LES PREMIÈRES ÉMISSIONS DE VALERIEN 
ET DE GALLIEN À VIMINACIUM ET À ROME
JA CQ U ELIN E LALLEMAND
B ibliothèque Royale de Belgique, B ruxelles
Pl. 1 : p. 481
L a chronologie des événem ents qui, au cours de Tannée 253, ont am ené 
l’accession de V alérien I à l’E m pire, reste peu précise. C ette incertitude résulte 
de la n a tu re des sources et de leu r rép artitio n géographique. En effet, les 
docum ents datés que nous possédons sont essentiellem ent les papyrus e t les 
m onnaies d ’A lexandrie puisque la chronologie des pièces datées de l’atelier 
provincial de V im inacium reste su jette à discussion, tan d is que les événem ents 
qui in flu en cen t la succession im périale se d éroulent en Mésie, en R hétie et 
dans l ’Italie du nord. Ém ilien, gouverneur de Mésie sous le règne de Trébonien 
Galle e t Volusien, est proclam é em pereur p a r ses troupes à la suite d ’une 
victoire rem portée su r les G oths et il se dirige vers l’Italie pour com battre les 
em pereurs légitim es. Ceux-ci sont assassinés p a r le u r arm ée qui se rallie à Ém i­
lien que le sénat de Rome reco n n aît égalem ent. Cependant, Trébonien G alle 
et V olusien avaient, au p arav an t, chargé V alérien de ram ener des troupes de 
G erm anie pour p ren d re à rev ers l’u su rp ateu r Ém ilien. A près la m ort de T ré­
bonien G alle et Volusien, V alérien est, à son tour, proclam é em pereur p a r ses 
soldats e t p ar ceux d’Ém ilien qu i abandonnent ce dernier. Les papyrus égyp­
tiens ne connaissent encore com m e em pereurs que T rébonien Galle et Volusien, 
les 16 et 22 août 253, m ais la nouvelle de l’avènem ent d ’Ém ilien a dû p arv en ir 
en É gypte peu de jours p lus ta rd puisque ses m onnaies alexandrines sont 
datées de l’an 2: ces pièces so n t donc postérieures au 29 août 253, m ais l’on 
savait à A lexandrie, à ce m om ent, que l’avènem ent d ’Ém ilien é ta it an térieu r 
à cette date. Enfin, le 22 octobre 253, la légion III A ugusta, dissoute p ar G ordien 
III m ais reconstituée p a r V alérien, érige en A frique u n e dédicace à la »victoire 
des augustes« V alérien et son fils G allien proclam é A uguste p a r son père. La 
trad itio n litté ra ire attrib u e à Ém ilien un règne de trois mois et les historiens 
m odernes adm ettent g énéralem ent que la m ort de T rébonien G alle et de Vo­
lusien se situe au début de l ’été 253. Nous ignorons toutefois si les trois mois 
rep résen ten t la durée effective du règne d ’Ém ilien ou celle de sa reconnaissance 
p ar le S én at de Rome. P our V alérien, p ar contre, nous ne disposons que d'un 
seul rep ère chronologique: en octobre 253, il é ta it certainem ent reconnu à 
Rome et s’était associé son fils comme A uguste. C ependant, il est peu vraisem ­
blable que sa victoire su r É m ilien précède im m édiatem ent octobre 253: la

légion III Augusta, reconstituée parce que certains de ses élém ents avaient 
aidé V alérien en Rhétie, a dû trouver le temps, la paix reconquise, de rejoindre 
ses cantonnem ents africains.1
L ’A T E L IE R D E VIM INACIUM
Les prem ières m onnaies im périales émises p ar V alérien portent, au droit, 
la légende IM PPLÏCVALËRIANOAVG qui n ’a pas d’équivalent pour G allien 
et qu’utilise, égalem ent l’atelier provincial de Vim inacium . P ierre le G entil­
hom m e2 qui a parfaitem ent reconstitué cette ém ission et la suivante produite 
p ar le m êm e atelier, d’après les données du trésor de Smederevo,3 propose de 
localiser leu r centre de production en Italie du Nord, plutôt que dans les B al­
kans. Son argum ent principal repose sur le style des pièces: les monnaies pro­
vinciales de Vim inacium sont d ’une facture peu soignée, tandis que les p re­
m ières pièces im périales de V alérien atteignent u n e haute qualité artistique. 
Mais il se peut fort bien que V alérien ait disposé de graveurs de talen t apparte­
n an t à une m o n e ta c o m ita te n s is qui aurait été établie à Vim inacium au d ébut 
du règne et y serait restée après que Rome ait commencé à frapper pour 
V alérien.
Les m onnaies de cet »atelier secondaire en Occident« se rencontrent assez 
fréquem m ent en G aule et en B retagne et circulent avec abondance dans les 
B alkans. Le trésor de Sm ederevo ne contient pas de pièces de Rome et P. Le 
G entilhom m e en conclut qu’il a été enfoui avant que Rome ait commencé son 
activité. M ais cet argum ent p a ra ît dém enti par le tréso r de Lavannes (M arne, 
France),4 enfoui im m édiatem ent après la fin de la prem ière émission rom aine 
et qui se compose pour un q u a rt environ de pièces de l’atelier secondaire en 
Occident. L a présence de pièces de cet atelier en nom bre assez im portant dans 
les trésors enfouis en Gaule au début du règne de V alérien et de G allien 
n ’oblige pas non plus à rapprocher leur centre d ’ém ission de la Gaule: à cette 
époque, les deux seuls ateliers en activité dans l’E m pire étaient, à l’exception 
d ’Antioche, l’atelier secondaire en Occident et Rome. Nous proposerons donc 
de rep ren d re pour cet atelier l’attrib u tio n ancienne (de Laffranchi, entre autres) 
à V im inacium .5
1 P o u r la succession des événem ents 
e n 253 e t la date de la reconnaissance à 
R om e d e V alérien I, voir, en d e rn ie r lieu: 
J. L afau rie, L a chronologie im p é ria le de 
249 à 285, dans B ull. Soc. ant. de France 
(1965) p. 139—154.
2 P. L e G entilhom m e, R e v u e num . 
(1946) p. 76— 81.
3 Sm ederevo: J. Petrovič, S ta rin a r 6 
(1931) p. 32—77.
4 L av an n es: A nn. Soc. franc. num . 3
(1868) p. 389— 394. Le signe X rem place,
dans nos tab leau x , le nom bre de pièces 
lorsque cette publication groupe p lu ­
sieurs pièces à la m êm e légende d e r e ­
vers, soit, p o u r V alérien, Cohen,1 45, 48 
et 50; p o u r G allien, C1 671 e t 676; p o u r 
M ariniane, C1 2, 4, 6 et 9.
5 En fa v e u r de la localisation à V i­
m inacium de cet atelier, v oir les élém ents 
statistiques ré u n is p a r J.-P . Callu, La po­
litique m o n éta ire des em pereurs rom ains 
de 238 à 311 (P aris 1969) p. 203.

Y alérien I: 1 ère ém ission, 253
1 a. IM PPL IC V A L E R I ANO AV G
Sm ede­
revo
L a v a n -.
: n és ' '■
F ID E S M ILITV M deb à g., ten. étendard e t' 
enseigne oblique 22
X
(fig. 1)
V IC T O R IA G ERM A NICA deb. à g., te n bouclier
et palme, captif 10
• _
V IR T V S A VG deb. à g., ten. Victoire, lance 
et bouclier ' 35 1 (fig. 2)
Les pièces à la légende VIRTVSAVGG de la prem ière émission sont des
hybrides avec revers de la deuxièm e ém ission (8/35 à Smederevo), de m êm e 
que celles à la légende VIRTVSAVG et au même ty p e de revers, m ais avec 
légende du droit de la deuxièm e ém ission (3/140 à Sm ederevo).
Y alérien, G allien e t M arin ian e, diva: 2e ém ission, 253—254
1 b. IM P V A LERI ANY S P AV G
2 a. IM PG A LL IE N V SPA V G
3 a. D IV A EM A R IN IA N A E
S m ede­
revo
L avan­
nes
l b FID E SM IL IT V M 145
X
1 b V IRTV SA V G G 140 26 (fig. 3)
2 a SA LV SAV GG deb. à g., n o u rriss a n t serp en t 
en ro u lé au to u r d ’u n a u te l e t ten. sceptre 92 3 (fig- 4)
3 a C O N SECRA TIO M arin ian e su r paon à dr. 97
X
(fig. 5)
L a deuxièm e émission est frappée en trois officines: 2 d’e n tr’elles sont 
réservées à V alérien I, tandis que G allien et M ariniane se p artag en t la tro i­
sième. L a prem ière ém ission com porte 3 types, m ais si la publication d ’au tres 
trésors v enait confirm er les chiffres de Sm ederevo, une rép artitio n en deux 
officines: Fides + V ictoria = 32, V irtus = 35 deviendrait plus vraisem blable.
L ’A T E L IE R DE ROM E
Les m onnaies ém ises à Rom e associent im m édiatem ent V alérien I et G allien 
et l’a telier commence à ém ettre soit dès la fin de 253, soit au début de 254. Le 
tréso r de Lavannes qui ne contien t guère de pièces que de la prem ière ém ission 
de Rome, en com prend 4 de V alérien à la date TR PIICO SII. Or, V alérien qui 
avait sans doute été consul su ffectu s avant de devenir em pereur, revêt son 
deuxièm e consulat le 1er ja n v ie r 254.
V alérien I, G allien, M arin ian e, diva: l ère ém ission, fin 253(?)—254
1 a. IM PC PL IC V A LE R I AN V S AV G
2 a. IM ÎPCPLICG ALLIENV SAV G
3 a. D IV A EM A R IN IA N A E

P ièces datées:
1 a. PM T R P IIC O S IIP P J u p ite r deb.
à g., ten. foudre et scep tre
2 a. PM T R PIIC O SPP V irtu s deb.
à g., ten. bouclier e t lance
L a v a n ­
n e s
4
D o rc h ­
e s te r
5
1
N a g y ­
b e r k i
1 (fig. 6) 
(fig. 7)
1 a. IO V I CONSERVATORI deb. à g., 
ten. foudre et sceptre 23 12 9
1 a. SALVSAVGG deb. à g., n o u rrissan t 
serp en t enroulé au to u r d ’un autel 
et ten. sceptre 27 21 10
1 a. V IC TO R IAAVGG deb. à g., ten. 
couronne et palm e 38 62 64
2 a. CONCORDIA AVGG d eu x m ains 
se se rra n t 11 7 2 (fig. 8)
2 a. PA X AVGG deb. à g., ten. ram eau 
et sceptre 32 17 5
2 a. V IRTV S AVGG deb. à g., ten. 
bouclier et lance 44 33 (fig. 9)
3 a. CONSECRATIO 3 ty p es (paon reg.
à dr.; paon reg. à g.; paon m arch an t à dr.)
X
6
—
(fig. 10)
L 'atelier fonctionne en six officines, trois réservées à V alérien et trois à 
G allien. Ce dernier partage certainem ent son officine au revers Concordia avec 
M ariniane, tandis que les pièces datées de V alérien I sont émises p ar l’officine 
au m êm e type de revers e t à la légende lo vi conservatori, ce qui nous donne, 
pour V alérien, à Lavannes: 27, 27, 38. Comme l’éd iteu r du trésor de Lavannes 
ne précise pas le nom bre de pièces de chaque revers pour M ariniane, nous 
devons utiliser les chiffres de D orchester6 pour G allien et nous obtenons 13 
et 17 po u r deux des trois officines. La troisièm e officine pose un problèm e 
différent. En effet, pour les deux prem ières officines de V alérien le nom bre 
d’exem plaires décroît à D orchester, enfoui avant la m ort de V alérien II, et 
plus encore à N agyberki7 qui été constitué, sinon enfoui, peu de tem ps après 
cet événem ent (258). Q uant à la troisièm e officine, par contre, le nom bre 
d’exem plaires attein t à D orchester et à N agyberki presque le double de ce 
qu’il é ta it à Lavannes pour V alérien tandis que, pour Gallien, l’augm entation 
est beaucoup moins sensible. Il p araît donc certain que l’une des officines 
réservées chaque em pereur a frappé au même type au cours des prem ière et 
deuxièm e émissions de Rome.
V alérien, G allien, Salonine: 2e ém ission, 255
1 a. IM PCPLIC V A LERIA N V SA V G
2 a. IM PC PLIC G A LLIEN V SA V G
4 a. SALO NINA AV G
6 D orchester: H. M attingly, Num.
Chron. (1939) p. 21—61.
7 N ag y b erk i: ö . Gohl, Num. Kôzl. 12 
(1913) p. 104— 108. 5 pièces n ’a p p a rtie n ­
n e n t pas a u tré so r ou lui o n t été ajoutées 
lo rs de son enfouissem ent: G allien (C1 
401, C1 58), C laude II (C1 50, 51), C on- 
stantinopolis (C1 15).

1 a. A PO L IN IPR O PV G deb. à dr., tira n t à Tare 
1 a. FID E S M ILITV M deb. à g., ten.
d eu x enseignes X
1 a. V IC TO R IA AVG G
2 a. CONCORDIA E X E R Ç IT deb. à g., ten.
p a tè re e t corne d ’ab o n d an ce 
2 a. IO V I CONSERVA deb à g., ten . foudre 
e t sceptre
2 a. V IR TV S AVGG 
4 a. IV NO R EG IN A
L a v a n - D o r c h ­
n e s e s te r
1 24
(fig . 11)
26
v o ir l ère ém ission
— 23
1 21
v o ir 1 ère ém ission
— 33
N ous n'avons pas inclus les chiffres du trésor de N agyberki qui contient 
une e rre u r m anifeste à propos de Salonine, luno regina: 1 exem plaire alors que 
ce ty p e qui dure pendant 2 ém issions de Rome est l’un des plus com m uns du 
règne. Nous retrouvons six officines pour cette ém ission: trois frap p en t pour 
V alérien avec 24, 26 et, sans doute, 30 pièces environ à la troisièm e officine, 
trois p o u r G allien avec 23 e t 21 pièces pour les 2 prem ières officines. L a 3e 
officine se partage sans doute e n tre G allien (qui a m oins de pièces au total: 
44/62 à D orchester, 33/64 à N agyberki que V alérien) et Salonine. Le chiffre 
de 33 à D orchester p o u r S alonine est d’ailleurs tro p élevé puisqu’il couvre 
aussi la production de la 3e ém ission alors que les 2e et 3e émissions de Rom e 
sont présentes à D orchester en q u antités à p eu près égales.
E n conclusion, les problèm es que pose le classem ent par ém issions des 
pièces du règne conjoint de V alérien et G allien se résoudraient facilem ent p a r 
l’établissem ent de tableaux statistiq u es analogues à ceux-ci si nous pouvions 
connaître, en détail, davantage de trésors enfouis en tre 253 et 258 et su rto u t, 
d avantage de trésors provenant de la région danubienne.
P rve em isije V a lerija n a in G alijena v V im in a ciju in R im u
N egotovost kronologije dogodkov, ki so v 1. 253 p riv e d li n a prestol V alerijan a I., 
iz h a ja iz n a ra v e virov in n jih geo g rafsk e porazdelitve. Z a d atacijo n a m m o rejo slu ­
žiti sam o p a p iri in a le k sa n d rin sk i novci, saj je kronologija v im in acijsk ih kovov še 
negotova, dogodki, ki so v p liv ali n a vlad arsk o nasledstvo p a so se odigravali v M eziji, 
R etiji in sev ern i Italiji. Za v la d e T reb o n ijan a G ala in V o lu zijan a proglasi arm a d a za 
c e sa rja g u v e rn e rja M ezije E m ilijan a. T em u se n a poh odu v Ita lijo p rid ru ži po lik ­
v id a c iji obeh leg itim nih cesarjev n jih arm ad a in E m ilijan a p rizn a tu d i rim sk i sen at. 
Po sm rti T reb o n ijan a G ala in V o lu zijan a okličejo čete v G erm an iji za c esarja V ale­
rija n a . E m ilijan a v o jsk a zap u sti in se p rid ru ži V alerijan u .
E g iptovski p ap iri poznajo 16. in 22. av g u sta 253 sam o cesarja T reb o n ijan a G ala 
in V oluzijana. N ovica o n asto p u E m ilijan a je m o rala dospeti v E gipt le n ek aj d n i 
k asn eje, saj so njegovi a lek san d rin sk i novci d a tira n i z letom 2. K ovani so b ili to rej 
po 29. av g u stu 253, v A lek san d riji p a so vedeli za n jeg o v dvig že p red tem d atu m o m . 
L egio III A ugusta, ki jo je G o rd ijan III. razpustil, V a le rija n pa vzpostavil, je 22.

oktobra 253 postavila v A friki posvetilo za zm ago A ugustov V alerijana in G alijena. 
Po pisanem izročilu je E m ilijan v la d a l tr i mesece, sm rt T rebonijana G ala in V olu- 
zijana p a p ostavljajo m oderni zgodovinarji na začetek p o letja 253. Za V alerijan a 
im am o ta k o eno sam o kronološko odskočišče: oktobra 253 je bil zanesljivo p rizn an 
v R im u. N i p a verjetno, da bi nasledil E m ilijana tik p red tem d a tu m o m .-Legio III 
A ugusta, ki jo je V alerijan vzpostavit zaradi pom oči n jen ih bivših delov v R etiji, je 
p o treb o v ala čas in m ir za p o v ratek v afriške postojanke. -
Kovnica Viminacium. P rv i V alerijanovi im p erialn i novci kažejo legendo 
av era IM PPLICV A LER IA N O A V G , k i jo up o rab lja tu d i provincijska kovnica V im i­
nacium . U strezn e legende za G alijen a ne poznamo. N a osnovi odličnega stila, k i od­
lik u je novce te in n aslednje em isije, je pred lag al P ierre Le G entilhom m e n jih n a s ta ­
n ek v sev ern i Italiji. Za v im inacijske kove sta nam reč značilna občutno šibkejši stil 
in izdelava. Zelo v erje tn o pa je, d a je V alerijan im el n a voljo n ad arjen e graverje, ki 
jih je v k lju čev ala m oneta com itatensis, n astan jen a v V im inaciju ob začetku njegove 
vlade. N ovci te »pom ožne zahodne kovnice« so pogosti v G aliji im B ritan iji te r 
krožijo obilno n a B alkanu. Iz sestav a n ajd b L avannes in Sm ederevo sklepam o na 
up rav ičen o st stare dodelitve te kovnice v V im inacium . P rv a em isija je b ila kovana 
sam o za V alerijan a 1 . 253, d ruga p a za V alerijana, G alijena in M arinijano v 1. 253— 
254. D ru g a em isija je kovana v tr e h oficinah, od teh sta dve pridržani V alerijanu. 
G alijen in M arin ijan a p a si d e lita tretjo .
Kovnica Rim prične e m itira ti konec 253 ali n a začetku 254. Od vsega 
začetka srečujem o tu vzporedne kove V alerijan a in G alijena. P rv a em isija je b ila 
kovana za oba v lad arja in za M arin ijan o konec 253(?)—254. K ovnica o b ratu je v 
šestih oficinah, od k a te rih k u jejo tr i za V alerijana, tr i p a za G alijena, ki deli z 
M arin ijan o oficino z reverom Concordia. P rim erjav a številčnih deležev v n a jd b ah 
L avannes, D orchester in N agyberki pokaže, da je ena izm ed oficin, ki so dodeljene 
posam eznim v ladarjem , kovala isti tip v prvi in d ru g i em isiji. D ruga em isija je 
bila k o v an a za V alerijana, G alijen a in Salonina 1. 254. O b ra tu je še vedno šest oficin. 
T ri k u jejo za V alerijan a in tr i za G alijena, ki deli tre tjo oficino s Saloninom .
P ro b lem i razv rstitv e novčnih em isij v času skupne vlad e V alerijana in G alijena 
bi bili la h k o rešljiv i na osnovi statističn ih razpredelnic, če bi nadrobno poznali več 
najdb, zakopanih m ed 1 . 253 in 258, predvsem iz P odonavja.

L es p rem ières ém issions de V alérien et de G allien à V im inacium e t à R om e 
P rv e em isije V alerigana in G alijena v V im inaciju in R im u
31 A r h e o lo š k i v e s tn i k
481