T ti nies tre IL
PROVINCES ILLYRIENNES.

TELEGRAPHE OFFICIEL.
Trieste, samedi 27 avril 1811.
ANGLETERRE.
Londres,, $ a ril. 11 y a un ou deux jours qu'un mémoire et des repr sentations contre l'émission d'an plus grand nombre d; licences d importations , sig»é par les premieres maisons de commerce de Londres, ont été présentés au bureau du commerce ; les pétitionnaires demandent la rèvoca, tion entière de ce privilège, comme étant le plus sûr moyen de conuTCÀïrer le vues du gouvernement français.
La pétition que les manufacturiers deGIascow et des environs :<t proposent de présenter à la chambre des communes, contient les résultats suivans
" Sur 9560 métiers , dans GlascoW et les lieux les p us voisins, $.389 croient sans travail à. l'époque du i fevrier dernier ; le mois suivant en "a ajouté 500 autres à ce premier nombre ;. ce qui forme un total de 4 58 9 métiers sans travail. Les manufactures des villes et villages de l'intérieur du pays manquosent encore plus d'ouvrage: sur 815 métiers dans la ville d'Hamilton , il y en avoit la même époque t 3*5 sans travail
Les métiers sans travail dans la partie occidentale de l'Ecosse, sont calculés au-dessous de leur véritable nombre, quand on les évalue à 15,0x0. On sait assez que chaque métier sans travail laisse également sans travail les tourneurs , les garçons d'ateliers, les^ dessinateurs , etc. ; ce qui, joint à ce premier compte , fait monter à 30,00« individus le nombre des personnes privées de travail.
Du 8 avril. Il n'y a aucun de nos lecteurs qui ne sache que la France se départ selon le besoin de ses restrictions commerciales,, et que de rems à autre il s'établit des relations de commerce avec ce pays. Elle s'approvisionne ainsi des objets dont elle a besoin , et 5es restrictions reprennent vigueur lorsqu'elle a ce qu'il lui faut. ,Les négocians les plus éclairés ont été d'avis qu'il nc falloir point donner les mains a ce petit manège, qui , sans un avantage réel pour ce pays, empêche que l'ennemi ne souffre de ses propres mesures; ils demandent en conséquence au gouvernement de ne point donner de licences d'importation, et leur pétition , à cet effet, au conseil de commerce, présente cette mesure comme îe moyen le plus efficace de contrarier les vues du gouvernement français. Cette demande est sage et à propos. Si pareille mesure eût été adoptée dès les premières restrictions imposées par la France,, nou's l'aurions défais long-tems ré* duite à s'en désister; mais il n'est pas trop tard encore , et nous espérons que le conseil de commerce acquiescera à la demande des négocians.
Le 3 avril le cours de la cassonade étoi't de 43 s. s d. || 4 le quintal (la livre de 14 onces.)
Les négocians les plus respectables de la cité se sont adressés aux ministres de S. M. , au sujet de la grande facilité qui a été donnée anx importations dans tout la courant de l'année dernière. L'excessive surabondance de denrées étrangères en nature et mises en oeuvre, qui est bien au-delà des besoins
du pays, les fonds immenses que ces denrées absorbenr , la baisse que ces importations ont causée dans les changes , et les frais énormes qu'il a fallu payer à des étrangers soit e«' lettres de change tirées du continent, soit en méral qu'il a fallu porter au-dehors, ces diverses considérations ont attiré l'attention du commerce sur les malheureuses conséquences qu'entraineroit une année de plus d'importations semblables r au milieu d'une suspension d'exportations presque totale , et sur les dangers dont est menacé le crédit de ce pays et son commerce.
Il a en conséquence été suggéré, nonobstant la répugnance que l'on a eue à voir le pouvoir exécutif intervenir, dans le commerce, il a été suggéré que le meilleur modfe-pour arrêter le mal étoit de ne permettre d'importations que contre exportations, à égale valeur.
La crainte de trouver des non-valeurs,. quelques légères qu'elles puissent être , au milieu de toutes les dépenses qu'il nous faut faire à l'étranger, poursuit vivement nos ministres-on sait qu'il faut lui attiibuer l'émission des licences sans condition, et qu'elle est seule l'obstacle que le commerce, trouve à faire accueillir ses représentations. Cependant v nous, savons qu'une assemblée générale du commerce s'apprête à. les faire valoir de nouveau, et nous espérons que l'on cédera?-, enfin à l'unanimité des opinions sur cette matière.
On dit que l'emprunt sera de 10,000,000. On doit d abords tâcher de lever l'emprunt d'Irlande , avant que l'emprunt pour l'Angleterre soit rempli; et si cela n'est pas possible, alors les deux emprunts seront fondus en un seul ( et non comme par le passé ) , en en réservant une partie qui sera prise conditionnellement par ies contractans. Voici quelles sont les nouvelles taxes qu'on se propose d'établir:
1. Sur la poterie et la porcelainé, qui, d'après leur bas prix et leur usage universel, paroissenr pouvoir supporter un impôt annuel d» 800,000 liv. st.
». Une taxe sur les bois de construction de Suéde et de la Baltique, e orarne un encouragement pour le commerce des bois de nos propres colonies.
3. L'égalité d'imposition des droits perçus sur ie sucre et l'orge employés dàns la distillation, que l'on croit devoir produire 300,000 liv- st.	(Moniteur.)
B A N E M A K C K,. "
Copenhague , i avril._Notre gazette officielle publie les détails suivans sur l'exécution d'une attaque que l'on mé-ditoit depuis Iong-tems sur l'isle d'Anholt, dont on vouïoit chasser les anglais :
„ Le i5 de mars, on rassembla à cet effet dans la baie de Gierrild une flotille composée de n chaloupes canoniè-res et de 1* bâtimens de transport. Cette flotille mit à la voila le 16 et le »7 au matin et le débarquement ment!* s'effectua dans le plus grand ordre. Les troupes se portèrent aussitôt sur le fort pour lui donner Pawaut ; mai
i 31
Ja premiere teatative sous Ics o:Jres du lieutenant de marine,
Holsten, échoua, le major Melstcdt se mit alets, à la rete de 6 so hommes qu'il commando«, et de concert avec m,» hommes sous les ordres du capitarne îrytfe et les ma-tck)ts commandés par le lieutenant Urite«** il donna un assaut général / qui ne fut pas plus heureux-pour nos braves troupes. Mais loin que leur courage fut abbatu par la perte qu'elles avoient essuyée, eiles donnèrent un troisième assaut; et dë;à elles avoient pris les retranchemens et sè disposoient. à esca, lader les murailles, lorsque l'ennemi fit tomber sur. elles de plus de so bouches à feu une grêle de mitraille qui termina la glorieuse carrière du major Melstedt et du lieutenant Holsten et enleva les deux jambes au capitaine Prydz. Ces braves troupes furent obligées de se replier;, ce qui eut lieu dans le plus grand ordre, quoiqu'elles fussent constamment exposées, au feu de l'ennemi. Sur ces entrefaites on appeiÇut 3 bâtimens ennemis, naviguant dans différentes directions. Dans le même tems, le vent s'éleva et devint si violent que rembarquement ne put avoir lieu qu'avec les plus gian^ des difficultés; comme- les chaloupes cancmiières avoient beaucoup de peine à tenir la mer ,. il fallut abandonner toute Idée de renouveller le combat. On donna à la flotte l'ordre de se disperser, et. aux chaloupes canon ières le sigual de se retirer vers les côtes voisines; ce qui a réussi, à ce qu'on apprend, à la. plus, grande partie d'entr'elles. „
(Journ de l'Emp)
SUEDE.
Stockholm , • 6 man. On n'a plus d'inquiétude, sttt la santé de la reine.
On dit que S A. R. la princesse régente doit faire trn voyage en, France dans le cours de l'été. (Gas.- de.Fr.)
Du 19.. Ce qui peut donner une idée de la tendre amitié et de la confiance qui subsistent, entre le roi et le,prince légenr, c'est que toutes les fois que le prince régent sort du conseil-d'état ^ il va directement, à l'appartement, du roi, et là délibère avec lui sur les objets dont il a été question au conseil,, er, ce n'est qu'ensuite que la résolution est: prise. On sait aussi que ce n'est qu'après une longue résistance que le prince héréditaire s'est chargé de la régence , parce qu'il avoit l'espoir que S. M. seroit bientôt rétablie.. Dans, le fait, cette espérance paroît devoir, bientôt se réaliser ; car voici le dernier bulletin qui a paru le 16 mars : " La santé du roi se bonifie tous les jours; en? conséquence S. M. a ordonné qu'il n'y auroit plus de bulletin. " Mais on ne croit pasque S. M-reprenne pour, cela les rênes-du gouvernement- , son intention est d'aller passer la-cbelle saison dans-un de ses châteaux, et en. s'abstenant ». pendant quelque tems , des soins d'administration 9 il y a lieu de croire qu'elle recouvrera entièrement ses forces et sa santé.
On s'attend tous les jours à voir paraître une ordonnance fort sévère contre le luxe, qui fait des progrés effrayans.
On doit envoyer d'ici des munitions de guerre en Gothie et à Carlscrone..
— Sur la demande de S. A. R. le prince héréditaire, le conseil-d'état a arrêté qu'il leroit rendu dans toutes les églises du royaume de solemnelles actions de grâces* pour- l'amé* lioration de lassante de S. M. Lorsque ce monarque sera parfaitement rétabli, on chantera partout; un Te Deum.
On dit qne S. A-R. le prince héréditaire ferà bientôt; un voyage à Gothembourg..	( Johm de Franc/,)
rupiî.
Censiantinople., 14 fevrier^ Douze vaisseaux faisant partit d« la. division destinée à agir dans. la Mer-Noire , ont déjà pris le large. On travaille à l'Arsenal avec la pfus grande activité à. metre en; état, le plutôt possible, le reste de la. flotte. On vient de mettre une imposition de cenr mille piastres sur les, tavernes et les cabarets de la capitale et des faubourgs, le long du canal. Le nombre de ces tavernes est, à ce qu'on assure , de quarante mille environ.
(Gaz. de Fr.)
RUS S I E.
Odessa,, 16 février. La prise ds la forteresse circassienne Sudshuk-Kale, par les troupes russes, a ô*é aux Turcs le dernier moyen de s'approcher des Circassi eus par mer, er d'allumer pajmi eux de nouvelles haines contre la Russie. Cet évenemfcnt a tellement épouvanté la race des Circassiens, connus sous le nom de Patuchaizes, dan«, les possessions,desquels cette forteresse est située , qu! ils ont. demandé la paix en consentant à toutes nos demandes. Lors du départ du corps de troupes pour Arrapa , ils étoient rassemblés sur les montagnes dans-l'ordre-le plus paisible, pour voir défiler nos sol. da t s.	(G**; de Fr.y,
P R U S S E.
Colbcrg, 19 mars. On a commencé aujourd'hui à tirer u» cordon de troupes sur les côtes de la-, Baltique , pour déjouer tout projet de descente que les Anglais pourroiènt tenter en Ponvéranie. Le port de.Colberg est flanqué de sept batteries à feur d'eau. On dit que ces préparatifs de défense seront encore augmentés par le renfort de quelques barailloas d'in» fanterie de l'intérieur du pays. (Jeurn. de faris.) *
ID T R I. C H E.
Vienne\ 2« avril. Une circulaire de fa Régence de la basse Autriche en date du 4 avril courant, enjoint à toute personne voyageant en voiture de se munir de sabots et de chaînes, sous. les peines portées dans les lois rendues sur cet. objet..	(Gax. de Vienne.)
I	H ONG R I E.\.
Presbourg, ,16 avril. Une-lettre digne de foi, écrite de Debreczin , contient la désastreuse nouvelle, que le 3 de ce mois un} incendie a réduit en cendres »40» maisons de cette .malheureuse ville, le nouveau college des, réformés, . la belle égKsc cathédrale », et plusieurs autres bâtimens publics.
—	La semaine derniere il est passé par notre v$e, venant de Yienne sous une. bonne escorte» un faiseur de faux
billets d«- la banque de "Vienne. II a été condamné à une détention de 30 ans dans les prisons de Munkatsch.
Panesovay,3 avril. On, nous, annonce de Belgrade que le Général en; chef Kamenskoy a invité, le commandant ser-yien, Czerni-Georges, à se rendre en Yalachie pour assister à un congrès - oà l'on traitera ^ la paix avec le Reis-Effendl *t le Grand-Yisir, Les ^ serviens ont. depuis, peu : commencé à faire quelque commerce avec Nissa.,
—	Le Commandant Servien , Malenko Stoik,, a , à ce que l'on dit, établi de nouveau.sa,risidence à Boretsch.
(Qasu de Presbourg) B A V 1ERE.
Augsbourg', atri/. Mr. Christophe Stâdele,, iecttur à
la troisième classe élémentaire du Lycée de Mecnmingue , est mort dans c?tte ville le jt mars dernier. 11 y éroit né an 1744, et ses talents poétiques lui avoient dès longtemps acquis une brillante réputation- Il a écrit lui-merae sa vie.
(Gaz d'Augskourg.)
ESPAGNE.
Madrid, j» mars. Une salve de 101 eoups de canon a fait conncirre avant-hier que S. M. l'Impératrice étoit heureusement accouchée d'un prince U y a eu hier et aujourd'hui gaia à la cour. Le Roi djit aller passer 15 jours à Aranjuès. — Li plus, parfaite tranquillité regne ici et dans nos envir ns.	(Jour», de Paris.)
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ROYAUME D' ITALIE.
Milan r 18 avril Ce mat:n la dépuration de notre ville est partie pour Paris, oà elle doit mettre aux pieds détrône de S. M. l'Empereur et: Roi las expressions de la joie que la naissance du Roi de Rome inspire à tout le royaume.
( Journ. Italien.)
E M SIR E FRANÇAIS.
Vannes, 3 avril.. Le 31 mars dernier, M. Sablonet , lieutenant au 10 5,e. régiment de ligne, en conduisant de Qui-beron i BelleTsle en mer un détachement de conscrits embarqués sur le chasse-marée VOcean, a été attaque* par une péniche anglaise qui regardoit cette proie comme facile , croyant s'emparer d'un bâtiment, charg j de vin, de bestiaux ou au»
très marchandises, achetés à la foire de Vannes ou à celle
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d'Auray. Les dispositions de M. Sablonet avoient été si bien prises,.qu'au moment età les Anglais montoient à bord, ils furent reçus à bout portant par une fusillade qui en tua et hlessa. plusieurs, ia péniche n'atant plt^. gouvernée, fut brisée par. une lame contre le bâtiment français.. Le reste de l'équipage ennemi, composé d'un oificier et de it matelots fut fait prisonnier er conduit à Belle-Isle.
Angers t iz avril. M. Romand, général de brigade , commandant de la légion d'honneur , et commandant le dep.t de Maine et Loire, est mort ici, presque subitement, le 9 de ce mois , à l'âge de S » ans.
Paris , i s avril. Hier dimanche ,. S. M. l'Empereur et Roi; a reçu avant la messe, au palais,des Tuileries f le corps diplomatique—
Après l'audience: diplomatique, S. M. s'est rendue à la messe, qui a été célébrée, par S. A. E m. le grand-aumônier, et suivie de la bénédiction du Saint-Sacrement.
-	M. Jean-rCharles Deiessarts, docteur-régent de l'ancienne faculté de médecine de Paris, membre de l'Institut de France,, est décédé le s t avril, dans un âge fort avancé.
-	Un décret de S. M. du to de ce mois, révoque le décret du gouvernement, du S pluviôse an 9 , portant défense d exportation du zinc~ Cette matiere pourra à l'avenir être exportée après avoir payé un simple droit de balance.
Un autre-décret de S. M. proroge le délai accordé au« propriétaires et aux inventeurs de remèdes , secrets jusqu'au premier juillet,
-	Un rapport de S. Exc. le maréchal duc de Bellune , à ... S. A. S. le prince éfe Neufchâtei , daté de Puerto-Réal, le
7 mars, sur la bataille de Chiclana, contient le« détail« sui vans :
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„ Dans les derniers jeu1 s de fevrier, un convoi de deux eents bâtimens de tiansport , que les vents contraires rete-noient dans la rade depuis long-tems , mit à la voile et se dirigea vers Tarifa.
Le général Cassagne, qui occupoir Medina Sidonia avec trois bataillons et le 5e régiment de chasssurs , me donna connoissance , le x mars, de la marche de l'armée combinée anglo-eipagnole, par la vallée de la Earbatte, sur Casa-Y ieja et Medina.
Le 4.e corps ,, qui n'est pas, sérieusement occupé ,: auroiE pu m'envoyer une partie de ses forces. J'ai fait priçr M., le général. Sébastianide manœuvrer par Estepona., pour inquiéter l'ennemi et le compromettre s'il ex^cutoit son mouvement: sur moi: ce corps, si nombreux et si beau , ne m'a été d'aucun secours.
Je fis venir de Moron un bataillon de voltigeurs que M.. le maréchal duc de Dalmatie y avoit fait placer, en le dirigeant par Arcos sur Medina, où ii devoir rejoindre le général Cassagne.
Le 2 mars, les Espagnols avoient fait passer de l'île de. Léon quelques troupes de ce coté du canal de Saint-Petri.. J'ordonnai au général Villatte de profiter de la nuit pour attaquer ces troupes et les jeter dans la, mer. Deux compagnies de voltigeurs du, 55e régiment furent commandés pour cette expédition ; elles sortirent à minuit des lignes de Saint-Petri. Après avoir culbuté, les premières gardes,, elles arrivent sans tirer un coup de fusil , à la tête de pont à laquelle l'ennemi travailloit.. Nos voltigeurs escaladent l'ouvrage , tombent à la bayonnette, sur un millier de travailleurs portant le fusil en bandoulière , y mettent le désordre» Cette nuit même, l'ennemi avoit tendu un pont de radeaux; quelques voltigeurs pénètrent de l'autre côté du pont, et repassent avec les troupes espagnoles qui accourent au secours des leurs.
Ce combat, qui a eu lieu sous le feu continuel du fort de Saint-I'etri et des batteries de l'île de Léon, illustre les voltigeurs du f;c régiment; ils ont montré dans cette occasion autant de sang-froid que de bravoure. .
Je fis mes dispositions pour surprendre l'ennemi dans sa
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marche et tromper son espoir, * Le 5 , à cinq , heures du matin , les dix bataillons des i.re et *-e divisions partent de la ferme de Guerra et se di» rigent sur Chiclana.-
J'étois daûs la.croyance, d'après tous les renseignemens que j'avois pu me procurer, que cette armée éroit forte de tooo Espagnols.er de 4000 Anglais. Cctoit déjà le double de ce que je pouvois lui opposer; néanmoins, j'avois conçu l'espérance non-seulement de faire échouer-ses projets, mais de la détruire: c'est-dans-ce sens que j'avois manœuvré.
Du mamelon d'où j'avoi« chassé - l'ennemi à £>aint-Petri et à Chiclana, le pays est e«tièreme»t couvert de bois de sapin, à l'exception de quelques centaines de toises.
Aussitôt que mon artillerie fut arrivée, je dirigeai le générai LevaL sur la gauche, du corps anglais et «ur la droite tdes espagnols, ayant à ma droite le géaéral Villatte qui étoit J vivement eagagé avec la gauche .des espagnols, et à ma gauche'le généralJluffin qui occupoit la hauteur: sa gauche étoit appuyée à 1« mer, et sa dròite étoit séparée par un intervalle de 5. à $00 toises de pays-coupé, de la gauche du général LevaL Le feu «'engagea successivement *ur toute la ligo*. L'ennemi sentant qu'il n'étoit pas question de com-
battre pour- la victoire, mais "peur sr.n ral-ut, se bsttit avec ccurage , supportant un feti qui lui ren versoi t des hommes par centaine. Mais il (toit si n«i*br<iuk qu'aussitôt qu'une ligne étoit culbutée , el'e étoit remplacée par une autre. Kos soldats se battoienr' en lions. Un corps espagnol gagnoit sur ia droite dù général levai; ce q;:i me détermina à faire un mouvement sur .sa droite, et à ordonner au général Piwfôn de se rapprocher de sa gauche. Après deux heures et demie d'une action extrêmement vive, il éroir trois heures après midi, le féu cessa de part et d'aurre, l'ennemi renonça au projet pour lequel il étoit en mouvement depuis deux mois, et qui étoit de prendre Chiclarça e? de tourner nos lignes. JDe ROtre coté, je renorçai à l'espérance de le détruire; espérance
à fet ersbourg, a passé a Francfort,- le ia de ce mois, se rendant à son poste.
On assure qu'il sera construit, sur la place de Ste. Geneviève (ci devant du Panthéon) un palais pour l'Université impériale ; que la façade qui donnera sur eette place sera parallèle aux bâtimens des écoles de droit et exécutée sur le, même plan; on âjoute que de nouvelles dispositions seront faites dans les bâtimens et dépendances de la ci-devant abbaye de Ste. Geneviève , pour y placer les écoles normales. On dit aussi que les travaux de l'eglise de Sre. Geneviève , et les réparations de l'église de S. Denis , près de Paris , seront achevés dans le courant de cette année.
. .,	Du 17. Par décrets du m avril, les cours impériales de
mû o-^nîr -té insensée du moment ou javois reconnu que	. , c r
qui a...oit .te inseu«c «	/	i	et de Bourges sont organisées et S. M. a nomme a
sa foice m omo i t à n.000 hommes, parmi lesquels etorent	_ , .
sa 10ice memori ,	x	Rennes: premier président, le baron Desbois, premier prest-
ati moins 8,000 hommes des meilleure troupes des Anglais,•{	J ,
*	, .	»	i	«I dent de la cour d appel ;
au nombre desquelles étoient plusieurs corps des gardes.	.	. , £
au nuinur© ucsq«	1	! A Bourges : premier pressent , le baron Salle , président
t„ j» répéte, l'armée ennsmie etoit de 21,00.0 hommes, '
1 '	. .	de la cour d'appel,
y compris 8000 hommes d'infanterie anglaise, 70a homme, j _ ^ ^	^ ^ ^ $ ^ concè(îe gratuitement
de cavaferiè espagnole et 500 cavaliers angla.fc Les *nsei- ' ^ départemens , arrondissemens ou communes, la pleine
cnetf.ens des prisonniers, des habitans du pays et tous mes	., ,	.	.	„,.„«11nr-
6	1	.	propriété des edifices et bâtimens nationaux actuellement oc-
i-aPBorrs ne laissent aucun doute sur ce nombre. Si j'avois 1 ,	,	• x „	»1- .nKn-
laiporrb uc mi»	cupés pour le service de I administration , des cours et tribu
salement été âicfé par le quart du 4.e corps, toute cette ar-	, ... . ...
, naux et de l'instruction publique.
race étoit perdue.	j £«18. L'Imperatrice et le Roi de Rome se sont promenés,
Nous avons pris trois pièces de canon , trois coloneJs,.	, Sur la terrasse des Tuileries, du côté de l'eau. 180 officiers et 6«a. soldats, pour. la plupart espagçoîs. Les \(
espagnols ont beaucoup souffert: on évalue leur perte à 2«o*>	1 PROVINCES ILLYRIENNES.
hommes; mais la perte éprouvée par les anglais a aussi été	j Trieste, avril. Par décret du 9 de ce mois, Sa Ma-
tres-fòrte. Les calculs les plus modérés la portent à 2500	jeste l'Empereur et Roi a nommé Mr. le Général Comte
hommes tués ou blessés.	Bertrand Gouverneur Général des Provinces Illyriennes , en
Le général Ruffin , blessé avec ses tirailleurs, a été fait	remplacement de Mr. le Maréchal duc de Raguse. prisonnier.	j „ ]yj;r> Agapito, professeur d'éloquence et d'histoire uni-Les 8.e , *4-e, 54-e et 96.e régimens se sont distingués,	verselle et bibliothécaire aux écoles centrales de Laybach, a Notre perte est très-sensible , vu le petit nombre de nos	retracé dans un sonnet italien tous les détails du dessin al-comBattans. Nous avons eu 300 hommes tués, er 1400'bles-	légorique de Mr. Maine, que nous avons précédemment anses. l'ennemi ne nous a pas fait dé prisonniers , si et n'est	noncé. Nous croyons qu'on lira avec plaisir ce morceau de une soixantaine d'hommes qui étoient grièvement blessés.	| poésie.
Un bataillon du 8.e ayant chargé dans un pays couvert et son porte-aigle ayant été rué , nous n'avons pas retrouvé son aigle.
Pendant que l'ennemi marchoit sur Chiclana, les insurgés-des montagnes se jetoient sur nos derrieres par Arcos et Medina. Tous les points de notre ligne ont été attaqués. Maïs la valeur du premier corps l'a emporté sur le grand nombre de nos ennemis. Cette affaire a porté au dernier point l'admiration des habitans de l'Andalousie. Ils ont peine à concevoir comment si peu de monde a résisté à tant d'efforts combinés.	( Moniteur )
Vu 16 S. M. a tenu hier le conseil du commerce et des manufactures.
—	S- l'Empereur a été ce matin chasser dans la forêt de Saint-Germain.
«— S. M. l'Impératrice-Reine a reçu hier les grands dignitaires; aujourd'hui, à quatre heures, elle a reçu les grands-officiers de l'Empire et les dames leurs épouses.
—	Le sénat s'est assemblé aujourd'hui extraordinaire ment *ous la présidence du prince archichancelier.
—	M. le général Comte Lauriston, ambassadeur de Trance
SON ETT G.
Mentre ai pubblici voti il Fato arride,
Dal centro del raggiante Astro paterno Qtfasi ne chiegga amor, dolce sorride EI che del mondo intier nacque al goverae*
Preme ì trofei del Genitok, s'asside Alla sua desJra e per favor superno, Lo ricinge con l'ali eseanse e fide L'AUgel che gli assecura impeuo eterno.
Nunzia d'uni versai gioconda calma
Onde all'aurea simìl fia l'età nostra, Lieto di Pace impugna eccelsa palma.
Da Europa fugge ornai di guerra il nembo; e umanità che grata a LUI si prostra, Della felicità festeggia in grembo.
LOTERIE IMPERIALE D'ILLÏRIE. Tirage du 34 Avril j8h.
59 - 6 - 50 - 39 - 61
Trieste, pe l'Imprimerie de Gaspard Wejs,