Dieter Messner Salzburg CDU 806.90-02: 801.54 L'ÉTYMOLOGIE PORTUGAISE SELON JOHN MINSHEU (1617)1 Dans le cadre de nos travaux sur l'évolution du lexique portugais (v. "Dictionnaire chronologique portugais" 1976; "Historia do léxico portugués" 1990) nous avons commencé non seulement à analyser les périodiques portugais entre 1700 et 1850 (v. Messner/Aglassinger 1992) sinon aussi à réunir des oeuvres lexicographiques anciennes. Nous espérons pouvoir publier un jour un "dictionnaire des dictionnaires portugais" (c'est pour l'espagnol qu'existe une telle oeuvre, restée malheureusement fragmentaire: le "Tesoro lexicográfico" de Samuel Gili Gaya, Madrid 1947-1952). Dans les "Beihefte" de Lusorama (Messner 1993), nous publierons un échantillon qui embrasse l'espace de temps limité par la publication du dictionnaire de Rafael Bluteau en 1712 ("Vocabulario Portuguez et Latino, etc., autorizado com exemplos dos me-lhores escritores portuguezes, e latinos, e offerecido a El Rey de Portugal, D. Joâo V pelo Padre D. Rafael Bluteau, Coimbra 1712") et la 6e édition du dictionnaire de Antonio de Moraes Silva en 1858 (Diccionario da Lingua Portugueza composto por A. de Moraes Silva, Lisboa 1858.). Les premiers dictionnaires portugais dont l'auteur est Jerónimo Cardoso datent du milieu du 16e siècle. Cardoso a été caractérisé comme "Celui qui fut l'Antonio de Nebrija du Portugal" (Teyssier 1990). C'est en 1611 qu'apparaît un "Dictionarium lusitanico-latinum" (Agostinho Barbosa), et en 1634, Bento Pereira publie "Prosodia in Vocabularium Trilingue, Latinum, Lusitanum et Castellanum", suivi, en 1647, du "Thesouro da lingua portugueza". Ces travaux de Pereira sont rapidement devenus les oeuvres de base et ont connu plusieurs éditions (la 1ère est de 1750). C'est enfin en 1712, qu'apparaît le dictionnaire de Bluteau qui allait devenir le point de référence de tous les lexicographes postérieurs. A côté de ces dictionnaires existent aussi d'autres oeuvres qui fournissent des renseignements très précieux pour la connaissance du lexique portugais; il est curieux de constater que ces livres n'ont pas encore été analysés quant aux premières datations de beaucoup de mots portugais. A notre connaissance, personne n'a pas encore utilisé le "Vocabulario que se sigue en seys lenguas, de los nombres de los Arboles, yervas, frutas, y otras cosas contenidas en el presente Libro de los secretos de Agricultura" que Frei Miguel Agustín avait ajouté à son oeuvre "Libro de los secretos de la agricultura casa de campo y pastoril". Ce livre, d'abord écrit en catalan, avait été traduit en espagnol en 1626. 1 Nous remercions le Fonds zur Fôrderung der Wissenschaftlichen Forschung, Wien, pour le support qu'il nous donne. 213 Dans un livre qui décrit l'histoire de la lexicographie catalane, les auteurs ne peuvent pas donner d'information précise d'où venaient les connaissances lexicologi-ques de Augustin: "No resulta fácil d'esbrinar on degué informar-se Agustí per compondré aqüestes llistes" (Colón/Soberanas 1985, 102). Ils ne pouvaient pas le faire parce qu'un autre livre ne leur avait pas été assez bien connu: il s'agit de la traduction espagnole d'un livre pharmaceutique de l'antiquité. Ce texte espagnol apparaissait pour la première fois en 1555 sous le titre:" Pedacio Dioscorides Anazarbeo, Acerca de la materia medicinal...traduzida de lengua Griega, en la vulgar Castellana...por el Doctor Andrés de Laguna." Sur plusieurs centaines de pages sont décrites des plantes et des animaux (v. les réproductions ci-jointes). Pour le lexique portugais, il est important de constater que presque tous les petits chapitres monographiques contiennent une rubrique appellée: Nombres. Et là, on trouve souvent le terme en plusieurs langues: en grec, en latin classique, en latin vulgaire ou tardif, en arabe, en espagnol, en catalan, en italien, en français, en allemand et en portugais. Nous avons réuni tous les mots portugais de Laguna (à peu près la moitié des mots espagnols est accompagnée d'un mot portugais), et nous publions cette liste en ordre alphabétique dans le "Beiheft" de Lusora-ma, ci-devant cité. Ce vocabulaire nous permet de constater que Miguel Agustín avait copié Laguna. Là où Laguna n'avait pas donné le mot portugais correspondant au mot espagnol, Agustín aussi ne le mentionnait pas non plus. Exemple: Laguna: Lat. Rapum & Rapa, Ar. Seliem, Cast. Nabo redondo, Cat. Naps redons, It. Rape, Fr. Rave, Tud. Ruben. Agustín: Lat. Rapum, Cast. Nabo redondo, Cat. Naps redons, It. Rape, Fr. Rave. D'autre part, Laguna permet de rétrodater toute une série de mots portugais enregistrés dans les dictionnaires historiques et étymologiques modernes (Machado 1977; Cunha 1982): valeriana, amieiro, oregâo, etc. (les trois mots sont datés pour 1813 dans Cunha 1982). Nous n'avons pas non plus rencontré des références à une autre oeuvre, un dictionnaire volumineux de plus de 500 pages: John Minsheu publiait à Londres, en 1617, un dictionnaire sous le titre "Ductor in Linguas, The Guide into Tongues", où il fait suivre les mots anglais des formes correspondantes en dix langues, dont le portugais: il paraît que ce soit le repertoire le plus riche en étymologies portugaises au 17e siècle. Ce livre permet, d'ailleurs, de donner à beaucoup de mots portugais une nouvelle datation. C'est surtout des expressions scientifiques qui apparaissent attestées pour la première fois dans Minsheu: corrosivo (1813), coscinomancia (XVIII), etc. (les dates sont celles de Cunha 1982). La source portugaise de Minsheu n'est pas encore connue: il cite souvent les oeuvres du fameux lexicographe Calepin, mais celui-ci ne mentionne pas la langue portugaise dans ses dictionnaires multilingues. Un exemple de Minsheu 66b est le suivant: 214 CHALKE. British) Cálch. G(allicum = French) Croye, ou Craye, f. I(talian) Créta, Créda. H(ispanicum = Spanish) Grédo, Cal. f. à Lat: Calx, cis, idem, q. calida à calore, of the heat of it. T(eutonick) kreide. B(elgick) kryd. L(atine) Créta, ae vel à Creta insula, in qua optima provenit: vel à crescendo, quoniam proprietas ejus est, ut macerando crescat. § Calep.: of the Hand of Crete, where the best Chalke groweth. G(reeke)... Les dictionnaires de Cardoso n'ont pas non plus été utilisés par Minsheu. Dans le titre complet, notre auteur dit: "Ductor in linguas cum illarum harmonia et etimolo-giis, originationibus, rationibus et derivationibus in omnibus his undecim linguis." Il n'est pas vrai que tous les mots portugais sont accompagnés de leur étymologie immédiate, mais au 17e siècle, le lecteur instruit de l'oeuvre de Minsheu ne pouvait pas manquer d'établir une relation entre le mot portugais et son homologue latin: la forme portugaise p.ex. contraer est accompagnée de la latine contrahere, et le mot portugais bragas du latin braccae, etc. Plus important pour l'historié de la philologie portugaise est le fait que Minsheu donne toute une série d'explications étymologiques explicites d'un certain nombre de mots. Nous reproduisons dans la liste suivante des 227 mots que nous avons rencontrés sur les 100 premières pages tous ceux qui commencent avec la lettre A (34). Cela permettra de suivre les progrès de la recherche étymologique, par ex. en comparant les explications de Minsheu avec celles d'autres chercheurs. Nous citons de temps en temps Cunha 1982, Machado 1977, et en contraste, Constancio 1836. * acrecentar 23a: ab accrescendo (Cunha 1982: do latim accrescentare baseado em accrescens) açujentar 93a: à çujo, i. sordidus (Constancio: assujentar de sujar). acustumarse 5a: ex ad & consuetudinem (Constancio: a & costumar; Machado 1977: de acostume). àdro 72a: à Lat: ager (Constancio: Lat. atrium; Cunha 1982: do lat. atrium), afagar 69b: fortè à gr. agalliao, i. exulto, laetitia gestio (Constancio: do grego eu, bem, e kharis, amor, carinho; Cunha 1982: do arabe), albernóz 64a: Vox maura (Constancio: ar.; Cunha 1982: ar.). alcachofre 35a: vox Arabica (Constancio: ar.; Cunha 1982: do ár. hisp.). alcoviteiro 33b: Vox Arabica (Constancio: de alcoveto; Machado 1977: de alcovitar). algália 74b: vox Barbara (Constancio: ar.; Cunha 1982: ar.). algodam 57a: diet: quod ex illa arbore proveniat quam Barbari Cotum vocant. (Constancio: ar.; Cunha 1982: ár. hisp.). almofaça 84b: ab Arab: Almohaza. (Constancio: em Cast, almorzar, do Alem. morgen, manham e essen, comer; Cunha 1982: ár.). almoxarife 31a: vox arabica (Constancio: ar.; Cunha 1982: ár.). 215 alsine 70a: Gr. alsine, dicta est quod in lucis nascatur quos Graeci aise vocant. (Machado 1977: lat.-gr.). alvayade 66a: ab Arab. Bayad (Constancio: ar.; Cunha 1982: ár.). alvo 58b: à lat. albo signo quod in scopo ponitur (Constancio: lat.; Cunha 1982: lat.). ameas 33b: Vox arabica (Constancio: do lat. moenia; Cunha 1982: mina + a), amizade 5a: ab amicitia (Constancio: do Cast.; Cunha 1982: lat. * amicitatem). amorinho 80b: dim. ab amore. amorteçer 39a: à morte (Constancio: a pref., morte, e ecer des.; Cunha 1982: de morte). ampola 55b: à Lat: ampulla (Constancio: lat.; Cunha 1982: lat.). apertar 97b (recte 79b): ab apertus (Constancio: a pref., perto, ar des. inf.; Cunha 1982: do lat. appectorare). arca 19a: ab arcere (Constancio: lat. arca; Cunha 1982: lat. arca.), arribar 20a: ex arriba, i. supra (Constancio: a pref., riba do lat. ripa, praia, ar des. inf.; Cunha 1982: lat. arripare). artillería 20a: fortè ab arte quia est ars terribilis, aut á Gallico quasi Art tirerie, i. tirer par art (Constancio: do fr.; Cunha 1982: franc.), assalto 21a: ab assiliendo (Constancio: lat.; Machado 1977: ital.). assossego 60a: ab assossegar, i. tranquillare, sedare (Constancio: v. socegar). atadura 41b: ab atar, i. ligar (Constancio: de atar). ataúd 81a: fortè à Lat: Tumba, aut ab Hisp: ataviar, to make fit, quia accomodatur cadaveri (Constancio: ar.; Cunha 1982: ár.). ataviar 7a: a voce Lat. aptare (Constancio: ar.; Cunha 1982: gótico), atavio 50a: ab aptare (Constancio: de ataviar; Cunha 1982: der. regr. de ataviar), atirar 64a: à Lat: attrahere (Constancio: a pref., tiro, ar des. inf.; Cunha 1982: origem desconhecido). atrevimento 23a: ex atrever, i. audere (Constancio: do verbo), avisado 73b: à Lat. visus (Constancio: do verbo: Cunha 1982: do verbo), avisar 7b: à Gal. adviser (Constancio: do franc, aviser; Cunha 1982: do fir.). azemel 62b: ab agenda, i. conducenda muía (Constancio: ar.; Cunha 1982: ár.). Notre spécimen de 34 mots contient, selon Minsheu, 14 mots d'origine latine, 9 d'origine arabe et 6 dérivés. La correspondance entre Minsheu et les autres étymolo-gistes est très grande pour les mots arabes et français, tandis que Minsheu énumère beaucoup plus de mots d'origine latine que Constancio ou Machado. Constancio est, d'ailleurs, le seul qui explique des mots portugais par une provenance espagnole (l'exemple le plus curieux est almorço). Il faut dire, que là où l'origine d'un mot n'était pas si claire, Minsheu construisait une étymologie assez artificielle. 216 Nous espérons avoir pu, par ces quelques lignes, montrer l'importance d'analyser les anciens textes lexicographiques du portugais. Bibliographie: G. Colón/A. J. Soberanas, Panorama de la lexicografía catalana, Barcelona: En-cicl.Catalana, 1985. Fr. Solana Constancio, Novo Diccionario critico e etymologico da Lingua Portugue-za, Paris: A.F. Carneiro, 1836. A.G. Guncha, Dicionário etimológico da Lingua Portuguesa, Rio: Nova Fronteira, 1982. S. Gili Gaya, Tesoro lexicográfico, Madrid: CSIC, 1947-1952. J.P. Machado, Dicionário Etimologico da Lingua Portuguesa, Lisboa: Confluência, 1977. D. Messner, Dictionnaire chronologique portugais, Heidelberg: Winter, 1976. D. Messner, Historia do léxico portugués, Heidelberg: Winter, 1990. D. Messner, Ein "dicionário dos dicionários portugueses" in: Beihefte zu Lusorama, 1993. D. Messner/J. Agjassinger, Die portugiesische Sprache zwischen 1700 und 1850, ein Forschungsprojekt, in: Lusorama 17/1992,14-25. J. Minsheu, Ductor in Linguas, The Guide into Tongues etc., Londini: J. Browne, 1617 (Scholar's Fascimilies & Reprints, Delmar New York, 1978). P. Teyssier, Jerónimo Cardoso et les origines de la lexicographie portugaise, in: id., Etudes de Littérature et de Linguistique, Paris: Fund. Gulbenkian, 1990, 199230. Povzetek PORTUGALSKE ETIMOLOGIJE JOHNA MINSHEUA (1617) Avtor ugotavlja, da so iberoromanski jeziki v slovarjih šestnajstega, zlasti pa sedemnajstega stoletja bogato zastopani, in obžaluje, da gradivo, ki ga nudijo, ni bilo dovolj izrabljeno. Veliko specializiranih besednjakov, npr. farmakologije, nudi obilico izrazov za rastline in živali, ki sicer v literarnih portugalskih delih, pa tudi kastiljskih in katalonskih, niso izpričani. Podrobneje je obravnavan desetjezični slovar Johna Minsheua (London, 1617). Dodan je kratek del tega slovarja (besede, ki se začenjajo z glasom a-). Nekajkrat je mogoče ugotoviti, da so poznejši etimološki slovarji celo manj zanesljivi. 217 Illuftradopor el Dod. Lag. 139 toxico. De mas dcfbo.fu eftomago rellenado de culantro,y dexado fecar, fi fe beuc molido, fo corre a las mordeduras de las ferpientes.y es vtil contra la gota coral. La ceniza de toda la Co-madreja.quema da en vna olla de ticrra/i con vinagre fe aplica,es conueniente a la gota.Con fu fangre fe vntan vtilmente loslamparones:la qual también lirue 1 la gota coral #1 V S TELA. GrjVg.o*Xí.Lit.M.ifteli.Caft.Coin¿dícja.I>ott.Doi)ÍDba,y Comiiriota.ltil.DoDDoIa.'Tuíi.Eifl Vvifel- noMSRtS Dluidefe en mucbM efrecies la Comadreja. Vorfc dexada * pártela domcñic, ylafalnaie, los Horones, ANNOTA, Im Miras,y finalmente Us tacna,fon del mefmo linige.LotLatmos particularmente ¡LmaroH d lo!H» TmN _ roñes viuerrae,yfon aqueRos inmútelos,con quelos mchuchos-perfiguen los paxariHos, focándolos deHlKOM1. pretorios nidos Sirucnfc aSi mefmo dcBos los candores, fura/arar lesione¡os de fus ciucrnai ry maJriguc* Muui. rat.Todosefto^íiimalesfon «piale» enemigos ic U, ferpientes, con la, quales bauiendo de pelear, Unan va pora de ruda en la boca.Us Coaudrq* eftaialmcmc mían los Vaji'.ifcos, muriendo ¡umaisaue eÜM cnl-i v,uc' «• batalla,por razqn ¡le fe bidior.dcz pellijera. R A N AE. Cap. 25 Délas Ranas. Cap.XXV. LAs Ranas fritas con azeycey fal, y comida; anfi con fu caldo, fon remedio faiiidabje con» traqualquicra lirpienteiy íiruen contra los apoftemas de las cuerdas ya inurterados. ■ La ceniza délas quales poluoreada, reftaña las effuíignts de fangre, y aplicada con pezüquipj en formo de vngtento,hazo renacer los cabellos bolados del alopecia. La lingre de las verdes ranas impide que no renazcan en las cejas lospclos.li fe inftüa en el proprio lugar del quál fe ir* rancaron.El cozimiento délas heruidasen agua y vinagre: trahido en 1 i boca , mitiga el dolor de los dientes. Ollera B¿r¡a;c«i.tai.&i{>X.Ac.Dftblia.Caft.Raius.Cu.Cuooc2t.Pott.Ruiix. iM.Ranocchic. Fian.Gu? N o fci B R T kriflí,yKalDe.TQcenadalcs,otrai entre Us matas, yjiiuimemcqnufc engendran fiibñofc&reia haz de Ut tierra, quiero desyráelaBm&fyielpoíno,ron iosioebomu tltpúbazecreerídgun&S;tpijhieuaritui.VóirIt mayor p/rte fon buenai Céracamrr at¡u <¡ix,qItc fe¡onun en *gtw corrientes,o en algiinos efptc'afos y muy cirros 218 498 Lib.I I II.de Diofc. mbrcvrialis mas. mercvb.ialis fobm. y comida,relaxa el vientre, Cuezenfe en agua,y defpues dafe a beucr fu caldo,para purgar la colera,y Ioj humores aquofosXas hojas de la hembra,fegun parece,majadas, beuidas, y apli cadas i la natura de la muger,defpues de fu natural purgarion,hazen que fe conciba hembra: y las del macho adminiiiradas en la merma manera,fon caula que fe engendre varón. HOMBRES GrieE°^u»^«»",,"LaE.LÍD0Z0ft¡j.Bar.Mcrcurill¡s.Caft.Mcrcurial.Cat.Mclcoragc.lt. Mcrcuiialc.Fr. Mex coreni.Tua.BÍngelkraut.Porr.Ort¡giinorta. annota = T A Mercurial fe Uimoanji^rhaucrfido hallada del Dios Mercur'to,y defpues cotnmunieada a lot bo TI0N, J—i bres.Diuidtfe en trucho y en hembra.Produzc el mocho los granos ie fu futiente ios a dos hermanados por todos los internoilos del aüo,quiero dezir aftdos en aquel ángulo,que bazen el (jilo y el ramiUo $ del proetdcMM el fruSo de la hembra cómanmete fe vecfalirpor La extremidades de cada tallo,motmenu do que aquel del macho,empero copiofo,y en forma de rox.imiUos.ba» fco|« de la hembra fon algo ñus ttin duezmu que/as del macho: y lu rayzesde la tina,y d( la otra efpecie muy delgadas,yintitiles.Llamafe cada vn* de aquefhs planas por Caftiüacn numero plural Mercuriales:y no ay hobre rico ni pobre q perfe* ¿fomente no las conozca:porquc fon muy ordinarias y familiares en el if3 de los clyftcres-.fino pregúntenlo Clara. d Clara fatnofa clyflelera de SaUmanca~.la qual folia fiempre en mi tiempo tener tresoquatro tinajas Ee-rwi de ciddo deazelgm y Mercuriales^tguzado con faly orines:del qual a tarja cada vna cchana cada iiadit Itrámente cient mú ayuda*,con queenxugaua los infflices vientres de aquellos pupilos enfortiaados,q*e¡4 maefe viero llenos,fino de viandas pcflilentiales.Suclenfe coasr con el caldo mas grajo de la olla losMert curialesty defpuesdarfe a beucr vna hora antes del paftofl lubrico bodrio de<üos:e¡ qual relaxa admirable mételos reftnñ¡dos,y alasvezes taita el foloamouer.y purgar los qaefOaReobarbaro y Efcatnonea, no pudieron fer euacuados.Tieneh también fuerza los mercuriales,aplitadospor defuera en forma de cmpla-firo.derefoluer tas Infiammationesjmolificar iojapojlemal duros.Del re&o,filo añadido a U fin de oque üe capitulo fueffe cieno,na nacería ¡amas bija en el mundo,fegiut las dtfuenturadai fon de todos 4barred das,por el peligro y cofa q*e traben ¡tunamente eopfigo: yanfi prefiofenecerkdlinage humanot Del* 219