Jeudi 16 septembre 1813.
LE TELEGRAPHE.
fous les actes du Gouvernement insérés dans ce journal sont officiels.
Tutti gli atti d'amministrazione posti in questo foglio, sono ufficiali.
PROVINCES ILLYRIENNES.
Trieste , le i5 septembre i8i3.
Nous nous empressons de publier les nouvelles suivantes, extraites du Moniteur ; elles donneront un démenti officiel à. tous les mensonges impudens de la Gazette de Vienne. Les rédacteurs de cette feuille reprochent aux habitans d1 lllyrie de montrer, dans cette circonstance , des sentimens français. Ce reproche est bien étrange! I/JËtfipereur d'Autriche nous a fait Français sans nous consulter, et sans doute parce qu'il 11e pouvait nous conserver Autrichiens, et l'on nous fait un crime aujourd'hui d'être Français î Nous ne comprenons rien à cet esprit d'injustice et de contradiction. Comment ose-t-on nous croire capables dè nous couvrir d'infamie? Notre fidélité envers l'Autriche , lorsque nous en étions les Sujets, pouvait -elle laisser quelque don t a slir notre fidélité à la France dont nous lisons partie t	ihj.jv»^ «m ^jiumuimeHX iait
preuve de sentimens de courage, d'honneur et de Consens; on voudrait qu'ils devinssent des lâches, des traîtres ou des insensés.
Eh! dans quel tems nous propose -1 - on de renoncer à être Français ; au moment même ou les armées françaises viennent de cueillir de nouveaux lauriers, où leur Empereur, par des prodiges toujours plus etonnans, a vaincu, mis en déroute les armées autrichiennes et menace d'envahir les trois royaumes de leur monarchie.
EMPIRE FRANÇAIS.
Taris, le 7 septembre i8i3. S. M. l'Impera-.trice-Reine et Régente a reçu les nouvelles suivantes de 1' armée , au î.er septembre.
Le 28 août, le roi de Naples a couclié à Freyberg arec le duc de Bellune, le 29 à Lichtenberg, le 3o à Zethau , le 3i à Sayda.
Le duc de Raguse, avoc lo 6. corps, a concile le 28 à DippoMiswalda , où V ennemi a abandonné 1200 blessés; le 29 à Falkenhain , le 3o à Alten-berg , et le 3i à Zinnwald.
Le 1/j. corps , sous les ordres du maréchal Saint-Cyr, était le 28 à Maxell , le 29 à Reinhard» Grimma, le 3o à Dittersdorf, et le 3i à Liebenau.
Le î.er corps , sous les ordres du général Van-damme était le 28 à Hollendorf, et le 29 à Peter-swade , occupant les montagnes.
Le duc de Trevise était en position le 28 et le 29 à Pirna.
Le général Pajol, commandant la cavalerie du
corps, a fait des prisonniers.
PROVINCIE ILLIRICHE.
Trieste, il di i5 settembre i8i3.
N oi ci affrettiamo di publicare le notizie seguenti estratte dal Monitore, esse daranno una smentita ufficiale a tutte le menzogne impudenti della gazzetta di Vienna. Li compilatori di co'tésta Gazzetta rimproverano agli abitanti dell' Wirio di mostrare , in questa circostanza, de'sentimenti francesi. Cotesto rimprovero è ben strato! L'Imperatore dell'Austria ci à fatti Francesi senza consultarci, e certamente perché egli non poteva conservarci Austriaci ; e ci si fa oggi un delitto l'essere Francesi! Noi non sappiamo comprendere - questo spirito d' ingiustìzia e di contraddizione. Come mai è, che si ardisce di crederci capaci di cimprimi d'infamia ? La nostra fedeltà vçrso l'Austria, allorché noi 11* eravamo sudditi, potrebbe far nascere qualche dubbio sopra la
nostra fedeltà alla Francia della quale noi formiamo u-Htt	GP niix i^i «uno c o s la li 1 e in 6m<j ûau p«,«-
ve di sentimenti di coraggio, d'onore, e di buou
senso , si vorrebbe forse che divenissero de' vili,
de' traditori , degl' insensati ?
Ma! In cjual tempo inaici si propone di rinunciare ad essere Francesi? Nel momento istesso, in cui P Armata francese viene a raccogliere de' nuovi allori, in cui il loro Imperatore, coti de' prodigj sempreppitì sorprendenti, à vinte e poste in rotta le armi austriache , e minaccia d'invadere li tre regni della loro monarchia.
IMPERO FRANCESE.
Parigi, il di 7 settembre 181$. Sua Maestà l'Imperatrice-Regina e Reggente à ricevuto le seguenti notizie dell'Armata del dì uno. settembre.
Il dì 28 di agosto il Re di Nanosi à rWmito in Freyberg col Duca di Belluno ; il dì 29 in Lichtenberg; il dì 3o in Zithau ,• il dì 3i 111 àa/da.
Il Duca di Regusa col 6to. corpo k dormito il dì 28 in pippoldiswalda , dove il nemico k abbandonati 1200 feriti; il dì 29 in Falkenbaiu ; il dì 3o in Altenberg ; ecl il dì 3x in Zinnwald.
Il ì/jto. corpo sotto gli ordini del Generale Van-damme trovavasi il dì 28 in Hollendorf, ed il dì 2cj in Peterswalde , occupando le montagne.
Il primo corpo * sotto gli ordini del generale Vândamme , era nel dì 28 ad Hollendorf, ed il di j 29 a Peterswalde, occupando le montagne, jt
Il Duca di Treviso trovavasi in posizione il dì i 28, e 29 in Pirna.
Il Generale Pajol, ^comandante là Cavalleria 1 del ì^to. corpo, à fatti de'prigionieri,
I/ ennemi se retira dans la position de Dippol-diswalda et Altenberg. Sa gauche suivit la route de Flauen , et se replia par Tharandt sur Dippoldiswal-da, ne pouvant faire sa retraite par la route de Freyberg. Sa droite ne pouvant se retirer par la chaussée de Pirna , ni par celle de Dolina, se retira sur Maxen , et de - là sur Dippoldiswalda. Tout ce qui était en partisans et détache sur Meissen, se trouva coupé. Les bagages russes, prussiens, autrichiens, s' étaient entassés sur la chaussée de Freyberg ; on y prit plusieurs milliers de voitures. " Arrivé à Altenberg , OU le chemin de Tœplitz à Dippoldiswalda devient impraticable , 1' ennemi prit le parti de laisser plus de mille voitures de munitions et de bagages. Cette grande armée rentra en Bohême après avoir perdu partie de son artillerie et de ses bagages.
Le 29. le général Vandamme passa, avec 8ou 10 bataillons, le col de la grande chaine , et se porta sur Jvulm. 11 y rencontra l'ennemi, fort de 8 a 10 mille hommes; il s'engagea: ne se trouvant plus assez fort , il fit descendre tout son corps d'ar-mee, il eut bientôt culbute l'ennemi. Au lieu de rentrer et de se replacer sur la hauteur , il resta et prit position à Kuhn , sans garder la montagne , eette montagne commande la seule chaussée ; elle est haute. Ce n'était que le 3o au soir que Iç maréchal Saint-Cyr et le duo de Kaguse arrivaient au débouché de Tœplitz, Le général Vandamme ne pensa qu'au résultat (le barrer le chemin de l'ennemi, et de tout prendre. A une armée qui fuit il faut faire un pont iV or , ou opposer une barriere d'acier: , ^ n'était pas assez fort pour former cette barriere d' acier.
ov,pcnuani 1 ennemi voyant que ce corps d'armée de 18 mille hommes était seul en Bohème , séparé par de hautes montagnes, et que tout le reste était encore au pied en - deçà des monts, se vit perdu s'il ne le culbutait. 11 conçut 1' espoir de 1' attaquer avec succès , sa position étant mauvaise. Les gardes russes étaient entête de l'armée qui battait en retraite ; ©n y joignit deux divisions autrichiennes fraîches ; le reste de 1' armée ennemie s'y réunit à mesure qu'elle débouchait, suivie par les 2 , 6 et 1/j.e corps. Ces troupes déborderont le premier corps. Le général Vandamme fit bonne contenance , repoussa toutes les attaques, enfonça tout ee qui se présentait, et couvrit de morts le champ de bataille. Le désordre gagna l'armée ennemie , et T on voyait avtìc admiration ce que peut un petit nombre de braves contre une multitude dont le moral est affaibli.
A deux heures après midi, la colonne prussienne du général Kleist, coupée dans sa retraite, déboucha par Peterswalde pour tâcher de pénétrer en Boheme ; elle 11e rencontra aiicun ennemi , arriva sur le haut de la montagne sans résistance, s'y plaça, et là vit l'affaire qui était engagée. L'effet de cette colonne sur les derrières de l'armée, décida l'affaire.
Le général Vandamme se porta sur-le-champ contre cette colonne, qu'il repoussa: il fut obligé ** <T affaiblir sa ligne dans ce moment délicat. La chance tourna. Il réussit «ependant à culbuter la colonne du général Kleist, qui fut tué ; les soldats prussiens jetaient leurs armes et se précipitaient dans les fossés et les bois. Dans cette bagarre, le général Vandamme a disparu ; on le croit frappé à mort.
Il nemico si ritira nella posizione di Dippoldiswalda ed Altenberg. La di lui sinistra batte la "strada di -Plauen , e si ripiega per Tharaudt sopra Dip-poldiswalde , non potendo fare la sua ritirata per la strada di Freyberg. La di lui destra , non perendo ritirarsi per la strada grande di Pirna, neper quella di Dohna , si ritira sopra Maxen , e di là sopra Dippoldiswalda. Tuttociò ch'era in partite e distaccato sopra JVleissem , trovasi tagliato. Li bagagli russi, prussiani, austriaci eransi ammassati sulla strada grande di Freyberg , vi si presero varie migliaia di vetture. Giunto ad Altenberg , dove il cammino di Toeplitz a Dippoldiswalda era impraticabile , il nemico prese il partito di lasciare più di mill* vetture di munizioni e di bagagli. Cotesta grande Armata rientrò nella Boemia dopo di aver perduta parte della sua artiglieria e de' suoi bagagli.
Nel dì 29 il Generale Vandamme passò con 8, o 10 battaglioni il collo della gran catena , e pertossi sopra Kulm. V'incontrò il nemico forte di 8 a 10 mila uomini ; egli impegnovvisi : non trovandosi sufficientemente forte, fece discendere tutto il suo corpo d'armata, egli rovesciò ben tosto il nemico. In luogo di ritornare a prendere posizione sulle allure , rimase e prese posizione a Kulm senza custodire la montagna; cotesta montagna domina la sola strada grand« ; essa è alta. Non avvenne , che nel dì 3o la sera, che il Maresciallo Saint-Cyr ed il Duca di Ragusa giunsero alla sboccatura di Toeplitz. Il Generale Vandamme non pensò che al risultato di chiudere il cammino del nemico , e d' impndronirsi di tutto. Ad un Armata che fugge bisogna fare un ponte d' oro , ovvero opporre una barriera d' acciaio ; egli non era abbastanza forte per formare questa barriera d' acciajo.
Frattanto il nemico , vedend® , che questo corpo d'armata di 18 mila uomini trovavansi solo nella Boemia separato da alte montagne , e che tutto il resto trovavasi ancora al piede di esse di qua de1 monti, videsi perduto se non lo rovesciava. Egli concepì la speranza d' attaccarlo con buon successo , poiché la di lui posizione era cattiva. Le guardie russe erano a testa dell' Armata che batteva la ritirata, vi si aggiunsero due divisioni austriache fresche ; il resto dell' Armata nemica vi si riunì a misura ch'essa sboccava seguitata dal 2do,, 6to., e 1/j.to. corpo. Coteste truppe oltrepassarono il primo corpo. Il Generale Vandamme si contenne saggiamente, rispinse tutti gli attacchi, sconquassò tutto ciò che se gli presentava e cuoprì di morti il campo di battaglia. Il disordine guadagnò 1' armata nemica, e videsi con ammirazione quanto possa un picciol numero di bravi contra una moltitudine indebolita nel suo contegno.
A due ore depo il mezzodì la colonna prussiana del Generale Kleist, tagliata nella sua ritirata, sboccò per Peterswalde per tentare di penetrare nella Boemia ; essa non incontrò verun nemico , arrivò sulP alto della montagna senza resistenza , vi prese posto, e da colà vidde l'affare eh' erasi impegnato. L'effetto di questa colonna alle spalle dell' armata , decise 1' affare.
Il Generale Vandamme portossi sull'istante contra questa colonna eh' egli rispinse : egli fu obbligato d'indebolire la sua linea in cotesto delicato momento. La sorte si cambiò. Riuscì nulladime-no a rovesciare la colonna del Generale Kleist che venne ucciso ; li soldati prussiani gettarono le loro armi, e si precipitarono nelle valli e nelle boscaglie. In questo tumulto il Generale Vandamme è scomparso ; e credasi ferito a morte.
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Les généraux Corbineau, Dumonceau et Philippou se. déterminèrent à profiter du moment et à se retirer partie par la grande route, et partie par des chemins de traverse, avec leur division, en abandonnant tout le matériel qui consistait en 3o pièces de canon et 3oo voitures de toute espece, mais en ramenant tous les attelages. Dans la position où étaient les affaires, ils ne pouvaient pas prendre un meilleur parti. Les tués , blessés et prisonniers doivent porter notre perte dans cette affaire à 6000 hommes. L'on croit que la perte de 1' ennemi ne peut être moindre que de 4 à 5ooo hommes.
Le premier corps se rallia , à une lieue du champ de bataille, au 14 corps. On dresse l'état des pertes éprouvées, dans cette catastrophe, due à une ardeur guerriere mal calculée.
Le général Vandamme mérite des regrets : il «tait d' une rare intrépidité. 11 est mort sur le champ d'honneur, mort digne d'envie pour tout brave.
S. M. l'Impératrice-Reine et Régente a reçu les nouvelles suivantes de l'armée au 2 septembre.
Le 21 aoât, l'armée russe, prussienne et autrichienne , commandée par l'empereur Alexandre et le roi de Prusse était entrée en Saxe, et s'était portée le 22 sur Dresde, forte de 180 à 200,000 hommes , ayant un matériel immense , et pleine de l'esperance non-seulement de nous chasser de la rive droite de l'Elbe, mais encore de se porter sur le lYhln, et «w	u	«.»i». ie Khm ei
l'Elbe. En cinq jours de tems elle a vu ses espérances confondues : 3o,ooo prisonniers , 10,000 blessés tombés en notre pouvoir , ce qui fait Zj.o,ooo; 20,000 tués ou blessés et autant de malades par l'effet de la fatigue et du défaut de vivres (elle a été cinq à six jours sans pain) , l'ont affaiblie de près de 80,000 hommes.
Elle ne compte pas aujourd'hui 100,000 hommes sous les armes, elle a perdu plus de 100 pie-ces de canon, des parcs entiers, i5oo charrettes à munitions d'artillerie qu'elle a fait sauter ou qui sont tombées en notre pouvoir; plus de 3ooo voitures de bagages qu' elle a bruîées, ou que nous avons prises. On avait 40 drapeaux ou étendarts. Parmi les prisonniers , il y a 4000 Russes. L' ardeur de l'armée française et le courage de l'infanterie fixent 1' attention.
Le premier coup de canon tiré des batteries de la Garde impériale dans la journée du 27, a blessé mortellement le général IVIoreau, qui était revenu d' Amérique pour prendre du service en Russie.
ARMENE D' ITALIE.
Ordre du Jour.
L' Armée d'Italie vient d'obtenir plusieurs avantages sur l'ennemi. Cette Armée composée de jeunes soldats et formée à la hâte avait besoin d'être conduite arec une profonde sagesse. Le Prince Vice - Roi 1' a préparée par dégrés à remporter chaque jour de plus grands avantages. On connaît les faits d'armes qui ont amené U reprise de Villach, Krainbourg etc.
Li generali Corbìneau, Dumonceati, • Philippou si determinarono a profittare del momento, ed a ritirarsi, parte per la strada grande, e parte per strade transversali con le loro divisioni, abbandonando tutto il materiale che consisteva in 3o pezzi di cannone e 3oo vetture d'ogni sorta; ma conducendo seco tutti gli attrezzi. Nella posizione in cui erano le cose , non poteano premiere partito migliore. Gli uccisi, feriti e prigionieri devono portare la nostra perdita in questo affare a 6 mila uomini. Credesi, che la perdita del nemico non possa ei-sere minore di 4 in 5 mila uomini.
11 primo corpo si riunì,' ad una lega dal campo di battaglia, al 14. corpo. Si sta formando lo stato delle perdite avute in questa catastrofe dovuta ad un ardore guerriero mal calcolato.
11 generale Vandamme merita d'essere compianto ; egli era d' una rara intrepidezza. Egli è morto sul campo dell'onore, morte degna d'invidia per ogni Valoroso.
Sua Maestà V Imperatrice -Regina e Reggente à ricevute Le seguenti notizie dell1 Armata, del di 2 settembre.
Nel di 21 agosto l'Armata russa prussiana ed austriaca comandata dall' Imperatore Alessandro e dal Re dj_ Prussia era entrata nella Sassonia , ed crasi portata nel dì 22 sopra Dresda, forte di 180 a 2co mila uomini, con un immenso materiale, e piena speranza, non solamente di scacciarci dalla sponda destra dell'Elba; ma di portarsi ancora sul Reno, e rti far la guerra rr» il l\ejlo e l'JElba. In cinque giorni di tempo essa à vedute le sue speranze confuse : 3o mila prigionieri , io mila feriti caduti in nostro potere , ciò che forma 40 mila uomini ; 20 mila feriti o uccisi , ed altrettanti d'infermi per effetto delle fatiche e della mancanza de'vìveri (essa ili fatti è stata per cinque in sei giorni senza pane) l'anno indebolita di presso ad 80 mila uomini.
Essa oggi non conta 100 mila uomini sotto le armi; essa à perduto più di 100 pezzi di cannone, de'parchi intieri, i5oo carri di munizioni d'artiglieria ch'essa à fatti saltare in aria, o eh?, sono caduti in nostro patere ; più di 3mila vetture Sfregagli ch'essa à abbruciati, o che noi li abbiamo presi. Contanvisi anche 40 bandiere o stendardi. Fra li prigionieri sonovi 4mila Russi. L' ardore dell' Armata francese, ed il coraggio dell'infanteria fissano 1' attenzione.
11 primo colpo di cannone tirato dalle batterìe della Guardia imperiale nel giorno 27, à ferito mortalmente il Generale Moreau , il quale era ritornato dall'America per prendere servigio nella Russia.
ARMATA D' ITALIA.
Ordine del giorno.
L' Armata d'Italia viene a conseguire molti vantaggi sul nemico. Quest'Armata, composta di Giovani Soldati e formata in fretta, aveva bisogno d' essere condotta con una profonda saviezza. lì Principe Vice - Re 1' à preparata per gradi a riportare giorno per giorno de'più grandi vantaggi. Si conoscono li Fatti d' armi che anno apportata la ripresa di Villacco, Krainburgo, ecc.
Nous nous empressons de publier ceux que nous venons d'apprendre d1 uné manière officielle.
Le Prince Vice - Roi avait fait attaquer le 6 (septembre) par deux divisions commandées par le Général Grenier les ouvrages que l'ennemi avait fait construire à Fristritz rive droite de la Drave , en même tems qu' il avait dirigé plusieurs colonnes par les montagnes pour inquieter son flanc. L' attaque a été vigoureuse, l'ennemi a été culbuté sur tous les points, et nous sommes restés maîtres des ouvrages.
Pendant que le Général Grenier faisait ses dispositions pour l'attaque, le Prince dirigeait quelques colonnes parles chemins des montagnes escarpées , pour tOurneT les retranchemens de 1' ennemi. A trois heures après midi , ces retranchemens fu-' rent attaqués de front, pendant que le Général de brigade Campi avec quatre bataillons suivait la campagne à mi-côte. Malgré les difficultés du tçr-rein et les obstacles que l'ennemi y avait préparés, P attaque fut vive , et le succès ne fut pas un instant douteux. Les retranchemens ont été enlevés aux cris de Vive l'Empereur! Les Autrichiens ont été poursuivis et culbutés pendant pins de deux heures; trois bataillons de grenadiers qui arrivaient pour les soutenir, n' eurent pas le tems de se déployer, celui de tête fit seul une décharge à la quelle nos jeunes soldats repondirent en se précipitant dessus à la bayonnette. La nuit et le tems affreux nous empechêrent de poursuivre plus long-tems nos succès. Dans la nuit, on apperçut un grand feu qui fit présumer que l'ennemi brûlait le pont d'Tlollenbourg ; cette journée lui coûte 3oo. hommes tués, et.au moins B. à 900. blessés. De notre côté nous avons perdu i5o. hommes, et i5o.
Ont étt l>lcooéo.
Généraux , Officiers , et Soldats , se sont également distingués dans cette journée glorieuse pour' l'Armée d'Italie. Le 7, le Prince a fait communiquer par le Loébel, avec les troupes du Général Grenier , et a ordonné qu'on travaillai desuile à détruire les ouvrages construits par l'ennemi, tant à Fristritz , que sur le mont Loébel.
Tout annonce que dans peu de jours nous apprendrons des avantages encore plus importali s.
Vû^pour être imprimé en langue française et r	italienne.
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Au Fort de Trieste le il septembre i3i3.
(<S*'g7ié) Le Colonel Commandant d'armes R A B I E.
Avis essentiel.
On s' abonne au Telegraphe dans les bureaux de ce journal , à Laybach ou à Trieste, et dans tous les bureaux des postes de 1' Illyrie.
Le prix de la souscription est de douze francs pour trois mois, de vingt francs pour six mois, et de trente six francs pour l'année.
Les lettres de l'extérieur doivent être affranchies.
Noi ci affrettiamo di publieare quelli che verghiamo a sapere in modo ufficiale.
Il Principe Vice-Re avea fatto attaccare nel dì 6 (settembre) da due Divisioni comandate dal Generale Grenier le Opere che il nemico avea fatte costruire in Fristritz , sponda destra della Drava , nel medesimo tempo eh' egli avea dirette varie colonne per le montagne per inquietare il di lui fianco. li' attacco è stato vigoroso, il nemico è stato rovesciato sopra tutti li punti, e noi siamo rimasti padroni delle Opere.
Frattantocchè il Generale Grenier faceva le sue disposizioni per P attacco, il Principe dirigeva alquante colonne per le strade delle scoscese montagne per circondare li trinceraménti del nemico. Alle ore tré dopo il mezzodì cotesti trinceramenti vennero attaccati di fronte , nel mentre che il Generale di brigata Campi con quattro battaglioni fiancheggiava a mezza salita delle montagne questa operazione. Ad onta delle difficoltà del terreno , e gli o-• atacoli che il nemico vi avea preparati , l'attacco è stato vivo , ed il buon esito non fu , neppure per un istante dubbioso. Li trinceramenti sono stati presi fra le grida di Viva /' Imperatore. Gli Austriaci sono stati inseguiti e rovesciati nel corso di più di due ore ; tré battaglioni di granatieri , che giunsero per sostenerli, non ebbero neppure il terçipo di svilupparsi; quello soltanto di testa fece una scarica alla quale li nostri giovani Soldati risposero precipitandosi su di essi con la baionetta. La not~ te ed il tempo orribile c' impedirono di proseguire più a lungo li nostri vantaggi. Nel corso della notte si scuoprì un gran fuoco che fece presumere , che il nemico abbruciasse il ponte di Hollenbòurg. (Questa giornata costogli 3oo uomini rimasti uccisi, ea almeno <5 111 900 remi, usua parte nostra abbiamo perdutoioo uomini, e i5o sono rimasti feriti.
Generali , Ufficiali e Soldati sonosi ugualmente distinti in questa giornata gloriosa per 1' Armata d' Italia. Nel dì 7 il Principe à aperta la comunicazione per Loébel con le truppe del Generale Grenier , ed à ordinato che si agisse immediatamente a distruggere le Opere formate dal nemico, tanfo in Fristritz, che sul monte Loébel.
Tutto annuncia, che in pochi giorni noi riporteremo de' vantaggi ancora più importanti.
Visto per essere stampato in lingua francese ed italiana.
Nel Forte di Trieste, il dì 11 settembre
(Firmato) Il Colonnello Comandante d'armi. RABIÌ
Avviso essenziale
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Le lettere de'paesi esteri devono essere affran»
\ cate.
TRIESTE, de îa Typographie de l'Intendance de i'Jstric 1813.