N. 47. TELEGRAPHE OFFICIEL. Laybach y mercredi 10 juin 1812. EXTERIEUR. ÉTATS UNIS D'AMÉRIQUE. W*Shingten, 13 avril. L'agent du gouvernement de V*-Éezuela a fait insérer dans„*les papiers publics que la nouvelle de la destruction des villes de Caracas et de Laguira pa»- un tremblement de terre étoit fausse. Le fameux chef Maratte Holkar est mort à Bhampourah le 27 octobre. Les nouvelles de l'Ile-de-France annoncent que deux ci-payes et plusieurs marins anglais ayant été assassinés par des gens du pays, le gouverneur anglais a sommé , par une proclamation, ceux des habitans qui n'avoient pas prêté serment de fidélité, de quitter leurs étabiissemens. (journ. de l'Emp.) ILE DE LA JAMAÏQUE. Kington, 5 avril. L* bruit court dans ce moment , d'après Une nouvelle apportée par un navire de Curaçao, qu'une escadre française a capti ré un paqutbot et plusieurs navires anglais au vent des Bardades. (Jour»; de l'Emp.) EMPIRE D'AUTRICHE. y teine, 15 mai. L'Empereur a accepté l'offre des Etats tle la Hongrie qui s'engagent à fournir un million de boisseaux de froment et 1500 milliers de boisseaux d'avoine. On dit au«» que le. go«ve:aement a conclu «ne convention avtc la Bavière, pour la fourniture des boeufs ne'ce-saircs à la subsistance des troupes qui sont dans la Galhcie. (Journ. de l'Empire.) Du 17. Notre cours est toujours sujet à de grandes variations; il étoit hier sur Awgsbourg à 229 , et à 228 a deux mois de date. L'argent de convention est o 232; le ducat de Hollande à u florins 34 kreutzers; le ducat d'Autriche à ai florins. La maison de banque Bartholomée Prestinari, vient ici de suspendre ses paiemens. D'après difïérens rapports de la Valachic, d'une date assez fraîche, les troubles de la Servie augmentent, prennent une certaine consistance, et le peuple témoigne haut iement son mécontentement de la consistution actuelle et de ses chefs. L'avant-garde du grand-visir s'est mise en marche, et l'on do A s'attendre à des évènemens. Le général Kutusow a toujours son quartier-général à Gmigewo. (Gaz. de France.) du 18 Une circulaire de la régence d'Autriche règle les formalités k suivre dans le commerce du cacao , du sucre et du sirop. Chaque marchand ou particulier qui voudra avoir »lu cacao, sucre ou sirop, pour en faire le commerce, devra se faire inscrire dans le journal Rétabli par la patente du 27 août 1803 ; celui qui aura chez lui plus de 5 livres de cacao , et plus de 10 livres de sucre , sera obligé d'avoir le muméio de son enugisiument sur ledit journal pour sa justification. Le autres dispositions de cette circulaire soat purement réglementaires. MM. les felds-maréchanx-Iieutenans Frimont et Biacfii ; les gént'raux-majors Mayer Grenville , Lilienb rg, prince Aloyse-Lichtensttin , Rothkmg et Frœlich , ont reçu l'ordre de Se rendre en Galltcie et sont partis pour leur destination* BAVIÈRE. Munich , 16 mai. La courde Bavière h«bite actuellement le chateau oe Nymphenbourg , en attendant que LL. HM» se renden aux eaux de Baden. Augsbci.rg, 2i mai. La nuit dernière est mort en cette ville le professeur Brandmiiller , qui avoit été le rédacteur, pendant soixante-quatre ans , de la gazette ordinaire d'Augs-bourg. (Moniteur.) GRAND-DUCHÉ DE FRANCFORT. Francfort, 24 mai. Presque tous les généraux et officiers supérieurs français qui se trouvoient à Berlin , ont quitté cette ville pour se rendre h leurs destinations respectives. (Journ. de Fans.) GRAND-DUCHÉ DE BADE. Carlsvuhe, 19 mai. Le 3 de ce mois, le feu a pris à une fotêt appartenant à la ville de Neckargemun^e ; la force du vent propagea rapidement l'incendie, qui roena-çoit de onsumtr une grande partie des foiêîs de Neclfar-gemunde et de Heidelberg, On vint heureusement à bout d'arrêter p ogrès des flammes , grâces aux mesures aussi .promptes qu'fcabiles que sut prendre M. le baron de Tru-chsess, maître des forêts à Neckargemundtr, au zèle du garde-C'asse Jacob-Henri Bolasck , et ai.x secours qu'apportèrent avec la plus grande activité les communes de Nec-kargemunde, Gaibtrg et Hilsbach. (Moniteur.) WURTEMBERG. Stuttgard , 24 mai. Nous voyons passer un grand nombre de Français, qui se rendent de Mayence et de Francfort dans le nord de l'Allemagne et dans le royaume de Prusse. Ap.ès avoir passé quelque tems dans la Basse-Silésie , Jes troupe« wurtembergeoises ont qmt té cette province, pour se porter sur les rives de la Vistule. (Gaz. ue France.) P E U S S E. Berlin, 19 mai. Uu voyageur de marque est arrivé ici par Postlani, sous le nom d'aide-de-camp du roi de Naples, 11 a cont.nié aujourd'hui sa route par Custrin. On vendra ici, le 15, une quantité considérable de denrées coloniales saisies, et dont les propriétaires n'avoient pas payé l'impôt continental. (J. de l'Emp.) ROYAUME DE NAPLES. v Naples y 14 mai. La Société tle la terre de Labour a proposé pour cette année les prix suivans: A celui qui présentera deux kilogrammes de sucre de châtaigne, une médaille d'argent. A celui qui aura produit un hectogramme d'indigo de pastel , iiise médaille d'argent. A et lui qui aura appliqué avec succès à la teinture l'in* digo extrait du pastel, une médaille d'or, A celui qui aura amélioré la culture des grains par des essais faits sur dix ares de terre, une médaille d'or. (Moniteur.) Du 8. M. l'abbé Romanelli a visité toutes les catacombes qui environnent la ville de Naples. Il a pénétré, à l'aide d'un guide, dans les souterrains de l'église de St.-Janvier. Il a parcouru un espace de deux milles, au milieu de cendres humaines, de cercueils, d'ossemens et de ruines. De tous côtés des inscriptions grecques sculptées sur la pierre «u le marbre, et des peintures funèbres, attestent les efforts et le dévouement des martyrs et des soutiens de la religion dans des tems reculés. On apperçoit encore les restes de quelques autels et les tombeaux des pramiers évêques napolitains. Une autre catacombe rappelle par diverses inscriptions les tems où la peste exerça ses ravages dans nos •ostrées. (idem.) INTERIEUR. EMPIRE FRANÇAIS. Toulon, 16 mai. L'escadre» de la Méditerrannée ne discontinue pas ses fréquens appareillages. Le 12 de ce mois , l'amiral Emériau mit sous voiles avec trtize vaisseaux et six frégates; ces bâtimens furent retenus toute la journée par le calme sur la côte; mais le 13 , une forte brise de N. O. leur a permis de prendre le large, où ils ont duparu une partie de la journée; ils ne sont rentrés au mouillage que pendant la nuit. Hier, les vigies ont signalé 17 vaisseaux ennemis à 9 .heures de Sicié. L'amiral a fait appareiller le Borée et le Trident, tous deux de 74, et deux frégates, sous les ordres du capitaine de vaisseau Senez, pour protéger les mouvemens de plusieurs transports qui étoient sur la côte , et que cet officier a fait entrer à leur destination. (Moniteur.) Nane i, 24 mai. Une catastrophe horrible vient d'avoir lieu à Epinal le 19 de ce mois, à 8 heures du matin : une maison habitée s'est écroulée ; trois dames y ont péri, deux "autres ont été retirées de dessous les décombres ; quatre hommes ont été dangereusement blessés. (Gaz., de France.) Lille, /<25 mai. Le 15 de ce mois, à ¥azcmm«s, vers cinq heures du soir, un enfant â^é de dix ans tombe dans la rivière, près le moulin à tau, faubourg de la Barre , dans le moment où cette usine naanœuvroit. On crie au secours! Un jeune homme âgé de 17 ans accourt, se jette précipitamment à l'eau , s2ns considérer le danger imminent auquel il s'expose , et sauve la vie à l'enfant au moment où il alloit être écrasé par les roues du movilin. Le nom de ce brave jeune homme e;t Marche ( Charles-Joseph ) ; M. le préfet a rendu compte de sa belle action à S. Ex. le ministre de l'intérieur. Nantes 25 mai Hier dirftanche , on a lancé , à la Basse-ïn.Jre, une frégate construite par M. Crucy. Un nombre prodigieux d'habitans de notre ville s'étoient portés sur les îieux et eouvroient les deux rives ; d'autres étoient en canots et préseutoient un très-beau coup-d'œil. A quatre heures et demie on a vu la frégate quitter le chantier, et s'avancer majestueusement au milien des eaux, aux cris de vive VEmpereur ! répétés par une foule immense de spectateurs. La Rochelle, 19 mai. Hier, un caboteur qui se rendoit À l'île d'Oléron , fut poursuivi par deux péniche«; anglaises, iî alloit être atteint lorsque M. le c»mte A. Jacob, qgi «®atBa«de l'escadre de S. M» à l'île d'Aix, détacha contre ces péniches la godette t'Agite, et le caboteur parvint heureusement k sa destination. Dix minutes après, l'ennemi expédia vingt-deux emfcar. cations pour envelopper, VAgile ; le contre-amiral fit alors soutenir cette goélette par le brick l'Enéas, deux cane», nières et plusieurs canots: l'action s'engagea immédiatement et six de ses péniches alloient être prises , si le commandant anglais n'eût rappelé toutes ses embarcations, qu'il ne fût pas possible de ponrsuivre, parce que le vent et la marée étoient contraires. Une péniche ennemie a été coulée, et deux autres démâtées: leurs équipages ont beaucoup souffert : et noi], apprenons que dans cette affaire nous «'avons eu que deux blessés: M. Debruchard, aspirant de classe, comman-dant l'un des canots, et le nommé Pierret, maître-canon, nier de l'Agile. (Moniteur.) Fari•, 29 mai. On a reçu les détails sui vans , sur l'arrivée et le séjour de LL. MM. II. à Dresde. LL. MM. le roi et la reine de Saxe s'étoient rendus dès le 14 à Freiberg, pour y attendre les illustres voyageurs , qui n'arrivèrent que le 15 après-midi. Us furent reçus, en descendant de voiture, avec les plus grands témoignages de joie. Tout ce qui tient k l'académie et l'établissement des raines eut le bonheur d'être présent k cette première entrevue. On remonta un instant après en voiture, et le cortège arriva à minuit à Dresde. Toutes les cloches sonnoient ; deux cents coups de can»n , tirés sur les remparts, saluèrent LL. MM. ; la garde bourgeoise occupoit la barrière la plus éloignée : venoit ensuite la garde polonaise; les grenadiers de la garde royale formoient une haie dans l'intérieur de la ville jusqu'au château. Le 18, un Te Deum solennel fut chanté dans l'église catholique au bruit de cent coups de canon , et de plusieurs décharges de mousqueterie d-s troupes sous les armes. A 9 heures, il y eut lever chez S. M. l'Empereur ; la cour et les autorités supérieures , civiles et militaires, lui furent présentés. Le 19, il y a eu lever diplomatique ; le prince de Hatz-feld, ambassadeur extraordinaire de Plusse, fut présenté k S. M. Le 18, LL. MM. l'empereur et l'impératrice d'Autriche ont couché à Tœpl.tz, et sont arrivés le 19 à Dresde. LL. MM. voyagèrent avec 150 chevaux. S. A. J. le grand-duc de "Wurtzbourg est arrivé à Dresde, dans la matinée du j8. et S. M. la reine de Westphalie, dans la soirée du même jour. -- La ville de Dresde offre en ce moment la plus auguste et la plus brillante réunion des souverains. 'S. M» roi de Prusse vient aussi de s'y rendre. -- Des nouvelles de Dresde, en date du vingt-un mai > portent que LL. MM. les Ewpereurs de France et d'Autriche se trouvent toujours dans cette ville avec toutes les Ve1' sonnes qui composent leurs cours. Des fêtes brillantes se succèdent dans cette capitale, à laquelle l'arrivée des deux souverains et le concours de plusieurs princes étrange5 donnent l'aspect le plus vivaut et le plus animé. Tous 1« jours LL. MM. II. dinent ensemble , et les soirs il X a cercle, spectacle ou concert à la cour. Les lettres qu011 reçoit de l'armée' annoncent que les troupes sont magn^ ques , et qu'elles s'exercent tranquillement aux manœuvre8 dans les lieux qu'elles occupent. L'ordre et l'abondance régnent dans tous les cantonnemens , la meilleure inteliige°cs existe entre les militaires et les habitans, et jamais o» n'observa une disipline plus parfaite. E it exécution du décret impérial dn 15 janvier dernier, il a été délivreé jusqu'à ce jour z%6 licences pour la fabrication du sucre de betterave. — M. le général comte d'Orsenne est arrivé d'Espagne h Bayonne, venant en France. Il a remis le commandement de son corps d'armée à M. le, général Cafl'arelli. — Le 23, il est arrivé au dépôt de Nancy.trente prêtre» espagnols, faits prisonniers de guerre. — On lit dans un journal allemand, qu'en 1790 les Etats Unis contenoient 3,076 , n§ habitans, et 5,306, 666 en 1800. La population se monte à 7, 2395 903. L'état de New-York , qui n'avoit que 340, 120 habitans en 1790, compte maintenant 959,000. — Un vi®lent orage a éclaté le 20 mai , vers les sept heures du soir, sur la ville de Poissy ; il se dirigeoit du sud-ouest au nord-est, c'est-à-dire de la Seine à la forêt de St.-Germain. La foudre est tombée sur une maison dont elle en a fortement endommagé la toiture et crevassé la muraille. Le grenier et la maison étoient remplis d'une vapsur sulphureuse. La commotion a brisé les vîtres des étages inférieurs, en épargnant les persiennes. Le bonnet d'une petite fille a disparu: un vieillard a reçu une contusion au poignet gauche; une vieille femme a eu les mains teljement électrisées qu'elles lui ont paru tout en feu. Elle n'a éprouvé d'autre douleur qu'un tiraillement dans le pied droit, que la peur lui a fait brusquement retirer, par un mouvement de torsion. Il paroît qu'une girouette a servi de conducteur, puisque c'est de ce point que la foudre semble s'être dirigés dans la maison. PROVINCES ILLYRIENNES. Son Excellence le Gouverneur général, a pris le 6 mars dernier, sur la proposition de monsieur le Commissaire général de justice , un arrêté contenant l'indication par ordre de matières, de toutes les lois françaises en vigueur dans ces provinces, et qui doivent y être exécutées à compter du i.er janvier dernier. Le mérite et l'utilité de ce travail qui offre aux fonctionnaires publics, aux employés et à tous les citoyens un moyen focile de connoître toutes les lois , 1 tous les décrets et réglemens qui régissent les différentes parties de la législation et de l'administration , est facilement senti. S. Exc. a désiré qu'il soit donné à cet arrêté toute la publicité possible; en conséquence, d'après son au- 'I torisation part;culière accordée avec privilège , l'impression i s'en fait en ce moment dans les trois langues réunies. Cet ouvrage ne tardera pas à paroître. Les personnes qui dési-reroient s'en assurer un ou plusieurs exemplaires, peuvent dès à présent, adresser leur demande au greffier du tribunal de première instance à Trieste. ( Le prix sera de six francs. ) ARRÊTÉ. > NAPOLEON Empereur des Français, etc. Nous Gouverneur général des Provinces Illyriennes., Và l'Article 251 du Décret du 15 avril iSm , ainsi conçu : „ Les servitudes purement personnelles sont seules sup-„ primées sans indemnité. Les droits même féodaux résul-„ tans d'une concession primitive de fonds, y sont simple-„ ment déclarés rachetables. „ Considérant que le mode et le taux du rachat doivent être réglés par un Décret impérial, et voulant ramener à l'exécution des lois les habitans des campagnes, auxquels des hommes mal intentionnés auroient persuadé que Ls redevances et corvées sont supprimées sans indemnité. 1 itr Avons arrêté et arrêtons : Art. 1. Toutes les redevances en nature et argent se», ront payées comme par le passé, sauf la retenue du 5ème. Art. 2. Jusqu'à ce qu'un Décret impérial ait fixé h mode et le taux du remboursement des corvées, elles continueront d'être fournies en nature ou rachetées à 1 amiable comme par le passé. Ne seront point fournis néanmoins les douze jours de corvée que chaque locataire devoit annuellement au seigneur de la maison qu'il habitoit. Art. 3. Les cultivateurs qui se refuseroient à fournir aux propriétaires les redevances ou corvées, y seront contraints par toutes voies de droit, et même par garnisaires, d'après l'ordre que pourra donner le Subdélégué. Art. 4. Les Intendans et les Evêques feront comsoître par la voie des maires et des curés les dispositioos du présent Arrêté, qui sera publié, lu a« prône et affiché partout où besoin sera. Art. 5. L'Intendant général des Finances et le Commissaire général de justice sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent Arrêté. Fait au palais du Gouvernement à Laybach, le 4 juin 18x2. Signé: BERTRAND. Par S. E. le Gouverneur général , VAuditeur au Conseil d'Etat, Sicrétaire du Gouvernement » Signé i A. HëIM. Pour copie conforme , Le Ce Vite de f Empire, Maître des requîtes, Intendant général y signé -, Chabrol. NAPOLÉON Empereur des Français , etc. \ Nous Gouverneur Général des Provinces Illyriennes. n Vu les dispositions des articles 135, 136 et 137 du décret impérial du 15 avril 1811. Vu nos arrêtés des 30 août 1 Su, 13 janvier et 9 février 18x2 , concernant la police générale des provinces illyriennes, en exécution des lois et réglenaens de l'Empire; Considérant que les mesures générales de police , en assurant le maintien de l'ordre et de la tranquilli<é publique, procurent aux habitani paisibles une plus grande garantie pour leurs personnes et leurs propriétés; Sur la proposition de l'Intendant général des finances. Avons arrêté et arrêtons: Art. i.er Les habitans de villes et communes de la Carniole, dela Carinthie, de l'Istrie et de la Croatie civile, autres que les fonctionnaires publics et les Employés du Gouvernement seront tenus de se munir de cartes de domiciie portant leur signalement leurs noms et prénoms, leur âge, profession et le lieu de résidence. Ces cartes leur serviront de passe-port pour circuler librement dans l'arrondissement de la subdélégation dont les communes font partie. Elles ne seront valables que pour un an et devront être renouvellées à leur expiration. Art. 2. Les cartes de domicile seront délivrées par les maires et syndics des communes et devront être visées par le subdéJégué de l'arrondissement et par ies commissaires de police de la province pour être régulières. A cet effet les subdélégués remettront à chaque maire ou syndic de commune, un certai» nombre de cartes de domicile par séries de numéros et sans être remplies , le quel sera dans la proportion des besoins présumés de la commune et dont les maires et syndics scivlraat consptc tous les mois au subdélégné de l'arrontlLs-ement qui les leurs fera repasser lorsqu'elles seront régularisées. Alors seulement elles pourront être délivrées aux réclamans. Art. f. Independammeut du numéro d'ordre ces cartes porteront un numéro de visa , lequel ne leur sera donné qu'au moment où elles seroat présentées au subdélégué pour être visées par lui. Art. 4. Chaque subdélégué tiendra un registre seulement par numéro de visas qu'il aura délivrés. Il en adressera tous les mois la note sommaire à l'intendant qui en transmettra le relevé à l'intendant général et au secrétaire du gouvernement, chargé sous nos ordres, des affaires de la police générale de ees provinces. Art. 5. U sera perçu pour tout droit de délivrance des cartes de domicile une somme de 75 centimes pour chacune , Je quel droit'sera acquitté au secrétariat des maires et syndicats par les réclamans lorsqu'ils présenteront les demandes. Art. 6. Les produits de ces droits seront versés tous les dix jours, sur Borderaux , par les maires et syndics, entre les mains des percepteurs des communes, lesquels en feront les versemens dans les caisses des receveurs d'arrondissement avec la remise des bordereaux à l'appui. Les receveurs s'en chargeront en recet te',, formeront un compte particulier et en tiendront le montant à la disposition du receveur général qui ouvrira, lui même, un compte à ces produits. Art'. 7. Ces produits serviront à acquitter les frais d'établissement et de tenue des registres. Il sera pourvu, par des dispositions ultérieures à lear distribution et leur emploi. Art. 8. Les habitans qui voudront sortir de 1 arrondissement de la subdélégation ou qui voyageront de province à province et ceux qui voyagent à l'étranger seront tenus de se munir des passe-ports déterminés par notre arrêté du 13 janvier dernier auquel il n'est rien innové et dont les dispositions sont maintenues conformément aux lois et reglemens de l'Empire. Art. 9. L'Intendant général est chargé dč l'exécution du présent arrêté. Fait au palais du Gouvernement à Laybach, le 25 mai 1812. Signé : BERTRAND. Par S. E. le Gouverneur général, L'auditeur au Ctnseil d'Etat, Secrétaire générai du gouvernement. signe: A. H£im. : Pour copie conforme , signé : A. HeiM. Pour copie conforme, la Ctmte de l'Empire, maitre des requêtes intendant généra!. signé : Chabrol. UTILITÉ PUBLIQUE. Machine è râper, de Thierry et Camp • , quai de Passy. n.° 8 , près Paris. Cette machine surpasse celles connues jusqu'à présent, par la célérité prodigieuse avec laquelle elle travaille, par sa solidité à toute épreuve el par la perfection de la rapare. 1 Une machine simple, mue par deux hommes, peut râper 300e livres de betteraves par heure; une machine double, mue par deux chevaux, peut râper jusqu'à 8 à 9000 livres par heure. C'est celle Jont on Se sert dans la fabrique de sucre de betteraves de M. Delessert, h Passy. Elle diffère de testes celles employées jusqu'à ce jour; i.° en ce que les ouvriers sont à l'abri de toute espèce d'accidens ; 2.0 en ce que le cylindre étant composé de 120 lames de fer, garnies chacune de 50 dents de scie, montés h vis sur 5 croisillons , est toujours exactement rond et peut durer plusieurs années; 3 0 en ce que le cylindre tournant depuis 300 jusqu'à 500 f>is par minute, ne se charge d'aucune particule de betterave, se nettoie parfaitement bien lui-même, sans avoir besoin de brosses ni de cardes ; 4.0 en ce que cette grande vélocité fait faire beaucoup d'ouvrage à la râpe, et fait que la rapare est de la finesse convenable; 5,Q en ce que ies trémies sont d'une capacité faite expiés pour ne contenir que deux betteraves à-L-fois, que l'on pousse au moyen de tiroirs à roulettes chargées de poids, ou de poussoirs qui se meuvent à la main , ou par le pied , au moyen de bascules. Cette machine peut servir non-seulement pour râper les pomm©s-de-terre, les racines de toute espèce, les pommes , etc. Les sieurs Thierry et Comp.c ayant obtenu un brevet d'invention , poursuivront tous ceux qui se permettront d'imiter tout ou partie de ces machin.s, qui seront toutes numérotées, et porteront sur une plaque le nom de Thierry et compagnie. li faut s'adresser, pour ce qui regarde cette machine, à M. Lsuvergniat, mécanicien , rue de la Montagne , à Passy, près Paris. j4nnenee de Livres. Code Napoléon, édition conforme à celle originale Je l'Imprimerie impériale, avec les tables et un pjperttire al?h** betique, et raisonné des matières en allemand et en français , imprimé chez Levrault à Strasbourg; 2 vol. in 8.° oro» chés; Prix, 17 fraocs 50 centimes. Le mènse ouvrage, édifion de la même imprimerie avec des tables et le répertoire en texte allemand, 8 tranci 50 centimes. Ces deux éditions du Code Napoléon recommandableS par leur correction, la beauté des papiers et celles àe l'impression , se vendent a Laybach, chez M. Licht, libraire, rande Eue. La traduction allemande a pour son exactitude et sa clarté obtenu d'être la seule officielle dans le royaume Westphalie et dans le grand-duché de Berg, où u» *é'rÉt impérial en a autorisé la publication. MODE S. Les chapeaux tout-fait écossais ne sont pas nombreux; mais il y a beaucoup de fonds écoles, et, sur les passes. ^ plupart des garnitures sont de taffetas écossais C'est au hau de la passe des chapeaux que l'on place le large nœudI 0 les fleurs qui en composent la garniture, quelquefois fflêï * sur îe fond, derrière la passe. On porte beacoup de faux toupets de l'invention de A J Genin coiffeur, rue Neuve des-Petits-Champs. n.° 45-artiste, estimable dans son art, est parvenu à perfectionne* ces fu t p-t.s, it à les as j:t r san* agraft-s, ni colle» ni boucle, m nœuds. On p ut les placer s-i même, 1«* §a jour et nuit , autant qu'on le veut rder