DIMANCHE 15 AVRIL 1*13. N.' ^ tel E G R A p h e officiel. ; iridi fijofll"; ' - - ^ c:î?,;inrn ■{» ; "n-,.. n<« . :.l. t • :. . t\ j lil—i ) t »X- p? ti ÊXTERIEU R. AU T;R ICHE hi riennele 25 mars. - On a reçu, par une voie particulière, des nouvelles de Thom. Cette place n'est pas formellement assiégée. Les Russes, qui manquent d'artillerie et de beaucoup d'autres objets nécessaires pour faire un siège, avoient essayé, par de vaines menaces, d'engager le général-commandant à évacuer la place. Ce fut le lieutenant-général Tchapliîz , qui, Je s février, fît cette tentative ; elle reçut la réponse qu'elle méritoit. Depuis ce temps, la garnison fait de fréquentes sorties. te 3 i mars. On dit qne les biens de l'ordre de Malte qui se trouvent dans Jes Etats autrichiens , et dont le gouvernement n'a pas encore disposé, vont être remis à l'ordre Teutonique, qui doit recevoir plus d'étendue dans les pays héreditaites. Tous les bailliages devenus vacans depuis la nomination du dernier grand-maître , seront mis en élection chapitrai?. SAXE Tcrgau j 28 mars. La journée d'hier a été très heureuse pour nous. Des troupes saxonnes sont venues renforcér notre garnison , et elles ont été reçues avec tous les honneurs militaires ; les officiers ont dine chez le gouverneur avec les autorités civiles et ecclesiastiques. La santé du roi a été portée avec enthousiasme. Des frontières de la Saxe, 30 mars. L'université de "Wittemberg est entièrement dissoute; les étudians en sont partis, et Ja plupart des professeurs ont également quitté la ville , qui a été bien fortifiée. Elle sert de place d'armes, et il sera facile de dcboucher de cette ville lorsque l'armce française voudra reprendre l'offensive. ROYAUME DE BAVIERE. Ratisbonne, 2 avril. LL. MM. le roi et la reine de Saxe ont daigne re.-cevoir hier, à midi, les hommages des principales autorités civiles, militaires et ecclésiastiques , ainsi que les officiers de la garde nationale de la 3.e classe. LL. MM. se sont entretenues avec la plus grande bonté avec les membres de cas différentes autorités. ( Gaz., de Ratisbonne. ) ■WURTEMBERG. Mtilbronn , le i.er avril. Le roi est arrivé ce matin de Freudenthal , et s'est rendu sur-lè-champ dans les environs de Neckersulm , pour y passer la revue de la brigade de Doring, composée des régimens d'infanteri^ de ligne n.° i. Prince Paul , et n.° 2. Duc Guillaurr*. Ces deux régimens manoeuvrerent ensuite devant S. M. Le roi revint oiner ici , et partit après le uîner pour Stuttgard. GRAND DUCHE DE BADE. Rastadt , 3 avril. S. A. I. le grand-duc de Wurtzbourg a d onhé, le 28 mars , une féte aux généraux et officiers supérieurs français qui se trouvent dans sa résidence. V POESIES ILLYRIENNES. 3.« article. J'ai dit que l'opposition de la phrase poetique et la répétition contrastée de l'expression ou de la figure étoit un des artifices les plus communs du poète illyrien , et l'on a pu en conclure qu'il n'y a rien qui ressemble plus à l'enfance d'un art que sa décadence. Je ne vois que cette différence entre le poète primitif et celui des littératures extrêmement raffinées , que l'un obéit à l'impulsion d'une sensibilité naturelle et pour ainsi dire enfantine qui s'amuse du choc des idées et des images, et que l'autre faligué de l'éternelle beauté des sentimens simples les tourmente pour les renouveler. Il seioit peut-être hardi, mais il seroit tréi-veai de dire que le bon sens est l'âge adulte des arts. Le début du Pisms que j'ai promis de faire oonnaitre donnera une idée de ce procédé Je le traduis en pentamètres blancs, quoique.les vers blancs »oient en général d'uû fort mauvais genre de versification , mais pareeque je ne connois point dans ma langue de rithme plus analogue à celui que j'essaie de représenter. Quelle blancheur dans les vertes forêts? Est-ce la neige ou la plume du cigne? Mais aujourd'hui les neiges sont fondues; Hais aujourd'hui le cigne s'est enfui. Du brave Asan c'est ia tente guerriere. Il y gémit, mortéllement blessé. - r. ■ » • • Voila le début d'un poète , presque tout sauvage, qui ne sait pas faire contraster dans des vers sonores et reten* tissans l'or d'Ophir et l'yvoire de Melinde , et les diamans de Golconde et la pourpre de Tyr , pareequ'il lui manque l'érudition de la géographie et surtout cello du luxe; mais vous voyez qu'il n'entend pas tnal cette petite combinai-$0ni des vers modernes dont je parlws tout à l'hsure, et — Il fi tiri guativi trombare «le promotions dans Vaimée bavaroise. S. M. le roi de Baviere a jélM dhevâlier de Bray, qui a servi avec Beaucoup de distinction dans la partie diplomatique j et rempl i les fonctions d'ambassadeur bavarois auprès de plusieurs cours ,5" la" dignité 'de. comte. GRAND-DUCHE DE BERG. Dusseldorf, i.er avril. Le 2,3 mars , S- Exc. M. le commissaire Impérial a fait aux magistrats et aux militaires la distribution des décorations que S. M. leur a accordées par décret du 25 février.' S. M. a promu M. le général de brigade Damas au grade de général dè division. GRAND-DUCHÉ DE FRANCFORT. Francfort, 4 avrih S. E,xc. M. le. duc de Trévise donnera aujourd'hui un grand bal, auquel sont invités les principales autorités de la ville , MM. Jes oftciers de son élat-major et beaucoup d'autres personnes de distinction. ROYAUME DE WESTPHALIÈ. Cassel, le 4 avril. S. M. a été ce matin à Goettingue, où se trouve Ja division commandée par le général comte de Ham-merstein , premier aide-de-c^mp du roi , et qui est composée d'une brigade d'infanterie et d'une brigade de cavalerie , avec leur artillerie. Après avoir inspecté ces troupes, qu'elle a trou-lées^dans le meilleur ordre et pleines d'ardeur , S. M. a visité l'Université , où elle a ordonné quelques, travaux nécessaires à la pcpspér.ité de ce bel établissement. S. M- «Vsi ctMuue remise ta, îuuxe pour tjassel, INTÉRIEUR. N EMPIRE F R A N Ç A I S, Taris , H 12. avril. Par décret impérial rendu au palais de l'Elysée-Napo con, le 3 avril présent mois, sont nommés grand-«jroix de l'ordre impérial de 1a réùnion :. Le comte de Sussy ^ ministre chr commerce; fc comte Rœderer ,J ministre secrét^ire-d'ctat du grand-duché j- le corhte1 de Mis-siessy, vice-amiral j le tératM Emért au , Vice-rftfHral. j — Par im itrfre décret impénal , daté du palaisdë J'Elysee-Na-poléo«, le 7 avril courant, le vice aoïiral Emeriau est nommé grand - officier de l'empire ihspe-cteiif-géneral de« côtes de la Ligurie; et le vice-amiral Vérbucl grand officier de l'effipirè inspécteUr-géhéral des côtes dé la tder- do- Nwd. i ' Des lettrés-patentes de S. M. autorisent M. George-Henri Hwl, nt? k '^ôrms (Mont-Tórinere), âge de 36 ans, demeurant à Francfort-sur-le-Mein , de se faire naturaliser sujet de S. A. R. le grand-duc de Francfort ; 2;° M. Marie-Hermann-Eusèbe Laudenberg, ni à Su Iznhatt (HautKhin), âgé de 58 ans, demeurant en Brisgau , de se faire naturaliser sujet de S. A. R. le grand-duc de Bade; 3." M. Jean-Baptiste Sauvinet, né à Bayonne (Basses-Pyrénées) , âge de 33 ans, officier au ministère du secrétaire d'état de S. M. le roi d'Espagne, de rester au service de Sadite Majesté; 4.0 M. Simon-Charles Joseph Dolmairre de Provenchères , né à Nancy (Meurthe) , âge de 50 ans-, lieutenant-général en Autriche, de rester au service de S. M. l'empereur d'Autriche. — S. Exc. M. le prince de Schwarzenberg , ambassadeur d'Autriche , près S. M. l'Empereur des Français, est arrivé avant-hi.r à Paris ,* à dix heures du soif. , — S. Exc. M. le comté Mollifen , ministre du fresar public , a reçu de S. M. F. la grande décoration de la tegion d'honneur. , ' --- S. M. a nommé conseiller d'état M. le baron Cost az, intendant-géneral des bàtimens de la couronne. Brîme i.er avril. M. le général de brigade Oslen vient d'être appelé au commandement du. département des Bouches-du-Weser. L'ordre et la tranquillité sont rétablis sur le territoire de ce département. Arnhtim ( Yssel-Supérieur ), 4 dvrih Tous les conscrits formant le contingent du département pour la dernier* levée, sont partii pour joindrè leurs corps respectifs le i.ef de ce mois. M. le préfet > le conseil de recrutement, M. l'auditeur au conseil d'Etat sous-préfet les ont conduits jusqu'à la rive gauche du Rhin, accompagnés de la musique militaire,et d'un grand concours d'habitanv , aUx cris àèvive r Empereur l. Aujourd'hui, les soixante cavaliers volontaires offerts par le département sont partis de la même manière ; on .xlmiroit généralement la beauté des hon^mes et des chevaux. Nous ne comptons ni un déserteur ni un réfractaire ; c'est ainsi que les habitans de la Gusl* dre prouvent qu'ils savent ce qu'ils doivent à leur souverain et à l'honneur. Paris, le 15 avril. S. M.xl'Em;i reur est parti aujourd'hui h une heure du matin pour Mayence. Situation des armées françaises dans le nord, au 5 avril. Les nouvelles de Dantzick étaient satisfaisantes» La nombreuse garnison a formé des camps en dehors. L'ennemi se tenait éloigné de la place , et ne paraissait pas en disposition de rien tenter. Deux frégates anglaises s'étaient fait voir devant l'a place. A Thorn , il n'y avait rien de nouveau. On y avait mis le tems à profit pour améliorer les fortifications. L'ennemi n'avoit que très-peu de forces devant Modlin ; le général DaendeJs en a profité pour faire une sortie, a repoussé le corps ennemi, et s'est emparé d'un gros convoi, où il y avait entre autres 500 boeufs. La garnison de Zamosc est maîtresse du pays k six lieues à la ronde, l'ennemi n'observant cette place qu'avec quelque cavalerie légère. Ce voyageur etoit le Beg Pintorovich, son fïere. Elle court à lui les bras étendus en lui racontant sa honte; De cinq enfans, moi qui l'a rois fait père, S'écrie-t-flle, et elle tombe en pleurant sur son sein. Le Beg se tait, mais il tire d'une bourse de soie l'écrit qui permet à sa soeur de se couronner pour un nouveau mari , dés qu'elle aura dormi sous le toit de ses pères. Elle baise donc le front de ses fils et les joues de ses filles; elle est prête à partir Quand un berceau l'appelle et la retient. C'est delà qu'il faut l'arracher pour la reconduire dans la maison natale. Après cette protase qui est toute aussi bonne que si Ari-stbte lui-même en avoit fourni les régies, on s'attend bien que la main de la femme d'Asan sera demandée par uh grand nombre de prétendans. Klle se refuse en vain à l'honneur de devenir l'épouse du juge d"Itnôski 1 elle répété en vain.' Pourquoi vouloir me donner un époux ! Mon pauvre coeur se rompra de douleur S'il faut revoir mes enfans orphelins. - r' , j i . ?7