rìmestre T lì. PROVINCES ILLYRIENNES. N. y t TELEGRAPHE OFFICIEL Laybach ^ mercredi 4 septembre 1811. ANGLETERRE-Z:rJrss, 12 août. On a reçu hier des lettres de Buenos Âyres jusqu'au 7 mai, par un bâtiment arrivé aux Dunes. Après une bataille survenue entre les habitans du Paraguay et ceux de Rio-de-la Piata, les deux partis se sont rapprochés et ont réglé en t »'eux les bases d'un traité de paix et de bonne union. On voit par les dispositions de ce traité , que les habitans du Paraguay ignoroient l'état 'de la mère patrie. Du 16. On écrit de Malaga, que le corsaire le Sebastiani a pris et fait entrer dans ce port le navire le Saint-]oacbim, — Il est entré à Plymouth un transport venant de Lisbonne , avec des blessés et des malades. Ce bâtiment est sorti le i.er août du Tage, avec quatre autres trans» ports, mais n'apporte aucune nouvelle. La fièvre maligne continue ses ravages à Lisbonne et dans d'autres villes dtt Portugal , et les habitans sont toujours dans la plus grande misere. î)s* I7> Windsor, 17 août. " S. M. est entièrement dans le même état que celui où elle s'est trouvée depuis quelque tems. " On assure que lord "Wellington a demandé des renforts; destiné pour Cadix, avec un chargement de blé. Le cor-; mais on nous apprend qu'ils ne se borneront pas à réparer saire le Napoléon avoit introduit dans le même port deux!les pertes qu'il a éprouvées , et que son armée sera augmentée, prises également destinées pour Cadix, dont l'une étoit Voici l'extrait d'une lettre d'un officier d'ua des vals-chargée de vin, d'eau-de-vie et de poivre, et l'autre de seaux de l'escadre de sir Joseph Yorfce. barili». Nous avons reçu des gazettes de Dublin de mardi dernier , et nous voyons avec peine que l'esprit de parti, parmi les catholiques, prend une tournure assez sérieuse. Un autre délégué ( M. Shéridan ) a été arrêté, et les assemblées continuent de se tenir dans toute l'Irlande, en dépit de la proclamation. On a reçu des dépêches du gouvernement de Vénézuela, dans les Carraques. Elles parlent de la manière la plus favorable dts progrès de la révolution , et de l'établissement des nouvelles autorités législatives, judiciaires et administratives. Les diverses provinces s'unissent tous les jours plus intimement, et il règne la meilleure intelligence entre la vice-royauté de Santa-Fè et les. Carraques, dont la vice-royauté et ses dépendances ont imité la forme de gouvernement. Les espagnols qui avoient voulu s'opposer au nouveau système, ont été obligés de prendre la fuite. — Le bulletin d'aujourd'hui est de la teneur suivante : Windsor, 16 août c< Les symptômesde la maladie de S. M. sont encore aujourd'hui les mêmes. — Il a été tenu avant-hier , à deux heures et demie , à l'hôtel des affaires f'trangeres , dans Downing-Strèet , un conseil de cabinet, auquel ont assisté la plupart des ministres. Le conseil a duré jusqu'à trois heures; et il a été remis à hier, également à deux heures et demie. Hier le Conseil a duré jusqu'à quatre heures et demie. Le marquis de "Wellesley l'avait expressement convoqué; et on suppose que les affaires qui y ont été traitées sont relatives à la politique continentale. Les membres du conseil sont venus à cet effet de leurs diverses maisons de campagne, où ils sont ^retournés à la suite de la séance d'hier, ce qui fait supposer que la délibération sur le .sujet de la convocation est terminée. — M. Powell, secrétaire de la légation d'Amérique , s'est embarqué hier pour les Etats-Unis, où il porte des dépêches. ,, Nous avons trouvé à la fin des vents favorables, et nous cinglons, toutes voiles dehors, directement sur l'A-mérique. Nous étendons notre ligne autant que possible * et nous chassons tout ce que nous appercevons. Le tems peut seul nous apprendre si notre destination est l'Amérique, ou bien si nous en avons une autre." Les négocians anglais en Sicile ont adressé un. Mémoire au bureau du commerce, au sujet des restrictions et de la gêne auxquelles se trouve exposé notre commerce dans cette île., Le Mémoire contient beaucoup de griefs auxquels, suivant les pétitionnaires,on ne pourroit remédier que par un traité de commerce avec le gouvernement sicilien. On y fait mention de la conduite du gouvernement sicilien envers M. Fagan, consul anglais, et on remarque „ qu'il avoit été à plusieurs reprises grossièrement „ insulté par les autorités du gouvernement sicilien, et traité dans l'exécution de ses devoirs consulaires avec „ toutes les marques de l'indignité et du mépris. ,, Ofi s'y plaint enfin des droits auxquels on a assujetti les marchandises anglaises. Plusieurs objets de ces marchandises paient de 30 à 35 pour 100. On continue d'envoyer en Irlande un grand nombre de régimens de milice anglaise. Un état-major et un corps considérable d'artillerie sont envoyés en Amérique. Cet envoi est une précaution nécessaire pour faire de Bermude un poste respectable en cas d'une rupture avec l'Amérique. Un grand nombre de malades et de blessés viennent d'arriver du Portugal. Une lettre de Cadix, du 16 juillet, porte que les Français avoient reçu des renforts considérables , et qu'ils faisoient mine de vouloir bientôt attaquer Cadix. du 20. La maladie du roi a pris un caractere beaucoup plus grave : on a les craintes les plus vives; S. M. ne peut plus avaler que par des moyens factices et ne digère presque plus. Voici ies bulletins qui ont ité publiés ; \U V Du 18 août. a ~ L . ou les religieux du meme ordre qui entretiennent et desser- toutes les personnes qui s y trouvoient. (Gaz., d Augsbourg.) t ^ ^ l , ^ L ^ r u SUEDE. vent le grand hôpital du Faubourg de Léopold-stadt , en-voyent tous les malades de leur hôpital des qu'ils entrent 1 ' Stockholm, 31 juillet. On a reçu ici la nouvelle officielle en convalescence. Les convalescens qui y sont transportes qu'une frégate anglaise et plusieurs corsaires sont en croi- ï restent et y sont nourris et soignés parles frères jusqu'à sière dans le golphe de Bothnie. Ces bâtimens ont déjà ce qu'ils soient parfaitement rétablis. La société des Dames pris trois barques chargées de fer et en ont envoyé les Nobles a remis à cette institution, qui n'a d'ailleurs que équipages à terre. On espère qu'une flotille suédoise mettra ides ressources très bornées, une somme de quatre mille sous peu à la voile pour chasser l'ennemi du golphe. On florins. Il est maintenant à désirer que ce noble exemple ire s'attendoit nullement à voir des bâtimens ennemis dans!soit suivl par les particuliers. On sait que la maison d'édu- une partie si reculée de la mer Baltique. ( Gaz. d'Augsb.)' cation pour les demoiselles , établie à St. Polten, a déjà AUTRICHE.' f ienne, 23 ai ut. Sa Majesté l'Empereur a fait don au ministre des finances, le comte de \PalIis , d'une seigneurie considérable en Hongrie, Il a en conséquence été reconnu Magnat par la nation, et il paroîlra en cette qualité àia Diete qui doit s'ouvrir le 25 de ce mois. — On continue à faire de grandes réductions dans l'armée impériale autrichienne, à raison de l'état actuel de paix. — Les S.rs Gasner et Kurzak de Prague ont trouvé une sorte de café, auquel ils ont donné le nom de café des Dames. Ce café ne surpasse pas seulement celui de l'Inde en saveur, mčis il agit plus puissamment encore sur l'esprit. -D« 24. S, M. a nommé son consul-général à Hambourg M. d'Hofer,. qui avoit occupé jusqu'ici le poste de chargé d'affaires et consul de S. M. dans la même ville. Du 25. En Gallicie et dans la province de Bulcovine , cedée par la porte à l'Autriche en 1774» plusieurs biens-fonds religieux ont été nouvellement désignés pour être rendus. On ne pourra les payer qu'en billets d'amortisse-^nent, et ces billets seront sur le champ anéantis. Toutes ces dispositions doivent avoir pour résultat une diminution sensible et successive de la masse du papier monnoie. — On s'attend à des nouvelles très importantes du bas danube. Il paroît que le Grand-Visir se propose d'agir pendant cette campagne de la maniere la plus décisive. Il a à cet effet réuni à l'armée active l'armée de réserve, d'ailleurs assez considérable, qui étoit jusqu'à présent campée dans les environs de Sophie: il a en même temps ordonné la prompte formation d'une nouvelle armée de reçu des secours de cette bienfaisante société; une semblable maison d'éducation, établie à Kreras a dernièrement reçu un secours de deux mille florins. Le nombre des sociétés secondaires de bienfaisance, qui se sont formées dans les provinces, monte déjà à quarante. (Gaz. de rienne.) HONGRIE. panesewa , 15 août. Nous apprenons de Belgrade qu'un corps de turcs d'environ 3000 hommes a passé la Drina sur des bateaux , et est venu camper devant Losnitza. Tous les habitans de Losnitza et des villages voisins ont pris la fuite et se sont retirés, les uns à Schaùutz , les autres a Vailcwa. Tous les hommes de cette partie de la Servie en état de porter les armes ont aussitôt été levés et envoyés en hâte vers Losnitza, afin de chasser les turcs du territoire Servien. (Gaz. de Presbourg.) GALLICIE. Lemberg3 8 août. M. le baron de B^lsch, conseiller du gouvernement, est parti, il y a quelques jours, pour la Moldavie-turque, où il est chargé de vendre les domaines impériaux qui s'y trouvent. Par Un décret qu'a publié la haute cour de justice, S. M. I. a déclaré capables d'occuper de nouveau des emplois, plusieurs officiers de différens tribunaux de justice qui, pendant la dernière guerre , lorsque les troupes du duché de Varsovie se trouvoient ici , avoient signé une déclaration incompatible avec le serment qu'ils avoient prêté au gouvernement autrichien; ils seront en conséquence admis à demander les premieres places qui viendront à vaquer. Parmi les individus spécifiés dans ce décret, il y a des hommes avantageusement connus par leur habileté dans les affaires. (Gaz, de ïrancf.) ¥ E S T P H A L I E. Cassel, 16 août. En vertu d'un décret royal il sera établi une école, où les chasseurs et carabiniers et tous / ceux qui voudront acquérir les connoissances nécessaires aux officiers forestiers, recevront une instruction à la fois théorique et pratique. Le lieu où cette école devra être établie sera fixé incessamment. Le directeur général des eaux et forêts en aura l'inspection immédiate. A partir du i.er janvier 1813 ancun individu ne pourra plus être employé dans l'administration des eaux et forêts qu'il n'ait fait ses cours dans cette nouvelle école. (Oaz., de Vienne.) GRAND-DUCHÉ DE FRANCFORT. Francfort. 18 août. On ne fait à présent aucune affaire en denrées coloniales. Comme on le sait déjà, l'exportation de ces marchandises des états prussiens est défendue, et pour les transporter ici par le Rhin il y a trop de difficultés à surmonter. Nons espérons que notre foire d'automne sera assez avantageuse pour Francfort. Les vendanges s'annonçanî comme devant être extraordinairement abondantes , on peut compter sur un bon nombre d'acheteurs de vins. Du 19 août. Madame la Comtesse Tascher, épouse de Mr. de Tascher, gouverneur de cette ville, est accouchée d'un garçon le 14 de ce mois. On attend très prochaine ment d'Ascbaffenbourg S. A. R. notre Grand-Duc , pou la cérémonie du baptême. On désigne comme devant teni l'enfant sur les fonts, l'Impératrice Joséphine et notre Grand-Duc. -- Il arrive beaucoup de marchandises pour notre prochaine foire d'automne. (Gaz. d'Augsbourg.) GRAND DUCHÉ DE BADE. Carlsruhe, 17 août. La princesse dont S. A. I. notre Grande-Duchesse est accouchée le 5 juin dernier, a étt baptisée hier par M.r "Walz , premier pasteur de la cour , avec la plus grande pompe. On lui a donné les noms de Louise-Amélie Stéphanie. S. M. l'Empereur des Français et S. A. Madame la Margrave ont servi de parrain et de marraine à la jeune princesse, S. A. R. le Grand-Duc a représenté S. M. l'Empereur dans cette cérémonie, qui a été annoncée par cent coups de canon. Le soir toute la ville a été ili uminée. (Gaz. d'Augsbourg,) ROYAUME D'ITALIE. lorïï, 2,0 août. On dit que dans la commune de Faenza on a débité quelques centimes de cuivre argentés pour des demi-livres italiennes. Il paroît impossible qu'on se laisse tromper si grossièrement, puisque entre les deux mpnnoies il existe ies différences suivantes: i.® La lète de S. M. qui sur le centime est fournée à gauche de celui qui regarde la monnoie, est tournée à droite sur la demi-livre. 2.0 Sous la couronne de fer de la demi-livre on lit 10 Soldi i et sous celle, du centime on lit centesimo. 3.0 Le contour de la demi-livre est fait de petites étoiles, qui ne se trouvent pas dans le contour du centime. 4,0 La demi-livre a deux deniers et demi de poids (deux grammes et demi): le centime.ne pese