DIMANCHE 15. JUILLET »Sij. w*» TÉLÉGRAPHE OFFICIEL. f i *mOO< EXTÉRIEUR, DANEMARCK. Copenb > le »5 juin* Toute la cavalerie qui se trouve dans les îles de Sélanle et de Fuhnen doit se rassembler la semaine prochaine pour de grandes manoeuvres dans les environs de cette capitale. On croit qu'il ne tardera pas k paraître une nouvelle ordonnance tiès-importante sur les finances ; il n'y a encore , sur les dispositions qu'elle doit contenir , q e des bruits vagues. Le ge'nc'ral comte de Schalenbourg chef des trabans et du rt gi ment d'infanterie de cette capitale, a été nommé chevalier de l'ordre de Danebrog,et S. M. lui a donné le commandement du corps de troupes sur les frontières de l'Allemagne. Du li juin. Le gracieux accueil que S. M. l'Empereur Napoléon a fait à M. de Kaas, a produit ici une sensation trèsagr rb!e. L'Académie de Sorr.ë, petite île h cinq milles d'ici, est devenue la proie des flammes ; la belle bibliothèque , la collection d'instrumens de mathématiques et de physique , tout a « té détruit. — Depuis dimanche , la communication avec la Suède est totalement interrompue. Notre gazette officielle publie l'article suivant sous la date du 1$ juin. „ Dans un bulletin du quartier-général suédois, qui est sorti de l'imprimerie de campagne et a paru a Stral-sund, ainsi que dans la gazette de Rostock , on trouve entr'aujtres le passage suivait : „ Qu'après l anivee iu président Kaas au quartier-géÂeral français à Haai bourg, il a été conclu entre lui et îe commandant français une convention secrete, en vertu de laquelle les troupes danoises devaient, conjointement avec les tro«pec . françaises, attaquer et occuper Hambourg, et q/en conséquence les troupes suédoises qui étaient dans la ville et aux environs avaient du se retirer parce qu'elles restaient seules.,, On annonce en outre dans le même bulletin; „ que le président Kaas, dans le même tems où il négociait avec le prince d'Eckmiihl , avait fait dire au général russe Tetterbom et au général suédois (que l'on ne nomme pas) q'e le roi de D«n mark « tait prêt à reunir 25, 000 hommes de troupes danoises à l'armée suédoise. On peut avec une connaissance patfaite du but de la mission du président Kaas, qui consistait h «e rendre au q >artier-g né>al de 1 Empereur Napoléon pour les affaires du roi, assurer q 'il n'avait à négocier a Haarbourg aucune convention ni p bi que ni se-crette , et qu'il a encore bien .mon»s fait ».ne offre de la nature de celle qu'annonce le bulletin suédois, et qui est aussi oppos e aux vues et à la dignité du roi , qu'aux rapports dans lesquels le gouvernement suédois s'était mis vis-à-vis du Danemarck , en faisant des deman- STATISTIQUE DE DALMATI£. CLIMAT. 2.« article. Le Garbino souffle rarement et irrégulièrement. Il est craint du navigateur. Son influence rompt l'équilibre de l'air et produit tous les phenomenes de l'electricité, le« orages, l'rclair et ie tonnerre. Le vent dit Levante est moins impétueux que ia Bor« et la Tramontana ; il apporte en hiver la neige qui séjourne à peine quelques heures sur le Littoral, L'été, ce vent est &cStz doux; rarement il produit de pluie, quoiqu'il soit toujours accompagné de nuages. le Sirocco a des pm. des assez déterminés: opnosé â la Tramontana, il semble venir de la mer. 11 l'enfle, il l'éleve au dessus de son niveau ordinaire, par sa tiédeur il tn aspire des parties acqueuses qui, quoique dépourvues de sel marin, par l'état aeriforme où elles se trouvent, occasionnent cepen ant une humidité chaude qui nuit un moment aux végétaux. Mais par s. n excès même cette vapeur venant à se condenser, elle produit ordinairement ces Pluics abondantes qui rendent aux plantes une vigueur nouvelle. L'arrivée prochaine du Sirocco se fait facilement remar-quer: les plantes les plus vigoureuses éprouvent un changement subit. Leur feuilles s'affaissent ,cu se tordent, l'herbe se fanne, les fleurs languissent sur leurs tiges, la nature végétale est attristée et les animaux participent à son deuil. La raréfaction que produit ce vent chaud sur les pai- ties qui composent l'atmosphère, produit sur tous les animaux de rabattement.de la langueur, une sorte d'étouffement. L'aii n'ayant plus assez de ressort pour entretenir l'activité des qui avaient pour objets de rompre les liens qui unissent deux royaumes jumeaux. Le président Kaas S'est refuse à toute communication avec ceux q-d voulaient lui faire des propositions de la part de la Suède, dont les vues sont connues. Comme son refus 4tait tout mo-yn de jeter de l'odieux sur la conduite de son {ouverne-ment, et que cependant on voulait exciter la défiance contre lui , on a Hans l'espoir de parvenir à ce but , attribué au président une déclaration que la position des choses ne motivait en rien , et dont le Danemarck ne devait, dans tous les cas, recueillir aucun fruit ; car si la coopération des Danois a facilité aux troupes françaises l'entrée à Hambourg , parce que les h.bitans effrayés avaient demandé leur médiation, dès-lors il n'y avait plus pour les danois de motif pour se réunir aux suédois qui 6e retiraient. }> j du z 5 juin. Plusieurs personnes de notre pays ont été renvoyées de la S< ède. Le capitaine du vaisseau parlementaire le Neptune, qui est arrivé ici avant-hier pour prendre de l'eau et des vivres annonce que le ii mai, deux jours avant son départ de l'Amérique, letf Américains avaient remporté une victoire compiette sur les frontières du Canada. Le Neptune a à son bord la légation américaine destinée pour Pétersbourg. Elle est composée des ministres Albert Galatin et James. Bayard et de plusieurs secrétaires. Un vaisseau de ligne anglais qui portait on amiral du pavillon blanc, est entré le 15 dans leBelt, faisant voile vers le sud. Il y avait hier deux vaisseaux de ligne, une frégate et un slopp anglais à l'ancre près de Sprogoë. B O H E MF. Prague , 25 juin. Parmi les étrangers qu'on remarque ici depuis peu de jours, on cite les suivans : L'assesseur prussien Schessinger, arrivant de Berlin; le capitaine Chonief, de le garde de l'Empereur de Russie et le Secr-'taire d'état de l'Empereur de Russie M. de Cz'ztkotf, de Retch nbach ; M. Roeder , aide de camp du roi de Prusse ; les généraux Autiichién-R Auer et Kw^bart , de Vicnn.- ; les officiers Prussiens Desmares et D^ssow , de Toepluz ; les feld- mu réchaux lieutenants Voglsang et Chateler , de G'tschin. Le prince de Galiitzin et le général russe Sinic-zow sont partis pour Carlsbid. du 28. S. M. l'Empereur d'Autriche se trouve toujours à Gitschin i l'échangé des couriers entre les deux quartiers généraux continue k être très frtquent. Le prince de Sch watEcnberg est allé en campagne le 24 j-crirn. Le prince rosse "^oikonski est arrivé à Prague avec son epouse. II y est arrivé aussi deux généraux russes , l'un de Bemchenbach et l'autre d'Opotschna. EMPIRE D'AUTRICHE. yitnne, le 27 juin. Si l'on peut s'en rapporter aux feuilles publiques > Gitschin est maintenant le lieu établi pour le congrès des puissances. M. le comte de M«:tternich , ministre des affaires étrangères d'Autriche s'est rendu à Dresde le 23 d'après l'avis q»'il en avoit reçu. S. E. est retournée à Gitschin le 26. Suivant quelques lettres par-ticulicre«, S. E. le duc de Bassano et les ministres des autres puissances seront arrivés à Gitschin le 26. C Gaiette d'Augsbourg, Journal Italien ) MINISTÈRE DE LA GUERRE armée de catalocne. Extrait d'une lettre écrite à S. Exc. le ministre «Je la guerre, par M. le général de division Lamarque5 commandant en Haute-Catalogne. Gironne j le 25 juia 1813. Monseîgceur, L'ennemi avait formé le projet de se jeter dans le du poumon, le sang se porte vers la tête, y occasionne de la pesanteur, de l'embarras, un- incapacité , une répugnance extrême pour toute activité , enfin une difficulté d'être qui fait implorer le sommeil comme le plus doux soulagement au mal-aise qui accable. - Mais tous ces inconvénients disparoissent à l'approche du Maestro. Dans ses périodes il commence a souffler avant midi et dure jusqu'au soir. C'est le restaurateur des forces, son souffle a la plus douce influence sur le corps, j'oserais presque dis e sur l'âme puisqu'ils participent ensembSe du bien être qu'il répand; c'est le zéphir des poetes; p*r lui les sensations deviennent dea plaisirs, la reflexion un amusement, l'activité un besoin, On se trouve une vigueur qui fiate et égaie l'esprit. L'air acquiert un degré de densité qui en fait un véritable é mulant, la vie semble participer de sa fraîcheur et de sa vivacité , on l'as-pi*e avec plaisir, on le sent, pour ainsi due, passer sur les lcvres; avide d'humidité il l'absorbe dans tous les corps, Pendant la durée de ce vent, le tems est serein, le ciel est pur, la mer Calme; on conçoit qu'il ait eu des autels dans ces temps ou toutes les modifications de 1a nature étoit per sonnifiées", où las hommes guidés par la reconnaissance éle-▼oient autant d'autels qu'ils reaevoient de bienfaits CO. La conformation montueuse de la Dalmatie, l'extirpation presque totale des bois, en facilitant l'écoulement trop rapide des eaux, les empeehent de seiourner assez longtemps sur le sol, pour y déposer les parties huileuses et salines des végétaux en état de dissolution. La terre se trouve ainsi privée d'une partie des sucs nutritifs qu'elle a CO Auguste étant dans les Gaules d^dia un temple au Vent Circéus (M.U.) que les Gaulois h^n raient daasiff croyante qu'ils lui devaient la salubrité de 1 ait, Lampourdan , d'enlever, à l'aide des Anglais, quelques-uns des forts que nous avons construits J de soulever ]e pays , et de nous faire perdre ainsi le fruit de deux ans de travaux. Le 23 au matin, une escadre de 15 vaisseaux de ligne, dont 8^3 ponts, et plusieurs tiansports étaient devant Palamos, et le baron d'Eroles descendait des hautes montagnes des Mieras et de Saint-Pau, sur Banolas où il avait fait commander io, 000 rations de pain. Le public portait ses forces à 5000 hommes de trompes de ligne, quelques bandes , et 200 chevaux; on annonçait qu'il se dirigeait sur l'Lscala , pour favoriser le débarquement , et se répandre ensuite dans la Haute-Ca-talogne. U n'y avait pas un moment à perdre; je me décidai à attaquer ce qui descendait des mon««gnes , avant sa réunion avec les troupes supposées emoarquées. Je partis en conséquence de Gironne , à «ne heureap<ès midi; 'éjà ©n entendait la canonnade du fort Banolas, e< une fusillade assez vive: l'ardeur des troupes < tait telle qu'elles firent, en moins de deux heures, le îraj t de trois grandes lieues qui nous sépaïaient de l'ennemi. Nous le trouvâmes cernant le fort, occupant la ville de Banolas et trois mamelons détachés, couverts de vignes, d'oliviers, et coupés en petits ressauts de 8 à xo pieds de hauteur qui en rendent l'abord très-difficile. Encouragés peut-être par la présence du baron d'E-roîes, les espagnols sa sont battus avec plus de résolution qu'à leur ordinaire, un moment même la ville fut reprise par la cavalerie ennemie, qui a mis en désordre nos compagnies de miquelets : mais nos reservesétaient prêtes; le bataillon du 23.e de ligne s'est de nouveau élance sur fennemi, et a enfoncé ses masses; le i.er bataillon du 60.e regiment , commandé par le colonel Lenud , a enleve , au pas de charge , le second mamelon , qui est reste couvert de morts ; la compagnie de chasseurs du 29.e s'ct jetée dans la ville, que tournait le a.e bataillon du 6o.e, conduit par le ch f de bataillon Schepern: les hussards de Saint-Narcisse , qui ont essuyé plusieurs charges, ont été sabrés sur les places , dans les ryes, où il ont laissé plusieurs morts , des prisonniers et une trentaine de chevaux i le brigadier , baron Foxa , qui commandait la cavalerie, a été tue. L'ennemi, chassé de la ville et des fortes positions qui la commandent, a vainement cherché à défendre, avec sa réserve, le village de Mianagas et les bords du lac; trois pieces d'artillerie de campagne , retardées jusqu'alors par les accidens du terrein , sont arrivée«, ont tire pins de 100 coups, à demi-portée; et , après cinq heures de combat , les Espagnols, battus sur tous les points, ont regagné en desordre les montagnes escarpées d'où ils étaient descendus. B'aprè« divers rapports, la perte de l'ennemi, est de 600 hommes. Malgré son habitude d'emporter les morts et les blessés, il en a laissé un grand nombre sur le champ de bataille. Nous avons aussi quelques prisonniers. Jene pourrais, Monseigneur, donner assez d'éloges aux officiers et aux soldats. J'ai vu des compagnies de voltigeurs, ou il n'y a pas un schako qui ne soit percé de balles. Dans cette lutte, le $o.e et le 23-0 se sont surpassés. Le colonel Lenud, le chef de bataillon Deli-vani , qui'a été blessé; le ch.-f de bataillon Sagne , du 23.e , qui l'a été aussi ; les capitaines des voltigeurs du 60.e , Bruyère, et Aubier qui a été blessa; lecapitaine Pracontal, commandant la compagnie du 29.e, et son brave lieutenact Bruvelot , se sont particulièrement distingués. J ai également.à me louer de l'adjudant-commandant Monistrol , du chef de bataillon Peyris , des capitaines Escard et Poudeux , qui a eu un cheval tué sous lui; du capitaine; du génie Honoré et du capitaine Lava-lette adjoint à l'état-major. Le chef de bataillon Poujol, commandant les miquelets, a été grièvement atteint ; c'est la sixieme blessure qu'il reçoit depuis trois ans. Après s'être présentée pendant deux jours devant, prêtés aux plantes, pour devenir, après leur destruction, la matière d'une végétation nouvelle. Les niasses calcaires qui forment une grande partie du sol de la Dalmatie , le manque presque absolu d'arbres le vent de Iscra qui sc'journe dans les montagnes voisines, nuisent pendant l'été à la condensation des nuages et les empechent de se résoudre en pluie. Des nuages se rassemblent ils? Ils sont aussitôt dispersés par les vents. Si parfois ils s'abaissent, la chaleur que laisse echaper un sol pierreux et dépouillé, les volatilisent , les repoussent, et la terre reçoit a peine une foible rosée du nuage qui semblait lui prometu e une pluie abondante. H. B. Zara le 10, juillet 1813. NOTE. Sur les dénominations des vents en Italie. En employant dans cet article les denomi nations des vents usitées en Italie, si différente- de celles adoptées dans le Nord da l'Europe, nous avons éprouvé lé désir de connaître l'origine ou i'etymologie probable de ces dénominations ; les considérations suivantes que nous hazafdons comme de simples suppositions pourront susciter des recherches plus heureu.es et nous aurons au moins l'avantage de les avoir provoquées. Dans le moyen âge et ju; qu'à la découverte du passage aux ln-ies orientales par le Cap de Bonne-ilsperance , les premieres nations commerçantes étoient les Vénitiens et les Génois. s> Leur principal commerce étoit celui du Levant qu'ils appelloient commerce de Syrie , ou comme on disait alors de Sona, c'est à dire des tndes et de la Perse, par la mer rouge et le Golfe peraique. \ m palmes» l'Egala, et le golfe de Roses , l'escadre anglaise s'est éloignée. Je prie Votre Excellence, etc. Signé, B. Mar. LAMARQUE. PEOVINCES ILLYRIENNES COMMISSION DE LIQUIDATION. Paiement de la Dette arriérée. Le Comte de l'Empire, mahre des Fequètes , Intendant général Président de. la Commission de Liquidation. prévient M M. les Créanciers de la Dette arriérée, qae le i.er août prochain sera ouvert le paiement de» Créances provenant des arrérages de la solde de retraite aux pensionnaires militaires et des traitem«ns des employas des administrations financières, restant à payer sur l'exercice 1810. Les personnes qui ©nt des créances de cette nature, et qui en ont produit les titres justificatifs en terri utile à la commission, »ont invitee» à se présenter chez M.M. les S bdékgues et Maires de leurs arrondissements, à l'effet de retirer les mandats de paiemsnts délivrés en leur nom. Laybach, le 20 juillet 1813. Signé comte CHABROL. Pour copie conforme Le Secrétaire Glnéral A. BAILLY. Laybach , 24. juillet, 1813. Monsieur le Général de Division comte Dantheuard nomiti" Commandant militaire dans les Provinces IUy-rienne« en l'absence du gouverneur, est arrivé au quar, tier général de Laybach. ERRATA. Dans un des dernier n.*s, on a écrit JOSEPH SALPI de Traù , pour JOSEPH GEIPl de Sebenico , U nom d'un des jeunes concurrens, couronnes par l'accadèmie de Rome. Nous nous hâtons de réparer cette erreur , aussitôt qu'elle nous est mdiquee. On a aussi mal à propos r«>uni dans le même paragraphe et sous le nom de Justin , des citations tirées de trois auteurs différens et alleguees dans l'article précédent de M.r H. B. Nous sommes persuadés qu» personne n'aura attribué à l'auteur cette distraction de copiste. LOTERIE IMPERIALE d' i i i r i i ei Tirage du 24. juillet 18 *3-no UE DE LAYBACH LAYBACH, de l'Imprimerie du Gouvernement. La partie de la mer la plus vaste pour eux était donc cette etendue de ta Mediterranée qui se trouve a 1 embouchure de l'Adriatique, entre la icile, la Mor^'e et 1 Afrique. En se plaçant par imagination au centre de ce bassin . l'etymologie des dénominations des vents en usage en Italie semble toute expliquée. Le eni de N.O. qui facilitait leur départ du port de Venise et de Grnes, en poussant leurs vaisseaux vers le centre de ce bassin, d'où ils dirigeaient ensuite leur marche vers la Syrie ou la Grece, fut en raison de sette propriété appellé Maestro, comme l'on dirait de nos jours le maître vent. c f toit celui qui leur importait le plus , et sans lequel ils ne ponva.ent entreprendre de navigation. Place toujours dans la même situation, on trouve la raison qui leur fit donner au vent du Nord la dénomination de Tramontana, puisqu il provenait des grandes montagnes de l'Epure Ç les monts acroceronieus H traverse encore les monts de la J nés alie et de la iVfacedoine. Le vent aujourd'hui appelé N. E. fut appelé Groco, relativement au même point, pareequ'il y venoit ie la Grèce à travers l'archipel. L'est reclamait, pour ainsi dire , le nom d e Levante puisque du coté qu'il leur parvenait paraissait le lever du S0ULe S. E. correspond au Sirocco, venant de Syrie; cette origine fournit sa dénomination . Le Sud est celui dont 1 etymologie fut le moins alterne; ils l'appelerent Ostro du mot Auster adopte dans l'antiquité pour désigner le midi. Une Isle appellée Garbo située sur les côtes d Atri-aue d'où souffle le vent S. O- vers le point convenu, fournit aux italiens la dénomination qu'ils donnèrent a ce vent, au'ils appellent Gurbin (1), . , . „ q Enfin le vent d'Ouest et en italien Ponente tire bien naturellement son n m du coucher du "oleil, ou cet astre va finir, ou (ponete) mettre un terme a sa course journalière. ÔÔ -3ans quelques pays on l'appelle encore Libici* de Libs, A^i» comme venant de Lybie.