J. Sëmesirc PROVINCES ILLYRIENNES. N. 41. ■i» »i 1 II 11 mi—r télégraphe officiel. "^gownrui' if. j.iwre^riaEaat Laybach, mercredi 20 mai 1812. EXTERIEUR. A N G L E T E R R E. 23 avril. Le rejet impoliiiqut autant qu'injuste, Londres rdonné par le ministère, de la pétition des catholiques landois, le 20 de ce mois, dans une des chambres du rlement , ne peut manquer d'avoir les résultats les plus malheureux. Long-temps avant la régence du prince de thalles, S. A. R. avoit secrètement assuré les chefs des ;alho) ques qu'elle ne s'opposcroit point k leur émancipation, lorsque les circonstances lui pei mettroient de manifester eses sentimens. Comment sl fait-il qu'aujourd'hui S. A. viole tn engagement aussi librement contracté et soutenu pendant plusieurs années ? C'est que se défiant de sa propre opinion, elle [scru devoir céd.r à celle de M. Percevai. Mais quel espoir fa-,1'orably la nation peut-elle foncier sur son chef, lorsqu'il consent à se laisser gouverner par un ministre qui n'a que des vues étroites et fausses ? On a allégué pour prétexte du refus de l'émancipation demandée, que les pères du grand nombre des catholiques d'Irlande ayant été dépouillés de leurs propriétés, leurs Idescendans pourroient abuser des fonctions publiques , s'ils y tîoient admis pour exercer des vengeances nuisibles à l'ordre p blic. Ce paradoxe est facilement réfuté par l'exemple^ , des nations anciennes et modernes, chez lesquelles des ré volutions ont amené des confiscations. Jamais on n'y a vu Je ressentiment des descendans des proscrits devenir darge-reux ; d'ailleurs, tous les fonctionnaires, chargés du raain-jjen de l'ordre, ne sont-i 1s pas k la nomination de la couronne? Or , il est à présumer qu'elle ne donnera pas sa confiance à des gens suspects. De plus, si des catholiques étoient appelés à siéger dans le parlement, n'y seroient-ils pas toujours en minorité? I Que résultera-t-il de ce nouvel outrage , après six siècles de baibaries exercées contre l'Irlande par l'Angleterre ? Un ministère pervers et inconsidéré peut-il se flatter qu'il maintiendra la paix entre les ir'andois catholiques et les E V È N E M E N T. Munst^ ( département du Haut-Rhin), 15 avril. La journée du 5 avril a été un jour de deuil pour Brei-tenbach. Tandis que les habitans de cet endroit qui est situé dans notre vallée, se trouvoient au service divin «1 [Mulbach , le torrent de la Fecht , dont les eaux étoient enflées par les pluies continuelles, monta à une hauteur prodigieuse. Les habitans de Breitenbach dévoient le passer peur retourner chez eux. Dans l'instant où une trentaine de personnes se trouvoient sur le pont , il s'écroula avec un terrible fracas. Treize personnes, parmi lesquelles trois femmes , ont été engloutie*, et la rapidité du torrent a rendu tout secours impossible. La plupart des malheureuses victimes de cet événement désastreux , sent des pères «.ie fumile pauvres qui laissent leurs femmes et leurs enfans dans le plus grand déòucoisni. (Joum. de Taris.) prolestans , quand il a tout fait pour les diviser? Peut-il espérer que ces hommes courageux ne se tiendront pas ea mesure de résister à de nouvelles persécutions, à de nouveaux massacres ? Compte-t-il sur ['union de l'Irlande avec la Grande-Bretagne? Mais ne sait-on pas qu'elle a été arrachée par la force ! Voudroit-on dans cette union voir l'émission du voeu national ? Cent soixante-dix membres sur trois cents furent seulement pour elle dans le parlement ; encore pour avoir ce nombre , les ministres avoient-ils trouvé le moyen de faire vaquer quarante places qu'ils avoient remplies de leurs créatures. A-t-on oublié aussi que 700,000 Irlandais se sont prononcés, dans d'éloquentes pétitions, contre cet acte qui devoit asservir leur patrie, et qu'on n'a pu leur opposer que la pétition de 3,000 unionaiies. (jeurn. de Taris.) AUTRICHE. vienne , le 22 avril Notre cours s'est bonifié aujourd'hui ; il est à 141 sur Augsbourg. Le décompte est actuellement à 40 pour cent; il étoit, il y a huit jours, à 55 et même 60 dans les villes de provinces. U ne se fait pas beaucoup d'affaires commerciales dans ce moment-ci. D« 13. mai. Demain LL. MM. II. se mettront en route pour Dresde, LL/ MM. II. de France y arriveront également à la même époque. Il est probable que S. M. y séjournera 14 jours. Le général impérial et royal de cavalerie, prince de Schwarzer.berg , ambassadeur en France, est arrivé hier ici, venant de Paris. (Gez. de Grptz.,) HONGRIE. Treslourg, 12 avril. Le prince impérial est venu dans cette ville le 18 de ce mois; il est reparti le même jour. La dicte a tenu avant-hier sa 96.e séance. Les archiducs Jean et Antoine sont dans ce moment à Gratz. ( Journ. de l'Emp- ) P H ENO lu ENE. Extrait d'une lettre de Al. de Taymauria , membre du Corps-Législatif et de la Légion d'honneur, a M le sénateur Chaptal comte de Chanteloup , membre de l'institut impérial. Le 10 avril 1812, à huit heures six minutes, k Toulouse, l'air étant calme, la nuit très-obscure, l'atmosphère fut tout d'un coup éclairée par une lumière blanchâtre qui dura environ quinze secondes, et à la clarté de laquelle on pouvoit lire, mais q.i disparut, quoique par degrés, assez rapidement. Deix minutes et demie après, tne ciéton-nation considérable se fit entendre; elle rtssembioit à l'ex-plosicn d'une mine, et la commotion qui en fut la suite., parut si forte, que plusieurs personnes crurent avoii ressenti un trembkment de terre: a Gaillac et à Alby , en crut que le magasin à poudre de Toulouse avoit sauté quelques minutes apiès cette explosion. Je ciel s'èclaiicif; et on put distinguer les étoiles. l6i Gratz, 15 avril. LL. A A. II. les- archiducs Jean et Antoine sont arrivés ici cette après midi inopinément, et ont causé à tous les habitans de cette ville la plus agréable surprise. LL. A A. ont visité le musée Johanneum que son illustre fondateur a enrichi d'une grande quantité d'ouvrages classiques les plus rares en fait d'histoire, de nouveaux modèles , des instrumens de mathématiques , et de nouveaux objets pour les collections de zéologie et autres parties de l'histoite naturelle. (journ. de Paris.) CONFÉDÉRATION DU RHIN. Francfort, 30 avril. Nous avons vu passer ici un corps nombreux d'infanterie polonaise. Tout le monde a admiré sa belle tenue. Le lieutenant-colonel suédois baron de "Wrede est arrivé ici venant de Stokholm. (Journ. de ÏEmp.) ALLEMAGNE. Bords du Mein , i.er mai. Les prix du blé qui s'étoient prodigeusement élevés à Francfort, pendant le mois de mars dernier, sont tombés à quelque chose près dans la même proportion. Il y en a en ce moment encore de fortes provisions en vente. Les tabacs sont abondans dans nos contrées. Les communes situées le long de la Bergstrass , sont particulièrement approvisionnées de cette feuille , et on en trouve assez difficilement le débouché. Les fourrages ont augmenté de prix , ce renchérissement en a produit un dans la taxe pour les chevaux de poste , dans quelques états de la confédération du Rhin. (journ. de Paris.) WURTEM BER G. — Le professeur Lampadius vient de faire une expérience neuve et du pius grand intérêt. Il est venu a bout d'extraire du sucre des pommes-de-terre. Il offre de communiquer sa découverte , et les procédés de son expérience, à tous céux qui en voudront prendre connoissance. Plusieurs médecins et des chimistes fort habiles, se sont rendus à cette invitation, et sont allés à Freiberg oit la , chose leur a été constatée , et ils en sont revenus avec la certitude que la méthode étoit excellente et très-facile. Le sirop fabriqué par M. Lampadius de la substance des pommes-de-terre, a un goût parfait et peut servir pour On apprit à Toulouse, deux jours après, qu'il étoit tombé des aerolithes à six lieues de Toulouse dans la commune de Burgau, département de la Haute-Garonne, et dans celle de Savenès, département de Tarn-et-Garùnne. D'après le rapport de M. Filhol, médecin distingué de Grenade, près de Burgau, et celui du curé de Savenés, il paroit qu'on vit dans ces lieux une grande clarté, permanente, blanchâtre comme celle d'une fusée. Elle dura quatre ou cinq minutes; à la fin, on entendit trois détonations semblables à des décharges d'artillerie; à cette détonnation succéda une sorte d'explosions comme un feu roulant de coups de fusil; elle dura quelques minutes , diminua peu-à-peu, et fut suivie d'un bruit confus venant du nord-ouest. Quelque tems après, on entendit, dans l'air des siffle-mens de corps traversant l'atmosphère, comme des pierres lancées avec des frondes. La détonnation et le roulement ivaitnt eu lieu du sud-ouest au neni-est. toutes les liqueurs, pour le punch, le café, le th£ , etc. Il a de plus le grand avantage d'être k meilleur compte que toute autre espèce de sirop. ( Moniteur. ) S I L E S I E. Breslau, 16 avril. Hier, S. A. le prince de Hessen-Hombourg, major-général et brigadier, est arrivé ici. (Jour, de l'Emp.) P R U S S E. Berlin, 22 avril. Le roi est venu ici le 8 de Potsdam ; S. M. s'est rendue vers midi à Charlottenbourg , où il y a eu un dîner splendide pour les généraux français. Le 11, le nouveau corps de gendarmerie prussienne f tant à pied qu'à cheval, a été habillé. Chaque régiment a fourni un certain nombre d'individus d'élite pour la formation de ce corps, dont les fonctions seront les mêmes que celles de la gendarmerie française. Le duc Eugène de "Wurtemberg est arrivé k Breslau. SUISSE, Zurich, 15 avril. Tous les cantons suisses , à l'exception de celui d'Underwald , ont maintenant ratifié la capitulation militaire conclue à Berne entre la France et la Suisse. 1 , On apprend que S. M. le roi de "Wurtemberg n'a po nt approuvé le traité conclu par son ministre avec les commissaires suisses, relatif à la suppression respective du droit de détraction. On a lieu de croire cependant que les diifi* cultes seront bientôt levées. Les grands conseils de plusieurs cantons ont déjà nommé leurs députés à la diète prochaine de la Suisse. ( Gaz. de France. ) INTERIEUR. . EMPIRE FRANÇAIS Rouen y 2 mai. Pendant l'orage de jeudi dernier , le ton nerre est tombé sur une maison donnant sur le quai de Paris. Par le plus heureux des hasards, il n'y a causé aucun accident grave ; mais le fluide électrique a laissé des traces très-remarquables de son passage ; il est seulement impossible de conscître la direction qu'il a suivie > les parties les plus opposées du bâtiment ayant été irappéet ou traversées par la foudre, tant à l'extérieur qu' à l'intérieur. Le curé de Savenès me mande tenir tous ces détails de personnes véridiques qui étoient au milieu d^toutes ces pierres sans en avoir eu aucune ècUboussure. Ces pierres paroissoient venir du coté où la déflagration la détonnation et le feu roulant avoirnt eu lieu. Plusieurs de ces aerolithes tombèrent à Pechmeja ; une passa dans la métairie du côté du boisau sud-est , d'autres se dirigèrent du côté du ruisseau, dans la direction du sud-ouest au nord-est. J Une autre tomba quelques minutes après sur le bord de la vigne, près de quelques paysans qui furent se cacher-Une autre pierre tomba sur la métairie, cassa les tui ' les du toit, et arriva jusqu'à la latte qui les supportoit , elle y fit une forte dépression on l'y trouva le lendemain» Il en tomba deux près Pechmeja; à Peret, après le roulement, il en tomba une sur l'Aire, que le métayer ramassa le lendemain j une autre du côté du Gourdas ; plusieurs du côté du Seucourien, se dirigeant toujours de No^' séquence de cette abrogation, plus été exercé depuis, en1 aucun cas, envers des sujets français y décédés ; enfin , que ce droit envers l'Empire français , dans son étendue as-tuelle et ses sujets, n'a point lieu dans tout le grand duché de Francfort, et qu'il y sera tout aussi peu exercé pour le futur, qu'il l'a été précédemment et jusqu'ici dans les départemens de Francfort et d'Aschuffenbourg. ( Jour, de l'Emp. ) du 4. S. A. I. le prince de Lucques et de Piombino a été nommé grand'eroix de l'Ordre impérial de la Réunion» M M. le priace Corsini , sénateur i Giulio Mozzi , et le baron Strozzi, chambellans de S. A. I. la grande-duchesse, ont également été nommés grands'eroix. Les commandeurs sont: MM le comte Neri-Corsini, conseiller d'Etat; Fab* broni, maître des requêtes; le comte Fossombroni , sénateur'; Ranieri-Lorenzani ; le comte Pucci , maire de Flore» ce; le comte Spannocchi , chambellan de S. A. S. le comte D'Osmond , archevêque de Florence ; le comte Sproni . recteur de l'Académie de Pise; le comte Venturi , sénateur. Les chevaliers du même Odre , sont : MM. le baron Degli Alessandri, chambellan de S. A. I. ; le baron Rinucci-ni, chambellan de S. A. I.; le comte de la Gherardesca, chambellan de S. A. I.; le baron Bartholommei , chambellan de S. A. I. ; le baron Bichi, écuyer de S. A. I. ; le baron Pezzi , écuyer de S. A. I. ; le baron Baldelli , préfet du palais; Selvi , évêque de Grosseto; Buschi, maire de Pise; Santarelli; Raphaël Morgen célébré graveur^ De Gros Gaétan Armand. (Journal de l,Empire. ) —. Un juif portugais, nommé Pinedo , mort il y a quelque temps à Amsterdam, a fait un testament remarquable. Il a légué à chacune des églises chrétiennes d'Amsterdam et de la Haye, la somme de 10,000 florins; à chacune des maisons d'orphelins des deux villes, la même somme, et h chacun de ceux qui assisteront à son enterrement , joo ducats de Hollande. (journ. de Paris.) — Le propriétaire de l'édition des Campagnes de Na-poléon-le Grand, un volume in-folio,en papierrés vélin» orné de magnifiques gravures d'apèrs les dessins originaux de Carie Vernet, continue cette intéressante entreprise* Le bureau, qui étoit ci-devant rye Mêlés , n* 38, eit maintenant rue du Colombier, n° 4, faubourg Saint-Germain (Joarn. de Paris.) stance et en dresser leur rapport; Toulouse, le 20 avrtl 1812. ( Moniteur. ) On doit au plus heureux des hasard« de n'avoir aucun ccident grave à déplorer ; et cette observation sera vive-e Dent sentie lorsqu'on saura que Mm® Bomare , épouse du iropriétaire de la maison, étoit avec ses deux demoiselles |ans une pièce très-voisine de celle où la foudre a brisé n,Bn carreau et frappé la glace, et que son fils, èleve en ;hirurgie, éludioit dans un cabinet, à coté duquel le ffui-Je életrique a aussi fait quelques dégâts. Ce jeune homme n'a. éprouvé d'autre £tftt qu'un violent mal de tête , , par la forte odeur de soufre qui s'est répandue dans toute yla maison, et qui a régné encore long-temps après le pas-[age de la foudre. Le principal corps de cette maison est un pavillon j'tïîglé d'une construction très-forte et très-ancienne , ayant .Jait partie du palais du duc de Normandie. I) est surmonté s d'un belvedére ou lanterue ouverte, doublé en plo;nb. ( Journal de Paris ) Paris, 9 >nai. L'EmPEF.EUR est parti aujourd'hui " pour jller f.iiJ.- l'inspection de la Grande-Armée réunie sur la ylstu'e. S. M. l'Impératrice accompagnera S. M. jusqu'à Dresde, cù elle espère jouir du bonheur de voir son auguste famille. 1 Elle sesa de retour au plus tard en juillet. S. M. le roi de Ro me pissera l'été k MeuIon où ii es : s'îabli depuis un mois. Le travail de la dentition est en tièrement terminé pour les dénis du premier âge, et le ro jouit de la santé la plus parfaite. II sera sevré à la fin du mois. (Moniteur.) Paris, 3 mai. S. M. I. et R. a rendu un décret portent suppression du droit d'aubaine en France , à l'égard des si j.-ts du grand-duc de Francfort. Le Moniteur, en publiant ce décret , le fait suivre d'une ordonnance du grand-'Iuc de Francfort, par laquelle ce prince déclare que -quant à ses anciennes possessions, et nommément au département de Franfort, le droit d'a^bìine a été réciproquement abrogé et aboli à jamais par un traité conclu avec la couronne d2 France en l'an 1767 , et par les lettres-patentes de S. M. Tiès-Chrétienne , du 8 octobre même année; que, quant à la principauté, aujourd'hui département d Aschaîfenbourg, qui est la seule partie de l'ancien électorat de Mayence que le grand-duc ait conservée, le droit d'aubaine y a été, à l'époque de la réunion dela rive gauche du Rhin à la France, aboli, tant par feu l'électeur que par le grand-duc lui-même, et n'a, en con. ouest au sud-est > une autre tomba à las Praderes , prés de Savenès ; elle a été brisée par des enfins. Les ditWfrens échantillons envoyés à Toulouse pèsent de six à huit onces; ils ne sont pas entiers et ont tous une partie de leur surface comme charbonneuse et noirâtre, leur intérieur a l'apparence d'un gris grossier , et ressemble aux pierres tombées à l'Aigle, miis p.iroissent contenir beaucoup plus de matières métalliques; leur pesanteur spécifique est de 3813. 11 paroît que le nombre des aè'roii-thes étoit très-considérable» mais l'obscurité de la nuit , l'effroi des spectateurs, n'a pas permis de distinguer le lieu précis de leur chùte, et la hauteur des récoltes a empêché une recherche plus exacte. La distance la plus éloignée entre les difîerens lieux où sont tombés les aërolithes, est de 4000 toises. Le 10 avril , jour de la chiUe de ces aërolithes. Equinoxt ascendant. Le 11, périgée. Le i2, nouvelle lune. Le préfet de la Haute-Garonne a invité trois membres de l'Académie des sciences de Toulouse à aller sur les lieux constater le fait j, en examiner les diffèrenles çircon- A V I S. On offre une place dans une bonne Calèche de poste montée sur ressorts pour aller à frais commun, soit à Milan, Lyon ou Paris, au choix du voyageur. On partiroit au plus tard le 15. S'adresser à Laybach à M. Gasselin avoué k la cour d'appel N. 221. Et à Trieste à M. Besson receveur de la province» AVIS. Un petit troupeau de Mérinos, rate pure d'Espagne^ sorti des bergeries célèbres de Mr. le comte sénateur Dandolo à Varese, vient d'arriver en Carniole, acquisition-faite par Mr. le Baron Zois Charles de Laybach. Puisse cette branche précieuse de l'industrie agricole se répandre dans nos pays on l'on eu ebtiendroit immanqua blemeni les mêmes résultats qu'on en a obtenus dans le royaume d'Italie depuis seulement dix ans, époque de l'in* troduction des Mér/nos et établissement des bsr&eries & Varese par Monsieur le Cona le Dandolo* PROVINCES ILLYRÌENNES. Suite d: l'arrêté sur l'organisation du service de Santé. TITRE III. Conseils de santé prcs les ports. Art. 14. Les côtes d'Illyrie sont partagées, sous le rapport sanitaire , en trois arrondissemens. Le 1er arrondissement comprend les côtes de l'Istrie et de la Croatie; Le 2. arrondissement comprend les côtes de la Dal-matie. Le 3. arrondissement comprend les côtes de l'Intendance de Raguse. Art. 15. Il y aura pour chacun de ces arrondissemens un conseil de santé. Ces conseils de Santé seront établis dans les villes de Trieste, Spalato et lìaguse; ils seront composé; de deux membres honoraires, d'un chancelier, et présidés par les Intendants ou subdélégués. Art. 16. Les fonctions du conseil de santé sont de surveiller l'éxéculion des lois et réglèmens sanitaires sur toute l'étendue des côles maritimes: a cet eff-t lis font éxécuter les mesures de précaution qui sont ordonnées par Je s té-: glérnens sur la visite et le mode de lécéption «les bàli mens qui se présentent à la côie;ils transmettant les avis qui leur arrivent sur les maladies contagieuses ec les pays qui en sont infectés, et font exécuter les ordres qui leur sont transmis. Il y aura en outre en Dalmalie un inspecteur de la santé et des caravanes, spécialement chargé de surveiller la front.ère de terre de côté de la Bosnie. Art. 17. Les conseils de santé de Spalato et de Raguse correspondent avec le conseil central et le conseil de santé de Trieste; celui-ci devra correspondre avec les conseils de san lé de Venise , et des autres ports de la m-jjj teran née. Les chanceliers sont chirgés de la correspondance. Les conseils de santé de ces trois arrondisse m en? présenteront dans le plus court délai à l'Intendant-général, l'état des employés actuels de la santé, leur traitement, et les modifications dont cette organisation leur paroît su- Actuellement une grande quantité < autres bergeries, qui en sont issues , prospèrent par tout en [iaîie et augmentent la richesse des agriculteurs et de la nation. Il suffit de dire ici en général qu'un seul bélier d'Efpagne peut améliorer considérablement 1 s premiers trente et même quarante agneaux n 'sde lui et des b-eb.s indigènes , et la laine de ceez-là g-'gne tout-'de-su:te beaucoup en boi-!s et infiniment en finesse. Il ne sauroit y avoir d'ailleurs de sol plus favoraale à cette culture que celui de l'illyrie, soit pour améliorer s u plutôt notre menu bétail indigene , so.t ppnr parvenir à y avoir quelqu'établissement complet de Mérinos. Quant aux prix /îes Mérinos et aux conditions nous nous en rapportons à ce qu'on lit dans le N.? i.er du du i.er janvier îSiz et suivants. AVIS. Bail d'un; grande Malterie avec des terres. Cette Métairie se trouve à "Weitsch sur la route pour aller d'ici à Trieste , et n'est éloignée qu'à une demi Lete de Laybach. EU- consiste dans une ma son t'ont n juveik- eptiblr; ils présenteront également un rapport sur les lazarets, ceux qu'il convient de conserver et de supprimer. Art. 13, Les chanceliers inspectent les hôspitaux civils, hospices, bagnes, prisons , lazarets et autres établissements des ports, et fant des rapports aux chefs de la Marine et au conseil de santé. Art. 19. Les chanceliers correspondent avec les officiers de port, les maires et syndics et les médecins d'intendances pour tous Jes objets qui se rapportent à leur service. TITRE IV. Des lazarets. A'-t. 20. L'administration de chaque lazaret est confiée à un directeur comptable et qui est responsable de tout le service de l'intérieur. En conséquence toutes les personnes employées dans le lazaret, lui sont sobordonnées ; il donne, ou il est censé donner tous Jes ordres. Art. Il inspecte la purge de marchandises et s'as-sure par lui-même de l'exacte observation du trai.tem nt prescrit par les réglémens pour Jes marchandises et pour Jes hommes en quarantaine. Art. 22. ÎJ a prés de lui un premier gardien chargé de commun ier les hommes de service du lazaret et un concierge responsable de tout ce qui entre au lazaret et de tout ce qui en sorti. Du premier gardien. Le premier gardien fait, sous les ordres du directeur , la distribution du service entre les gardiens ordinaires et les porte-faix. Dans les lazarets maritimes, il veille de plus au débarquement de s marchandises et des hommes k la girde du bâtiment en quaranta!ne et de l'équipage, et rend compte chaque jaur au directeur. Art. 24. 11 fait placer avec ordre et d'une manière distincte, les marchandises suspectes , et celles qui ne le sont pas ; il empêche Jes communications dangereuses entre les personnes des différentes quarantaines, comme entre celles qui sont mala.les et celles qui sont en santé; il veille à l'exécution des réglémens sur la propreté, la purification et désinfection de l'air et des vétemens des hommes en quarantaine. En cas de maladie ou de mort dans l'inférieur du lazaret , il fait exécuter les mesures présentes par les réglémens. ment bâtie avec neuf belles chambres ti es-claires, ucux cuisines , deux garde mangers , un grand magazin pour in négociant, quatre caves, quatre écuries pour cent chevaux, ou bestiaux, un grenier peur mille boisseaux de blé au moins, trois jardins potager et fruitier, avec 350 arbres qui portent du fruit, des champs pour semer 30 boisseaux, et des prés pour recueillir prés de quinze cent quintaux d'excellent foin et de regain. La situation très-avantageuse de cette métairie est pré-féiablement propre à une auberge, et offre.en outre de grandes spéculations en vin et en grains. Cn donnera à ferme , pour six ou pour dix années, toutes les pièces ci-dessus désignées, avec la moisson des grains et du foin de l'année courante, jusqu'à l'époque du 15 du mois de juin 1812, et s'il se tiouvoit un amateur pour les acheter, on s'y resoudroit également, et on lui ferait des conditions très-raisonnables à J égard du payement. S'adresser à Mr. Joseph HudoWiunigPercepteur à Laybach N." 40 proche l'église de St. FJorian , ponr avoir les renseianemens t:lteneurs.