Trimestre TV. provinces illyriennes. TELEGRAPHE OFFICIEL. Laybach y mercredi 4 decembre 1811. AVIS. MM. les Souscripteurs dont l'abonnement est fini m premier octobre, sont prés de le faire renouveller pour ne par éprouver de retards. L'abonnement pour le Télégraphe Officiel est de 20 francs par Ainnée et de cinq francs par trimestre , franc de port. Les avis, annonces et affiches , se payent trois francs en une langue , cinq francs en deux langues et six francs en trois. S'adresser à la direction du Télégraphe N. i 80 à, Laybach, EXTERIEUR. ETATS-UNIS. New-YorcL-} 29 septembre. Le 2,1 mars, il y a eu à l'Ile-de-France un terrible ouragan , qui a causé beaucoup de dommages, tant sur la côte que dans le port. Un grand nombre de bâtimens anglais étoient arrivés démâtés , et on craignoit qu'il n'en eût péri un plus grand nombre dont on n'avoit aucune nouvelle. Une expédition anglaise , qui avoit été envoyée à Madagascar, a été presque entièrement détruite. Une seule corvette a pu échapper; tout le reste a péri. (Journal ds l'Emp.) ANGLETERRE. Londres, 2 novembre. On croit très-généralement que la flotte de l'Escaut sortira ; on veille par conséquent pour observer tous ses mouvemens. La flotte dans les Dunes, qui avoit été obligée de quitter sa station devant Flessingue , à cause de la saison , continue de rester dans les Dunes ; mais elle est prête à mettre à la voile au premier avis. Et telle est la précaution dans cette flotte, qu'il n'est permis à aucun officier , d'aller à terre sous quelque prétexte que ce soit. — L'escadre de Cherbourg est arrivée mardi à Portsmouth , ayant été chassée de sa station par la foret/ des vents. (Moniteur.) Du 6. Lord Bentinck est enfin parti pour la Sicile , après avoir été retenu pendant plusieurs jours par des vents contraires: on ne sait encore rien d'officiel quant au motif du départ de sa seigneurie de Sicile; on ignore également quelle est 1a conduite que notre gouvernement va adopter dans les affaires de cette île. Cependant, comme toute proposition de sa part avoit été rejetée par la cour de Palerme, suivant les nouvelles de Messine, la conclusion naturelle est que l'armée anglaise se retirera, ou qi>e , tant pour sa sûreté que pour la protection du peuple sicilien, elle prendra possession militaire de cette île. Une aussi forte mesure ne peut être provoquée que par de fortes raisons; et nous ne doutons point que nos mi- nistres ne soient en état de les produire. La concurrence de plusieurs évènemens a mis la conduite du gouvernement sicilien hors de question i elle a intimidé même ceux de ses propres sujets qui avoient montré le plus d'aversion pour les Français > et le plus d'attachement pour les défenseurs de leyr pays. Le gouvernemént sicilien est allé encore plus loin; plusieurs de ses nobles moins fortunés, mais qui passent pour être les favoris de la cour, avoient commis un acte d'hostilité et de piraterie contre un navire marchand anglais; mais on n'a pu obtenir aucune justice; et l'agent du gouvernement britannique, dont le devoir exprès étoit de protéger ies sujets de la couronne britannique, err demandant de Ja satisfaction , fut insulté ouvertement et sans déguisemsnt. — On dit que la reine de Sicile est dans un état d'abattement qui la force de prendre six grains d'opium tous les jours. On croyoit qu'elle s'empareroit de tout l'argent des banques particulières, et le remplaceroit par le papier. Au départ des dernières nouvelles, il y avoit en Sicile 17,000 Anglais. (jour, de l'Emp.\ Du 8. Presque chaque malle nous apporte la nouvelle de quelque prise faite par les corsaires ennemis sur les côtes mêmes du royaume. Le paquebot le Guerneoer, portant la malle de Weymouth , fut pris mardi dernier devant Alderney par un lugger ennemi. Le canal est infesté par les corsaires français, au point que les négocians de Jersey n'osent plus se hasarder comme auparavant. Quelle honte, qu'avec une marine comme la nôtre, on souffre que ces pillards bravent même nos propres ports ! Mais cela sera toujours ainsi, tant que les hommes chercheront à occuper des places publiques par intérêt, sans avoir ni honneur ni habileté. — Il seroit heureux pour nous que les puissances de l'Europe nous laissassent plongés dans nos songes de l'âge d'or. Mais malheureusement pour nous, peut-être encore plus malheureusement pour elles, il sembleroit que l'entière conscience de nos forces seroit au moment de s'éveiller en nous. L'Océan , cette route commune à toutes les nations, où chacune a des drois égaux , etest également souveraine, cet élément sur lequel nos concitoyens se sont tant illustrés par leurs courageuses entreprises, est sur le point d'être bloqué (nous ne pouvons trouver, pour nous exprimer, de terme plu$ juste) par une force colossale qui , n'écoutant que sa cupidité , menace de renverser tous les principes sacrés qui ont, depuis un tems immémorial, uni les puissances entr'eiles. Qutlque présomptueux et quelque atroce que soit un semblable projet , il se peut toutefois que l'Angleterre ait, avant d'en venir à son exécution , résolu de ne point souffrir de rivale en commerce, et de traiter comme ennemi tout pavillon qui ne se sommettra pas à ses ordres. Si telle est sa conduite , il faut qu'il arrive une crise , il n'y a plus moyen de temporiser. Il faut énoncer au commerce ou combattre pour sa liberté. Des demi-mesures ne seront plus même des palliatifs, elles ne feront qu'aggraver le mal bien Jloin de le diminuer. Nous n'avons que l'alternative du choix entre la patience et le courage: la patience pour supporter avec la douceur chrétienne les incultes et le tort que nous font nos ennemis , ou le courage pour les venger. Nous ne doutons nullement du courage de nos compatriotes, quoique puissent dire nos calomniateurs des deux hémisphères. L'éteincellé de notre révolution n'est pas encore éteinte. Si une fois la flamme se rallume , l'incendie pourra bien éclater de nouveau : et alors , nkis en répondons, sa fureur consu" mera tout. Cesi alors qu'on verra quelles sont les ressources de notre puissance ; c'est alors qu'on en éprouvera et qu'on en reconnoîtra la réalité. Du 14. " Nous avons l'espérance de voir enfin terminer les contestations qui ont si long-temps et si malheureusement existé entre Monte-Video et Buenos-Ayres. Il paroît. que les deux partis belligérans ont enfin reconnu que la guerre qu'ils soutenoient étoit, en ce qui régarde leurs finances respectives, inutile dans ses eff,-ts et désastreuse dans ses conséquences. Le général Elio , nommé par la régence vice-roi de ce provinces, a fait plusieurs propositions tendantes à un arrangement général entre les deux villes i ces propositions avoient été reçues par ce gouvernement avec beaucoup d'indifférence ; mais depuis quelques semaines, un esprit de conciliation s'est tout-à-coup fait sentir parmi les membres de la junte: en conséquence, on sest immédiatement adressé au capitaine He'ywood , le plus ancien officier de service de la nation anglaise, pour en obtenir un vaisseau de guerre anglais qui transportât à Monte-Video trois députés chargés de négocier avec Elio. Le capitaine Hreywood leur offrit la frégate le Perseus > un des bâtimens qui sont sous son commandement. Il descendirent la rivière j mais leur arrivée à Monte-Video fut sans effet. D'après cela , les députés invitèrent Elio à une conférence à bord de notre frégate. Elio se refusa à cette démarche, comme la jugeant dérogatoire à sa dignité il offrit de leur envoyer une députation, ou de les recevoir I:ii-même à bord d'une frégate espagnole. Nos députés répondirent négativement à ces deux propositions, et l'affaire en resta là. Sur ces entrefaites, un brick espagnol portant Pavillon parlementaire, conduisit il y a huit jours à Buenos-Ayres, trois personnes de Monte-Video, chargées par le vice-roi d'arranger tous les points de sa dispute. La junte les reçut très-bien* la négociation commença immédiatement, et fut terminée en moins de quarante-huit heures. Du 15. nov. Nous apprenons , que l'état mental de S. M. le roi est très-déplorable. L'infortuné monarque n'a plus aucun soir» de la propieté de sa personne; ce qui est Je signe d'une démence tranquille. La santé corporelle du roi est forte, et sa triste existence pourroit encore se prolonger. «- Il est notoire que (les Français concentrent leurs forces dans la pénisule, et l'on assure que lord Wellington a instruit les ministres de ce fait , ainsi que du commencement de mise à exécution du plan dont il est question dans la dernière dépêche du maréchal Marmont. S. S. a dit-on, demandé des renforts pour être en état de résister au choc dont elle est menacée. Il seroit assez difficile d'indiquer la partie de la Grande-Bretagne d'où I on pourroit tirer les forces qu'exigent les besoins de lord Wellington. L'éparpillement de nos forces militaires S'est constamment opposé pendant le cours de cette guerre à ce que notre armée pût tenter aucun effort d'une grande importance. Lorsque la fortune des Français étoit balancée sur les bords du Danube , nous avions une poignée de troupes en Portugal, une autre en Sicile , et une armés à Walcheren ; peut-on douter qu'une concentration de toutes ces forces au commencement de la guerre entre la France et l'Au, triche, n'eût donné à l'armée britannique une prépondérance qui l'eût mise à même d'effectuer en réalité la délivrance illusoire qu'attendent depuis si long-temps les-Espagnols et les Portugais. ' (Moniteur.) BAVIÈRE. Augsbourgy 4 novembre. Le chanoine et professur Stark poursuit toujours la comète par les observations les plus exactes. Il l'a vue, le 31 octobre, entre la jambe et le. bras gauche d'Hercule. La partie centrale de sa queue se dirigeait vers la belle étoile de Wega de la première grandeur dans la constellation de la Lyre. Hier soir à six;' heures six minutes, elle attçignoit déjà l'étoile Beîha de la même constellation j entre autres étoiles de différentes grandeurs, elle couvroit l'étoile H, de la 5.e grandeur qui se trouve dans la gniE gauche du Vautour. La déclinaison boréale de fa comète a diminué depuis Je 20 octobre jusqu'à présent d'environ 13 degrés 45 minutes. Son ascension droite a augmenté de plus de 22 degrés 35 minutes. Un astronome hollandais a calculé que depuis le 31 août jusqu'au 10 octobre, c'est-à-dire , dans l'intervalle de 40 jours, la comète a parcouru 27 millions de milles , espace qu'un boulet de canon ne pourrait parcourir qu'en 24 ans. D'après ce èalcul cet astre errant a fait par jour 675,000 milles. Suivant le même calculateur, à la fin de novembre, la comète sera deux fois plus éloignée de la terre qu'elle ne l'est du soleil. (Moniteur) ROYAUME DES DEUX SICILE. Otrante, 23 octobre. Le commerce autre Corfou et nos côtes continue sans obstacles. La corrière septinsulaire la vigilante est arrivée ici ce soir. Elle avoit quitté Corfou le 17 de ce mois. Suivant Je rapport de ce navire, l'arrivage des bâtimens de commerce est trè-s-frequent à Corfou > malgré les croisières ennemies. Les fortifications de cette île sont dans l'état le plus formidable de défense. (Journ. de l'Emp. ) ROYAUME DE NAPLES. Naples t 20 octobre. Le Vésuve est de nouveau tranquille ; cependant on continue d'entendre un bruit sourd dans l'intérieur de ce volcan i nos naturalistes en concluent qu'il y aura bientôt une nouvelie éruption. -- Trois cents ouvriers sont employés journellement aux. fouilles d'Hercuianum et de Pompeja. On a dernièrement dégagé de la lave quelques bâtimens assez considérables; on y a trouvé plusieurs antiques précieuses et dif-férens objets d'art.' ROYAUME D'ITALIE. Milan , 26 octobre. Le célèbre physicien Sacco, dit notre feuille officielle, n'épargne ni soins ni travail pour remplir les vues bienfaisantes du Gouvernement. C'est à lui qu'on doit l'introduction de là vaccine dans ce pays ; et depuis quelques années il fait des recherches sur toutes les plantes indigènes qui pourroiènt remplacer le sucre. On sait qu'il a établi une fabrique en grande quantité de la betterave et de la châtaigne. Il vient de découvrir une autre plante qui peut en fournir aussi et qui croit en abondance dans presque tous les endroits incultes du royaume d'Italie. Cent parties du fruit de cette plante en donnent soixante-dix d'une farine blanche de très-bonne qualité , et vingt d'un sirop supérieur à tous ceux qu'a fournis jusqu'à présent le règne végétal , qu'on obtient sans le mélange du soufre et de la chaux , qui se cristallise facilement et donne lin très-beau sucre. Le procédé n'est ni dispendieux ni pénible. Le docteur Sacco promet de nommer bientôt cette plante , de faire eonnoître au public toute sa découverte, et de donner des preuves de ses résultats. Cette annonce fait ici la plus grande sensation , et excite une curiosité générale, le docteur étant généralement estimé pour ses vastes connaissances et un caractere opposé à toute espèce de charlatanisme. (Moniteur.) INTERIEUR. EMPIRE FRANÇAIS. Taris, 2,0 novembre. Lorsqu'on a fait en F tance les premiers essais pour 1a fabrication du sucre de betterave , quelques personnes ont paru douter qu'on put obtenir en quantité notable du sucre de cette racine, et que ce sucre devint comparable au sucre de cannes. Aujourd'hui que des résultats positifs et multipliés ne permettent plus d'élever encore des doutes sur l'identité du sucre de betteraves avec celui de cannes, et sur la possibilité d'en obtenir avec abondance, les mêmes personnes Semblent craindre que ce sucre ne puisse être obtenu qu'à un prix très-éJevé. L'extraction du sucre de betteraves , qui donne déjà en France des résultats si satisfaisans, n'y a pas encore été faite assez en grand, pour q 'on puisse connoître précisément le prix le plus bas auquel il pourra revenir; mais à défaut d'une pratique assez ancienne dans cet art nouveau pour nous, il peut paraître iniéressant de savoir que ia commission officielle nommée pour examiner en Prusse les ateliers de MM. Achard et Ko, p,y, a constaté q.,e la moscouade de betterave pou voit être produite en grand, et fournir du sucre cristallisable au prix des moscouades coloniales dans les tems ordinaires, Un rapport officiel sur Je raffinage énonce, 1.® 3&JL que la moscouade de betterave, fournit j par cette operar tion , quant à la qualité, les mêmes produits que la moscouade des colonies; 2.0 que le sucre raffiné peut être vend^ aux anciens prix modiques de cette denrée, en assurant encore un gain suffisant aux raffineurs. Ces détails sont extrait d'un ouvrage qui vient de paraître, et qui est intitulé: Instructions sur la culture et la récolte des betteraves , par C. F,' Achard , et traduit de l'allemand par M. Cogin. Cet ouvrage est publié avec des notes, par .M. Heurteloup, premier chirurgien des armées. Dans le journal de Paris du vendredi 20 septembre dernier, il a été inséré sous la fabrique d'Augsbourg , un article sur la culture de la betterave, dont l'énoncé, s'il étoit exact, tendroit à décourager beaucoup de cultivateurs dans les départemens» Il est dit que la betterave cultivée dans les environs de cette ville, pour Ja fabrication du sucre, contient 7 pour cent de matière sucrée, et que les autres espèces de betteraves cultivées pour servir 'de fourrages aux bestiaux ne donnent qu'un ou deux pour cent de sucre qui n'est qu'un sirop épais et qui ne se cristallise pas. Il est utile de savoir que toutes les espèces de betteraves donnent plus ou moins de sucre; cela dépend en grande partie du sol , des soins de Ja culture, et Jes dernières expériences faites sur 1a fin du pnntems dans les ateliers de M. A Hard , quai de Billy, à Chaillet, dont le sucre fabriqué a été communiqué à MM. les préfets des départemens constatent qu'il n'a été employé à cette fabrication que des betteraves qui provenoient de la plaine des Vertus, et n a voient pas même été soigneusement conservées. La portion de ces betteraves qui avoit germé, n'a pu être réduite en sirop; mais la portion de celles qui n'étoient pas trop avancées, a répondu aux espérances du fabricant, Ja toIaJrté auroi't réussi, si les expériences avoient été faites avant l'époque où la batterave entre en fermentation. Au lieu de ce qu'annonce l'article d'Augsbourg, il pa-roitroit que l'espèce de betterave nommée vulgairement disete, et plus spécialement destinée à la nourriture du bétail, à cause de son extrême abondance, est précisément une de celles que I on estime davantage pour la fabrication du sucre. (Moniteur.) -- M. J'abbé Girard, chanoine de l'église métropolitaine de Paris, auteur du Comte de vahnont, l'un des bons ouvrages qui aient été publiés dans le siècle dernier sur Ja religion et ia morale, est mort la semaine dernière dans un âge très-avancé. PROVINCES ILLYRIENNES. Laybach , 31 octobre. Il paroît que les Anglais se sont éloignés tout-à-fait de l'intérieur du golfe Adriatique. Le commerce maritime se ranime à Trieste; il y ar* rive journellement des bâtimens de Corfou, de Venise , d'Ancóne et de Raguse , chargés d huiles , de figues et autres marchandises. Le gouverneur-général des Provinces Illyriennes con- \ tinue à visiter les différentes contrées de la Dalmatie. Ce pays, connu et négligé jusqu'à présent, est susceptible d'améliorations trèi-considérablcs. L'année prochaine , os jfft fera des essais pour la culture du cotonnier. La population ■àe la Dalmatie, qui n'est à présent que de 3J,ooo ames , jpoqrroit aisément être portée au double. VARIETÉ. Le Prytanèe militaire de France est placé à la Flèche, dans un des plus beaux établissemens de ce genre; c'est à ce Prytanèe qu'cnt été envoyés ies jeunes Croates ; un grand nombre se font rémarquer par leur application, et par leurs succès. Dans la dernière inspection le Général Duteil a été étonné du progrès de ces jeunes gens dont beaucoup sont déjà dans les classes de Latin. La distribution générale des prix a été faite aux élèves du Prytanèe militaire, et parmi ceux qui ont remporté des prix et des accessit, on distingue plusieurs jeunes Croates, dont le noms suivent: CLASSE D'UMANITÉ. Seconde Division. VERS 'LATINS, ^.e PRJX. JVtaximilien-François Grude, né à Carlstadt. TROISIÈME CLASSE DE GRAMMAIRE. VERSION LATINE. Pierre-Paul Merzhak, né à Novi. QUATRIÈME CLASSE DE GRAMMAIRE. VERSION LATINE. Benjamin-François-Jean Spissich , né à Dukoviez. CLASSES SUPPLÉMENTAIRES. Classe de Grammaire. THÈME. j.er prix. Paul-François Kruxich, né à Zara, PREMIÈRE CLASSE D'élémens de Grammaire Latine et Française. première division. **.er prix. Mathieu-Frédéric Oreskovich , né à Perus* siçh. 2.e prix. François Vranich , né à Pétrina , i.er accessit. Vincent-Paul Sdablyar , né à Dubicze. a.e Francois-Xavier Fremd, né à Oguiini. 3.e Paul-Janossevich , né à Dulçicza. 4.e Joseph Drobnyak, né à Illinoga. 7.e Ignace Berkich, né à Triny. SECONDE CLASSE PRIX. Thomas Russnor, né à Merzlapolie. 1.er accessit. Georges Oreskovich, né à Perussich j et Maximiheu Purkerth , né à Pétrina, 2.e Adolphe Sckomyi , né à Trinci. 3.e Charles Wfciss, né à Adams. 4.e Georges Badovinaz, né à Merzlopolic. LANGUES V IV A N T E S. SECONDE DIVISION. Traduction de l'Allemand en Frua%ais. PRIX. Lucas Bassarich, né à H itilich. i.er ACCESSIT. Paul Maxuran , né à Lédenitz. ft.e Léopold Segner , né â Kosian. 3.e François-Xavier Fremd , né à Oguiini. ÉCRITURE j PREMIERE CLASSE. Première division. t.er ACCESSIT. François-Louis-Jean Kruxich, nI k Carlshac. Troisième division, i.er accessit. Roch Knesich , né à Dubire» SECONDE CLASSE. Première division, i.er accessit. François Vranich, né à Pétriua. Seconde division, l.rr accessits Joseph Drobnyak, né à Illinoga. t.e Frédéric Oreskovich , né' à Perussich. 3.e Jean-Baptiste Haîtich , né à Pétrina.. Les soins que les professeurs du Lycée de la Flèche ont apportés à l'éducation des jeunes élèves ci-dessus désignés, et les récompenses qu'ils e n ont obtenues en les voyant participer aux couronnes distribuées aux autres condissiples, sont une nouvelle preuve du bien fai t que S. M. l'Empe-r, reur , qtii jeté des regards attentifs sur toutes ies parties: de son vaste Empire , a accordé à ces provinces en appel-lant dans les Lycées français de jeunes Illyriens qui apprendront à le bénir et à 1 aimer , et qui deviendront la gloire de leur pays. AVIS. PROSPECTUS d'un gravure allégorique représentant le portrait très-ressemblante de S. M. 1. et R. , sous Vemblème du soleil, par Dabas , peintre. Gravée au burin par Tardieif, graveur de la marine impériale. La tèt^de l'Empereur sera environnée -d'un disque radieux ; ce disque passe sur l'arc - en - ciel , où se fórme le nom de Marie Louise, et auprès brille une constellation , où paroît celui ou Roi de Rome; au dehors du soleil, on voit le globe terrestre, et la partie occupée par l'Empire Français éclairée par les rayons de l'astre qui le vivifie. Au haut du tableau sont les armes réunies de France et d'Autriche entrellasées de myrthes et de lauriers. Cet emblème, qui a l'avantage d'offrir la parfaite ressemblance de S. M. I. et R. , conviendroit parfaitement à orner les salles des autorités constituées, telles que les préfectures, soirs-préfectures, cours impériales de justice cri' minelle et spéciale, tribunaux, cours prévôtales et tribunaux ordinaires des douanes, mairies justices de paix , administrations, lycées, et, en général à tous les établise-raens publics. Cette gravure, qui aura 488 mill (18 pouces) de haut, sur 379 mill (14 pouces) de large est proposée par souscription. Les épreuves avant le lettre seront du prix de 20 fr. Les épreuves après la lettre jò fr. La moitié du prix sera payée en souscrivant, l'autre moitié au moment de la livraison. Les épreuves seront envoyées franc de port et les envois commenceront du i.er janvier 1812. On souscrit chez tous les directeurs des postes, eù le fonds resteront jusqu'à la livraison des gravures. ERRATA. Au numéro 95 mercredi 27 novembre article extérieur au lieu de Servie, lisez , Etats-Unis de l'Amérique.