Trimestre TV. provinces illyrie nn es. n. 79 TELEGRAPHE OFFICIEL. Laybach y mercredi 2 octobre 1811. AVIS. MM. les Souscripteurs dont l abonnement èst fini au premier octobre, sont pr.es de le faire rensuveller pour ne pas éprouver ds retards. L'abonnement pjour le Télégraphe Officiel est de 20 francs par année et de cinq francs par trimestre f franc de port. Les avis, annonces et affiches , se payent troU francs en une langue , cinq francs en deux langues et six francs eu trois. S'adresser à la direction du Télégraphe N. 1S0 a Laybach. ' .ANGLETERRE. Londres, 8 septembre. On nous écrit de Gottembourg les choses les plus affligeantes relativement à notre flotte marchande qui a été dispersée dans la Baltique par une tempête, le 13 du mois dernier. On craignoit beaucoup que plusieurs de ces navires ne fussent tombés entre les mains de l'ennemi, et que ceux qui auront échappé à ce Ranger n'aient éprouvé beaucoup de dommage. Sir James Saumarez, aussitôt que la tempête fut calmée, donna des ordres pour tâcher de ramasser les naviref dispersés, et dépêcha dans cette vue plusieufs vaisseaux de guerre; mais les'dernieres nouvelles de Gottenbourg portent qu'on n'en avoit encore retrouvé qu'un petit nombre. — Les dernieres nouvelles reçues de Petersbourg sont du 10 août. Le change avoit un peu baissé : il étoit environ à 14, d. xfz. Le commerce paroissoit se relever, et on disoit de nouveau, que les bâtimens séquestre's à Riga allotent être rendus. — Le dernier paquebot de Lisbonne nous a apporté pour nouvelle, qu'il y arrivoit presque tous les jours des bâti mens américains chargés de farine et autres provisions. -- Il vient d'arriver de Cadix à Londres un gentleman qui donne de tristes nouvelles de l'état des choses dans cette forteresse. Il dit qu'il y a plus de ijco officiers espagnols qui reçoivent un traitement de la régence, sans faire aucun service militaire, et passent leur temps dans les cafés, ou à parader dans les rues. Les troupes anglaises, ainsi que tous ceux qui font des vœux pour la cause des insurgés» sont très révoltés de cette indifférence. La personne 'e qui nous tenons ces renseignemens ayant habité cette ville pendant quelque temps , 'témoigne ks plus grandes craintes pour elle , et les motive sur la conviction où elle est -qu'elle renferme une quantité de traîtres et d'émissaires français. Du 9. Depuis la révolution (en 1688) jusqu'à ce moment , l'Angleterre a soutenu huit guerres. Prises ensemble , elles ont duré soixante-trois ans. La dette publique a été augmentée , pendant là première de ces guerres, de 20 millions sterlings; pendant la seconde, de 36 millions sterlings; la troisième, de 58 millions steri.; la quatrième , de 76 millions steri. ; la cinquième, de 147 millions steri. ; la sixième, de 316 millions steri.; la septième, de 619 millions steri. ; la huitième . . . . Total: Douze cent soixante-quatorze millions sterling, ou à peu près trente milliards cinq cent soixante-seize m'tftiws de francs. Depuis 1688 jusqu'en 1803, l'Angleterre a remboursé sur sa dette, par .divers moyens, et sur-tout à l'aide du fond d'amortissement , deux cent vingt-sept millions sterling? , ou aux environs de cinq milliards quatre cent quarants-hdr millions de francs. Elle est restée ainsi en débet da mfifc quarantf'sept millions sterlings, ou à peu près vingt-cinq milliards cent vingt-huit millions de francs. On se demande st les avantages qu'elle croit avoir retirés de ces guerres y dont l'une luti a fait perdre l'Amérique, ont pu l'indemniser de cette effroyable dépense. Du io. La nouvelle qui a été donnée samedi par un journal du matin , d'ailleurs fort respectable, que le gouvernement avait l'intention de rendre un ordre du conseil , en représaille de l'acte de non importation du Congrès américain , n'est point exacte. Il a été publié dans la gazette de samedi un ordre du conseil qui maintient les ordres du conseil renfermés dans l'acte de la 46.e année du regne du roi , par lequel il est permis:*" durant la présente guerre, et pendant les six semaines qui suivront la ratification d'un traité de paix définitif, d'importer sur des bâtimens neutres certaines denrées et marchandises dans les territoires appartenant à S. M. dans les Indes-Occidentales et sur le continent de l'Amérique méridionale, et de les en exporter.,, Ces denrées et ces marchandises sont des mâts , des bois, des chevaux, des mulets, des ânes, du menq bétail, des moutons, des cochons, de la volaille, des bestiaux en vie, ou toutes autres provisions quelconques ; mais à dater du i.er décembre prochain , aucun des articles, ci-dessus provenant ou étant un produit des Etats-Unis , ne doit être importé aux Indes-Occidentales , à moins qu'au mor ment de cette importation , ils ne se trouvent chargés de certaines taxes. Quoique cette mesure ne soit point une représaille de l'acte de non-importation, son effet sera cependant de diminuer les profits d'une branche du commerce américain, en favorisant et en activant le commerce de le Nouvelle-Ecesse et du Canada, dont Jes progtès sont déjà rapides. Nous pensons que ces fertiles territoires seront dans peu en état de fournir nos îles des Ini|es-Occi-S dentales de la plupart des objets dont elles ont besoin , sans en excepter la farine. On dit toutefois que les Américains ajouteront le prix des taxes que nous avons imposées à celui des articles qu'ils importent. Si cela est , il en résultera toujours un nouvel encouragement pour Je commerce de la Nouvelle-Ecosse et du Canada. L'importance de ce commerce a été principalement révélée par les mesures impolifiques auxquelles le gouverne ment américain a eu recours çontre nous. Albenigna (Espagne) 12 août. Nous sommes d» nouveau revenus sur le terreirr que rions avons occupé précédemment entre la Coa et l'Agueda, et il est très-probable que nous nous porterons en avant pour passer cette derniere riviere. La difficulté que les dispositions, ainsi que la nature des routes , mettent au transport de la grosse artillerie et des objets nécessaires pour un siège , nous empêcheront absolument d'attaquer Ciudad-Rodrigo 3 mais nous pousserons vers Salamanque, pour faire sortir ies armées françaises des pays abondans où elles sont actuellement cantonnées. Si par notre ma noeuvre nous pouvions atteindre ce but, nous aurions gagné Mauly, ne soit tombé entre les mains des Danois. U y a dix-sept bâtimens dont on n'a aucune nouvelle. [1 paroît que la croisière danoise, sur la côte de Norwèg? , consiste en neuf bricks de guerre, outre ies chaloupes canonnières. -r-----— ■ . ■ (.Monftettr-,) AUTRICHE. j vienne, n septembre. La nouvelle qui s'étoit répandue | que le Comte de Wallis avoit reçu en don de S. M. i\l'Empereur une seigneurie en Hongrie, ne s'est pas con-t firmée. mi pqint très-important. Dès que l'ennemi nous verra nous! " porter en forces sur Salamanque, il sera obligé de concen-j ~\La garde n°l,le aïIema«»de , qui s'étoit accrue l'année uer toutes ses troupes qui sont actuellement cantonnées iderniere de P^sieurs officiers surnuméraires, doit être de sur les riches territoires qui environnent Talavera de ]ajnouveau restreinte, et ces officiers seront placés , partie dans la Landxoehr, partie dans des régiments. (Gaz. à'Augsbourg.') Du 24. D'après une note de la régence de la Basse-Au» triche ," les soldats et sous officiers recevront journellement, à compter du i.er août, une augmentation de paie d'un tiers de kreutzer pour chaque kreutzer au-dessus de l'ennemi pourrait faire. (Moniteur.) i7' qui Pourra être fìxé Par le tarif de la viande, en biï- Du xi. - Bulletin ~ „ M. est dans le même état-,etS d'dchan8e- Pour P^er ce supplément de solde, les où elle s'est trouvée depuis Quelques jours. |étâtS allemands sont évités â contnbuer chacun sa qeo- Reyna, Placencia et Coria, et de marcher sans perdre de tems vers Ciudad-Rodrigo , tandis que lord "Wellington , après avoir atteint son but, en l'attirant dans un pays où il ne peut exister sans se diviser, pourra le combattre avec avantage ou prendre position derrière l'Agueda , pour être à même de profiter de tous les faux mouvemens que „ où elle s'est trouvée depuis quelques jours. „ DU »2. Windsor-Castle, 12 septembre„ ,, Les simptômes de la maladie de S. M. sont toujours les mêmes. „ . La frégate le Holspar est revenue à Portsmouth après " ' — ----------------... ..... — avoir essuyé des avaries dans une attaque qu'elle a faite ViÇnne paiera le dix,eœ« d« cettesomme. (Gaz. de Francf.) tepart. La Basse Autriche versera pour les trois mois d'août, de septembre et d'octobre la somme de 73,611 florins en billets d'échange, et suivant l'usage, la ville de contre un convoi français entre le Havre et Cherbourg D'après les dernieres nouvelles de Saint-Domingue, le HONGRIE. jpancsova. 9 septembre. On apprend de bonne source que # ~ * i--------- — n--•*w — "ap- parti de Rigaud fait tous les jours de nouveaux progrès ; les turcs ont rassemblé à Sophie un corps de réserve consi-l'opinion générale est qu'il finira par-triompher de ses'dérable. Les troupes turques qui se trouvent à "Widdin x ont également reçu depuis peu beaucoup de renforts. Pour maintenir la communication entre la Valachie et adversaires. (Courr. de l'Europe.) — A ia prise de Tarragone, cette clef de la Catalogne,! _______ a succédé celle de Figuières, et s'il faut en croire les nou- la Servie, Czerny Georges occupe lui-même , avec un v elles les plus récentes de Cadix, l'armée de siège élève j corps nombreux de Serviens , le poste important de Ne-de nouveaux ouvrages pour battre cette place. D'après ces'godin sur le Timok, où se trouve aussi une division russe faits est-il possible de douter que les Français ne fassent jde fusiliers. Mladen et plusieurs autres commandants ser-des progrès décisifs daus le grand œuvre de la soumission du viens sont à la tête des autres troupes serviennes sur le midi de l'Espagne? Orr nous parle des succès passagers ' Timok et dans le grand camp de Deligrad. et psu importais des Guérillas, des marches et contre- Depuis peu plusieurs transports chargés de vivres ont marches exécutées par la première, la deuxième, et même j été expédiés de Belgrade par le Danube, pour Boretsch et la sixième armée 3 et cependant le ravitaillement de Fi-^a Morava. (Gaz. de presbourg.) VALACHIE. Bueharest, 27 août. Suivant les derniers rapports qu'on a reçus de Krajova , et qui sont du 23 de ce mois, Ismaii guières a excédé les bornes du pouvoir de ces différentes armées qui ont laissé tomber Tarragone au pouvoir de l'ennemi , quoique cette place' fût accessible auxsecours^ _ „ - ______, venant de la mer. N'auroit-il pas mieux valu transporter ; Bey et Kara-Osman-Oglou sont à Lom avec un corps de à Tarragone l'armée de Blake, celle de Frejre ou quelque plus de 30,000 hommes. Environ 15,000 hommes de ce autre des six arméefc espagnoles, que de leur laisser con jcorps ont passé Je Danube , sont entrés en Valachie et ont sumer un temps précieux en vaines disputes avec .lard j occupé deux camps retranchés , l'un près du village de "Wellington, ou en marches inutiles et en attaques sans j Tschuperthen , et l'autre près de Calafit , d'où Jes turcs succès, tentées depuis leur séparation de l'armée alliée?.ont fait déjà quelques fortes sorties contre les russes, qui s La vérité paroît être qu'en proposant de défendre plusieurs'sont également campés, points, les Espagnols n'opposent de résistance effective sur On attend le grambvisir à Lom, et on èroit qu'après sur la rive aucun. Peut-on douter que Cadix ne fifet tombé depuis | sor» arrivée, il enverra de nombreux renforts sur la rive plusieurs mois au pouvoir du maréchal Victor, sans la gauche du Danube. Les habitans des deux" districts de 'Mehedinr et de Tirguscbyl se sont déjà, pour la pluf grande partie , retirés ,en Transylvanie , dans la crainte d'une irruption de la part des turcs d'Orschowa. présence des Anglais renfermés dans cette place importante, tandis que leurs services auroient été si étninem .ment utiles à lord "Wellington } - -—-- — •• — . ......- - - - r — p - . v »•»»«• . . » Oa srajnt beaucoup que le convoi, escorté par le. U est arrivç à Fockschan quelques régi mens d'infsfite* fie russe et de cosaques , qui font partie des ç.e et ï5.e divisions ; elles ont reçu l'ordre de relever le corps du lieutenant généra 1 d'Essen , qui étoit posté jusqu'ici près d'Obi lest y , et 'd'observer les móuvemens des turcs de Si-listrie, qui paroissent se disposer à passer le Danube. Le général d'Essen est parti aujourd'hui d'Obilesty avec son corps; il se rend, par Padu-Pitan , Koputschan et Turno, dans la petite Valachie, po-ur renforcer le corps du général Sa ss, qui est trop faible pour prendre l'offensive. Hamid-Effend'i n'est point allé, en s'en retournant, au quartier-général russe à Giurgcwo; on lui a fait passer avec sa suite le Danube audessous de Pia'tra. A son arrivée à Rudschuck il a reçu une escorte d,e 500 cavaliers. Le lieutenant-général Uwaroff a passé ici pour retourner en Russie par Odessa. On continue de démolir et d'enlever des maisons à Giurgewo, afin de laisser , à ce qu'il paroit , plus de place à la garnison. Beaucoup d'artillerie qui est' superflue dans cette forteresse, est envoyée à Fockschan. (Gaz. de Presb.) D A N E M A R C K. Copenhague y 7 septembre. Enfin les voeux du public littéraire de la Norwège sont accomplis; le roi vient de décréter l'établissement d'une université qui manquoit à ce royaume , et dont l'absence forçoit les jeunes Norwégiens de se rendre à Copenhague pour achever leurs études. L'université norvégienne sera établie à Kongsberg , ville célèbre par ses anciennes mines d'argent , aujourd'hui épuisées'. U y aura dix-neuf professeurs et deux recteurs. ( Journ. de l'Emp.) Altana, 10 septembre. Le Comte de Gottorp, Gustave Adolphe , est arrivé le 8 de ce mois dans cette ville , et est descendu dans la maison Franir. Du il. Le Comte de Gottorp a traversé l'Elbe aujourd'hui et s'est rendu à Harbourg. U se trouve ainsi sur les terres de la domination française. On ignore quelle route il se propose de suivre plus loin. (Gaz. d1 jfngsbourg.) DUCHE DE DANTZICK. Dantzick , ao août. On a publié ici la lettre suivante , adressée par M. Bonneville , diiecteur des douanes impériales , à notre bourguemestre-président : " Je m'empresse de vous informer qu'il est contraire aux intentions de S. M. I'EmPEREUR et Roi d'introduire des marchandises coloniales, même quand elles auroient payé les droits, d'après le tarif du z octobre, et que S. M. a formellement décidé que toutes marchandises coloniales venant de quelque pays que ce soit , seront considérées comme venant d'Angleterre , et par conséquent confisquées. if " x ( Journ. de l'Empire.) Westphalie. Cas sel y 11 septembrer S. M. vient de rendre, sur la noblesse, un décret qui renferme les principales dispositions suivantes: 1 U sera formé une commission du sceau des titres à ;, ■ ■ v- l'effet de vérifier les titres anciens de noblesse, de délivrer et conserver les titres nouveaux , de veiller à la conservation des majorats. Les divers titres de noblesse qui seront reconnus dans notre royaume , sont ceux de princes, de comtes, de ba* rons et de chevaliers. Les titres de noblesse sont héréditaires et passent h tous les enfans naturels et légitimes. Les titres de noblesse ne donnent ni droit exclusif k aucun emploi et à aucune fonction ou dignité, ni exempno» d'aucune charge publique. (Gaxde Frante.} ESPAGNE. Sarragosse\ i.er août. Mr. le commissaire-général âs police de la ville de Tortose vient d'adresser la lettre suivante au commissaire du gouvernement à la rive droite de l'Ebre ; „ Adell, natif d'Ulldecone , a été pris hier matin et passé par les armes hier soir. La mort de ce brigand assure la tranquillité de ces contrées. Adell étoit un des principaux chefs révolutionnaires et sanguinaires qui ont pendant long-tems désolé ce pays. Des paysans, qu'il avoit égarés et trompés , ont été ses dénonciateurs. „ (Courr. de l'Europe.) EMPIRE FRANÇAIS. Rotterdam, 8 septembre. Notre maire a fait annoncer dans la gazette de cette ville, qu'à l'arrivée de l'Em* pèreur, plusieurs personnes de distinction, qui appartiennent à la suite de S. M., devront être logées dans des maisons particulières spacieuses. Les propriétaires doivent prendre leurs mesures en conséquence. Livourney 8 septembre. Le commerce marittime de notre place est actuellement très-animé. Nous entretenons principalement en ce moment des relations d'affaires avec Gè* nés, Marsèille et Naples ; on en fait aussi avec les Barba-resques qui-arrivent sur les côtes françaises , et même directement avec Alger, Tripoli , Tunis, etc. Tout le long des côtes, les ports, les rades et les points de débarquement sont dans le meilleur état de défense, ou garnis de batteries formidables, sous la protection desquelles tout navire marchand , poursuivi par un bâtiment ennemi, trouve un' refuge assuré. Le port et la rade de Livourne sont tellement couverts par Jes forts qu'on y a nouvellement construits, qu'aucun bâtiment de guerre ennemi ne pourrait s'en approcher sans s'exposer à être coulé bas. Paris y 16 septembre. Par décret .impérial du 30 août, les riz venant de l'étranger sont imposés à un droit de 51 cent, par quintal métrique. -- Par un autre décret du zi y les cuirs de bœuf et de vache, secs et en poil, connus sous le nom de Buenos« A y res , Fernambouc et Caraque , payeront à leur entrés en France un droit de 30 cent, par quintal décimal. cuirs de cheval ne payeront que ao fr. Du 17. Dimanche dernier S. M. a tenu à Coropiègne le conseil des ministres à l'issue de la messe. - Hier lundi S. M. a tenu et présidé un conseil dç commerce. - On croit que LL. MM. quitteront, dans cette scr maine , le séjour de Compiègne, autant du moins qu'on peut ajouter foi à un genre de conjectures que l'événement ne justifia pas toujours. S. M. l'Empereur paçtiroit mercredi ou jeudi prochain , et l'on suppose que Boulogne est le but de son voyage. On ajoute que S. M. l'Impératrice ne tarderoit pas à se rendre dans cette ville. JI® — On annonce la formation prochaine d'un corps de lanciers , qui seroit composé de douze régimens. Il n'est personne qui ne se souvienne de la terreur et du désordre qu'ont jetés dans l'armée anglaise les lanciers polonais à la sanglante bataille d'Albuera près de Badajoz. Quels effets ne doit-on pas attendre de la puissante organisation donnée à cette arme.' Plusieurs dragons et chasseurs entreront , dit-on , dans ce nouveau corps. Le commandement général en sera confié à un de nos généraux célèbre par une foule d'actions d'éclat. (Gaz. de Fr.) PROVINCES ILLYRIENNES. Laybach, i octobre. M.r le Baron de Belleville, maître des Requêtes, est parti hier matin de Laybach, retournant en France. NAPOLÉON etc. etc. Nous Gouverneur général etc. 'Vû la loi du 25 ventose an 12 qui assujettit les percepteurs des contributions directes à un cautionnement en numéraire égal au i2.e du principal des 4 contributions foncières réunies ; Considérant que la mise en exécution de cette loi dans ces provinces présente les plus grandes difficultés k cause de la rareté du numéraire qui s'y fait sentir j Considérant cependant que les intérêts du trésor sont exposés à être compromis, si on n'exige des percepteurs, une garantie suffisante pour répondre des sommes dont ils font le recouvrement dans leurs caisses ; Considérant que cette garantie peut-être immobiliaire, en attendant que les circonstances permettent qu'on l'exige en numéraire, ainsi que cela s'observe dans l'empire s Sur la proposition de Pln|endant général des finances: Avons arrêté et arrêtons ce qui suit : Art. i." D'ici au 1 janvier 1812 les percepteurs des contributions des provinces seront tenus de fournir un cautionnement en numéraire égal au douzième du principal des contributions réunies. Néanmoins les percepteurs pourront , s'ils le préferent, fournir un cautionnement en immeubles, pour tenir lieu de celui en numéraire exigé dans l'Empire, par la loi du 5 ventose an 12. 6. L'inscription aux hypothéqués de ce cautionnement sera faite à la diligence de Mr. le Pieceveur général, et aux frais du percepteur ; elle subsistera pendant toute la durée de sa responsabilité, sans avoir besoin d'être renou-vellée. 7. Le passage d'une perception à une autre n'emportera point l'obligation d'un nouveau cautionnement; celui déjà fourni subsistera pour le nouveau bureau, sauf à y suppléer, s'il y a lieu. 8. L'Intendant général des finances est chargé de l'exécution du présent arrêté. Fait au Palais du Gouvernement, à Laybach, le 24 Septembre i£ii. Signé : BER7 RAND. Par Son Exc. le Gouverneur Général, L'Auditeur au conseil d'Etat, Secrétaire du Gouvernement, signé: A. Heim. AVIS. Le soussigné a l'honneur de prévenir M.rs les Abonnés que S. E. Mr. le Gouverneur général a daigné lui confier ia direction du Télégraphe officiel, en remplacement du rédacteur appelle' à d'autres fonctions. Cette feuille, la seule officielle qui existe dans les provinces illyriennes, off.oit déjà l'avantage d'annoncer avant les autres journaux les nouvelles de France et de l'étranger. Elle comprendra à l'avenir les arrêtés du Gouvernement qui intéresseront dans les ordres judiciaire et administratif l'universalité des habitans. Sous ce double rapport, le Télégraphe devient nécessaire aux fonctionnaires , administrations et employés françois et illyriens , ainsi q 11 aux propriétaires, négocions et habitans de toutes les classes Un plus grand nombre d'abonnés permettra de l'amélioration dans la partie typographique, et des moyens plus prompts et plus faci les pour ia remise du journal au domicile de MM.rs les abonnés; les personnes que se livrent à l'étude ou à la pratique du commerce, de l'agriculture, des mines et des forges sont invitées à adresser au soussigné des mémoires et des observations qui seront accueillis et employés comme elles l'indiqueront. Elles jouiront de la douce satisfaction d'avoir été utiles à leurs concitoyens. Le Télégraphe continuera de paroître les mercredi et samedi de chaque semaine dans les deux textes françois et allemand. M.rs les abonnés voudront bien désignér exactement dans quelle langue ils désirent de le recevoir, et remettre ie prix des abjpnemens à M.rs les Directeurs des postes pour les provinces de Trieste , Carlstadt , Vfllach, 2. Le cautionnement sera égal au lo.me des trois con- £ara et Raguse, et pour celle de la Carniole à M.rs les tributions réunies qu'ils sont chargés de recouvrer. j percepteurs des contributions de leur arrondissement. Il . Il sera discuté et reçu par le tribunal de premiere ins- [eur en s«ra des quittances. On fera droit de suite , ., , , / . . i* toutes les réclamations fomiees en cas de retard, ou pour tance de I arrondissement ou sont situes les biens, contra- «out autre motif. dictoirement avec le Procureur impérial près le même t ri - Es Secrétaire général de l'Intendance de la Carniole, Directeur du Télégraphe officiel) F Ari s. ADMINISTRATION DES DOMAINES. • Inspection de Villach. pour la premiere fois. i . . . . . . j »! . 1 'i / L'adjudication des droits de péages qui devoit avoir à la perception, ou si le montant des rôles est plus eleve ^ septembre) a été remiSe Ju 2/octobre. bunal. 3. Les percepteurs seront tenus d'en justifier h Mr. le Heceveur général de l'Illyrie à Laybach , dans les 15 jours de la réception, sous peine de remplacement. 4. Le cautionnement sera susceptible d'être augmenté chaque année, si on fait une nouvelle réunion de communes que dans l'année précédente ; on observera pour la réception supplément, les formalités prescrites par l'article 3. 5. Le cautionnement, dont il est parlé ci-dessus, est Il y,sera procédé à 10 heures du matin ,pardevant M.r de ce supplément, les formalités prescrites par l'article 3. | l'Intendant de Villach, pour les bureaux de Villach, Wur- zen , Velden , Krainburg et Thorl. Et pardevant M.r le Subdélegué de Lient?, le, même jour, spécialement et exclusivement aâ-cta a la garantie des ^ Ja même heure, pour les bureaux de Oberdrauburg, Kems- sommes dont les percepteurs.ont le recouvrement. bruck, Millbach , Innichen , Kapaun et Lientz.