Semestre T. PROVINCES ILLYRIENNES. télégraphe officiel. çmmr-mmI iM wraMrMilg RW Laybach, mercredi i janvier 1812. AVIS. MM. les Souscripteurs dont Vabonnement est fini au j,er janvier itiz, »»* ^ * '« M* éprouver de retards. L'abonnement pour le Télégraphe Officiel est de ro francsJ.*r snnée et de dix francs par sémestre , frane de port. Les avis, *»»»»<« et affiches y se payent trois francs en une langue , cinq francs en deux langues et six francs en trots. S'adresser k la dxrecUon éu Télégraphe N. »80 k Laybach. EXTERIEUR. D A.N E M A R C K. Copenhague, 23 novembre. Su.vant une lettre de Lolland , du 18, qui donne encore quelques détails sur la nuit orageuse du ,«, les ouragans se succédoient sans interruption accompagnés d'éclairs, de coups de tonnene, de grele et 'de pluie; ce ne fut qu'à deux heures du ...in que ^violence de cette tempête commença à d.nnnuer. Le convo, e «ne m ' stat.onné prés de Nysted eut sept bàtimens échoues sur Roedstandj de ce nombr, »1 y en avoit deux à trois mâts ; une partie des équipages se sauva à Jidser, et l'autre à Nysted. Suivant d'autres nouvelles, le vaisseau de guerre échoué fut remis à flot par le secours que lui prêta le convoi, et il en fut quitte pour la perte de ses mats. (Gazette de France.) V A L A C H I E. Bucharest, 6 novembre. Le plus grand mystère enveloppe 1« négociations de Giurgewo, rien ne perce. Si Ion juge d'après les préparâtes, elfe* seront longues. On ne ces« d'envoyer d'ici dt* vivres à Giurgewo, et l'on a d*;> expédié une grande quantité de meubles, ce qui ressemble à un établissement qui aura de la durée. Les plénipotentiaires, qui se trouvent à Giurgewo, sont pour les Russes, M. d'Italinsky et le général de jour Sab-rijeffi; pour les Turcs, le Kiaya-bey-Galib-Effendi, Hamid-Effendi, autrefois Jenitsctteri-Essendissi à Bucharest , et l'ordu-Cadissy, l'interprète ordinaire de la Porte; Detraici- Morussi, et n. le conseiller de la cour Bulgarow , sont secrétaires du congrès. MM. Pobroff et Pierte-Fon-lon sont aussi à Giurgewo. On assure que le grandir a envoyé, il y a quelques jours, un de ses secrétaire a Constantinople, et que le major russe Bibikow 1'? P.acora-pagné. (Gaz" de Franc») : A U T R I Cl H E. Vienne, 20 novembre. Les manufactures de sucre de betteraves, d'érable et de sirop de raisin, ont tant de succès dans la monarchie autrichienne, que le sucre des colonnies devient à-peu-près inutile. Aussi l'on croit qu'il finira par être entièrement prohibé. La défense du café est toujours très-sévère , et ce n'est qu'avec beaucoup de difficultés , .et d'après l'examen des motifs que quelques personnes obtiennent d'en faire venir de l'étranger. (Moniteur.) Du 28. Comme S. M. l'Empereur avoit quitté Vienne le mâme jour où il avoit reçu la députation des Etats d» Hongrie, on crut que le monarque s'étoit rendu k Pret-bourg, et le bruit s'en répandit généralement; mais l'on sait qu'il étoit allé à Laxembourg, d'où il est déjà de retour. On ignore quand S. M. se propose d'aller à Près bourg. Le gouvernement observe toujours le plus grand silence sur toutes les opérations de la diète. Cependant l'opinion se soutient , que les travaux s'avancent et tou* chent à leur fin j mais probablement on ne les fera con-noître au public que lorsqu'ils seront entièrement terminés. Ce qui semhleroit fane croire que tout est d'accord 9 c'est que le cours hausse d'une manière sensible. Le 23 , il étoi t encore sur Augsbourg à 210, et hier il s'est fait des affaires à 194 > et même 193. Du 7 décembre. L'on ne sait pas encore quand S. M. se rendra à Presbaurg ; les politiques sont très-occupés de ce voyage. Nous sommes moinj,v au courant des discussions de la diète sur les finances, depuis que la censure a défendu aux journaux autrichiens de répéter les journaux de Hongrie. L'esprit de parti nuit toujours au bien public. Il est question de grands changemens dans le conseil de la guerre i M. le comte de Bellegarde , qui en est le présu.'i.nr, va être nommé, dit-on, gouverneur civil et militaire de la Gallicie , et se rendra à Lemberg. L'on ajoute que S. A, I., l'archiduc Charles, reprendra la direction suprême de la partie purement militaire. Le matériel de la guerre sera réuni à la chambre des finances > mais des conseillers référendaires seront toujours attachés à cette partie. L'on assure aussi que M. le comte Frédéric de Stadion va être nommé président de la chambre des finances. (G4Z. de France.) SAXE. Leipsick, 30 novembre. Il s'est vendu beaucoup de draps et d'étoffes de soi. ici, à la foire de Saint-Michel. Le prix de la laine, tombé d'un tiers depuis cet été, a semblé vouloir s'élever au commencement de la foire i mais 'e prix s'«.* est établi à 24 écus la première qualité, i 18 la seconde , et à 12 la commune j les laines superfines, propres à la fabrication des schalls, des robes et des casi-înirs ont 'été beaucoup plus recherchées. Lttoflfe française appelée mirino,, a joui d'une faveur dont les foires précédentes n'avoient pas donné d'exemple. La fabrication dés étoffes do laine pour l'habillement des hommes, a offert de trè-s-beaux articles dont les marchands se sont défaits avantageusement. Ces étoffes surpassent en finesse et en bonté celles du même genre, dont les Anglais infestoient naguère les principaux marchés de l'Allemagne, et elles sont à bien meilleur marche. (Gaz., de France.) ROYAUME DE NAPLES. Naples, 23 n^mh" On a reçu de Messine les détails, suivans sur l'éruption de l'Etna, en Sicile. Og pbservoit depuis quelques jours, dans les vallées k l'est ji.e l'Etna, et sur-totft près de U torre del Filosofo (tour du Philosophe), des ouvertures d'où s'échappoit de la fumée, indice certain d'une fermentation intérieure et d'une éruption prochaine. Le 16, on commença à ehlendre ces mugissemens sourds qui la précèdent, lorqu''eIle est imminente. Le 27 au matin, on vit sortir de la vallée del Bue (du Boeuf), une épaisse colonne de fumée , et dans la soirée du même jour, il s'ouvrit un nouveau cratère qui vomissoit dans toutes les directions une immense quantité de matières enflammées. Le 28, les cendres étoient déjà parvenues à Messine et dans les plaines de Melazzo. Quoique l'ouverture se trouvât au fond de la vallée , la colonne de flammes étoit si élevée, qu'elle dépassoit de beaucoup les hautes sommités qui dominent cette vallée de toutes parts. La lave se dirigea d'abord vers la vallée de Catane, située au-dessous de celle del Bue, et qui , malgré sa grande profondeur, fut entièrement comblée en neuf jours. Elle coula ensuite h droite dans la direction de la vallée de Musarra , qui se trouve déjà égalemeut comblée. Elle n'a pas , dit-on , jusqu'à présent, causé • r beaucoup de dégât, les terres qu'elle a recouvertes étant la plupart incultes, et ne produisant que des genêts : mais l'éruption dure encore ; et si après avoir comblé la ville de Musarra, la lave continue de descendre vers la plaine, les pertes qu'elle peut occasionner sont incalculables. L'histoire a remarqué que le célèbre Empereur Charle-magne se trouva à Catane, ville située au pied de l'Etna, dans le moment d'une éruption ; depuis le règne de ce monarque jusqu'à l'éruption de 1669, la plus terrible de. toutes, les annales de la Sicile font mention de quinze éruptions. A cette époque de 1669, la lave sortit à Ricini, et forma un fleuve de quatre milles de large et de cinquante pieds de profondeur, qui détruisit tout ce qu'il rencontra. Il renversa la majeure partie de Catane , et repoussa la mer fort loin de cette ville. La vitesse de ce torrent de bitume fut d'abord de deux lieues et demie par jour; mais ensuite il n'en fît que cinq en quatre; le cratère s'écroula, et sa circonférence étoit d'une lieue et demie. Depuis cette époque il n'y a eu que sept éruptions, dont aucune n'a été bien violente. {Gaz. de France.) INTERIEUR. EMPIRE FRANÇAIS. Alexandrie, 25 novembre. Malgré les mesures que ne cesse de prendre l'autorité pour la propagation de la vaccine, il n'est pas toujours possible de triompher de la répugnance, et souvent même de la mauvaise volonté des parens, qui aiment mieux exposer leurs enfans à un péril certain, que de les soumettre à une pratique innocente , et que le zèle des vaccinateurs les engage à exécuter sans aucune rétribution. La commune de Gamalero , dans nos environs, vient d'en faire la triste expérience; la petite vérole s'y est déclarée, et elle y a exercé quelques ravages. Cet accident a enfin réveillé l'attention des parens sur les moyens préservatifs assurés contre un tel fléau. Les efforts de l'administration ont été couronnés par un succès complet: M. Crillo , chirurgien d'Alexandrie, appelé à Gamalero, secondé par les instructions du maire et les prédications du curé, a opéré 45 enfans; M. Gotta, chirurgien de la commune, en a de son côté opéré 47. Paris, 8 dèe. S. M. l'Empereur a daigné accorder une pen- s.on de,2oo francs à Madame Françoise-Thérèse-Çt^Iie de Bramb.llet, veuve du sieur Lebon , ingénieur du corps impérial des ponts et chaussées , qui a inventé les ther-molampes. Bu 9 décembre. M. Defille a repris] aujourd'hui à une heure son cours de poésie au collège de France. La séance s'est tenue dans la grande salle du collège. Une foule immense, rassemblée dès Je matin pour voir et entendre ce poète illustre, l'a accueilli à son entrée avec les applau-dissemens les plus vifs. Lorsque le silence a été rétabli, le professeur, trop ému et trop fatigué pour expliquer Virgile suivant son intention, a demandé à ses auditeurs la permission de lire quelques-uns de ses vers. Il est impossible de peindre l'enthousiasme et l'attendrissement excités par les morceaux 011 le vieillard retrace avec tant de noblesse et de charme les sentimens les plus élevés et les plus tend "s du eòeur humain. Après avoir ému l'assemblée, M. Delille,' dont la muse est éminemment douée de flexibilité, a déridé tons le front«, par des citations charmantes de son poème de la Conversation A la fin de la séance il a annoncé que quand sa santé ne lui permettroit pas de faire son cours, M. Tissot , auteur de la traduction des Bucoliques , le remplaceroit et expliqueroit les Odes d'Horace. Demain nous donnerons quelques détails. Du 16. Une découverte précieuse a été faite dernièrement par des voyageurs allemands dans l'île d'Egvne, sous les ruines du temple de Jupiter Panhellenios. Ils-ont trouvé dix-huit statues de marbre, pas tout-à-fau-' de grandeur humaine , et du style grec le plus ancien. Elles avoient été placées sur le fràntoti du temple, et peuvent être aisément restaurées. L^s fouilles faites dans le même endroit ont en outre procuré plusieurs fragmens intéressans; et en déblayant les dfcombres, on a trouvé le pavé du temple parfaitement conservé. A cette nouvelle , le consul de France h Athènes , M. Fauvel, s'est aussitôt transporté sur les lieux. La collection de ce savant estimable s'accroît tous les jours par de nouvelles fouilles. Elle renferme un très-grand nombre d'urnes cinéraires, dans'chacune desquelles on a trouvé l'obole. Sur une de ces urnes on voit la barque de Caron. Les statues dont nons avons parlé réprésentent toutes des néios de la guerre de Troie. (Gaz. de France.) PROVINCES ILLYRIENNES. Lavbach , 30 décembre. M. le baron de Coffinhal commissaire général de Justice a installé aujourd'hui la cour d'appel. Nous ferons connoitre dans le numero prochain les discours prononcés par ce magistrat , par M- Spalatini premier président et par M. Desclaux- procureur general impérial, ainsi que les détails de cette auguste ceremonie. VARIÉTÉ. Culture-Arbres. Maladies des cabres fruitiers. La Culture des Arbres fruitiers a fait peu de progrès dans ces provinces. Doit-on en attribuer la cause à l'ignorance ou aux préjugés des cultivateurs? Cependant, cette partie de l'économie rurale est très-iipportante et quelques observations sur les maladies des arbres fruitiers et les moyens de les faire cesser, ne peuvent qu'exciter l'intérêt des ha-bitans de nos compagnes qui doivent s'efforcer de rivaliser avec ceux de France, qui sont parvenu-; à donner à leurs fruits, par leur goût et leur délicatesse , une supériorité remarquée sur tout ceux de la-,même classe.en Europe. Les causes de maladies des arbres sont égalerait m- «onnnes; et s,ms s'opiniâtrer à les deviner, il faut s'ap-liquer a en arrêter les effets. Le tems, les circonstances, les maladies exercent leur empire sur les végétaux comme sur les animaux , par cause de vétusté , d'accidens ou de contagion j nous les voyons languir et succomber} la nature a mis un terme à leur durées rien ne peut les dispenses de la loi à laquelle tout est soumis; ils ont une fin. Des accidens aussi multipliés qu'imprévus en détruisent quantité avant qn'ils aient fourni leur carrière. Les maladies des arbres sont un fléau plus ou moins dangereux. On peut les diviser en simples et en graves: Les premières sont rellement extérieures et se guérissent par divers procédés qui ne manquent jamais de réussir quand on s'y prend à temps. Une pousse trop foible dans les racines, une chùte de feuilles prématurée, le détachement des fruits avant maturité sont des accidens attribués à la maigreur du terrein ; On y pare avec des engrais des terres fortes ou légères selon le besoin, par l'introduction de l'eau à l'aide des -Canaux, de manière à ranimer une sève paresseuse. Le vice du terrein produit des accidens trop fréquens pour qu'on néglige de l'étudier ; trop d'eau amène séparation des feuilles et pourriture dans le fruit ; si l'eau se corrompt,-lès racines s'altèrent. Les coups du soleil et les fri mats, lorsqu'ils ne détruisent pas tout-à-fait les arbres, leur portent des atteintes passagères que l'on prévient par des abris et que l'on guérit par des pansemens. Les secondes maladies sont de plusieurs espèces. Le JSlane est une des plus fâcheuses. Elle est connue à Montreui! près Paris , sous le nom de Meunier , a cause de la couleur blaucheâtre des feuilles, des ra-maux et même des fruits de l'arbre. Le Blanc exhale une odeur désagréable qui se prolonge presque toujours jusqu'à la fin de la saison et les parties qui en sont attaquées perdent leurs feuilles avant le tems. Le mal s'étend jusqu'à moitié, tiers ou quart d'une branche; i'avortement des boutons et des yeux est une mite et cette perte de feuilles, mais les boutons se concentrent dans le bas des branches^ Les fruits des arbres malades du blanc ont souvent des taches blanches qui les rendent plus ou moins amers et pâteux selon lés espèces et Je force de la maladie. Les arbres une fois viciés par le blanc en reçoivent l'attaque tous les ans d'une manière plus ou moins apparente, selon l'influence de la saison; ce mal est absolument incurable, aucune des méthodes employées jusqu'ici pour y remédier n'a pu y rien faire. Il est dangereux de se reposer à cet égard dans une fausse sécurité. Le blanc se communique par greffe et par semis; on a cru que son principe étoit la Gomme qui flue des feuilles, qu'il étoit causé par le manque de chaleur soutenue , par les vents froids , par des transpirations arrêtées et même par le séchesse ou une extravasion de sève; si on a pu errer dans le principe du mal, on a reconnu du moins qu'il n'étoit pas contagieux. La Gomme est une autre maladie des arbres, surtout des arbres à noyaux. Elle est toujours un vice, mais jamais une substance essentielle à l'économie végétale, H en est de deux sortes; l'une produite par l'effet des fri mats ou des vers, elle est peu dargereuse, l'autre est inhérente à l'arbre, et même incurable. Elle se propage par la greffe ou le semis, on la nomme dans quelques endroit Broussure. Le Rcu^c .est une m&ladie particulière aux pêchers et est «.lassé aussi pai mis les incurables. La gale et la brûlure a ttaquent souvent ensemble le même sujet et se communiquent par les greffes et le semis et sont rangées dans la même classe que le rouge. La brûlure est un des fléaux des jardins, elle est corn* mune à tous'les arbres à fruits i mais plus particulièrement à pépins. Elle se manifeste à l'extrémité des pousses de l'anne'e qui deviennent plus ou moins noires. La cause n'en est pas dans les fortes gelées, qui ne produisent que des effets accidentels, mais elle est interne et tient à la constitution de l'arbre; celui qui est attaqué- d'un des vices radicaux que nous avons indiqués , porte son mal en tout lieu età toutes les expositions. La pratique seule et des observations suivies peuvent mettre les jardins et les pépinières k l'abri de cette fâchesse maladie. Cependant l'application du précepte de l'evangile que tout arbre qui ne porte pas de bons fruits sera arraché et jette au feu, est seul moyen d'empêcher la propagation de nombreux maladies graves qui vicient les espèces, et altèrent la qualité des fruits, car les émondages, les fumiers, les incisions , les transplantations , les changemens de terrein et d'expositions ne sont à peine que des palliatifs qui ne peuvent détruire la racine du mal. Plusieurs auteurs ont traité avec succès cette matière» On cite M. Villéhorve, Duhamel et particulièrement M. le ' Lieur dont l'ouvrage se trouve à Paris, chez Didot l'ainé rue du pont de Lodi. AVI- S. Etablissement des Messageries. Tous les dimanches de chaque Semaine, il partira, Savoir : Le 5 janvier 1812, une diligence <îe Trieste pour Franz frontière de l'Autriche. Le 12 dud. de Trieste pour Laybach. Le 19 de Trieste pour Franz. x A le 26 de Trieste pour Laybach, Les voyageurs qui voudront se'rendre à Costanizza pourront profiter, d'une autre diligence qui partira pour le premier fois le i.er janvier prochain et successivement tous les 15 jours, le Mercredi, cette voiture passera par Samabor et Sisseck. Les 15 et 29 de chaque mois, parla dite Ville de Costai-nizza, et passant par Samabour et Sisseck. Les prix des places pour les voyageurs sont ceux-ci-après, Savoir : flor. cent. De Trieste à Laybach .... 8 ou 206. 6S De Laybach à Franz .... 4 6 kr. Par station pour les postillons ou 106. 60 De Laybach à Costainizza . . 14 8 kr. ou 36. 55 Plus la rétribution convenable aux postillons. On donnera aux Bureaux Susindiqués, communication des prix du tarif, approuvé , pour le port de grouppes , effets et marchandises. L'Entreprise de cet établissement, est confiée par le Gouvernement aux M.res de Poste , situés sur la route de Laybach à Trieste, qui se sont engagés, à enflure léser-vice, sous leur responsabilité solidaire et respective, ainsi le public peut y prendre toute confiance. Les objets qui seront confiés à l'entreprise , sont garantis , avec l'exception seulement des évènemens causés par la force majeure. La même entreprise annoncera meessament, l'établissement des messageries de Trieste à Fiume et Gorice. Le Directeur Général des Postes. XC. D'ETILLY. AVIS. Les moutons c?e race pure d'Espagne ainsi que les agneaux qui en proviennent se multiplient dans le royaume d'Italie avec autant d'avantages pour les propriétaires que de succès. v On distingue particulièrement les troupeaux qui existent à Varese près de Milan et qui appartiennent à Mr. le comte Dandolo Sénateur. On a pu se convaincre de leur production et de leur utilité progressives dans les journaux et dans celui de Milan qui en rend un compte exact depuis 9 ans. Au premier avril prochain la direction des bergeries de Mr. le comte Dandolo offre de vendre des montons de race pure d'Espagne , qui y sont élevés, Elle désire de les introduire en Ulyrie, où ils sont encore inconnus , et dont le climat assez approximatif de celui de .l'Italie en assure la propagation. Elle fera conduire à Padoue le nombre demande' au prix de ,00 à ,20 francs par mouton suivant la qualité de la laine. Une brebis suffira à trente agneaux qui donneront une laine plus abondante et plus fine que celle de leur mère. Les avantages des bergeries de moutons espars sont connus et appréciés dans toute l'Europe. On Jes voit développés d'une manière distincte et étendue dans un ouvrage composé par Mr. le comte Dandolo, qui indique en outre la méthode de fonder ces bergeries et de les faire produire. S'adresser à Mr. le Directeur des bergeries de Mr I. comte Dandolo à Vareze près de Milan. Mf' le AVVISO. Zara, Domenica 24 Novembre 1811, Ricorrendo in oggi la Festa di San Grisogono Mattile, i! più antico, ed il principale Protettore della Città, dopo le dieci della mattina vi fù nella Chiesa Metropolitana solenne Messa fra mezzo all'armonica d. scelta musica vocale , ed {strumentale. Intervenne aila sacra funzione Monsignor Cavaliere Arcivescovo Conte dell' Impero, assieme col benemerito Signor Podestà, e cogli altri zelantissimi membri, che compongono la Direzione distrettuale di pubblica beneficenza. Il Vice Presidente della medesima signor Canonico teologale mischiato, pronunziò una panegirica orazione, in cui con molta bravura assieme coi dovuti encomi al Santo Protettore deMa Patria, seppe ispirare negli Uditori i sentimenti del più vivo interesse e della più sentita premura in favore dell' umanità languente. Quindi una povera, ma onesta giovane convenientemente dotata dalla beneficenza essendo stata unita in matrimonio j diele una soddisfacentissima, e luminosa prova della pubblica pietà. Numerosa quanto mai era il concorso de' fedeli, sul volta dei quali gli oggetti riuniti di culto, e di beneficenza facevano apparire la interna loro commozione , non disgiunta da voti più ardenti per la prosperità sempre maggiore dell'Augustissimo nostro Sovrano, che protegge l'esercizio della cattolica santissima nostra Religione, e che con tutta sollecitudine del pari procura il miglioramento degl'istituti che servono di sollievo alla classa indigente. AVIS. Cour^ri D PrféVen°qfà — janvier ,8zz,les jours et heures de l'arrivée et du Départ des Courier» de la Direction Générale des Postes sont fixés dans l'ordre ci après, Savoir : arrivée a la y b a c h. La France, l'Italie et Gorice, Dalmatie, Raguse, Albanie. diurne, L'Allemagne par Franz. Villach , la Bavière , le Tirol et Cla-genfurt. Neustadt , Carlstadt , Costainizza , et la Turquie. Trlest», La France, l'Italie et Gorice. Dalmatie, Raguse, Albanie. Fiume. L'Allemagne par Franz. Villach , le Tirol, ]a Bavière et Cla-genfurt. Neustadt, Carlstadt, Costainizza et la Turquie. Trieste. Lundi, jeudi et Samedi. Mercredi et Dimanche. Mercredi, Dimanche et Vendredi. Lundi , Mercredi, Vendredi , Dimanche Mercredi et Dimanche. Mercredi , Vendredi et Dimanche. Tous les /ours. départ d e laybach. fT'f Dimanche* Jeudi et Dimanche. Mardi, Jeudi et Dimanche. Lundi , Mercredi, Jeudi Jet Samedi. Lundi et Jeudi. Lundi , Jeudi et Samedi. Tous les Jours. de S à 10 heures du mrtin. de 10 heurts à midi. de 10 heures à midi. de 8 a jo heures du matin. de S à io heures du matin, de S à 10 heures du matin. à 5 heures du soir. rale^des' P^teHvantTl^^ charger «oi«»t remise* > Bureau de la Direction Gé«é- *c pourroient pas partir le même joun ordinaire» à 4 heures du soir au phs tard ? sans ^ ^ Le Directeur Gênerai des Postes, C. D'ETILLY.