Trimestre II. PROVINCES ILLYRIENNES. N. 46 TELEGRAPHE OFFICIEL. Laybach 5 samedi 8 juin 1811. ANGLETERRE. Londres, 17 mai. La situation du commerce devient chaque jour plus alarmante. Les négccians de Londres ne cessent d'assaillir les ministres , qui prodiguent en vain les promesses. Ce qui vient de se passer est peu fait pour rétablir la confiance entre le gouvernement et les gouver-ne's. Le ministère a déclaré fausses trente-deux séries de numéros des billets de la banque d'Angleterre : ce qui occasionne une perte très-considérable aux porteurs de ces billets. On craint généralement que le ministère ne s'en tienne pas à ces 32 séries. La détresse dans laquelle se trouve le gouvernement se manifeste de toutes manières. Il s'est trouvé par 1a rareté du numéraire , dans J a nécessité de mettre à 5 schel-lings et demi les pièses qui étant de 5 Schelling? , sont déjà beaucoup au-dessous de leur valeur réelle. Il a vainement cherché h persuader que le motif de cette hausse étoit d'empêcher la sortie de cette monnoie du royaume. Qui seroit tenté de l'exporter? Ne sait on pas qu'elle se compose de piastres fabriquées à laVera Crux , à un titre inférieur aux anciennes, et ensuite mises en Angleterre sous un balancier à l'effigie du roi Georges? Par line conséquence de cette mesure , la guindé est montée h 26 schellings , et déjà l'on commence à ne pouvoir plus s'en procurer à ce prix. Ce taux doit l'élever encore par la nécessité où est le gouvernement de ; faire acheter l'or sur la place, pour le paiement des troupes employées en Portugal. La guerre ^l'Espagne n servi quelque temps au ministère pour divertir le peuple de sa profonde misère; trais ces illusions sont détruites. On est obligé de faire ti apporter d'ici en Portugal , jusques aux fourrages. On fu br ique à Londres et dans quelques autres villes,5 çues. Le Grand Seigneur a déclaré qu'il ne laisseroit point avilir le Croissant sous son règne; et l'énergie de ses actions prouve la sincérité de cette déclaration. Cependant on n'a pas perdu l'espérance de voir prolonger l'armistice, ni celle de la continuation des négociations. On croit même qu'il va partir d'ici des plénipotentiaires turcs, pour le quartier-général du grand visir, avec l'ordre d'entrer en conférence avec les plénipotentiaires russes, dès que les préliminaires ns seront point humilians pour l'honneur ottoman. Mais ici comme partout ailleurs, on parle de 1a paix et de la guerre, suivant l'intérêt du moment, et plutôt d'après ses vœux particuliers que d'après des documens positifs. On croit si aisément ce qu'on désire! - L'intendant de l'hôtel des monnoies, touché des maux que souffrent les habitans de Warna, a expédié à ses frais pour cette ville, des provisions de vivres pour la somme de 100,000 piastres^ — La tranquill.té règne ici, grâce à la fermeté que déployé le Grand-Seigneur contre les Janissaires. On n'entend plus parler d'affiches incendiaires , ni des menaces que proféroient il y a trois mois, au moindre mécontentement, les chefs de ce corps séditieux. Il y a eu quelques troubles à An-drinopie et à Césatée; mais ils ont été promptement réprimés par Thiopan-Oglou, que le Grand-Seigneur avoit chargé de cette commission. - Le capitan-pacha parait vouloir s? montrer dans la :ner Noire vers la fin du mois de mai ; on a remarqué que depuis près de cent ans , on n'a point vu d'armement turc dans ces parages. La flotte est composée de 40 voiles qui seront rejointes par 30 chaloupes canonnières, construites et équipé.s l'hiver dernier dans le port de Constantinople. - La grande flotte est maintenant prête k mettre à la voile; trois vaisseaux à trois ponts et un grand nombre j de frégates sont à l'ancre vis-à-vis l'arsenal; 10 vaisseaux beaucoup de vin de Porto fait avec du bois de Campèche, et aiguisé avec du brandywinc. Il est destiné pour le Por- j de 1ÌS"C qui seront incessament équipés et I2 chaloupes tugal. Une grande quantité en a déjà été expéjiéa à cette j "nonnières/ se ré(Jniront P' ^ptement à la fiottile pour destination. it-'tre envoyés dans l'Archipel avec les ordres les plus précis, du 19. Le roi s'est rendu ce matin dans les appaitemensjP0Ur hâter h Presse des matelots, de la reine pour lui faire une visite; c'est 1a première fois' " î! arrive encore beaucoup de troupes d'Asie, princi-depuis son indisposition. A midi S. M. a reçu les compii- PaJsment tie ]a cavalerie magnifiquement montée , qui mens du prince régent, des ducs d'.Yorcfc, de Clarence, 'frennent- la direction du camp de Zumla. de Kent, &c Le bulletin d'hier étoit conçu en ces termes:! Dii avril- Le nouveau grand visir Ahmed-Aga " S. M. est aussi bien qu'elle étoit la semaine dernière. ..'CSt paHi Je 4 cîe ce mois ^Andrinople, pour se reti- TURQUIE. I. ».liliale, jj (Moniteur.) j cinp' 11 étoit accompagné d'un éJUyer de S. H,, i lequel doit l'installer dans cette place eminente , en lui . , _ j remettant, h la tête de l'arrak, le sceau de l'empire , le Constantinople, 12 avril. On presume nue les décèches! o.k..» 1 1- j>lv ~ . .... . 4 , J (Kpeines sabre et Ia pelisse d hònneur. - On presse dans toutes les arrivées du camp du grand-visir , et dont nous avons parlé jus je l'Ai-rh^l j. * ^ , ,, 1 , ue 1 ai en-pei une lecce de matelots; on travaille avec f'7 «""/"»«'.«« »* »••»«"« propositions .ie paix que la plus 6„B1)i activé dans les ch.nti.rs de l'arsenal. la fi«»,, fa,, fa,re » la Porte. Mais si ces propositions ne'. On vient de faire embarquer 5oo bosta.gis de la garde sont pas plus raisonnables que celles qui furent faites à la pour renforcer la garnison de Warna. fin de ia dernière empagn-, elles ne seront pas mie« re-! m a5 W. Le canon fait entendre, à !a pointe du jour, pouf annoncer la naissance d'une princesse, fille de S. H., à laquelle on a donné Je nom de Fatma. Dans le môme moment, on a annoncé qu'un courrier français étoit aux portes de Constantinople, portant la nouvelle de la naissance du Roi de Rome. ( Jauni, de l'Emp. ) D A N E M A R C K. Copenhague, ix mai. Le collège de commerce a fait publier, le 2 une ordonnance , de1 S. M. qui a pour objet 'd'empêcher autant qu'il est possible à la bourse de cette ville toute espèce d'inexactitude dans la fixation des rapports du cours de change entre l'argent courant danois , et l'argent de banque de Hambourg, ainsi $ue les espèces. Du 18 mai. Les bâtimens qui sont arrivés ici hier de la mer du-nord et des côtes de la Suède, nous apportent la nouvelle qu'une flotte anglaise de 150 voiles a été vue clans ces parages. La plus grande partie de cette flotte est composée, à ce que l'on croit, de bâtimens marchan 1s. Le capitaine d'un bâtiment marchand qui venoit de Norwege a compté pirmi cette flotte 10 à 12 vaisseaux de ligne et autant de frégates. Si les anglais veulent tenter le passage du Sund , on les recevra, du côté du Danemarck aussi bien que de celui de la Suède d'une maniere qui pourroit bien déconcerter à jamais leurs projets. Les côtes sont hérissées de canons, du plus gros calibre. (Gaz.. d'Hambourg.) SUEDE. Stockholm, 7 mai. On apprend que S. M. ira, l'été pro-' chain , aux eaux de Med ewi. (Gaz. de Francf,) Stralsund, 14 mai. Tout prend ici de jour en jour un aspect plus militaire; artillerie, troupes, munitions de lo Us espèces, arrivent continuellement de Suède pour garantir les côtes des invasions de l'ennemi; tout ce qui peut porter les armes est sur pied , tant pour compléter les régimens de ligne, que pour former la landwehr. S. Exc. le comte de Moerner, à qui le Roi a donné le commandement en chef comme vice-gouverneur, est déjà arrivé ici. Il ordonne tous les préparatifs de défense avec l'activité dont il a donné souvent tant de preuves. (Jeurn. de Paris.) RUSSIE. pêtersbourgy 26 avril. La glace qui couvroit la Newa a commencé à se rompre le 23 après midi , en difîérens endroits. Mais la i éoacle ne s'opéra que lentement, vraisemblablement à cause de la température froide qu'entre-tenoit encore le vent nord-est. Ce ne fut que le lendemain, vers les 10 heures du matin, que le fleuve fut entièrement dégagé des glaces qui l'a voient tenu enchaîné depuis le 15 novembre 18x0, par conséquent pendant 161 jours. (jeurn. de Paris.) AUTRICHE. vienne, 22 mai. La vente des biens ecclésiastiques continue de faire l'objet de nos conversations et l'espoir de nos finances. Depuis la dernière proclamation relative à cette vente, le cours s'est amélioré sensiblement. On assure aujourd'hui qu'il sera vendu pour cent millions desdits biens, et que cette somme servira à retirer la moitié des 212 millions de billets d'amortissement. On ajoute qu'on mettra en même temps en circulation pour 50 millions d'argent de couvention, en sorte qu'il n'y auroit plus qu'en-viren 50 millions de papier en circulation, comme dans les temps les plus prospères de la monarchie. Du 25. mai. L'hiver passé les serviens ont enlevé tout près de leur frontiere une caravane turque. Les effets que cette caravane transportoit , dont la plus grande partie consistoit en draps, soieries et café, ont été déposas h Belgrade et on va maintenant les vendre k l'enchère. - Le prix du coton du Levant tombe chez nous sensiblement. On attribue la cause de cette baisse, d'un côté au peu de commissions qui nous viennent de la Suisse , de la France et même du nord de l'allemagne : de l'autre aux grands transports qni nous arrivent très fréquemment de la turquie. Une partie tiè> considérable de coton qui étoit restée tout l'hiver passé à Sarayewo (en Bosnie) pareequ'il étoit impossible de lui faire traverser les montagnes couvertes de neige, est enfin arrivée ici par la route de Brood , en Slavonie. Du 26. La fête préparés par Son Exc. le comte Otto, ambassadeur d-e France près notre cour , peur cé.ébrer la naissance «lu roi de Rome, a eu lieu dans son hôrel le 20 de ce mois. Elle étoit extrêmement brillante. LL. MM. l'Empereur et l'Impératrice , tous les Archiducs, l'Archiduchesse Béatvix , mère de l'impératrice, l'électrice douairière de Baviere et le duc de Saxs-Teschen y ont assisté. LL. MM. sont restées au bal jusqu'à l'he< re du * souper,- elles se sont alors retitées, mais les archiducs y sont resté« Le souper fini, le bal a recommencé et s'est prolongé jusqu'à la pointe du jour. 600 personnes ont servies au souper. Aucun fâcheux événement n'a troublé ia joie que cette brillante fête inspiroit à tous les cœurs. Du côié de la rue de St. Jean , 1a façade de l'hôtel de l'ambassadeur étoit illuminée et ornée de superoes transparents, qui offroient des allégories relatives à la circonstance. - Le médecin Careno qui jouissoit parmi nous de la plus grande réputation , est mort ici il y a peu de jours , âgé de 45 ans. Il étoit natif de Padoue. C'est un des médecins qui ont travaillé avec le plus d'ardeur et de zele à la propagation de la vaccine. - Les lettres que nous recevons de la Valachie nous annoncent que la maladie du général en chef russe, comte Kamenskoy, a pris tous les caractères d'une maladie de consomption. Les médecins avouent qu'on ne doit plus esperer de le voir rétabli. (Gaz. d'Augsbourg.) Du 31. La Régence de la basse Autriche, à la suite de la Patente relative à la libre exportation du salpêtre publiée le 7 du mois courant, a fait connoitre , par une circulaire du 14, que le salpêtre destiné à éjre exporté ne peut être acheté que de l'administration impériale des salpêtres et nullement des salpêîriers particuliers ; qu'il n'est permis de trafiquer avec le salpêtre , même dans l'intérieur de la monarchie , qu'aux individus tiéja ésignés et autorisés par le gouvernement à faire cette sorte de commerce, et que pour l'exportation du salpêtre des états autrichiens il sera toujours indispensablemerit nécessaire de se pourvoir préalablement d'une permission de la part de la Direction générale de l'artillerie; précaution sans laque lie tous ceux qui tenteroient cette exportation seront considérés comme contrebandiers et punis comme tels. SAXE. (Gaz., de vienne.) Ils rentrent à présent par Strasbourg en France,; leur patrie, où ils seront employs dans les armées imperia les. (Gaz. d'A"gsbourg.) Lei p sic k, 15 mai. Avant-hier il est arrivé ici de Dresde un commissaire de S. M.', pour prendre des mesures contre le commerce des marchandises de fabrique anglaise , et percevoir l'impôt continental sur les denrées coloniales. Le lendemain d? son arrivée, on a arrêté cinq négocians juifs de Dessau et de Hambourg, chez lesquels on avoit trouvé, plusieurs purs auparavant, quelques pièces de marchandises anglaises. On a ensuite arrêté un négociant d'ici, et un expéditeur "qui est vivement suspecté d'avoir favorisé le commerce et l'expédition des "marchandises anglaises venant de Kœnigsberg. Son complice , un négociant juif de Ereslau, qui conduisoit les affaires à Kœnigsberg , a été également arrêté. Tous ces détenus attendent maintenant qu'on prononce sur leur sort. Il n'est point échappé à la vigilance du commissaire qu'il y a des marchandise* de manufacture anglaise avec de faux timbres des bureau de douanes étrangers. Ces marchandises sont confisquées On a introduit des denrées coloniales qui n'ont point ac quitté 1 impôt continental, et pour lesquelles en a ce pen dant produit des quittances de bureaux ite douanes éiran-gçrs. A compter d'aujourd'hui, ces quittances n'ont pli de valeur. Ces denrées doivent être accompagnées de cer tificats des bureaux de douane français, ou payer l'impô continental dans ce pays. Par ce moyen, le gouverne m en saura faire exécuter strictement les ordres qu'il a donne' pour l'observation du système continental; et les négociai qui se laissent entraîner par la passion de gagner de l'argent avec des marchandises de fabrique anglaise, et qr p.u-la favorisent le commerce de l'ennemi du continent : oppriment par intérêt les fabriques de leur patrie et ru nen le négoce de leurs compatriotes industrieux, seront pun; eorporeliement,'puisque les peines pécuniaires ne suffis ni Pas pour les arrêter. , {jcurn. de Paris.) WESTPHALIE, Cassel, 20 mai. L. M. sont parties ce matin de cett. résidence et se sont dirigées sur Ems. S. M. la Reine doit y séjourner pour prendre les eaux: le Roi continuera de là son voyage à Paris, où il va assister aux fêtes du mois ds Ì':in- (Gaz. de Francf.) BAVIERE. Munich , 15 mai. Par ordonnance du Roi, tous les en-fans seront vacc.-nés avant l'âge de 3 ans, sous peine pour les parens, de payer à cette époque une. somme annuelle J1 qui augmentera tous les ans avec l'âge des enfans non vaccinés. Cette mesure qui, au premier coup-d'œil, paroit très-rigoureuse , a produit des effets très-salutaires. Le fléau de la petite vérQle , si destructeur en Bavière , y est aujourd'hui presque insensible , et la population s'augmentera de toutes les victimes qu'il moissonoit. Augsbourg, 27 mai. Nous voyons très souvent passer par notre ville des officiers de'différents grades qui étosent au service de l'Autriche. GRAND-DUCHE DE FRANCFORT. Francfort, 24 mai. Cerna in les portes de notre ville ont été fermées pour un temps indéterminé. La garde nationale, distribuée en plusieurs détachements a commencé aussitôt à parcourir toutes les riies pour maintenir le bon ordre. Il paroît que toutes ces dispositions sont prises par Je gouvernement pour venir à une seconde recherche des produits des manufactures anglaises. (Gaz. £Angsbourg.) EMPIRE FRAN C A I S. Gênes, 12 mai. Les ex-jésuites établis dans cette ville, et qui jouissoient d'une pension de la cour d'Espagne , ont reçu l'invitation de se rendre au secrétariat de la mairie, pour y produire les litres qui ies autorisent à réclamer leurs pensions. Caeni 23 mai. LL. MM. parties hier matin de Fiam-bouillet , à 5 heures, ont dîné au château^de Tubeuf, près .'Aigle, appartenant à M. le comte de Li île rs , chaœb.l-tn , et sont arrivées à Caen , à 11 heurês du soir. - L'Em-jereur s'est arrêté, en passant au haras du Pin, tt à inspecté cet établissement. - Ce matin , après la messe , S. ,T. a daigné ad me tire à son audience ies autorités du dé. alternent et de la ville de Ca-en. Du 24. S. M. l'Empereur et Roi n'avoit encore visité ,11'un seul des départemens que forme l'ancienne Norman -te, celui de la Seine Inférieure. Jîlle étoit désirée dans ms les autres avec "la plus vive impatience. Le bonheur ont nous jouissons n'avoit pas besoin d'avoir été Iong-k mps attendu pour être vivement senti. On se feroit dif-!cilement une idée de l'enthousiasme que la présence de L. MM. a excité partout. Il est difficile que dans aucun épartement il se soit manifesté avec plus d'ardeur. S. M» jur a daigné distinguer plusieurs fois nos enfans dans ses irmé.-s , a vu que si les fils sont braves et fidèles , les pères savent montrer tout ce qu'il sentent pour un sou- ; erain qu'ils adorent. C'est la population toute entière {ui se trouve partout sur les pas de LL. MM. ; elle ne >eut se rassasier de les voir, et elle ne se lasse point l'exprimer par des acclamations les sentimens dont nous sommes tous pénétrés. Nous osons nous flatter que depuis l'instant où LL. MM. ont mis le pied dans notre département, leurs cœurs ont été constamment émus des témoignages de notre amour. Du 25 mai. S. M. est montée à cheval hier à 4 heures du matin. Elle a parcouru toutes les côtes à trois lieues de Caen, vers l'embouchure de l'Orne. Le prince vice-roi, ministre de la marine et les inspecteurs-généraux nés ponts et chaussées Syangm et Tarbé, accompagnoient S. M., qui a répandu beaucoup de grâces sur son p.tssagè. L'Empereur est rentré à Caen à 10 heures du matin. Il y eut hi er soir illumination générale. A 6 heures, l'Empereur reçut une députation du coliége électoral du Calvados, dont le président a eu l'honneur de haranguer S. M. « * S. M. dans sa réponse a témoigné Sa satisfaction du bon esprit qu'elle voit régler dans ce département. Tous ies membres du collège ont ensuite été introduits par arrondissement. l'Empereur s'est entretenu long temps avec chacun d'eux. Us ont eu ensuite l'honneur d'être présentés h S. M. l'Impératrice. Après cette audience, l'Empereur et l'Impératrice ont reçu trente-six (famés do la ville. ' S. M. r Imperatrice est sortie pour la seconde fois, et a parcouru l'intérieur de la ville en voiture. LE. MM. assisteront demain, à la fête qui a été préparée à l'hôtel-de-ville, et qu'elles ont daigné accepter. Paris, 26 mai. Un décret de S. M., rendu h Rambouillet , le 17 de ce mois, organise et règle le droit de navigation dans le bassin du Pò — Un avis du conseil d'état, approuvé par S. M. le 17 mai 1811, et relatif au port d'armes en voyage, pour sa défense personnelle, est conçu en ces termes: Le conseil d'état qui, d'après le renvoi ordonné par S. M., a entendu le rapport du ministre de la polie?, tendant à établir qu'il est nécessaire de se pourvoir de permis, pour exercer la faculté de porter en voyage des armes pour sa défense personnelle, Est d'Avis qu'il n'y a lieu à statuer sur la proposition du ministre de la police; Que les gens non domiciliés, vagabonds et sans aveu, . . , Ai . / . . , , i priés de rappeller au prône k leurs paroissiens les tlansers doivent seuls etre examines et poursuivis par la gendarme-k ince-j et ,es ^oyens de sVn' préserver. rie et tous officiers de police, lorsquils sont porteurs d'ar-j Les baillifs chargeront les sindics de se pourvoir de Ion- mes, à l'effet d'être désarmés et même traduits devant les ' gues peiches surmontées d'un fer crochu pour les distribuer tribunaux, pour être Icondamnés , suivant les cas , aux : aux habitans les plus rebustes, aux premiers indices de feu. ' r 1 iiiles serviront a abattre la maison la plus voisine et le AVIS. Deux incendies qui s? sont manifestés à des épûqUes très-rapprochées , ont détruit deux villes située dans l'étendue de cette Intendance, et importantes par leur population e.t leur commerce, le premier arrivé à Neumarttl le 30 mars dernier et le second à Krainbourg le i3 mai. Ces malheurs ne sont que trop souvent la suite de la négligence des habitans et d'un défaut de surveillance de la part des autorités locales. En vain la bienfaisance du Gouvernement et des particuliers viendroit-elle au secours des incendiés, si les mêmes causes reproduisoient les mêmes effets: elle finiroit par s'épuiser et les malheureux reste-roient sans espoir. On ne peut, être trop en garde contre ce fléau destructeur dans un pays, où les maisons en majeure partie sont construites en bois, couvertes de même ou en chaume et où tous les éiémens du feu les environnent par un amas de matières combustibles. Les pères et mères doivent défendre h leurs enfans et à leurs domestiques de porter du fou ou de la lumiere non couverts dans les cours , les écuries et autour des maisons, et de mettre du bois à l'entrée du počle le suir pour s'en servir le lendemain ; ils doivent redoubler d'attention au moment où ils se servent de leurs fours pour cuire le pana. Les baillifs , les sindics et les chefs des communes sont invités à y veiller, à prescrire des mesures de précaution, et à requerir des patrouilles de nuit , lorsqu'ils le jugeront' convenable. Les habitans qui seront convaincus de négligence', seront condamnés à une amende , d'après les preuves qui en seront produites à l'intendant de la province. MMrs. les.curés sont peines portées par les lois et réglemens. j plus exposée au vent, qui régnera dans ce moment. Il est D;i 28. Les ragiémens et les sculptures d'orne mens de ! arrivé souvent que cet te précaution a empêché des villages 1'intérie.ur de l'église d? Sainte-Génevieve, une grande par- fntiers d'être consumés. Ces perches seront déposées avec , / , , , les autres ustensiles destine,- aux incendies , qui peuvent lie du pavé de ce monument, seront achevés et les échafiiuds enlevés, vers la fin de cette année. Les illuminations que Ton prépare sur le dôme de cette église pour les fêtes du baptême du prince impérial roi de Rome., seront en grande partie les mêmes que celles qui eurent lieu lors du mariage de LL. MM- II. et RR. Le jardin du palais des Tuileries, les Champs-Elysées &c., &c., seront illuminés, et un feu d'artifice sera tii* sur la place de la Concorde. Du 29. La cour de cassation reprendra aujourd'hui possession de l'ancienne grand-chambre du parlement, qui-a été restaurée à neuf et sur un nouveau plan, avec la plus grande magnificence* On assure que l'inauguration de cette salle sera faite par une téunion solemnelîe de toutes les chambres, sous la présidence de S. Ex. le grand-juge, à l'effet de statuer sur plusieurs causes importantes. P ROV L N G ES I L L Y R I E N NE S. Laybach, 7 juin. Le 0 juin , "jour fixé pour le baptême de Sa Majesté le Roi de Rome, sera, comme celui de sa naissance, un jour à jamais mémorable. Tous les sujets de exister dans les communes, dans un lieu sec, et le tout sera sous la surveillance de l'autorité locale. Donne a Laybach le 7 juin 1811. L'Intendant de la haute Carnioie , Signé, BasELLI. Par l'Intendant de la haute Carnioie , Le Secrétaire général de l'Intendance. Signé, Paris. EDITTO del tribunale civile e criminale di prima istanza a Z a it a. 11 sig. capitan Marco Ragusin qu. Martin da Lussin grande , volendo contestare uua causa in panîo di provocazione contro Cristoforo Zorovich qu. Zuanne del medesimo luogo, absente ed emigrato, ricercò per lo stesso un curatore ufficioso, onde possa legalmente rappientarlo in Sa Majesté l'Empereur et R'oi se réuniront dans h-s tem- pjudjZ]o, e fare tutti quegli atti che necessarj tessero alla de firaces à Dieu. 1 - - 1 ---- ... .----- ples pour y rendre de nouvelles actions de grâces a Dieu Des réjouissances publiques, «l'abondantes distributions de sec-ours à la classe indigente, le mariage d'un grand nombre d'anciens militaires avec des filles dotées aux frais des communes, marqueront sur divers points de l'Empire un si beau-jour. Les Illyriens- ne resteront point en arrière dans une circonstance si intéressante. Plein, de reconnaissance ponv iX. bienfait encore récent du décret d'organisation du 15 avril dernier, ils rivaliseront aumoins de zele et d'amour avec tous les autres peuples qui vivent sous 1-s lois de Sa Majesté. r H—1 " ^ mwaiitKa; KITIHT « WW liai II l—— di lui difesa . La ricerca essendo appoggiata alla legge vigente, fu da questo tribunale esaudita, destinandosi per l'effetto al suddetto Zorovich assente in curatore ufficioso a tutto di lui pericolo e spese il sig, Giuseppe Luigi Mjtiz di Cherso.. Il presente è reso pubblico affinchè pervenir possano a notizia dell'-assente tali disposizioni di legge e dt giustizia, ed acciocché volendo, stabilir possa un'altro Procura- tore. Zara, 3 aprile 1811,