j/. Séme si re provinces illyriennes. n.9 66. telegraphe officiel. Laybach > samedi 15 août 1812. EXTÉRIEUR. LITHUANIE. Wilna.,, 20 juillet, vtcUmation des Russes, trtuvès avant - postes sur la Duina, le 17 juillet 1812. Soldats français! _ L'on vous force de marcher k une nouvelle guerre : l'on ous persuade que c'est parce que les Russes ne rendent as justice à votre valeur: non, camarades ; ils l'appré-ient j vous le verrez un jour de bataille. Songez qu'une rmée , s'il le faut , succédera à l'autre , et que vous êtes quatre cents lieues de vos renforts. Ne vous laissez pas romper à nos pre'miers mouvemens: vous coonoissez trop es Eusses pour croire qu'ils fuient devant vous ; ils ac-lepteront le combat , et votre retraite sera difficile. Ils ous disent, en camarades: Retournez chez vous en masse) ,e croyez point à ces perfides paroles, que vous combattez pour la paix: non, vous vous battez pour l'insa-ï.àble ambition d'un souverain qui ne veut point la paix : atts cela, il l'auroit depuis long-tems, et qui s® fait un su du.sang de ses braves. Retournez chez vous, ou si vous voulez, en attendant un asile en Russie, vous y oublierez les mots de conscription, de levée , de ban et J'arriére bïn, et toute cette tyrannie militaire qui ne vous laisse pas un instant sortir de dessous le joug. Réponse d'un .grenadier français. Soldats lusses.' Ce sont les esclaves que l'on fait marcher malgré leur volonté' , et que l'on conduit à coups de bâton ; le soldat français, libre, n'obéit qu'à l'honneur et à-la loi. ! On ne nous a jamais dit que vous ne fissiez pas cas de notre valeur; cela seroit trop absurde ! Amsteten , Ho-labrun , Austerlitz, Pultusk , Eylau , Friedland, sont des souvenirs trop re'cens. Nous vous voyons aujourd'hui ce que nous avons toujours vu, fuir devant nous! Vous avez fui depuis la Suisse : vous avez fui depuis Austerlitz (heureux qu'on vous ait laissés regagner votre- pays ) ; ■yous avez continué de fuir après Friedland , et" vous fuyez encore! Nous nous y attendions, et cela ne nous étonne ^as. Par les plus habiles manoeuvres, vos armées sont partagées et séparées les unes des autres.- vos colonnes errent sans direction; tous vos camps retranchés sont abandonnés ; vos immenses magasins tombent dans nos mains, ou sont nié fruits ; la capitale de la Pologne russe est en notre pouvoir, et six millions des Polonais - Lithuaniens , confédérés avec les cinq millions des Polonais du duché de Varsovie, prennent les armes pour réclamer leurs'droits ! Déjà plus de 6000 de ces généreux Polonais ont deserte de vos camps et nous ont rejoints. Vous prévoyez notre retraite. Oči avons-nous battu en retraite devant vous? Vous avez l'arrogance du langage que vous aviez il y a vingt ans. Tout est bien changé ! Le procès est jugé! Nous nous connaissons, Vous parlez de l'insatiable ambition de notre souverain. Lequel est le plus ambitieux , du souverain qui , après la victoire, évacue d'immenses provinces, par amour de la paix, ou de celui qui, battu, défait, réunit cependant à ses Etats la Finlande, la Moldavie, la Valachie, des portions de la Prusse orientale et de la Gallicie , et nourrit ainsi son ambition de ce qu'il prend à ses alliés, les Suédois, les Prussiens et Autrichiens. Où se seroit-il donc arrêté, s'il avoit été victorieux? Vous nous conseils z de déserter! Les lâches seuls conseillent une lâcheté. Nous ne vous donnerons pas ce conseil; nous méprisons la désertion. Nous nous adresserons seulement aux infortunés Polonais ; nous leur dirons que leur patrie est rétablie: qu'ils quittent les rangs de leurs oppresseurs, qu'ils viennent (et effectivement ils viennent £t viendront tous les jours davantage ), qu'ils viennent se ranger sous l'aigle blanche de Pologne, q.ui conduisit leurs ancêtres jusques dans les murs de Moscou! Nous leur dirons que l'heure de la résurrection a sonné pour leur pays ! que la Confédération de Pologne , sous le grand maréchal Adam Czartoryski, les rappelle du service dela Russie, et que l'honneur et la religion leur ordonnent de venir concourir au grand œuvre du rétablissement de leur partie ! Vous nous offrez un asile en Russie ! Quoi ! nous quitterions notre belle patrie pour vos affreux climats! nous quitterions -les lois tutélaires d'un peuple civilisé pour la glèbe et l'esclavage! Nous sommes hommes, et nous deviendrions bet es de somme! Et que pourriez - vous nous donner? Tout votre Empire réuni vaut - il une seule de nos provinces? Vous nous parlez de conscription, de tyrannie militaire! La conscription est une loi ; soixante millions de citoyens fournissent facilement au recrutement de nos armées: nous marchons parce que la loi l'ordonne ; mais vous , choisis par vos maîtres dont vous êtes la propriété, vous êtes là pour la vie, sans savoir pourquoi l'un plutôt que l'autre, et seulement par le bon plaisir de vos seigneurs. Vous êtes livrés par eux au recrutement, comme ils livrent des chevaux et des bœufs! -- La tyrannie militaire, dites-vous? La tyrannie est chez vous, que l'on bâtonne , et qui n'arrivez jamais à aucun emploi; chez vous, où la crainte est le nerf de votre discipline , et non l'honneur! --Toutefois, le temps n'est pas éloigné où nous rendrons la liberté à vos frères , où nous détruirons l'esclavage dans l'Empire russe, et où nous vous rétablirons dans vos droits; chaque paysan sera sujet et citoye« de l'Etat ; il sera maître de son travail et de son temps : il ne sera plus la propriété de son seigneur, comme un bœuf ou un cheval. Alors nous vous engagerons aussi à déserter ; nous vous dirons que nous nous battons pour vos droits et pour vos familles, et que vous devez nous seconder contre vos oppresseurs: l'esclavage des hommes est contre leurs droits et contre la religion. 2Ó2 Nous finissons en vous remerciant de cette communication que vous nous faites de votre plan de campagne. Vous vous retirez pour nous attirer, dites-vous: nous re-connoissons qu'il y a de la générosité à nous en prévenir! Continuez à nous instruire de vos intentions par le noble moyen que vous avez pris; nous continuerons à en faire notre profit. (Jour. de fEmpt ) Intérieur. EMPIRE FRANÇAIS. Paris, le 6 août 1812. 9.e Bulletin de la Grande Armée Bechenkoiiski, le 25 juillet 1812. L'Empereur a porté son quartier-général le 23 à Kajuen en passant par Ouchatsch. Le vice-roi a occupé, le 22, avec son avant-garde le pont de Botscheiskovo. Une reconnoissance de 200 chevaux envoyé sur Bechenkoviski a rencontre deux escadrons de houssards russes et de"ux de cosaques, les a chargés et leur a pris ou tué une douzaine d'hommes dont un officier. Le chef d'escadron Lorenzi, qui commandoit la reconnoissance, se loue des capitaines Rossi et Ferreri. Le 23 , a six heures du matin, le vice-roi est arrivé à Bechsnkovjski. A dix heures, il , passé la rivière et a jeté un pont sur la Dwioa. L'ennemi a voulu disputer le passage ; son artillerie a été démontée. Le colonel Lacroix , aide-de-eamp du vice-roi, a eu la cuisse cassée par une balle. L'Empereur est arrivé à Bechenkoviskf le 24, à deux heures après midi. La division de cavalerie du générai comte Bruyeres, et la division du général comte Saint-Germain ont été envoyées sur la route de Witepsk; elles " ont couché à mi-chemin. Le 20., le prince d'Eckmiilh s'est porté sur Mohilow. f Deux mille hommes qui formoient la garnison de cette ville | ont eu la témérité de vouloir se défendre ; ils ont été écharpés f pir la cavalerie Jégere. Le 21 , 3000 Cosaques ont attaqué les avant-postes du prince d'Eckmulh, c'étoit l'arant-garde du prince Bagration, venue de Bobrunsk. Un bataillon du a ariete cette nuée de cavalerie légère et l'a repous-sée au loin. Bsgration paroit avoir profité du peu d'activité avec laquelle il étoit poursuivi pour se porter sur Borunsk, et de là il est revenu sur Mohilow. Nous occupons Mohilow, Orcha, Disna, Polotsk. Nous marchons sur witepsk, où il paroit que l'armée russe s'est réunie., (Moniteur.) -- Les progrès des armées françaises et alliées annoncés dans le dernier Bulletin présentent , lorsqu'on les examine sur laccai te, les résultats les plus importans, et le présage certain d'une issue glorieuse de la campagne. Il est remarquable que la principale masse des forces françaises, réunie sur J'Oula > à l'endroit où la Duna et le Dnieper se rapprochent le plus , se trouve à une distance â peu près, égale de Tilsitt , ancienne limite du territoire russe, de Pètersbourg, de Moskou et de Kiovie, trois villes principales de la Russie d'Europe. Orcha, où se trouve un des corps de la Grande-Armée > est situé sur la grande route de Wiina à Moskou, et sur une des routes qui conduisent de Pètersbourg à KioW. La. distance d'Oreha à Wilna x en suivant U route de Minsk, est de plus de 80 lieues (de 25 au degré) ; celle à Tilsitt est de 155 à 140, et celle à Varsovie, par Minsk' et Slonim, de 170. Orcha est-sous le mime méridien qUe Pètersbourg, et on compte, sur la carte, 155 J;cUes en ligne directe; mais la route fait beaucoup de courbures, à cause des lacs et marais entre Witepsk et Weliki Luti! Voici quelles sont les distances d'Oreha à Moskou , d'après la carte des postes: d'Oreha- à Smolensk , 101 werstes, ou 24 lieues 1/4; de Smolensk à Dorogobusz , 87 werstes, ou 21 lieues 5/4; de Dorogobusz à Wiaisma, 77 vers t es' ou 19 lieues 1/4; de Wiaisma à Mosaisk, 115 werstes, ou 28 lieues 3/4; de Mosaisk à Moskou, 99 werstes, ou 24 1«eues 5/4. Total d'Oreha à Moskou, 118 à 119 lieues, Depuis quinze jours, la position des armées russes est devenue plus fâcheuse. Un coup-d'oeil sur la carte fait sentir la vérité de cette assertion. L'Empereur Alexandre avoit annoncé, dans un premier bulletin, que l'armée sous ses ordres et celle da prince Bagration devoient se réunir. Ce but a été manqué. En vain la grande armée russe a-t-elle reculé de Wilna à D. issa et de Drissa à Witepsk, pendant l'espace de plus de 80 lieues. Le corps français qui est à Orcha forme une telle pointe, que l'Empereur Alexandre se trouvant à Witepsk, et le prince Bagration étant à Mozyr, ne peuvent se donner des nouvelles que par un circuit de 110 lieues, par Mstislaw et Smolensk. On peut dire que ces deux armées ne communiquent plus ensemble militairement parlant; elles ne peuvent plus coopérer directement. Mais il faut encore observer que l'armée du prince Bagration est encore coupée elle-même en deux corps qui ne peuvent agir conjointement. Les deux divisions russes qui sont retournées en Wolhynie par la route de Pinsk se trouvent séparées de celles qui se sont repliées sur Mozyr, par toute la longueur des marais de la Polésie , où il ne passe accune route praticable pour un corps d'armée; cette distance est de p;us de 50 lieues. CJour», de l'Empire.) PRISONNIERS DE GUERRE. ( Second article. ) Nous n'ignorons pas que l'Angleterre voudroit'établir une différence entre les sujets britanniques retenus par suite de nos représailles, et les militaires que le sort des armes fait tomber entre les mains d'un ennemi ; il faut donc aborder franchement cette question. Le gouvernement anglais saisit au milieu de la paix un bâtiment marchand , confisque des propriétés placées Sous la garantie du droit public, emmène comme prisonniers les équipages et les passagers sans aucune distinction. A cette nouvelle, dont la France entière s'indigne avec justice, son gouvernement , plein du sentiment de l'honneur national, a ordonné l'arrestation des Anglais qui sé-journoient alors dans l'Empire. Autant la provocation est odieuse , autant la représaiile est juste et modérée. Personne ne peut contester cette vérité. Le temps est passé où des princes qui se piquoient d'une fausse générosité, qui prenoient leur foiblesse ou leur indifférence pour de l'équité et de la modération , per-mettoient & l'Angleterre de tout enfreindre , sans oser la combattre avec ses propres armes. Si la France eût imité •ct-tic conduite y son gouvernement awroit manqué à J*1 n de ses premiers, devoirs. celui de défendre et de protég r r sujets faqués dans leur personne; dans leur propriété t (]ans liberté. En n'arrêtant pas les Ang'ais, on pbardisfroft leur gouvernement par une dangereuse imputé j ou se privoit volontairement de moyens d'échanger, t par conséquent on abandonnoit les Français, surpris par la perfidie anglaise, au désespoir d'une détention qui p'auroit présenté d'autre terme que celui de la guerre £fltre les deux nations. Maintenant , si l'Angleterre ne eUt pas que ses enfans retenus en France, par suite d'une ju5te réciprocité, soient des prisonniers légitimes, comment appellera-t-elle ceux qu'elle nous a faits par la surprise et la violence en pleine paix? Qu'elle rende les vaiseli x , las éq iipages , tous les Français qu'elle a indignent arrêtés en violant la foi des traités, et alors il sera ;,ste d'ouvrir les portes aux Anglais qui sont entre nos jjains , par la réaction même de sa perfidie. Observons en passant qu'outre les prisonniers qui sont 0JDS cette cathégorie , beaucoup d'autres pris les arrr à jj main bnt aussi manqué à'leur parole; mais publions pour un moment l'attentat qui a excité lindignation générale ; supposons même que la détention des Anglais soit illégale ; et voyons si lord Castlereagh a le droit de se-plaindre de l'évasion des Français. Lord Yarmouth et ses dignes imitateurs avoient obtenu Jeur liberté sous la garantie de leur parole. En violant ■ cette garantie, ils ont offensé le sentiment délicat de l'honneur. Lord Yarmouth a donné le premier un exemple d'autant plus funeste, que son auteur est d'un rang plus t élevé. Les malheureux Français arrêtés au mépris du droit des gens, et dépouil'és de tout à Londres, eussent été bien excusables de fuir l'iafortune el les vexations , mais ils ont mieux aimé les endurer que de s'avilir; et un lord anglais, jouissant parmi nous de toutes les commodités de ,1a vie, viole impunément sa parole! il entraîne, par l'autorité que son nom donne à sa faute, une foule de ses compatriotes dans la même indignité; et le gouvernement qui a toléré, encouragé même cette subversion de tous les principes , ose se plaindre de nous 1 - Lord Castlereagh oppose les officiers c a tut 3 Leur — ni 4-» i—1 0. O H destinatio u _____ » Piekghi. . io 4 — 14 Ancóne. . Paranxe. . 2 — 7 9 Venise . . Brazzere . 19 —- — 19 Chiozza. . Battelli. * 6 6 — 12 Umago . . Bragozzi . 1 2 — 3 Rovigno, . — Pirano • . Isola. . . . Fiume . . • 38 12 , 7 57 . <- Nature des Changemens. Peaux, Tojle, Cire vierge , Colle torte, Ceruse, Tole-Laine , Savon , Ferrailles, acier, fer, Cloux,Plomb Vitriol, Verreries et Planches. Laybach, le 14 août. COMMISSION DE LIQUIDATION. NAPOLÉON Empereur des Français etc. etc. etc. La Commission de Liquidation. Vu la décision de S. Ex. le ministre des finances en date du 10 juillet 1812, qui autorise la formation d'un état des Obligations domesticales à des particuliers présentées après l'expiration îles délais présents., qui auront été reconnues par l'ancienne commission et portées sur ses états, lorsqu'il sera constaté que les porteurs de titres se sont trouvés, par suste de circonstances indépendantes de leur volonté, dans l'impossibilité de les produire en tems utile. Arrête. Art. i.er Les porteurs d'obligations domesticales reconnues par l'ancienne commission de Liquidation et comprises sur ses états, sont admis à en effectuer le dépôt, jusqu'au cinq inclus, du mois de septembre 1812 > terme de rigueur, en justifiant, par pièces authentiques, que des causes indépendantes de leur volonté les ont mii dans l'impossibilité de se renfermer dans ks délais prescrits pour ce dépôt. Art. 2. Etat de ces obligations sera dressé et envoyé à S. Ex.. le ministre des finances. Art. 3. Le piésent arrêté sera porté au registre des actes de la commission. Fait en Conseil, à Laybach, le xi août 1812. Les Président et Membres de la Commission signé Comte CHABROL. Baron Garaiguin. Baron Lichtenberg, pour Copie conforme. Le Secrétaire général de la commission Signé Bailly. Fin de l'article sur la Renaissance de la Pologne. - Et c'est pourtant cette nation généreuse et brave qui, plus d'une fois, a fait trembler Constantinople, quia délivré l'Autriche , segpuru Copenhague , et qui a placé un Czaf sur le trône de M-scou ; c'est cette nation que l'Europe a si légèrement abandonnée à la rapacité des dusses! mais la Russie a-t-elle donc oublié que vers le miliea du j7.e siècle, le Polonais Zolkiew avec 3,000 cavaliers de sa nation , mit en désordre et en fuite So,çoo Moscovites? A-t-elle oublié que les Lasniowitz, les Baratinski, lesKa minetzky ont dispersé des nuées de Moscovites et de Tar-tares avec quelques escadrons polonais? Les Zborow , les Sapieha, les Radzivil n'ont-ils pas conquis ou défendu la Livonie? Graneski et Sapieha n'ont-ils pas remporté plusieurs victoires sur les Russes, n'ont-ils pas assiégé et repris Wilna? Combien de héros polonais s'illustroient dans h guerre par des actions éclatantes, tandis que d'autres Polonais se signaloient dans les conseils par leurs lumièrèset leur éloquence ! Lorsque Frédéric le-Grand , pressé par les Russes , se vit à deux doigts de sa perte, voici ce qu'il mandar lui-même à la nation polonaise. " La maison royale ks Soikolnicki , les Axan.stowsk. et les Bronikows«». persent les phalanges du Nord, et guident contre Je Ru» épouvanté leurs vaillantes légions, qui rivalisent de gioì avec ks soldats français. J Braves Polonais, puissiez-vous ramener la Po!°Sn , son ancien éclat! Puissiez-v0ns, après avoir éprouve .ou les horreurs, suites funestes de l'anarchie et de la se tude > v jir renaître, à l'exemple de la grande vous protège, une monarchie régulière a 1 abri des orag Puissiez-vous jouir enfin des fruits heureux que procu l'union, l'ordre et la discipline! Hoc est Vivere bis, vita posse priore fruì. (Mart.) Alph. de B.