J. Semestre. provinces illyriennes. N. 31- télégraphe officiel. OTenasaoesEWŒ Laybach, mercredi 15 am'Z 1812. AVIS. Le nombre des abonnés n'étant pas assez considérable dans ce moment pour couvrir les frais nécessaires , leTèlè-graphe officiel ne pourra paroître au texte italien que le premier juin, à moins que les abonnemens parvenus au directeur ne lui permettent de devancer ce terme. Les personnes qui voudront se procurer ce journal , sont instamment priées de faire leur soumission auprès de l'autorité locale du lieu de leur résidence, dans les bureaux de Messieurs les subdélégués ou des directeurs des postes. Elles voudront bien remettre dans un court délai à la direction des postes le montant du semestre ou seulement du trimestre, si quelque cause leur rendoit ce dernier paiement plus convenable. EXTERIEUR. Ê T A T S - U N I S. Charles-Ttun, 4 février Nos journaux sont remplis de détails sur les tremblemens de terre qui ont eu lieu dans les provinces de l'ouest et dans ia parti? méridionale des monts Alleghsny, près Knoxville ; les montagnes s'ouvrirent avec un grand fracas, et il en jaillit des éclairs semblables à ceux d'un grand appareil électrique. Il en sortit aussi un large courant d'eau chaude à la température de 143, degi és du thermomètre de Fahrenheit p:èi d'Ai. h ville» on vit pendant plusieurs nuits une superbe aurore »boréale couleur de sang: ce phénomène fut sui vi de plusieurs secousses de tremblement de terre, qui ont renversé des cheminées et endommagé beaucoup de maisons. \ TURQUIE. Con stani inopiè , le 14 fUrier. La flotte est en arme ment ; la fonderie de canon est dans la plus grande activité; les préparatifs de guerre avancent rapidement; des munitions partent pour le camp. On a fait une granile quantité de tentes pour remplacer celles qui ont été perdues à la bataille de Rudschuck. Des halt-scherijf ont été envoyés dans Liège, 23 mars. Hier, notre ville a offert un spectacle aussi nouveau que touchant. Le généreux Hubert Goffin, a soJemntlIemtnt reçu la décoration des braves, que notre auguste souverain lui a accordée par son décret du 12 de ce mois. A cet effet , M. le préfet avoit invité M. le premier président de la cotr impériale, M. le général commandant le département j M. l'evêqbe, toutes les autorités "judiciaires, civiles et militaires, ainsi que MM. les chevaliers de la Légion-d'Honneur résidans à L:ège, à se rendre à midi et demi, à l'Hôtel-de-Ville pour assister à cette cérémonie. Il avoit également convoqué les propriétaires des houillères , les ro.iîirts ouvriers, et des députations des mineurs des principales exploitations du département. M. le préfet amena dans sa voiture Hubert Goffin et son fils: une autre voiture conduisoit les courageux Bertrand , Lfib-.ye et'C'lavir, fi fêles compagnons de Goffin. Sur leur route, depuis la préfecture jusqu'à l'Hôlel-de- Ville et dans tous les pachali Je s pour ordonner de nouvelles levées; les troupes d'Asie sont déjà en marche; un sentiment d'espérance est généralement répandu, les ulémas et les gens de guerre ont un même esprit : depuis le règne de Sélim on n'avoït pas vu une semblable unanimité dans les opinions de îJ-t c-pita?«» On a craint pendant quelques jours que la peste ne vint à se déclarer. Trois hemmes étoient 'morts dans l'hôpital des Grecs, et le patriarche avoit fermé sa maison. Cn a reconnu bientôt que ces hommes étoient morts de la fièvre maligne, et en ce moment toutes les alarmes sont dissipées. Journ. de l'Empire. DANE M A R C K. Copenhague, le 17. mars. D'après des rapports qui parok-sent assez authentiques, l'ennemi a maintenant entre An-holt et Kullen les bâtimens ci-dessous: le pyrame, frégate de 36 canons; les sloops de guerre, la Daphne, de 22 canons, et le Plouer , de j 8 ; les bricks le Raleigh , le llye', de iS canons, et le scheldrake , de 16. Il n'y avoit, au déport des derni ères nouvelles , aucun bâtiment ennemi d^ns le Belt, ni dans le Sund. (Gaz. de France.) A U T R I C H E. vienne , le 2 !. mars. — On dit qu'il règne un grand rnéccnter.tement en Servie, et que Czerny-Georgcs a l'esprit plus sombre et plus inquiet qu'à l'ordinaire. Les insurgés ne sont "pas d'àccord entr'eux , et il est à craindre pour eux que les Turcs r.e profitent de ces circonstances pour les attaquer, G. d. Fra. INTERIEUR. EMPIRE FRANÇAIS Nantes, 29 mars. Le 24 mars 1812, aux lieu et heure ordinaires de la bourse, M. Dufou , président de la chambre de commerce, a présenté une épé«r , au nom du commence de Nantes, à M. Guiné , capitaine de frégate, commandant la station des Sables, comme un témoignage de re-connoissance d?s services que ce brave officier a rendus à les salles de cet hôtel, ces cinq braves mineurs, et surtout Hubert Goffin , furent accueillis par les acclamations et le applaudissemens du public, mêlés aux cris réitérés de vive V Empereur. Vis-à-vis l'estrade où M. le préfet placé entre !e secrétaire-général de la préfecture et M. l'auditeur sous-préfet de Liège, Htb .rt Goffin et son fils étoient en première ligne , ayant à droite et à gauchi M. l'ingénieur en chef et M. l'ingénieur ordinaire des mines du département. Sur le même rang, à droite, étoient M. l'inspecteur divisionnaire et M. l'ingénieur en chcfdes mines, envoyés extraor-dinairement par le gouvernement. A gauche on voyoit les trois compagnons de Goffin, et près d'eux les jaunes Thonus décorés de leurs médailles, ces modules de piélé filiale , qui l'année dernière exposèrent leurs jours pour sauver leur père y ainsi que les nommés Delon et Massillon qui avoient pirtagé j leur dévouement. Sur la seconde ligue o a remarquoit la marine marchande sur les côtes qui cîépentîent de sa station. M. le préfet, M. le maire de Nantes, M. le commandant du département de la Loire inférieure , et tous les chefs d'administrations civiles et militaires , qui avoient assisté à cette cérémonie , se sont rendus , à cinq heures de l'après-midi, sur l'invitation qui leur en avoit été faite par le commerce, à un banquet préparé dans la salle de spectacle du Chapeau^rouge. Au dessert , M. le préfet a porté un toast „ A S. M. „l'Empereur et Roi, au succès de ses armes et à l'accom-3, plissement de ses grands projets. „ M. le général Brauard a porté celui de „ S. M. l'Impératrice Marie-Loiiise ; „ et M. Gullmann , président du tribunal de commerce, celui de „ S. M. le Roi de Rome. „ Toutes ces santés ont été accueillies par les acclamations des convives, et dês^œux pour la santé et la prospérité de S. M. et de son auguste famille. Cette fête doit faire époque dans les annales de la ville de Nantes, par son objet principal et par une cordialité espansive, qui en a signalé toutes les circonstances. ( Journ. de Paris ) Brest, 22 mars Le corsaire de Saint-Malo la Junon , capitaine Pradre Niquet, a capturé, le iS de ce mois, le brick anglais le C alista , de 193 tonneaux, armé de huit caronades et de deux canans de 18, et ayant dix-huit hommes d'équipage. Cette prise est entrée en ce port ; elle est chargée de sucre, café, cacao , coton , vin de Madère et vieux cuivre. Nous apprenons que le corsaire la Junon est entré à Morlaix. Il avoit pris deux autres bâtimens anglais; mais comme ils étoient de peu de valeur, le capitaine Pradre Kiquet les a brûlés. Ces deux bâtimens avcient ensemble 13 hommes d'équipage; ils ont été débarqués à Morlaix. Paris y 29 mary. Un décret impérial, en date dn 21 mars, porte qu'il y aura dans la ville de Paris un entrepôt réel pour les cotons de Naples et du Levant. --Le 5 novembre 1811, la goélette américaine le Pur se , capitaine Turner , sortant de Bordeaux, aperçut au vént, il sept heures du matin , une frégate anglaise à cinq lieues rie distance à-peu-près, et à vingt lieues environ de la rivière. La goélette, se fiant sur sa marche supérieure, s'ebstina à vouloir lui couper le vent ; mais la frégate l'atteignit vers cinq heures du soir. Le capitaine Turner resta seul sur le pont, sous la volée du canon et de la MM. les chevaliers de la Légion-d'Honneur et les principaux magistrats et fonctionnaires. Une affluence de spectateurs remplissoit cette salie et celles environnantes. M. le préfet commence par la lecture de la lettre du 13 mars, par laquelle S. Exc. le grand-chancelier de la Légion-d'Honneur lui adresse la croix, la lettre et le brevet destinés à l'estimable Goffin. Le secrétaire-général flonae iecture de ces pièces, et cette lecture est suivie des plus ■vifs applaud issemens ; ensuite M. le préfet prononce un distours plein de sensibilité, dans lequel il retrace avec chaleur les évènemens qui se sont passés du 28 février au 4 mars dans les houillères Beaujonc et Mamonster. 11 peint le dévouement d'Hub;rt Goffin, de son fils âgé de 12 ans, de Bertrand , Lab^ye et CJavir ; le zèle avec lequel MM. les ingénieurs des mines du département, la famiile Hardy, ïe sieur Lambert, Colson et tous les ouvriers mineurs se mousqueterie des anglais. Il leur crioit dans leur langue, en tenant le gouvernail ,, Mes bons enfans, vous tirez „ trop haut, ajustez mieux. „ La frégate étoit alors si près, qu'en passant la goélette elle lui rompit un bout dehors. Son feu continuoit sans aucune interruption, et les boulets filoient à hauteur d'homme d'un bout à l'autre du Purse. Ceux qui se irouvoient dessus pressèrent par-trois fois le capitaine de se rendre, et il amena enfin la grande voile. Un officier et douze ou quinze anglais vinrent aussitôt à bord de *la goélette: l'officier ordonna à tous ceux qui y étoient de se rendre à bord de la frégate qui étoit le Nyemen, commandée par le capitaine Michael Sey-mour. Il ne resta sur le Purse que le capitaine Turner, un jeune homme de 16 à 17 ans, une femme et un passager. Dix Anglais et un officier furent envoyés pour conduire la prise. Turner étoit parvenu à cacher ses pistolets, il lui fallut les charger, et comme il ne pouvoit le faire que lorsqu'il n'étoit point observé, il employa tout un jour à cette opération. La nuit du second jour, il donna un de ses pistolets au jeune homme qu'on avoit laissé avec lui sur le Purse. L'anglais qui tenoit la barre remarqua leur intelligence, et descendit en avertir l'officier; celui ci, sautant sur le pont avec son poignard, en frappa Turner, qui lui crioit de se rendre, quii ne lui seroit fait aucun ma!. Turner reçut le coup sur la poitrine, et, en tombant, il lâcha son coup à l'officier, qui, quoiqu'atteint, ne tomba pas, il s'élançoit au contraire pour porter à Turner un second coup de poignard , lorsque le jeune homme de i® ans lui déchargea son pistolet dans la face, et le tua» Les dix angUis étoient accourus au bruit : Turner et son compagnon , avec leurs pistolets vides, les effrayèrent tellement par leur ton et leurs menaces, qu'ils les contraignirent à descendre dans l'entrepont, où ils les tinrent enfermés jusqu'à l'arrivée de la goélette à Bordeaux. Ces détails presque incroyables, nous ont été transmis par un passager du Purse, qui, après avoir été conduit en Anglelerre , est maintenant, en France. Cet événement a beaucoup humilié l'amirauté anglaise. Nous devons ajouter que le capitaine Tuvner n'a que vingt-deux ans: on voit que son coup d'essai est un coup de maître. — Le 20 mars, à huit heures du matin, on a biûié publiquement à Livourne, sur la place Napoléon, pour la valeur d'environ 200,0^0 fr. de marchandises anglaises. sont portés au secours de Goffin et de ses compagnons d'infortune. Il dispense à chacun un juste tribut d'éloges. L'assemblée se livre aux élans de la reconnaissance envers notre auguste souverain , et d'admiration envers M. le préfet et le recommandable Goffin, dont la modeste et digne épouse contemploit le triomphe. M. le préfet s'adresse ensuite au jeune Gaffin et au* braves Bertrand, Labeye et Clavir. Après avoir loué leur belle conduite, ii remet à chacun d'eux unesommt de fois cents francs en or au nom de S. M. 1'EmPER£UR et EOI > M. Mathieu , ingénieur en chef du département, répond au discours de M. le préfet par des expressions de recofl-noissance et de sensibilité auxquelles tout le monde applaudit ; et M. Cordier , inspecteur divisioanaire , termine cette imposante cérémonie par un discours cù la noblesse del -- On a placé dans la grande salle de la société noble à ■JVToseou la statue colossale de l'impératrice Catherine II. (Journ. de Paris. ) — Du premier* avril. Le sénat s'est assemblé hier extra-ordinairement, sous la présidence de S. A. S. le prince ar-cfciehancelier. Des orateurs du gouvernement lui ont donné communication d'un projet de sénatus-consulte relatif à la | représentation au Corps-Législatif des départe mens anséa-liques. Gaz. de France. PROVINCES ILLYRIENNES. EXTRAIT Ì des loix, décrets et décisions, relatives aux fonctions de la Gendarmerie impériale et déterminant ses rapports tiveç les autorités civiles et militaires. Extraits de la Loi du a8. Germinai An 6. i Art. i. Le corps de la gendarmerie impériale est une : force instituée pour assurer dans les provinces de l'empire f Je maintien de l'ordre et l'exécution d*:s loix. Une surveillance continue et repressive constitue l'essence , de son service. Art. 2 La garde nationale en activité ainsi que celle sé-1 dentaire sont appelées à concourir avec la gendarmerie à la répression des délits et k faire cesser toute résistance à l'exécution des lois. Art, 3. Le service de la gendarmerie impériale est particulièrement destiné à la sûreté des campagnes et des routes. Fonctions ordinaires de la gendarmerie. Art. 1:5. Lf s fonctions essentielles et ordinaires de la gendarmerie impériale, sont: De faire des marches, tournées, courses et patrouilles sur h s grandes rotite«, traverses, chemins vicinaux. 2°. De recueillir et prendre des autorités locales tous les renseignements et indices possibles sur les crimes et délits qui auront été commis. 3°. D'en rechercher , poursuivre et arrêter les auteurs. 4°. De saisir toute personne surprise en flagrans délits ou poursuivie par la clameur publique. 5°. D'arrêter toute personne portant des armes ensanglantées faisant présumer le crime. 6°. De saisir les brigands, voleurs et assassins attroupés. 7°' De saisir les dévastateurs des bois, des iccoltes, les contrebandiers armés ou non , lorsque ces délinquants seront pris sur le fiit. pènsées fut d'autant plus sentie qu'elle fui accompagnée de celle de l'accsnt et de l'expression. M. le chevalier Goffin, son fils, son épouse, les courageux Bertrand, Labeye et Clavir sont reconduits à l'hôtel de la préfecture, où un repas splendide les attendoit. Les personnes de Liège les plus distinguées par leurs fonctions M. M. les chevaliers .de la Légion-d'Honneur, les principaux propriétaires de houillères, les maîtres ouvriers des diverses exploitations et les jeunes Thonus étoient à ce banquet , où l'allégresse la plus pure a continuellement régné. On admiroit le ion décent du vertueux Goffin , de son épouse qui, convalescente encore , et atfbiblie par ses tourmens té-cens, répondit ii une personne qui lui demandoit si elfe n'ctoit pas bien fatiguée: « Ce qui fait plaisir ne tatigue pas. Leur j-wne fils n'eût pas une tenue moins admirable. M Goffin, dans le cours du repas, eut l'-ticniion de 5e U-D' 8*. De dissiper par la force tout attroupement armé. 90. De dissiper tout attroupement non armé , d'abord par la voie du commandement verbal, et s'il est nécessaire par la force des armes; enfin de dissiper tout attroupement qualifié séditieux par les lois, à la charge d'en prévenir sans délai les autorités supérieures. 10e. De saisir tous ccux qui seroient trouvés exerçant des violences contre la sûreté des personnes et des propriétés publiques et individuelles. ii°. De protéger les porteurs de contraintes pour deniers publics et exécuteurs des manJats de justice. 12?« D'assurer ia libre circulation des subsistances et de saisir tous ceux qui s'y opposeroient par la force. De saisir et conduire par devant l'autorité compétente tous ceux qui troubleroient l'exercice des cultes. I4-« De protéger le commerce intérieur en donnant toute sûreté aux négocians, marchands, artisants et à tout individu que son commerce, industrie et affaires, obligent h voyager. 159. De surveiller les mendians, vagabonds et genssan-s aveu , de prendre à leur égard toutes les précautions de sûreté prescrites par les lois, à l'effet de quoi les autorités locales, sont tenues de donner à la gendarmerie tous les renseignements nécessaires et de lui remettre des listes certifiées, indiquant les individus susceptibles d'être surveillés. 160. De dresser des Procès-verbaux des cadavres trouvés sur les routes, dans les campagnes ou retirés de l'eau et d'avertir de suite l'officier de gendarmerie Je plus voisin qui devra sans délai se transporter sur les lieux. 17^. De dresser pareillement des procès-verbaux des incendies, effractions, assassinats et de tous les crimes qui laissent des traces après eux. 180. De dresser de même des procès-verbaux des déclarations qui seront faites par les habitants , voisins, parents, amis et autres personnes en état de fournir des indices preuves .et renseignemens sur les auteurs des crimes ou délits et sur leurs complices. 190. De se tenir à portée des grands rassemblements tels que foires, marchés, fêtes et cérémonies publiques. zo°. De conduire les prisonniers et détenus, en prenant les précautions nécessaires pour prévenir leur évasion. 2x®. D'arrêter les déserteurs et les militaires qui ne se- dre un instant à une table qui étoit dans une pièce voisine pour s'assurer si ses camarades partageoient la félicité commune. Au dessert, M. le préfet porta la santé de S. M I'Em- PEREUR et Roi, rémunérateur des belles actions: toutes les voix s'unirent à la sienne pour exprimer l'amour, le respect èt le dévouement des Liégeois et des habitans d« l'Ourtlie pour leur souvtrain. Alors M. h docteur Ansiaux fils chanta des couplets analogues à la circonstance: le neveu de M. Je préfet, M. Hy porli te /aubert , chanta ensuite d'autres couplets au' jiune Goffin, et une chanson liégeoise k son pére. Le fils Gcffin porta 1 a santé de S. M. le Roi de Rome. On répondit avec ardeur au toast de ce courageux enfant adressé à l'enfant auguste sur legumi repose de si hautes destinées. Ce même jour, M. Dub^ça^e, directeur du spictacl« 3 :'4 , • , roient pas pourvus d'une feuille de route ou congé en bonne forme. 22°. De s'assurer de toute personne circulant dans les provinces} sans passe-port ou avec des passe-ports non conformes aux loix et de les traduire par devant l'autorité compétente. 23". D'arrêter tout individu dévastant les bois, dégradant les clôtures, murs, haïes et fossés, encore bien que ces délits ne soient pas suivis de vol , comme aussi ceux qui seront surpris volant des fruits et product ions d'un terrain cultivé. 240. De saisir ceux qui par imprudence , négligence , par la rapidité de leurs chevaux ou de toute autre manière , auront blessé quelqu'un sur les routes dans les rues et voies publiques. 250. D'arrêter ceux qui tiendroient des jeux de hazard ou autres défendus, sur les places publiques, foires et marchés. 26.9 De faire la police sur les routes et chemins, d'y maintenir les communications et passages libres en tous temps et de contraindre les voi tuners, charretiers, et conducteurs de voitures de rester à côté de leur chevaux. Art. 126. Les fonctions ci-dessus mentionnées, seront habituellement exercées par la gendaimerie impériale sans qu'il soit besoin d'aucune réquisition des autorités. Art. 127. Nul voyageur ne pourra refuser aux membres de la gendarmerie l'exhibition de son passe-port , lorsque ceux-ci les leur demanderont , revêtus de leur uniforme. Art. 129. Les membres de la gendarmerie sont autorisés à visiter les auberges, cabarets et autres maisons ouvertes au public, même de nuit, jusqu'à l'heure cil les dites maisons doivent être fermées, pour y faire la recherche des signalés et d'assurer de l'exécution des régiements de police. Art. i30. Les hôteliers et aubergisres sont tenus de livrer leur registre d'étrangers, toutes les fois qu'il en sont requis par la gendarmerie. Service extraordinaire de la gendarmerie. Art. 133. Les brigades prêteront main forte, lorsqu'elles en seront légalement requises, Savoir: Aux préposés des douanes, pour la répression de la contrebande et autres contraventions aux lois. Aux agents forestiers, pour arrêter les délinquants. Aux percepteurs des contributions, pour assurer la rentrée des impôts. de Liège, donna une représentation au bénéfice des victimes de l'événement du 28 février. Le public s'y rendit avec empressement , tant pour concourir à une bonne action, que dans l'espoir d'y voir M. Goffin, son fils, son épouse et ses compagnons. Leur espérance ne fut pas déçue. Le digne Goffin, son fris, et ses trois fidèles amis furent salués à leur arrivée par Jes acclamations les plus vives, et les cris de vive V Empereur / se renouvelèrent à plusieurs reprises. On donnoit la pièce intitcîé les Deux Frèree. Le public saisit, avec une sagacité qui fait honneur à ses principes , ce passage: " Un homme de bien nest déplacé nulle part„ On auroit dit à l'application qu'il en fit , qu'il eut été témoin Aux huissiers et autres exécuteurs des mandats de justice. Art. i37. Les autorités civiles, judiciaires et militaires dans les réquisitions qu'elles adresseront k la gendarmerie impériale ne pourront employer d'autres termes que ceux consacrés par l'acte constitutionel. Art. 138. Les autorités civiles, une fois qu'elles ont adressé leurs réquisitious, conformes aux lois, ne peuvent s'immiscer en aucune manière dans les opérations qui seront ordonnées par Jes chefs pour l'exécution des dites réquisitions, dont les résultats leurs seront cependant trans» mis sans nul délai. Pour Copie Conforme, Le comte de l'Empire, Maître des Requêtes , Intendant g'e néral. signé: Chabrol. Nota. La suite de l'extrait consiste dans les rapports de la gendarmerie avec les autorités civile«, judiciaires et militaires, et dans le régime de son administration intérieure« NÉCROLOGIE au 6. avril jusqu'au 12. du même mois. Jacques Kaschir , domestique, âgé de 843ns, demeurant Nro. 18. fauxbourg Gradischa. Hellène Tischcrer, fille de Donat Tscherer, âgé de 9 ans , fauxbourg Krak au N.° 24. Catherine fille de Jacques Seyer, journalier , âgée de huit jours, près St. Florian N.p 67. Gregoire Muchitsch, garçon, mort à l'hôpital civil âgé de 60 ans; Susanne , demoiselle Schemzenhaus , âgée de 82 ans, près St. Jacques N.e i47» Madame Gertrude Wurk , veuve d'un hôte, âge'i 71 ans, au faubourg St. Pierre N®. 143. Le 11. du mois. Marie Zervaza, veuve, âgée de 60 ans, faubourg Pollana N. 7J. Rosalie, fille de Jaka s Saursching, journalier, âgée d'un an , faubourg St. Pierre Nro. 94. LO TER Ili IMPÉRIALE D'ILLYRIE. R o UÈ DE Trieste. Tirage le 9 avril 1812. 64-53- 34 - 42 -69 roue de laybach Tirs