PROVINCES ILLYRIENNES; TÉLÉGRAPHE OFFICIEL. Laybach, samedi A v t S, M M. lei Souscripteurs dont l'abonnement finira au t.er janvier iZi.%, sont priés de le faire renouveller pour ne pat éprouver de retards. L'abonnement pour le Télégraphe Officiel est de xo francs par année et de dix francs par semestre , franc de port. Les avis, annonces et affiches , se payent trois francs en une tangue , cinq francs en deux langues et six francs en trois. S'adresser à la Jirectton du Télégraphe N. ito à Laybach. EXTERIEUR. AK6LET ER R E. Londres, 30 novembre. Selon le rapport d'hier, le roi est toujours dans le même état; il continue de faire tous ses repas comme à l'ordinaire, et à jouir de peu de sommeil. — Le Morn'ing-Chronicle explique l'élévation si étonnante de la famille Wellesley ; »I l'atttribue à un long discours que lord Mornington (aujourd'hui marquis Wellesley) prononça, il y a plus de vingt ans , dans la chambre de scoro* m unes , et où il essaya bien gravement de démontrer que, 4'après l'état de banqueroute où se trouvoit alors la France , il lui seroit impossible de resister au-delà de quelques mois/: aux moyens pécuniaires et militaires de la Grande-Bretagne. On voit ainsi qu'il est plus Jacile 4e devenir ministre que prophète. Du i.er dcce'mbre. On n'a aûcune nouvelle de Cadix et de Lisbonne, quoique les vents soient très-favorables pour l'arrivage des malles de ces deux ports. U paroît néanmoins bien certain que les Français ont pris possession du fort de r f Gison. La relation de sa prise , donnee par le capitaine du Wellington y a été un instant considérée comme méritant peu de créance : elle vient d'être confirmée par une lettre de Guérntsey , du 26 novembre, yn cutter, arrivé dans cette île de St.-Vincent, petit port à l'ouest de Gison, a donné des détails positifs sur cet événement : c'est le 7 novembre qu'il s'est passé, et c'est Je général Bonnet qui s'est emparé de Gison. (joUm. de l'Empire.) Du 6, Nous apprenons d'un officier supérieur récem-? ment arrivé à Londres que vers la fin d'octobre, le nombre des troupes au nord du Tage étoit de 35,000 hommes présens sous les armes, en y comprenant les régiment portugais. Il ajoute que 1a saison actuelle fera rentrer des hôpitaux dans les rangs plus de 10,000 hommes. Les maladies ont été si nombreuses dans son bataillon qui étoit, en quittant l'Angleterre, dt 750 hommes, qu'il n'en a jamais eu plus de 290 sous les armes. (Mornuag-Chrcnïçle.) Une lettre de Gibraltar, en date du 18 novembre, contient l'article suivant : • , x . . t ,s D'après les dernières nouvelles de la Sicile, la cour 2% decembre i8iï. Y étoit dans la plus grande agitation, elle s'attendoit h commencer fef hostilités dès le retour de lord Bentincfc : on savoit que la plus grande partie des troupes siciliennes se joindra aux anglais; et on pensoit généralement que la famille royale chercheront k s'échapper en Sardaigne. „ Lord Bentincfc a passé devant Gibraltar faisant voile pour la Sicile. de — Nous avons reçu des gazettes de Caraccas jus* qu'au x% septembre. Lima et Juay ont suivi l'exemple des Caraccas ; et des nouvelles particulières portent que 1* révolution sur le continent espagnol se répandoit rapide-ment, et qu'il ne reste que trois où quatre villes maritimes pour compléter l'indépendance de tout le continent. H s'est manifesté des symptômes très-forts dans té Maracaibo, et l'on croyoit que la révolution Vy opérerait également. Les troupes régulières avoient été embarquées sur deux bricfcs et un schooner, et formoient une partie de l'expédition destinée contre les Caraccas; le tout étoit commandé par le gouverneur-général. On n'a point encore de nouvelles sur le résultat de l'expédition. — Les lettres-de Dublin continuent de parler des trouble* qui régnent encore dans le comté de Down. On di* que les révoltés ont prêté entr'eux un serment diabolique; il est d'une nature si atroce, que nous sommes portés à douter de son authenticité. — D'après les nouvelles de Cadix, du 1.5 novembre , les troupes anglaises, sous les ordres du colonel Kerret , sont toujours à Tarifa. -- Le gouvernement a reçu hier des dépêches de lord "Wellington. Le quartier-général et la position des deux armées respectives sont toujours les mêmes qu'ils étoient à la date des dépêches précédentes. Des lettrei particulières annoncent qu'on s'attendoit à voit-Jord Wellington faire un mouvement du côte de Badajoz. Cependant d'au-, très lettres venant du Portugal annoncent que ce mouvement aura lieu vers le nord. On dit que c'est le général français Brenié qui commande k Ciudad-Rodrigo. (Journ. de l'Empi) D A N E M A R C K. Corsoer, 23 novembre. On a apperçu aujourd'hui, à une heure et demie, au sud, un convoi ennemi sous voiles. Il consiste en 64 navires , es cortes par cinq vaisseauz de ligne, une frégate et un bâtimen t de guerre. Un des vaisseaux dé ligne avoit des' mâts de rechange (nothisasten ) , et étoit remorqué par un autre vaisseau. Le convoi a jeté l'ancré à Wresen, (Ga&tin dt Jjance.\ P R U S S E. Berlin } 30 novembre, M. Henri de Kleîst , Cônnu par ses poésies, et Madamè Vogel son amie ayant pris de concert ..Ja résolution de mettre fin à leur existence, se sont rendus le 21 dans une auberge sur la route d'ici à Postdam, «t delà sur le bord d'un lac dit le lac saint, où M. de Kleist a tué son amie d'un coup de pistolet , et s'est ensuite .brûlé la ter,velie, lis avoient envoyé auparavant à M. Vogel par un exprès une lettre, par laquelle ils lui annonçoient leur résolution et le prioient de venir inhumer leurs cadavres. (Gautte dt Frane fort.) A U T'RICH E. Vienne 19 novembri. Les billets de banque de 10 florins doivent être mis hors de la circulation , et il est accordé un délai de trois mois, à partir de cette époque , pour lés échanger contre les billets d'amortissement, ou les Verser dans certaines caisses publiques désignées à cet effet. (Moniteur.) Ou z décembre. fi'après la hausse de notre change, la police a dif!)inué le prix de la viande de 5 P*r livre, et celui des chandelles de 25 fcr. - S. M., pour venir au secours des employés de l'Etat qui ont besoin de logemens, a créé une commission particulière à laquelle elle a donné le pouvoir de disposer des maisons appartenantes à la vilje, aux établissemens publics et à l'Etat. C'est à cette commission que devront s'adresser les employés de l'Etat qui sont sans logement. — On répand en cette ville un bruit qui seroit d'un bien grand intérêt pour les amis des lettres. C'est l'annonce d'une oecouvcric Uau» le vvuJu Mont.Athos -, d'un manuscrit grec, contenant, dit-on. 50 comédies qu'on ' croit être de Mériandre ou de Philémon. — Notre papier est toujours à la hausse et Fou remarque avec plaisir que les agioteurs, banquiers et gens d'affai rè S, fondent aujourd'hui leurs spéculations sur une hausse progressive et croissante, sans paroître redouter la baisse. Les étrangers qui ont étudié le mouvement de nos iinances, et qui ont eu quelque confiance en nos billets , gagnent aujourd'hui. Il y a des négocians de Prague , Leipsick et Breslau> qui sont cités pour des profits immenses. - Les lettres de "Widdin, et même celles de Semlin et Belgrade , ne sont pas aussi favorables à la paix D'abord les lettres de Widdin nous apprennent qu'Ismaïl, pacha de Sérès, qui commandoit l'aile gauche de l'armée turque, 'et dont le quartier-général se trouve à Widdin même, a cru devoir prendre des mesures efficaces pour organiser une nouvelle armée ottomane. On ajoute que son projet seroit de se porter sur Rudschuek , de dégager cette place , et de tout tenter pour forcer les Russes à repasser sur la gauche du Danube. D'autres pensent que le pacha laissera une garnison considérable dans Widdin, et se rendra k Sophia avec une partie de son corps , pour garanti* cette contrée toute surprise, réunir des forces et sé porter ensuite en - avant avec quelqu'espoir de succès. Ce paçha est brave , actif quoiqu'ils en eussent là jusqu'au cou. On croit qu'il y en a eu environ douze de noyés, le cadavre de l'un d'eux a été jet té contre la digue. Telle est 1a conduite de ces insulaires^ non-seulement envers leurs prisonniers, mais même envers ceux qui les ont bien servis, et que les sauvages eux-mêmes ne traite-roient point avec cette barbarie. (Moniteur.) Brest y t décembre. Depuis hier nous avons vu entrer successivement^ les corsaires h ^restais , capitaine Gallais , et VAméliey capitaine Leguen. Du zz au 25 novembre , le premier s'est emparé dans l'ouest des Sorlingues » de trois bâtimens, l'un nommé la Marie y chargé de morue i l'autre venant des Saintes , et chargé de sucre j le troisième avoit été expédié de Bnenos-> Ayres a de cuir > bois; dé tèintv/rc et piastres* Cette prise a été enlevée à l'abordage« Elle étoit itméc dedoUïe bouche s à feu et est entrée a Morlaix. Le Brestcis a mis à terre 33 prisonniers. jfAmèlit a aussi fait trois prises du 24 3° novembre. La première est le navire k trois mâts la Sally, arm£ de U canons , enlevé 4 l'abordage. Ce bâtiment étoit chargé de charbon, sel, feuillard, balOtages et comestibles. Il est entré à Cherbourg. Le capitaine Leguen se détermina à renvoyer sa seconde prise, chargée d'oranges et d'objets de peu de valeur, avec les Anglais blessés sur la Sully, qu'il a échangés contre des prisonniers français. La troisième prise est le Samuel, venant de Lisbonne et chargé d'oranges. Le tems étant favorable, le capitaine s' diverses marchandises turques, qui consistent en 1325 baltes de cire , peaux de lièvre, laine, plumes d'autruche, grains, poil de chameaux j tabacs en feuilles du poids de - .. ; , " 4*5 91666 quintaux de France et d'uoe valeur appro* ima tir* de ------ - 279J679. fr. Plus en 59j6 balles de coton non filé ps- ^ sant 462,025 quintaux et valant approximativement - - - - » 3,066772. fr. 69* Total - - - 1,346,451^ 88. VARIÉTÉ. . vM;*rre, où vis. soï>8 encore et U dîflUt tissés approximatif de celui de I Halte e» assure ijiai propagation. Elle fera conduire à Padoue le nombre demandé au prix de *00 à 120 trancs par mouton suivant ji qualité de ia laine. Une brebis suffira à trente agneaux q«t donneront une laine plus abondante et plus fine que .celle de leur mère. Les avantages des bergeries de moutons espagnols AVIS. sont counus et appréciés dans toute 1 Europe. On les voit développés d'une manière distincte et étendue dans un ouvrage composé par Mr. le comte Dandolo > qui indique en outre la méthode de fonder ces bergeries et de les faire produire. S'adresser à Mr. le Directeur des bergeries de Mr. le comte Dandolo à Vareze près de Milan. V Le Public est prévenu qu'à compter du i.er janvier itu , les jours et heures de l'arrivée et du Départ des Couriers de ta Direction Générale des Postes sont fixés dans l'ordre ci après, Savoir: ARRIVÉE A LAYBACH. L» France, l'Italie et Gorice. Salmatie, Raguse , Albanie. Fin me. L'Allemagne par Franz. Villach, la Bavière , le Tirol et Gla-genfurt. Neustadt , Carlstadt , Costainizza , et la Turquie. Trieste, La France, l'Italie et Gorice, Dalmatie, Raguse, Albanie. Fiume, L'Allemagne par Franz. Villach, le Tirol, la Bavière et Cla- genfurt. : - . . , INeus tadt, Çarlstadt, Costainizza et la Turquie. Trieste. Lundi, Jeudi et Samedi. Mercredi et Dimanche. Mercredi, Dimanche et Vendredi. Lundi ; Mercredi, Vendredi , Dimanche Mercredi et Dimanche. Mercredi, Vendredi et Dimanche. Tous les /ours. DÉPART DE LAYBACH. Mercredi , Vendredi, Dimanche. . Jeudi et Pir*anche. ; 'f. i.- Mardi, Jeudi èt Dimanche. Lundi , Mercredi, Jeudi »et Samedi. Lundi et Jeudi. Lundi , Jeudi et Samedi. Tous les Jours. de 3 À 10 heures dtt matin, de zo heures à midi. de 10 heures à midi. de 8 à 10 heures du matin* de 8 à 10 heures du matin.-de S à 10 heures du matinr à 5 heures du soir* ■ Nota. Le service exige que les lettres à affranchir, ou à charger soient remises au Bureau de la Direction Générale des Postes avant 3 heures après nidi et les lettres ordinaires à 4 heures du soir au plus tard, sans quoi elles __»np lu mamp «Mir. ne pourroient pas partir le même jour. AVIS. 'ÏÏÏM. les abonnés qui sont encore redevables de toute ou partie de leurs abonnemens de la présente année iS*«> sont instamment priés d'en remettre le montant aux directeurs des postes du lieu ou de l'arrondissement de leur résidence, \ ou de le faire parvenir au directeur du Télégraphe , par toute autre voie sure, avec le prix d- i. e r sèmes tre. MM* les «îionné^qui ne doivent rien sur l'exercice courant, sont prévenus d'adresser à la Direction, leur abonnement des six premiers mois de 1812 au lieu du trimestre. L'adoption de ce mode de paiement est plus comenab'e sous le double rapport de leur éviter des de'phctmens, de simplifier les envois, des directeurs des postes et d'assurer je recouvrement des avances à fit re ; la modicité de prix n'a point paru ut» obstacle. Cependant des personnes qui pour absence ou autres causses , voudroient ne s'abonner que pour le trimestre, peuvent en envoyer seulement le montant. > Les personnes qui desireroient avoir le Téle'grafe Cffi- Le Directeur Général des Postes. C. D'ETILLY. ciel au texte Italien, sont invitées à faire connoître de suite leur/intention au directeur qui d'après les demandes qui lui seront adressées, pourra se convaincre si les nouveaux frais qui seront le résultat de ce surcroît de dépense seront couverts. i - Le sieur Antoine Colloredo Caffe-tier du théâtre , prévient qu'il a h vendre du nonga fait comme h Crémone et à Venise et de diverses qualités j a.0, des fruits et configures à la manière de Bergamei 3.* des vins étrangers et liqueurs de toutes sortes , le tout à un prix modéré] S'adresser à Laybach , maison du théâtre. E R R A T A, Au numéro 103 précédent, au lieu de Senositch, lisez, Senosetsch; de district de Laybacy, lisez: district de Laybach, et au lieu de M.r L. de la Moullage, lisez i Mr. L ce la Moussaye.