^j^^jk provinces illyriennes. < <4 - •...,.. • TÉLÉGRAPHE OFFICIEL; Laybach y Sa77iedi 12 octobre 1811. AVIS. MM. les Souscripteurs dont l'abonnement est fini au premier octobre, sont priés de le faire rentuveller pour ne pas éprouver de retards. L'abonnement pour le Télégraphe Officiel est de 20 francs par année et de cinq francs par trimestre , franc de port. Les avis, annonces et affiches , se payent trois francs en une langue , cinq francs en deux langues et six francs en trois. S'adresser à la direction du Télégraphe N. 180 à Laybach. exterieur. ANGLETERRE. Londres , le 24. septembre. Les médecins ont conseillé au duc de Sussex de quitter l'Angleterre pour passer quelques mois dans un climat plus favorable h l'entier rétablissement de sa santé. — Le capitaine de la Sabrina, sloop de guerre de S. M. a pris possession , au nom de S. M., de l'île nouvelle lancée par un volcan près l'île Saint-Michel. Le capitaine lui a donné le nom de Sabrina i il y a arboré les couleurs du royaume-uni de la Grande-Bretagne et de l'Irlande. L'île a près de trois milles anglais de circonférence. — On connaît à présent la cause des arrestations qui ont eu lieu en Sicile. Cinquante-deux personnes de la première noblesse avaient dressé une pétition au gouvernement britannique, tendante h provoquer la coopération de l'Angleterre pour établir un meilleur ordre dans l'administration intérieure. On nomme les princes de Villa-Franca, Belmontè, Castel-Nuovo, d'Archy, et même une * personne liée à 1a famille royale. La plupart de ces péti-tionaires ont été envoyés eh exil à Pantalarie ; mais on espérait que lord William Bentinck intercéderait en leur faveur. — Les plaintes contre le gouvernement de la Sicile prennent de jour en jour un caractère plus affligeant. Nous apprennons qu'un vaisseau grec , muni de licences anglaises, a été pris par un corsaire sicilien, et déclaré de bonne prise. Le tribunal sicilien a osé déclarer que les licences anglaises, n'étaient d'aucune valeur. Ce sont les princes Belmonte, Villa-Nosa, Villa-Franca, Augio et Jaci, qui ont été déportés dans l'île de Pantalarie. Ce sont cinq des premiers barons du royaume et les plus fermes soutiens de l'intérêt britannique. Le roi Ferdinand allait même signer des pleins-pouvoirs qui autorisaient le" chevalier Castrani à bannir tout étranger qui se rendrait suspect , lorsque heureusement lord Bentinck est arrivé et k fait des remontrances. Bouems-Ayres, 7 juillet. En conséquence de l'intention annoncé par Elio , (commandant de Monte-Video) , de bombarder notre ville, les bâtimens marchands Anglais qui pouvaient masquer le feu de nos batteries ont occupé un autre mouillage. Nous craignons peu Jes menaces d'Elio; Il n'a aucun bâtiment capable de porter des mortiers j s'il j en plaçait sur les vaisseaux dont il peut disposer, ils couleraient bas après la première décharge. -- Le fameux poète satirique, Peter Pindar, a publié des vers très gais sur la scène comique qui eut lieu à Carlton-House, palais du prince Régent. Les élégans et les élégantes de la capitale s'y étaient rendus en foule , soit pour assister à une grande fête , soit pour voir l'exposition des décorations qui avaient servi à cette fête. ï! jr eut un tumulte 'épouventable ; les schalls, les souliers, les chapeaux, furent arrachés, perdus, déchirés en grand nombre: plusieurs belles qui s'étaient très-peu couvertes, se virent réduites à l'état de notre première mère, et furent obligées de s'envelopper dans des serviettes , des nappes et des mouchoirs pour pouvoir rétourner cher elles» le peuple se moquait de ces nouvelles Vénus-Calli-pygesj >> Le lord Yarmouth et le colonel Blomfield , dit „ le poète déployèrent toute leur bravoure et leurs talens ,, militaires, en sauvant par les croisées quelques-unes de „ ces dames à demi nues. Quelle scène scandaleuse! Veuille „ Dieu que notre modeste prince ne l'ait point vue I tc (journ. de l'Empire.) TURQUIE. - r -■ ; ' ■ . -..... Constantinople y 25 juillet» ucu*. BtLJUl( dans la Mer-Noire, différentes prises turques. Elles ont envoyé à Gaffa 8 navires chargés de vivres destinés pour les ports des côtes asiatiques. Les vents contraires ont ju-qu'ici empêché le capitan-pacha de faire voile pour la Mer-Noire. -- M. Rode, ingénieur suédois, et constructeur du bassin de l'arsenal k Constantinople, est mort ici le 20 de ce mois. (Moniteur Universel.) R U S S I E. Tétersbourg, 3 septembre. La construction de la magnifique église de la Sainte-Vierge de Casan vient d'être achevée. Ce qui est le plus remarquable, et qui fait en même tems le plus grand honneur à l'état de beaux-arts en Russie , c'est que tout a été fait par des artistes russes, et qu'aucun étranger n'y a mis la main , soit pour la construction, soit pour la décoration de l'intérieur de cette église. — Les grandes manœuvres de l'automne ont commencé. On a fait construire exprès me forteresse, qui sera assiégée en forme et prise ; ce qui fournira aux jeunes militaire des leçons de pratique très-utiles. -- Depuis long-temps nous n'avons pas eu un aussi bel été que celui qui vient de s'écouler; quoique depuis quel ques jours nous avons de la pluie, la chaleur est encore assez forte. (Moniteur Universel.) SUÈDE. Stockholm , io septembre. -- Cours de change à Stockholm, le 6t Hambourg, 2 usances . ..... 112 à Paris...... /«V«».............." Capenhague, à 8 jfWs de vue. . . . 13a 13 1/2. D A N E M A R C K. Qophenague, le 17 septembre. — Cours de change à Copenhague. Hambourg, à 2 mois de date . . . . 840 p'ioo. Amsterdam, à 2 mois......7So -- Un rapport date' de Christiansand du 3 septembre, rend compte d'un engagement qui a eu lieu entre une escadrille de trois bricks , sous les ordres du capitaine Holm de la marine danoise, et deux bricks anglais.- le combat a duré deux heures, et le résultat a été la Fliae du brick anglais le Manly, capitaine Simmonds. Les navires danois n'ont eu qn'un seul homme tué, et leur grément un peu endommagé. Le Manly, au contraire , a été extrêmement maltraité, et on a trouvé à son bord trois hommes grièvement blessés. Ce bâtiment, dont l'équipage était composé de 58 hommes, portait 10 caronades de 18 livres et deux pièces de 6. (Moniteur Universel.) EMPIRE D'AUTRICHE. Vienne, 19 septembre. Des lettres des frontières de la Turquie disent que l'on doit s'attendre à recevoir bientôt de grandes nouvelles, vu que 30,000 Turcs ont déjà passé le Danube et se sont retrachés aussitôt après. Plusieurs/familles aisées de Moldavie et de Valachie fuient vers la Hongrie. On craint beaucoup à Belgrade d'être assiégé bientôt Des milliers de fem— .iVnfW Enfuient du pût pays pour se rendre aux forteresses de Schabatz, Semendrie et Belgrade. Du 21 septembre. Le 18 de ce mois, M. le comte d'Ugarté , grand-chancelier de Bohême et d'Autriche, et 3VL le comte de 3ellegarde, président du consei 1 de la guerre, se sont rendus à Presbourg, où se trouvaient déjà les autres ministres des conférences. L'on présume que l'on connaîtra bientôt le résultat des séances qui ont été tenues. S. A I et R. l'archiduc Rodolphe, qui a été nommé, il y a quatre -ans, coadjutçur du prince archevêque d'Olmutz , va prendre possession de cet archevêché, qui est le plus riche de tous les Etats héréditaires. —- On continue de s'occuper avec zele en Bohême de la culture des betteraves , et l'on y a déjà établi trois grandes manufacturée de sucre. On en établit aussi en Moravie. • SAXE. ''V . Dresde, le 18. séptemlre. S. M. a concédé à perpétuité, comme une propriété irrévocable, aux deux Universités nationales de Leipsick et de "Wittenberg, ainsi qu'aux trois écoles de Pforte , Meissen et Grimma , les biens de l'ancien Ordre Teutonique ; savoir : les quatre commanderies de Zwéctzen, Liebstoedt et Nagelstadt, qui appartenaient à l'ancienne commanderie de Thuringe, et en même tems, les villages et autres lieux qui en dépendent; en outre la commanderie di Grielstœdt qui faisait partie de celle de Hesse, et tous ses droits, revenues et autres dépendances. S. M.' a attribué à ces biens tous les droits, privilèges et immunités dont jouissent dans le royaume tous les bten$ ecclésiastiques et autres fondations pieuses. Les produits de ces biens seront considérés comme un fonds commun auxdits établissemens d'instruction publique, et seront appliqués à chacun suivant ses besoins. Ces nouvelles ressources procureront aussi les moyens d'assigner aux étudians catholiques et réformés peu aisés, des bourses pour les frais de leurs études, comme celles dont jouissent dans nos Universités les étudians luthériens. BAVIÈRE. Augsbourg, le 11 septembre. L'infatigable observateur, Itarck, a vu hier soir entre 8 et 9 heures (tems moyen) le corps de la comète dans la constellation de la grande-ourse, à droite et au-dessus de l'étoile Ç (rho) , entre laquelle et l'étoile H (kappa) elle était il y a cinq joqrs. La partie supérieure de sa queue voilait l'étoile (psi) de la 3.me grandeur, et à travers la partie moyenne de cette queue, on pouvait voir clairement, à l'aide d'une bonne lunette achromatique > quatre petites étoiles, dont deux .de la 7.me grandeur. La longueur apparente de cette queue était égale à la distance entre les étoiles X ) et Y (gamma) de la grande-ourse, c'est-à-dire, d'un peu plus des degrés. Ce matin à 3 heures 15 minutes, s'était é oignée de 27 secondes à l'o ient de l'étoile Q (rho). Sa grandeur apparente et la force de sa lumière augmentent de jour en jour ; elle va toujours en s'éloignant du soleil , elle s'approchera de plus en plus de la terre jusqu'au 24 octobre , et elle s'en éloignera dans le mois de novembre avec beau* coup plus de vîtesse qu'elle n'en a mis à s'en approcher, j ESPAGNE. armée ,d u NORD. Au camp d'Asterga, le 28 août. Rapport du Comte Durstnne , gênerai en chef de l'armée du Nord, a S. A. S. le prince de Neiicbàtel et de Wagram, major général. Monseigneur, par mes dépêches des 22 et 23 dece mois, j'ai eu l'honneur de faire connaître à V. A. les motifs qui me déterminaient à ne plus différer d'agir contre l'armée de Galice. Le 24 , les troupes que j'avais réunies pour cette expédition étaient en ligne d'opération sur l'Elsa y la droite appuyée à Léon et la gauche à Castro-Gonzalo , l'ennemi avait son avant-garde à Saint-Martin-de-Torres et occupait le pont de Cebrones , 6000 hommes étaient à Banèza , 15,000 à P«ento-d'Orbigo, et sa réserve de 3 à 4000 hommes à Astorga. La division Bonnet, celles du général Dumoustier et du général Roguet reçurent l'ordre de passer l'Eisa, le 25 à 4 heures du matin, et de se diriger, la première, par la route de Léon à Astorga sur Puente-d'Oi bigo j la seconde, de Valencia de don Juan, sur la Banèza ; la troisième, par Benavente sur le même point, et la réserve, à la tête de laquelle je me trouvais, se mit en marche de Valderas pour se rendre à Cebrones, en passant par Villaquejida. Ces divers mouvemens ont été exécutés avec beaucoup d'ensemble. Le général ennemi Abadin qui n'avait été instruit que peu d'heures avant , n'eut que le tems d'évacuer ses positions, en se retirant sur Astorga. Inquiété par la . marche inattendue de nos troupes, sa retraite s'effectua avec la plus grande précipitation. Son avanl-garde qui était établie sur la hauteur de Saint-Martin , voulut s'y défendre ; j'ordonnai aux chasseurs à cheval, et aux chevaux-légers de la garde, commandés par le chef d'escadron Martin, de l'en chasser. Quelques escadrons de hussards galiciens mirent de l'opiniâtreté à s'y maintenir ; mais ils furent chargés par nos braves qui leur ont tué ou blessé une soixantaine d'hommes et fait plusieurs prisonniers. Ma cavalerie légère, après cette action, poursuivit l'ennemi jusqu'au delà de Palairos , où elle prit position en même tems que la division Dumoustier entrait à la Banèza, célie Ro-guet à Cebrones , et que celle du général Bonnet s'établissait en avant de l'Orbilo; j arriva s à la Banèza, où j'ap- -pris que le général Abadia était dans l'intention de réunir son armée sous Astorga , pour m'y attendre. Je donnai en conséquence l'ordre à toutes mes troupes de s'y diriger. Le 26, mon avant-garde y était à 7 heures du matin, et les divisions de l'armée à 8 heures. L'ennemi, après avoir évacué la place dans la nuit , continua sa retraite en prenant la route de la Galice. J'ordonnai alors au générai Bonnet de poursuivre vigoureusement 1 armée espagnole avec deux brigades d'infanterie et 600 chevaux jusqu'au-delà de Villa-Franca , en tenant les deux routes qui conduisent d'Astorga sur cette ville. La division Roguet prit position en avant d'Astorga et poussa pendant Ja marche du géhé> rai-Bonnet de forts partis pour observer les débouchés des Asturiens. Celle de Dumoustier avait ordre de se tenir prête à se porter par-tout où besoin serait. Le général Bonnet s'établit le même jour en avant de K .naval 5 le 27 , il rencontra l'ennemi au nombre de 5000 hommes sur les hauteurs de ReigO de Ambroso, et malgré tin feu très-vif, cette forte position fut emportée sans hésitation à la bayonnette , par le 34.me d'infanterie légère. Le général Abadia, présent à la déroute de ses troupes, se hâta de faire sa retraite par les montagnes d'Orensée. Le 28 de grand matin , nous sommes entrés à Villa-Franca. On a trouvé dans cette ville et à Pontferrada 2500 fusils, 400 uniformes complets , 15 milliers de riz et i203oco car-louche,. L'ennemi a perdu dans cette expédition 300 hom mes tués et blessés et 200 prisonniers. J'ai la satisfaction d'annoncer à V. A. que dans ces différentes affaires nous n'avons peidu personne. Le général Corsin , le colonel Burtel du 34.me léger et 2 chasseurs à cheval de la garde ont été blessés. Je recommande à Ja bienveillance de S. M. cet officier-général déjà couvert de cicatrices honorables. Tous ces rapports me confirment l'entière dispersion de l'armée de Galice, et l'impossibilité où elle se trouve de reprendre de long-tems l'offensive, ce qui remplit com-plettement Je but que je m'étais proposé. Je dois des éloges à la conduite des troupes dans cette marche où la plus exacte discipline a été observée. Je suis avec respect, etc. Le général en chef de l'armée du Nord de l'Espagne, Comte Dorsenne. INTERIEUR. Bruxelles , le 28 septembrey Hier, il y a eu cerei« au palais impérial de Laeken. m Aux détails que nous avons donnés sur la visite que S. M. l'Impératrice a faite à la fabrique de dentelles de M. H. J. Meeus Vanderborgbt , il faut ajouter les circonstances suivantes; La fille de ce fabricant a eu l'honneur d'offrir à notre auguste souveraine un petit dessein représentant le Génie du commerce appuyé sur l'aigle impériale française , foudroyant le monstre de la discorde. S. M. a daigné accueillir avec bonté cet hommage respectueux, et elle a mis le comble aux transports de reconnaissance de cette famille, en faisant remettre à Mlle. Meeus une montre enrichie de perles fines, avec une chaîne richement travaillée. Paris , le 2 octobre. Le 27 septembre , l'Empereur est allé à Fiessingue. S. M. a été très-satisfaite des immenses travaux que le génie et la marine y ont exécutés. Mesures relatives a l'administration des bâtimens militaires appartenant aux communes, dans les places de guerre , et à celle des bâtimens appartenant aux communes ou à l'Etat , dans les villes non fortifiées. Au palais de Compiegne, le 16 septembre I7ir. , NAPOLEON etc.; Sur le rapport de notre ministre de la guerre , Vu notre décret du 23 avril 1810 et ies décrets de concession qui l'ont suivi; Notre conseil d'état entendu , Nous avons décrété et décrétons ce qui suit : TITRE P R E M 1 E il. Dispositions générales. Ait. i.er Les bâtimens ou étabiissemens militaires qui appartiennent aux communes, sont et demeurent placés, 1. Sous l'administration de notre ministre de l'intérieur, dans tout ce qui tient aux travaux et dépenses, à la conservation des immeubles et du mobilier qui en dépend, à l'exercice des droits et à l'accomplissement des obligations des communes, d après les décrets de concession, 2. Sous l'admi nistration de notre ministre de la guerre dans tout ce qui tient au rapport des travaux avec Je logement ou le service des troupes , au service et à la police militaire dans Jes bâtimens ou étabiissemens , et à l'exécution des clauses stipulées par les décrets de concession , h la charge ou en faveur du département de Ja guerre. 3.' Les bâtimens ou étabiissemens militaires des places de guerre, qui appartiennent aux communes, seront adminis-tie's conformément aux règles établies -Ci-après , titre II. Ceux des villes non fortifiées qoi appartiennent , soit aux communes, soit à l'état, seront administrés conformément aux règles établies ci-après, titre III. TITRE II. Des places de guerre. §. I.er Des travaux et Dépenses d"Entretien. 3. Chaque année, Je Maire, Je Commandant du Génie , et, dans les cas prévus par le règlement du 22 germinal an 4, le commissaire des guerres feront ensemble la visite de bâtimens ou étabiissemens militaires, et des effets d'à-Tremblement qui appartiennent à la commune 3 et constateront dans i;n procèa-verbal les réparatiOES et rerplas.»-meut nécessaires, Ils y distingueront les travaux suivant leur degré d'urgence, de nécessité ou de simple utilité, le signeront et y consigneront leur avis commun ou leurs opinions respectives. Le Commandant du génie rédigera ensuite et annexera au procès-verbal de visite, l'Etat nominatif détaillé des réparations et remplaceraens , en suivant l'ordre e t ia distinction établis dans le procès-verbal. 4. Chaque année , il sera alloué dans le Budjet de la commune, uns somme destinée à faire face aux dépenses indiquées dans l'article précédent , dans le rapport déterminé soit par l'urgence des travaux, soit par l'article 3 du décret du 23 avril 1810, et parle décret de concession. 5. Les travaux seront exécutés sous la direction du Commandant du Génie , soit pour l'Entrepreneur der fortifications ou le gèrent, soit par adjudication particulière sur la proposition du Maire approuvée par le préfet. Les adjudications générales ou spéciales desdits travaux seront toujours passées devant le Maire, en présence du Commandant du Génie et du Commissaire des Guerres. Dans le devis qui sera dressé à cet effet, on se conformera .-»u devis générai des places de guerre, et^au devis particulier de chaque place actuellement en vigueur. Avant d'arrêter définitivemt le devis et le cahier des charges, le Maire y insérera toutes les clauses relatives aux conditions du paiement et autres intérêts de la commune propriétaire. Les mandats d'à-compte seront délivrés par le maire à l'adjudicataire ou au gèrent, sur la présentation des certificats d'avancement des travaux donnés, par le commandant du génie. 7. Les comptes généraux ou toisés desdits travaux d'entretien seront arrêtés par ie commandant du génie, et remis au maire, pour être vérifiés, soumis à l'appfobation du préfet, et compris dans la comptabilité de la commune. 8. En cas de difficulté sur l'adjudication, le payement ou quelque autre point de l'administration des travaux, il en sera rendu compte par le maire au préfet et sous-préfet , et par Je commandant du génie au directeur des fortifications. Le préfet et le directeur se concerteront, ou en référeront à nos ministres de l'intérieur et de la guerre. ( La suite au numéro prochain. ) PROVINCES ILLYRIENNES. Le cinq août dernier, un enfant de cinq ans et demi» fils du sieur Bernard Escluores , en se baignant dans la rivière de Gotschée, ( distsict de Neustadtl ) était en un danger imminent de se noyer. Le nommé Jean Widmer, charpentier, qui travaillait dans une maison peu éloignée, accourut et sauva aux dépends de sa vie , cet enfant dont Ja santé dérangée par cet accident, a été promptement rétablie parj'es soins de M. Schermano et Lebas chirurgiens. L'autorité supérieure a fait accorder sur-le-champ, à Widmer une récompense. De semblables traits d'humanité et de bravoure d'une part, de justice et de générosité de l'autre, méritent d'être cités pour être imités dans d'autres occasions. Observations sur les Champignons. Des personnes de la famille d'un jardinier de Meudon , mangèrent le soir, sans en être incommodées, d'une espèce de champignon, qui est l'agaricus campestris des bo- tanistes; le lendemain matin, ayant mangé de ces mêmes champignons froids, elles éprouvèrent tous les symptômes de l'empoisonnement. Le champignon nommé agaricus campestris, est tout simplement Je champignon de couche ordinaire. Parmi ces champignons cueillis vraisemblablement sur la pelouse et dans les bosquets de Meudon , il s'en est trouvé un suspect, d'une autre espèce (il n'en fallait pas davantage qui a gâté tous Jes autres. Us ont été mangés k soir , sur les huit ou neuf heures> et personne n'en a été incommodé dans la nuit. Ces mêmes personnes ont mangé Je reste froid, le matin, sur les sept ou huit heures, et les acci-dens se sont déclarés immédiatement après. U était naturel , d'après Jps notions ordinaires , de les attribuer aux champignons