T'inesîre ni. PROVINCES ILLYRIENNES. R 5 g TELEGRAPHE OFFICIEL. •2 g2 Laybach y samedi 20 juillet 1811. A NGLE TERRE. |chargés d'argent. Après ce départ, on prendra, dit«on , le reste des janissaires, ainsi que tous les hommes sans occu-■Lcxdres, 29 juin. Malgré les hostilités qui regnent entre pation > pour ics transporter sur la flotte du capitan-pacha les deux nations, les pêcheurs anglais et français employés dont [ss e'qUipages ne sont pas encore compiets. dan*, cette saison à la pèche des harengs se sont trouvés ; de Francf) souvent sur le même banc occupés de la pèche, sans se faire 1 „ Lc 2I de cç mo{s ^ noM ^^ URe {rès réciproquement le moindre mal. Il est au contraire très for(e secousse de tremblement de tetre, qui cependant n'a commun de voir les pêcheurs anglais acheter les poissons produit aucun dûmmage> (Moniteur.) pris par let français. • - Rien da satisfaisant ne nous est encore parvenu sur AUTRICHE, la derniere émeute qui a eu Ii£u à Dublin. Un certain- Vienne, 14. juillet. On vient d'apprendre la mort de Lawrence Kennedey est mort à l'hôpital d'une blessure l'ancien roi de Sardaigne. (Gaz. da vienne.) d'un coup de pistolet. On prétend que de l'enquête du j PRUSSE coroner il est résulté un procès-verbal d'assassinat prémédité j contre Jacques Crilly qui a prêté main forte k la police ! Berlin, 24 Juin. Un incendie affreux a réduit en cendres dans cette occasion tt qui dans la chaleur de l'émeute a une grande partie de Koenigsberg. Plusieurs bâtimens ont reçu aussi des blessures mortelles. |brûle' sur Je Pr«?gel > qui présentoit l'horrible spectacle d'un , ,, „ »i „ , ,„„„„ fleuve de feu. La perte est immense j on calcule qu'il faudra Du 1er. fail'et. Nous avons reçu ce matin quelques let- r 3 J > , , . /j. 1 1 *. vingt ans pour la réparer, très pai ticulieres de notre armée delà penmsule. Ces lettres 0 r ' contiennent des détails très importans. En v0!C. l'extrait.! D* Le 4 de ce mois, les autorités de Koenigsberg „ Deux b.éches ayant été pratiquées aux remparts de |oftt fa" couLr P dans les rues de cette ville Baifaj )Z , un gros détachement de volontaires tués de notre une certaine- quantité de bie.e anglaise dite Porter , que armée monta sur une.des b êches, afin de tenter de prendre laT place d'assaut > mais nos soldats furent réponses avec une perte de 600 hommes tant m »rts que blessé>. Une seconde tentative n'eut pas un plus heureux succès, et nous y perdîmes plus de 400 hommes. Il paroît que l'ennemi a construit un mur intérieur d une grande force , et qu'il y a dans la pbce deux régiments de cavalerie , qui étoient rangés en bataille pour recevoir les assiégeants s ils eussent pénétré. Au départ du courrier, nos troupes se disposoient il une troisième attaque , mais sìir une plus grande étendue. (Moniteur.) Olìi ' <1 TURQUIE. Ccnst.mtincph, 25 mai. Nous avons eu ici, la semaine derniere, des scènes très orageuses. Les janissaires ont été en pleine insurrection j deux ortes de cette mjiice , la 25e fila'31c , se s->nt battues dégorgées mutuellement pendant trois jours dans les rues de cette ville. Ils ont pillé toutes „'e$ boutiques , et extorqué aux marchands des sommes considérables. Le grand-Seigneur n'a réussi à rétablir l'ordre qu'en destituant le Seymen-Aga , qu'il a renvoyé dans les châteaux du Bosphore, en nommant à sa place Ceceli-Aga, et s troupes autour de Badajoz , mais se trouvant vivement pressé , il résolut de tenter un grand etîbrt pour prendre la place avant l'union des deux armées ; un premier assaut fut donné après un feu épouvantable d'artillerie; mais la brèche étoit défendue par des français: 600 anglais resterent sur la place. Un second assaut eut le même résultat, de maniere que les anglais perduent plus de 1200 hommes dans ces attaques infructueuses. "Wellington vouloit tenter un coup de désespoir, lorsque le 16 le Duc de Raguse arriva à Menda et fit sa jonction avec le Duc de Dalmati;. Les deux armées marchèrent sur Badajoz, dont "Wellington leva précipitamment le siege, retournant en Portugal avec toutes ses troupes. Nous avons pris une partie de son artillerie de siege, et un grand nombre, de ses malades. Le 21, le Duc de Raguse avoit son quartier général à Badajoz. On attend à chaque instant la relation du siege du général Philippon, lequel s'est couvert de gloire ainsique la garnison, attendu que la brèche étoit praticable de tous cotés. ' Quatrième Corps d'armée. Les insurgés de Murcie ont cru pouvoir profiter de l'absence de l'armée du Duc de Dalmatie, pour attaquer ie corps du général Sebastiani, et en menaçant ses communications avec la Sierra-Morena, le forcer à dégarnir Grenade. Leur corps principal vint prendre position à Gor, entre Basa et Guadix , tandis que leur aîle droite se portoit sur Ubeda, que la garnison trop foible fut contrainte d'évacuer pour prendre une meilleure position vers Baesa. Mais le général Sebastiani s'est rapidement porté sur eux, les a dispersés le 24 mai à Gor , chassés d'Ubeda et forcés à se replier entre Lorca et Basa. Arrondissement de l'Armée du Nord. La petite guerre contre les brigands se poursuit avee activité; les colonnes mobiles ne leur laissent pas le temps de se former en corps. Plusieurs chefs ont été pris , notamment U'g'te, l'un des plus féroces. Depuis quelque temps fcspos avoit réorganisé ses bandes dans les montagnes de h Navarre, et la Junte de Valence lui avoit expédié quelques armes. Le général Carrelli et le général Feille l'ont poursuivi de deux différents côtés et l'ont atteint près de Sanguessa. L'affaire a été très vive. Plus de 600 brigands sont restés sur le champ de bataille j les autres n'ont dû leur salut qu'à la difficulté des montagnes qu'il falloit escalader. On a fait des dispositions pour poursuivre les débris de cet attroupement , de maniere qu'il n'en reste pas un seul homme. Ces malheureux sont presque sans habits, mal aimés, sans souliers, et sur Je point de manquer de munitions. Leur chef a fui avec 14 hommes seulement , cherchant à se porter sur Valence. Blocus de Figuières. Les opérations du blocus ont été conduites à un tel point de perfection qu'il est impossible que rien puisse; entrer dans la place ou en sortir. Les maladies foftt de grands ravages dans la place, qui est sur le point de manquer de tout. Siege de Tarragone. Un rapport du général comte Suchet à S. A. S. le prince de Neufchâtel en daîe du 26 juin, présente les détails de l'assaut donné au fauxbourg ou basse ville de Tarragone. Le fauxbourg ou basse ville, qui comprend le port et le môle, est protégé par une ligne de fortifications, qui se garnissoit chaque jour de nouvelles batteries et contre laquelle le général Suchet dirigeoit tous les efforts de ses troupes. Déjà il avoit emporté d'assaut la Lunette du Prtnce > et Ja prise de ce point étoit un premier pas fait dans l'enceinte du fauxbourg. Les opérations ayant été poussées avec l'a plus grande vigueur, trois brèches furent rendues praticables le 21 juin, et le même jour, à 7 heures du soir, quatre bombes ayant été lancées à la .fois, cinq colonnes montèrent à l'assaut sur cinq points différents, en criant vive l'Empereur ! Cinq mille hommes défendoient la basse ville, et opposèrent d'abord une forte résistance. Tous les'ouvrages étant successivement enlevés. Je carnage devint terrible ; l'ennemi fut passé au fil de l'épée : pas un homme ne parvint à se sauver ni dans les fauxbourgv, ni dans le poi*t , ni dans les maisons et les fossés, ni même aux portes de 1a haute ville, où une poignée de braves poursuivit les derniers fuyards. La prise de la basse ville étant assurée, une premiere parallele fut tracée et ouverte dans la nuit même devant la ville haute. A l'aube du jourt nous présentions déjà un aspect formidable à 1a garnison consternée derrière ses murs, et aux anglais, spectateurs inutiles, mais non indifférents, d'une nuit si désastreuse pour eux et pour leursalliés. Des magasins considérables de coton, de cuir, de sucre et d'autres denrées anglaises renfermées dans la basse ville étoient ' la proie du sac et des flammes. A cette vue, les vaiss.aux anglais nous envoyerent toutes leurs bordées, la garnison-de la place osa faire paroîire quelques têtes de colonnes ; ' mais cet effort fut vain. Cest le dernier ou plutôt le seul qu'on ait tenlé pour nous enlever la ville basse, dont 1a perte doit être bien funeste a Tarragone. Dès la nuit suivante, des batteries furent érigées contre la mer, et une seconde parallele fut ouverte â 60 toises pour préparer l'attaque et les batteries de brèche çpntçe le corps de la place. La prise de la basse ville et de ses dépendances a mis en notre pouvoir 80 bouches à fe»-, ce^ qui porte à 137 le nombre total de celles qui ont été prises. Le nombre des prisonniers ne s'est pas élevé à 160, parmi lesquels se sont trouvés quelques officiers , victimes échappées par une sorte de miracle à la fureur du soldat, qui s'anime et s'irrite davantage à chaque assaut. Le général Suchet a été obligé de faire brûler les morts, comme à la prise du fort Olivo. Au 26 juin le nombre des morts s'élevoit à 1553, et on decouvroit chaque jour de nouveaux cadavres. Notre perte dans une affaire si chaude, mais rapide, n'a pas été de izo morts, et 372 blessés. Mais l'attaque de la basse ville, terminée par un triple assaut, a coûté pendant dix jours des pertes aux troupes du génie et de l'artillerie. Plusieurs officiers ont été tués > beaucoup ont été blessés: on comptoit en tout ,depuis le siege 2,500 hommes mis hors de combat. L'ardeur et le bon esprit qui anime toute l'armée alloit en augmentant , et on esperoit porter un dernier coup qui terminât avec éclat cette longue lutte. ( Moniteur) Du 8 juillet. S. A. I. la Princesse Borghese est arrivée â Aix la Chapelle le 1er. du courant. — Par décret du 2 juillet, M. de la Malle, conseiller titulaire de d'Université impériale, a été nommé conseiller d'Etat, section de législation; et M. Portai, adjoint au maire de Bordeaux, a été nommé maître des requêtes au conseil d'Etat. — S. M. a rendu, le 22 juin, le décret suivant: Art. 1er. Nos directeurs>généraux de police prêteront serment entre nos mains. 2. Nos commissaires-généraux de police et les commis^ saires spéciaux prêteront serment devant notre cousin le prince archichancelier de l'Empire. 3. Les directeurs et les commissaires-généraux de police présenteront et feront enregistrer expédition de l'acte de leur prestation de serment à la cour impériale, et les commissaires spéciaux au tribunal, de première instance de leur résidence. (Journ. de ÏEfip.) Du 9. Armée impériale d'Arragon. A S. A. S. le prince de Neufchâtel. Monseigneur, je dépose aux pieds de S. M. les clefs de Tarragone, de laquelle dépend, à ce que,j'espere , la prochaine soumission de la Catalogne. Un siege de deux mois , ou plutôt trois situes dans un, et cinq assauts successifs ont détruit une garnison de 18 mille hommes des troupes les plus estimées de l'Espagne , et nous mettent en possession d'un port par lequel les anglais alimentoient l'insurrection de la province afin de conserver un de'boûché à leurs marchandises. Par leurs secours multipliés, ils ont prolongé la défense de la place, y jettant, à plusieurs reprises, des armes, des munitions et des troupes de Valence , d'Alicante et de Carthagene. in , La fureur citi soldat étoit envenimée par la résistance de la garnison, xjui s'attendbit chaque jour à être délivrée, et qui devoit assurer l'effet des entreprises extérieures par une sortie générale. Le cinquième assaut, plus vigoureux encore que les précédens, cfonné hier, en plein jour, aux derniers retranchemens, a causé un massacre épouvantable, et une perte légère de notre côté. Quatre mille hommes ont été tués dans la ville ; 10 à 12 mille ont tenté de fuir, par dessus les murs, dans la campagne; mtlle ont été taillés en pieces; environ 10 mille, parmi lesquels 500 officiers, sont prisonniers et partent pour la France; 1500 blessés sont dane les hôpitaux de la place, où leur vie a été respectée au milieu du carnage. Trois" maréchaux de camp et le gouverneur sont au nombre des prisonniers ; plusieurs autres sont au nombre des morts,. Vingt drapeaux, 384 bouches à feu en batterie, 40 mille boulets de canon ou bombes, 500 mille livres de poudre et de plomb sont en notre pouvoir. Au premier moment je transmettrai à V. A. les détails exacts de tout ce qui a été trouvé et les particularités de Faction glorieuse qui a' couronné les efforts de l'armée d'Arragon en Catalogne, j'invoquerai les bontés de S. M, en faveur des braves qui ont si vaillamment combattu. SLr.è : Le Comte SUCH£T. Du Quartier Général de Tarragone, le 29 juin 1811. niers qui leur ont été faits les Portugais et les Espagnols ont aussi beaucoup souffert. L'union dès deux armées sur fes rfVes de l'a Ouàdiana est un des évenemens les plus remarquables de la guerre d'Espagne, et sera suivie des meilleurs effets pour le service de l'Empereur. Les anglais n'ont retiré de leur der-niere expédition en Estremadu re d'autre fruit que la honte de l'avoir entreprise, la perte de 8 mille hommes de leur nation ct celle de 5 à 6 mille Espagnols et Portugais, -et •Is ont procuré de nouveaux triomphes aux armées impériales. > (jettrn. di VEnp.) - S. M. a nommé MM.rs les sénateurs comtes Garnier et Barthélémy, et M.rs Duchâtel, conseiller d'état, directeur général de l'enregistrement et des domaines, et Français, directeur général des droits réunis, grands officiers de la légion d'honneur. (Journ. de Parit.) Da 10 juillet. S. M. a rendu le 8 de ce mois", au palais de St. Cloud, le décret suivant : < r Napoléon, Empereur dés Français &c. Voulant donner une preuve de notre satisfaction et de notre confiance au Général Suchet pour tous les services qu'il nous à rendus en différentes circonstances et dans la prise de Lerida , Mequinenza , Tortose et Tarragone, nous Le journal officiel publie dans leur entier les rapports ,, , ^ ' ( ^avons décrété et décrétons ce qui suit: Le Général de Division Suchet est nommé Maiéchalde du Maréchal Duc de Raguse, commandant en chef de l'armée de Portugal, et du Maréchal Duc de Dalmatie, commandant en chef de l'armée du Midi en Espagne, dont les j ' Empite détails ont été publiés le 7. Ces deux rapports sont datés| Un autre décret nomme Généraux de Division , le Gé* de Badajoz, le 21 juin. Les deux armées ont fait leur jon- né. al Philippon, Gouverneur de Badajoz, et le Général de ction le 17 à Menda. Le 18 au matin , les deux Maréchaux Brigade Rogniat, Commandant ie corps du Génie à Tarra- ont concerté les mouvemens A faire pour chasser l'ennemi des positions retranchées d'Albuhera et délivrer Badajoz. Ils vouloient l'un et 1 autre engager une action générale ; mais lord Wellington, abandonnant sa position d'/VÌbubera et évacuant Olivenzà, s'est précipitamment retiré sur la rive droite de la Guadiana So'tì armée étoit cependant forte de 60 mille hommes, dont 30 mille anglais. La déiivrmce d5e Jjidàjo* met le sceau à la victoire remporté-- le 16 mai dans les plaines d'Albuhera par l'ar-!t mens et barques, chargés de marchandises et denrées de mée du midi. Dans cette mémorable journée, les Anglais [diverses especes , et venant de Capo d'Istria, Duino, Ro-perdirent plus de 5 m:lie hommes, six drapeaux et cinq! vigno; Parenzo , Termoli, Sebenico , Zara, Chioggia , pieces de canon; les Espagnols et les Portugais perdirent Isola, Pirano , Lattisana , Ravenne, Venise, Citta-nuova gone. M.r le chef de Bataillon Lamarre, commandant le Génie, et Mr. le chef de Bataillon Colin, commandant l'artillerie pendant le siège de Badajoz, sont tous deux nommés Colonels dans leur arme. PROVINCES ILLYRIE N N E S. Trieste, le 18 Juillet. Pendant la premiere quinzaine de ce mois, il est entré dans notre port cinquante - deux bâ- pius de 4 mille hommes , et cependant 20 rniile français eurent à combattre 45 mille ennemis- Le Général de bri- et Porto-Levante. Laybach , le 19 Juillet. Nous croyons devoir réparer une gade Philippon et la brave garnison de Bad. joz se sont omission qui s'est glissée dans le tableau des dons offerts, couverts de gloire par leur belle défense. Pendant vingt aux incendiés de la ville de Krainbourg , publié dans le1 jours, trois brèches ont éîé ouvertes, une au corps de la Télégraphe du 6 Juillet courant, N.o 54, Après ces mots: place-et deux au f'rt San-Cristovul ; l'ennemi a donné Art. 16. Le Commissaire des Guerres de Trieste , cn eût dû deux assauts à ce fort et a é'é constamment repoussé , ajouter: l'hôpital militaire et l'Administration des y lyres de laissant les fossés pteins de ses morts. On calcule que la cette ville, ainsi que l'énonçoit la lettre d'envoi de Mr. le perte des Anglais pendant le siege a excedé 3 mille hom- Commissaire des Guerres Duhouchet à M.r l'Intendant de m-es.« il y a dans la place plusieurs centaines de prison- la Haute Carniole. m '1rs s-"-.----___-----*--—