JEUDI 8. JUILLET iSi3« N. 8 54. TÉLÉGRAPHE OFFICIEL. INTERIEUR. EMPIRE FRANÇAIS. Paris , le i.er juillet. S. M. l'Impératrice Reine et Régente a reçu les nouvelles suivantes de l'armée en date du 21 juin. Le ?.e corps, commandé par le prince Poniatowski, qui a traversé la Bohême, est arrivo à Zittau en Lu-sace. Ce corps est fort de 18,000 hommes, dont 6,000 de cavalerie. Tous les ordres ont été donnés pour com-pletter son habillement et pour lui fournir tout ce qui pourrait lui manquer. S. M« a e té le 20 k Pirna et à Koenigstein. Le président de Kaas , envové par le roi de Danemarck , a reçu son audience de congé , et est parti de Dresde. Les corps francs prussiens, Ievéj à ï'instar de celui de Schiil , ont continué, depuis l'armistice, à mettre des contributions, et à arrêter les hommes isolés. On leur a fait signifier l'armistice dès le 8: mais ils ont déclaré fairé la guerre pour leur compte j et comme il continuaient la même conduite, on a fait marcher contre eux plusieurs colonnes. Le capitaine Lut-zow , qui commandait une de ces bandes, a ete tué ou pris, et le reste dispersé. On ne croit pas que roo de ces brigands soient parvenus k repasser l'Elbe. Une autre bande, commande par un capitaine Colombe, est entièrement cernée; et on a l'espoir que sous peu de jours, la gauche de l'Elbe sera tout-à-fait purgée de la présence de ces bandes, qui se portaient k toute espece d'excès envers les malheureux habitans. L'officier envoyé àCustrinest de retour. La garnison de cette place est d'environ 5,000 hommes, et n'a que 150 malades. La place est dans le meilleur état , et est approvisionnée pour six mois en ble, riz, légumes, viandes fraîches, et tous les objets nécessaires. La garnison a toujours '-té maitresse des dehors de la place josqu'a 1,000 toises. Pendant ces quatre mois le commandant n'a pas cessé de travailler a augmenter les moyens de son artillerie et les fortifications de la place. Toute l'armée est camp e. C.e repos fait le plus grand bien k nos troupes. Les distributions regulieres de riz contribuent beaucoup à entretenir la santé du soldat. Hambourg > 6 juin« Il s'est répandu dans cette ville et dans Altona un bruit devenu trop public, pour que nous puissions nous dispenser d'en faire part à nos lecteurs. On assure que le partisan Tettenborn vient de clor-re sa mission financière k Hambourg, en vendant à l'Angleterre la légion dite anséatique. On va plus loin, on cite les prix; celui du cavalier monté , armé et équipé est fixé à 42 guinées , et celui du fantassin également équipé à 12 guinées. Deux faits donneraient assez de vraisemblance k ce bruit. Les déserteurs racontent que, depuis quelques jours , les cosaques redoublent de vigilance autour de la légion , pour prévenir l'évasion des volontaires dégoûtés d'une guerre, dont le but s'éloigne chaque jour davantage de celui qu'on leur avait présenté en perspective, et comme étant d'une facile exécution. D'un autre côté , tout le Hanovre se rappellera que 1e duc d'Oels fuyant, après la dernière guerre d'Autriche , fut rencontré entre Hanovre et Bremen, par les commissaires anglais, chargés d'acheter les hommes qui s'étaient dévoués à sa fortune. Le marché était conclu et des lettres de change reçues en paiement par le duc, avant qu'il n'eût gagne Elsfleth. Mais l'affaire ayant transpiré, beaucoup de volontaires prirent leur parti et se dispersèrent. Au lieu de 2000 hommes vendus, il n'en arriva guères que Soo à Heligoland. Le cabinet de Saint-James , k qui il faut des soldats à tout prix, ne réclama point contre cette espèce de faillite. Le duc garda son argent , et sa troupe fut transportée dans les colonies. La destination projetée pour les légionnaires volontaires^ pourtant son avantage réel. En quittait Hambourg, ils avaient pour perspective la Sibérie, ou les bords des mers blanche et Caspienne; il peut paraître préférable d'aller sur les côtes d'Afrique ou à St. Hélène. De tous côtés nous recevons des détails hideux sur la conduite privée des aventuriers qui ont momentanément occupé Hambourg, et avili ses habitans. On exige que nous les rendions publics ; c'est une satisfaction que nous ne pourrons refuser à la majorité des Harrbourgeois ; faible dédommagement de tant d'or prodigué, de tant d'outrages reçus. ( Jour, des Btuehes-d^ l'Elbe. ) MINISTÈRE DE LA GUERRE. Armée du nord de l'Espagne. Le général Clause! , chargé , d'r.près les ordres de l'Empereur, de s'occuper exclusivement de la destruction des bandes et du »établissement de l'ordre dans les provinces du nord de l'Espagne , a rendu compte, par plusieurs dépêches successives du résultat denses opéra-lions. on a déjà fait connaître au public ( dans les num. precéu'ens ) les succès obtenus, sur ia côte de Eiscaye , par les divisions Foy et Polombtni, la prise du pont de Castro, et la destruction de plusieurs bataillons insurgés, dans celte province. Pendant que les généraux Foy et Polombini opéraient en Biscaye , le général Clause! s'était poité de sa personne en Navare, ©û Mina avait établi le siège de ses opérations et de son influence, et ori des retraites, presque inacessibles semblaient lui garantir un abri contre toutes les poursuites de nos troupes. Mina néanmoins, malgré l'activité de ses mouvemens , n'a pu échapper à diverses rencontres , où ses bandes ont essuyé des échecs plus ou moins graves ; le résumé suivant contient le détail de ces différentes affaires. Le général Clausel, parti de Vittoria le u avril, après s'être fait rejoindre à Lagrono par la division Vandermaessen , se porta, par Viana et Lerin, sur Puente-la-Reyna , centre des principales communications de la Navarre. Au moment d'arriver à Larraga , on ap-perçut deux bataillons et 100 cavaliers ennemis, postes à Artacona ; mais cette démonstration de leur part, n'était qu'une feinte et cachait la retraite de leurs principales forces, qui déjà s'étaient divisées j se dirigeant en partie sur Jes Ameseoa, partie sur l'a fai le et Sanguessa: même, pendant cet intervalle, certains de l'éloignement de nos forces, ils cherchèrent à enlever quelque postes isolés, et se montrèrent sur toute la ligne de communication de Tolosa à Pampelune ; leur attaque fut partout infructeusc :. ils furent sur-tout repoussés avec vigueur, par les commandaris o'frurzuc, de Lecumberri et d'Arriba , et perdirent 250 hommes à l'attaque de ces postes. Le général Clausel sut que trois bataillons insurgés ■occupaient les Ameseoa, regardés, avec la vallée du Roncai, comme leur retraite Ja moins accessible ; il y porta aussitôt des troupes, dont l'approche les mit en fuite; le général Abbé pénétrait en même tems dans Ja vallée d' Araguil, où fon re prit saisir que des grains, qui furent dirigés sur Pampelune. Après des manoeuvres diverses de la part de nos troupes pour joindre l'ennemi , de la part de l'ennemi pour eviter nos troupes, îe gérerai Abbé rencontra, le 26 à Santa-Cruz , le bataillon duCortegar, tî lui prit des équipages, il fît sauter, au couvent dTruche , un moulin à poudre des bandes , détruisit des amas de salpêtre trouvés dans des bergeries, et plusieurs dépôts de »uaitions cachés dans les montagnes. Le 2S , il découvrit dans les environs dè Sanfa-Cruz , et fît briser .1000. bayonnettes, 600 lances ,12 à 1500 canons de fusil, et détruisît l'hôpital* de Santa-Cruz. Il saisit également, sur le même point, quantité de munitions pour des canons de 3, des cartouches d'infanterie', dés bois de* fusil, des balles, du plomb, du cuir et des souliers. Le 29, la division Barbat découvrit, dans Ja vallée de Sena, 1200 pantaloni de drap; des souliers, divers effets d'habillement, et plusieurs barils de poudre anglaise. La division Vandermaessen trouva, dans les bois de M aranoR , 4.00 bayonnettes neuves; des canons de fusil , beaucoup d'éperons en fer, et des tenneaux remplis de souliers. Après avoir parcouru les Ameseoa , les montagnes de Santa-C ruz* de-Campezo , toutes les vallées qui sont entre l'Ega, l'Arga et l'Araqui!, le général Clausel pensa à se porter dans la vallée de Roncai , derniere retraite de Mina, et considérée comme son plus important boulevard. C'était dans les villages de cette vallée qu'il avait forme des magasin d'habillemens, des hôpitaux, des dépôts- d'armes et de munitions i c'était là qu'il avait réuni ses blesses et ses malades, aussi était-ce dans cet" te vallée que l'on pouvait espérer de le rencontrer : la facilité de se défendre sur des hauteurs inaccessibles, dans des passages étroits, ou de faibles détachemens sont en état d'arrêter des fortes colonnes , pouvaient lui donner assez de confiance pour le décider à nous attendre et à nous combattre. En effet, persuadé qu'il pourrait se maintenir et se défendre dans le Roncai , Mina avait occupé, avec cinq bataillons , tous les passages qui y conduisent. Ces bataillons étaient placés à Sangucssa , à Lumbier , à Aoiz , à Tiermar, et à Salvatierra; des détachemens gardaient Ysaba , village situé au soum-met de la vallee. Mina avait ainsi réparti ses troupes , dans la pensée que l'on chercherait à pénétrer dans le Roncai par Sanguessa , en remontant la vallée. Le général Clausel trompa son attente et ses combinaisons ; ordonna au général Abbé de partir de Pampelune , avec 4000 hommes , et de se porter directement sur Ysaba, au point le plus élevé du Ronca! , tandis que le général Vandermaessen, se dirigeant sur Sanguessa , et de là sur Salvatierra , attendrait, aux issues de la vallée, les bataillons ennemis que Je général Abbé chasserait devant lui, en descendant Jes montagnes. Le 10 mai , Je g neral Abbe trouva un bataillon ennemi à Aoiz, et l'en chassa ; l'eij, il arriva à Ysaba, où il ne trouva que des douaniers. En même tems, le g-'néral Vandermaessen se rapprochait des débouchés de la vallée; et le 12 , il eut devant lui la cavalerie de Mina. Mina, convaincu par la marche du général Abbé, que l'entrée du Roncai était forcée , ne pensa plus qu'à tenter l'événement d'un combat. Dans la nuit du 12 jm 13 , il reunit ses troupes près d'Ysaba , sur la route de Roncai à Ochagavia ; le 13, au point du jour, il fut reconnu par le général Abbé , qui, sans attendre da- van t âge , le fit attaquer de front , le chassa successivement de trqis positions différentes et le mit en déroute : Mina perdit moo hommes dans ce combat ; et si le général Abbé' eût différé l'attaque un jour de plus, la troupe ennemie se trouvait r*jetée sur la colonne du général Vandermaessen, qui entrait en ce moment dans la vallée , par Signes et Salvatierra ; et , selon toute apparence, elle tût été détruite jusqu'au dernier homme. Le lieu que Mina avait choisi pour combattre, le 13 , se trouvait à peu de distance d'une position ou les habitans du Roncai, s'il faut en croire la tradition qu'ils ont conservée, avaient autrefois défait l'armée du roi maure Abderame. Au combat du 13. habitans du Roncai déployèrent le drapeau , que, ^ePnis la mort d'Abderame , ils ont le droit de porter à la guerre. Ce drapeau , mal défendu cette fois, a été abandonne dans les bois i et trouvé par un soldat français. Précipité de ses positions par le général Abbé, et pressé par l'approche du général Vandermaesen, qui n'était plus qu'à deux lieues, Mina abandonna le Ron-cal , par la route de Burgui , se jetta dans la vallée d'Anso, passa l'Arragon au pont de Santa-Cilla, et chercha à regagner les montagnes par S^nguessa. Au moment de la deroute , il dispersa les troupes par compagnie?, se sépara d'elles , et fut même sur le point ' d'être pris, à Villarcal, par des éclaireurs du 15.e de chasseurs, qui entrerent dans le village au moment où il venait d'en sortir. Toujours poursuiv i, Mina se dirigea sucessivement sur Martes , Pintano , Undues-de-Ler-da et Sos, tandis qu'à l'exemple de leur chef, une partie des bandes se répandait dans l'Arragon > et que la junte insurrectionnelle fuyait jusqu'à Carcastilio. A Sos-suentes-, ïe colonel Desrmchd , avec son régiment, et une soixantaine de gendarmes, atteignit l'escorte de Mina, lui prit plusieurs hommss, des chevaux, et une brigade de mulets ,poitant des vivres ; dans le même moment, 25° cavaliers débouchèrent sut lui , par la route de Casedâ; il marcha à tux, en sabra et tua une soixantaine, et fit reprendre au reste le chemin de Caseda. Pendant qu'une partie de la cavalerie s'attachait à La poursuite de Mina, et atteignait trois fois son escorte , les bataillons insurgés , isoles de leur chef, dispsr-.sii sur plusieurs points, divisés par pelotons, cherchant les bois et les cavernes , erraient au hazard dans ks montagnes, les uns dans l'Arragon, les autres vers les issues du Roncai, et o'autres dans les Amescoa. Le général Abbé revint le 19 mai, à l'entrée du Roncai, poursuivant un bataillon d'Assura. Le général Vandermaessen se porta àUncastillo, pour couper aux bandes jettées dans l'Arragon le retour dans la Navarre. Pendant ce tems, le général Taupin, placé à Estella, épiait les mouvemens de quatre bataillons que Mina avait laissés dao6 les Amescoa, à S^nta-Cruz, et dans Ja vallée d'Araquil ; il parvint, le 24, à joindre l'un de ces bataillons, àMaestu: les espagnols , surpris avant d'être h. billes , s'enfuirent en abandonnant leurs habits et leurs armes i plusieurs furent pris, ou tués» Dans ces poursuites et ces recherches, le général Clausel a donné une attention particulière à la découverte des dépôts d'armes, des magasins, des hôpitaux et de» établissemens de tout genre , que les insurgés avaient eu soin de placer dans les lieux les plus cachés et le» moins accessibles. La vallée de Roncai a été trois fris parcourue en tout sens; les vallées d'Ancella, d'Arra-gon , d'Anso, Fayo et Salazar, toutes celles qui se trouvent entre Saiazsr et Pampelune, ont éîe également fouillées avec le plus grand soin. Des approvisionnement de tout genre ont été enlevés ou détruits; des malades espagnols au nombre de deux mille, qui avaient quitté leurs hôpitaux à notre arrivée dans le Roncai, on i été trouvés cachés dans les bois et abandonnés par leurs officiers de santé. Une grande partie a péri faute de soins; ceux qui ont survécu ont été recueillis par le general Vandermaessen, qui les a fait traiter et rentrer dans les hôpitaux. Pendant ce tems, Mina errait dans le pays, réduit à une escorte de 10 à i2. hommes, fuyant la poursuite de notre cavalerie, et cherchant à rejoindre ses bandes découragées. Un renversement s i prompt de fortune a affaibli la confiance que les habitans avaient en lui et parr.it l'avoir abattu lui-même. Le capitaine Don Nicolas Uriz , son ancien secrétaire, homme d'une grande influence dans la Navarre , est venu se rendre à nos troupes; tous les villages ont commencé àdemanderdes garnisons françaises; les paysans pensaient à acquitter leurs contributions, et tous les voeux se prononçaient pour te retour de la paix et de l'ordre. Mina lui-même , qui nagueres défendait , sous peine de mort, la moindre communication avec une place occupée par des Fran.. çais , a engage les villes à recevoir nos troupes, à leur préparer des vivres, et à payer les impôts. La nouvelle des succès de S. M. I. en Allemagne a produit une grande sensation dans le pays; des chefs d'insurgés eux-mêmes, en apprenant que l'Empereur avait battu les Russes et les Prussiens, ont répondu à ceux qui leur donnaient ces oouvell.s: ,, Tant mieux î que S. M. les batte encore une fois, et que nous soyons tranquilles. ,, Le général C iausel a pris toutes les mesures pour empêcher les bandes d la Navarre de se reformer, pou r atteindre leurs débris encore dispersés sur plusieurs points , et pour complet ter , par de nouveaux et derniers résultats une opération conduite jusqu'ici avec autant de vigueur que d'intelligence. ROYAUME D'ITALIE. Milan , 27 juin. Il est arrivé ici un courrier de la grande armée qui étoit parti de Dresde le 17 courant. L'Empereur jouis-soit d'une paifaite santé, et passoit tous les jours en revue de nombreuses troupes d infanterie et de cavalerie qui rejoignoieot de digerente* parties de l'empire; pour renforcer l'armée. Le général de division comte Verdicr est arri vé le à Milan et en est parti le pour aller prendre le nouveau commandement qui lui a été confié. Le gouvernement de Baviere a accordé la sottie de plusieurs milliers de chevaux qui doivent être rendus le i.er juillet à Verone et à Mantoue, pour le service de l'armce qui se forme aux environs de ces deux villes. Deux régimens d'infanterie, partis de Turin, sont aujourd'hui en route pour Verone. Leurs sous-officiers sont pour la plus grande partie nouvellement tirés d'Espagne. Cette troupe sera sui vie incessamment de 3000 hommes de cavalerie légère. Un convoi de 160 voitures a passé le 19 par Casal maggiore se dirigeant sur Mantoue. Le général françois du Peyro ux est arrivé le 22 à Verone où l'on attendoit encore les généraux de division Verdier , Quesnel , Marcognet , Broussier et Séroelé. Le général Palombini qui arrive d'Espagne prendra le commandement de la division italienne. Le général comte Pino reste à Brescia , ofi doit se réunir avant peu la garde royale. Suivant de nouvelles dispositions, notre armée sera portée à 8 divisions d'infanterie. Après demain 29 il y aura parade au palais-royal. On écrit de Trente que la colonne de troupes qui est commandée par le général Saliwarich y est arrivce le 23 pour continuer sa marche le surlendemain vers la grande armée. Le 13.e régiment de hussards avoit précédé celte colonne de quelques jours. Essai de traduction en langue latine de l'inscription ordonnée par S. M. l'Empereur pour le monument qui doit être élevé sur le Moncenis: NAPOLEO . IMP. AVGVSTVS POPVLIS GÂULÏARVM • ET • ITALIAE IN • CAS TRIS • AD • WRTSCIIEN VICTORIA • PARTA îyiONVMENTVM • PONI • DE CEE VIT QVOD • TERNIS • MENSIBVS DVODECIES • CENTENA ■ HOMlNVM • MILLIÀ IN • ARMA • INSVRREXERINT FOEDERATOS DISCINDENDI • IMPERÏI • SPE • FEROCES SOCIORVMQVE • FINIBVS • INGRVENTES PROPVLSATVM p. v. belloc. Laybach 6 juillet. On écrit de Trieste que du 16 au 30 juin passé , il est entre dans le port de cette ville 116 bâtimens marchans Illyriens, Italiens, Napolitains, [ou Ottomans, venant de différens ports et chargés de différens objets et qu'il en est sorti 127. Direction du Télégraphe officiel. AVIS IMPORTANT» Les soins que l'administration du Télégraphe officiel s'est donnés pour qu'il présentât les nouvelles politiques dans le plus court espace possible, et pour en rendre la distribution exacte et prompte , en ont augmenté les frais sans préjudice pour les souscripteurs , les conditions de l'abonnement restant les mêmes que par le passé. Elle espere du moins que les foibles droits que ses efforts ont pu acquérir à leur bienveillance, ne seront pas allégués inutilement à l'époque du renouvellement des souscriptions dont les besoins de l'entreprise rendent l'encaissement très-urgent. » Je prie donc MM. les Abonnes qui n'ont point encore satisfait au payement du i.er semestre de vouloir bien m'en faire tenir le montant à la réception du présent avis, et ceux qui sont dans l'intention de continuer leur abonnement pendant le cours du semestre prochain de m'en adresser le prix avec leur adresse et leur demande. Les intérêts du journal exigeant que l'envoi en soit discontinué à toutes les personnes qui n'auront pas soldé leur abonnement le x5 juillet prochain, j'ai l'honneur de prévenir pouc la dernière fois MM. les Souscripteurs actuels du Télégraphe, qu'il ne sera adressé à compter de ce terme qu'à ceux qui auront fait donner avis par le Directeur des postes de leur arrondissement de l'encaissement de leur souscri-ption de semestre. Les sommes redues sur l'exercice de 1812. doivent être adressées à M- Paris, chargé de la comptabilité arriérée du Télégraphe, à Trieste. Charles Nodiers. N.B. Il s'est glissé une faute assez importante dans quelques-uns des exemplaires du num. précédent , au 3.e des vers latins de M. l'abbé de Zamagna , S.e colonne du feuilleton. Dividimus. lis. Dtvidimur.