Trimestre il PROVINCES ILLYRIENNES. N. 5* SSgjiMfciaii in—» ni T EL E GRAPHE OFFICIEL. Laybach 5 samedi 29 juin 1811. A N G L. E T E R RE. avec des forces considérables et ont exterminé ces Graves troupes, j, Des lettres de Plymouth qui vont jusqu'au 30 ne nous annoncent pas qu'il y ait eu 4e nouvelles affaires. Il pa- li oa^j , 8 juin. La discussion de la pétition des catholiques irlandais, qui devoit avoir lieu hier à la chambre dss lords, a été différée. . . ,, , , . . roi t que i ennemi a assure sa ligne de communication entre Hier, le lord chancelier a propose dans lachamorec.es , ' ; " , , r . , . * . ... ,. «on armes et celle du midi par le pont d Almaraz, situe communes de faire eriger un monument dans i egJise ca- c ' .. . . „ _ . . , . . , , , , sur le Tage, et celui de Merida, sur la Guadiana. thédrale de Saint-Paul, à la memoire du geriéral Houghton, : -, , . , . . , ,, ... ,, ... „ „„„„;,„ Le maréchal Soult, dans un ordre du jour, a adresse des tue à la bataille d Albuerra. Cette motion a été unanime- \ ; remercimens a son armee pour la bravoure et pour la permeo t adoptée. , , , .. „„ . . , . „ * i • j 4a j severance avec laquelle elle s est battue. Il annonça avoir Voici le dernier bulletin de la sante du roi, date de 4 . , ... , ^ , pris plusieurs drapeaux et canons et fait un nomore consi- w indsor, le 7 juin, h trois heures et demie. , . . _ ... , , /. . ,, • • iterable de prisonniers anglais. (Moniteur.) u Ce matin , le roi est dans la même état qu hierj.mais. 13 , ... , r • ,.u J AUTRICHE. ,, il a pas-é une meilleure nuit. La reine a eu aujounihui; . , , p vìtnm, 17 min. La division de I etat-roaior autrichien ,, une entrevue dune demi-henre avec le roi. On attend: , . , , , r .,, , qui se trouve ici sous la direction lu lieutenant-colonel Flei - , demain plusieurs membres ue la famille royale. ,, ; 1 . 3 , , j , -, , t ./.,,'scher, connu pr. 'es cartes qui! a levées dans le pays de Le prince-ré,] nt s est rendu à v/mdsor ce matin. L état • 3 1 1 17 , , , , * . , ■ " Jzbourg ct en Tyrol, s o*eup? maintenant d une grande de la sante de S. M. est si précaire, que la fete que »e . J 1 , a , , . , . , . carte topoarapmqwe deJa 'monarchie autrichienne et des prince-régent devoit donner à Carlton-Katse a été remise au isti , . pays limitrophes. Cette carte destinée à être gravée, aura 19 de ce mois. •-.. ' lïu 10. — On a affiché hier au palais Saint-James le bulletin suivant: Windsor-Cast le, 8 juin. cc S. M. a été mieux disposée ,, pendant la semaine dernière, et sa maladie n'a augmenté „ sous aucun rapport. ,, — Selon les dernieres nouvelles de Lisbonne, le général Hill est arrivé pour remplacer le maréchal Beresford sous les ordres de lord "Wellington. Ce dernier, à ce que l'on dit , a confié ]e commandement des forces du nord à Sir Erent Spencer. Voici de nouveaux détails sur la bataille d'Albuerra, écrits par un officier de l'armée : ,, L'arrivée des troupes françaises, sur le champ de baA taille fut intrepide et insposante; elles offroient le modele de 1a plus parfaite discipline. L'avant-garde espagnole essuya le premier choc et fot presqu'anéantie. Dans la confusion nos soldats ont pris les espagnols pour des français et ont fait sur eux un feu très vif. Quelques officiers irlandais, présumant que cette méprise avoit lie -.s à dessein , assurèrent les nôtres que les espagnols ne fuiroient pas. La cavalerie polonaise qui a flit de si grands ravages, est armée de sur le front de notri ligne, en petits corps de 12 homme5 chacun; ils se servent de leurs lances ave; une adresse inconcevable. y, Le* général Kdfigthon n'est pas pas mort sur le champ quoiqu'il ait été atteint de plusieurs balles au même temps; ce qu'il y a de plus humiliant pour nous, c'er.t que trois de nos régimens ont perdu leurs drapeaux. Leur ardeur excessive les a emportés trop avant, et les français, faisant semblant d,e se retirer, sont revenus tout à coup'à la chargc 360 sections. L'échelle est assez grande pour que tous les objets remarquables s'/^HV; comme l'ctat-major autrichien a levé Iui-mêm^^W^^ômétriquemtnt le plan de tous ces pays, et qu'il a tous les moyens nécessaires pour l'exécution dé es projet, on a iieu de s'attendre à voir paroitre une carte excellente. Ces officiers lèveront aussi les cartes particulières de différens pays, et les feront également graver. (Gaz. de Francfort.) du 18. juin. Les nouvelles les plus récentes de Bucha- rest annoncent que la Porte a déclaré qu'elle ne cederà jamais à la Russie la moindre partie de ses provinces , vu qu'elle a encore as^ez de moyens et de force pour continuer la guerre avec énergie. Du 19. D'autrçs lettres de Bucharest du 22 mai dernier, portent que le général Kutusow , après la mort du comte Kamenskoy, a pris définitivement le commandement en chef de l'armée russe qui se trouve sur les bords du Danube. - La flotte turque est depuis quelque temps partie de Constantinople. Ella a paru devant Varna où elle a débarqué des troupes fraiches et des vivres. Les russes de leur cAîé ont pris toutes les mesures nécessaires aux bou- pourroit tenter sur ce point. (Gaz. a Augshourc,) B A V I E R E. Atsisèm-g, 17 juin* Le 10 juillet prochain à 9 heures u matin, on vendra publiquement içi dans le b.t^nnnt de la douane 6 banques de clous de géra fie de Hollande d.e la meilleure qualité. Ils appartiennent h la caisse d'amortissement de l'Empire Français. Chaque barique pesant à peu prés 500 livres formera un lot i chaque lot sera vendu séptjrcment. Dans le cas seulement où lances de 12 pieds de longueur; ces cavaliers manœiivroient ches du Danube pour repousser toutes les attaques qu'on les acheteurs desireroient en avoir des lots de 100 livres, f L'Empereur, après s'être reposé dans son appartement , on tâchera de les satisfaire. Ces clous de girofle seront j s'est rendu dans la salle du Corps Législatif, precede de vendus par kilogrammes et devront être payés, en argent son cortege. de France ou avec de bonnes lettres de change sur Paris à 2 ou 3 mois. Les autres conditions de vente et d'achat seront rendues publiques au moment même de la vente. Les courtiers de notre ville, Paul Steiner et P. G. Kor-hammer sont chargés de faire voir les échantillons et de remettre les clous de gérofle aux acheteurs. L'ambassade française près la Cour de Baviere fournira aux acheteurs les certificats nécessaires pour l'expédition des clous de gérofle. Ces certificats constateront que cette denrée a été achetée du gouvernement français, et qu'elle n'est plu« nulle part assujettie à payer aucun droit, ayant déjà paye-en France ies droits fixés par le tarif du 5 août 1810. (Gaz., a Augdonrg-) EMPIRE FRANÇAIS. Paris , 14. juin. Dimanche, 16 juin, jour de la cérémonie de l'ouverture de la session du Corps-Législatif, S. m. I'EmPebeur et Roi partira, en grand cortege, du palais des Tuileries, à midi, pour se rendre au palais du Corps-Législatif. Le cortege passera par le jardin des Tuileries, la place et le pont de la Concorde. S. m. i'empé-reur descendra de voiture au perron de la nouvelle façade du palais du Cor.ps-Législatif. L'Impératrice partira avec son cortege, du palais des Tuileries, un quart d'heure avant I'EmpereuR , et se rendra as palais du Corps-Lé gislatif par le même chemin que J'EmPebEur. Les deux corteges suivront à leur retour la même route qu'à leur départ. Il / aura , le soir , concert sur la Terrasse , et illumination dans le jardin des Tuileries. - Nous recevons déjà des villes de l'Empire de nombreux et magnifiques détails sur les réjouissances par lesquelles on y a célébré les fêtes de la naissance et du baptême du Roi de Rome. Dans tous les départemens , ainsi cjue dans la capitale, l'enthousiasme public s'est manifesté par les témoignages les plus unanimes , les plus éclatans. X>«i5. S. M. a tenu hier son conseil d'état à Si. Cloud 3 et ensuite le conseil des Ministres. (Moniteur) Du 16. Aujourd'hui, S. M. l'Empereur et Roi est parti à midi du palais des Tuileries, en grand cortege, pour se rendre au palais du Corps Législatif. Diverses salves d'artillerie ont annoncé le départ de 5< M. des Tuileries, et son arrivée au Corps Législatif. M. le président au raiIieu d>une doubje haie de soldats. S. A. „ l'alimenter. Elle s'est trouvé forcée d'en changir la nature s ! £m, 1» cardinal Fesch, président, s'est placé dans le sanc- „ et d'auxiliaire, elle est devenue partie principale. Toutes tuaire, sous son dais. Les Cardinaux, les archevêques et évê- 1 „ , 1 , ,, . 4. ' . . , / ouesse sont places sur les stalles du chœur. 3, les troupes de ligne qu el s possédé ont ete envoyees , , • \ , , , , T- ,!f r 0 ^ 1 J Les choristes ont ensuite entonne la messe du St. Esprit. Après l'évangile, tous les pères du Concile ont baisé le livre. Cette cérémonie étant finie-, Mr. de Boulogne, évê-que de Troyes, a prononcé un discours analogue k la circonstance. Il roùloit sur-tout sur l'influence de la religion, ?t spécialement de la religion catholique sur le bonheur des empires, par ses maximes, par son culte, et par le ministère de ses pasteurs. Le choeur de I église de Notre-Dame ayant été destiné pour le Heu des sessions, S. A. Era, le cardinal président i pris place à la table qu'on avoit préparée pour lui. Deux évêques secrétaires étoient l'un à sa droite, l'autre à sa rjauche. S. A. Eni. après avoir chanté les prières d'iTsage ;n pareilles circonstances , a béni trois fois le Concile. On a chanté ensuite le veni Creator. v Un des évêques secrétaires est monté en chaire pour proposer le décret de l'ouverture du Concile. Les suffrages avant été recueillis, le président a prononcé qu'en vertu de ces suffrages, il étoit décrété que le Concile étoit ouvert et dès ce moment commencé. Le Te Deum a été aussitôt chanté , après quoi l'èvêque secrétaire a proposé le décret de modo Vivendi in Concilio, a fut l'appel nominatif de tous les évêques et a lu la profession de foi q-oi consiste dans le symbole qu'on chante à la messe çt dans d'autres articles qui forment la base de la religion catholique; les pères ont ensuite fait individuellement leur confession de foi devant le président , et avec la main sur les saints Evangiles. La prestation de serment étant finie, on a proposé d'ajourner la seconde session du Concile au :9, jour de la fête de St. Pierre, ce qui a été unanimement approuvé. C'est ainsi que cette religieuse et auguste cérémonie s'est terminée après avoir duré 6 heures. Les Peres du Concile s'ont rentrés en procession dans les salions de l'afchevêché. Le concours des fidèles étoit nombreux et choisi : tout étoit digne de 1 a majesté de la circonstance. Lés détails suivans rués du cérémonial du Concile , donnent une idée de la maniere dont on procede dans ces grandes assemblées religieuses. Le Concile agit eu trois manières , en congrégations particulières, 20. en congrégations générales, 30. en sessions générales. Les congrégations particulières sont formées d?s ditfe- ,, dans la péninsule.- l'Angleterre, l'Ecosse et .l'Irlandesont V dégarnies. Le sang anglais a eau lé enfin à grands flots dans diverses actions glorieuses pour les armées françaises. . . >, Cette lutta contre Carthage, qui sembloit devoir se „ décider sur les champs de bataille de l'Océan, ou au 3, delà des mers, le sera donc dorénavant dans les plaines des Espagnes! Lorsque l'Angleterre sera épuisés, et aura , enfin éprouvé tous les maux qu'elle verse avec tant de „ cruauté depuis vingt ans sur le continent , lorsque la ,, moitié de ses familles sera vêtue d'habits de deuil, un coup j, de tonnerre mettra fin aux affaires de la péninsule, aux „ destins de ses armées, et vengera l'Europe et l'Asie, en ,, terminant cette seconde guerre, punique. * „ Messieurs les députés des départemens au Corps Iégis. 3, latîf, j'ordonne à mon ministre de mettre sous vos yeux ;, les comptes de 1809 et de 1810. C'est l'objet pour lequel je vous ai rassemblés. Vous y verrez, la situation prospere de mes finances. Quoique j'aye mis, il y a trois mois „ cent millions d'extraordinaire à la disposition de me-,, ministres de la guerre pour subvenir aux dépenses de* 3, nouveaux armements qui paroissoient alors nécessaires , „ je me trouve dans l'heureuse situation de n'avoir à im-! 5, poser aucune nouvelle charge à mes peuples. Je -n'aug-mtnteiai aucun droit; je n'ai besoin d'aucun accroisse-,, ment d'impositions. ,, (Moniteur.) La séance" étant terminée, S. M. s'est levée au milieu des acclamations. S. M. est retournée au palais des Tuileries avec son cortège. Les salves d'artillerie ont été lépetées au départ de S. M. du palais du Corps législatif, et à son arrivée au palais des Tuileries. Du 17. Le Moni leur contient les nouvelles les plus satisfa i santés du siege du Tarragone. Les insurgés s'étoient occupés depuis long temps à construire des ouvrages avancés] rentes commissions auxquelles 011 distribue les matières autour de cette piace : ils regardoieot sur tout le fort Oliva comme un rempart inexpugnable et y avoient placé 2m. hommes de troupes d'élite. Un rapport officiel de Mr. le Général Comte Sucfiet fait conrioî tre que les français ont pris d'assaut ce fort : 1a garnison a été faite presque toute prisonnière. On a pris aux insurgés 3 drapeaux, 57 bouches à tcu et des magasins considérables. Les. français sont ainsi actuellement en possession d'une position formidable qui contribuera beaucoup au succèsj dont le Concile doit s'occuper, pour en préparer le rap-port. , . Dans les congrégations générales on fait le rapport des travaux des commissions, on les discute, on les adopte en entier ou avec des modifications, ou on les rejette, s'il y a lieu. Dans les sessions générales on publie sous l.a forme de décret ce qui a été adopté dans les congrégations générales. S. M. 1. et R. a des commissaires au Concile, et le % Concile communique avec M. L- Concile est reçu comme les grands corps de i'état. Il a un sceau particulier pour, ses actes. Le double de ces actes est déposé en original dans le trésor de la métropole, et confié à la garde du chapitre. Les décrets sont publiés en chaire par un des secrétaires (j m i les reçoit de Ja main du président. On prend à chaque décret le suffrage individuel des peres du Concile, lesquels répondent par ce, mot : placet i et le président annonce en suite que la chose est passée en décret. (Jcum. dit Paris.) Le 16 , à 8 heures du soir, il y a eû banquet au palais des Tuileries. Après le banquet, les artistes de l'académie impériale de musique ont exécuté un concert sur la terrasse du palais. LL. MM. se sont ensuite rendues au théâtre de Ja cour, où l'on a donné la i.ere représentation de l'opéra de Didor du celebre Métastase , mis en musique par M. Puer, directeur des spectacles de S. M» Les jardins et le palais étoient magnifiquement illuminés. Il y a eû cercle dans les grands apparir mens : i m m également après le cercle, LL.MM.sont parties pour Saint-Cloud, — Le Corps municipal de Paris a reçu hier k l'hôtel de ville M.rs les Maires et députés dès bmhes villes de l'Empire et du Royaume d'Italie. Il y a _ui à l'hôtel de ville un diner de 500 couverts, qui a été sgivi d'un très beau concert , et où se sont portés des toasts k LL. MM. l'Empereur, l'Impératrice et le Roi de Rome, aux bannes villes et à la ville de Paris. S. M. le Roi d'Espagne s'est mis en route pour retourner dans ses états. -- Demain, il y aura dan*S le palais de l'archevêché une congrégation générale , k laquelle assisteront les commissaires de S. M. , On assure que Son Exc. Mr. Eigot de Ptéamenea, Ministre des Cultes, et Son Exc. M.r Maresçalehi , Ministre ( des rei,itions extérieures du royaume d'Italie , sont nommes commissaires impériaux piès le concile national. (Journ. de l'Empire.) PliOVINCES ILLYRIENNES. Zara, 15 juin. La fête du 9 juin a été célébrée dans cette ville avc;c l'enthousiasme et la joie qu'inspirait le grand événement qui a assuré la félicité de tous les peu-'; pies du Grand Monarque , et qui marquera à jamais la j plus belle époque des fastes de l'Europe. Invariables dans leurs principes d'affection au gouvernement de Napoléon et de fidélité à sa dynastie, tous les; habitans se sont à-l'cnvi signalé? dans cette circonstance,; par les sentimens les plus sincères d'amour, de respect et de reconnaissance envers le-souverain ; ii a suffi de leur annoncer le jour de la fête pour oue leur zèle empressé piît à l'instant tout i'éian dont il éuit susceptible.^ Les actions de grâces les plus vives ont éclaté dans le temple divin où tous les fonctionnaires et employ és-civils et militaires se sont rendus, dans l'ordre indiqué pàr le cérémonial, pour assister au Te Deum qui a é*é chanté, ku son d'une musique majestueuse , par Mr. l'Archevêque et son clergé , pendant que toutes les cloches et une salve de 101 coups-de canon annonçaient au loin la grande solemnité. La céiémonie religieuse a été terminée par le mariage d'un soldat de la garde nationale avec la fille d'un ancien militaire, qui ont été choisis pour leur moralité in'épro-chable et dotés des fonds que plusieurs Citoyens avoient spontanément déposés dans la caisse communale. Ces époux ont reçu la bénédiction nuptiale dé M.r l'Archevêque en présence de toutes les autorités qui décoraient le chœur et la nef de 1a cathédrale. L'extérieur de toutes les maison élégamment paré, l'em-prr'scement des Zaratins , le concours des/t rangers de tous les «r virons et surtout d'une quantité immense d'habitans des îk-.s voisine;, qui étoient accourus avec leurs bannières et musique pastorale, piésentoierit le^ tableau le plus vif, les pI!..ç animé et le plus touchant d'une grande f.;rn.ille qui -céiébroit la fête d'un Pere tendre et d'un Prince adoié.^ Diverses danses champêtres en usage dans ce-s contrées écucils , au son de leurs - instrumens , pendant' qu'un orchestre de musiciens choisis fesait, à quelque distance de là, résonner une agréable harmonie et invitait Jes amateurs k des danses plus mçsuiées. Le' mat de cocagne et Jes courses, annoncées par le programme de M* le Commissaire général de police ont eù lieu aux heures-indiquées, et l'agilité a trouvé sa récompense dans les prix nue la libéralité lui a distribués. M. le Général COLÀBRT, commandant eâ cette province, 1 réuni tous les principaux fonctionnaires, officiers et employé; civils et militaires à- un banquet splendide où les toasts a LL. MM. l'Empereur, l'Impératrice et le Roi de Rome ont été successivement portés par lui, par M.r le premier Président de la cour d'appel et par M. l'Intendant, aux acclamations plusieurs fois répétées par tous les convives • |e- Vive l'Empereur, vive l'imperatrice. Vive le Ilei' de Reme. 7/1. l'Intendant a, par des aumônes généreuses distribuées aux détenus flans les prisons, signalé cette vertueuse bienfl-sance qu'il lé^nit,-pour l'avantage de ses administrés, k tant d'autres qualités émmentes. M.r le Commissaire général de police a aussi fourni, de ses propres moyens, des secours en vivres à deux cents indi-gens du pays, et a fa t distribuer, au nom de la ville, du vin à la garnison. Le théâtre illuminé à jour a été ouvert gratis au public, et le Spectacle a été d'autant plus intéressant qu'il était analogue k la circonstance. Cette mémorable journée a e'(é terminée par un bal élégant et choisi que Mr. l'Intendant a defné dans sor» Hôtel, et on. la plus : iranble gaieté a fait briller dans tout leur éclat les grâces des belles zaralinss et des étrangère* qui y étoient réunws. Parmi les illuminations dont te\us les hab'fans se sont fait un véritable devoir de .décorer l'extérieur de leurs maisons, plusieurs et notamm nt celle de Mr. le Commissaire général de police, ont été particulièrement distinguées, Laybach, 28 'juin. L : 1 ) m.ii dernier, U chebec de S. M. l'Bugine, commandé par le lieutenant de vaisseau Ro-"senquest , et la canonnière n°.i découvrirent dans le canal de Zara à la hauteur As Melada, un cheb c anglais. Une "barque expédiée par les autorités Pu pays leur ap^rt pres-qu'anssitôt que quatre autres corsai res setrouvoient près de l'islé. Malgré la supériorité de, forces ennemies, le commandant .Rosenquest n'hésita pas adonner chasse au che bec anglais, mais arrivé dans le détroit, il apperçut une tré-gale anglaise' qui venait à lui, et il fit virer de bord. Le che bec et tue canonniere anglaise , qui ma: choient mieux que les autres voiles ennemies, poursuivirent les bâtimens 'de S. M. Le Commandant Rosen ques t les laissa s'avancer , et lorsqu'ils furent 'iépatés du grs's des farces anglaises , il vira de nouveau de bord et marcha sur eux. L'ennemi, vivement attaqué, battit so, d.un en r. traite et fut poursuivi par les bâtimens de S. M. j sqa'â la vue des autres voiles anglaises. Ainsi un chebec et une canonniere italiens ont attaqué et fait fuir un chebec et une canonnière anglais à la vu très bâtimens anglais d'une fregate et ue trois au-L'équipage italien , animé du meil- ^ p A ir ,• ! a -t leur esorita fait partitenàent son devoir ch\nS cette action. - Jtflr. le Baron Ma'ilnoit, Officier -dé la Légion d'feon-CoJonel du 19e. lé^iment de-chaleurs à che neur , 3 i ans , a ont c,é exécutées sur l'es , r les Wl laqe'ois est mort ce matin dans cette ville, à l'âge la suite d'une longue et douloureuse maladie. Ses qualité; douces et aimables ne le fesoient pas moins chérir dans le monde que son courage et ses- talens militaires ne l'avoient fait distinguer à l'armée. Le soldat le pleure comme un pere, et il est vivement regretté de tous c-uix cui l'ont 1 connu. Ses obsecies auront lieu demain matin, i D.i 29. Les c jseques de Mr. le Colonel Baron M aà-noir ont eû lieu ce matin, à 8 heures avec la plus grande 'solemnité. Tous les honneurs militaires ont é é rendus à sa dépouille mor f elle. , H - Mr. le Général Comte Bertrand, Gouverneur Gér.eral Iest attendu dans cette ville ce soir, entre 7 et-C heures. '.Son Exc. a dû partir à 4 heures du matin de Gorice, où ; elle est arrivé; hier.