DIMANCHE zo JUIN 1813. telegraphe officiel. O »» » " *...... . INTERIEUR. ' E M P IS E FRANÇAIS. Paris, le 7 ^'«i». S. M. l'Impératrice-Reine et Régente, a reçu les nouvelles suivantes sur la situation de l'armée, en date du 30 mai 1813, Un convoi d'artillerie d'une cinquantaine de voitures , parti d'Augsbourg s'est éloigné de la route de ,l'armée, et s'est dirigé d'Augsbourg sur Eayreuth ; les partions eanemis ©nt attaqué ce convoi entre Zwkfc>u et Chemnitz , ce qui a occasionné la perte de zoo hommes et de 300 chevaux qui ont été pris , de 7 k 2 pieces de canon , et de plusieurs voiture« qui ont été détruites; les pièces ont étc reprises. — S. M. a ordonné de faire une enquête pûur savoir qui a pris sur soi ds changerla route de l'armée. Quecesoitun général ou go commissaire des guerres , il doit être puni selon la ti-£«eur des lois militaires , la route de l'armée ayant été ordonnée d'Augsbaurg par "Wurtzhuçg et Fulde. Le général Poinsot , venant de Brunswick avec un régiment de marche de cavalerie, fort de 400 hommes , a été attaqué par 7 à 800 hommes de cavalerie ennemie près de Halle ; il a été fait prisonnier avec d'hommes j aoo hommes soot revenus \ Lei sick. Le duc de Padoue est arrive àLeipsidc, ou il réunit sa cavalerie pour balayer toute la *ive gauche de l'Elbe. S. M. l'Impératrice-Reine et R<:gente a reçu les nouvelles suivantes de la situation des aimées au 31 «ai au soir. Le duc de licence, le comte Schouvaloffet le général Kleist ont eu une conférence de x8 heures au couvent de "Wahlstadt , prés de Liegnitz. Us se sont séparés hier 30, à 5 heures apiès midi. Le résultat n'est pas encore connu. On est convenu , dit-on , da principe d'un armistice , mais on ne paraît pas d'accord sur les limites qui doivent former la ligne de démarcation. Le 31 , à 6 heures du soir, les conférences ont recommencé du côté de Strigau. Le quartier-général de PEmpereur «'tait à Neu-marckt , celui du prince de la Moskowa, ayant sous ses ordres le général Lauriston et le général Régnier , était à Lissa: Le duc de Tarente et le comte Bertrand étaient entre Jauer et Striegau. Le duc de Raguse était entre Moys et Neumarkt. Le duc de BeMune était h Steinau sur l'Oder. Glogau était entièrement débloqué» POESIES ILLYRIENNES. 4.« article. LE VER LUISANT. d' ignazio giorgi. J'ai essayé de prouver que le poète Dalmate cònnois-»oit bien les grands ressorts du pathécique ; je montrerai une autre fois dans l'examen de la belle Gsmanide de Gondola qui me prendra plusieurs articles, qu'il n'ignore pas les secrets les plus heureux, les combinaisons les plus ingénieuses dont une longue habitude et un gout exercé puissent enseigner l'usage, et que son brillant naturel , favorisé par de bonnes études , a pu s'élever à toutes les merveilles de l'Epopée, En revanche, on n'attend guèreš de lui peut-être , les grâces de l'aiialrévntisme , ces images fraîches, ces peintures délicates, cette fleur exquise et indéfinissable de sentiment,, qui semblent exclusivement réservées aux lieux où la société fiorit avec le plus d'éclat et aux époques les plus perfectionnées de la civilisation. Aus- si n'est ce point parmi les poetes primitifs de la nation qu'il faut chercher des exemples de ce genre, mais chez ceux dont le commerce des autres peuples et l'étude des lit* tératures classiques avoient enrichi le génie, et qui semblent» n^avoir ambitionné la conquête de ce précieux butin de pensées et d'images qui ornent leurs poésies que pour en faire hommage aux muses slaves. De ce nombre est Ignazio Giorgi , auteur de la cele bre chanson du Ver-luisant. 11 est pr<» bable que la plupart de mes lecteurs connois-sent déjà cette jolie ode anacréontique, au moins sur l'élégante traduction italienne'de M. le docteur Stulii , qui en donne une idée fort juste, quoique le quatrain original y soit délayé en six vers, ce qui n'est toutefois pas un défaut dans cette espece de petit poème qui'vd'oit son charme à l'abondan» ce et à l'agrément des détails plutôt qu'A leur précision. Je ne crois pas qu'elle ait été jusqu'ici traduite en françois, et il y a de bonnes raisons pour qu'elle soit encore à traduire après ma traduction. Je ne me dissimule pas d'ailleurs,,qu'on ne peut, sans nuire beaucoup à l'effet général des idées vives, légères, gracieuses, dont l'ode anacréontique se compose, les soumettre à la marche régulière, à la construction sans mouvement, au coloris sans cha- La garnison a eu constamment du succès dans sës sorties. Cette place a encore pour sept mois de vivres. Le 28 , le due de Reggio ayant pris position à Hoyerswerda , fut attaqué par le corps du général Bu-low , fort de 15 à 18 mille hommes. Le combat s'engagea; l'ennemi -fut repoussé sur tous les points et poursuivi l'espace de deux lieues. Le rapport de cette affaire est ci join t. Le 12 m^i , le lieutenant-général Vandamme s'e$t emparé de Wilhemsbourg , devant Hambourg. Le 24, le quartier-général du prince d'Eckmiilh était à Usai bourg. Plusieurs bombes étaient tombées .dan* Hambourg, et les troupes russes paraissaient évacuer cette ville ; les négociations s'étaient ouvertes p»ur Ja reddition de cette place ; les troupes darioi,.s faisaient cause commune aveç les troupes françaises. U devait y avoir, le 25, une conférence avec les généraux danois, pour régler le plan d'opéiations. M* le comte de Kaas , ministre de l'intérieur du roi de Danemarcfc » et chargé d'une mission auprès de l'Empereur, était parti pour se rendre au quartier-gir\ éral. Rapport à S. A. S. le prince de Neufchâtei , m.ijor-géntral dfc l'armée. Monseigneur , Je suis arrivé à Hoyerswerda vers les six heures ^u soir, avec ma 13.i division. Tous les renseigneme ns des paysans m'assuraient que l'ennemi était en ville, et j- marchais avec précaution. Mon avant-garde n'ap-peicevant aucune vedette, entre en ville pendant qu'il tombait une pluie d'orage assez forte. Les premiers pelotons de chevau-légers , commandés par un de mes officiels , avaient déjà parcouru différentes rues sans rencon-rer personne, lorsqti'en arrivant sur la place, les escadrons de chevau-légers bavarois qui suivoieot , apperçurent et tombèrent sur deux escadrons de cosaques, occupes à faire charger du pain. Plusieurs de ceux qui étaient à cheval par»inrent à s'échapper; mais tout le resté fut sabré ou pris. J'ai, de cette affaire, sept officiers, dont un major, un capitaine, cinq lieuttnans , ou sous-1 ieutenans , et trois officiers prussiens ( il ne s'en est échappé aucun ) , soixante-un cosaques et plus de quatre-vingt-dix chevaux. Je suis etc. Signé, le marcchal duc de PEGGIO. A Hoyerswerda, le 27 mai 1813. Rapport à S. A. S. le prince de Neuchâtcl , major-géneial de l'armée. Monseigneur, L'ennemi est venu m'attaquer ce matin dans la position de Hoyerswerda , où y: me trouve, et où je suis retenu attendant la division du général Bruyere. L'ennemi arrivait de Senstenbtrg par les deux rives de la Scbwars Elster. Sa premiere attaque eut lieu vers huit heures par Bergen et Neuviese, où sa cavalerie repoussa mes avant-postes; tt à peu près dans le même tems je fus attaqué, par ma gauche du tòte de Narditz , par où l'ennemi déploya trente pieces de canon. J'ignorais encore de quel côté serait l'attaque principale , et je fus obligé de paitager mon monde entre ces deux points. La i4-î division forma ses carrés dans la plaine de Narditz, sous un feu tres-vif d' artillerie, auquel la mienne répondit avec avantage. leur d'une prose languissante. C'est en vers qu'il faut traduire les poetes et surtout les poetes de ce genre , quand on ose les traduire. Si je hazarde cette foible version c'est denc dans la seule espérance qu'elle pourra procurer à Giorgi de plus heureux interprètes, et qu'une voix mieux inspirée lui prêtera un jour, dans m* langue, des accens plus dignes de lui, <30000000 Déjà l'humide nuit éteadoit le vaste essor de ses ailes silencieuses, et les étoiles , complices de l'amour , coni-aiençoient à former en cercles lumineux le choeur de leurs âanses divines. 00000000 Je cours à la demeure de la belle que j'aime. Elle to'entdftd , mais , rebelle à mes voeux , elle se content" de tne jeter un billet, trop foible remède à l'ardeur qui me fons ume. «OOOOOOO Mon ame impatiente désire éa vaia de coanoitre le coeur et les projets de ma bien-aimée; j'erre au milieu de» horreurs de ta nuit, et l'aveugle et cruelle obscurité me défend cette consolation. co00 0000 Quel secours puis-je , heias , espérer? Cinthie n'a pas encore déployé sa brillante cheveïure d'argent sur le sommet des rochers voisins. Les astres du ciel brillent trop éloignes de mes yeux, •OOOOOOOO Le désir de lire ces chiffres mystérieux de l'amour me brûle d'une ardeur si dévorante que j'implore pour les éclairer jusqu'aux triples feux de la foudre î Qui le croira ? Entre quelques foibles brins d'herbe, jnouillés du brouillard de la nuit, s'offre à mes yeux un petit insecte ailé, sur qui tremble une douce lumiere qui le couvre tout entier de reflets dorés. OOOOOOOO Je saisis d'une maia avide l'insecte qui m'est si'pré- L'ennemi s'appercevant de l'inutilité de ses efforts <îe ce côté, port« s« forces sur la uve droite ; il fît déboucher des colonnes d'infanterie, de cavalerie et du canon. Alors mon' artillerie , très-avantageusement placée» mit ces colonnes en déroute , et faisant battre le pas de charge , le général Pa.cthod repoussa ce corps prussien bien au-delà de Bergen , en loi faisant beaucoup de mal. Dès ce moment, sa retraite fut précipitée sur tous les points, et je restai maître du terrein, où il laissa beaucoup de morts. J« ne puis trop me louer de la conduite du général Pacthod , ainsi que de celle du général Pouraiïly , qui avec sa briga le , a emporté deux villages â la bonnette, et de la maniere la piuï franche. * ^V Nous suivons encore l'ennemi , à cinq heures du soir. Je suis, etc. Signé, le maréchal duc de E-ggiO A Hoyerswsrda , le zt niai 1813, Copie de la lettre d« général de divistati comte Vandamoie au maréchal prince d'Kckmùhl. 'Ha.atb.JBrg, le 13 mai , 11 heures Jp matin.t Avant hier nous étions imparfaitement établis dans lile de Wllhelm^bou'g. La néit étant venue, ti avait fallu s? borner a se garder militairement. Hier 12, à 8 heures du matin, l'ennemi a commencé par débarquer ioco à .zoo hommes en fèce de Hambourg. Une vive f,«iliade s'est engagée avec la h'igade f infanterie légère, commandée par te général Gengoald. J'ai été examiner l'affaire, et j'ai vu que Cette coTonne ennemie,s'attendant à être appuyée, prétendait nous fur*1 sortir de nie. L'ennemi pressant d'abord son attaque , avait gagné qat'qu'avantage , et avançait en force avec l'artillerie qu'il avait débarquée. Je fis à l'instant tourner en masse les trois bataillons d'infintene U'gere soutenus par tout le reste de la division D-four. J'ordonnai Ja charge , et en un quart - d'heure tout fut mis dans la déroute la plus compiette. L'ennemi abandonna toute son artillerie, ses caissons, ses nrniUons, et se rembarqua dans le plus grand désordre,, laissant des prisonniers et un grand nombre de morts, parmi lesquels se sont trouves beaucoup de Danois. Le général Dufour et le général Gengouîd se sont parfaitement conduits* dans cette affaire. Je me suis décidé à faire passer dans l'ite la brigade Reuss , que je destinai à occuper A/twerden , Kaftjvick et Bosnéuhof. A peine a vais* je fait débarquer les troupss, que j'appris que l'ennemi tentait un nouveau débarquement sur le point de Eeicherstiege^-Land, d'où il semblait vouloirise diriger sur le point de moi* passage. Une fusillade s'est engagée, et l'ennemi voyant qu'il n'avait pu not s surprendre, s'est retiré précipitamment avec urie perte de quelques morts , blesseg et prisonniers. J'ai et ahi i le 152.6 en réserve et en observation au château même, de i ht. m-bourg , afin de pouvoir tse porter par-tout. Pr voyant bien line nouvelle attaque, je fis marcher le 37,e qui était, sur la digue. La fusillade s'engagea sérieusement. Je n'hcsitai pas à ordonner au 37.e de se retirer lentement , en défendant la digue , et à laisser avancer 1 ennemi de maniere a lui couper sa retraite ou à le poursuivre vigoureusement» J'ordonnai de suite à deux bataillons de la droite de." cieux, et dans lequel l'amour favorable me fait trouver le flambeau qu'imploroit mon impatience. Ses blancs rayons , serobiarojes à la petite lueur d'un trépuscule qui s'éteint, éclairent tour-à-jour chaque ligne du billet de ma belle, et aucun des traits délicats que «es doigts ont formés n'échappe à mes yeux ravis. Grâces soient rendues à ta bienfaisante faveur, etoile amie des près, tendre et brillante lucivit, dé tous les animaux le plus délicat et le plus gracieux, vive, celeste, inextinguible etincelle des flambeaux de l'amour, 0000 co00 Comment contenir ma joje et cacher tes bienfaits, char» ■nante luciole ailée, qui n'as pas méprisé ma douleur, et qui as rendu le repos à un amant agité? 00000000 Lorsque le soleil se couche, o luciole honneur de l'été, il te laisse deniere lui; tu es un atome rie son immortel éclat; tu es l'amour de toutes le* plante« et les délices d« toutes les fleurs. La splendeur de l'or e$t auprès de t©4 p^le étnébuleu* se. Une étincelle) très-yi.ve est enfermée dans ton -ein, efr brjlle au dehors d*une lumiere d aphane |t flottante semblable aux feux des escarboucles de l'Inde. • « cooôcôoo Ornement nocturne des fraîches vallées, tu voles quand le jour s'enfuit, image d'une jeune vierge amoureuse, qui marche et brille à travers les ténèbres sans voile et sans ornemens. 0»00<20• Reins et Régente a reçu les ■nouvelles suivantes sur la situation des armées au 2 juin. Le quartier-général de l'Empereur étoit toujours k Neomarkt; celui du prince de la MOskoWa était à Lissa. Le duc de Taf en te et le comte Bertrand étaient entre Jauer et Strigali j le duc de Raguse au vilìàgs d'Eîsen-dorf; Je 3'.« corpî au village de Tilervdorf; le duc de Bellune entre Glogau et Liegnitz. Le comte de Bubna était arrivé à Liegnitz, et avait des conférences avec le duc de Bassano. Le général Lauriston est entré à Breslau le i.er juin à six heures du matin. Une division prussienne de 6 k 7 mille hommes qni couvrait cette ville en défendant le passage de la Lohe , a été enfoncée au village de Neukirchen. Le beurgeemestre et quatre députés de la ville de Breslau ont été présentés k l'Empereur, k Neumarit, Je j.er juin, à deux heures après-midi. S. M. leur a d'* qu'ils pouvaient rassurer les habi-lans ; que quelque chose qu'ils eussent fait pour seconder l'esprit d'anarchie que les Stein et les Scharn-horst voulaient exciter , elle pardonnait k tous. La villè ést parfaitement tranquille, et' tous les habitans fy° sont restés. Breslau offre de très-grandes ressources. Le duc de Vicence et- les plénipotentiaires russe et prussien , le comte Schouvaloff et le général de Kleist , avaient échangé leurs pleins-pouvoirs , et avaient neutralise le village de Peicherwitz. Quarante hommes d'infanterie et vingt hommes de cavalerie, fournis par l'armée française, et le même nombre d'hommes fournis par l'armée alliée , occupaient respectivement les deux en- trées du village. Le 1 au matin, les pHnipotentiairés étaient en conférence pour convenir de la ligne qui pendant l'armistice doit déterminer la position des deux armées. En attendant, des ordres ont été donnés des deux quartiers généraux a-fin qu'aucunes hostilités n'eussent lieu. Ainsi, depa'fr le i.er juin k deux heures de l'après-midi , il n'a été commis aucune hostilité de part ni d'autie. PROVINCES ILLYRIENNES. Laibach , 18 juin. Le ,0 mai les troupes françoises avoient pris possession d Hambourg. Lès Russes se retiroient dans le Mecfc le n bourg. Une d. pèche télégraphique arrivée le 11 à Milan k dix heures et demie du matin annonce qu'il vient d'être conclu entre les aimées ua armistice de deux mois. ( Journal italien ) Direction du Télégraphe officiel, avis important. Les soins que l'administration du Télégraphe cjfîciel sVst donnes, pour qu'il présentât les nouvelles palitiques dans 1e plus court espace possible, et pour en rendre la distribution exacte et prompte , en ont augmenté les frais sans préjudice pour les souscripteurs , les conditions de l'abonnement, restant les mêmes que par le passé. Elle espere du moins que les foibîcs droits que ses efforts ont pu acquérir à leur bienveillance, ns seront pas; allégués inutilement à l'époque du renouvellement des souscriptions dont les besoins de l'entreprise rendent l'encaissement très-urgent. Je prie d«nc MM. les Abonnés qui n'ont point encore satisfait au payement du i.er semestre de vouloir bien m'en faire tenir le montant À la réception du présent avis, et ceux qui sont dans l'intention de continuer leur abonnement pendant le cours da semestre prochain de m'en adresser le prix avec leur adresse et leur demaode. Les intérêts du journal exigeant que l'envoi en soit discontinué à toutes les personnes qui n'auront pas soldé leur abonnement d'ici au 15 juillet prochain, j'ai l'hanneur de prévenir MM. les Souscripteurs actuels du Télé graphe, qn'il ne sera adressé à compter de ce terme qu'à ceux qui auront fait donner avis par le Directeur des postes de leur arrondissament de l'encaissement de leur souscription de semestre. Les sommes redues sur l'exercice de 1812. doivent être adressées à M. Paris, chargé de la comptabilité arriérée du Télégraphe , à Trieste. Le Directeur du Télégraphe officiel, Charles Nodier. SUPPLÉMENT AU N.° 49. DU TELEGRAPHE OFFICIEL, a v v e r t i m e n t o. ! Caia } Terreni arrotivi, Vitati y Ollivati, e pascoli Boschivi y da vendersi al Incanto , dietro oppignor amento giudiziale a carico di G. Nep. Zanchi destituito Percettore di Veglia * Questa Casa è nella Comune di Cherso Distretto Giud. di Fiume, Croazia civile, Contrada del Duomo-, al numero cinquecento settantanove N.ro 579 > ec| è abitata dal proprietario Sig» Giovanni Nep. Zanchi. I Terreni sono li seguenti : x.o Un Terreno arrativo per seminagione di quartoli 5 di grano in parte braidato e piantato a Ficari per quattro Zappatori circa di estensione, tenuto a colonia al 3..Z0 degli Eredi del fù Pietro Giuricich, è denominato Brajde ed è posto sopra il prato della Comune di Cherso distretto giudizario di Fiume croatia civile. 2.0 LTn Terreno ollivato ed arrativo per estensione di quartarioìi 3 di Sìminaggione , e di zappatori dodici tenuto a colonia alla meta da Zuane Bunicich chiamato Braidize sop'a il prato e situato in questa Comune distretto come sopra. 3.0 Tre terreni contigui l'uno all'altro olivati con Ficart e Vigne bassa tenuti a colonia al 3.Z0 da D. Domenico Giavanich , per estensione di quaranta circa zappatori denominati Castello, sono posti nella contrada Castello circondario comunale di Cherso distretto coinè sopra. 4.0 Tre terreni ollivati per estensione di qu in deci zappatori circa , tenuti a colonia al 3.Z0 da Cosmo Pe-rivancich , Maria V.a q.m Francesco Duj.movich , e Mattea V.a. q.m Giorgio Lucacich, sono situali in detta contrada Castello, circondario, e Distretto come sopra. 5,0 Un terreno olivato, e vignato per estensione di quindici zappatori circa tenuto a colonia al 4-to da Bartolo Gnsan , Giovanni Cortese, ed Eredi q.m Francesco Vodarich detto Salaga denominato Braide in Bras-tovicza in detta contra ia Castello circondario e distretto come sopra.. 6.0 Un terreno olivato tenuto a colonia al 4,to dagli Eredi del fu Michele Fucich , dagli Eredi del fu Domenico Zutinis, da Gio. B-nii. JDjjmovich, da Matuo Bolmarcich da Nicolò' Punch , e dagli Eredi del fi 1 Andrea B.nvin , per estensione di zappatori 35 circa , denominato Glavavin nella contrada chiamata collo istes-so nome, circondano , e distretto come sopra. 7.0 Un terreno olivato tenuto a colonia al 4to da Nicolò Castellan , Antonio Santulin , Mattio Stella, Vito feremènuda, Marco Duda, Nicolò. MaroVich,. Eredi q.m Mattio Fornerich , Siedano Craghetto, Francesca dei fu Zorsi Fucich, Francesco Filinich , sua cognata Perina , ed Eredi del fu Pietro Gas telian , per estensione di 4.0 rappatori circa, e-situato nella contrada Abramje circondano , e distretto, come sopra. 8.0 Un terreno olivato tenuto a colonia al 440 da Francesco Nuclich , Ciò. Batta. Cervio, e Zuane Cru-sich per estensione di 15 zappatori, è. situato nella Contrada Gia ischie, circondario e distretto come sopra. 9.0 Uil terreno olivato e tenuto a colonia al 3.Z0 da Giacomo , e Z iane Surdich per estensione di 10 zappatori circa, è sm.ato nel h centrala Papagnina circondano e distretto come sopra. io.o Un terreno olivato tenuto a colonia al 3.20 E; di q.m Zc-r 1 Casteilan , degli Eredi del fu To Buso Xwiatt-n, e da D, Domenico Giavanich, per es-' tensione di 15 zappatori circa, è situato nella contrada Chimen , circondario, e distretto come sopra. n.o Un pezzo di terreno olivato e videgafo tenuto a colonia al 4.10 da Zuane Bunichich per estensione dt> 8 zappatori circa, chiamato Schicichie , è situato nella-contrada Capo , circondario e distretto come sopra.. Questi Pascoli sono boschivi situati in Ponta.croce nel circondario comunale d'Ossero, distretto G-iud». di Fiume, e sono li seguenti :. 1.0 Una porzione di terreno pascolativo e Boschivo» nella stanza chiamata Dnacovaz, per estensione di circa animali di pascolo N.o 56. affitatta a Tomaso Zorovich> contadino, domiciliato nella villa Ver esine cantone d'Ossero per annui franchi 25. 2.0 Una porzione di terreno pascolativo e boschivo ,, nella stanza chiamata Perkovar, per estensione di circa» animali di pascolo cinquecento uno ed un quarto- 3,0 Una porzione di, pascolo boschivo nella stanza Murtovnich per estensione di circa ammali di pascolo 32,7 ed un terzo- Questa Casa, terreni arrativiì olivati r vidègati, e-pascoli boschivi , sono stati opignorati in pregiudizio del Sig. Gio. Nep. Zanchi Percettore destituito delle Contribuzioni Dirette, e Ricevitore municipale di Veglia , proprietario domiciliato nella comune di Cherso, contrada' del Dûomo al N. 579, con atti degli Uscieri Giovanni-Minio, e Girolamo Bon,, del giorno vinticinque maggio» anno corrente, ad Istanza del Signor Matheo Ricevitore Pagatore particolare di Fiume,. domiciliato in detta cit1-tà di Fiume- Una copia dell'atto di nignoramenfo de' beni situati' nel cantone di Cherso, è stata rimessa al Cancelliere-dei Giudice di Pace in Cherso , ed un' altra copia al signor Antonio Coiombis aggiunto del signor Maire della» Commune di Cherso. Una copia dell'atto di pignoramento de'beni situati* nel cantone d'Ossero è stata nmessa al Cancelliere dei-Giudice di pace in Ossero , ed un'altra copia al signor Filler aggiunto del signor Maire della commune d'Ossero». Questi pignoramenti sono stati trascritti all'ufficio' della consciizione dell'Ipoteche in Garlstadt il. giorno^ ventiun Giugno corrente.. Una simile trascrizione è stata fatta alla Cancelleria del Giudice di Pace del cantone di Cherso appositamente Delegato il giorno venti sei giugno corrente. La prima publicazione avrà luogo all'udienza , che il medesimo Giudice di Pace Delegato farà il giorno sedici Agosto prossimo venturo. Il Signor Vincenzo Maraschi Percettore delle Con» trib; zioni Dirette nella Comune di Cherso domiciliato' nella Comune medeina contrada S. Zorsi al N.ro 145 r è incaricato d'agire per l'appignoramento. Il presente Estratto è stato esposto nella Tabella* nella Sala delle Udienze del suddetto Giudice di Pace Delegato il giorno Venti Sei Giugno mille ottocento' tredici. Fatto in Cherso il giorno ventisei Giugno mille: •ttocenio tredici. FRANCESCO LlOR Cancellieri», terreno arativo DA VENDERSI AL PUBBLICO INCANTO. Questo Terreno è situato nel Borgo Erizzo della Città di Zara Capo luogo della Provincia della Dalmazia, ed è dell'estesa di giornate tre circa di la/oro d'aratro, circondato con siepi, con muraglia a seccodi una quarta circa d'altezza. E stato pignorato in piegiudiziodi Antonio Marus-sich contadino possidente domiciliato nel £org*> Erizzo suddetto, ora detenuto nelle Carceri della Gustizia in Trieste , e rappresentato dal sig. Dot, Niccolò Mircovich di lui Curatore officioso con Atto di Angelo Nam U-sciere il giorno 24 dectmbre i?i2. ad istanza del sig. Tommaso Miletich mercadante domicilialo à Zara in contrada S. Michele al N. 9. per ja somma di franchi duecento»settanla , centesimi quaranta. Una copia dell'Atto di oppignoramento è stata rimessa al Cancelliere del Giudice ci Pace di Zaia , un'altra al sig. Angelo Nani primo Aggiunto, e t'aliente funzioni di Podestà della Comune di Z ia, ed una terza al Sig. Matteo Mussanovich Sindaco d&l Circondario-Cnmunale del Borgo Erizzo, Questo pignoramento è stato tiuicritto a'1'uiïicio della Conservazione dell'Ipoteche della Dalmazia in Zara il giorno trenta decembre mille-ottocento-dodici volume 1. articolo 2. Una simile trascrizione è stata fatta alla Cancelleria del Tribunale di prima Istanza in Zara il giorno tretuno decembre mille-ottocento-dodici. 1 \ ; L'Aggiudicazione diffinitiva si farà all'Udienza del Tribunale suddetto il giorno ventiquattro luglio corrente sull'oblazione di franchi cinquecento prezzo dell'aggiudicazione preparatoria. L'Avvocato sig. Francesco Salomoni Patrocinatore domiciliato a Zara in contrada S. Grisogono al N. 237» è incaricato di procedere per d'oppignorante. Il presente estratto è stato esposto nella Tabella della Sala delle udienze del Tribunale il giorno due de mese di luglio mille-ottocento-tredici. Fatto a Zara il giorno primo luogo mille-ottecen-to tredici. MAsCELLLNI Cane*