TELEGRAPHE OFFICIEL. Laybach y dimandi e INTERIEUR. CORPS LÉGISLATIF. Présidence de M. le comte Montesquiou. Séance du 2? février. Le discours de S. P„x. le Ministre de l'intérieur sur la situation de l'Empire, pendant les années i8it et 1812, a été analysé dans cette feuille d'une manière t»ès rapide et qui ne peut en donner une idée si fixante à nos lecteurs. Cependant l'étendue de ce vaste tab eau qui occupe 25 colonnes du Moniteur ne nous permettant pas de le reproduire ici toui entier , nous nous bornerons à en extraire les articles qui nous ont paru de l'intérêt Je plus général. Exposé de la si'uaticn de i' ] npire , piéstnié au Corps-Législatif dans sa "séance du 25 février , par S. Ex. M. le comte de Montalivet , ministre de l'intérieur. Messieurs, Sa Majesté m'a oidonné de vous faire connaître la si-tjation de l'intérieur de l'Empire dans les années de 18x1 et 1812. Vous verrez avec satisfaction que malgré les grandes armées que l'état de guerre maritime et continentale oblige de tenir sur pied, la population a continué de s'accroître; que notre industrie a fait de nouveaux progrès; que jamais Jes terres n'ont été mieux cultivées, les manu-fact ures plus florissantes; qu'à aucune époque de notre histoire la richesse n'a été plus répandue dans les diverses classe» de la société. Le simple cultivateur aujourd'hui connaît les jouissances qui lui furent jusqu'à pté-ent étrangères ; il achete au plus haut prix les terres qui sont à sa convenance ; ses vêtemens sont meilleurs , sa nourriture est plus abondante et plus substantielle; il reconstruit ses maisons plus commodes et plus solides. Les nouveaux procédés dans l'agriculture, dans l'industrie, dans les arts utiles ne sont plus repoussés, parcela même qu'ils sont nouveaux. Partout on tente des essais y et ce que l'expérience démontre préférable, est utilement substitié aux anciennes routines. Les prairies artificielles se sont multipliées; le système des jachères s'abandonne; des assolemens miex entendus, de nouvelles cultures augmentent le produit de nos terres ; les bestiaux se multiplient ; Jes races s'améliorent; de simples laboureurs ont acquis les moyens de se procurer à de hauts prix , les béliers de race espagnole, les étalons de nos meilleures espèces de chevaux; éclairés sur leurs vrais intérêts, ils n'he-sitent pas à faire ces utiles achats ; ainsi les besoins de nos manufactures, de notre agriculture et de nos armées Sont chaque jour mieux assurés. Ce degié de prospérité est dil aux lois libérales qui régissent ce grand F.mpire, à la suppression de la féodalité, des lilmes, des mains-mortes, des ordres monastiques, sup IiJ. mars 1813. pression qui a constitué ou affranchi an grand nombre de propr étés particulières, aujourd'hui le patrimoine libre d'une multitude de familles jadis prolétaires; ilestdù à l'égalité des partages, à la clarté et à la simplification des lois sur j o|v. lété et sur les hypothèques , à la promptitude avtc laquelle sont jugés les procès dont le nombre décroît chaque jour : c'est à ces mêmes causes et à l'influence de la vaccine que l'on doit attribuer l'accroissement de la population. Et pourquoi ne dirions-nous pas que la conscription, elle-même, qui, chaque année, fait passer sous nés dra-paux , l'élite de notre jeunesse, a contribué à cet accroissement en multipliant le nombre des mariages ; en les favorisant , parce qu ils fixent pour toujours le sort du jeune Français qui, une première fois, a obéi à la loi. Population. La population de la France était en 1789» l1e 26,000,000 d'individus; quelques personnes réduisaient même leurs calculs à 25.000,000. La population actuelle de l'Empire est de 42, 700,000 ames, dont 2$; 700, 000 pour les départemens de l'ancienne France. Cette population n'est pas le résultat de simples conjectures, mais de recensemens exacts r- c'est une augmentation de 2,500>00° ou d'un dixieme depuis 14 ans. -- Le ministre , après avoir parlé avec beaucoup de détails de l'agriculture , des manufactures et des objets de nouvelle industrie fait la récapitulation suivante: Nous avons troivé que lés produits bruts de notre agriculture et de notre sol étaient de ................................... Que la main-d'oeuvre et la premiere fabrication accroissent d'abord ces produits bruts de................................ Que les produits de notre nouvelle industrie sont de................ 65,000,000 En tout., .6,396,000,000 à ^ y a Mais ces matières premiere? n'ont pas été toutes manufacturées encore. Ctlles qui l'ont été ne sont pas elles-mêmes au point où elles doivent arriver pour être livrées à nos usages, à nos consommations journalières: * le bled n'est pas devenu du jain, les étoffes ne sont pas devenues des vêtemens, et la derniere main d oeuvre qui d«it com- , pletter la valeur définitive de toutes les valeurs déjà créées est au moins du dixieme de ces valeurs ou de . . $39s700,cco Ainsi la valeur totale des matières que chaque année leur reproduction réelle donne à nos consommations, est au moins de « . 7,035,600,000 Travaux militaires. Le soin d'assurer nos frontières n'a pas été un instant perdu de vue. De grands travaux ont consolidé le système de défense /•lu Helder, qui est la clef de la Hollande. Ils ont employé 4,800,000 fr. Cette place peut désormais être considérée comme inattaquable. Les forts Lasalle , de l'Ecluse., Duquesne et Morland, qui défendent l'entrée du Zuyder-zée et le port du Texel, peuvent se défendre pendant 60 jours de tranchée ouverte. Cette année ils acquerront les 90 jours de résistance qu'ils doivent avoir. Si ces travaux eussent été fut s il y a 15 ans, la Hollande n'eut pas perdu deux flottes. Pendant qu'on achevait de creuser le bassin d'Anvers, cette place recevoit une augmentation de forces proportionnée à l'importance du i'é ò* q i devait lui être confié; les travaux fiits s'éle-vent à 8^400,000 fr. C'est aujourd'hui Une de nos plus,'fortes, places ;, elle est mise par les gens de l'art sur le mèm* rang q,e Strasbourg et Metz. Flessing ie. a été I objet des soins de nos officiers du génie depuis i8o9£ nous y avons dépensé 10.300,000 fr. .Lei forts Monteb.llo ,. Saint-Hihii re ,, Lacoste, les quatre Couronnas, font estimer a x gens de l'art, que cette place peut soulemr 100 jo rs de tranchée ouverte. Plus de 6000 hommes y ont des casemates à.l'abri de la bombe. Il n'y avait rien en 1,809.. Ostetode a rtçu de grandes améliorations; 011 a construit deux, forts en pierre sur les dunes on. y a. dépensé 4<,OOOiOOO.. Le port de Cherbourg est maintenant renfermé dans une vaste enceinte,, qu'une dépense de 5,7001000 fr. a mise en état die soutenir 30 jours de tranchée, et dans un an elle. en. paurra* «ontenir 90.. Brest ,. B.elle-Isle, Quiberom , la Rochelle ont été améliorés ; de. nouveaux: forts s'élèvent à. ilsle-d'Aix, à l'Isle d'Oleron , à l'embouchure de la Gironde* à Toulon ,, aux lies de Hiéres;, à. la. S pezz i a ,, à Portoferrajo., Sur toutes nos côtes,, lès batterie« les: plus, importantes ont été fermées à la gorge par des tours, voûtées à l'épreuve de la bombe, et armées de canons.: Chaque anrée voit augmenter la force, de. Corfou;, des. camps retranchés couvrent; la place., - Du côté. de. terre- notre ligne de défense du Rhin a reçu par-tout; un, nouvel accroissement., Kehl.est achevé. On a fait; pour 5,700 000. fr.. d'ou.v.rages à. Casrei et, k M»yence , pour 3,800,000. fr,. à /ulie.rs,, à "Wesel: pourt 4,700,000. fr. Enfin, les; travaux; d'Alexandrie,, où l'on a dépensé 000,000 ,, onti continué à recevoir, les. mêmes, amèlior jrations., Les places: d'une moindre- importance- ont? reçu les fonds çue réclama«enti leurs, besoins ,, leur, dépense, a été. de. 31,000,000 fr., instruction publique*. En î lo9; îè.- nombre- des élèves; des Lycées; n'était: que.-•te 9.500 j donti 2j70q> externes „ et; é8oct> pensionnaires, Aujourd'hui ,, le nombre.- des; élèves; est; de. 1.8,000^,, dont; aoicoo, externvs et 8,000 pensionnaires.. Cinq cent- dix colleges, donnent; l'instruction à 50,000 %»«),«qui i2,eoo pensionnaires», Dix-huit cent soixante-dix-sépt pensions ou institution» particulières sont fréquentées par 47,000 élevés. Trente-un mille écoles primaires donnent Instructions du premier degré h 920,000 jeunes garçons. Ainsi 1,000,000 de jeunes français reçoit le bienfait de l'instruction publique. L'école normale de l'Université forme des sujets distingués dans les sciences, dans les lettres, dans la manière de Jes enseigner. Ils portent chaque année dans les lycées les bonnes traditions , les methodes perfectionnées. Les 35 académies de l'Université ont 9000 auditeurs ; les deux tiers de ces élevés suivent les cours de droit et de médecine. L'école polytechnique donne tous les ans aux écoles spé* ciales du génie , de l'artillerie , des ponts et chaussées et des mines, 150 sujets déjà recommandables par leurs connaissances. Les é oies de Saint-Cyr, de Saint Germain, de la Fléché, fournissent tous les ans 1500 jeunes gens pour la carriere militaire» Le nombre des é'eves des écoles vétérinaires est doublé. Les intérêts de l'agriculture ont djc.é une meilleure organisation de ces é.oles. L'académie de la Crusaa de Florence dépositaire du plus i pur idi dm e de la langue italienne, L'institut d'Amsterdam, L'académie de Saint-Luc de Rome, Ont reçu de. nouveaux téglemens et des dotations suffisantes. ■ Les travaux de l'institut de France se continuent ; le tiers de son dictionnaire est fait , il peut être achevé dans deux ans; les. recherches sur notre langue, sur notre histoire occupent un grand nombre de ses membres.. Les traductions, de Strabon, et de Ptolomée honorent les savans utiles qur en- ont été" chargés. Le 6.e volerne du Recueil des Ordonnances des rois de France a été publié.. — La demiere prrtie.de ce. discours, concernant la Marine , se termine ainsi :; Enfin sur nos 100? vaisseaux,, nous e m avons- aujourd'hui 65 armés , équipés ,, approvisionnés pour six mois ,., constamment en partance, appareillant tous les jours et dans une situation telle qu'aucun, ne sait au moment où on leve l'ancre, si c'est pour un exercice ou pour une expé-, ditian. loin taine. La. conscription' maritime produit tous les ans vingt idi le. j .unes, gens. L'inscription, des pêcheurs produit aussi des, ressources, importantes.. Enfin, au. momenti où la paix; continentale aurait rendu dispon.ble la; conscription de tout l'Empire , nous pourrions,, à. volonté „ accio! rre la conscription maritime.. Les garnisons, des, vaisseaux étaient; tiié de 9° régi mens de Cavalerie ,. à huit compagnies chacun ; indépendammen t de quatie régirruns suisses, de six régi-sens étrangers et de p usieurs bataillons coloniaux.. Je ne vous parlerai point , Messieurs, d évenemens mili. taires ni politiques -y j. ne pourrais, rien ajouter à ce qui ist a votre connaissance, et à ce que l'Empereur vous a dit en peu de roots, mais avec tant de protondeur. Il m'a paru que le simple exposé de notre situation intérieure appuyé sur des états et sur des chiffres, i'ex-j posé de notre situation maritime et militaire étaient- suf-Ifisans pour faire coAprenche i'imm.nsiié oe nos ressources, la solidité de. noire système et JfcS grâces que nous avons à rendre à un gouveineratnt vigilant dont les travaux soni constamment consacrés à lout ce qui est grand tt: utile à. la gloire de l'Empire.. Le compte de l'administration des finances, qui vous 'sera incessamment communiqué, vous fera connaître leur situation, prospere;, ce que j, pourrais en dire, serait insuffisant et incomplet- La ferme résolution du, souverain* de protéger également lautes les parues, de. son- Lropire ,. et de marcher constamment daos le. même système, d'économie et- oe. Scande, admimstiation: ne p ut q lsi redoubler ,, s'il est faible,, la, confiance et: i'**iuur que iui portent tousses. SfjHs. Séance du. 26 février., I Cette séance- est* employée a la> formation- d* la^ Com-IWiîsiom des- finance*.. Six membres seulement obtiennent la majorité absolue des suffrages, savoir: MM. Dumolard (de l'Yonne), Paroletti, le Baron B^arqu^t de Bailleul (du Pas-de-Calais) , Fé.ix Faulcon f ie laVie««-le chevalier de Septenville (de la Dyle), et le chevalin Adet (de la Nievre) . Ils sont proclamés membres de la Commission des finances du Corps-législatif. Un dernier scrutin , pour completter cette commission, est renvoyé à demain» La séance est levée* Séance du 27. L'ordre dn jour appelle le complètement de la Commission des finances. Un scrutin de ballottage ayant eu lieu entre MM. le baron Lezurier de la Martel (Seine-inférieure) et le chevalier Lefevre Gineau (Ardennes), le de'pouiHement des votes donne la pluralité relative à M. Lezurier de la Martel. Il est proclamé membre de la Commission des finances du Corps-législatif, La séance est levée. ^ , VARIETÉ 5r INSTITUT IMPÉRIAL DE FRANCE. Analyse des travaux de la classe des sciences mathématiques et physiques de l'institut impérial , pendant l'année 1I12 - Partie Physique par M. le chevalier Cuvier, seciétaire perpétuel.. Médecine et chirurgie. Après douze ans d'expériences, f i-tes dans tous les pays civiJiiéj; depuis la découverte de la vaccine, la classe a peni,é qu'il était utile de rassembla les résultats de l'observation sur un objet si importent pour l'humanité. Un autre motif rendait ce travail nécessaire. Des objections et des, doutes avaient été élevé, par des hommes instruits, et t'ont Je témoignage était fait pour avoir de l'influence sur l'opinion pubhq.ue.. On a même été jusqu'à mettre en question si; l'inoculation- de la petite véiole , considérée et comme-préservatif, et, dans quelque cas,, comme remède de diverses maladies,, n'éiait pas encore préférable à celle de la vaccine, ou ne mé-ritait pas au moins d être conservé^ conjointement avec elle.. MM.. Ber.hollet , Percy et Hallé, commissaires , se sont occupé; iies recherches fiécassaires pour satisfaire aux intentions de la compagpie,, et ont p-évemé par l'oigan* de M. Htilié un rapport élendu ,, dont la classe, a ordonné l'impression., Ils y ramenent les divers peints de la discussion à: six questions- principales.- Sous- leurs différens titres, ils réunissent , d'une part „ autant qu'il leur a été possible-, tout ce qui a été authentiqueraent et exactement; recueilli sur les effets de la vaccine „sen Europe et dans Es contrées où. les europèi nS ont pu faire adopter la vaccination.. lis rapprochent ainsi un grand nombre de faits observés sur-tout en France,- en Angleterre, en Italie, dans les Indes- Orientaies et dans les Amériques ,, et vus sur des« individus de- classes,- de' consul ut ion de genre de vie ,, d'habitudes■ et- de» mœurs très-dixférens. D^'un» aiitre p,jrt ,v ils - cherchent a évaluer le, faits principaux sur- les-q^is-om été foné.s ]es obj?C(,ons les plus raisonnables, W'ils ne- cherchent" Boint à. éluuwr- ni à* dissimuler. Corn* parant ainsi la somme appréciable et calculable des observations, ils sont conduits nécessairement et par des conséquences aussi exactes qu'on les peut obtenir dans une matière semblable , aux conclusions par lesquelles ils terminent leur rapport ; savoir: Que rinsertion du virus vaccin n'introduit point dans le corps une matière qui puisse y porter un trouble remarquable, et qui ait besoin d'être expulsée par un mouvement comparable à celui qu; lécite de l'inoculati on. Que les éruptions qui se sont jointes quelquefois, lors des premières vaccinations, aux effets ordinaires de la vaccine, «iaient dues non pas au virus lui-même, mais à des circonstances Je plus souvent connues et ne^ermi-nabies au milieu desquelles ces vaccinations s'étaient faites ; Que les «vénemens malheureux observ«, dans quelques cas, ont tenu évidemment à des caus s étrangères, qui Se sont développées pendant le cours de la vaccine , ou qui déjà existantes ont acquis un, intensité due, non pas comme on l'a dit, à l'accession du virus vaccin, mais à l'état particulier des * s j Que les désordres consécutifs, quand ils ne se rapportaient pas à des maladies piéexistantts , ont évidemment été des cas très particuliers, tenant à des circonstances individuelles et que leur nombre n ayant aucune proportion avec la somme immense des observations exemptes de suites fâcheuses , ils ne peuvent donner lieu à aucune conséquence générale; Qne ces observations malheureuses , en les supposant incontestables, sont plus que compensées par les nombreux exemples de maladies chroniques et rebelles qui ont complètement et inopinément cessé à la suite des vaccinations: exemples qui, compaié, à ceux d'effets semblables de l'inoculation ordinaire, et sur-tout si l'on met en ligne de compte la différence d'intensité et de danger des deux maladies, donnent toute supériorité au virus vaccin ; Enfin que la vertu preservative de la vaccine, quand le virus a été pris dans les circonstances aujourd'hui bien déterminées qui en assurent la pureté, et que son développement a été complet, est pour le moins aussi assurée que celle de la petite vérole elle-même, et que Ja vaccine jouit de plus de J'avantage immense pour la société de circonscrire Jes épidémies varioliques, et peut faire raisonnablement espérer, si sa pratique con-tinue d'être encouragée , que J'on verra enfin disparaître l'un des plus déplorables fléaux dont l'humanité,,ait eu à gémir. PROVINCES ILLYRIENNES. Suite des dons offerts par les communes, cantons et par ticuliers d'UIyrie. La ville de Raguse offre quatre cavaliers montés et équipés. Le Consortio de Pago offre huit chevaux équipés. Le tribunal de i.ere instanca de Villach «ffre un câe-val équipé. Les corps des notaires et des avoués du ressort du tribuna! de i.ere instance de Villach, offrent deux chevaux équipés. L'Evêque grec de Scbenico et des bouches de Cattaro, offre en son nom et en celui des 5 monasteres du rite grec en Dalmatie , trois chevaux équipés. Le Subdélegtfé de S-benico a offert 300 fr. Casa da vendersi al pubblico incanto. Qcesta casa è a Zara capo-luogo della Dalmazia contrada detta del Sale al n.* 8,6 ed è occupata dal sig, proprietario. E stata pignorata in pregiudizio del sig. Vincenzo Pasini tanto in sua specialità , quanto come procuratore del sig. Gaetano Pasini suo figlio possidente; domiciliato a Zara, contrada detta del Sale con atto di Salvator Ber« nardi Usciere il giorno primo del mese di decembre 1812 ad istanza del sig. Antonio Ghiglianovich possidente domiciliato in Zara, in contrada delta Califfi al n.p >5. Una copia dell'atto di pignoramento è stata rimessa al cancelliere del giudice di pace di Zara, ed un'altra, copia al sig. Angelo Nani primo aggiunto municipale facente funzioni di pod sta della tom.ne di Zg. Francesco Salomoni patrocinatore domi ciliato a Zara in contraila s. Grisogono al n.® 237 è incaricato di procedere per l'oppignorante. Il presente estratto è stato esposto nella tabella nella sala delle udienze del tribunale il giorno quattro marzo miile ottocento tredici. Fatto a Zara il giorno quattro del mese di marzo 1813. Pel cancelliere impedito (L, S.) S. Sommo Cane. C. Ad nïnistration de VEnregistrement et des Domaines. Direction de Laybach. AVIS AU PUBLIC. Le public est prévenu que le 5 avril et jours suivans J «1 sera procédé par-devant M. le Maire de la commune de Veldes à la vente , au plus offrant et dernier enchérisseur, des objets ci-après désignés provenant des corporations supprimées et dont quelques-uns peuvent servir à l'exercice du culte , Savoir: Argenterie et autres effets précieux , comme Encensoirs , Lampes, Statues , Chandeliers , etc. etc. 2.o Tables, Chaises, bois de Lits, Cloches, Livres, etc. etc. Ceux qui voudront prendre connaissance du Cahier de! charges et de l'inventaire estimatif, «ù ces objets sont plus amplement détaillés , pourront s'adresser au buread des Domaines de Radmansdorf, où ils se trouvent dé-( posés. Le vérificateur de l'Enregistrement et des DemainVi bella. LAYBACH, DE' L'iMPnlMLUlfa UU GOUVERNEMENT. .