauf von sechs Monathen empfangen hat. »86. Die Eltern, Ascendenten , und die Familie, welche in den Fallen des vorstehenden Artikels in die Heurath cingewilligt, sind mit ihrem Gesuch um Un- Siltigkeit der Ehe nicht mehr zuläßlich. '87. In allen Fallen wo dem Artikel 184 gemäs d'e Klage wegen Ungiltigkcit von denen, die dabey Intereße haben, angebracht werden kann, darfsol¬ ches nur allein von Seiten der Collatcralverwand- ten, oder der aus einer andern Ehe gebohrenen Kin» der bey Lebzeiten bcydec Gatten, aber nur wenn sie ein angebohrenes und dcrmahliges Intereße dabey haben, geschehen. >88- Der Gatte zu deßen Nachtheil eine zweite Ehe geschloßen worden, kann derselben Aernichtung, auch selbst bey Lebzeiten des Gatten,der mit ihm ver Hunden war, begehren. 189^ Wenn die neuen Gatten die Nichtigkeit der ersten Hcurath verwenden; so muß die Gil¬ tigkeit oder Nichtigkeit dieser Heurath vorläufig' beurtheilct werden. ryo. Der kaiserliche Prokurator, in den Fällen auf welche der Artikel 184 des gegenwärtigen Titels seine Anwendung findet, und unter den Abände¬ rungen, welche im Artikel >8; verzeichnet sind, kann und muß die Nichtigkeit der Heurath, bey Lebzeiten der beyden Gatten begehren , und sie zur Trennung, verurtheilen laßen- Der Leiter des Livllstands »Beamten- 7 r ryi. Jede Ehe, welche nicht öffentlich geschloßen Worden, und welche man nicht vor dem befugten Staats-Beamten gefeyert, kann von den Gatten selbst,von den Eltern, von den Ascentcnden, und von. allen denen, die ein angebohrenes, und dermah- liges Jntereße dabcy haben, wie auch von dem öffentlichen Amte angefochten werden. 192. Wo dem Ehebündnis die zwei) erforderten Aufgebote nicht vorhergcgangen, oder wo man nicht die durch das Gesetz erlaubten Freisprechungen er¬ langt, oder wo die vorgeschriebenen Zwischenzeiten der Aufgcbote,undBegängniße nicht beobachtet wor¬ den , da muß der Äays.Procurator gegen den Staata- bedrenten eine Geldbuße, die nicht dreihundert Franks übersteigen darf, oder aber gegen die ver¬ tragschließenden Theile, und die unter deren Ge» walt sie gehandelt, eine mit ihrem Vermögen in Verhältnis stehende Geldbuße erkennen laßen. 19z Dienehmlichen Strafen, welche vorstehen¬ der Artikel ansezt , werden von den darinn be¬ nannten Personen durch jede Zuwiderhandlung gegen den Artikel vorgeschriebencn Regeln ver¬ schuldet , wenn auch schon diese Zuwiderhandlun¬ gen nicht als hinreichend beurtheilt wurden, um die Zernichtung der Heurath aussprechen zu laßen. iy4. Niemand kann den Namen eines Gatten, und die bürgerlichen Wirkungen des Ehestands in Anspruch nehmen, wofern er nicht einen Begäng¬ nis-Aufsatz der in den Registern des Civilstandes eingetragen ist, vorweisek, außer den Fällen wel¬ che im Artikel 4S Titel her Urkunden des Livilstam des vorgesehen stad. Dek Leiter Les Livilstand»- Leamtettl 7Z' 195. Der Standes - Besitz kann die angeblichen Gatten- die ihn jcderseitig geltend machen- nicht von der Verpflichtung erledigen, den Aufsatz von dem Hcurarhs -Begängnis dem- Beamten des Ctvil» standes vorzuweisen. ry6. Wann Standes-Besitz obwaltet', und die- Urkunde der Heurath Fenerung dem Beamten ves Civilffandes vvrgezeigt wird,-so sind die Ehe¬ gatten mit einem Gesuch um Nichtigkeit dieser Urkunde nicht zulaßlich.- 197. Sind jedoch in den Fallender Artikeln »94 und iy;Kinder von zwey Individuen vorhanden, dir öffentlich als Ehemann, und Ehefrau gelebt haben, so kann dey dem Ableben dieser beyven die Rechtmäßigkeit der Kinder nicht unter dem Vor¬ wande allein, daß kein Begängnis- Aufsatz vor¬ gezeigt wird, bestritten werden , so oft' nehmiich diese Rechtmäßigkeit durch einen Standes Besitz, welchem die EeburtS- Urkunde nicht- widerspricht,- bewiesen isti >98. Wenn sich ded' Beweis'Völk einen»'gesetz¬ mäßigen Hcurath- Begängniße aus dem Erfolge eines' peinlichem Rechtsgange» ergiebt, so ver, sichert die' Einschreibung des Urtheils auf den Registern des Civiistandes'dem Ehebündnis, von dem Tage seiner Begehung an, aste bürgerlichen Wirkungen, sowohl in Ansehung der Gatten, als in R-'cksichr auf die aus dieser Ehe entsproßenen Kinder.- 4 Der Leiter des Livilstand« - Beamten. 75 i'99- Wenn die Ehegatten , oder eines von ih¬ nen verstorben ohne den Betrug entdeckt zu ha¬ ben, so kann die peinliche Klage von allen denen, die ein Interesse haben die Hcurath für gültig er¬ klären zu laßen, und von dem kaiserlichen Proku¬ rator angebracht werden. ovo. Wenn der öffentliche Beamte zur Zeit, wo der Betrug entdeckt wurde, mit Tod abgcgangen , so m ch die Klage cisilmässig gegen seine Erben , in Gegenwart der Interessanten und auf ihre Angabe, von dem kaiserlichen Prokurator gcfüh- ret weiden. 221. Die nichtig erklärte Ehe erzeugt gleichwohl die bürgerlichen Wirkungen, sowohl in Ansehung des Gatten, als in Ansehung der Kinder, wann sie redlicherweise geschloßen worden- Ist die Redlichkeit blos von Seiten des einen der Ehegar n da, so bringt die Ehe mix zu Gunsten dieses Gatten, und der aus der Ehe entspr'denen Kinder, die bürgerlichen Wirkun¬ gen hervor.. Fünftes Kapitel. Von den Verbindlichkeiten, die aus der Scurath^ rntspringen. Die Gatten, dadurch allein, das sie sich vereheligt, gehen die Verbindlichkeit ein, ihre Kin¬ der zu ernähren, zu unterhalten, und zu erziehen- 204 Das Kind darf gegen seine Eltern wegen einer Niederlassung durch Hcurath oder anders kci-' ue. Rechts klage au bringen- * Leiter des Livilstands-Beamten 77 -20,5- Die Kinder sind ihren Eltern, und andern Ascendenten, -welche sich in dkk Noch befinden die Nahrung schulvig. 206. Die Schwiegersöhne, und Schwiege rechter -sind gleichermaßen, und in den nthmlichen Umstän¬ den,«ihre Schwiegcr»Eltern zu ernähren schn big, aber diese Schuldigkeit höret auf r. wann die Schwieger¬ mutter sich znmzweytenmale verheurathet, 2. wann Ler>enige.Gatte, welcherÄe Schwägerschaft begrün¬ dete, und die Kinder aus seiner Verbindung mit dem «andern Gatten, abgestorben- 207. Die Verpflichtung, die mus diesen Verfü- -Sungcn erfolget, ist gegenseitig. 208- Die N ihrungsmittcl sind nur in Verhältnis der Nothdurft, deßen , ter sie' begehrt, und den Vermögensumständen besten, Der sie schuldig, zu bewilligen. 209. Wann derjenige/derchen Lebensunterhalt lie» fert, oder derjenige dcrihn empfängt, in einen soi- -chen Zustand verftzt wird, daß der eine nicht mehr ge¬ rben kann, oderder andere dcßsclben nicht meh- ganz oder zum Theil bedarf, so kann di: Lcrm'.nde- rung.vder Erledigung von dieser Last b achrk werden 210. Wann die Person, welche den Lebensunter¬ halt liefern muß,Beweis bringt, daß sie die Psteg- pension nicht gu bezahlen vermag, so kann der Ge¬ richtshof,, in Erkenntnis der Sache verordnen, daß sie denjenigen , dem sie di? Verpflegung shuldig, in sthre Behausung aufuehme, verköstige, und unter¬ halte. Der Leiter des Livilstands-Beamten. 79 211. Jnglcichen thut das Gericht den Ausspruch, vb der Vater, oder die Mutter, welche sich erbeut das Kind, dem sie die Nahrungsmittel schuldig, m ihrer Wohnung aufzuuehmen, zu verköstigen und zu untcrhatten, soichcmfalls von der Bezah¬ lung einer Pflcgpension befreit blclbou-fvll. Sechstes Kapitel. von den jederseitigen Rechten, und Pflichten der Eheleute. 212. Die Eheleute sind sich wechselseitig Treue, Vkystand, und Hilfe schuldig. 21Z. Der Ehemann ist seiner Ehefrau Schutz, die Frau dem Manne Gehorsam schuldig. 214. Die Frau ist verbunden mit dein Mann zu wohnen und allenthalben, wo er sich anszuhalt.'n für gut befindet, ihm zu folgen: Der Mann ist verbunden sie aufznnehmeu, und ihr alles, was für die Bcdürfniße des Lebens' nöchrz ist, «ach Stand und Bemittlnng zu verschaffen. 215. Die Frau darf, ohne von dem Mann be¬ rechtiget zn seyn, wenn sie auch öffentliche Han- dclsfrau, oder im Vermögen getrennt wäre, nicht vor Gericht stehen. 216. Des Mannes Bevollmächtigung ist nicht vonnöthen, wann die Frau peinlich oder in Poli» zeysachcn belangt wird. 217. Die Frau, auch die nicht in Gemeinschaft flehende oder vom Vermögen getrennte, kann oh» ne Mitwirkung des Mannes in dem Aufsatz, oder Der Lei ter des DvilstanbsVeam ten. 8, ohne sc «ne schriftliche Einwilkiqung, nicht geben, v« äußern, verpfänden, durch Schenkungs-oder Last - Vertrag erwerben. org. Wenn der Ehemann seiner Frau die De- recbtiZung vor Gericht zu stehen verweigert, so F«nn dieselbe der Richter krtheilrn. 219. Wenn der Ehcman seiner Frau dir Berech¬ tigung einen Aufsatz zu unterzeichnen versagt» so kann die Frau ihren Gatten geradezu vor das Gr» richt erster Lnstanz des Bezirk-- der Gemernde Woh, münz vorladen lasten, welches seine Derichligunz geben oder versagen kann , nachdem es den Ehe» mann angchört, oder gehörig tn die Rathökammcr berufen. 220. Die Fran, wenn, sie öffentliche Haudclsf.aa ist,kann ohne von ihrem Eyemanne berechtiget zu scvn, für alles was ihren -paride! betrift, Ver¬ bindlichkeiten einqehen, und in besagten Falle ver¬ bindet sic auch den Ehemann, wenn Gemeinschaft amter ihnen herrscht- Eie ist nicht als öffentliche Haudelsfrauza betrach¬ ten,wenn sie bloS die Waaren'vom Handel ihres Gal» ten ins kleine verkauft, sondern nur allsdann, wenn sie einen besondrrn Handel betteibk. 221. Detrift den Ehemann ein Urthul, welches ihn zu einer körperlichen oder schändend: r Strafe verdammt, obwohl dastelbe nur auf sticht-Er- sche'nunq ergangen, so darf die Frau, während irr Dauer der Strafe, wenn sie auch volljährig N, weder vor Gericht stehen, noch Vertrag schlie» Der Leiter -es Lwilstandg-Beamten. 8z ßen, sie hätte sich denn von dem Richter bevsll» mächtigen lasten, der solchenfalls die Vollmacht '««heilen kann, ohne den Ehemann abgehört, oder berufen zu haben- 222. Ist der Ehemann gerichtlich untersagt, oder abwesend, ch kann der Richter, in Erkenntnis der Sache die Hran berechtigen, entweder um vor Gericht zu stehen, oder einen Lertrag zu schließen. 22g. Keine allgemeine Berechtigung, auch wenn sic In dem Heucarhb-ronrrakce verabredet woroen, ist anderseits kräftig als in Rücksicht auf d'K Verwaltung des Vermögens brr Frau. 224. Ist der Ehemann minderjährig, so wird die richterliche Gestattung der Frau nvthwcndig, sowohl um vor Gericht zu stehen, als um Vertrag zu schließen. 225. Die aus den Mangel der Berechtigung ge¬ gründete Ungiltigkett kann nur von der Frau, von iem Mann oder ihren Erben, entgegengesetzt werden. 226. Die Frau kann testiren ohne Bevollmäch¬ tigung des Mannes. . Siebentes Kapitel. Zertrenntmg der Ehe. 227. Die Ehe zertrennt sich , 1. Durch das Ableben des einen der Gatten 2. Durch gesezlich ausgesprochene Scheidung Z. Durch di- endlich geworbene Verurtheilung des Tiuen der Gatten Der Leiter de« revikstandr-LeaMtett. ZL Achtes Kapitel. Von den zweiten Ehen. «28- Die Frau kann erst nach Verlauf'von zche« Monakhen seit Auflösung der vorigen Che M» Mcytenmale sich vrrhcuraihen. Auszug aus dem Gesetze über die Eh-fcheidung. Artikel 26-. Vermöge jeden Urthcil, welches i« lest er Jnsianz ergangen,/ oder welches rechtliche Kntscheidnngskrafl in sich hat, wenn daßclbc die Ehescheidung gestattet, soll Ker (hatte, welcher sie erlangt, in Zeit von zwey Wonarrn vor dem 'kr¬ amten des Civilstandcs erscheinen, nachdem di« andere Partey gesetzmäßig berufe« worden, um die Trennung aussprechen zu laßen. 265. Diese zwei) Monarhe fangen in Rücksicht der Urtheile erster Lustau; erst nach dem Verlauf der Appellation» - Frist zu laufen an; in Rücksicht der wegen Nichr-Erfck einung in der Apprllatious- Sache gefällten h.rrheile - erst nach Verlauf der Einspruchszcir; und in Rücksicht der Lnburrdeile auf bsy becseitiges Verhör , nach Verlauf der Zeiefrist «m wegen Castatlon einznkommen- Der Leiter des Cwilstands- Beamten. 266. Der klagende Gatte, welcher die oben be¬ si mmte Feist von zwei) Monaten hat .verstreichen lasten, ohne den andern Gatten vor den Beanr- ten deS CivilstandeZ zu berufen, verliert den Vor¬ teil deo erhaltenen ttrthcils; und kann'nur aus neuer Ursache seine Scheidungsklage wieder an¬ bringen ; in welchem Falle er jedoch die alten gel¬ tend machen kann- 294. Kraft des Urtheils, welches die Scheidung zuläßt, und in den vierundzwanzig Tagen seines Datums, sollen die Partheyen miteinander, und in Person vor dem Beamten des Civilstandes er¬ scheinen , um die Ehescheidung aussprechen zu la¬ ßen. Wenn diese Zeit verstrichen, so soll das Ur- thcll als nicht gesprochen angesehen werden. Auszug aus Dcm Gesetze l'itcr die Arnahri? an Kmdcsstatt. Artikel ZZ9- In den drei) Monaten, welche aus dieses llrtheil folgen, soll die Adoption, autbas Ersuchen der einen, oder der andern von den Par* Ehegen in-das Register des Civilstandes des OrteS, wo der Annehmende wohnt, geschrieben werden» Diese Einschreibung findet nur » >f. Ansicht ei¬ ner förmlichen Ausfertigung des Sippcllations* Urtheils statt; und die Annahme bleibt ohne Wir¬ kung, wenn sie in dieser Zeit nicht ciugcschrlcbkrr worden. Z w e y t e r T h e i l. Abhandlung über die AmtimnZ des Klvilstands-Beamten. Das Materielle der Urkunde , Aufsitzen; Vrdnung, die man bey deren verfaßungzu Hess'rchten hat; Regeln die ihnen gemein sinll, Strafen, die in Uibertretungefall fest ge, Letzt sind. Die Zahl der Register bey dem Livilstande »st nicht bestimmt. (Artikel 4<> des Codex Napoleon ) Die Zahl der zur Eintragung der Urkunden des 'Civilstandes in jeder Gemeinde bestimmten Regi¬ ster, ist von keinem Gesetz beschloßen; es tst biest- falls die gr^te Ausdehnung gestattet;!» mehre- Der Leiter des Livilstands - Beamte» 9» ren Departements gebraucht man nur zwey Re¬ gister; das eine ist zu denen Verlantbarungs Ak» ten, das andere aber zu jedem anderen Akte des .Ci- vilstandes bestimmt- Diese Zahl - Dc Minderung kann für die kleinen Gemeinden sich schicken ; die volkreichen Städte aber bcnsthigen Hilfst Register; Vielleicht würde es be» fcr ftyn, eines für jegliche Akteur Art zu bestim¬ men. Die Nachsuchnngen würden kürzer, und leich¬ ter seyn; dieß ist aber nicht der Gegenstand, wo., mit ich allhier mich beschäftigen soll; Es steht der general- Verwaltung zu, die Weise anzuordmcn, die sie für die tauglichste, und den Kehlern weni¬ ger ausgesezt, hält. - ' Die Register mäßen doppelt gehalten werde». ( Artikel 40 des Lodex Napoleon. ) Welche immer die Zahl der Register ftyn mag maßen sie doppelt gehalten werden ; Diese Maaß' regel ist vom Gesetze ausdrücklich vorgeschriebcn, ein Akt, der nur auf einem Register wäre einge¬ schrieben worden, würde fürwahr dem umgeach- tet für die Parthcyen nicht minder giltig seyn; je¬ doch der Civilstands-Beantte würde wegen llntcr- laßung des Eintragenö in das zweyte Register sträflich werden- Die Register mäßen cotirt und parapbivd segn ( Art. 41 des (Lodex Napoleon ) Der Civiistandcs - Beamte, muß vorher er ei- are» Gebrauch der ihm überge bauen Registern Der Leiter des Livilssands- - Beamten- yZ-> macht, mit Achtsamkeit alle Blätter,, die es zu- famsetzen,- durchforschen , um sich-zu versichern ,, allste vom dem Presidenten des Gerichtshofes,, oder von seinem Stell-Vertreter rvlirt, und pa-- raphirt worden. Die Klugheit befiehlt eine solche vergängliche Durcksichtigung; das. Gesetz schreibt War jenem Beamten diese Vorsicht nicht vor; je¬ doch steht cs seiner Delikatesse zu , sich zm über, zeigen- ob selbe Formalitärvollzohen worden, und¬ oll keine Auslastung geschehen seyee Ich habe-gesagt, daß diese Besichtigung von derr Klugheit befohlen scye, nun muss ich die Ursa-- che davon angeben.. In jeder öffentlichen Handlung:,, isti es nicht für, den. Bediensteten, welchen: sie anvertrautist,- genug, daß er sich keinen Trug vorwcrfcn darf; er muß sich auch- selbst gegen: alle Veranlassung: eines Verdachtes hüten. » Gesetzt, ein Ak t, welcher blos von- dem Civil»- stands -Beamten: unterzeichnet wäre- wie es-ge¬ schehen kann, würde auf ein nicht cvtirtes, noch paraphirtes Blatt eingeschrieben worden seyn,so können Personen, die ein Interesse dabey haben-- es falsch erklären zu machen, selben Akt wegen, diesem Umstande angreifen ; Urtheiiennvir hier nicht: über den-Werth'eines solchen Mittels ,, betrau ten: wir aber nur die Lage des Civilstands- Beamtem Er ist unschuldig, der: Inhalt des Aktes ist der Wahrheit gemäss; demoongeachrer,, die Bosheit verlegt sich darauf,Ihn i" verfolgen , und wcum er. nicht des Truges. schuldig. Anerkannt worden-,. Der Leiter des Liviistands - Beamten 95- so kann cr wenigstens sich nicht darüber rechtferti¬ gen , daß er den Zustand seines Registers nicht untersucht habe. Die Akten müßern aufeinander folgend, ohne weißen Zwischenräume eingetragen werden. (Art. 42 des Loder Napoleon.) Die Akten, müßen einer nach dem andern knapp-- kvlgend ohne weißem Zwißenraum eingeschriebene werden. Diele Regel wird nicht immer beobachtet; eini¬ ge Divilstands- Beamten laßen die Hälfte der Seite weiß sichen, welche unter der Deklaration des Richters, der bas Register cotirc, und parap- Hirt hat, sich befindet ; sie schreiben den ersten Akt,- den sic aussteilcn , erst auf ter Rückseite des ucmr- ljchcn Blattes. Noch andere, nachdem sie einen Akt gemacht Ha¬ den, der zum Lepspiel etwa nurzwcn Dritteln oder drcy Vierteln einer. Seite einnimt, schreiben den darauf kommenden Akt erst auf der nächstfolgenden Seite so zwar, daß ein leerer Raum zwischen den zweyen Acktcn bleibt- Lil dem einen, oder dem anderen Falle, ist es rin Fehler, den das Gesetz ahnder; es duldet gar keinen weißen Aaum. Ein, zwischen zweyen Akten weißgclaßencr Platz so unbeträchtlich, als er seyn mag, gjcht zum Tru¬ ge Anlaß; ein Geburts - oder Todes - Schein- „ das gedrängt verfaßt wäre, kann in jenem lrc.rir- Raume eingeschrieben werden. Der Leiter des Livilstands - Beamten y7 Ohne die Furcht gegen einen solchen MisbrauH «uszudrnckcn, hat der Gesetzgeber vorgesehen', daß er begangen werden kann, und hat ihm ein Hindernis dadurch entgegensetzen wollen, daß er dem Civilstands- Beamten vorschreibt, ja keinen weißen Raum zwischen den Akten zu laßen. Der zu verfertigende neue Akt muß ^unmittel¬ bar nach der Unterschrift des Richters, oder nach Jener, weiche der Civilstands - Beamte unter dem vorhergehenden Akt bcygesezt hat, anfangen. Die Vcruffunyen und Ausstreichungen müßen «l« gut erkannt, uud unterzeichnet werden. (Art. 42 des «Lodex Napoleon) Die Beruffungen und die Ansstreichuirgen mü- ßen für gültig anerkannt, und so wiedas Ganze des Aktes unterzeichnet werden- Man entledigt sich zu oft dieser Pflicht', ich ha¬ be wenig Register noch gesehen, worinn selbe beo¬ bachtet worden wäre. Einige Civilstands - Beamten begnügen sich da¬ mit, daß sie block ihren Namenszug unter den am Rande dazugeflickten Stellen und unter die Gut¬ heißung des ausgestrichcncn Wortes Hinsehen; sie erfodern nicht einmahl die Gutheißung, und die Unterschrift der Comparcnten. Man muß allhier in. Acht nehmen , daß der Namens-Zug nicht hinlänglich ist. Das Gesetz schreibt eine, derjenigen des Ganzen des Akte- 5 Der Leiter des Livilstand« - Leamten sy gleiche Unterzeichnung vor, da es annimmt, daß der Civilstands - Beamte der einzige sey , welcher ihn unterschrieben hat. Wann aber alle Lomparenten, oder mehrere unter ihnen, unter dem Akt ihre Unterftrtigung bcygcsezt haben,dann müßen sowohl die Beruffungen als die Gutheißung des Ausgestrichenen mit den nchmiichen Unterschriften versehen seyn. Ohne dieser Vorsicht verdient alles, was aus dem Akte mit¬ telst Beziehungs-Zeichen ficht, keinen Glauben; die überschriebenen und ausgestrichenen Worte werden alsdann nicht dafür gehalten, als wenn die Veränderung mit Einwilligung der Par- theyen geschehen steye , nachdem nichts zu erken» neu giebt, daß selbe Veränderungen in ihrer Ge¬ genwart gemacht worden waren- Es findet keine AbkurzniiF statt, noch bärsten die Daten mit Ziffern angedeutet werden. (Art. 42 des Codex Napoleon) Die Abkür;-n wn, und die mit Ziffern ange» xeiate Datcn find ebenfalls durch die Gesetze ver¬ boten; eine Abkürzung ist kein Wort; sie gewährt keine Idee, weil sie kein Übereinkommen es Zei¬ chen st; nur ihr Urheber erkennet sie. In einem öffentlichen Akte muß alles klar, und verständlich seyn; man muß alles vermeiden, was einer will- kuhrlichen Auslegung Anlaß geben, oder einen fin» Der Leiter des Lwilstands - Beamten- "" streu oft selbst dem, was man hat einschalten wol¬ le» entgegengesczten Sinn darbringen kann. Die Ziffern sind untauglich um die Daten in öffentlichen Akten auszudrückcn; ihre einfache Gestalt giebt ein leichtes Mittel zur Verfälschung ' Der Civilstands - Beamte soll es also für eine unumgängliche Verbindlichkeit ansehen, die Daten ganz mit Buchstaben ausjuschreiben, und die Wor¬ te nicht abzukürzen; er wird fürwahr ein wenig mehr Zeit zur Verfertigung seiner Akren verwen¬ den, aber das Gesetz ist ausdrücklich befehlend. Die Register müßen alle Jahre abgeschloßen werden. ( Art 4Z des Lsdep Napoleon) Die Register müßen zu Ende eine» jeden Jah¬ res abgeschloßen werden. Dieß geschieht mittelst einer so einfachen als kurzen Dcklarazion. Der Civilstands-Beamte schreibt sie auf seine Register unmittelbar nach dem lczten Akte. Solang Las Ne- gister nicht geschloßen ist, könnte mau noch immer neue Akten hinzufügen, und diese Hinzusetzung, wäre sie auch blos die Folge eines Jrrthums, so kann sie die w edrigsten Resultate haben. Diese Nachläßigkeit des Civilstands » Beamten kann mehreren Unfällen Anlaß geben, denen es leicht vorzukommcu ist, wenn die Register am lei¬ ten Lag des Jahres, so wie es das Gesetz vor- schreibt, geschloßen werden. Der Leiter -es Civilstands - Beamten rc»r Die Register müßen abgegeben werben. (Art. 4z des Lodex Napoleon) Der Civilstands - Beamte , ist verbunden jedes Lahr die Register des vorigen Jahrs abzugebeu; das eine muß ec an die Schreiberei) des Civil- Gerichtshofes jenes Bezirks, das andere aber in dem Orte, wo das Gemeinde«Archiv sich befindet, abgeben. .Die Niederlegung in das Gemeinde- Arhiv ge¬ wahrt den Einwohnern ein leichtes Mittel sich ohne weit zu gehen die ihnen nöthigcn Urkunden zu verschaffen. Die bey der Schreiberey geschehene Niederle¬ gung leistet, wieder der Regierung ein Mittelpunkt bezircksweise, wo sie die Grundlagen findet, welche zur Verfertigung statistischer Tabellen tau¬ gen. Es würde zweifelsohne nichts mehr eefoder- lich seyn,um den Nutzen dieser doppelten Nie¬ derlegung zu bewei en; doch giebt es noch ein stär¬ keren Grund dazu. Die Uibergab jener Register in zwey verschiede¬ nen Orten, schüzt vorgrößerensUngefchtck; sie ent¬ kräftet die Wirkungen der, durch Nachläßigkeit, oder Sorglosigkeit entstandenen Unglücksfällen- EineFeuersbrunst kann das Gemeinde-Haus, oder dieGerichts-Schreiberey zerstören; alle dort nie¬ dergelegte Papiere können eine Beute der Flam- meist werden; in denen Gemeinden auf dem Lan- Der Leiter des Civilstands-Beamten ro; de, ist solche Gefahr wohl noch mehr zu befürch¬ ten ; Die Hilfs-Mitteln gegen die Feuecbrünstcn sind alldort leider soviel als nichtig; übrigens bc-> findet sich meistens der Gemeinde Arhiv in der Behausung des Maires; die Cirilstands- Register sind gewöhnlich allda verwahrloset, und sammt den andern öffentlichen Papieren in den verschiedenen -r.heilen der, allen Hauseinwohncrn gemeinen Stube zerstreut. Endlich eine Ursache, welche immer, kann die Civilstands Register verschwinden/machen Was für e ne Menge NachfragenNachsuchungen, und Proze¬ ße würde ein solcher, um so zu sagen, nicht zu er¬ setzender Verlust nach sich ziehen? Die doppelte Nicderlegung versiegt davon die Quelle- Was in einem Orte verlohren gegangen ist, wird in einem andern gefunden, und der Frieden der Familien ist nicht getrübt. Sv gewaltige Gründe müßten wohl von allen Civilstands - Beamten gefühlt werden; Die Ausdrücke des Gesetzes sind gcbiethend; eS fodert, daß jene Niederlegung im ersten Monate des Jahres geschehe. Die Vollmachten, und andere Aufsätze müßen abgegeben werden. ( Art 44 des Codex Napoleon ) Der Civilstands-Beamte muß die Vollmach- Der'-Leitrades Livilstands - Beamten 107 ten, und andern Aufsätze , die als nothwendig bey der Verfertigung der Urkunden, vorgebcacht wurden/ abgeben. Diese Aufsätze sollen bey dem Registerwelche in der S chreibcrey des Gerichtshofes niederze- legt werden, verbleiben- Es ist nicht möglich ein Exemplar davon jedem Register bcyzufügen / weil sie nicht doppelt sind. Der Gesetzgeber har gewollt, dast sie mit demje¬ nigen niedecgelcgt werden, weicher in einem be- ßer organisirlen, und sichererem Depositirungs- ort verwahrt ist, nehmlich bey der Zchreibcrey des Gerichtöh ses. Einige Ci ilstands-Beamte halten es für be¬ quemer jene AiEsäye zu behalten, oder um bester zu sagen, sie setzen so wenig Wichtigkeit in deren Aufbewahrung, daß sobald sie ihre Urkunde ver¬ faßt haben, die Auf ätze oh u' aller Obsorge lie« gen laßen, und oft sind sie außer Stand selbe im Nothfalle vorzuzeigen. Sie müßen sich aber hierüber nicht täuschen, das Gesetz hat nicht die Dorwrisnng der Aufsätze allein für den Civilstands-Beamten angeordnet sie sind ihm fürwahr nökhig um seinen Akt gül¬ tig zu verfaßen, aber wann die Bewährungs-Be- Der Leiter Les LivilssMids- Beamten ioy sichtigung seiner Rigister geschieht, müßen die Auf¬ sätze noch existier». Es muß der kaiserliche Pro¬ kurator , der seine Handlung tu untersucht, tue R chtftrtigung des Lechahnno des Cwilstanvs-D - amreu l» ocueu Papieren , tue tyar uvcrgeben wurden, und die er an feine Register verbunden hätte laßen sollen, finden. Der Cioiistands - Beamte muß bcy Vollziehung der Abgabe seiner Register an die Gerichts Schrei- dcrey Acht geben, daß er vom Dressier einen über alle Eeg-nsiände, die er übcrgkebt, ausführlichen Empfangs - Schein geködert hat- Es giebt deren mehrere, welche sie durch indi¬ rekte Wege aulangcn laßen, uad voll Zutrauen auf die Personen, die sic damit beauftraget haben, keinen Empfangs-Schein, verlangen, sich ja so¬ gar nicht eiumahl erkundigen, ob sic treulich über- gcbcn worden sehen. Ließ ist ein Fehler, der dem Civilstands- Be¬ amten, welcher so achtlos gewesen wäre, fatal werden kann. Die ihm anvertrauten Register, ent¬ halten die wichtigsten Urkunden; außer den Gewaltthätigkcits-Fallen ist er vordem Gesetz, und gegen die Parthepcn über alle Begebenhei¬ ten, so tarilin die geringste Veränderung veran¬ laßen können, so lange die Register in seiner Macht sind, verantwortlich; er darf also nur alsdann dieses Pfand außer Händen laßen, wann das Ge¬ setz ihn dazu verpflichtet, und er von der Per» son die cs empfangt, einen umständlich - lauten¬ den Schein fodert- Der Leiter des Livilstands, Beamten ' lr Cs hält auch an seine Klugheit, wenn er bey der Abgabe in daS Gemeind - Arhiv, oder in dem dazu bestimmten Ort, einen Akt verlangt, und ein Protokoll durch den Maire aufnehmen läßt, wenn der Abgeber ein Adjunkt ist, oder durch einen Adjunkten, wenn der Abgebcr Maire ist. Ich brauche nicht weitläufiger die Ursachen die¬ ser Vorsichts-Maßregeln zu entwickeln; sie sind zu auffallend um deren Wichtigkeit sich verber¬ gen zu kämen. Man muß die Daten anführen (Art Z4 des Loder Napoleon) Die erste Obsorge des Civilstands - Beamten bey Versagung eines Aktes muß jene seyn, daß er genau den Tag des Monats, das Jahr, und die Stunde, wann er ihn aufsezt, anführe. Die¬ se Bezeichnung wird bey jedem Akte obenan ge¬ siezt; Es giebt einige Civilstands-Beamten , die wer-n sie mehrere Akten im nemlichen Lage auf¬ nehmen, sich damit begnügen, daß sie bloß die Da¬ ten auf den ersten anbringcn, und die folgenden Akten mit den Worten anfangen ; an ebendemsel¬ ben Tag; dieser Gebrauch ist fehlerhaft. Alle Ak¬ ten müßen selbstständig seyn, sie beziehen sich kei¬ neswegs aufeinander; sie haben miteinander nichts gemein, als daß sie auf den nehmlichen Register eingeschrieben sind, und da jeder abgesondert gefer¬ tigt werden soll, hat auch jeglicher sein Datum zu tragen. Der Leiter des (tivilstande-Beamten Nichts wäre lächerlicher, als wenn die Aus¬ fertigung eines Aktes mit den Worten einfinge - an ebendemselben Tag ; man wäre gezwungen um ihm ein Datum zu geben, cs auf den Seiten» Rand auszusctzen oder dem Aufsätze etwas hinzu- zufügen, dasauf der Original-Urkunde nicht stände;es ist eine Unregelmäßigkeit, die man ver¬ meiden muß. Ein Extrakt muß die getreue Ab¬ schrift des Originals wovon es abgenommen wor¬ den, seyn. Wenn endlich drei) Akten sich aufeinander fol¬ gend auf dem Register befänden, und nur der er¬ ste davon datier, die andern aber auf diesen in Rücksicht Les Datums bezohen wären, fo mußte man demnach auf einmahl alle drei- ausfertigen ; dicß wäre, wie ich schon gesagt habe, zu lächer¬ lich- Man muß also jedem Akte sein Datum geben, ohne zu untersuchen, ob an demselben Tage, de¬ ren andere eingeschrieben worden seyen. Die Worte vormittags oder Nachmittags die man bey vielen Akten findet, sind u»cht hinläng¬ lich; sie zeigen wohl, ob der Akt des Morgens, oder Abends verfertiget worden, aber sie bezeichnen nicht die Stunde; das Gesetz will aber, daß Vie Stunde angesezt scy. Der Leiter -es Livilstands - Beamten, n 5 Die Varnamen, Zunamen, das Alter, der VOobnsttz, und das Bewerb müßen ausgedrückt «Verden- Art 4z des Lader Napoleon. In einem Akte müßen die Vor und Zunamen, das Alrer, die Wohnorte, und die Gewerbe al¬ ler derjenigen, welche darinn benannt sind, an- Hcdeutet werden- Die Anführung des Vornamens, wie des Ge, wcrbs, ist nothwendig um die Individuen einer rühmlichen Familie zu unterscheiden; jene des Al¬ ters aber um den Stand der Volljährigkeit, oder Minderjährigkeit zu bezeigen, weil die Formali¬ täten in diesen zwey Fällen verschieden sind. In Betreff dcö Wohnsitzes, muß er gleichfalls bekannt seyn. Ein Mensch, der sich außer Stand befin¬ den würde, sich darüber auszuweisen, wäre nur mehr ein Landstreicher, und ein Mensch ohne Hei- math dec in einer^ttlA nicht figuriren darf, und der Entfernte >n ZutrauenvonSeite der Obrigkeit zu erhalten, vielmehr ihre Wachsamkeit erregen sollte- Mau darf sich keine den Akten fremde Ein¬ schaltungen erlauben. (Art z; des Lsdep Napoleon) Die Urkunde des Civilstands ist bestimmt eine Thatfachc zu bewähren. Alles was nicht die That- sache selbst ist, oder um sie fcstzusetzen nicht dienen Der Leiter -es Livilstcmds - Beamten, r 17 kann , ist ihr fremd; und darf in die Urkunde nicht ringerüket werden. Der Civilstands-Beamte darf also auf seinem Register nur die Deklarationen der Comparcnten einschrciben; und da müßen sie keinen andern Zweck haben, alö jenen die Thatsackezu bewähren. Ich habe öffrers am Rande eines Aktes, An¬ merkungen gesehen, die gänzlich seiner Verfa- ßung unnützlich waren. Ich fand auf dem Geburtsschein eines Kindes so außer der Ehe von einem Mädchen und einem unbekannten Vater gezeugt war, folgende De- klarazion- " Der Vater des Mädchens, die bas Kind ge- " bahr, hat versichert, daß es die Frucht des " Umgangs, so zwischen seiner besagten Tochter " und dem sogenannten re. gepflogen worden, (die Person war mit seinem Vor-und Zunamen, und Qualität bezeichnet) Eine ähnliche Deklarazion war ganz am unrech¬ ten Platze, und der Civilstands-Beamte war ta¬ delnswürdig, daß er sie ausgenommen habe. Das Jntereße des Kindes konnte nicht eine ähnliche Behauptung fodern, noch weniger ihr in einen Geburts-Schein Zutritt verschaffen, weil Deklarazioncn dieser Art nicht als Proben der Kindschaft dienen können. Der Civilstands - Beamte muß sein Amt, für die Personen, die ihn darum angehcn, verwen¬ den ; er darf nicht Abschlägen, in. seinen Akren die.- Der Leiter des Civilstands-Beamten 119 ibm gemachte Deklarazionen hineinzusetzen, jedoch wie ich es schon gesagt habe, sie sollen keinen an¬ dern Zweck als die Urkunde, welche auszustellen ist, haben. Wenn die Parthey selbe ausdehnen will, darf und muß der Civilstands - Beamte de¬ ren Aufnahme abschlageu. Die Worte des Gesetzes sind begründend sowohl für das Recht der Partheycn , und für jenes des Civilstands-Beamten,als für die Pflichten des ei¬ nen und des andern. " Er kann nur jenes cinrückcn, was von de- nen Comparenten dcklartrt werden muß „ Alle Ausdrücke, welche nicht jur Wesenheit des Aktes gehören, sind unnütz , oder können gar als Mittel ihn anzugreifcn, dienen. Im ersten Falle, warum den einen Akt in dip Länge riehen, deßen Styl eben so einfach seyn soll, als die Thatsachcu wahr find, die darinn angegeben werden? Im zweyten, ist es von Seite des Amtkren- den eine Gefälligkeit, die das Gesetz als ein Ver¬ brechen betrachtet. Die Zeugen müßen männlichen Geschlechts und volljährig seyn. (Art. z? des Codex Napoleon.) Der Livilstands-Beamte, muß mit Achtsam¬ keit untersuchen, ob die Zeugen, die man ihm ver¬ stellet, die erfoderliche Fähigkeit haben, nm ihm in der Verfaßung seines Aktes beyzustehen. Dev Leiter bes Cwilstands- Beamten. irr Das Gesetz will, daß sie männlichen Geschlechtes und volljährig seyen; es giebt annoch Fälle, wo seine Obachtsamkeit sich sider diesen Punkt noch weiter erstrecken muß; dieß werde ich ine Kapitel sider die Heurath festsctzen. Man findet auf den Registern viele Geburts¬ scheine worinn Gevatter, und Gevatterinn als Zeugen figurirt haben. Ich habe Toden »Scheine gesehen, die in Ge¬ genwart eines Weibes bewährt, deßen gewöhn¬ liche Beschäftigung die Lobten cinzuscharren war. Aehnliche Unregelmäßigkeiten können nicht als Folgen von Unwißenheit betrachtet werden. Je¬ der noch so wenig unterrichtete Mensch muß hierüber soviel Licht, «sis der tiefeste Rechtsaelehrte haben; solche Fehler sind also nicht zu entschuldigen, sie ereignen sich blos durch Unachtsamkeit. Die Akten mäßen voryelesen und LrwLhnrms die,er Vorlesung gemacht werden. ( Art z? des Codex Napoleon. ) Sobald der Akt vollendet ist, so muss der Ci- vilstaads - Türmte ihn denen Comparcnkcn vorle- seu. Es in in der Ocdnrn denen Deklaranten » was sie gesagt, und denen Zeugen was sie bezeiget haben, dekanat zu machen; Diese Vorsicht sonkart Een Fehlern vor. 6 Der Leiter des Lioilstands - Beamten- i»4 Es ist dennoch nicht genug den Akt vorzulesen, es muß auch eigends Erwähnung der Vollzie¬ hung dieser Formalität gemacht werden; das Ge¬ setz erfodert cs gebiethcnd. Die Unterschriften müßen unmittelbar bep- Fcsezc werden. (Art Zy des Loder Napoleon- ) Die Unterschriften der Comparrntcn, wann sie selbe zu geben wißen, und geben können, und in allen Fällen jene des Civilstands«Beamten mü¬ ßen auf dem Register unmittelbar gleich nach ge¬ schehener Vorlesung tes Aktes beygeseze t werden; es geschieht aoer kehr oft, daß die Akten erst lange Zeit darnach unterzeichnet werden. Es haben sich h erüber die größten Msbräuche eingesch-ichen. Mehrere Cioilstands-Beamten ans einer tadel» haften Gefalligke-l, fodera gar nicht von denen, die ihr Auch r-qu-rireu, daß sie mit sich Zeigen führen. Um dieser Nachläßigkcir vorzudeugen ha<> den sie Zeugen, die ihnen anhänglich sind, unk» die zu gewißen Zeiten kommen, um die Akten, die man ihnen vorlegt, zu unterfertigen- Es sind gc- w-bnl ch Tagsschrcibcr, die die Rolle der Zeuge« vollführen. Miau könnte wohl vermuthen, wenn man ausi dem Register eine lange Reihe einerlei) Unterschrif- Der Leiter -es Livilstands'. Beamten. 125 ten sicht, daß solche nicht umsonst hingesezt wor« den: es ist immer sicher, daß^ dieser Misbrauch zn häufig geworden ist, daß er den Pflichten des Ci- vilstands - Beamten entgegengesezt ist, und daß dieser lezte eines Trugs sich schuldig macht, in¬ dem er die Gegenwart von Zeugen angiebt, wel¬ che keineswegs die Deklarazionen, die er ihnen unterschreiben ließ, gehört haben. Hier ist ein Beyspiel, welches die Gefahr ei¬ nes solchen Verfahrens beweiset- Ein Civilstands-Beamter, der zwey Zeugen zu seiner Disposizion hielt, hatte im Brauch / ihnen seine Akten erst lange Zeit darnach sie verferti¬ get waren, und zwar nur, wann deren eine gro¬ ße Anzahl auf dem Register stund, unterschreiben zu laßen. Voll Zutrauen auf die Gefälligkeit jener zwey Individuen erlaubte er sich sogar in denen Aus¬ zügen, die er verabfolgte zu erklären, daß der Akt in ihrer Gegenwart gemacht worden seye, und daß sie auf dem Register sich unterzeichnet hätten. Die Unterfertiger blieben zurück, und mchralS zwanzig Akten, worin» sie bezeichnet waren, be¬ fanden sich unvollständig, als einer von den Zeu¬ gen gähling starb. Man fühlt wohl, welche die Unruhe des Ci- vilstands-Beamten bey der Nachricht jenen To- Der Leiter des CivilstandsBeamten- 127 denfalls gewesen seyn mag. Seine Lage wurde noch beunruhigender als die Obrigkeit, jenes Um» standes unterrichtet den Stand seiner Register un¬ tersuchte, und von den Extrakten, die er gelie¬ fert hatte Kcnntniß nahm. Ein ähnlicher Fehler, der in einem Akte allein begangen wurde, könnte als ein bloßer Jrrthum angesehen werden; aber eine Reihe von zwanzig durchaus mit dem uemlichen Unfug bemackclten Akten, hat ganz den Charakter einest Verbrechens¬ und so hat auch die Obrigkeit sic angesehen- Die Zeugen müßen von den partheyen vorge- führt rverden- (Art z7 des Codex Napoleon. ) Die Wahl und die Vorstellung der Zeugen ste¬ hen denen Parthcycn zu; der Civilstands - Beam¬ te darf sic nicht abwcisen, ausgenommen, wenn sie unfähig sind; er muß aber sich keineswegs be¬ kümmern, deren zu berufen. Strafen im Lalle der Übertretung obiger Artikeln. Um die Civilstands - Beamten dahin zu bestim« men, daß sie mehr Aufmerksamkeit auf die Ver¬ süßung ihrer Akten und mehr Obacht bey Hal¬ tung ihrer Register anwenden, ist es ohne Zwei¬ fel hinlänglich, ihnen, im öffentlichen Jnttkeßt Der Leiter des Civilstands-Beamten. -29 geschöpfte Gründe vorzustellen, und ihnen eine Ldee der Unglücksfällen, welche aus ihrer Nach, läßigkeit, oder Sorglosigkeit entstehen können, zu geben- Diese Sprache ist die einzige, die gebraucht werden soll, wenn man sich an Männern wen¬ det , die ihre Zeit einem eben so ehrbaren, als müh¬ samen Amte widmen. Ich werde also hier die Strafen «Anordnungen des Gesetzes nur darum erinnern, weil sie in die¬ ser Abhandlung Platz finden müßen- Die Strafen, welche dem Civilstands«Beam¬ ten, der denen Verfügungen des Gesetzes zuwie- der handelt, auferlegt werden können, sind zwei)' erley. Verschiedene Artikel des Codex bestimmen de¬ ren etliche; sie sind Geld »oder Leides - Strafen, und werden vonjdenj Gerichtshöfen, ausgespro¬ chen- Es giebt andere,1 welche von der' Verwalten¬ den Obrigkeit auferlegt werden; sie entkleiden den Civilstands»Beamten des Zutrauens, deßen er be¬ lehnt war. Dis izt hat die verwaltende Obrigkeit es lieber vor« gerohen, die Absetzung des Civilstands- Beamten ausjufprecken, oder ihn dazu zu bestimmen seine Eur.äßung zu nehmen, als ihn vor den Gerichts Der Leiter des Livilstands «Deamten. iZk Höfen zu ziehen, die allein zur Geld-und Leibes ' Scrafe verurthcUen tonnen; Eine Maaßrcgel, tue wohl einer großen, und weifen Verwaltung wür¬ dig ist, welche in den Belohnungen, die sie gewäh¬ ret, immer einen ansehnlichen Theil der Ehre ein- raumt, so wie sie in denen Bestrafungen, die sie gruferlegt, das Brandmahl als die grausamste von allen ansieht. Der Cioilstands - Beamte also, welcher denen Verfügungen des Gesetzes znwiderhandelt, hat iu befürchten von seinem Amte abgesezt zu werden. Die Vergehungen wider jene Anordnungen klin, nen mit einer Geldstraffe von roo Kranken z - erhndet werden. (Art. de« Codex Napoleon) Er muß gleichfalls befürchten vor Gericht ge- zohen zu werden, und sich zu mehr oder weniger ansehnlichen Geldbußen nach den verschiedenen Fällen, oder wohl auch zu einem der Größe des Fehlers, so er begangen hat, verhältnismäßigen Arrest, verurthcilct zu sehen; Die Vergehungen wider die vom Artikel g an,^(der mitbcgriffen ) bis zudem 52 angczeigten Anordnungen werden mit einer Geldbuße von -oo Franken bestrafet- Der Leiter des Livilstands - Beamten. iZz In gewißen Fallen kann dk» Geldstrafe vsn Z-x> Franken, und mit Gefängnis? begleitet seyn. (Art rz6 und iv2 des Codex Napoleon) Die Artikeln 156 und 192 sprechen eine Geld¬ buße von drcyhnndert Franken, und ein Gefäng¬ nis, deßen Dauer nicht kürzer als voa sechs Mo¬ naten seyn darf, aus. In allen mägllchsn Fällen, der Fehler des Ci« vilstandcs« Beamten, weicher denen Partheyen nachtheilig wird, gicbt Anlaß zu Schaden-Er¬ satz und Intereßcn. Die auf dem peinlichen Codex stehenden Stra¬ fen sind bex einer Verfälschung, oder Veränderung anwendbar. ( Art. 52 de« Codex Napoleon ) Eine Verfälschung oder Veränderung in den Sitten des Civilstandes karaktcrifirt ein allzugroßes Ve.brechen, um nur vermuthen zu können, daß je em Cioilstands« Beamter sich deßen schuldig ma» chcn solle. Es ist dennoch möglich, daß ein Akt verfälscht, oder mit Trug verändert s y ohne daß dieser Beamte darann gerade Theil genommen habe. Der Mangel an Obsorge, oder ein allzugroßeS Zutrauen können es zu so widrigen Resultate brin- aen, und den Civilstands - Beamten vor den kai- Der Leiter des rivilstünds- Beamten rgL serlichcn Gerichts - Höfen ziehen, da das Gesetz dieß- falls, die auf dem peinlichen Codex stehenden Strafen, ihm auferlegt. I« volkreichen Städten zum Deyspiel, kann derjenige, welcher keine Besoldung hat, schwerlich der Arbeit seines Amtes die, der großen Men¬ ge von Akten, welche täglich zu verfaßen sind, nöthige Zeit widmen; er ist dann gezwungen sich auf die Obacht eines Schreibers zu verlaßen. Dennoch die Verantwortlichkeit drückt blos auf den Civilstands-Beamten selbst, und wenn di Per¬ son, welcher er sein Zutrauen schenkt, es mi߬ brauchen könnte, wenn selbe dec Bestechung nach¬ gebend sich dahin bringen ließe einen Akt zu ver¬ ändern , oder zu verfälschen, so würde nöthiger- wsise das ganze Dehäßigc auf dem Beamten fal¬ len, der eigentlich diesen Akt aufzusetzen beauftra¬ get war; die SÄadloß Haltung u;d Jntercßen d-r Partheyen so wie die öffentliche Ahndung würden keine Wirkung als blos wider ihn gestatten; Sein Regreß, wenn ja einer möglich wäre , wi¬ der die Person, welche sein Zutrauen mißbraucht hätte, würde sehr hart auszuüben seyn. Die Gefahr ist nickt minder groß kür die Ci- vilstandä - Beamten der Gemeinden auf dem Lan¬ de. Es ist gewöhnlich ein Bauer, welcher das Amt versieht, die Register sind in dem, allen mit ihm Der Leiter bes- Livilstands-Beamten. 137 wohnenden Personen, Gcmcinen-Zimmer dephsi- twet; Sie befinden sich unter den Händen der Kinder die mit allem spielen, und zur Disposizion der in seinem Dienst stehenden Individuen, welche, da sie meistens nicht lesen und schreiben können, gar keine Acht auf Papiere geben, besten Wich¬ tigkeit sie nicht cinsehen können. Welche Leichtig¬ keit um das Entwenden der Register, oder das Herausreißcn einiger Blätter zu begünstigen- Mann könnte nie genug den Crvilstauds - Be¬ amten wiedechohlen, daß sie mit der größten Sorg¬ falt auf die Verwahrung der ihnen anvercrauten Registern wachen sollen. Die Akten dckrfen nicht auf ein einzelnflie- gendes Blatt eingeschrieben werben. ( Art 52 des Lodex Napoleon. ) Die Akten därfen auf keinem fliegenden Bogen eingetragen werden; Sie haben nur in so weit ein sicheres Datum, und einen gesetzlichen Carakter als sie auf den Registern stehen. Eine auf jene Art aufgenommene Deklarazion, bringt keine Wir¬ kung nach sich, und kann noch die widrigsten Re¬ sultate für den Civilstands- Beamten haben. Hier ist ein Fall, der davon tlll Dcyspiel liefert: Lrr Leiter Les Livilsiauds- Beamten izy Ein Privatmann,geht zumCivilstands -Beamten um die Geburt seines Kindes bewähren zu laßen, dieser lezte war mit dringenden Arbeiten beschäl tiget, er nimmt auf ein fliegendes Blatt eine No» te von dem Vor-und Zunamen der Partheycn, und der Zeugen auf, und geht zu seinem Geschäfte zurück. Das mit wenig Obacht aufbewahrtr Blatt verschwindet: der Civilstands » Beamte vergißt darauf, baßer einen Akt zu verfaßen habe; die Zwischenzeit von wenigen Tägen löscht gänzlich aus seinem Gedächtnis das Ansuchen, so ihm ge¬ macht worden war, die Noten die er ausgenommen harte, und die Pflicht weiche er zu vollziehen ge¬ halten war. Einige Jahre darnach, stirbt der Vater des Kindes dcßen Dcklarazion auf einem fliegenden Blatt war ausgenommen worden, einige Fami¬ lien-Streite benöthigen die Beziehung auf die Geburts » Urkunde des Kindes; man sucht fle umsonst in mehreren Registern; kann sie nicht fin¬ den , weil der Civilstands-Beamte vernachläßigt hatte sie einzutcagerr. -Die Zeugen, welche den Va¬ tern begleiteten, als er seine Dcklarazion zu ma¬ chen gekommen war, sagen wider den Civilstands- BeaMten aus. Da gab es also ein Kind ohne Stand , im Augen¬ blicke selbst wo es gerade näthig war zu bewei¬ sen, daß cs einen hatte. Das auf diese Art ausgestzte Iutrrcße des Der Letter des Lisilstanbr - Beamten. l4r Kindes ist ohne Zweifel durch weitere Maßre¬ geln erhalten worden. Wird aber der CivilstandS» Beamte nicht ju Schadloshaltungen, und Intere- ßcn, welche so rechtmäßig dem Kinde schuldig wa¬ ren, verurtheilt worden seyn? Wird er nicht zu den im Artikel 192 des peinlichen Codex angege¬ benen Strafen verdammt worden seyn? welcher Artikel sich also ausdrückk: „ Die Civilstands - Beamten, welche ihre Akten „auf einzeln fliegenden Blättern eingeschrieben ha¬ lben werden, sollen mit Gefängniß eines Mo- „ nats am wenigsten, und von dreo Monaten am „ längsten, und mit einer Geldbuße von Sechzehn „bis Zweybmrdert Franken, bestraft werden- Der Leiter des Livllstands ° ZZeamte^. - 4z Zweyteö Kapitel. Von den Geburt» Urkunden. Die Geburt must mn r drep Tagen bewährt werden. (Art. z; -es (Lsdex ^.ipolesn) Die Geburt eines Kindes muß binnen den er- stcndrcy Lugen nach dec Entbindung, auf die De¬ klaration , welche hierüber oem Ltvilstands - Beam¬ ten gemacht wird, und auf die Vorzeigung des Kindes, bewährt werden- Es kann sich doch ereignen, daß die nachlaßi- gen Eltern diese Deklaration nicht inner der vor- geschriebenen Zeit-Frist machten; Wenn sie sich nach Verlauf der drey Tagen melden, welches soll das Benehmen des Civiljtands-Beamten seyn ? Welche immer die Ursachen alsdann seyn mögen, die von den Parrheyen um diese Verspätung zu rechtfertigen, oder zu entschuldigen angeführt wür¬ den, muß der Civilstands- Beamte sie keineswegs untersuch.» noch ihnen eincnWer: geb.n.L«sGcsetz hat ihn uichr zum Richter davon gemacht, er muß sich also damit begnügen, daß «r en der Geburts¬ urkunde, blos Meldung Ser Ursachen macht, Welche Der Leiter des Civilstan ds- Beamten. »45 um die Verspätung der Vorstellung des Kindes zu rechtfertigen angeführt scyn werden: Das Rind muß vsrgewiesen werben. (Art. 55 deö Codex Napoleon. ) Die Vorstellung t cö Kindes ist ausdrücklich ge- d'er»e»d angcvrdnec; der Eivilstants - Beamte must nicht aus unrecht angebrachter Wlllfährigke't die Luern einer 10,.:,->n Pflichr entledigen. L-'a er daS Geschlecht des Individuums, bestem L.and er zu bewähren beginnt, zu bezeichnen verbunden ist, so must er;cnes besichtigen, was er bescheinigen , . . und -vas er selbst gesehen zu haben, erklären soll. Alle., stutraucn'wnd alsdann eadelhafc, fa selbst wenn las Kind nicht rorgcwtescn wird, und wenn der Civilsinuos--Beamte sich Nicht' seines Geschlechtes versichert, gefährlich ; obwohl das in seinem Akte Angegebene wahr seyn mag , so ist es' doch eine nicht minder falsche Deklarazion , die in ei¬ nem öffentlichen Beamten sträflicher, alsineinem' simplen Privatmann« ist. Da er jenes bcstättiget wa< er nicht gesehen'hat, giebt er das üble Bey» spiel deS Lugens,.und läßt meinen, daß man un¬ gestraft den' Verfügungen des Gesetzes auöwei- chen könne. Er sezc sich übrigens aus, von einer Familie betrogen zu werden, die ein Intereßc dabey ha¬ ben würde, bewähre» zu laßen, daß Las Kind männlichen Geschlechtes >ep,dars doch anders- seyn würde- 7 Der Leiter des LwilstandsBeamten- >47 Es ist unnützlich, allhier mehr Entwickelung den aus dem Mangel der Besichtigung möglich entstehenden Folgen, zu geben. Haß Gesetz gebt da» um den Civilstands-Beamten an, und dieß ist genug, damit er gehorche. LVelche die Personen sind, die jene Deklarazron machen sollen. (Art. z6 des Lsdex Napoleon) Der Vater des Kindes ist, die Deklaration zu machen verbunden; in Ermanglung aber des Va¬ ters die Acrztc und Wundärzte, die Hebammen, die Gcsundheits « Beamten , oder endlich die Per¬ son , welche der Entbindung beygesianden hat. Im Falle die Mutter außer ihrer Wohnunr niederkommen würde, ist die Person, bey welcher die Entbindung geschehen wäre, diese Deklarazion zu machen, verbunden. Der Akt muß alsoglcich in Gegenwart zweiter von der deklarirenden Person vorgeführten Zeu- den verfaßt werden Demnach ist zur Verfertigung einer Ge-nrts, llrlui'dc t er Beitritt von fünf Individuen nöthig: i. dee Person, welche die Deklarazion macht, 2. der zwe >cn Zeugen , des vorgcstellten Kindes, 4 des CivllstandS - Beamten. Der Leiter des Civilstand« Beamten »49 D!r Zeugen wie schon gesagt worden müßen volle ein nnd zwanzig Jahre alt und männlichen Geschlechtes senn -Oas Gesetz erkennt allhier nur das Zeugniß von Männern. Man konnte nie gennz diese zwei) Regeln erin¬ nern ; obgleich ei ichk ist sie zu beobachten,^ habe ich eine Menge Akren ges. hcn,worinn selbe über« tretten sind. Ich habe schon das Beyspiel eines in Gegen¬ wart des Gevatters und Gevatterin gemachten Akts angeführt, hier ist noch ei» sonderbareres : Ein Civilstands - Beamter deklariret in einer Geburts-Urkunde, daZ da» Rind, von-em gehan. delk rvird, Sohn von Fran;, fünf undzooanzig Jahre «le seye; daß er s inen A^t in Geyen- wartsvsn zwep Zeugen, deren einer, der Ätere Bruder des besagten Rind s sein Gevatter ist, aufgesezt habe. Wenn der Vater dieses Zeugen nur fünf und zwanzig Jahre alt war, kann man tun Kinde nicht mehr als eilst Jahre anmnth'n; er konnte wohl in diesem Alker der Geratter stein-s Bru¬ dern, aber nicht ein Zeuge in einem Akt des Li- vilstandcs seyn. von der Verfaßung einer Gesturts - Urkunde. Die Art wie diese Handlung geschehen soll, ist recht einfach. Der Leiter-es Livilstands - Beamten »Zi Jener, oder jene, so die Deklaration macht, von zweyen Zeugen beygestanden, stellt das Kind dem öffentlichen Beamten vor, er giebt die Voc- und Zunamen, die Gewerbe, Alter, und Wohn¬ sitze seines Vaters und Mutters an, er deklariert wetzen Geschlechtes es sey, am welchen Tage es »gebohren worden, und die Vornamen, die ma» hm giebt. Nach dieser Angab verfaßt der Civilstands» Be¬ amte seinen Akt, da er zu erst, den Tag des Mo¬ nats, das Jahr und die Stunde ansezt; er zei¬ get seine Qualität als Civilstands»Beamten, und die Gemeinde, wo er sie begleitet an, wie auch die Vornamen, und den Zunamen, das Alter, und den Wohnort der requirirenden Person, er schreibt alsdann die Thatsachen auf, die ihm dcklariret worden sind; er versichert sich des Geschlechts des Kindes mittelst einer eigenen Besichtigung, die er im Akte anzieht, und alles zwar in Gegenwart der zwcy Zeugen, deren Dcr-und Zunamen, Al¬ ter , Gewerbe und Wohnsitze er bezeichnet, da er dabey erkläret, daß sie volljährig sind, wann sie ihm auf die Befragung, die ihnen über diesen Ge¬ genstand gemacht wurde, es zu scyn bestättiget haben. Er schreibt alsdann diesen Akt auf den dop¬ pelten Register ein, giebt davon den Compa- renten Vorlesung, mawc eigene Erwähnung die¬ ser Vorlesung, und endlich diethet er die zwei) Register, dem Dcrlarirendcn, und den Zeigen, wenn sie cs zu thu.i wißen, oder thun können, zum Der Leiter Les Livilstands- Beamten. >5; unterschreiben bar, wenn nicht, so macht er de- ßen eine eigene ausdrückliche Erwähnung; unter- fertiget selbe in ihrer Gegenwart, und die Hand¬ lung ist geendet. Wenn er Ausstreichungen, oder Beziehungen gurzuheißen hat, so läßt er sie gleichfalls von den Comparcncen unterzeichnen,und Unterzeichner sie nach ihnen selber. (Siehe b.e cksnster f r- e verschiedenen Dcburro- Ikc.'nuden Tera. l, il und lll. G burtsscheur eines Findlings. ( chcc -es Lodex Tlapoieon.) Die Pstichten des Eivilzrands-Beamten in Be¬ treff der Geburt:- Urkundender üindligc sinbdmch den Arrikei ;8 festgescHet- Das bey solcher Gelegcnh it anfgenommene Pro¬ tokoll , muß umständlich seyn, und bestehet aus z»vey wohl unterschiedenen Thellcn; der erste ent¬ hält die von der Person, welche das Kind gefun. den hat, gemachte Deklara', on ; dieser Th ei! must die Uidergab, so davon geschehen worden- wie auch die Uibcrlieferung der Kleidungs-Stücken, und andern mit ihm gefundene» Effekten bewähren; man muß die Umstände der Zeit, und des Orts, wo cs niedergelegt wurden, anziehen. Der zwence Theil gebäret ganz dem Civilstands- Deamren; er muß daß Alter anzeigen, welches er glaubt, daß das Kind habe, das Geschlecht zu dem cs gehört, die Namen die er ihm giebt,< und endlich die Civil- Obrigkeit, welcher er es über¬ liefern laßt. Der Leiter des Livlands - Beamten, izj Das Gesetz spricht hier nicht von Zeugen; es scheinet daher, baß es nicht dem Oeklarircnden die Verpflichtung deren vorzuführen auferlege, und daß es dem Civilstands - Beamten, das Recht deren zu federn nicht gebe. Es würde jedoch klü- Ser seyn Zeugen beyzurufen. Die Artikeln 87, Z8, und 79 lauten, daß die Zeugen von den intereßirten Personen vorgeführt werden müßen, daß denen Zeugen der Akt vorge- lescn werden solle, und daß die Zeugen, wenn es möglich ist den Akt zu unterzeichnen haben. Diese drey Artikeln kommen weder im Kapitel der Geburten, noch in jenen der Heurathcn und Sterbfällc vor ; sie befinden sich aber in dem Kapitel der allein dazu bestimmt ist, die allgemeinen Ver¬ fügungen festzufetzen, woraus näthigerweise ge¬ schloßen werden muß, daß sie auf alle Akten, die keine besondertn Ausnahmen enthalten, anzuwcn- den sind. Nun der Artikel 59 schließt nicht die Gegen¬ wart der Zeugen aus folglich muß er in dem Sin¬ ne der allgemeinen Regel, welke die Gegenwart von Zeigen bey der Verfertigung der Civilstan- des - Akten , festfetzet, verstanden werden- Zur Unterstützung dieser Meinung, werde ich jenes anführen, was im Staats - Rathe bey der Berathschlagung über diesen Artikel gesagt warte. „ Herr Lhibaudcau agt, daß man inner da- "hin komme» muß, die Ocklarirenden, welche die Der Leiter des Livilstands-Beamten. 1.57 " Thatsache der Geburt, und des Ursprungs des " Lindes bcsiättiaeu, und die um dem Akte eins " ftycriichc Form zu geben, beygerufeaen Zeu- " gc» , zu unterscheiden. Ein ahnttchcr Grund ist genug UM zu beweisen, dasj es in allen Akten des Civilstanbes nöthig seye, Zeugen vorzufähreu. (Siche die Formel Nro. IV) Erwähnung der Geburts-Urkunde eines wäh, rend einer Äee - Reise gebohrenen Rindes (.Art. 59 und 60 des «Lodex Napoleon ) Im Falle, ein Kind während einer See - Reist gebühren wird, das Gesetz zeigt die Werse, seinen Stand zu bewahren, an, aver ein solcher Akt ist nickt Soin Wirkungskreis des Cioiistands - Be¬ amten. Dieser lezte ist nur gehalten, auf den Regist kn des Civtlstandes den Aufsatz, welchen ihm der Marin-Minister cingeschickt haben wird, einznsckrciben. Dieser Uibcrtragung muß ein kurzgefaßtes/ und erklärendes Protokoll über die Ursache, warum sie gemacht worden, voraus geben. ( Siehe die Formel Nro. V ) Der Leiter des Livllstandr - Beamten. 159 Drittes Kapitel. Vsn -en seuraths - Urkunden. Dieser ist der schwerste Theil des Civilstandes, und inan muß Übereinkommen, daß er eben soviel Aufmerksamkeit von Seite desjenigen, der damit beauftraget ist, erfodert, als er in sich selbst wich' tlg ist . Man kann sagen, daß die Heurats - Urkunden im allgemeinen eine recht gefährliche Klippe den Civilstands - Beamten darsteilen, und es gicbt sehr wenige solcher Akten, über denen nicht eini¬ ge Vorwürfe -en Personen, die sie verfaßt haben, j» machen wären. Die vom Gesetze vorgeschriebenen Formalitäten sind hier sehr vervielfacht, und die Gattungen lehr verschieden. Zur Verknüpfung jenes heiligen Bandes, hae sich der Gesetzgeber nicht hart, aber bekam nert ge¬ zeigt. Er hat nicht Deschwerllchkeicea vocstellen, aber Vorst!>c - Maaßregeln besti.üen wollen. Durch die Oeffentlichkeit hat er ein unüberwind¬ liches Hinderniß wider dem Betrug verschaffen ; da ec Zwischenfristcn uns Langwierigkeiten vor- Der Leiter des Livilstands - Beamten. i6l schreibt, so g'ebt er der Uiberlegung Zeit, die Vor¬ theile, oder die Gefahre» der projcktirten Lerbin» düng zu berechnen- Endlich hat er gedacht, daß ein für die Ge- s llschafk so wichtiger Akt, das Tribut der kindlichen Ehrfurcht erhalten und durch die väterliche Macht begründet werden mußte. Der Civilstands-Beamte, von der Weisheit der Gründe, welche den Gesetzgeber geleitet haben, wohl durchdrungen, muß übcrze ugt bleiben, daß kei¬ ne der ungeordneten Formalitäten vergeßen, oder veruachläßiget werden könne; Er laßt sie genau vollziehen, sonst versagt er sein amtliches Zuthun. Von den, der Neurath« - Urkunde, vorlaüstgen Sandlmn^en. (Art 6z des Loder Napoleon.) Das Gesetz erfodert, vor dec Fepwung der Heu» rath vorläufige Handlungen; eS sind die Verkün¬ digungen. Sie unterrichten die Leute über den zwischen den Familien, gemachten Vertrag; sie be¬ nachrichtigen diejenigen, welche ein Recht und Jn- tcreße hierinu einen Einspruch zu machen hätten. In dieser doppelten Hinsicht, werden die Pflich¬ ten des Civilstands - Beamten eben so kitzelig zur Erfüllung, als sie vom Werth für die Personen sind, denen die Heimlichkeit schädlich werden kokte. Es ist der Fall allhier einige Einlcitungs-Be- Der Leiter bes Livilstanbs-Beamten. 16z mcrkungen über das Benehmen des Civilstands- Beamten, wann er, um Aufgebote zu machen, «„gesprochen wird, einzurüken. Soll ec alsogleich dem Begehren, das ihm ge¬ macht wird, willfahren ? Har er nichts vorher zu untersuchen? Das Gesel, isiüber diesen Punkt in allen bas ver¬ künden betreffenden Artikeln stumm, aber sein Stillschweigen mag nach seinen im Titel der Heu¬ rath enthaltenen Verfügungen ausgelegt werden» Das heilige Band ist hauptsächlich auf den kind¬ lichen Gehorsam, und auf die väterliche Macht, wie ich es schon habe beobachten lagen, gegrün¬ det; Lieser Grundsatz wenn er einmahl anerkannt ist, muß alle Zcifeln und alle Ungewißheiten er¬ klären; der Ctvilstands-Beamte ist versichert, - wenn er ihn zur Richtschnur seines Verfahrens nimmt, daß er nicht in Irthümer verfallen wird. Ich nehme als Thatsache an, daß cs Fälle gebe, wo der Civilftands - Beamte, dem Ansuchen, das ihm zur Verkündigung einer Heurath gemacht wird, zu willfahren sich weigern müße. Das Recht des Requirenten ist alsdann durch die Verweigerung des öffentlichen Beamten ge¬ lähmt ; aber diese Versagung kann nnr die Wir¬ kung eines auf den Wunsch des Gesetzes gegrün¬ deten Hindernißes seyn. Wenn jum Beispiel ein junger Mensch, der Der Leiter des Livilstands. Beamten. noch nicht das Alter von fünf nnd zwanzig Zah. rcn erreicht hätte , allein käme den Cioilstauds- Beamten aufzufoderii um seine Heuraty zu ver¬ kündigen, ohne die Einwilligung seines Vaters und Mutter, oder seiner Grosoärer und Bros- mutter vorzuweisen, wenn er in Ermanglung die» ser Einwilligung, nickt rechtsgültige Akten, die ihren Tod,oder ihreMwesenheic bezeugen vorbringt, so mühre dicßfalls der ElvilstandS-Beamte, die angesuchten Verk ludigungen zu machen , abschla¬ gen ; well die nehmliche WlUfährigkeit, und der nehmliche Gehorsam in denen Preliminar - Akten so wie für die Ieyecung selbst der Hrurath beo¬ bachtet werden müßen. Der öffentliche Beamte kann nicht die an den Rechten der väterlichen Macht geschehene Schmach, und Verletzung autbeißen. So lange sic nickt ih, reu Willen ausgesprochen hat wird geachtet, daß sie nicht zu Ruthe gezohen worden sey- Außer den nur Proben bewiesenen, und anerkannten Fällen des Todes der Asccudenten, soll die Hand des Civilstands - Beamten wirkungslos, und sein Mund für alles, was die Aufgebote, und Hcu- rarhen betrifft stumm verbleiben. Die Meinung, welche ich hier angebe, scheinet mir gegründet zu seyn. Was würden endlich v<-r- kündiy-nyen hervorbringen, die ohne der Einwilli¬ gung derjenigen, welche allein das Recht sie an- zusuchen haben, gemacht worden wären? da die Heurath nicht ohne ihrer Beysiimmung geschehe» kann,s» würdk es ein unnützer Versuch sehn. Der Leiter des Civikstauös-Beamten l5/ Die tadclhafte Gefälligkeit des Eivilstands ° Ve- SMceu, winde der Stoff eines öffentlichen Aeaer- nißes werden, und würde von Serce des künfti¬ gen Bräutigams, welcher sich ein solches Verfah¬ ren erlaubt haben würde, das gefährliche Bey- spiel einer vollkommen karakterisirtcn Unchrerbie- tigkeit seyn. Man kann hier für die entaegengesezte Mei¬ nung und immer mit der Absicht die Heurachen Zn begünstigen, sagen, daß das Gesetz ni cht Zärt¬ lich diese Psticht dem Civilstands- Beamten vsr- schrelbt; daß der Einspruchs-Weg der Famsiie offen stehe; daß es sich selbst nach jenem ersten Schritte ereignen könnte, daß Eltern lieber, den Beweggründen, welche die, wider die Heurarh gemachte Verweigerung gegründet haben, zu ent- sagen verziehen werden, als ein so unkhrerbie- tiges D rftchven allgemein bekan tt lv d n zu lassen. Sie werden den Schein haben. als wen n s? jenes gut hießen, was wider ihren W'llen ge¬ macht worden ist. Sie werden jenes als ihr Werk anerkennen was vielleicht ohne ihrem Wissen geschehen ist; und so würde die Heur-.th vollbracht werden- Dieser Einwurf ist bloß sch inbar; die Uiber- Icgung zerstöret ihn alsbald -Wo wäre der gehorsam , welchen die stinderdew Urh.bern ihrer Lage durch ihr.,i ganzen l! b nL- kauf schuldig sind? Was w r.w die väterliche "chacht wecken ? und es gäbe ein ösf-utlia-er Beamte, der «nuc» jvichen Ungehorsam >vs nicht veranlage,- Der Leiter des Lioilstands-Beamten. 169 trcniyflens durch den Akten seines Amte« erleich¬ tert hätte! Nein: das Schweigen des Gesetzes, Lars nicht vermuthen laßen, daß es einen ähnli¬ chen Mißbrauch hätte erlauben können- dlcbcrdieß sind die Heuraths-Derkündigungen die Wirkung eines Uebercinkommens, und kann es deren ächre geben, wenn diejenigen, die sie sestge- fctzt haben, nicht den Zweck davon zu erfüllen fähig sind? Diese Ursache einer Verweigerung scheinet mir auch m den Fällen zu bestehen , wann dec Famr- licnsohu das Alter ,von fünf und zwanzig vollen Zähren erreicht hat, ja sogar auch , wenn er sein drcyßigstes Jahr hinterlegt hat, und in der TSat das Gesetz verbindet ihn mittelst ehrerbietigen Akten den Rath seines Vaters und Mutter oder , Großvatersund Grosin ntter eirzuhrlen- ( Artist rF2 u. rgZ des Lodex Napoleon. ) Diese Verfügung ist ohne Zweifel hinlänglich, NM vermuthen zu lasten, daß die ehrerbietigen Akten denen Aufgeboten rorgehen sollen; Es handelt sch allhier einen Rath zu begehren, und mau kann wohl nicht andere über eine schon ge¬ schehene, ober wohl über noch zu geschehende Sa¬ chen um Rath fragen Fürwahr sind die Verkündi¬ gungen nicht die Henrathsnrkunden selbst, aber mau muß auch sagen, daß sie das Daseyn der Uiber- kiiikommuna beweisen Die tzcyerung der Heurath »st bloß das Resultat davon, und dessen Erfüllung; «s würde l.ü herlich seyn, wenn mau dstchte, daß das Gesetz die Kinder dazu habe verhalten «Eur, die Eittra zur Nitsch nur in clurr ^srck-- L Dor Leiter des Livilstands-Beamten. ,7» Ul nehmen , die schon geschehen ist. Ein ehrer- biethigcr Akt nach den Verkündungen, würde Nur ein Schmach scheinen, den Carakrcr der Gc ringschätzung an sich tragen, und nicht mehr das Pfand der Ehrfurcht darbiekheii. Der Vater und die chkntrer in Ermanglung aber die Großväter und Großmütter, können wider die Heurath Geer Linder und Abkömmlinge, wenn sie auch fünf und zwanzig volle Jahre ha¬ ben, Einspruch thun. (Art. 17z d. rod.Napolesn.) Wel ch immer auch das Alter des Familicnsohns 5'»n mag,so findet das Recht, Einspruch zu thun- sovald er vk)n der väterlichen Macht her- rühret; das Gesetz giebc gar keine Beschränkung dazu- ES erhellet'uötbigerweisc daraus^ daß der ehrfurchtsvolle Akt von einem, der älter als dreyßig Jahre w're, auch ein Schmach für die väterliche Macht seyu würde, sobald er nach den Aufgcbothen gemacht werden sollte- Das Gesetz spricht fürwahr vom Rechte Einwendung zu thun aber diese Einwendung kann nur damahl» statt finden, wann die Verkündigung schon geschehe» ist, man muß aber auch zu geben, baß der Weg des Einspruches wesentlich strenge ist, und daß alle Mitteln die darauf zielen, ihm vorzukommcn, an¬ genommen werd n muffe». Es ist natürlich zu vermnthen, daß der Vater,ober der Großvater,welcher von der Henrath seines Soh» neS nur dann unterrichtet styn wird, wann sie schon ohne daß er mittelst deS ehrerbiechigen Ak¬ tes vorberichtigtt worden, bekannt gemacht worden. Dor Leiter bes Livilstands - Beamten. >75 wäre, sich leicht durch den Wunsch des ReKlr?s so ihm das Gesetz zuspricht, Gebrauch zu machen, Hinreisen ließe, alsdann einen Einspruch.;» thun, Das natürliche nicht erkannte Rind, ober der Waise muß von einem Vormünder aä boc be¬ gleitet werden. s Art. rLy des Lsdep Napoleon. ) Wenn das natürlich nicht anerkannte Kind, oder jenes, dessen Vater und Mutter gestorben find, die Verkündung seiner Heurath ansucht, so ist er auch im Fall die nehmliche Verweigerung zu erfahren, wenn er nicht von einem Vormün¬ der aü üoc begleitet ist. Die Ascendenten mit ihren Descendsnten, un- die in gleichem Grade Verwandten, können nicht aufzebothen werden. ( Art. r6i des Lsdtp Napoleon. ) Aller Hknraths-'Vorschlag zwischen Äscendentend und Descendenten, müzen sie rechtmäßig oder natürlich seyn, und die im nemlicheu Grad: Ver¬ wandten, ist von dem Gesetze untersagt z er darf nicht publiziret werden. Die Geschwistern, und die verwandten in nem" icher Linie können nicht anfgebothen werden' ( Art. 162 des Lodex Napoleon.) Es verhält sich ingleichen mit den HcurathS- Dorschlagcn, welche zwischen rechtmäßige» oder natürlichen Geschwistern, und ihren im nemli- chen Geadc Verwandten einverstanden worden wäre». Der Leiter des Civilstand«, Beamten. »75 Der Oheim und die Nichte, die Muhme und der Neffe können nicht ohne eigener Lrlaudnrß verkündet werden. ( Art. i6z und 164 des Codex Napoleon. ) In Hinsicht des Depots gegen die Heurathrn des Oheims mit der Nichte, der Muhme mit dem Neffen, soll der Civilstands-Beamte so lange sich weigern, davon die Verkündungen zu machen, bis eine Erlaubniß, welche dich Hinderniß auf¬ hebt, nicht vorgebracht wird- Das vermittwcte Weib kann nicht vor einer Zwischenfrist von zehn Monaten nach dem To- denfalle verkündet werden. ( Art. 228 des Codex Napoleon. ) Eine Wittwe darf keine zweyte Ehe cingchen, wenn nicht volle zehn Monate nach dem Äbster- den ihres Gemahls verfloßen sind; sie kann also selbe nicht verkündigen lassen, bevor die zehn Mo¬ nate nicht vorüber sind. Die geschiedenen Eheleute können nicht verkün¬ det werden. ( Art. 29L des Codex Napoleon. ) Wenn einmahl das Ehebüudnig aukgelösek ist, wird es denen geschiedenen Gatten nicht mehr erlaubt durch ein zwlytts Land sich zu vereini¬ gen. Der Leiter des Livilsiands- Aeamten. -177 Das geschiedene Weib kann nicht vor einer Awi- chenfrist von zehn Monaten nach der Eheschei¬ dung verkündet werden. s Art. 29S des Codex Napoleon. ) Das geschiedene Weib darf nicht eine zwehk« Hcurarh eingehen, wenn nicht volle zehn Monate nach Anüsprechung ihrer Scheidung verfloßen sind, sie kann also nicht ihre Hcnrath verkünden laßen, wenn die zehn Monate nicht vorüber sind- Jene, die mit gegenseitiger Einwilligung sich geschieden haben, darfcn vor einer Zwischenfrist von drey Jahren nicht verkündet werden. ( Art. 297 des Lod ex Napoleon- ) Die mit gegenseit'ger Einwilligung geschehene Ehescheidung untersagt denen ;wey Gatten eine neue Hcinath mit andern Personen, während drey Jahren nach der Auflösung des vorigerr Bündnißes zu feuern; sie können daher vor Der- lünf von drey Jahren nicht anfgcbothcn werden- Der ehebrecherische Gatte darf m'cht mit seinem Mitschuldigen verbunden werden. ( Art. 2y8 des Codex Napoleon. > Ist die Heurath wegen Ehebruch aufgelöset worden, so kann der schuldige Gatte gar nie in was immer für eine Frist Mir der mitschuldigen Person verbunden werden. Der Leser? des CivilMnbs. Leamten 179 Es sind also in allen den Fällen , die ich eben rrwähnt habe, währen die Hlnderniße entweder nur eine Zeir, oder sie sind absolut. Welch imer sie seyn mögen, so sind sic doch bini-nglich die Verkün¬ dungen jn hindern- Die llrsachen, welche die Feyerung der Hcurath vcrdiethen, müssen di« Bsroereikungsakren aufhalcen- Ich habe diese Reihe Bemerkungen dargcsiellt, weil ich gedacht habe, daß sie natürlich aus dem Sinn der Gesetze fließen- Wenn man sie darum angreif n will, laß sie nicht wörtlich dar- inn erklärt sr.cn , so wird man mir doch jiilaßcn, daß ähnliche Maßregeln von der Klugheit und Vorsicht anerkannt und gut geheißen werden können , und vielleicht würde es hart ;n beweisen seyn, daß sie im Stande waren, einen Nachiheil denen zuzufügen, die davon die Wirkung gespü- ren würden» Bonden Aufgebothen. Die Aufgebots« müssen an Ssnntägen vor» acht zu acht Tagen gemacht werden. ( Art. üg des Codex Napoleon. ) Dor der Feyerung der Heurath müssen ;wcy Aufgebote, die mit acht Tagen Zwischcnfrist an rinem Sonntage vor dem Gemeinde-Hause ge¬ macht werden, vorausgehen. Diese Worte mitachtTagenZ wischen, Der Leiter des Livilstands- Beamten. I8i frist und an einem Sonntage sind ver¬ schiedentlich von den Civilstands--Beamten ver¬ standen reoiden; einige machen zwcy Aufgebote an zwey aufeinander folgenden Sonntäge», und es fliedt wiederum andere, dessen Anzahl zwar unbeträchtlich ist, die einen Sonntag zwischen den zwey Verkündungen verstreichen lassen, aber diese Zwifchenfrist ist nicht nothwendig, und cs ist genug, wenn die Verkündungen von einem Sonntag zum andern -zemacht werden. Von -em Drte, wo die Aufgebote gemacht werden müssen. Der Civilstands-Beamke ist gehalten die Hcn- rathcn vor dem Gemeindehause zu pubdziren. Um das Gesetz in diesem Punkt vollziehen zu können, must die Sache erst möglich ftyn- Es muß ein Gemeindehaus geben. In mehreren Dörfern be¬ findet sich aber keines. Einige Civilstands-Dcam- kc haben den Gebrauch die Verkündungen vor der Wohnung des Mairs zu machen, andere vor jciicL des Eivilstauds-Beamtcn, wenn er auch bloß Adjunkt ist; es giebt auch einige, die sie vrr dem Kirchenthore machen. - Alle diese Verfügungen sind unregelmäßig, aber in Ermanglung eines Gemeindehauses, muß doch lieber ein anderer Ort gewählt werden, als daß man die Heurathcn gar nicht verkünden solle. Wenn ich zur Nolhwcridigleit der Wahl- Der Leitet des Liv ilstands- Beamten iSz Meinung eines Ortes gezwungen wäre, so dächte -ich, daß sie zweimal verkündet werden sollten, und zwar am ersten vor dem Kirche,ithore,- dieser ist gewöhnlich der Platz, welcher in einer Ge- j meinde am meisten besucht wird; es gicbt immer allda nach dem Gottesdienste eine Menge Leute versammelt. Es ist ein leichtes und einfachc- Mittel um einem Akt von solcher Wichtigkeit «rlle mögliche Oeffentlichkcit zu geben. Ich meine, man sollte sie auch vor dem Haus- thore des Mairs wiederholen; dort ist es, wo derjenige residiret, der mit der obrigkeitlichen Macht bekleidet ist. In Ermanglung eines Ge¬ meindehauses wird das scinlge zum Depositorium der Gesetze; e« enthält das Archiv der Gemeinde' In Betreff des, von einigen Civilsiands-De-- amten eingeführten Gebrauchs die Verkündungen vor ihrem Hauöthore zu machen, wenn sie bloß Adjunkten sind, bin ich wohl entfernt eine solche Handlung zu genehmigen. Die Orrsobrigkelt besteht wesentlich in der Person des Mairs: der Adjunkt ist nur, so zu sagen, eingesetzt um dessen Stelle zu vertreten Äußer dem Kalle der Absetzung, Krankheit oder » Abwesenheit, ist er bloß ein Mitarbeiter. Wenn endlich der Maire sich allein allen Gesclräften, die ihm anverkraut sind, widmen könnte, so würde der Adjunkt nur mehr einen ehrenvollen. Titel, aber kein Recht, sich in den Ncrwalrungös seschäften der Gemeinde zu mengen haben. Der Leiter -es Livilstands - Beamten 158 Wie die Verkündungen gemacht werden muffen. Eine bloße Vorlesung eines Aktes oder eines Gesetzes , die vor dem Thore des Gemeindehau¬ ses entweder durch einem Maire oder Adjunkten allein, ohn - allem Gepränge, ohne durch einige zur Zusammenberufung der heute passende Zeichen, angekündigt zu werden, gemacht werden solite ist keine Verkündigung. Zs scheint mir geziemend zu scyn, um den Willen des Gesetzes zu vollziehen, und wirklich die Heurathen zu verkündigen, dem, in einigen Gemeinden eingeführtcm Gebrauche, zu folgen. Jene Men werden allda immer um die uehmliche Stunde verkündiget, und man wählt jene dazu, wann die Inwohner in größerer Wen¬ ge auf ven Plätzen sich versammeln- Die Ankunft des Civilstands-Beamten wird durch Trsmmel- rähren, oder mit einem gewißen Glockenzeichen angekündigt; jeder verfügt sich alsdann auf den Ort, wo die Verkündungen § macht werden, und der Zweck des Gesetzes ist auf diese Art vollkom¬ men erfüllt. Der Gesetzgeber wollte, daß die Heurathsauf- geborc an einem Sonntage geschehen; und dich weil jener Lag der Ruhe geweiht ist. Die Felder, die -Werkstätte, und überhaupt alle Arbeitsorte sind wüste. Die Leute können alödaun leichter um das anzuhörcu/ was sie zu erfahren ein Interesse haben können versammelt, werden. Der Leiter des Lwilstand»Beamten. 187 Wenn die Wege der Ausübung, und die um¬ ständlichen Maaßregcln nicht im Gesetze angezeigt sind, so steht es dem öffentlich Amtircnden zu, selbe in dem Sinne herauszu suchen, welcher um zu dem, vom Gesetzgeber vorgcnommcne», Ziele, zu gelangen am paßcudcsten ist von dem Inhalte der Verkündigung s-Akten. (Art. 6z des Codex Napoleon) Der Cioilsiands - Beamte soll einen Akt über die Verkündigung, die er macht, aufsetzen; und dieser Akt Muß Vor-und Zunamen, Gcwerb, Alter, und Wohnort der künftigen Gatten, ob sic volljährig, oder minderjährig , dann Vor-und Zunamen Gewerb, Alter, und Wohnort ihrer Eltern , anführen; er muß überdieß den Tag, Stund, und Ort der Verkündigung anzeigen; cs ist auch zweckmäßig, daß selber erkläre, ob diese Verkündigung zum ersten oder zweytcn mahl ge- scheheu seye. Zur Einschreibung dieser Akten ist ein eigenes wie die andern cotirtes, und paraphirtes Re¬ gister bestimmt; es muß auch alle Jahre in die Kanzlev dcS Bezirks - Gerichtshofes hinterlegt werde». Der Leiter bes Livststauds-N-amterr -Ftz- we-se zur Verfassung eines Aufgebots-Aktes. Die Vcrfaßnng dieses Aufsatzes ist gar leicht. Der Civilstauds-Beamte leklariret zuvörderst, baß er, auf das Ansuchen der Personen, weiche in der That, sich ihm vvrgcstcllrt haben, (er re-qt «Lda ihren Vor- und Zunamen,. Alter , Wohnort, und Gewerb an ) um die Versündigung der Heu¬ rath der künftigen Gatten, (weiche er cbeufails- mit Dor-und Zunamen After, Gewerb,Wohnort und als Voll-oder Minderjährig bezeichnet) Zu begehren, an eben demselben Tage vor dem Tho¬ re des Gemeinde-Hauses die erste, oder zwei¬ te Verkündigung gehalten habe; daß hierüber vom ich in ein Akt aukaesczt, und ein Extrakt dieses Aktes den Gesetzen gemäß angeschlagen wordew ssye. ( Siche übrigens die Formeln. No. VI, VH.,, VIA, IX, X, XI, und XII.. Von -em Inhalte des «Extraktes eines Verkün¬ digung-Aktes. (Art. 64 des Lodex Napoleon) Solcher Extrakt muß sehr bündig seyn, aber' auch alles ausdrückt n,. was zur viEändigstru Bezeichnung der Purtheyen dienen kann. Er kann in folg,enden Ausdrücken verfug wertem: Der Letter des Livilsiands - Beamten, ryr " Es obwaltet etn Heurathsversprechen jwi- scheu Franz Müller, Wagner, Jnsaß dec " Gemeinde Laibach, ältester Sohn des P e- ^rcr-Gartner, Inwohner ebender, selben Gemeinde, und der Theresia K r a- m e r seiner Ehefrau. Und der Judita Drieberg, Näh- de rinn, Jnsaßin der Eemeiude St. Mar« " tin,---Tochter des Josep h D r i c b e r g, ganzer Hübler, und der Urs u- la Hüber seiner Ehegattin, ebenfalls In- " wohnerinn besagter Gemeinde. Dieß Henrathsvcrsprechen ist verkündiget und heute den ersten Jänner igir zum erstenmahl (oder zum zweptenmahl) ange» schlagen worden- Im Falle eine Erlanbttiß zur 'Unterlassung brr zweyten Verkündigung gestattet worden wäre, muß folgendes noch hiuzugcfügct werde«: " Dieß Heuraths-Versprechen wirb nur ein- " mahl, dec eigenen dazu erhaltenen ErlaubniK " zu Folge, aufgebvthen." Diese, obgleich sehr einfach« Weise, kann alS Muster für alle Fälle , bis auf einige geringe Ab¬ änderungen dienen- /, Der- Leiter de« Livilstands -Leamten z Alker die Zeit, 'rvie lang die Extrakte antze'» schlage» bleiben müssen. ( Art 64 des Codex Napoleon) Die Extrakte- müssen während der ganzen' Zwischenzeit von einer V e rkä n d ung! zur an- bern angeschlagen- bleiben^.. Es ist nothwrndig> dass der Civilstands-Beam» te Maßregeln nehme, daß ähnliche Anschlag- Zetteln nicht abgenommem werden.. Wenn es bloss an die Wand gepappt ist, so kann cs leicht aus verschiedenen Ursachen weg¬ kommen der Wind , der Regen, selbst Personen können ihn verschwinden machen, man muß ihn also in einem gegen allen Zu fälle IN beschirmtem Platze anschlagen. Mehrere Civilsiands-DemutL- hakemdie Dorffcht' gebraucht, vor dem Thore des Gemeinde-Hauses mit Gitter vermachte,, u»d mit' einem Schloße versehene Rahmen anzumachen.. Di.se Maassregcl ist sehr dazu geeignet die Anschlagpapiere zu er¬ halten, weil ihnen aussdiese Art-nicht zugegangcm werden kann.. Ich kann bloß die Mairs und Adjunkten dazu' AtUnden, dieses Mittels sich zu gebrauchen. 9) Der Leiter des Livilstands < Beamten 1A5 Die Verküudungs-Akten sollen gleichlautend , und vollständig sexn. ( Art 6z des Codex Napoleon ) Die Akten beydcr Verkündungen müssen gleichlautend fcyn; der jweyte soll eben so voll¬ ständig , als der erste ftyn. Ich habe dennoch viele Register zu untersuchen gehabt, allwv ich bemerkte, daß der Akt der z w e »t e n D e r k ü n- digung ein bloßer Auszug des vorhergehenden war. Das Gesetz laßt diesen Unterschied nicht zu; es fodert einen Akt für jedes A ufg ebor h, und «in Akt ist kein Auszug. Man sieht wohl, daß bloß um die Arbeit abzukürzen, mehrere Civilstands - Beamte diesen Gebrauch angenommen haben. Die beste Art aber die Akten abzukürzeu besteht nicht darinn, daß man die Worte, die darum nothwcndig sind , ausläßt, aber wohl eher, daß mau nichts un¬ nützes hinzufetzt. Mann es erlaulrt srpe die klenrach zu feyerm ( Art 64 des Lodep Napoleon. ) Die Henrath darf erst zwey Tage nach der lez- teu Verkündung, das heißt den dritten Tag ge¬ leimt werden; sie kann also nie vor dem ersten * Der Leiter -es LLvilstands- Beamten. 197 Mittwoch der auf dem Sonntag, wann der zwey« :tc Aufgebot geschehen ist, folgt, statt haben. Die Eir-ilstands-Bcameen sind überhaupt wenig strenge bey Erfüllung dieses Artikels. -Gewöhnlich werden die Hcurathen am Dienst» ltgge schon gefeyert, wo doch der dritte Tag noch Nicht angekommcn ist. Strafen wider diesen igen, welche diese Zwi¬ schenfrist nicht beobachten. (Art 192 des Lrdex Napoleon ) Die Nichtbeobachtung der vom Gesetze vorge- schriebcnen Zcitftistcn zieht Strafen, sowohl kür den Civilstands-Beamtcn, als für die Parthsyen, nach sich. Der erste muß zu einer Geldbuße von dreihundert Franks , die andern Personen aber, welche zum Akre mitgewirket haben , zu eiiwr, ihrem Vermögen vcrhältnißmäßizen Geldstrafe, vcrurtheilt worden. Es kann in keinem Falle eine Ausnahme die- ser Reges statt finden. Ich bin fei st entfernt ;n denken, daß man davon abgchen dürfe, wann die Regierung für gnt befunden hat eine Entbin¬ dung dec lezten Verkündigung zu bewilligen. Hier sind die Worte des 6... sten Artikels: Die Heurath darf nicht vor dem drUt.a Lage nach jenem der zveyten Versündung, diese, mikgercchuet., gefepect werden- Der Leiter des Livilstands - Beamten 199 Die Zwischenfrist ist durch diesen Artikel absolut bestimmt, cs seye dann daß das zwcyte Aufge¬ bot geschehe oder nicht; denn die Erledigungen wirken bloß auf die V er kü n d u n g e n selbst, und nicht auf die Zwischenfristen» Von dem Zeiträume während welchem die Verkündungen gültig sind. (Airt. 65 des Codex Napoleon.) Wenn ein volles Jahr nach der zweyttn Vec» kündigung verfloßen ist, muß man deren neue machen. Die vorher aufgesetzten Akten haben nur während dieser Frist ihre Wirkung. Von dem was erheblich ist, den Parthexen so¬ bald sie sich um die Verkündung einer Zeurath melden, bekannt zu machen. In der Amtirung des Civilstands-Beamten gibt esPflichten, die von denGesezen angegeben sind und die er daher zu erfüllen sich nicht entbinden darf. Es giebt andere, welche nicht minder wich¬ tig sind. Der Amtirende schreibt sich selbst diese vor; sie entspringen aus dem Wunsche, den er hegen soll, seinen Mitbürgern die größten Vor theile zu verschaffen, und alles jene, was ihnen Nachtheiiig scyn könnte, zu vermeiden. Diese würdige Gesinnung des Carakters, der ihn bekleidet bestimmt ihn dazu, diejenigen, die Der Leit.r des «tivilstands-Beamten sor ihn um sein ämtlichrs Z-.ithuu ersuchen, 'über alles was sie zu thuu haben, Licht zu verschaffen. Er sosi den Umstanden gemäß, die Partheyen über dir Nothwcndigkeit unterrichten , daß sie ihre Aufgebote in verschiedenen Gemeinden deka unk machen lassen sollen: er muß ihnen die Personen anzcigcn, deren Einwilligung unum¬ gänglich uothwcndig ist, wenn selbe noch leben ; sm Falle aber sie schon todt wären, die Gattung und Anzahl der Certifikate, die vocgewiesen wer¬ den müssen. Er muß ihnen auch jene Ascendenten die vom Gesetze um die Stelle der verstorbenen Eltern zu vertreten ernannt sind, bezeichnen- Man muß nicht den Augeub'ick der Feyerung selbst erwarten, um jene Instruktionen ;u geben. Ev tst sogar ungeziemend von Seite des Civil- stands-Beamten, cs k!s auf den Vorabend der Heuraths-Feyerung anjAH u zu lassen, die Braut- kcute über die zu vollziehenden Wichten zu beleh, rem Wenn alle Anstalten zu diesem Familienfeste vorbereitet sind, und diesenlgen, weiche Mitwir¬ ken oder beywohncn sollen, auf einen bestimmten Tag eingeladen sind, so würde ein Aufschub, durch Unterlassung einer Formalität, oder aus Mangel eines Papieres, welches vorzuzeigen schlechter¬ dings nothwendig wäre, herrührte, ohne Zweifel einen Schaden den angehenden Eheleuten, und ihren Verwandten machen, alle betrüben, und und eine Vorsichtsmaßregel, die dem Gesetze nach jum größten Nutzen der sich durch die Heura.ch D r Leiter des Livilstands - Beamten Loz verbindenden Personen eingesetzt worden, zu einer Last und Beschwerde machen. Wenn also der Civilstands-Beamte die gezieh» menden Belehrungen den Verwandten, und den Brautleuten, die sich für die Verkündigung ge¬ meldet haben, geleistet, und ihnen alle nothwen- digen Papiere angegeben hat, so können sie als» dann bloß sich selbst aller Hinderuißen, die sie auf- halten würden, Schuld geben; indem sie seinem Rath nicht gefolgt, und sich jenes zu verschasteu Vernachlässiget haben, was .unentbehrlich ist. LVs die Verkündungen geschehen sollen. (Art. 166 des Lodex Napoleon) Die Verkündungen müssen im Wohnorte eines Den der Gatten geschehen. Der Civilstands.-Beamte soll also die Braut¬ leute, wenn sie nicht im nehmlichcn Orte seßhaft sind, über diese Verfügung des Gesetzes unter¬ richten. Er kann die Feyerung so lange als diese Pflicht nicht vollzohen worden, nicht vornehme» Ich habe Hcurathsurkunden von zwey in verschiede¬ nen Gemeinden wohnhaften Personen gesehen wovon die Verkündungen nur in jener ge macht worden sind, wo der eine der Gatten se߬ haft war. Ich werde Gelegenheit haben das Vey-> spiel einer Heurath anzuführen, welche zwar wc- Der Leiter des Livilstemds - Beamten 205 Hcn andern Ursachen nichtig erklärt worden ist, Äbcr nie geschehen wäre, wenn der Cioiistands-- Beamre Aufgebote in bey d c n Wohn¬ orten der iwey Gatte» erfordert hätte; diese Hcurathü: Auflösung hätte nicht so viel Betrübniß im Schoße der zwcy Familien gebracht. Die gewöhnlichsten Fälle, wo man die Unter¬ lassung dieser Formalität bemerket, sind jene, wann der eine der Gatten erst seit sechs Mo¬ naten sich in dem vom andern Gatten bewohn¬ ten Orte ansnßig gemacht hat. Die Parthcyen, und einige Civtlstands - Beamte sehen diese Frist als hinlänglich an, um der» Wohnsitz zu geben, und begnügen sich mit der Verkündigung, die in Lieser Gemeinde geschieht. Das Gesetz aber hat eine ganz andere Rege! vorgczeichuct: " Wenn der Wohnsitz nur auf einen Aufcnt- halt von sechs Monathen gegründet ist, so " müssen die Lufgebothe überdieß noch auf dec Äiunizipalität des vorigen Wohnortes gcsche- " hcn- (Art. 167 des Lcdex Napoleon) Man muß den Wohnsitz in Hinsicht der bür, gerllchen Rechte, von jenem, der zu einer Hcu- rath nvthwendig ist, wohl unterscheiden. Um de» ersten zu erhalten, ist cs genug eine Der Leiter des Livllstands - Beamten. 207 wirkliche Wohnung in einem Orte, mit der Wil- lensineinung allda seinen Hauptsitz aufzuschlagen, zu haben- Diese Willensmeinung wird an Tag gegeben, entweder mittelst eigener DeUarazion.cn, oder aber durch die Umstände. Es verhält steh aber anders in Betreff der Heu- rathcn; sowohl die Umstände, als die Dcklarazio- nen sind alsdann ohne aller Wirkung; selbst sechs Monathc Aufenthalt gewähren nicht jenen Mohu- sttzrccht, welcher den Heurathslustigen entbinden könnte, auch auf der Munizipalität, wo er vor¬ der ansäßig war, verkündet zu werden- Die Aufgebots,- muffen auch im Wohnorte der Personen von denen die Brautleute abhangen, geschehen. ( Art. 163 de Codex Napoleon. ) Wenn die Brautleute, oder einer auS ihnen un¬ ter des Macht von jemand andern ln Betreff der Heurarh steht, so muffen die Verkündungen gleich¬ falls auch am Orte geschehen, wo die Personen unter deren Macht er sich befindet, wohnhaft find. Mehrere Civilstands - Beamte benehmen sich in dergleichen Fällen nach dem z/s Artikel des Codex Napoleon enthaltenen Verfügungen. Sie geben nicht darauf Acht, das; der von mir oben ange¬ führte Artikel sich so ausdrückct: Unter der Der Leiter -es - CivUstands - Beamten. Macht von je mand a ndern in Betreff Lex Heu rath, was wohl ganz verschieden ist. Der Vater Fann die vom Gesetze ihm gegebene Ober macht auf seinen Sohn bis zu dessen Voll¬ jährigkeit, oder Freysprechunz ausüben; er ist auch Herr, wenn er will , keinen Gebrauch davon zu machen. Wenn cs aber die Heurach bctrift., Fann er nicht umhin seine Rechte geltend zu ma¬ chen; er iurch entweder.cinwilligen, oder vcrwri- Meru. Ich werde bey dem Artikel, welcher die Ur¬ kunden der Heuraths - Feyerung angehct, weit- lausigere Entwikelungen über diesen Gegenstand anbringeir. Von den Einsprüchen. Man würde ein gar zu großesFcld denLeidcnschaften eingcräumt haben, wenn man einer jeden Person das Recht, gegen einer Henrath Einspruch zn thun, gestattet hätte- Die Klugheit des Gesetz¬ gebers hat deren Anzahl beschränkt; es hat jene angczeigt, welche allein dieses Recht haben, cs -har auch die Falle angeführt, wann solche Maß- reacl möglich wird; endlich hat cs eine Weise Migczebeu , und Regeln.um davon Gebrauch z« .machen vorgeschriebc». Der Leiter des Livilstände - Beamten an Ven den Personen welche wider eine Aurach Einspruch machen können. (Art 17- und -7Z des Lodex Napoleon) Die durch eine Heurath dem einen der künftigen Gatten verbindete Person, der Vater, und in dessen Ermanglung die Mutter, '.in Ermanglung dieser beyden die Großväter und Großmütter dür¬ fen wider die Henrakh ihrer Kinder, und Des- ccudenten wenn selbe auch fünf und zwanzig vol» le Jahre alt sind, Einspruch machen. Es giebt sogar Fälle, wo in Ermanglung der Asceudcnten, die Brüder und Eü wcstern, die Oheime und Muhmen, die Geschwisterkinder, der Vormund oder Curator sich der Heurath ent» gegensetzcu könne». von den bep den Einsprüchen erforderlichen 8srmalitaten. ( Art. 66 u. 176 des Lodex Napoleon.) Man muß hier untersuchen, welche die bey einem Einspruch vorzeschriebenen Formalitäten seyen. Der Einspruch muß durch eine» ministeriellen Beamten gemacht werden. Der Eiusprechende oder sein Bevollmächtigter unterfertigt ihn sowohl auf dem Originale als auf der 'Abschrift; er muß die Eigenschaft kraft dessen der Eiusprechende Ddv Leiter bes Livilstands-- Beamtem. 2iZr handelt,, und die Wohnvrtswahl die er in der Gemeinde trift, wo man die Heurath feyern will, anführem Das Original des Aktes muß vom denn Civilstands - Beamten vidlmiret werden; cs hat die Gründe des Einspruches zu enthalten, ausge¬ nommen wenn er auf Verlangen eines Ascenden? tcn des künftigem Gatten: gemacht worden- ist. Es wird vielleicht sonderbar vorkommen,, daß: ich mich hier in die Untersuchung der Forma¬ litäten welche bey einem Einspruch beobachtet, werden müssen, verweile; da doch die Civiistands- Beamten nickt die Ricktcr über den. Werth ähn-> lichcr Akren sind. Ich dachte, aber mich ein wenig- damit beschäftigen. zu müssen.. Die Henrathen gehen das öffentliche Interesse an; man must so viel als möglich sie begünstigen;: alle. Hindernisse entfernen, welche ohne gegründet: zu seyn deren. Anzahl vermindern könnten.. Bekanntlich ist der Einspruch ein strenges Mit¬ tel;: er kann zwar öfters auf eine nützliche AE angewandt werden, jedoch muß man ihn inner- den Gränzen, welche durch das Gesetz bestimmt, wurden, aufbchaltcm Auf diese Weise erzeugt jeder Akt , wo man die? Willensmcinung sich einer Hcurach zu widersetzens äußern kann, diese Wirkung nicht. Ein Einspruchsakt besteht aus verschiede-- nr«! Lheilen; er hat eine von. den. Gesetzen b.e-- DerLeiter -es Livikstan-s- Vta^tten. 215 stimmte Formel, und wenn man sich davon ent' fcrnt, so hört dieser Akt den vom Gesetze ihm am gemutheteu Carakter zu Haden aus; er kann als' dann keine Wirkung vor sich bringen. Demnach wird eine mündliche oder schriftliche von jedem andern, als von einem ministeriellen Beamten den Civilsiands - Beamten vorgeiragcne Dcklarazion, odwohlcn sie die Wiilensmeinung einer Widersetzung gegen die Hcurarh ankündigct, vie einen Einspruch ausmachen, und die F c y- er n n g aushalterw Dieser Streitpunkt wird für geringfügig gehal¬ ten werden, er ist aber nichts weniger als noth- wendig , ja sehr nothwendig. Ich habe Aiusangs angekündigt, daß ich manch¬ mal)! mit umständlichen Erläuterungen, die et- wann kleinlich scheinen würden, mich abzugcgcben gezwungen seyn werde. Hier ist ein Fall, der zur Probe dienen mag, daß ich nie genugbesorgt seyn würde, um die Artikeln wenn sie noch so einfach wären, recht auseinander zuchtzen, und erklären' Ein Mädchen wird durch den Umgang mit einem Mngen Menschen zur Mutter. Seine Eltern wider» fetzen fich ihrer Verbindung, und wollen ihn mit einer andern Person vcrchlichen. Nach der zwey- ten Verkündigung dieses HeurakhS-ProtetteS,. geht der Later des verführten Mädchens zum CivilstandS ° Beamten, und deklariert ihm daß er komme um wider die vorgcschlageuen Heurach Ein- Der Leiter des Livilstands -Beamten. 217 fpruch zu thun, er gicbt ihm als Grund dazu den erwähnten Mutterstand der Tochter an. Auf diese bloße Angabe weigert sich der Civilstands - Beamte die Verkündigungen zu verabfolgen. Die Feyerung der Heurath ward demzufolge durch die Wirkung dieses vermeinten Einspruches aufge¬ schoben, und die Sache mußte vor Gericht ge¬ bracht werden- Man kann wohl sagen, daß das Benehmen dieses Civilstands-Deamten, die Dollmaß der dln- geräumtheit seye. Eine solche Deklarazion erzeugte keine Wirkung. Es war dießfalls kein Einspruch, und der Civil- standa-Beamte durfte sich keineswegs aufhalten. Dieß Beyspiel beweiset genugsam die Nothwen» bizkeit der Erklärungen, die ich, aubringe. Es ist hier wohl so zu sagen der Fall, daß die Form den Grund überwieget. In einer so wich¬ tigen Angelegenheit konnre der Gesetzgeber nicht genug behutsam seyn. Es steht nicht im Wirkungskreis des Civilstan« des-Beamten über den Werth eines Einspruches in richten Jeder Akt aber wclcber nicht mit den Formeln, die ech.ntlich den E infpruch ausma- chen, verfaßt ist, darf nicht ein Augenblick länger Leu Gang seines Amtes aufhalte.«. la Der Leiter des rivrlstands - Beamten. 219 Es verhält sich aber ganz anders, wenn der Einspruch durch einen Akt des ministericsten Be¬ amten geschieht, selbst mann er in manchem Thei- le mangelhaft und in andern gültig scheinen wür¬ de-Die Untersuchung über die Nichtigkeit gebühret nicht dem Civilstands-Beamten; es kann nur von den Gerichtshöfen hierüber Ausspruch getha» werden. Mit einem Wort eineEinspruchS Deklarazion,mag sie mündlich oder schriftlich, geschehen, ja auch von dem Einsprcchcnden auf dem Register eingetragen worden seyn, hält die Fcyerung nicht auf, und dieß zwar, weil eine von einem bloßen Prisat- manne gemachte, oder geschriebene Deklaration keinen Einspruch-akt ausmachet, noch eine aufhal¬ tende Wirkung erzeugen kann. Wenn aber ein von einem Ministeriellen Beam¬ ten verabfolgter Einspruchsakt vorhanden ist , mag er gerechtmäßig seyn oder nicht, genug daß er da ist, so kann der Civilstandes - Beamte ihn nicht übergehen. was im Einspruchs-Falle zu thun sep. ( Art 67 und 6g des Lodep Napoleon. ) Wenn em Einspruchs-Akt vorhanden ist, macht der Cioilstandes -B amte davon eine bündige Er¬ wähnung am Rande des Verkündigung-Aktes, »md verschiebt die Heuraths-Ayerung bis ML« Der Leiter de« Civilstands - Beamten 221 sich bey ihm über einer Einspruchs-Zebung ausweisct. Wenn er sich erlaubte zum Nachthcil des Einspruchs fortzuschreiten, würde er sich aus- setzcn mit einer Geldstrafe von Dreyhundert Franks nebst dem Schaden, und Inter e,,en-Lrsatz für die Parcheyen beleget zu werten. Von den Akten welche die Zebuny des Einspru¬ ches enthalten können- (Art- 67 und 6z des Codex Napoleon) Die Aushebung eines Einspruches kann durch ein bey der ersten Instanz erfolgtes Urcheil wor¬ auf nicht appellirek worden, oder aber durch eine kontradiktorisch erlassene Entscheidung des App l- lazionsgerichtrs veranlaßt werden oder endlich wenn sie wegen nicht Erscheinung ausgespro¬ chen worden, dann auch, wann er nicht mehr im Wege der Opposiston anaegaugen werden kam Die Hebung kann ebenfalls mittUst eines Aktes, der aber gerechtmäßig seyn muß, geschehen. Eine Privatschrift scheint nicht hinlänglich zu seyn. Das Gesetz schreibt dem Civiistants - Beamten vor, am Rande der Einschreibung der Einsprüche eine Erwähnung des Urtheils , oder des Aktes, kraft welcher die Aufhebung geschieht, zu ma¬ chen. Ein Exemplar davon muß clngchändigec werden. Niemand darf einen Extrakt eines mit bloßen Privatunterschristen versehenen Aktes ausfolgen, Der Leiter des Livilstands - Beamten. 2^ ausgenommen eine solche Schrift wäre bey einem Nvtär, oder sonst bey jemanden, dem das Gesetz dieses Recht bewilliget, hinterlegt worden. In jedem Falle aber muß der Extrakt beym Register des Civilstandcs angeheftet bleiben- von der Zwischenfrist, binnen welcher man die Einsprüche machen kann. Das Gesetz bezeichnet nicht ausdrücklich die Zeit, binnen welcher man die Einsprüche machen kann. Sind sie nur in der Zwischenfrist von einer Verkündigung zur andern, und während dem für die Bekanntmachung durch das Anschlägen vor- geschriebencn Zeitraum zuläßiich? oder aber kann man sie nach geschehener zweyten Verkündigung machen? und bis wann hat man dieses Recht? Wenn der Einspruch nur während dem Zeit¬ räume zwischen den jwey Verkündungen annebm- bar gewesen wäre, würde ja die zweyte Dcckün- digung keinen Zweck haben, cs ist aber gar nicht zu vermutheu, daß der Gesetzgeber im Sinuc ge¬ habt hätte eine Verfügung auzuordnen, die ücer* flüssig seyi, würde; und doch müßte die letzte Verkündigung unnütze seyn, wenn man sich nickt Mehr der Heurath widersetzen könnte, nachdem sie geschehen ist- Man muß sie im Gegentheil als eine neue Kundmachung für die Personen, welche Der Leiter kes Eivilstands-Beamten. 22L das Recht Einsprüche zu thun, besitzen, ansehe-.. Dieses Recht ich einer während den zwei), auf dle letzte Verkündigung folgenden Lägen nach er- hairen zu seyn- Var Verlauf dieser Zeitkrist darf der Civilstands. Beamte weder die Extrakte der Verkündigung, noch das Certifikat, welches bestätkiget, ob Ein¬ sprüche vorhanden seyen, verabfolgen. Wenn cS sich doch ereignen so lte, daß eine Heurath erst lange nach den zwe en aut die änderte Verkündigung folgenden Lägen ge eyert würde, und daß die Parrheyen nicht chre Verkündigungs- Extrakte, wie auch das Bestätkigungs- Certifikat ob ein Einspruch vorhanden o «r nicht vorhanden scyc, abgeholt hätten, würde alsdann das Recht des Einspruches noch beybehalten werden? Ich wenigstens denke es nicht. Eine Heurath kann am dritten Tag,der auf die letzte Verkündigung folgt, gefeyert werden. Zu dieser Zeit können die Extrakte sowohl, als das Certifikat, welches bestättiget, daß kein Ein¬ spruch geschehen seye, verabfolget werden, die Icitfrist um Einsprüche zu machen war verfloßen und die Heurath dürfte gefeyert werden. Haben was immer für Ursachen die Feyerung der Heurath aufgehaten, oder die Brautläutc das? Certifikat nicht erhoben, so kann diese Ver- Der Leiter des Livilstands - Beamten. 227 jögerung, welch: bloß die Wirkung ihrer Willkühr war, ihnen keineswegs nachthcilig werden. Sobald der dritte Tag herangckommen war, durften sie ohne weiters ihre Denrath fcycrn, wenn kein Einspruch vorhanden war. Haben sie es auch nicht gethan, sa war ihnen nichts desio- weniger das Recht, cs zu thun, eingeräumt ge¬ wesen,und aller Einspruch kämt alsdann zu spät; er bewirket gar keine Hinderniß wider die Verab¬ folgung der Verkündigungs-Extrakten, und des Certifikat«, daß kein Einspruch vorhanden scye, noch wider die Heuraths-Feyerung. Von dem, was man vor der Feyerung einer Heurath zu beobachten hat. von den Personen, welche die Zeurach vollzie¬ hen sollen. (Art. 74 und 165 des Loder Napoleon.) Das Recht eine Hrurath zu vollziehen, gehLich dem Civilstands - Beamten der Gemeinde, wo das Brautpaar seinen Wohnsitz hat, zu- Dieser Wohn¬ sitz kann nur durch einem ununterbrochenen Auf¬ enthalt in der nehmlichen Gemeinde annehmbar werden. Im Falle, daß jeglicher der künftige« Gatten einen eigenen Wohnsitz hätte, so kommt es auf ihnen an , den Ort zu wählen, wo sie chie Heurath'.vollziehen laßen wollen. Es muß aber Der Leiter des Twrlstands- Beamten, 2 "H immer vor einem der Civtlstands-Beamten des Wohnorts des einen oder des andern künftigen Gatten geschehen. Ich sah öfters Streitigkeiten zwischen den Ci- vilstands Brand n entstehen, und bemerkte,daß sie bloß dav.u entsprangen, daß sic die, in den Lc- likcln -or, >og, und des Codex Napoleon ent¬ haltenen'-Verfügungen zur Grundlage i.>rer Fs- derungcn nahmen. Ich habe schon beobachten laßen, daßmrn sichln Betreff der Heurath bloß auf die Artikeln 74, 165, 166, upd 167. für dem, was den Wohn¬ sitz anbelangk, beziehen solle. Im Falle die Verkündigungen hätten in meh¬ reren Gemeinden gemacht werden müssen, kann der Cioilstands-Beamte, der nicht zur Heuraths- Vsllriehung erbeten worden, am dritten auf die letzte Verkündigung folgenden Tag, den Parthey- en die Extrakte der von ihm verfaßten Akten vcc- abfolgen. Er muß aber ein Certifikat beyietzen, welches bewahret daß kein Einspruch vorhanden sey, wenn nebmlich richtig keiner geschehen ist. Sollte aber im Gegentheil einer vorhanden seyn, so schlägt er förmlich die Verabfolgung der Ex rak- es des VerkändigUirgs - Aktes ab. Der Civilstandes - Beamte, welcher die Heu¬ rath vollziehen soll, hat weder Certifikate, noch Extrakte zu erlassen; er empfängt im Gegenteil Der Leiter -es Lrvilstands - Beamten szr jene, welche dem Brautpaare von dem Cioiistands- Beamren, der in einer auLern Gun.indc die Heurath verkündiget Hal, vecabfoiger urdcn; er schrciket > aber nicht eher zur Heurachs-Begangniß, als bis er sich des Wcrthes der ihm eingereichten Ak- ten versichert hat. Es ist dießfalls keine Censir, die er ausübk, noch rin Vorrecht, daS er sich anmaft; eS ist ein« wesentliche Pflicht, die er vollziehet, deren Beweggründe sowohl inr Interesse der Partheyen, als in jenen seiner eigenen persönlichen Verant¬ wortlichkeit liegen. Es geschieht nicht bloß durch den Akt der Heu¬ rath - Feycrung , daß das Verfahren des Ci- vilstandes-Beamten fehlerhaft gefunden werden kann; die Unregelmäßigkeiten dec Vorbereitungs- Akten, wie auch der darinn erwähnten nothwendj- gen Beylagen, können ihn auch belangen machen.' Man darfalso sagen, daß dieser Beamte zugleich über die Fehler, welche er selbst in der Verfassung seines Aktes machet, und über jene, die sich iu den Vorbereitung-Aufsätzen befinden würden, haftet. Er muß folglich die größte Obacht bey ihrer Untersuchung haben, damit er sich ihrer Gül¬ tigkeit versichere. Die Geburtsscheine müssen vorgewiesen werden. Die Geburts Urkunden werden ihm ;u erst ein» gereichet. Der Leiter des L-vikstands - Beamte». szZ Ich werde hier bemerken lassen, daß sehr oft, wenn die Brautleute die Heurath in der nehm- lichen Gemeinde, wo sie gebohren sind, begehen, einige Civilstands-Beamte sich damit begnügen ihr Alter aus dem Register der Geburts-Urkun¬ den ;u erheben. Sie beziehen sich in der Folge auf diese Bewährung rui Feyeruugs-Akte. Hte- mit wird die Absicht des Gesetzes nicht erreicht- cs erfodert, daß die Extrakte dem Civilstands' Beamten übergeben werden; diese Anordnung ist ausdrüklich gebtethend. Man würde umsonst ein» wenden, daß, diese Methode weniger kostspielig scye, und doch das nehmliche Resultat erzeuge Ich antworte darauf , daß der Gesetzgeber anders anbefohtcn hat j daß er jene Weise rngeordnct haben würde , wenn er sie für tauglich gehalte n hätte,'und daß, weil er eine andere bestimmt hat, man sich nach dieser halten müsse. Der Civilstands-Beamte muß also fordern, daß man die Geburtsscheine der künftigen Gatten einreiche. Sind selbe Extrakte nicht von dem Civilstands- Bcamtcn, der zur Hcurath - Vollziehung schreitet, ausgestellt- worden, so müssen sie gebührlich le- galistret werden, wie es auch die Todesscheine «der andere Urkunden, wenn es deren c>ls noth- ivcndig dem Akte beygclegt werden, seyn sollen. Der Leiter des Livisstanös. Beamten. 2ZF Wie man die Geburt«. Urkunden ersetzen könnt. (Art. 71 des Ledep Napoleon) Wenn einer der Verlobten sich seinen Gcburts» schein nicht hat verschaffen können, muß er ihn durch einen Notorietäts-Aufsatz ersetzen lassen; dieser Aufsatz aber muß um gültig zu ftyn eini¬ gen durch die Gesetze bestimmten Formen unter¬ worfen seyn. Die wesentlichste davon, und zwar die einzige, welche der Prüfung des Civilstands- Beanttcn unterliegt, ist jene der gerichtlichen Be» stättigung von Seite des Gerichtes erster Instanz. Die gerichliche Bekräftigung des Gerichtshofes erster Instanz ist nothwendig- (Art 7s des Loder Napoleon.) Ich sagte, daß diese letzte Formalität die ein¬ zige seye, welche die Aufmerksamkeit des Civil- stands. Beamten an sich heften soll, einerseits, weil es wohl zu vermachen ist, daß der Richter solchen Akt nicht eher bestättigen wird, als er die Unmöglichkeit besser zu machen eingesehen ha. ben wird. Anderseits aber darf ein Civilstands- Beamte sich nicht erlauben über den Werth der Handlungen eines Gerichtshofes zu entscheiden. Und noch weniger ihre Wirkungen zu lähmen- In Ermanglung einer Geburtsurkunde, ist die Einreichung eines von dem Gerichtshöfe bekräf¬ tigten N»torietäts> Aussatzes hinlänglich ; dec Ci- Der Leiter des Civilstands, Beamten. 2z?- vilstands ° Beamte soll dießfalls, sobald er jene jwev Akten in der Heurachvollziehungs-Urkunde, angeführtt, und seinem Register beygclegt hat,, nur gerade forrschrciren ohne nichts für seine Ver¬ antwortlichkeit befürchten ju müssen- Die Einwilligung der Eltern, und Ascenden- ten muß mittelst einen gerechtmä'stizen Mr ge¬ geben werden. ' (Asrt. 7z des Codex Napoleon. ) Wenn der Vater, die Mn ter, die Ascenden- ten, oder andere Personen, unter d-ren Abhän¬ gigkeit sich das Brautpaar befinden ko inte, nicht gegenwärtig sind, so muß dem Civiiffands - Be¬ amten ein Akt, der ihre Einwilligung enthält, «ingcrcicht werden. Dieser Aufsatz muß gerecht- mäßig seyn, wie auch die Vor-und Zunamen, Erwerb, Alter und Wohnsitz sowohl der Braut¬ leute selbst, als aller übrigen Personen, welche zu seiner Verfassung mitgewirket haben, enthalten. Er muß nebstdem lcgalisirrt werden- Es ist wohl zu beobachten, daß die mündliche, oder mittelst eines gerechtmäßigen Aktes vorge.- brachte Einwilligung der Mutter, der Asccnden- ken oder welch immer anderer Personen nur dann norhwendig seyr, wann der Vater todt, abwesend, oder gerichtlich untersagt ist; das heißt, wann seine Unvermögenheit bcyzustimmen durch glau- benswürdlge Akten , als des Urtheil«, oder des Todtcnscheincs bestätügct ist- Der Leiter -es Livilstands - Beamten 2M von -er, bey Anfachung der Eln.villigUM, zu beobachtenden Ordnung. (Art- >49, i;o, u- l6a des Codex lllapsledn ES ist also ausgemiht, daß in Ecnanglung Les Vaters die Mutter allein die Einwilligung geben könne. In Ermanglung aber beydcr Eltern, ist die Einwilligung der Großväter und Großmüt¬ ter beyder Linien, wenn sic noch bey Leben sind, notwendig. Wenn eine Uneinigkeit zwischen dem. Großvater und Großmutter einer nebnlichen Linie obwaltet, so ist die Einwilligung des Großvaters, hinlänglich ; wenn aber die Uneinigkeit zwischen Leyden Linien herrscht, so bringt diese Absonde¬ rung , Einwilligung mit sich- Im Falle endlich die Eltern, und Grosseltern todt wären, können die Minderjährigen keine Heurath ohne die Einwilligung des Familienra!- thes vorzubringen, eingchen. Die von den so eben angeführten Artikeln, vor- geschriebenen Maaßregeln hatten verschiedene fast unüberschwängliche Beschwernisse veranlaßt; sie wurden aber durch d^e Belehrung des Etaatsra- theö vom -u6.ten Iuly 1805 gehoben. Erster Artikel der Stantsraths - Belehrung von i6ten Julp 18O). Die Bewahrung der» Großeltern vertritt die Stelle der Tobesurkun? -en des Vaters und der Mutter. Im. Falle die künftigen Gatten die Todtrnschei» l'Der Leiter -es Livilstanö.-« Bea '»nteir 24k ne des Vaters,°!»nd der'Mutter sich nicht ver¬ schaffen könnten, ist es genug, daß di r Großvä¬ ter und Großmütter den Lodtenfall bezeugen, »m daß man ihn für wahr annehme. L ''er Civil- stanbs-Beamte kann alsdann die Heun lth voll¬ ziehen , muß aber auf dem Akte von die ser Zen' gcnfchaft Erwähnung machen- Das einzige Hinderniß, welches in einem ähnli¬ chen Falle den Civilstands - Beamten auf halten könnte, würde sich dann darstellen, wenn nur rin Großvater, oder eine Großmutter vorha ndcn wäre. Der eben erinnerte Artikel scheint die l lble- gung des Zeugnißes der Großvater und G 'vß- mütker zu fodern.; die darinn vorkommenden ? us drücke lauten in der vielfachen Fahl; wora Us man folgern könnte, idaß einer allein von l cn Großeltern, wenn er solche Bezeugung macht e, nicht das nchmliche Zutrauen erhalten dürft. als wenn sie von zweycn gemacht worden wäre '> Jedoch, wenn man die Einleitung in Be * tracht äec. Le. worin«! die Beweggründe, wel¬ che die Meinung und Belehrung des Staatsra- thes geleitet haben, auseinander gesetzt sind , un¬ tersucht , so findet man, daß er in der Deklara- zion der Zeugen, eine Bezeugung allein, nm zur Heurath zu schreiten, für hinlänglich anerkannt habe. Man sicht auch, das er gedacht hat, ein zu große Strenge hätte widrige Resultate nach sich bringen können. Wenn es also unmöglich ist, sich die Tobten- 11 Der Leiter des Livilstands» Beamten, scheine des Vaters und der Mutter von einem der künftigen Gatten zu verschaffen, giebt dieVer, nunft schon ein, daß man sich mit der Beschei¬ nigung der Zeugen begnügen müsse, noch mehr sie führet darauf, daß man der Zeuqcnschaft eines der Großeltern, wenn er auch allein ist, gänzlich trauen solle. 2-vepter Artikel der gesagten Belehrung. Die Todesurkunde des vrtec? , der Mutter, und der Ascendenten kann durch eine beeidigte De¬ klaration von Seite des Bräutigams, uud der Zeugen ersetzet werden. Es ereignet sich öfters, daß wenn Vater, Mut¬ ter uad adrigen Adcendentcn eines der Verlobten todt sind, es unmöglich ist ihre Todesurkunden vorzubringen. Die oben erwähnte Belehrung zeigt in diesem Fall eine ersetzende Maßregel an ; diese besteht in der mit einem Eidschwure bekräftigten Dcklarazion, so der Bräutigam macht, daß ihm der Ort des letzten Aufenthalts, und des Todes seiner Ascendcncen unbekannt seye. Die um der Hcurathsurkunde gegenwärtig zu seyn beruffenen Zeugen , bestättigcn diese Deklarazion, da sie eben¬ falls mittelst Eidschwures versichern, daß sie wohl den Bräutigam kennen, den Ort aber des Abster¬ bens und den letzten Aufenthalt seiner Asccnben» tcn nicht wissen. ( Siehe das Musterbeispiel Nr» r;. ) Diese Verfügung ist nur auf die volljährigen Brautleute anwendbar. In Betreff der minderjäh» tigcn wird man sich darauf ertnner >, daß in Er¬ manglung der Eltern und der Asccndenten sie sich nicht ohne der Beystimmung des Familicnra- lheö vcrcheligen dürfen. > Der Leiter de« Livilstands-Beamten 245 Der Civilstands-Beam e schreitet alsdann zur Prüfung der Derkündigungsakten, wenn sie nehm- lich nicht bloß in seiner Gemeinde statt gefunden haben- Er vergewissert sich zuerst, ob sie in allen Ge¬ meinden, wo es sie zu machen, unentbehrlich war geschehen seyen, und dieß nach den Wohn¬ sitzen der künftigen Gatten und nach dem Zustand der Abhängigkeit, unter welcher sie sich befinden- Er untersucht, ob die Hcurath inner den be¬ stimmten Zeitfristen an den angezeigtrn Orten, und während dem festgesetzten Zeiträume bekannt gemacht worden, dann auch ob die Extrakte nicht in einer Zeit verabfolget worden, wo es noch möglich war einen Einspruch zu thuii» Er läßt sich ingleichen die Certifikate übergeben, welche bezeigen, dass kein Einspruch geschehen seye; sollte aber einer statt gefunden haben , so läßt er sich alsdann die Dekiarazion des Civii- standes-Beamten geben, worin» der Akt, oder das Urtheil, welches die Oppostkionshebung mit sich brachte, angeführet ftyn muß. Wenn alle die Beylagen, sowohl rie ich so eden hergezählet habe, als überhaupt all? jene, die man nvthwendigerweise vorbringne muß, entweder unregelmäßig sind, oder nicht gehö¬ rig angeführet worden, so muß der Civilstands- Deamte sich so lange weigern zur Heuraths- Vollziehung zu schreiten, bis nicht alle dle.gcsetz- Der Leiter -es LirnlstandsBeamten »47 mäßig vorgcschriebenen Verbindlichkeiten erfüllet worden. Zur Heurathvollzichung ist nach den Umständen die Mitwirkung einer größer», oder minderen An- zahl Personen noehwendig. Manchmal)! versam¬ melt sich die ganze Familie im Orte wo die Heu¬ rath geschieht. Der Civilstands»Beamte darf sich nicht dawider setzen; er muß aber bloß den Par- theycn und den Zeugen die Urkunde unterzeichnen lassen. Ich habe Heurathsurkunden gesehen / auf de» neu eine solche Reihe Unterschriften angebracht waren, daß eine ganze Seite damit vollgedeckt war- Diese Namenverwirrung machte es gerade unmöglich die Unterschriften derjenigen Personen, welche zur Verfassung des Aktes nothwcndig wa¬ ren, zu unterscheiden. Ec muß auch sehr genau darauf Acht geben, daß nicht eine der, als Parrhey notwendige Personen, barinn auch als Zeuge erscheine. Man findet in vielen Registern Heurathsurkun» den, worum der Vater des einen der neuen Gat¬ ten als Zeuge erscheint, nachdem er dcklarirt har, daß ec in seiner Eigenschaft als Vater seine Einwilligung zur Heurath gebe. Es giebt wieder andere, wo der Vater des ei¬ nen der Garten zugleich vsrkommt, um seinen Sohn oder seiner Tochter die Heurath zu erlauben- Der Leiter bes Livllstanbs - Beamten. 249 und um die Amtiruug des Civilstands»Beamten dabey vorzunehmcn. Diese Fehler sind auf dem Lande sehr häufig / cs ist also zweckmäßig einige/ um das Ungereimte und Widrige derselben fühlen zu machen, passende Bemerkungen hieranzuführen. Die Neurath muß in Gegenwart von vier Zeugen vollzogen werden. ( Art. 7F des Lodex Napoleon ) Die Zahl der Zeugen ist von dem Gesetze gebie» thend vorgsschriebcn: man muß deren vier vor- siellen- Tkr Vater darf nicht zugleich Parthcy und Zeu- Ze ftyn. Die Partheyen erscheinen vor dem Civilstands- Beamtcn um zu dcklariren / zu erlauben, oder zu kontrahircn, die Zeugen aber um dasjenige, was vor ihre» Augen geschieht, zu besiatligen, und dkx Uriunde alle gebührende Eolemuirat zu geben. Wenn also der Vater seinem Kinde die Einwilli¬ gung gebend auftritt, zugleich auch als Zeuge er¬ scheint/ so sind es ja nur drey Zeugen mehr, oder aber die Erlaubniß von seiner Seite geht noch immer ab; es ist eine Abweichung vom Gesetze, welche den Akt in einem seiner wesentlichsten Theile fehlerhaft macht- ** Der Leiter des Livilstands- Beamten. 2^1 Der Vater -es einen der künftigen Gatten darf nicht da» Amt -es Livilstands-Beamten -ießmahl vertretten. (Art. 156 -es Lsdep Napoleon. ) Man findet noch einen größern Fehler, wenn nchmlich der Vater, welcher Civilstands - Beamter ist, dieß Amt zugleich erfüllet, als er seinem Kinde die Erlanbcist ertheilct. Diesem Aufsätze fehlt demnach entweder der Civilstands-Beamte, und dann hdrt er auf eine Urkunde der Hcu- raths-Feycrung zu seyn; oder wenn der Vater als Civilstands-Beamter handelt, so hat wieder das Kind keine Erlaubniß seines Vaters, und dießmahl fallen auf den CivilstaudS-Bcamten, die vom Gesetze angegebenen Strafen. Eine noch stärkere Bemerkung stellet sich hier vor Augen. Reine Neurath "darf ohne willkührlichen Bei« stimmunI der freuenden statt Haven. ( Art. 180 des Lodex Napoleon. ) Tie Hcurath must die Wirkung einer freuen Ein¬ willigung seyn; sie kann von dem Bräutigam, »der Braut, so der Freyheit hierein nicht genoß, gerichtlich belanget werden. Man begreift schwerlich, wie Eltern den Wä¬ schen ihrer Kinder Gewalt anthun, und selbe zu einer Heurath, die ihnen widersteht, zwlng.n können; dieß kann dennoch sich ereignen, und Der Leiter des Lioilffands - -ftew s;z da einmahl die Sache möglich ist , Mistes erlaubt darüber zu sprechen. Welcher ist der Schutz, den der Gesetzgeber den Kindern , welche von den Eitern wider ihren Wil¬ len zum henrakhen gezwungen werden darbiethet? Ohne allen Widerspruch ist es jener des Civilstands Beamten. Bitten, Versprechungen, vielleicht sogar Dro¬ hungen eines Vaters werden für den Augenblick das Gefühl der Abneigung , welches ein Kind ge¬ gen die Vereinigung, die man ihm vorschlägt, empfindet, unterdrücket haben; die Ehrfurcht Und die Angst werden ein scheinbares Beistimmen entrißen haben, welches aber das Herz verläu- guct, und die Vernunft verwirft. Ist der fatale Augenblick gekommen, wo man diese aefücchtete Verbindung schließen muß, und giebt die Furcht der unglücklichen Folgen, die er Voraussicht, dem armen gezwungenen Gatten den Muth ein, seine Einwilligung izt zu verweigern, wessen Schutz kann er wider eine Unterdrückung, die ihn zu Boden streckt, erflehen, wenn derjeni¬ ge, weicher ihn als Vater genöthlget hat auch dort ist um als Civilstanws«Beamter ihn dazu zu verhal¬ ten ? Bor einem unparcheyischen Beamten, wür¬ de das Kind sich, seine Weigerung zu dcllariren, getraut haben; vor dem Vater aber befindet er sich ohne Unterstützung; er spricht das fatale 3 a aus , und sein Unglück ist sicher. Diese Verletzung des Gesetzes führet zu den sraultchste» Mißbrauchen. Der Leiter des Livilstands - Beam Len. 255 D-c Civilstands Beamte mnß also einen Unter¬ schied zwischen Len Parthcycn, und den Zeugen machen. Er muß fordern, daß zur Verfertigung einer Hcuraths - Urkunde vier Zeugen nedsi den Personen, welche, um ihre Einwilligung zu ge¬ ben , erscheinen/vorhanden seyen. Wenn er Civilst ands.-Beamtec ist, und cs han¬ delt sich von der -Heuraeh einer Person, dazu seine Einwilligung nothwenbig ist, so muß er für diesen Fall seinem Amre entsagen, nnd sich durch den Maire oder Adjointen vertrtttcn lassen. Nur durch das genaue Uebersehen der vorläu¬ figen Handlungen, die er gemacht hat, und durch das Untersuchen mit strenger Achtsamkeit der Bey, lagen, welche ihm vorgczcigct worden, kann der Civilstands-Beamte die Uiberzeigung erhalten, daß er zur Vollziehung einer gültigen, und in allen ihren Theilcn regelmäßigen Heurath, schreitet« Wenn die Geburts- Urkunden der Brautleute bezeigen, daß der Bräutigam nicht volle achtzehn oder die Braut nicht volle fünfzehn Jahre alt ist, so erkennet er ihre Unfähigkeit zur Heurath; wenn selbe ihm aber einen Akt vorweiscn, welcher sie ihnen erlaubt, so ist dieser Akt für dem Civilstands- Beamten eine Vedeknng um diese Verbindung zu vollziehen, Der Leiter des Livilstands - Beamten. 2^7 Wenn es ihm scheint, daß der Bräutigam älter, als achtzehn Jahre, und die Braut ihr fünfzehntes Jahr vorüber ist, daß aber wederder eine, noch die andere das zwei) und zwanzigste Jahr noch nicht erreicht haben , sv sieht er, daß die Verbindung statt Haden könne, jedoch mit Be¬ obachtung der die Heurattzen der Minderjährigen vorgeschriebcnen Regeln. ( Art. 148 des Codex Napoleon ) Wann er jdurch die Akten erfährt, daß der Bräutigam, welcher das ein und zwanzigste Jahr zwar vorüber aber noch nicht volle fünf und zwanzig Jahre hat, oder daß die Braut zwar äl- ter als fünfzehn Jahr ist, aber nicht dar? zwey und zwanzigste Jahr erreicht hat, so fühlt er , daß eine solche Hcurath möglich ist, jedoch Mik einer ausdrücklichen mündlichen oder schriftlichen Einwilligung der Väter, Mütter, oder der As» zendenten des Brautpaars. (Mrt. 148 des Codex Napoleon.) Wenn der Bräutigam volle fünf und zwanzig und die Braut volle ein und zwanzig Jahre haben, so läßt sich dießsalls der Civilstands -- Beamte die sogenannten Ehrcrbiethungs-Akt'n, welche ge¬ macht, und zu verschiedenen Zeitpunkten wieder- hohlet werden mußten, vorzeigcn, und sind selbe »ach der Regel verfaßt, so vollzieht er die Heu¬ rath, wenn auch die Einwilligung der Väter, Mütter, oder Äszendenten nicht gegeben worden wäre. Der Leiter -es Livilstands - Beamten 259 Ersieht er durch chie Geburtsscheine, daß die zukünftigen Gatten über dreyßig Jahre alt sind, so beschränkt er sich nur die Vorweisung eines einzigen Ehrerbicthungs - Aktes zu fodern. Auch dießmahl kann der Livilstandsbeawte nur durch die genaue Untersuchung dieser Akten sich vergewißern, daß die Frcyenden nicht Aszendenten noch Deszendenten von einander sind; daßsienicht Bruder und Schwester noch im nehmlichen Grade Verwandte, Schwager oder Schwägerin» seren. Das Gesetz spricht nur von den Brüdern, und Schwestern und von den Verwandten iw. nebmli- chen Grade in Seiten-Linie; ich dachte erklären zu müßen, daß mit dem Ausdruck Verwandte daS Gesetz den Verboth auf die Schwäger und Schwägerinnen ansdehnen will- Hier ist die Ur¬ sache:, Eine zwischen zwey Personen, die einander Schwager und Schwägerinn waren, geschloßene Heurakh wurde einst denen Verfügungen der Ar¬ tikeln 184 und IY2 des Codex Napoleon gemäß vor Gericht angegriffen. Das Ehepaar ließ vor dem Gerichtshöfe behaup¬ ten, daß es keine Verwandsmaft in Seiten -Linie zwischen dem Schwagern und der Schwägerinn gebe - daß die Desimzion der Seitcn-Linie , sowie sie durch den Artikel 736 bestimmet worden, be> r .cht, daß die Verwandschaft nur dann vorhan¬ den scyn kann, wenn bcyde Gatten, Deszendenten Der Leiter des Livilstands- Beamten. 26r eines gemeinschaftlichen Erzeugers sind; daß folg¬ lich , da die Gatten, deren Verbindung angegrif¬ fen worden, nicht Deszendenten eines gemein¬ schaftlichen Erzeugers sind, diese Verwandtschaft nicht in Scilen-Linit wäre, obwohlcn unter ih¬ nen eine Verwandschaft dadurch vorhanden seye, daß der Bräutigam bey seiner ersten Heurath mit der Schwester seiner nachhörigen Braut sich vcr- khligt hatte« Der Text des Artikels rSz'und die im Staats- Rathe bey Gelegenheit der Bestreitung über den Eivil Codex geschehenen Auseiuaderfttzungen und gegebenen Erläuterungen', auf denen sich das Be¬ gehren der Nichtig - Erklärung dieser Heurath stüzte,dienten zur Begründung des Unheils, welches die Trennung jener zweyen Gatte» aussprach. Wenn einer von den Trauenden, oder aste, zwey schon vorher verheurathct waren, so läßt sich der kivilstands-Beamte die Akten vorzeigen, welche die Trennung der vorigen beweisen. Wenn die Hcnrath durch Absttrben aufgchört hat, so zeigt die Todesmkunde, ob schon zehn Monarhe nach dem Vorfälle verstrichen sind- Ist diese Zeitfrift nicht vorüber, so darf die Wlttwe keine zweytc, Hochzeit eingehen. Ein verwittwetes Weib erschien vor dem Ci- vilstands«Beamten ihrer Gemeinde um die Ver¬ kündigung einer zweyttn Heurach zu begehren'; Der Leiter des Livilstands -- Beamten. 26Z Es war um das End des neunten Monats: die Zwischenfrift, so vom Artikel 228 vorgeschrieben «st, war noch nicht vollendet. Um der Weigerung des Civilstands - Beamten welche sie zu besuchten hatte, vorzubcugen, be¬ hauptete das Weib, daß der Termin von zehn Monathen keinen andern Endzweck hatte, als zu. verhindern, daß ein Weib in die FawUic des zweyken Ehemannes ein Kind bringe, welches dem Gemahl, den sie verloren hak, gehöree; daß sie in dieser Hinsicht im FaNe war, jeder Furcht vorzukommen, nachdem sie mittelst auttntischev Akten beweisen konnte, daß sie nach dem Tode des Gemahls ein Kind geboren habe. Solche Grunde verleiteten den Civilstands-Be- amten die Verkündigungen chorzunehmen- Dieser Beamte verließ seine Stelle, vorher als er die Heurath vollzoh. Sein Nachfolger hielt cs gut, ähnlichen Gründen nicht nachgeben zu müs¬ sen, und weigerte sich zur Fcycrung der Heurath zu schreiten, bis nicht die vom Gesetz vorgcschrie- dcnen zehn Monathe verstoßen waren. Ich denke, wie dieser öffentliche Beamte, daß es der Anstand, und die Sittlichkeit erkodern, daß die zehn Monathe verstossen scyeu, daß cs nicht hjn'anglich ist versichert zu seyn, daß kein Lhei- lungs-Jrrthum vorhanden ftyc; man muß auch vermeiden ein den guten Sitten widriges Bcy- sistel zu geben. Der Leiter des Livllstands -Beamtem rtz Man sieht in 'der Bestreittung, -es Civileode^ baß sein unsterblicher Urheber die Frist von zeh» Monathen für den Wittwenffand noch für zu kur; hielt. Dee Artikel 228 ist übxigens sehr klar. Die Ec« läarcrungen werden ganz unnütze, wenn die Aus¬ drücke des Gesetzes bestimmt lauten. Wenn die vorige Ehe durch eine Scheidung getrennet worden, so entschließt sich der Civil- stands - Beamte, sobald er den Äkt, durch wel¬ chen die Ehescheidung geschehen ist, ein?eschen hak nach den Umständen entweder denen Requi¬ renten seine Amtsmitwirkung zu verweigern oder sie zu gewähren. Er verweiset die Braut auf eine längere Frist, wenn nach der, wegen bestimmten Ursachen ausgesprochener Ehescheidung noch nicht volle zehn Monarhe verfloßen find- Er macht dem Brautpaare die Unmöglichkeit bekannt, sich durch eine Heurath neuerdings ver-- rinigen zu können, wenn sie schon einmahl mit- -einander verheurathet waren. Er setzt die Heurath, welche eine Person, die sich mit gegenseitiger Einwilligung hat scheiden lassen, 'vornehmen will, auf einen Termin von drey Jahren hinaus. Er macht endlich dem ehebrecherische» Gatten, der sich mit dcr mitschuldigen Person vereheligen wollte,'kund, daß eine ähnliche Heureth nicht- Katt finden könne. IS Der Leiter des - Livilstands' Beamten, 26/ Von der Feyerung der Heurath. Nachdem 'alle vorläufigen Akten regelmäßig! gemacht sind, hat der Ctvilstands - Beamte nur mehr die Hturakh zu vollziehen. Seim Verfahren ist demnach ganz' einfach. An dem von den Partheyen festgesetzten Tage, wann daä Brautpaar, die Personen /welche ihre Einwilligung geben müssen , und die vier Zeugen, im Gemeittdehanie oder ab-r in jenem Orre,wel¬ ches in Ermanglung eines Gemeindehauses zu dieser Zeremonie hestimnrt worden, sich versammelt Haden, bä!t der Civilstavds»Beamte öffentliche Vorlesung der folgenden Aufsätzen: erstens der Geburtsurkunden der zukünftigen Gatten, oder der, »Se eisitzenden Akten, welche ihm cinge- reichcr worden sind. Zweitens der Todesschcine oder selbe vertrtttenden Akten. Drittens der Ein- wi''iaunasakten der Eltern, oder der ehrerbieti¬ gen Aufsätzen wenn deren vorhanden sind. Vier¬ tens der Verkilndignngsakte'i, und der Certifika¬ te, daß keine OoposiziSu geschehen seye, oder aber des Unheils und der rUren, krakt welchen die Dpposi;ionshcb-in z .tn^t. siiad. Fünftens end¬ lich ds sechsten Kap'itels-Titel der Heuraihen. Er fragt alsdann dem BräuUgam, wenn ex zur Ehefrau m nehnren gedenke, und empfängt darauf die Antwort, welche mit klarer und ver. Der Leiter des Livilstands« Beamten. 2§<> Midlicher Stimme gemacht werden muß; dann befragt er die Braut, wen sie zu heurathen Wil¬ kens seye , und empfängt ihre Antwort, die eben¬ falls mit klarer und verständlicher Stimme gesche¬ hen muß, und wenn die beydcn Antworten vosi« tiv sind, und die zwey das Ehebünbntß eingehen¬ den Personen ansgedcückt haben, daß sie einander iu henrathen gesonnen sind, so spricht der Civil- stands-Veamte aus , daß selbe durch die Heurach vereinigt sind , And verfaßt auf dec Stelle darü¬ ber die Urkunde. Man soll ja nie vergessen, baß die Geburt-Heu. rath-und Todes-Urkunden das Werk eines Ci- vilstande - Beamten seyn müssen ; daß kein ande¬ rer die Fähigkeit sie auszustcllen besitzet. Das Amt les Civilstands-Beamten kann zwar vom Ma¬ ire, oder von einem Adjointcn vertreten wer¬ den; es muß aber nur der eint oder der andere, nnd nicht alle zwei) miteinander im ebendemselben Akte amtircn. Der Civilstands-Beamte welcher im Falle,sich vertreten ;n lassen, ist, wird von seinem College» ersetzt. Ließ ist rechtmäßig; wenn er aber schon die Verfassung eines Aktes angefangen hat, so kann ec seinen Vertreter nicht beauftragen ihn zu enden. Ich habe doch eine Heurathsurkunde gesehen, worin» der Civilstands-Beamte, welcher Adjoint war, nachdem er die Dorbereitungstheile dieses . Aktes aufgesetzt und eingeschrieben hatte, nach- Der Leiter des Lipilstands.- Beamten. 271 dem er sogar schon dem Brautpaar die Frage, ob einer den andern ;u hcurathen gesonnen wäre, gemacht, und die Antwort cmofanaen hatte, immerfort m seiner Eigenschaft als Civilstands- Beamter hrnzufügle - u n d d c r g e g e nwär- tige Maire hat ausgesprochen, daß sl c d » r ch die E h e v c r d u n d e n se !) e n- Darauf endete er seinen Akt als Cchüftandö'Be¬ amter, so wie er ihn angefangeu hatte. Es war ohne Zweifel eine recht ehrerbietige Handlung von Seite des Adjoints, aber man muß gestehen, daß sie an sehr unrechtem Orte ange¬ bracht war. Wenn man strenge sprechen will, so ist in diesem Falle gar kein Ausspruch der Heu¬ rath geschehen, denn der Maire war damahls n-icht Ctvtlstands - Beamter. . 'Der Swilstands - Bet n'te muß den Künftigen Gatten das sechste Lap-rK des Eiters: von der Zeurath, vsr.lesen. (Art. /z des Lodex Napoleon)/ Ich muß hier bemerken lassen , daß mehrere EivÜstauds -Beamte die Vorlesung des Kapitels KI, Titel der Heurachen nicht halten. Das Ge¬ setz giebt doch buchstäblich an, daß diese Vorle¬ sung geschehen solle. Es ist in diesem Kapitel, wo di- angehenden Eheleute die Hauptregeln ihres Benehmens wäh¬ rend der Ehe finden müssen- Um die Pflichten ei' Der Leiter bcs Livilstands »Beamten. 27z «er so heiligen und so wichtigen Verbindung zu erfüllen ist wesentlich, daß man vorher mit ihrem ganzen Umfang bekannt geworden seye. Ich könnte ein Beyspiel der Trennung eines He.urathprojcktes, die bloß dieWirknng der Kcn(- niß, welche man der Braut von den Artikeln des sechsten Kapitels beybrachte, war, anführen. Es ist wahrlich nicht bcy der Erscheinung vor dem Civilstands » Beamten, und zur Stunde der Feperung, aber drey Tage vor der z» dieser Cercmonie bistimmten Zeit, als alles zwischen beyden Familien üderekngckommen, und vorberei¬ tet war, geschehen. Die Vorlesung dieses Kapitels, die nur in einem lustigen Augenblicke aus Scherz gemacht wurde, erschröckte die Braut, und entschloß sie, ihre Eltern zu bitten, sie nicht zu dieser Verbin¬ dung zu zwingen. Die Unwissenheit in der stelwar, über die An¬ ordnungen des Gesetzes über dlesen Gegenstand, würde eine Verbindung vollziehen gelassen habe», die vielleicht unglücklich ausgefallen wäre, und Wovon man ohne allem Zweifel nur mittelst recht beschwerlicher Wege die Trennung würde ange- suchet haben. Liese Pflicht des Civilstands - Beamten kann *4 Dee Leiter des Lwllstands- Beamten. nicht um vieles seine amtliche Verrichtung verlän¬ gern; sollte sie aber noch mehr Zeit erfordern, so ist doch jene Vorlesung gar ;n- wichtig , um daß man sich sie zu machen, entheben dürfte. ' v »7 .. . / 7 f . l Verfstssilng des Aktes. - Wenn der Civilstands - Beamte seine Urkund^ verfertiget, soll er den Artikel 76 des Codex Na¬ poleon vor Augen haben, domit ec keinen der in diesem Artikel erwähnten Aufsätzen vergesse. Ec muß nicht außer Gesicht lassen, daß es nicht hinlänglich seue, sich den Vorkehrungen des Ge-> setzes^gnnäß zu benehm, n. Es ist auch nothwen- dig, daß er von al»u, >oas er um cs zu erfüllen gemacht und gesagt Has, C-wäh rniig mache. (S rbe die Fonnelm XI.'I, XIV, XV, XVI, XVIl, XVlll, XIX, n id XX.) - 8^en dir Ancrkmm.nz der natürlichen Kinder. und Zzr d.-s'Dodrp Napoleon ) Die ang hendeii Eheleute, wel ',, nät'xchche Kinder gehabt haben, habeir-das Recht selbe bey .dkr-Fe^srUng ihrer Henrarb, ais recht nästige K>V° der anznirke- > en. Diese Arnnürnstung kaitn sich sl- . Kar-auf nak lrüche .Vurd-s, bch dainahls srhoil tods sindchcrstrcü.n. Der Leiter -es Livrlstanb« - Beamte«. -77 Jedoch darf der Cioilstands-Beamte nicht ver» gessen, daß diese Gunst nur für Kinder-, die nicht auS einem Ehebrüche entstanden sind, gestattet wird. Ich sähe eine Heurathsurknnde, worinn die Gatten drey natürliche Kinder anerkannten. Der Civtlstands - Beamte hatte diese Anerkennung füv twei) Kinder mit Grund zugelassen; für das älte. sie ward sie aber verborhen. Die zwey Gatten wohnten zwar beyfammen schon von langer Zeit ; Die Braut war aber mit einem andern Manne verehelicht gewesen, von dem sie sich selbst ge¬ trennt hätte. Obwohl diese ihre erste Ehe nachher mittelst eines Eheschcidungsaktes vernichtet wur¬ de , so geschah cs doch erst nach der Geburt des. ersten KindeS, daher es als im Ehebruchs ge- ieugct, nicht anerkannt werden konnte. Der L.ert r bes' Liv-lstan-s - Beamten 279 Viertes ^apikfl. " Ron dsn T o d e - « r ku n d s tt- von dem, was in Betreff der B.'erdlFUnren , . ,, - zn befolgen, ist. (Art .^/deS Lodep Napoleon.) "Keine .Beerdigung soll ohne eine'auf nnge-^ " ftcm oelte-n Papl-r. und ganz Taren frei) 'vo,N < Civllstands - Dcchu reu gegebenen Eclaubnlß ge, " sKchen. Er darf sie nicht eher ausfolgen, bevor er sich zur verstorbene» Person begr-' " d en , und des Lod Unfalls vecsi hert ist , und " zwar erst nach Brrl.uif von vier und zwaniig ' " «Stugüen.drs Todtenfalls; an»>euvurnt.rn-nr " den durch die Polizeyregulamente,.. vorgesehe- , " neu Zöllen. " Dieser Arkkel legt dem C.t'ostlrnds - Beamteif ' sehr wirijttgc Pftjchre» auf- -Er darf, und muß nie eine davon vernachläßigrn. Eie sind alle in der. vifrutlichru Ordnung. Die Probe, daß. eine Hersan verschieden s-ye , . offne daß .ein gewgllrumer Tob ihr Leben, geendet"' '-habe, imd daß alle MaZregeln gcttoffen wordpn Der Leiter -es Livilstanba - Beamten 2ZI seyen um diese Gewißheit zu erlangen, biethet ein zn großes Jntereße dar, als daß ,der Gesetzgeber es für hinlänglich halten könnte, sich bloß auf die Deklarazionen der Partheyen zu verlassen. Ec brauchte eine stärkere Bürgschaft wider die astzu¬ mächtige Herrschaft der menschlichen Leidenschaf¬ ten. Der Civilstands - Beamte wurde also beauftragt die Todesfälle zu bewahren, und zn bestättigen, er muß die entseelte Person besehen, bevor sie begraben wird; mithin kann keine Beerdigung geschehen, ohne daß er dazu die Erlaubniß gege¬ ben hak. Diese Besichtigung ist unbequem , man muß es cingestehen, aber das Gesetz bestiehlt sie. Ist denn aber eine ähnliche Handlung beschwerlich, wenn 4ie Menschheit sie fordert? Der Gedanke, daß jemand begraben werden köne vhne daß 'er zu leben aukgehärt habe, ist er nicht schon zureichend für den Tivilstands«Beamten, um ihn zu bewegen sich dahin zu begeben? Es ist nicht in den Harken Fällen, wo die au» genblickliche Abwesenheit aller Lebcnsbewcguug das Bild des Todes darbiekhet, daß die Gegen¬ wart des Civilstandes-Beamten uochwendig seyn kann. Wenn die in der Heilungükunst geschickte¬ sten Männer sich kdon geirrt haben, waS würde wohl die schwach- Einsicht eines in diesem Falle Der Leiter bes Livilstanbs- Beamten. Lgz' ganz unerfahruen Beachten stützen? Er kann in ähnlichen Fällen eine längere Zeitfrist zur Beerdi¬ gung vorschreiben , und der betrübten Familie den Trost, welchen die Hoffnung eingicbt, verschaffen. Die Dem Civilstands-Beamten vorgcschriebene sichtigung hat einen ganz verschiedenen Zweck. Er Muß sehen, ob wirklich eine tobte Person vor¬ handen ist, ob das entseelte Individuum eben das selbe ist, wovon mau ihm den Tod berichtet hat.- "Er muß sich um die Ursachen erkundigen, die den Fall veranlaßt habe»; er muß sich vergewi» ßern, ob keine Zeichen oder Merkmale vorhanden sind , welche anzejgen-könnten, daß er die Wir-: kung eines gezwungenen, oder gewcltsamen Todes, scy. Es ist also unvermeidlich, daß er sich dahin verfüge- Es ist zwar leider wahr, daß im allgemeinen die Civilstands Beachten diese Pflicht nicht er¬ füllen- Sie Haben ein blindes Zutrauen in den Deklarationen , die ihnen gemacht werden. Und dennoch sagen sie in ihren Asten, daß sie sich zur verblichenen Person begeben haben, weil die Erwähnung dieses Ganges nochwenbig ist. Man findet beynahr in allen Todesiirkunden die Worte: Aon un s bewähret. In diesem Verfahren ist'eine offenbare Verletzung des Gesetzes, eine Der Leiter des rwclstands--Beamten. 2Z5 Nnbild wider !dic Menschheit, und eine augeir- schemiiche Fälschung- Ich werde noch mehr sagen. Die Gewißheit, in der man seyn kann, daß ein Civiistands«Be¬ amter, seiner Pfllichr untreu, sich nicht zur ver, fiorbeuen Person begeben wird , kann dem Bösewicht Muth geben, und ihn zum Verbrechen verleiten: die Gewißheit des Gegentheils ist vielleicht hin¬ länglich, um einem Verbrechen vorzubcugen. Nur nach geschehener solcher Besichtigung soff der Civilst-mds - Beamte die Erlaubniß zur Beer¬ digung ertheilen, und zwar erst, wein, vierund- zwanzig Stunden nach dem Ableben der Person verfloßen sind.. Der Civilstands-Beamte kann nicht diese auf ungestempelten freyen Papier, und ohne Gebühr und Unkosten zu verfertigende Erlaubniß, ausge¬ nommen in einigen besondern Fällen versagen. Wenn aber die Polizeygefetze die Fälle, wo die Beerdigung vor, oder nach den vier und zwanzig. Stunden vor sich gehen soll § so. darf diese Aus nähme von der allgemeinem Regel, welche gleich falls im öffentlichen Jntcreße geschöpfet worden, Die die Wirkung eines Autoritätsmißbrauch seyn.. Ich sähe einen Civilstands - Beamten so sehr die Würde seines Amtes verkennen, daß daß c« l welche man von ihm begehrte, verwei¬ gerte, obwohlen mehr als viernndyvanzig Sprn- den nach dem Verscheiden, verfloßen waren. Sein einziger Grund war die Rechte, und die Pflichten einer religiösen Familie , und des Geistlichen des¬ sen Bcystand sie anflehte, zu necken. Ach ! was für eine Verachtung erregt nicht der¬ jenige, welcher in jenen Augenblicken der. Betrüb- niß und Trauer Vergnügen findet, das Uebel seines Ncbcnmenschcn zu crscl wcrcn ! Wie sehr ver¬ dienet die höhere Obrigkeit, welck.e ein solches Be¬ nehmen ahndet, Lob und Erkenntlichkeit.. Todesfälle; durch wett selbe deklariret wer¬ den neusten. (Art. 73 des Codex Napoleon. ) Die Todesurknnden müssen auf verschiedene Ar» tcn nach den Orten und Umständen , worin» sich die verstorbene Person befand , verfasset werden. Menn jemand in ftinem Wohnsitze gestorben ist, sind die Personen , welche bey dem Civilstands« Beamten die Dcklarajion ablegcn müssen, seine nächsten Verwandten oder Nachbarn, in sol weit cs möglich ist. Wenn das Individuum außer seinem Wohn»- Der Leitendes Civilstand».- Beamten. 2L9 sitze gestorben ist, so muß die Deklarazion durch jene Personen, wo der Todesfall geschehen ist/ gemacht werden. Hier fül re das Gesetz die Worte nicht an r Wenn cs m ö g l i ch i st. Cs ist gebiethend. Der Civilstands-Beamte muß also fodern, daß es ebendieselbe Person seye, bcy welcher der Todes¬ fall sich ereignet hat, welche die Deklarazion da¬ von gemacht hat. Ich habe Akten gesehen, welche den Tod eines Kindes bewahrten, das in einem Kosiortc verstor¬ ben war. Die Deklarazion war von dem Portier gemacht worden. Diese Verfügung war unregel¬ mäßig ; es war die Schuldigkeit deS Kostherrn zum CivilstandS- Beamten zu kommen, und ihm die Deklarazion zu machen. Don dem , was in den Todesurkunöen einge, schaltet werden muß. ( Art. 79 des Codex Napoleon. ) Wenn die verstorbene Person vcrhenrathet, oder vcrwittwct war, so muß der Todesschein den Vor und Zunamen des andern Gatten anzcigen In diesen Fällen muß cs die Dor - und Zuna¬ men, Alter, Gewcrb und Wohnsitz Les Verstor¬ benen, dann die Vor-und Zunamen , Wohnsitz, IZ Der Leiter des Tivilstands - Beamten« 291 Alter und Gcwerb der Zeugen enthalten; wenn selbe Verwandte sind , so muß der Akt diese Ver¬ wandschaft, und in welchem Grade sie bestehe, erwähnen. Wenn cs möglich ist, so wird der C'vilstands- Beamte die Vor - und Zunamen, den Wohnsitz, und das Gcwerb der Eltern des Verstorbenen, und seinen Geburtsort hinzufügen. (Siehe die Formeln XXI, XXH, und XXlll. ) Todesfälle in öffentlichen Anstalten ; wie selbe bewahrt werden müssen- (Art. 80 des Tsdex Napoleon) Das Gesetz verpflichtet die Vorsteher, oder Obern der Eivil-und Militär-Spitäler und an¬ dern öffentlichen Anstailhäuscr, ein Register zu halten, welches bestimmt ist, die Dekiarazionen und Erkundigungen über die Todesfälle, der darinu gestorbenen Personen einzutragcn. Es ver» bindet sie auch, die Liviistandes-Beamten über die Todesfälle, die sich allda ereignen können, inner vier und zwanzig Stunden zu benachrichtigen. Diese letzteren müssen sich also dahin verfügen, wann sie darum ersucht werden, die Thatsache be- Der Leiter des Livilstands - Beamten 29z währen, und ihren Akt wie im oben angeführ¬ ten Falle verfassen. Sie müssen gleichfalls darauf sehen, daß das Register regelmäßig gehalten werde. Sterbfälle durch gewaltsamen Tod; wie die» se zu bewähren sind. (Art- 81 und 82 des Codex Napoleon) Der Civilstands-Beamte, welcher unterrichtet ist, oder selbst erkennet, daß eine Person eines gewaltsamen Todes gestorben seyr, darf seme Urkunde erst dann ausstcllen, wann er dem Po- lizen-Beamten Nachricht davon gegeben hat; dießfalls ist die Metwirkung dieser beydeu Beam¬ ten nothwendig. Die Erlaubniß zur Beerdigung wird damahls aufaeschoben, bis daß der Polizei)--Beamte das Protokoll über den Zustand des Leichnams, wie cs das Gesetz vorschreidt, ausgenommen hat. Der Civilstands-Beamte verfertiget seine To- desurknude erst, wann er von dem Polizei)-Be, amten, die in dem von diesem letzteren aufgesetz, ten Protokoll enthaltenen rErkundigungc» em¬ pfangen hat. Der Leiter des Livilstands. Beamte«. 295 Wie die gewaltsamen Todesfälle , jene, die in den Gefängnissen sich ereignen, und die Hinrich¬ tungen bewährt werden. (Art. 8Z 84 und 8L des Codex Napoleon) Der Civilstands-Beamte hat eine sehr kitzüche Pfi-cht zu erfüllen, wann er sich im Falle befin¬ det, einen durch Gewalt oder Un Gefangnißen , oder, endlich durch Hinrichtung erfolgten Lod zu bewähren. Er muß dann im Akte ja nichts ernschalten, was die Familie des Verstorbenen demüthigcn könnte. Seine Handlung muß dergestalt geschehen, daß kein Zweifel über die Gewißheit des Todes der Person statt finde, die Art aber, wie sie um dasLeben gekommen ist, mit einem Worte alle Umstände die¬ ses Todtenfalls müssen verborgen bleiben, und er baobachtet hierüber das tiefeste Stillschweigen (Siehe die Formel XXIll.) wenn jemand außer feinem Wohnsitze stirbt was geschieht mit dem Todesfcheinc? ( Art 8°o und 82 des Codex Napoleon ) Wenn jemand außer seinem Wohnsitze stirbt , sv muß der Livilstauds - Beamte des Ortes, wo der Todesfall sich ereignet hat, dem Clvilstands- Der Leiter des LivilstMiKs -Beamten. 297- Demnten des Ortes, wo der Verdorbene sess¬ haft war, einen Extrakt der Urk-indc die er hier¬ über verfaßt hat - schicken. Sobald der letztere ihn empfängt, schreibt er ihn ln die Register sei¬ ner Gemeinde ein, und macht hievon ciy sum¬ marisches Protokoll. ( Siehe hie Zormel XXIV.) Fünftes Kapitel. Von der an Kindes statknehmung, und von der Ehescheidung. Von der an Kindes statt nehm» n g. Was fslL -er «Livilstan-S - Beamte i« Betreff -er Urkunden hey Annehmungen an Rindesstatt khunx Die Vstichken des Civilstands - Beamte 1 stnd sehr le'tcht, wann sein Amt einen an Kindesstatk» annckMungs-Akt auszustellen, gefodrrt wird. D ie ansuchende Parthey muß ihm den Extrakt Der Leiter -es Dritter Theil. Muster der Akten des Livilstands, um zu ihrer Verfassung zu dienen. Nro. i. Muster einer Geburtsurkunde, wenn das Deklarazion vom Vater des Rin¬ des gemacht wird. Heute (Das Datum des Tags, Monaths, Iahrs und der Stunde) ist vor uns (vor-und Zunahmen des Livilstands-Beamten) Civilstands. Beamten der Gemeinde (Namender Gemeinde) der (vor»und Zunamen, Gewerb, Alter und lvohnort des Requirenten) erschienen. Welcher uns ersuchet hat die Geburtsurkunde (seines Sohnes oder feiner Tochter. ) ( Namen die man den, Rinde giebt ) welchen (oder welche) seine Ehegattin ( Vornamen, Alter und Familienna¬ men der Gattin ) (den Tag und die Stunde hier anführen) geboren hat, zu verfassen- Er hat uns demnach das Kind vorgewie'en und dckia^ Dev Leiter des Livilstands-Beamten- zu viret, daß er, als Zeugen bei) diesem Akte (vor und Zunamen, Gewerb, Alter und Wohnort der Zeugen) vorstelle. Hierauf haben wir obbe¬ nannter Civilstands-Beamter, nachdem wir in Gegenwart besagter Zeugen das Kind besichtiget haben, erkennet, daß es (das Geschlecht anzei¬ gen) Geschlechtes seye. Von allen dem haben wir die gegenwärtige Ur¬ kunde, welche in die zwey Register eingetragen, und von dem Requirenten , von den Zeigen, und von uns nach geschehener Vorlesung am obenan- gesetztcn Tage, und Jahre unterzeichnet worden, ausgcsiellet- (wenn einer oder mehrere Zeugen nicht zu unterschreiben missen, oder nicht unterschreiben können, so muß nach den Worten ( die gegen¬ wärtige Urkunde ) folgendes gesetzt werden (^wtl* che wir auf die zwey Register eingeschrieben, " und mit den (die Personen hiev bezeichnen, " welche unterschreiben ) , da die andern nicht " schreiben konnten, oder wußten, nach gesch « Heuer Vorlesung, am obanze setzten Tag und " Jahr, unterzeichnet haben , ausgestellt. (wenn keine parchea zu unterfertigen im Stande ist,so setzet man folgendes: ) ausgestellt, und da- keine der Partheyen unterschreiben konnte, oder zu unterschreiben wußte, in ihrer Gegenwart auf beyden Registern unsere Unterzeichnung nach ge¬ schehener Vorlesung, am obangesetzteu Tag und Jahr beygefugt. Der Leiter des Livilstands »Beamte«, zrz Nre. II, Muster einer Geburtsurkunde, «renn die Deklarazion durch den Arzt e durch den Geburtshelfer, durch d e Hebam. me, oder endlich durch was immer für ei» ne andere Person, die der Geburt beyger standen hat, gemacht wird. Heute (Das Datum des Tag», Monaths, Jahrs, rmd der Stunde °) ist vor uns ( vor«und Zunahmen dc» Livtlstands - Beamten ) Ci-il- Aands - Beamten der Gemeinde (Namen derGe. Meinde (dcrXbi h rkommt der vor-und Zunamen Gewerb Alter und Wohnsitz der Person, wel¬ che die deklarazion macht) erschienen» Melcher uns m Gegenwart der (vor-und Zunamen, Gewerbe, Alter nnd Wohnsitze der Zeugen) de¬ klarier hat, daß die (vor-und Zunamen, Be¬ werb, und Wohnsitz der Mutter des Rindes) Ehegattin drs ( vor »und Zunamen, Bewerb und Wohnsitz d.8 Vaters vom Rinde ) am ( Das Da» tum , des Tags, der Stund, und des Vrts, WS das Rind geboren) das Kind ( vor-und Zuna¬ men des Rindes ) geboren habe; daß er folglich , weil (alll ier mufi so viel als möglich, d e Ur¬ sache, welche den Vater zu erscheinen, hindert, angegeben werden) uns das Kind dem Gesetz gemäß verweiset. Worauf wir obbenannrrr Civrl- ,4 Der Leiter -es Livilstanö«-Beamten, zr; stands» Beamte, nachdem wir uns durch die De» klarazion der Zeugen, ob sie volljährig sind, ver¬ sichert haben, und nachdem wir dieß Kind in ih¬ rer Gegenwart besichtiget, und erkennet haben, daß es (männlichen ober weiblichen ) Geschlechts sey, die gegenwärtige Urkunde, welche auf den jweyen hiezu bestimmten Registern eingetragen wor¬ den , ausgestellt, und selbe samMt den Compa» renten, am Tage, Wonach, Jahr und Stunde, wie oben, unterzeichnet haben. (wenn jemand von den Tsmparenten nicht schreiben kann, oder nicht zu unterschreiben weiß, Siehe, was bey der Formel l. gesaget worden. III. Muster einer Geburtsurkunde, wenn die Niederkunft in einem Sause, welches nicht der wshnsttz der Gebahrerinn ist, geschieht. Heute (das Datum -es Tazs, Monaths , Jahrs, und der Stunde) ist vor uns (vor-un- Zunamen des Livilstands-Beamten ) Ctvilstands Bramtkn der Gemeinde (Namen der Gemeinde) Der Leitrr des Livilstanö» -- Beamten z 17 der (hieher kommt der vor, und Zunamen, Ge- werb, Alter und Wohnsitz -es Daklarirenden ) erschienen und hat uns beklarirr, daß die (vor- und Zunamen, Alter, Wohnsitz und Bewerb der Rindelbetterinn, und wenn sie verheurathet ist jene ihres Gemahls) heute um (die Stunde) im Hause des Deklarirendcn, wo sie nicht gewöhn¬ lich sich anfhält, niedergekommen seye; daß um daß Gesetz zu erfüllen er die Deklaration der Tha>> fachen, die ihm bekannt sind, ablege, und das Kind vorzeige; daß die Mutter gesonnen sey, sel¬ bem die Namen ( die Vornamen, und den Zu¬ namen, die dem Rinde gegeben werden, hier anführen) zu geben. Worauf von uns obbenanntem Civilsiands Beamten, nachdem wir in Gegenwart der (Vor- und Zunamen, Alter, Gewerb und Wohnsitz der Zeugen), die er als Zeugen aufführt, das Kind , welches ( männlichen , oder weiblichen ) Geschlechts ist, besichtigt haben, die gegenwärti¬ ge Urkunde, die wir auf bcyden Registern einge¬ tragen, und mit den Deklarircnden, und den Zeugen, nach vorher geschehener Vorlesung, am, obbesagten Tag, und Jahr, unterzeichnet haben ausgestellet worden. (wenn de Lomparenten, oder jemand von ihnen nicht unterschreiben kan, oder nicht zu unter¬ schreiben weiß, Stehe, was ,bey der Formel I. erwähnet worden. Der Leiter bes Livilstande.-Beamten. IV. Muster einer Geburtsurkunde eines Findelkindes, wenn die Deklaration vs" der Person, die selbe gefunden hat gemacht wird. Heute ( Das Datum des Tags, Msnaths, Jahrs, und der Stunde) ist vor uns (Vor-und sunamen des Eivilstands-Beamten )Civi!stands- Beamten der Gemeinde (Namen der Gemeinde) der ( hichcr setzt man die vor-und Zunamen , Bewerb, Alter und Wohnsitz der Person) er¬ schienen, welcher uns dcklanrct hat, daß am ( Datum des Tags und Stunde ) er ein neuge- borncs Kind, welches von seinen Erzeugern ver¬ lassen morden zu seyn schien (Beschreibung der Rleidungsstüike , mit den es bedeckt war, und der andern Effekten, wenn deren bep ihm vor¬ handen waren) gefunden habe, daß er uns folg¬ lich das Kind in Gegenwart der (Vor-und jZu- namen , Gewerbe, und Wohnsitze der Zeuge :) vorstelle. Worauf wir obbenannter Civilstands- Beamte, nachdem wir uns des Volijährigkeirstandes der Zeugen durch ihre Aussage versichert, und den Deklarirenden befragt haben, ob er uns nichts über alle die, auf diesem Kinde Bezug habenden Umständen zu sagen unterlassen habe, in Gegen¬ wart des besagten, (der Namen des Deklari« Der Leiter -es Tivilstanbs- Beamten. renden) und der Zeugen wessen Geschlechtes daS Kind seye untersuchet und es vom ( männlichen oder weiblichen) Geschlechte erkennet haben , wie auch , daß es ( das Alter hier anführen , wel¬ ches beiläufig das Rind haben kann) Jahre alt seyn mag. Wir gaben ihm alsdann den Vorna¬ men und Zunamen (die vor--und Zunamen, welche man ihm yiebt, hier anfhüren.) Befahlen Such, daß es ( die Anstalt bezeichnen, wohin es gebracht wird ) abgegeben werde. Von allen dem haben wir gegenwärtiges Protokoll, welches auf der Stelle in die twey Register des Livilstandcs ringetrage« wurde, ausgenommen, und nachdem es vorgelesen worden, selbes sammt den Kompa- rentcn am Tage, Stunde, Monathc und Jahre, wie oben, unterzeichnet. wenn einer oder alle Lsmparenten nicht un¬ terschreiben können, oder nicht zu unterschreiben wissen, Siehe was bey der der Formel I. ge§ sagt worden. Der Leiter des Tivrlstauös-Beanten. Z2Z V. Muster des 'st>rotskosls der Uebertra» yung einer Geburtsurkunde, welche dem Civilstands» Beamten von dem Minister der Murine, den Artikeln und 60 ge, mäst zugeschickt werdrn- Heutk ( Datum des Tays, Msnaths , Iahrs und Stunde ) haben wir (vor-und Zunamen) Civilstands-Beamter der Gemeinde (Namen der Gemeinde) von Seiner Exellen; dem Matigr, und Colonien - Minister einen Extrakt der Ge¬ burtsurkunde des (oder der ) ( Vor- und Zuna¬ men des Rindes) Sohn (oder Tochter) des (Vor-und Zunamen, Bewerb und LVohnfltz des Vaters und der Mutter) empfangen- Wir haben demzufolge, und um den Verordnungen des Ar¬ tikels 60 des Codex Napoleon gemäß zu handeln, alsogletch auf beyde Register den Inhalt des be¬ sagten Extraktes übertragen, weichere dem Re- Register, welches in die Kanzley des Gerichtsho¬ fes niedergelegt werden muß, als Beylage an- tlebend verbleiben wird- Von allem dem haben wir den gegenwärtigen Akt verfasset, den wir auf beyden Registern am vbenaugcjeistek Tage und ,Jahre unterzeichnet habe». Drr Leiter Les Livrlstands- Beamten. 325 VI. Muster einer Verkündigung , für den Fallen, wann die ehrfurchtsvollenaufsatze v ^geschrieben find, und wiederholt werde" müssen« Heute (DasDatum des Tays, Jahrs und^unbe)ha» d n Nir vcr und Zunamen de» Livilstandö-Leam» ^en ) Civilstands-Beamte dec Gemeinde! ( Na¬ men der Gemeinde) zum ersten (oder zweiten) mahl vor dem Thore des Gemeindehauses das Vornehmen der Hcurath zwischen dem (vor-und Zunamen, Alter, Gewerk und Wohnsitz des Bräutigams) volljährigem Sohn des (vor-und Zunamen, Gewerb und Wohnsitz des Vaters und der Mutter) und dec (vor-und Zuname, Alter, Gecvecb und Wohnsitz der Braut) voll, jährigen Tochter des (vor- und Zunamen ,Ge¬ werbe und Wohnsitz des Vaters und j der Mut¬ ter) aufgebothen- Diese Verkündigung ist ohne der Einwilligung eines der Eltern (oder Asce ndenten) der Trau¬ enden, jedoch nachdem uns die ehrfurchtsvollen Aufsätze, welche sie ihrem Vater, Mutter (oder Ascendenten) zu drey verschiedenen mahlen gk" macht haben vorgewiesen worden, und da schon «in Monath nach dem Tage, wann der letzte die¬ ser Akten gemacht wurde, verfloßen war, gesche¬ hen. Der Leiter des Livilssands - Beamten, '327 Don allem dem haben wir gegenwärtigen Akt wovon ein Extrakt auf dem Thore des Gemein» dehauses dem Gesetze gemäß, angeschlagen blei¬ ben wird, verfasset, und am obangezciMN Tagt, und Jahre unterzeichnet. VlI. Muster einer Heurachvsrkundigung für den Kästen, wann die Einwilligung des Familienratyes evfsdevt wird. Heute (Das Datum des Tags, Iahrs und Stunde) Haden wir ('vor«und Zunamen des Tivilstands-Beamten) Civilstands-Beamter der Gemeinde (Namen der Gemeinde) zum ersten ( oder zweyten) mahl vor 6em Thore des Gemein- d hauses das Vornehmen der Heurath zwischen dcm ( vor,und Zunamen, Alter, Bewerb und Wohnsitz des Bräutigams) minderjährigen Sohn Les (vor-und Zunamen, Gewerbe und Wohn» sitze des ivaters uud der Mutter ) und dec ( vor - und Zunamen, Alter, Bewerb und Wohn¬ sitz der Braut) volljährigen Tochter des (vor- und Zunamen, Gewerbe und Wohnsitze ihres Vaters und ihrer Mutter) aufgebotheu. Diese Verkündigung ist nach gegebener Einwil¬ ligung des Famiicnrathes des benannten Bräu Der Lcitor des rivklffands»Beamte,L ZsP kegams, wie es in dem hiezu am ( Datum der Protokolls) aufgenommenen Protokolle angezei- §et ist, und nach mündlich ( oder schriftlich ) ge¬ äußerten Einwilligung der Eltern der Traut, ge¬ schehen. Von allem dem haben wir den gegenwärtigeu Akt, wovon ein Extrakt am Thore des Gemein¬ dehauses, während der vom Gesetze vorgeschrie- benen Zeikfrist angeschlagen bleiben wird, ausge¬ stellt, und an dem obenangesetzten Tage, und Jahr unterzeichnet- Vili. Muster eines verkündigungsaktex, wann eine Besrexung, für die zweyte vor» Händen ist. Heute ( Vas Datum des Tags, Jahrs und der Stunde) haben wir ( vor- und Zunamen des Livilstands - Beamten ) CivilstandS -- Beamter der Gemeinde (Namen der Gemeinde) zum er- stenmahl vor dem Thorr des Gemeindehauses, das Vornehm--« d r Heurath zwischen dem( Vor- und Zunamen, Alter, Gewerb, und Wohnsitz des Bräutigams) volljähriger (oder minderjäh¬ riger ) e?ohu des (Vor - und Zunamen, Wohn¬ sitz und Gewerb der Eltern des Bräutigams) »ud der (Vor- und Zunamen, Alter, Gewerb Der Leiter des Livilstands - Beamten, Zgr uud Wohnsitz dex Braut) volljährige (oder mm-, derja hrige) Tochter des (vor-und Zunamen, Alwr, Gerverb nnd Wohnsitze der Ettern der Braut) anfgeboktn' Gegenwärtige Verkündigung, die nach (schrift¬ lich oder mündlich) gegebener Einwilligung der Väter und Mütter bcyder künftigen Garren, ge¬ macht wurde, wird nicht mehr wiederholt, und zwar in Folge der Dispensazion, die für die zwey- te Verkündigung, wie man sich bei) .uns auöge- wieftn hat, bewilliget worden. Von allem dem haben wir den gegenwärtigen Akt, wovon ein Extrakt, dem Gesetze gemäß, an dem Thore des Gemeindehauses angeschlagen blei¬ ben wird, verfasset, und an dem obbesagten Tag, und Jahr unterzctchnct- IX. Muster einer Heurathverkundigung, wann sie kraft einer Dispensazion des Al« ters, gemacht wird. Heu» (Datum des Lays, Jahrs und Stunde) baden wir ( vor - uud Zunamen des Livilstands- Beamten ) Dvilstands - Beamter der Gemeinde (Namen der Gemeinde) zun ersten (ober zwei¬ ten) mahl das Vornehmen der Heurath zwischen dem (Vor-und Zunamen, Alter, Bewerb und Der Leiter des LuvMands-Beamten. Zzz Wohnsitz des Bräutigams) minderjährigen Sohn des (vor--und Zunamen- Alter, Gecnerd und Wohnsitze seiner Eltern) und der (Vor-und Zunamen, Alter, G.-wecb und Wohnsitz der Braut) minderjährigen Tochter des (Vor-und Zunamen, Gecverb und Wohnsitz der Braut) vor de.» Thore des Gemeinveha ijes ausgeoothen- Gegenwärtige Verkündigung ist nach schriftlich (oder mündlich) gegebener Einwilligung der Vä¬ ter und Kuller (oder anderen Ascendenten ) beyder obgenannten künftigen Gatten, kraft einer Altcrsdispensarwki, welcher von den Pmrhenen erhalten worde, und wovon sie uns durch Vor¬ weisung des Aktes, welcher jene bewähret, vke» sicherten, geschehen. Von allem dem haben wir den gegenwärtigen Akt, ( dey der zrveyten Verkündigung ist die Er» rvahnuny des Anschlagens überflüssig) wovon ein Extrakt am Thore des Gemeindehauses wäh¬ rend der vom Gesetze vorg schriebcnen Zcitfrist angeschlagen seyn wird, ausgestellt und an dem obenangezeigten Tag und Jahr chnkerschrteben. X. Muster einer Verkündigung, sur de n Falle, wann die Braut eine Wittwe ist. -Heute (Das Datum des Tags, Lahrs, und Der Leiter des Livilstanbs-Beamten. zzs Stunde ) haben wir (vsr kund Zunamen des Livilstands-Beamten) Ctvilstands - Beamter der Gemeinde (Namen dec Gemeinde ) vor dem Tho¬ re des Gemeindehauses jum ersten (oder zwey- ten) mahl das Vornehmen der Hcurach zwischen dem ( vsr-und Zunamen, Alter, Wohnsitz und Gewerb de« Bräutigams) volljährigen Sohn deS (vor-und Zunamen, Bewerb und Wohnsitz sei¬ ner Eltern ) und der (vor-und Zunamen, Al¬ ter, Gewerb und Wohnsitz der Braut) volljäh¬ rigen Tochter des (Vor-und Zunamen, Gewerb und Wohnsitz des Vaters und der Mutter der Braut) und Wittwe nach der ersten Heurach des ( Vor- und Zunamen, Gewerb und Wohnsitz des ersten Gemahls) aufgebothen. Diese Verkündigung ist auf die erfolgte Einwil¬ ligung der Eltern des Brautpaares, und auf die Vorweisung der Todesurkunde des ersten Gemahls woraus erhoben wird, daß ihre vorige Heurath aufgelvftt worden, und daß mehr als zehn Ma¬ nsche nach dem Sterbelall verstrichen sind, ge¬ schehen. Don allem dem haben wir den gegenwärtigen Akt, wovon ein Extrakt am Thore des Gemein¬ dehauses während der vom Gesetze vorgeschricbe- nen Zeilfrist angeschlagen bleiben wird, ausgestel let, und an dem obrnangezcigke» Tag, und Jahr unterzeichnet. S-r Leisr des LtvrLstanL« - Leamtefl, Ul Muster eines Verkstn-lgung« Akkss, wenn nur em emziyer ehrfurchtsvoller Auf¬ satz erfodert wird. Heute ( Datum Les Tags, Jahrs und der Stunde ) haben wir ( Vor und Zunamen des Livilstandes Beamten") Civilstandes Beamter der Gemeinde ( Namen der Gemeinde ) jum erste» (oder zweyten) mahl, vor dem Thore des Ge¬ meindehauses das Vornehmen einer Heurath Mi¬ schen dem (Vor-und Zunamen Alter, Gewerd und Wohnfitz des BrLukkFams ) vottjährlgen Sohu des (Vor-und Zunamen, Gewerb Alter und Wohnfitz seiner Eltern)und den (Vor-und Zu¬ namen, Gewerk, Alter und Wohnsitz -er Braut) volljährigen Tochter des (Vor-und Zunamen- Gerverb und wohnsty ihrer Eltern) aufgeboten. Gegenwärtige Verkündigung, die ohne der Ein- Vil jgung der Väter und Mütter, ( oder Aszen¬ denten) Katt fand, 'ist auf die, von den künfti¬ gen Gatten uns gemachte Vorweisung des ehr¬ furchtsvollen Aufsatzes, den jeder von ihnen vor mehr, als einem Monache, ihren Vätern, Müt¬ tern, ( oder Aszendenten ) ' zerhau hat, gesche¬ hen. Von allem dem habe» wir den gegenwärtigen 15 Dsr Lecter des Livrlstandr'- Veanrteft, 339 Akt, wovon ein Extrakt, dem Gesetze gemäß, an dem Thore des Gemeindehauses angeschlagen blei¬ ben wird, verfasset, und an dem odbcsagten Lag, und Jahr unterzeichnet. HI. Muster einer Aur rer der minderjä'hnx«n Verlobten, die rn Lwc^en verschiedenen Gomeinden ihre» VLohnsig haben, verfaßt wird. Heute ( Datum des Tays-, Msnaths, Jahr» und Stunde - sind vor uns (Vormund Zunanr.u des (Livilllands - Beamten ) Civrlstands - Beami r der Gemeinde ( Namen der Gemeinde ) im Ge, mcindchaule der ( Vor - und Zunamen , Alter, Bewerb und Wohnsitz dr» Lvaungams ) miud .r- jühnger Sohn des (Vor U' d Zunamen, Alker, Bewerb und Wohnsitz des Vater . u, d der Mut» «er des Bräutigams) von eiu.r Seite, und von Der Leiter des Livilflands-Beamte». z.;z der andern die (vor-und Zunamen, Alter, Ge¬ burtsort, Gervsrb und Wohnsitz der Braut) win- jährigen Tochter des (vor und Zunamen, Al- . ter, Gewerb und Wohnsitze des Vaters und der Mutter) erschienen, welche in Gegenwart der (Var-und Zunamen, Alter, Gewerb und Wahnsitz der Zeugen ) als ihren Zeugen ( da muß man jeden Zeugen insbesondere bezeichnen, und angeben, ob er verwandt ist, oder nicht, und in welchem Grade er es ist ) und mit dem Beystand und Einwilligung ihrer Eltern uns ersuchet ha¬ ben , daß wir jur Feyerung der Heurath schreiten Möchten» Welchem Gesuche willfahrend, wir obbenann- ter Civilsiands - Beamte die Vorlesung: erstens der Geburtsurkunden der Verlobten, und der Vcrkündigungsakten, welche in dieser Gemeinte am (die Daten der Aufgebdthe ) gemacht wor¬ den , und ans denen keine Opposizionsakten ge¬ schehen sind; zweyrens der Verkündigungsalttn , welche in der Gemeinde von (vlamen der Ge¬ meinde, wo die andern Liufgedathe gemache wor¬ den sind ) am ( Datum der Aufgsbothe) gemacht worden; drittens des, vom Civilstandes-Beamten besagter Gemeinde (Namen der Gemeinde ) aus- gefertigten CertifikatS, welches bewähret, daß keine Opposizion geschehen sehe. Viertens des sechsten Kapitels vom Titel der Henrathen, über die Rechte, und Pflichten der Gatten, vorgeno- mcn haben- Worauf wir in Gegenwart der Litern beS Brautpaars, und der Zeugen der (Namen der Leiter des Tivrkstand« » Beamten. Z45 -es Brckutlgams) künftigen Gattkn befragt ha¬ ben, welche er zu seiner Gemahlin zu nehmen ge¬ sonnen seyc? antwortete er unS Mit klarer und d utlichcr Stimme, baß er sich mit der ^Vor und Zunamen der künftigen Gattin) zu vereinigen begehre. Wir haben alsdann btt besagte (vsr- und Zunamen der künftigen Gattin ) befraget, wen sie zum Gemahl zu nehmen Willens seyc? Sie antwortete uns ebenfalls mit klarer und deutlicher Ctimme, daß sie den ( vor - und Zunamen de» des künftigen Gatten) zum Gemahl zu haben wünschte. Wir haben demnach im Namen des Gesetzes , ausgesprochen, daß btt ( vor - und Zu» Namen der künftigen Garten ) durch die Hcurac h verbunden sind. Von allem dem haben wir bie gegenwärtig Ur¬ kunde, weiche aiso.jttich in beydcn Reglern ein¬ getragen worden, verfasset, und selbe nachdem wir sie vorgelesen haben, sammt den Parthcyen, und den Zeugen auf dcydr Exemplarien am oben« angesehttn Tag und Jahr, unterzeichnet. Wenn einer oder alle Csmparenttn nicht un¬ terschreiben können, oder nicht zu unterschreiben wissen, muß man setzen:) und selbe , nachdem Wir sie ihnen vorgelesen haben, mit den—( all- hier die unterfertigten partheoen bezeichnen) da die übrigen die darum befraget wo den , nicht unterschreiben konnten , an dem obeningczcigtcn Tag und Zahre unterzeichnet haben. ver Leiter -es Livilstand». Beamten. A47 < wenn gar kein Lsmpar nt, unterschrei¬ ben kann, ober zu unterschreiben weist, so muß man fegen) und selbe, nachdem wir fie ihnen vorgelescn haben, auf beyde Exemplarien, in Gegenwart aller Parcheyen, und Zeugen, die nicht unterschreiben konnten, als sic darum be¬ fraget worden, an dem obenangesctzten Tage und Jahre, unterzeichnet haben- XIV. Muster einer Heurath-Urkunde in öen Fällen, wann sowohl- Vacer als Mut¬ ter der Verlobten gestorben find, und ste daher in Gegenwart der Aszendenten auf- gesetzet wird. Heute (Das Datum de« Tag», Jahr» undStunde) sind vor uns (vor-und Zunamen de» Tivilstandü-- Beamten) CivWands-Beamte der Gemeinde (Namen der Gemeinde) im Gcmeindchausc der (vor-und Zunamen, Alter, Gewerd, Geburts¬ ort und Wohnsitz des Bräutigams) volljähriger Sohn des verstorbenen (Vorund Zunamen, Al¬ ter, Gerverb und Wohnsitz des Vaters des Bräutigams ) und der verstorbenen ( Vor - und Zuname , Gerverd und Wohnsitz des Bräutigam ) »on der einen Seite, und von d r andern die (vor-und Zunamen, Gewerb, Alter, Gevurts- ort und Wohnsitz der Braut ( volljährigen Toch¬ ter des verstorbenen ( vor-und Zunamen, Al- Der Leiter des Tivilstands- Beamten« ?4v Ser, Geev rd und Wohnsitz ihrer Mutter ) er- schienen , weiche von den ( Vor - und Zunamen, Alter, Re serb und Wohnsiße dec vier Zeugen ; Hiera rgebea, ob die Zeugen verwandt, und in welchem Grad« sie es sieben ) , welche sie als Zeu« Ken vorstenen, beogesianden , in Gegenwart und Mit Einwilligung des ( Vor «und Zunamen, Al¬ ter , Re «erb und Wohnsitz der Aszendenten der Verlobten) Großvaters, und der Großmutter des benannten Bräutigams, wie auch dessvor- und Zunamen, Alter, «Bewerb und Wohnsitz der Großeltern der Braut) Großvaters, und der Großmutter der benannten Braut uns ersu¬ chet haben , daß wir zur Feyecung ihrer Heurach schreiren möchten. Weichem Begehren willfahrend, wir obbenann- ter CivilstandS--Beamter, die Vorlesung folgen- btc B ylageu Vornahmen als: r tens der Gedurcs- Urkunee des Bräutigams, woraus erhellet, daß er in dieser Gemeinde am ( Das Datum der Geburt) geboren seyr. Zweytcns senk der Braut, Kelche bewähret, daß selbe in eben dieser Ge¬ meinde am ( Darum der Geburt ) auf die Welt kam ; Drittens der Lodesurkunde des (vor - und Zunamen der Vatern des Bräutigams ) Vater des Bräutigams. Viertens der Todcsurkunde der (Vor-und Zunamen, dec Mutter des Brä'uti- ya ns ) Mutter deS Bräutigams. Fünftens der Todesurkunde des ( vor «und Zunamen des Va¬ tern der Braut) Latern der Braut, Sechsten» der Lodksmkunde der .( Vor - und Zunamen der Der Leiter des Lwrlstandr-Beamten. IZlb Nkutter der Traut) M ttter der Braut/ weicht Akren / »achtem sie, so siel als es möglich war, von den zweyeu Darten. und von uns paraobi» rek wurden , dem ge -enwareigen Register aukle» brad bleiben werden- 7.tens der VerkündigungS» Akten, die tn dieser Gemeinde am (Datum der Verkündigungen) gemacht worden, und aus de- keine Opposizion geschehen ist. 8-tens de- sechsten Aapitcls am Titel, von den Heurathen, Uber die Rechte und Pflichten der Ehegatten- Wsrauf wir obbenannker CtvilstandS Beamter, in Gegenwart der besagten Zeugen de» ( Vor-and Zunamen des Bräutigam«) befraget Haden, Wen er zur Gemahlin zu nehmen gesonnen sey; er antwortete uns, mit klarer und deuilicher Etimme, dal? er Willen« se»e, fich mit der ( vor-und Zunamen der Braut) zu verewigen; wir heben alsdann die (vor-und Zunamen der Nraut) befrwzk, wen fi- zum Gemahl wünsche; ste antwortete uns ebenfalls mit klarer und deutlicher Stimme, daß fit den ( vor - und Zu¬ namen de» Bräutigam») heurathen möchte. Dem» infolge haben wir im Namen des Gesetzes den Anspruch gemacht, daß die ( vor>und Zuna- men der 'künftigen «Satten) durch die Heu- dath verbunden seyen. Bon allem dem haben wir die gegenwärtige Urkunde, die alsogkich auf beyde Register eiuzr- schrieden, und von uns, von den Partheyen, und von de« Zeugen an dem obeuangeseyten Tag und Jahr, nachdem ste gehörig vsrzelesen worden, unterfertiget wurde, ausgestellet. (Wenn alle partheyen, oder jemand aus ihnen nicht unterschreiben kana, Sikhe was he- dem Muster Xlll. gefast worden. Der Leiter Les Eivilstand« .Beamten. z?z XV Muster einer ^eurath-Urkunde, wenn einer der Gatten sich seinen Veburt- schein nicht verschaffen, oder die Todes» Urkunden seiner Eltern, nicht vorzeigen kann. Heute '(Das Datum des Tag«, Jahrs und Stunde) sind vor uns (Vor-und Zunamen des Livilstands-Beamten) Cwilstands-Beamter der Gemeinde (Namen der Gemeinde) im Ge- melndehause der ( Vor - und Zunamen, Gewerb, Geburtsort und wsbnfftzdes Bräutigams) bey- länfig ( Zahl der Jahren ) Jahre alt f der Man¬ gel an her Geburt» »Urkunde erlaubt nicht, daß man bestimmt sage, welches das Alter des Brä'u« riyams sepe ) Sohn des (vor - und Zunamen, Bewerb, Geburtsort und Wohnsitz der Eltern) von e-nee Seiten , und von der andern die ( vsr- rmd Zunamen, Alter, Gewerb, Geburtsort, und wohnflg der Braut ) e-sichienen , welche von den ( vor - und Zunamen, Alter, Gewerb und wohn- sitz der Zeugen) ( allhier auch angebenob die Zeugen anverwandt und in welchem Grade,seyen) die sie alsZeuqen vorstellcn, und mit der Einwilli¬ gung und Venstimmuna bcy dem Bäutigam des (vsr-und Zunamen, Alter, Gewerb, uud Wohn¬ sitz seiner Großeltern) uu bev der Braut des ( vsr- und Zunamen, Alter, Gewerb , u d Wohnsitz ih» rer Eltern ) uns ersuchet haben , daß wir M Fcye- kuug ihrer Hcukarh schreiten möchten. D,r Leiter -e- L io Munds- Beamteir. z 55 Welchem Begehren willfahrend, wir obbenann- ker Civilstands- Beamter die Vorlesung folgender Aufsätze vornahmen: erstens des Notorietäts-Ak¬ tes, -welcher vom ( vor-und Zunamen des N»- tairs der ihn aufgesetzt hat ) aufgenomen worden, und bewähret, daß der ( Vor-und Zunamen des Braut, gams ) seine Geburts-Urkunde nicht vorbringen könne; jweytens des Bestättigungs« Urthcils, welches von dem Eerichtshoffe des Be¬ zirkes am ( Datum des Urtheils ) erlassen wor¬ den; Dieser Akt, und das Urcheil, nachdem sie von dem Bräutigam wo möglich und von uns paraphiret worden , werden gegenwärtigem Regt« fier anklagend verbleiben; drittens der Geburts» Urkur.de der Braut, 4tcns der, in benannter Ge¬ meinde , unter den Daten vom ( vaten der Ver¬ kündigungen) geschehenen Verkündigungen, wo, rauf keine Opposition erfolgt ist; ;tens des sich«- sten Kapitels am Titel von dem Heurathen über die Rechte, und Pflichten der Ehegatten. - Hierauf haben wir obbenannter Civilstands« Beamter, nachdem wir den Großvater, und dir Großmutter des Bräutigams befraget hatten ob sie bestätttgen können, daß die Eitern des Bräu¬ tigams gestorben sind, und nachdem selbe uns diese Zeuzcnschaft, dem ersten Artikel der Be¬ lehrung des Staats-Raches vom 27 Meßidor des i;ten Jahres gemäß gegeben hatten, den Bräutigam aufgefodert, er solle uns sagen, wen er zur Gcmahiinn ju nehmen gesonnen seye; er Der Leiter Ser Livilstandr»Beamter^ ZL^ »Nkwortete uns mit klarer , und deutlicher Stim¬ me, daß er Willens seye sich mit der ( vor-unL Zunamen der Braut ) zu verehiigrn; wir Haden gleichfalls dir Brant befraget, wen sie zum Ge¬ mahl zu haben,, wünsche , und sie antwortete mit klarer,, und deutlicher Stimme, daß ihr Begehren feye sich mit dem (vor-und Zunamen des Bräu¬ tigams) zu vereinigen» Demzufolge haben wir in Gegenwart der Gro߬ eltern der Braut, und der vier Zeugen den Aus¬ spruch gemacht, daß die ( Vor -und Zunahmen der künftigen Gatten ) durch die Heurach ge¬ bunden seyen- Don allen dem haken wir die gegewZrtige Ur» künde, welche alsogleich auf beyde Register rin- schrieben, wie auch von uns, und von den Com» Patenten, nach geschehener Vorlesung am oben» angrfttzten Tage, und Jahre, unterzeichnet wor¬ den, ausgestellet. ( Wenn alle Csmparenten, oder i-rnand von ihnen nicht unterschreiben können, Siehe, war Lex dem Muster XIII» gesaget worden» Dev Leiter des Tivilstandes-Beamten A5) XVI. Muster einer Seurarhs-Urkunde, wenn die Braut kine VOLttwe ist, und wann der Bräutigam sich nicht die Tod» tenscheine, seiner Eltern, und Großeltern verschaffen kann. Heute ( Vas Datum des Tage, Jahrs und der Stunde) sind vor uns ( Vor- und Zuna¬ men de« Lwilftand« - Beamten ) Civilstands - Beamter der Gemeinde ( Namen der Gemeinde) im Gemeindehause der ( Vor-und Zunamen, Älter, Geburtsort, Gewerb, und Wohnsitz des Bräutigains) volljährige Sohn des (vor-und Äunamen, Bewerb, Geburtsort, und Wohnsitz der Eltern des Bräutigams) von einer Seite Mid von verändern die (Vor- und Zunamen, Tewerd, Alter, Geburtsort und Wohnsitz der Braur) volljährige Tochter des (Vor-und Zu¬ namen, Gewerb, Alter, Geburtsort, und Wohnsitz der Eltern der Braut) Witkwe nach der ersten Hcurath des (Vor-und Zunamen, Gewerb und Wohnsitz des Verstorbenen ) er¬ schienen, weiche uns in Gegenwart der (Vor- und Zunamen, Alter, Wohnsitz, und Gewerb der vier Zeugen) und mit Einwilligung / von Seite der Brant, allein ihres Vaters, und ihrer Mutter, ersuchet habe, -aß wir zur Feykrung, der Heurach schreiten möchten. Dsr Leiter des Lwilstands - Beamten. z6 r Worauf wir obbenauter Livilstands - Beamte, diesem Ansuchen willfahrend, die Vorlesnng vor¬ nahmen ; erstens der Geburts-Urkunde des Bräu¬ tigams« woraus erhellet, daß der in der Ge» Meinde von (Namen der Gemeinde) am (Datum der Geburt) gebohren seye, zweytens dcr Geburts' Urkunde der Braut, welche bewähret, daß sie in der Gemeinde (Namen der Gemeinde) am (Da¬ tum der Geburt) gebohren seye; drittens der Todes-Urkunde des ( Vsr«un- Zunamen, (Be¬ werb, und Wohnsitz de» ersten Gemahl» der Braut) woraus ersichtig ist, daß die erste Heurath besag- ter (Dor-und Zunamen -er Braut) durch den Tod ihres Gemahls vor mehr als zehn Monathcn «ufgelöset worden seye; viertens der in dieser Gemeinde am (Datum der Verkündigungen) ge« schehener Verkündigungen, auf denen kein Ein¬ spruch erfolgt ist; fünftens des sechsten Kapitels am Titel der Heurathcn über die Rechte, und Wichten der Ehegatten. Nachdem wir, den An¬ ordnungen des zweyten Artikels der Belehrung des Staats - Rathes vom 27 Meßidor des iZttn Jahves gemäß, den Bräutigam aufgefodert ha¬ ben , uns mit einem Eidschwur zu dcklariren , daß der Ort des Absterbens seines Vaters, Mutter, Großvater, und Großmutter, wie auch ihr letz¬ ter Wohnsitz ihm unbekannt seyen ; und er hier¬ auf mit einem Lidschwur uns besiättigt hatte, Der Leiter des Livilstands - Beamten. zSz daß er keine Kenntniß davon habe, nachdem wir dir nehmliche Frage den vier Zeugen gemacht ha¬ ben , und sie uns mit dem Eide versicherten, dag sie zwar den Bräutigam kennen , vom Orte aber des Absterbens, und von dem letzten Wohnsitze seiner Aszendenten, nichts wissen. Haben wir dem (vor - und Zunamen des Bräu« trgam«) die Frage gemacht, wen er zur Gemah- ki'ui zu nehmen gesonnen seye z er antwortete mit klarer und deutlicher Stimme, daß er sich wilder vor -und Zunamen der Braut) zu verehrligen Willens seye; wir befragten gleichfalls di« (vor und Zunamen der Braut) wen sie zum Gemahl ju Nehmen wünsche; sie antwortete ebenfalls mit klarer, und deutlicher Ckimme, daß sie den (vor und Zunamen des BräutiFams 'l heurathen wolle; Demzufolge haben wir im Namen des Gesetzes den Ausspruch gemacht, daß die ( vor-und Zunamen der künftigen Gatten) durch die Heurarb verbunden scycu. Von allem demhaben wir den gegenwärtigen Akt, kvelcher aufbeydcR-gister eingetragen,und von uns, wie auch von den Partheven, und Zeugen , nach ge¬ schehener Vorlesung am obcnangcsetzten Tage und Jahre, unterzeichnet worden, ansgestellet. wenn alle Lomparenten oder jemand aus ihnen Echt unterschreiben kann. Siehe, das Muster Ulk' Der Leiter -es Livilstands-Beamten. XVII. Muster einer Heurath-Urkunde, wenn zwar eine Opposition geschehen ist, selbe aber gehoben worden; und wenn die Braut unter iz Jahren alt, eine Oifpen- strzion des Alters erhalten hat. Heute (Das Datum -es Tays, Jahrs und Stunde) si n -7 vor uns ( vor «und ^Zunamen des Livilstands- Beamten) Civilstards» Beamter -er Gemeinde (Namen -er Gemeinde) im Ge¬ meindehause der (! vor-und Zunamen, Alter, Bewerb, Geburtsort und Wohnsitz des Bräuti¬ gams) volljähriger Sohu des (vor - und Zuna» Men, Gerverb, Alter, Geburtsort und Wohn¬ sitz -es Vaters, und der Mutter des Bräutigams ) von einer Seiten , und von der andern die ( vor- und Zunamen, Alter, Gerverb, Geburtsort, und Wohnsitz der Braut) minderjährige Tochter des (vor - und Zunamen, Alter, Gewerlsund Wohn¬ sitz ihrer Eltern) erschienen, welche uns in Dey- scin der ( vor--und Zunamen, Alter, Gewerbe, Und Wohnsitze der vier Zeugen ; allhier muß auch angegeben werden, ob selbe Zeugen unverwandt seyen, und in welchem Grade) die sie als Zengen vorficllen, ersuchet haben, daß wir zur Feyerung ihrer Heurath schreiten möchten. Der Leiter -es Lwilstands- Beamten- 367 Welchem Begehren willfahrend, wir obbenann¬ ter Cwilstandö - Beamter., die Dorlesung vornah¬ men 1 tcns der Gcburts - Urkundej des Bräuti¬ gams , woraus erhellet, daß er in der Gemein¬ de von ( Namen -er Gemeinde ) am ( Das Da¬ tum -es Geburt«»Tages); zweytens der Ge¬ burts-Urkunde der Braut, welche in dieser Ge¬ meinde (Namen -er Gemeinde) am (Datum -es Geburt«»Tages) gebohren ist; drittens der Frcysprcchungs - Aufsätze wegen dem Alter, die sie am (Das Datum -er Dispensazions Aufsätze) erhalten hat; selbe werden, nachdem sie, wenn möglich, von der Braut, und von uns para- Phirct worden, den gegenwärtigen Register an- klebend verbleiben; viertens der Verkündigungs- Akten, welche in dieser Gemeinde rin ( Datum de« Aufgebots) gemacht wurden, und auf denen jwar unterm ( Datum des Einspruchs ) kein Ein» spruch geschehen, durch ein Urthcil (oder einen andern Bescheid ) aber vom (Datum des Aktes, welcher die Oppostzions-s^ung veranlaßet) welcher Aufsatz bey diesem Register anfb wahret wird, gehoben worden;Ftens des fechten Kapitels am Titel der Heurathen über die Rechte, und Pflichten der Ehegatten- Warauf wir den ( vor-und Zunamen des Bräutigams) befragt haben, wen er zur Ge¬ mahlin zu nehmen gesonnen scy. ? er antwortete uns Mit klarer und deutlicher Stimme, daß er Willens sey sich mit der (Vor-und Zunamen der Braut zu vereheligen; alsdann befragten der Leiter -es rivilstanss- Beamten. 269 wir die s vor - und Zunamen -er Braut) wen Kerum Gemahlzu nehmen gedenke; Cie antwor¬ tete uns ebenfalls mit'lerer und deutlicher Stim¬ me , daß ihr Wunsch seye den ( vor - und Zuna¬ men -es Bräutigams) zu heurathen; Wir ha¬ ben also mir der Einwilligung der Eltern des Brautpaares, und in Gegenwart der obbenannten Augen, im Namen des Gesetzes den Ausspruch gemacht, daß die (Vor-und Zunamen -er zu. künftigen Gatten) durch die Hcurath verbunden sehen. Von allem dem haben wir alsogl^ch die gegen- wärrige U> künde, welch in bcyd. R glstcr einge¬ tragen, und von unS, wie auch von d n Par- thcyen, und Zeugen , nach geschehener Vorlesung, am obenangcsetzten Tage und Jahre, unterzeich¬ net worden, ausgestellet. ' ( Wenn die Lomparenten, oder jemand aus ihnen nicht unterschreiben kann,? Siehe, was am Nro. XUI. gesaget worden. Der Leiter des Livilstands »Beamten. Z7L XVIll. Muster einer Heuraths«Urkun« de, wann der Gatte mrt beiderseitiger Einwilligung verschieden war, wann die Gattin ihre erste Heurath wegen dötermi« nirten Ursachen hat auflösen lassen. Heute (. Datum des Tags, Jahrs , und Stun¬ de) sind vor uns ( vor-und Zunamen cs Livil- ftands - Beamten ) Civilstands- Beamter der Ge¬ meinde ( Namen der Gemeinde) im Gem inde- hause der ( Vor-und Zunamen, Alter-Gewerb, und,Wohnsitz des Brätttigac-ns ) volljähriger Sohn des (vor-und Zunamen, Alter, Gevoerb und Wohnsitz seiner Eltern) geschiedener Gatte der ( vor «und Zunamen, Gewerb und Wohnsitz seiner ersten Gemahlin ) von einer Seite. Und von der andern die ( Vor - und Zunamen, Alker, Gewerb, Wohnsitz und Geburtsort der Braut) volljährige Tochter von ( vor-und Zu¬ namen , Wohnsitz und Gewerb ihres Vaters, und Mutter) geschiedene Eatken des (vor-und Zunamen, Wohnsitz und Gewerb ihres ersten Gemahl«) erschienen; Welche in Gcqr' wi'l der (Korund Huna-neu, A ter, >swerb , und Wohn¬ sitze der vier Zeugen; hier a,ch anführen, ob selbe Zeugen anverwandt, und in welchem Gra¬ de sie es seyen ), die sie als Zeugen verführen, und mit der Einwilligung ihrer b ywohnenden Eltern, uns ersuchet haben, daß wir zur Heu¬ raths-Feykrung schreiten möchten. Dor Leiter des Twilstande - Beamten. z7z WZ auf wir obbenann'er Civilstandrs-Beamte, dl sem von Äiistch'n wallfahrend, die Vorlesung fotzen >cr Stück' voraahnen, als: iten der Ge» bmts Mrkune« bes Eraut' a «S, woraus erhellet, daß er in der G-m ind. von (Namen der Ge- mriade ) am ( Datum des G durts Tages ) ge¬ boren sey «rens der Geburrs Urkund« der Braut, woraus crsrSt'a ist . daß j e >n der Gemeinde von (Nam n der Gemeinde) am ( Datum der Ge¬ burt) auf die Wstt lukemmerr scyc; Ztcns desEhe- s^e-dungS-Lktes , kervvm Lwautigam aufgewiesen wuroe, und wodurch es bestättige:, ist daß die Heu» s-ath, welche er mit der ( Vornamen und Namen einer ersten Gsmahlien) riiigegangen batte, durch eine Ehescheidung auf beyüerseitigen T nwilligung, tn Folge eines am (Datum des Aktes) in der Mairie von ( Namen der Gemeinde ) aukaenom- mcnen Aktes, aufgclösct worden seye, folglich daß «ach bezeigtem Datum mehr als drey Monathe verstoßen; gtens des Ehcscheidungö Altes, welche zwischen der obbem.'idetsn ( Vor und Zunamen der Braut) und dem ( Vor und Zunamen ihres ersten Gcmahls) wegen b>term'nirteu Ursachen von dem Civilstandes-Bmmten der Gemeinde vm (Namen der Gemeinde ) am (Datn-n des ÄHei- dunFS Akte«) ausgesprochen worden , woraus zu erheben ist, daß schon zehn Monate nach der Auf¬ lösung selber Heurach verstricckm sind; Diese Scheidung Akten werde» wo möglich von de» jweyen Gatten, und von uns paraphiret werden, und dann bey dem gegenwärtiger Register ankle* Ler Leiter des Tivllstands-Beamten 37^ bend verbleiben- ;tens t er Verkündigunaen, die in dieser Gcm.indcaa den (Daten dec Ausgebothe) gemacht, und angeschirgeu worden, worauf kein E nspruch geschehen ist. ü en n lich des secht n Kapitels,am Tuei der Hcurathe.i ther die Rechte, Und Pflichten der Ehkgarren. Hierauf haben nur oddeuaniter Civilstands- Beamte im Beyseia der S.u n des Deautpaars, und dec Zeugen den ( Vor und Zunamen des Bräutigam) aufgefoderc uns zu dekl-nrcn, wen er zur Gemabltn zn nebm.-n, gesonnen ieyez er antwortete uns mit klarer, u id deutscher Stim¬ me, daß er sich mit der ( vor und Zunamen der Braut) zu verehltaen aedente; wir haben imglci- chen die ( Vornamen und Namen -er Braut) befraget, wen sie zum Gemch zu hab n wünsche sie antwortete uns ebenfalls ni t klarer, und deut» sicher Summe,daß sie den (Vs und Zunamen des Lrä'ucigams ) hcurathen möchte- Demzufolge haben wir im Namen des Gesetzes den Ausspruch gemacht, daß die ( vor und Zunamen-er Trau¬ enden) durch das Ehebü-adnisi vereinigt sepen- Von allen dem haben wir die gegewärtige Ur« künde, welche auf deyde Register eing tragen, und von uns, wie auch von den Parceycn, und Zeugen, nach geschehener Borlesung am oben» angesetztcn Tage und Jahre, unterzeichnet wor¬ den, ausgesiUIet. wenn die .Comparenten, oder jemand aus ih¬ nen nicht unterschreiben kann,. Siehe was be^ dem Muster XM. steht. )Z Der Leiter -es TivilstandeS - Beamten 377 XIX. Muster einer ^eurarhs-Urkunde, in den Lasten wo der eine Gatte yezwun- yen war, dis ehrfurchtsvollen Akte an sei¬ ne Eltern zu machen, und zu wiederhoh¬ len , da er ihre Einwilligung nicht erhal¬ ten konnte, und wann der andere nur einen einzigen ehrfurchtsvollen Akt an sei¬ ne Mutter zu machen hatte, weil der Va¬ ter verstorben war. Heute ( Datum de» Tays, Iahr« und ter Stunde) sind vor uns ( vor - und Zunamen des Tivilsiands - Beamten ) Civilstands-Beam¬ te» der Gemeinde von (Namen der Gemeinde) der (vor-und Zunamen, Alter, Gewerb, Geburtsort, und Wohnsitz des Bräutigams ) volljährige ^ohn des ( vor - und Zunamen, Alter, Gewerb, und Wohnsitz des Vaters un- der Mutter des Bräutigams) von der einrir Seite und von der andern die ( vor - und Zu¬ namen, Gerverd, Aller, Geburtsort und wohn- Atz der Braut) volljährige Tochter des Verstor¬ benen ( vor - und Zunamen, Gewerb, und kvohnsttz des Vaters der Braut) und den(Vor- "nd Zunamen, Alter, Gewerb und Wohnsitz der Mutter der Braut) erschienen- Welche vvU Der Leiter -es rivilstands -- Beamten, Z7Y den (vor-und Zunamen, Alter, Gewerb und Wohnsitz der vier Zeugen; allhier muß ange- führet werden, ob selbe Zeugen anverwandt sexen, und in welchem Grade) bcygesiandcn, und einzig mit der Einwilligung von Seite der Brant, ihrer gegenwärtig beywohnenden Mutter uns ersuchet Haven, daß wir zur Heuraths -Fey- erung schreiten möchten. Welchem An uchen willfahrend, wir obbenann- ier Civilstaus» Beamter die Vorlesung folgender Aufsätze vorgenohmcn Haden, als: erstens der Geburts-Urkunde des Bräutigams, woraus er¬ hellet, daß er in der Gcmeinoc (Namen der Ge¬ meinde) am ( Datum dec Urkunde ) geboren seye; Zweyteasder Geburts-Urkunde der Braut, wodurch bewähret wird, daß sie in der Gemeinde ( Namen der Gemeinde ) am ) Datum der Ge¬ burt lauf die Welt gekommen, daher alter als drcyßig Jahre seye; Drittens der den) ehrfurchts¬ vollen Akten, welche der Bräutigam, in den vom Gesetze bestimmten Zcitfristeu seinem Vater und Mutter angskändigct hat, wovon der letzte älter alS ein Monat ist; ohne daß er ihre Ein¬ willigung erhalten habe; 4tens des ehrfurchtsvollen Aktes, den die Braut an ihre Mutter gemacht hat, worauf selbe die Einwilligung zur Heurakh gege¬ ben; sstens der Todes-Urkunde des (vor-und Zunamen des Vaters der Äraut) Vatern dec Braut; Stens der in dieser Gemeinde an den ( Da¬ ten der Aufgebote) geschehenen Verkündigungen Der Leiter des rivilstands-Beamten. r?r welche dem Gesetze gemäß angeschlagen worden und keinen Einspruch nach sich brachten ; /tens des fech¬ ten Kapitels am Titel der Heurathen, über die Rechte, und Pflichten der Ehegatten- ' Worauf wir den ( Vor - und Zunamen des Bräu¬ tigams, befraget haben, wen er zur Gemahlin zu Nehmen gesonnen seye; erantworttte uns mir klarer und deutlicher Stimme, daß er sich mit der (vor- und Zunamen der Braut ) zu verchcligen gedenke; wir fragten alsdann auch der Braut, wen sie zum Gemahl zu haben wünsche; sie antwortete uns eben¬ falls mit klarer und deutlicher Stimme, daß sie den ( Vor - und Zunamen -esBräutigams ) zu hcura- then wünsche ; Mir haben also demzufolge den Aus¬ spruch gemacht, daß die (vor-und Zunamen der künftigen Gatten) durch das Ehebündniß vereini- Stt seyen. Don allem dem haben wir die gegenwärtige Urkunde, welche von uns auf beyde Register ern- Sktragcn, und sammt den Partheyen, und Zeu¬ gen, nach geschehener Vorlesung, am obenange- sttzten Tag und Jahr, unterzeichnet worden, «usgestellct. (Wenn die Lomparenten , oder einige au» ch- Uen nicht unterschreiben können oder zu unter¬ schreiben wissen Siehe was bey demMuster XHl« Tcsagt worden- Der Leiter der Ltvil-ands - Beamten. ZFK XX. Muster einer Heurach«, Urkunde iw den Kallen,wann die angehenden Gatten ein natürliches Rind , das sie vor der Heu- ' rach erzeug t haben, anerkennen wollen. Heut« ( Datum des Tays, Jahrs, und Stunde) sind vor uns (Vor-un-Zunamen des Livilstands- Leamten ) rivilstands-Beamte der Gemeinde (Namen der Gemeinde ) der (vor-und Zuna, men, Alter,Gewerk , Geburtsort undwrhnsitzde« Bräutigams) volljähriger Sohn des (vor-und Zunamen, Alter , Gew erb und Wohnsitz seines Vaters und Mutter) von einer Seite, und von der andern die (vor-und Zunamen, Alter, Ge¬ rne rb , Geburtsort und Wohnsitz der Braut) voll* jährigen Tochter des (vor-und Zunamen, Al¬ ter , Gewerb und Wohnsitz ihrer Eltern ) im Ge- meindehause erschienen- Welche von den (Vsr- und Zunamen, Alter, Gewerb, und Wohnsitz der vier Zeugen , hier ist auch anzu zeig n ob sel« be Zeugen anverwandt sind, und in welchem Gra¬ de) die sie als Zeugen vorftellcn, bcygesianden , Und mit der Einwilligung der bey der Ceremonie gegenwärtigen Eltern, uns ersuchet haben, da? wir jur Feyeiung ihrer Heurath schreiten möch« ten- Welchem Ansuchen willfahrend, wir obbenann- kcr Civilffands - Beamte, die Vorlesung folgender Aufsätze Vornahmen, als: itens der Geburts- Urkunde des Bräutigams, woraus erhellet, drß er in der Gemeinde (Namen der Gemeinde)am Der Leiter -es LwllstanLs - Beamten. Z85 (Datum der Geburt) qebohren seye; rtens der Geburts-Urkunde der Vraut, welche bewähret, daß sie in der Gemeinde (NamenMer Gemeinde) am ( Datum der Geburt) auf die Welt kam; drite tens der in dieser Gemeinde der (Datum der Aufgebote) geschehenen Verkündigungen, welche dem Gesetze gemäß angeschlagen worden, ohne daß ein Einspruch erfolgt seye; ^tens des stchkrn Kapitels am Titel der Heurathen über die Rechte, und Pflichten der Ehegatten; Worauf wir mehr¬ benannter Civilstands-Beamte den (vor-un- Zunamen -es Brautigams) befragten, wen er jur Gemahlinn zu nehmen gesonnen seye; er ant¬ wortete mit klarerund deutlicher Stimme, daß er die (vor-und Zunamen der Braut) heurathen wolle; wir befragten alsdann die Braut, wen sie zum Gemahl;» nehmen gedenke; Sie antwor¬ tete ebenfalls Mit klarer und deutlicher Etiinme, daß sie sich mit dem (vor -- und Zunamen des Brautigams) zu verehelig n wünsche; Wir ha¬ ben also demzufolge in Gegenwart der Parthcycn, und der Zeugen, den Ausspruch gemacht, daß die (vor-und Zuname» der künftigen Gatten) durch das Ehebündnis vereiniget sind. Ebengenanntc Gatten haben uns weiter dekla, rirer, daß ein uarürliches Kind Frucht ihres Um, gangs vorhanden scye, daß selbes Kind bey seiner Geburt nickt anerkannt, und dem Civilstands, Beamten der Gemeinde (lftameu -er Gemeinde) »ater dem Namen (Vor und andere Namen, Der Leiter -es Livilstando- Beamten. Z8^ rvelche -em Rinde aufgelegt waren ) vorgcstellt worden srye; daß sie es als ihr Kind anerkennen möchten, nachdem es weder im Ehebrüche noch in der Blutschande erzeigt wurde, und daß sie es Uns in diesem Augenblicke vorweisen. Worauf wir Civilstands -- Beamter, nachdem wir das Kind be¬ sichtiget haben , welches wir vom männlichen ( oder weiblichen ) Geichlechtczu sehen , bewähren , aus¬ gesprochen haben , daß ( vor-und Zunamen des Rindes ) natürliches Kind besagter ( vor-und Zunamen der Eheleute) legitimiert ist,- Es wird Erwähnung dieser rechtlichen Anerkennung am Nande seiner Geburts-Urkunde, gemacht- Von allem dem hab n wir dies Urkund-, wel¬ che auf bcyd. Regst, r eingetragen, und von uns. Wie auch von den Patt, eyen, uud Zeugen, nach geschehener Vorlesung, am sbenange-er-ren Lage und Jahre, unterzeichnet wor en, a«sg stellet. ( wenn die Lsmparenten, oder jemand an» ihnen nicht unterschreiben kann, Eiche, was am Muster X.M. erwähnet worden. > HI. Muster einer Todes-. Urkunde. Heute (Datum des Last», Jahrs und der Grunde) sind vor uns ( Vor - und Zunamen Z8s Der Leiter bes Lioilssands - Beamten. des Livilstands - Beamten ) Civilstands -Deam- ke» der Gemeinde (Namen der Gemeinde ) die ( vor-und Zunamen, Alter, Bewerb, und Wohnsitz der zwey Zeugen ) erschienen; Welche uns dcklariret haben, daß (vor-un- Zunamen, Bewerb, und Wohnsitz der verstorben nen Person) heule um (die Stunde des Nsr- oder Abends;) zu ( Bezeichnung des Ortes der Todesfall erfolgt ist ) gestorben sc»e; Wor- worauf wir obbcnannke Civilsiands - Beamte uns mit besagten Zeugen in die Wohnung , wo sich der Leichnahm des Verschiedenen befindet, verfugten, und uns vcrgcwißerten, daß der be¬ nannte (vor-und Zunamen des Tobten)wirk¬ lich gestorben fty. Don allem dem haben wir die gegenwärtige Urkunde, weiche wir auf beyde Register eingetra¬ gen, und sammt den Zeugen, nach geschehener Vorlesung, am obenang setzten Lag und Jahr, unterzeichnet haben, ausgestellet- ( wenn einer von den Zeugen nicht unterschrei¬ ben kann oder es nicht thun will muß man se¬ tzen nach " eingetragen ) und mit dem ( Be¬ nennung desjenigen, der unterschreibt) da der andere uni dich befragt, nicht hat unterferügen können, nach geschehener Vorlesung n s. w. ( Wenn beyde Zeugen nicht unterschreiben können muß man sagen nach dem Wort " ein getragen " ) und in Gegenwart der Zeugen, wo¬ von keiner, nachdem sie um dich befraget worden , unterschreiben konnten nach geschehener Vorlcfuntz u. s. w. Der Leiter des TivilsiandeS, Beamten Zy» n. 6. wenn di: Zeugen verwandte de, Tod. ten find. so muß man den Grad der Verwand- schäft angeben; Wenn der verblichene verheu- th t ist, oder verheurathet war, must man die vor und "Zunamen des andern Gatten, wenn möglich anzeuoen ; man must auch den Geburts¬ ort des Verstorbenen, und den Vor-und Zuna¬ men , Gewerb, und Wohnsitz seiner Eltern be¬ zeichnen. XXII. Muster einer Todes » Urkunde , wenn der Gterbefall sich in einer öffentli¬ chen Anstalt, oder in eurem Livil, und Militär «Tpital ereignet. Henke (Das Datum des Tags, Jahrs und Stunde) haben wie uns ( Vor »und Z . name» des Lioilsiands. Beamten) Cioilstands - rbeamnr der Gemeinde (Namen der Gemeinde) auf die Nachricht, weiche uns von dem ( Namen des Vorgesetzten, oder Verwalters, der solche Nach» richt des Lodtenfalls gegeben hat, samt seinem Earakrer) bincerbracht worden, daß der ( vor- und Zunamen, Alter, Gewerb, Geburtsort und sonstiger Wohnsitz des verstorbenen ) wel¬ cher in dem selben Hanse wohnte, allda heu¬ te um (die Stunde) gestorben scye, in den uns angezezeigten Ort begeben; und erkennet, daß der besagte (.Vor - und Zunamen des Der Lener -es Livilstands-Beamten. Z9Z verblichenen) wirklich verstorben feye; Woraus wir, nachdem wir den Fall in das eigeuds dazu in selbem Hause gehaltenen Register einschrciben ließen, die gegenwärtige Urkunde in Gegenwart der (vor-und Zunamen, Alter, Gewerbe, und Wohnsitze der zweg Zeugen) ausgestellt, tu ben¬ de Register deö Cloustanoes der Gemeinde einge¬ tragen, und mir den eh.ngenannten Zeugen nach geschehener Vorlesung, an dem obenanzesetztcn 2ag nnd Jahr unterzeichnet haben- XXlII. Muster einer Todes« Urkunde, im Aaste eines yewaltsamen Todes, oder wenn die Person Lin Gefangniß oder durch Annrichtmng das st.eben verlieret. Heute ( Datum des Tags, Jahrs, und Stunde) ist vor uns ( vormnd Zunamen des LioilstandsMe- amten) Civilstands-Beamter der Stadt (Namen der Stadt) der ( vsr-und Zunamen, Alter, Ge- rverb, und Wohnsitz der dellarirsnden Person ) er¬ schienen, welcher uns in Gegenwart der (die Zeugen allhier bezeichnen ) deklaruct bat, daß der ( Vor- und Zunamen, Alter, Gewerb, Wohnsitz und Ge¬ burtsort des Verstorbenen) heute in dieser Stadt, um (die Stunde) gestorben sehe; Worauf wir Ck, Vilstands-Beamtür nach 'eingehohlenea näthigen Erkundigungen über die entseelte Person, und nach Der Leiter des Livilstands- Beamten, 395 erhaltenen Gewißheit ihres Absterbens , die gegen¬ wärtige Urkunde, die wir in die zwei) Register ein¬ getragen , und stimmt den Zeugen, am odenangeftz- reu Lag und Jahr nach geschehener Vorlesung , un¬ terzeichnet Haden, ausstcllten. XXIV. Muster eines , zur TkibertratzUNg der Todes-Urkunde, wenn dec ZZewohner außer der Gemeinde/ wo er sein N-'ohnsitz hatt, stirbt, aufzunehmenden Protokolls. Heute (Datum des Tags, Nonaths, Jahrs und -erStunde) haben wir (vor-und Zunamen des Livilstands-Beamten ) Civilstands - Beamter der Gemeinde von ( Namen der Gemeinde ) auf die uns gemachte Vorzeigung eines Extraktes der Todes- Urkunde des ( vor-und Zunamen, Alter / Gewerb, und wshnffydes Verstorbenen) alsogleich das Jun- Halt selben ExtrackteS, so bey dem in die Kanzlcy des Gerichtshofes nikderzulcgenden Register anklcbend verbleiben wird, in beyde Register eingeschrieben. Worüber wir den gegenwärtigen Ackt ausge- stcllet,und an dem obenanzesetzten Tag/ und Jahr unterzkuchnet haben. Der Lr'ter Les Tiv-lstau-s-Lcamteu ^97 XXV. Master eines zur Annehmung am B-indcsstatt;,u verfaßenden Akt»?. Heule ( Dalum des Tags, Jahrs, und Stunde ) m vo. uns (Vor - uns Zunamen, des (Llvilsiands.- Beamten )Civilstaiidö-- Beamter der Gemeind, von Namen der Gemeinde) der ( Var. und Zunamen , -LUrer, Bewerb , und Wohnsitz des Requirenten ) rrlchiencn, weicher von den ( Vor« und Zuname», Alter, Bewerb, und Wohnsitz der Zeugen) die er als Zeugen verstellet, beygestandeu . und in G gen- warl des ( Vor - und Zunamen, Alter, Bewerb, Wohnsitz der adoptirten Person) sich mit dem Ex- trachke eines richterlichen Bescheides des Appellation Gerichcshosfes von ( die Stadt, wo das Appellati¬ on« »Gericht sich befindet, hier benennen ) welcher dem Bittsteller erlaubet den (vor-undZunamen, des adoptieren Individuums) an Kiudesstatt an- runchmr», aubgewirsen; er ersuchte uns daher vom amtswegen daß wir in den Registern c. s Cwttfia dS d'» Ädoplirung, welche er der Per¬ son deö (Vor und Zunamen des Adoptieren ) gemacht har , einrragen möchten- Worauf wir Civilstands- Beamter , nachdem wir den Bescheid scs Appellation - Gerichtes, überlesen, und aus versichert haben, daß noch ni cht drei) Mo¬ nate nach dem Lage seiner Ausfertigung verstrichen senen, und basier also seine Wirkung haben solle, die besagte Deklaration aufgenomen , und auf der Stelle gegenwärtige Urkunde, welche in bcydr Register aut den obgcmeldtcn Bescheide folgend eingetragen, und von unS, wie auch von den Comparenten ainobcn- «ngezeigtcn Tag, und Jahr unterzeichnet worben , ausgcstcllet haben. Der Leiter öes ctwitstands-Beamten. Z99 XXVI. kNuster eines Ehescheidunds - A?, tes, wenn selbe rvezien detirminirten Ur¬ sachen statt findel- Heute ( Datum des Tags, Jahrs, und Stunde ) ist vor uns ( vor-und Zunamen des Lwilstands - Beamten) Ciollstands-Beamter der Gemeinde von ( Namen der Gemeinde ) den ( vor - und Zunamen, Alter, Bewerb , und Wohnsitz des Bittstellers) er, schienen, weicher von der (vor-unü Zunamen, Alter, Bewerb , und Wohnsitz der Zeugen ) die er als Zeugen vorstellet, beygestanden, uns ersuchet hat, daß wir den Ausspruch der Ehescheidung kbun Mächten , zu weicher er durch das Urtheil ( oder Schluß-Bescheid, nachdem die Fälle sind ) vom ( Da¬ tum des Nrtheils, oder Bescheides) berechtiget wor¬ den ; er h«t uns demnach itens besagtes Urtheil; atens die Vorladung, welche er am (Datum der Aussendung der Vsrladung)durch den Gerichts Beamten (den Namen des ^uifiier allbier angeben ) dem ( Namen der vorgeladenen Person ) hat zusiel- len laßen , damit er ( oderfie ) an bestimmten Tage, und Stunde vor uns erscheine um allda den Aus¬ spruch der Ehescheidung , und die Auflösungdcr einst geschloßenen Heurath vernehme, vorgewiesen. Worauf wir Civilsiands»Beamter, nachdcmc wir die so cbcnbezeichueten Aufsätze überlesen, und uns vergewißert haben, daß die ansuchendc Patthtp au¬ ßer den vom Gesetze bestimmten Zeitfristen sich be¬ finde; und daher das Urtheil ( oder Bescheid ) nicht mehr angegriffen werden könne. Nachdem wir auch , von ( welcher Stunde ) bis Der Leitet des Livilstands - Beamten. 4or c. ebenfalls die Stunde) Uhr umsonst gewartet ha¬ ben , ohne, daß der vorgeladene Gatte zu seiner Ver» thcidigung erschienen seye, nachdem wir den Bitt- stcllcrbcfraget haben, ob er in seiner Willens-Mei» nung beharre, und er bejahend geantwortet hat, die Auflösung dieser Hcurath ausgesprochen haben. Von allen dem wir diesen Akt ausstelltep, welcher von uns in beyde Register eingetragen , und sammt dem Requirenten, und den Zeugen, nach geschehener Vorlesung , am obenangcsctztem Lag, und Jahr un¬ terzeichnet norden. XXVII. Muster eines Ehescheidungs-Ak¬ tes , wenn selbe in Folge einer beidersei¬ tigen Einwilligung ausg-sprochen wird. Heute ( Datum des Tays, Iahrr, und Stunde) sind vor uns ( vor - und Zunamen, des Livilstan. des - Beamten ) Civlistands-Lcamter der Gemein¬ de ( Namen der Gemeinde ) der (und die) ( vsr- und Zunamen, Alter, Gewerd, nnd Wohnsitz der künftigen Gatten) erschienen; Welche von den ( vor und Zunamen, Al er, Gewerb, und Wohn¬ sitz der zrvep vsrgestellten Zeugen ) als ihren Zeugen beygestauden , uns ersuchet haben , dcn Ausspruch ihrer Scheidung, welche durch ein Unheil (oder Schluß»Bescheid ) ( allhier muß der Gerichtshof, welcher selbe Lhescheidung zugelassen hat, bezeich¬ net, und genau das Datum angegeben werden ) er¬ laubt worben, zu thun; Sie haben uns daher besag. Der Leiter bes Livilstands - Beamten 40Z ken Aufsatz vorgewicfen, woraus erh-llet, daß sie ihre Heurath durch eine Scheidung auflöfen laßen dürfen, und daß die vom Gesetze eingeraumke Frist von iwanrig Lägen noch nicht verstrichen seye. Worauf wir Civiiüands - Beamter, nachdem w>'r jeden der Gatten befraget, ob er in der Willcnsmel« nung sich scheiden jn laßen beharre, und selbe der ei¬ ne, wie der andere uns bejahend geantwortet hatten, im Namen des Gesetzes den Ausspruch, daß ihre Heniath aufgelöset seye, gemacht haben. Von allem dem habn wir den gegenwärtigen Akt, der in beyde Register eingetragen, und von uns, wie auch von den Partheyen , und Zeugen , »ack gesche¬ hener Verlesung, am odcnangesetzten Tag, und Jahr, unterzeichnet wurde, ausgestcllet. XXVIII Muster eines Aksss der Aner, kennung eines natürlichen Rindes vsn Sei, te der Mutter allein. Heute ( Datum des Tag», Jahrs, und Stunde) ist vor uns ( vor - und Zunamen des Tivilstands- Beamten ) Eivilstands - Beamter der Grmemte ( Namen der Gemeinde ) die ( vor-und Zuname» Gewerb, und lvohnfiyder Person ) erschienen, wel¬ che uns deklariret hat-daßsie ( vor-und Zunamen des Rindes) als ihr Kind anerkenne; daß cS (des Rindes Alter) Jahre alt seye, wie es aus den Re¬ gistern ( die Register bezeichnen ) worin» es als ein natürliches Kind von unbekannten Eltern deklariree. Der /I -r'ier -es Lr»!lstan-s> Beamten. 4-^ und unter den Namen (-le Flamen hier angeben mit welchen man cs vorgesteUet hatte) vorgcstellet worden, einsichtig ist; daß sie endlich uns ersuche, einen Akt, über die von ihr gemachte Anerkennung dieses ihrigen Kindes, da es weder im Chebruche, noch in der Blutschande erzeugt worden,auszustellen. Worauf wir Cwilstands- Beamter, nachdem wir erkannten, daß das Kind männlichen ( oder weibli¬ chen) Geschlechtes seye, in Gegenwart der Mutter und der ( vor - und Zunamen, Gewerbe. Alter, und Wohnsitze der Zeugen ) die sie als Zeugen auf¬ führte, Len gegenwärtigen Akt, welcher in bcyde Register eingetragen, und von uns, wie auch von d r Bittstelstriun und Zeugen nach geschehener Vor¬ lesung am obcnangefttzten Tag und Lahr unterzeich¬ net worden, ausgestellet haben. ( Wenn al'e Lomparenten, oder jemand aus ih, nen nicht unterschreiben kann, Siehe was beydem Muster 1. gesagt wurde )i XXIX. Muster eines Aktes -er Aner« kennung eines natürlichen Rindes von Sei* te des Vaters und der Mutter. Heute (Datum des Tag», Monaths, Iuhrs und -er Stunde) sind vor uns ( Vor - und Zunamen des ttivilstans-Beamten ) Civilstands-Bramter der Gemeinde (Namen der Gemeinde) der (und Dee Leiter des Lwilsiands - Beamten 427- Kie)(Vor- und Zunamen , Gecoerb, Wohnsitz des Vaters , und der i-Nartter ) erschlcnc» , rvelclw uns deklarirek haben, das; ( vor Und Zunamen des Rin¬ des) außer Che, wahrend den Umgang, den sie Miteinander pstegten, gebahren s ye- Daßzur Zeit der Hrburt des Kindes, weder der eine,noch der andere irgend eineHcnratb eingegan- genhattc; daß folglich das Kind ni l t im Ehebruch genüget seye, daß es (das Alterdes Rindes anfuh¬ ren) Jahre habe, wie es aus den Negier» vo« (wenn es dem Livilstands-Deamteu bev feiner Tcdurt, als ein natur iches Kind vorgesiellet rvor» den, so muß man hier die Register bezeichnen) er- sichtlich Ist. Worauf wir Mvilstands- Beamter, nachdem wir erkannt hatten, daß das K ud männlichen (oder werblichen) Geschlechtes nur, in G genwark der Parkbenrn , und der ( vor und Zunamen , wohn¬ lich , Gewird der Zeugen, und ihren Voll-oder kNindenckhriFk.eies - Stand ), dre von den Partkey- rn als Zeugen vorg. st n r wordiii, den g-geuwärti- geulkt ausacstillet, und auf bevden Registern, sammt den Eomparrnten nach geschehener Vorle¬ sung am obenaiigef.tzten Tag, und Jahr Unterzeich¬ ner tzaben- Ende.