MARDI 24 AOUT iti}« N.« 6g le TÉLÉGRAPHE. - â te 4 ■ ... ft < . j • ) < ,« "in < --- r--i--— Tous les actes du Gouvernement publiés dans ce Journal sont officiels. G h ni ') AYOfi EXTÉRIEUR. ANGLETERRE. Londres, le 6 août (The Courrier.) Nous apprenons que l'armistice a été prolongé juiqu'au 24 août. La conclusion que nous devons en tirer est que la France aura continué de recueillir de nouveaux avantages d'uu délai qui lui a déjà donné l'occasion d'augmenter ses forces et de multiplier ses moyens, soit pour continuer la guerre , soit pour faire la paix avec de meilleures stipulations. --- La gazette de Petersbourg du 8 juillet a annoncé que le général Barclay de TolJy a reçu Je commandement en chef des arméès russes et alliées. Il a publié une proclamation dans laquelle u ictutumaii«^ k» p.0-grés de l'instruction et le maintien de la discipline. — On croit que les troupes anglaises qui se rendent darts la .Baltique formèrent la garnison de Stral-sund , et seront en réserve de l'armée suédoise. Du 7 août. Le bruit s'est répandu hier après-midi k Douvres ds l'arrivée d'un parlementaire français , apportant des passeports pour un ministre anglais j cependant on u'a rien de positif, et jusqu'à ce moment on le regarde comme un bruit de Bourse. - Des nouvelles particulière de Stockholm annoncent que des hostilités ouvertes ont déjà eu lieu entre Ja Suède et le Danemarcfc , et que le gouvernement suédois a défendu à.tous les navires marchands de payer les droits de passage dans 1e Sund. La flottille danoise a attaqué les chaloupes canonnières à Mulmoë ; on s'est battu avec acharnement j il y a eu quelques pertes des deux côt es. « Par le convoi qui s'assemble en ce moment à Stockho m , il sera envoyé des tletachemens pour chaque régiment anglais, actuellement dans 1 Amérique Septentrionale ; on y envoie a ssi des officiers pour la milice canadienne , avec beaucoup de munitions militaires et navales. Lord Aberdeen part aujourd'hui pour Yarmouth où il s'embarquera sur la frégate la Cydnus. M: Morrier l'accompagne en qualité dé son secrétaire particulier, et M. Frederick Lambe en qualité de secrétaire d'ambassade. - • ' — Le bruit se renouvelle que le général Murray subira une enquête en Espagne : pour sa conduite dans l'affaire du déharqoement en Catalogne. — Le général Maitland et M. Miera , son secrétaire, partiront demain de la capitale , pour se rendre d'abord en Sicile et ensuite h Malte. —' Lord Valpole doif partir de Leith, pour reprendre les fonctions de secrétaire de légation auprès de lord Cathearî. DANEMARCK. Copenhague , 19 juillet. La semaine dernière, une flottille anglaise de quinze chaloupes canonnières et de quelques bricks , qui avait auparavant canonné Cuxhavèn, attaqua les batteries danoises près de Sainte-M«^0...„:t _ A ct^a^t mais elle fut obligée de s'en aller sans avoir eu aucun succès. La flottille danoise de l'Elbe s'était retirée dans le port de Gluckstadt. Les Anglais ont menacé de devenir avec des renforts considérables j mais tout sera préparé pour les recevoir. .i SAXE. Leipsick, le i.er août, » Nous voyons passer ici et dans les environs des corps nombreux de cavalerie française : les uns se rendent en Lusace et en Silesie, les autres sont repartis dars des cantonnemens autour de Dresde. Les retranchemens qui enveloppent Dresde et se prolongent sur les deux rives de l'Elbe, sont à peu-près termines. Us sont encore protégés par des camps, de miniere que la place est aujourd'hui inabordable. Les anciens pont-levis placés aux portes intérieures, sont ctibiis en partie, et on y travaille encore. Des redoutes formidables s'élèvent de distance en distance, dejuis la campagne du comte de Honfgarten jusqu'à l'entrée du grand jardin. On a entouré le Lilienstein d'ine ligne de batteries; on travaille aussi au rétablissement de l'ancienne forteresse de Slolpsn 3 on retran-« che Radebourg et Radeb^rg , etc. On dit qu'il va paraître à Dresde un règlement general pour les logemens militaires. La po'ice de Dresda, a subi , . comme .celle de . no- ... tre ville , de grands changemehs dans-son organisation inférieure: elle a ordre de donner une attention particulière aux étrangers qui, sans "avoir rang dans l'armée, pr tendent rester à Dresde i plusieurs de ces individus ~ ont déjà reçu l'ordre précis de s'éloigner. Le Recrutement des--tforrprs-saxonnes se poursuit toujours avec la plus grande activité ; les gardes-du-corps é ont reçu pour leur part deux cents hommes d'élite. ROYAUME DE WESTPHALIE. Brunsvticb , le i.er août* Le prince Frédçric de flesse , qui a pris le commandement du corps auxiliaire danois, n'a fait qu'un frturf çpjcnr i Wanr^h . t où est étahli son quartier-général. Ce prinçe ayan, passé en revue différents corps de trp.upeç. et pourvu à quelques détails militaises, s'est rendu à Hambourg prés du prence d Lek muhi , sous les ordres duquel il se trouve actuellement» Les mesures impaliiiques. et violentes que le gouvernement anglais a prises contre Ja cour de Copenhague, ot?î donné iteu a des plaintes tre«-grave6 en An-.jgleîgrr,e çonjre 1 paru ministériel. Le parti de l'opposition s'en est ren lu /organe et de la sont nues des discussions très-vives dans le parlement. Les ministres ont voulu justifier feur éon'dbitè , mais le parti de l op-position a saisi cette occasion de leur dire des vérités dures, bien sûr d'avoir pour lui l'opinion publique. La flottille danoise, stationnée dans i'iiihe , se trouve maintenant au purt de Gluckstadt. Les Anglais l'ont menare- — - swf- ------ ont dit qu'ils entreraient dans i'Eibe avec les forces considérables , qu'ils détruiraient la flottille; en les a at^y-mius et on les attend encore; tous les pr.paratifi 'ion t faits pour, les recevoir. On parle beaucoup de divers désagrétneps1 que le duc de Cumberland a essuyés pendant son dernier séjour à Berlin. 11 paraî que les Prusiens ne sont pas contens de la conduite des Anglais à leur égard. INTÉRIEUR. EMPIRE FRANÇAIS. Paris y le iz août. Dresde, le 7 août 1813, S. M. l'Empereur et Roi n'est pas sorti pendant les journées du 5 t du 6. S. M. a été fort o :cupée avec le, duc de Bâsrano, avec'le m-ijor général, le Comic Daru et les ches des principales branches de l'administration de l'amée. S. M., a tra vaili'' avec- l'ordonnateur Da ure poir les c vivres, avec l'ordonnateur Marchant pour les hôpiaux, et avec 1 ordonnateur Lamartellière pour les transports et l'habillement. Comme i'armistiae peut être d noncé avant le 15 août , les troupes se préparent k celebre* la Fêle de l'Empereur au io août. PROVINCES ILLYRIENNES NOUVELLES DE L'INTÉRIEUR. Extrait ce Correspondances. Villach., le 19 août. Les avants-postes de TArm'?e d'Italie ont eu quelques engagemens avec les avant - postes autrichiens. Nous avons fait 19 prisonniers et blessé plusieurs hommes. Nous n'avons perdu aucun des nôtres, trois ont été blessés. Les douaniers rivalisent de zèle et de courage avec la gendarmerie et la troupe de ligae. L'ardeur est extrême. Goricey le ai août. Notre ville est devenue un passage continuel de troupes. Artillerie:, cavalj-'rie, infanterie-, toet.es les armes) se font..remarquer pur la#r boon.e tenue. Le général Grenier , qui est le premier lieutenant du Vice-roi, et qui a d. me/jre ' pai mi nous pen iant quelques jours, fit allé, rejoindre S. A. à AieLberg , avec son coxps d'armée. w: < s uni. toi .1 • -■ v a ' Adelsberg, le 11 août. Le quartiér-g-inêral du prince Vice-roi est ici . depuis deux jours: nous avons Deaucoup ie- troupes de toutes armes, et il n'y a "pbint de Confusion. L'ordre et la disciplineront exacnmint observés. " - Noos voyons les co rriers de la grande Armée,■Me l'armée dé Bavière et de L-iyb^ch -se HrcC'eîleV <*.> èc rapidité. Tout annonce un grand mouvement de gi erre. Le Piince se dispose à nous qbnter pour aller porter son quartier general à Laybach. îivroTi & it ici -.-'.- ■•■ n uun&rce , de la sitsatisn de Laybach, si le Gouverneur g n^ral y était to-jours, etc. Ap ès quelques autres questions semblables auxquel les le Š ib iélëgoé n'a répondu q j'avee beaucoup de fierté, ils onf quitte-sa demeure, sont partis de la ville et ont pris la route de Landstias. La conduite noble et firn; de ce subdélégué doit Servir d'et^mple et de modèle a'ux fonctionnaires publics. Nous voudrions que ceux de Carlstadt eussent montre îe même saag froid. Fiume le 2i août. Les nouvelles de Carlstadt ont répandu l'allarme dans notre ville. Tout-à-coup nous avons appris ie départ du gén ral Garmer qui commande notre place , probablement pour al er faire une reconnaissance. Nous étions dans de terribles anxiét lorsque bous avons reçu du Gouverneur général un courrier portant une lettre pou» 1' Intendant avec ordre d' installer sur Je champ le nouveau Maire nommé par Son Lxcellence en remplacement de M. Paul Scarpa qu'elle a destitué pour ne s'être pas trouvé à son poste au moment où les angiais ont fait une descente a Fiume. Notre nouv ai maire a reçu la lettre ci-joint du Gouverneur général. Laybach 21 août 1813. Monsieur Tercy , d'après les t moignages avantageux que j ai reçus de vos principes et de votre conduite, je viens de vous nommer Maire de la ville de Fiume. J'espère dans cette circonstance que vous développerez toute la fermete d'arni necessaire. J ai appris avec étonnement que plusieurs fonctionnaires publics avaient abandonné votre ville. U n'y avait aucun motif pour eux de prendre une aussi étrange résolution. Sins doute, quelques sol tais autrichi ■ n* oat violé notre territoire i mais li aurait fallu du moins prendre la peine de s'assurer en quel nombre il etaient et où i's se trouvaient. J;- suis certain que jusqu'à ce jour 200 hommes au plus se sont établis à 8 lieues de Carlstadt et c'est cette poignée d'hommes qui a suffi pour donner l'allarme. Preservez vos administrés de cette faiblesse d'esprit qui accueille tous les bruits; surveillez tous ceux qui les répandent ; c'est le dvfaut de surveillance qui a engagé les anglais à descendre à Fiume. Ne souffrez pas qu'un pareil affront se renouvelle sous votre administration, rappel z les Illyriens au sentimens d'honneur et de courage <$ui les ont autrefois illustrés. Si les autrichiens ont réellement la folie de pénétrer jusqu'à vous, je vous donnerai les forces nécessaires pour les repousser. > Recevez , monsieur le maire, l'assurance de ma considération. Signé le duc d'OTRANTE. Trieste le 23 août Nous étions ici dans l'inquiétude sur tous les bruitâ qu'on répandait. Les uns nous assuraient que les autrichiens étaient entrés à Carlstadtd'autres soutenaient que l'ennemi était à Fiume et que notre ville allait être menacée. Nous ne sommes pas trembleurs ; mais nous n'avions aucun moyen de détruire ces bruits qui croissaient à chaque instant. Nous a 'ons été pleinement rassurés par la lettre suivante adressée par S. E. le Mi»'«- je»-,- o — o.'mpi-oI à notre Intendant. Laybach 20 août 1813. Monsieur l'Intendant,je vous invite à mVcrire par tous les courriers et à me rendre compte des moindres è venemens. Vous ferez exercer la plus grande surveillance et mettre en arestation les individus qui répandent t'allar-me. Les autrichiens ont pu faire des invasions en lllyrie , mais nous sommes en force pour les repousser et pour porter la guerre sur leur territoire. La ville de Trieste est couverte par une armée nombreuse et bien disciplinée. Dans cette circonstance les autorités doivent montier un grand courage moral. Ce n'est que par le défaut de ce courage que des fonctionnaires publics abandonnent leurs postes sur le moindre bruit d'une invasion. Je ne Vois point d'autre danger pour l'Iilyrie que dans la pimllantmitu» et dans l'imbecille disposition où l'on est de croire à toutes les fables qu'on r pand sur les prétendues forces de l'ennemi. Jusqu'à présent il n'a pas sur not re territoire six cents soldats. J'ai donné ce me semble la plus grande preuve de ma confiance en la ville de Trieste et la plus tjrte garantie de la sécurité où elle doit être, en plaçant dans son sein mes eufaus, qui sont ce que j ai de plus chef au monde» Signé k duc d'OitìArtfJE. Jlaybach, tè a 3 août.] La ville de Laybach est restée calme malgré tous les bruits d'invasion répandus depuis quelques jours. Ce calme est la preuve d'un bon esprit et d'une grande fermeté de jugement. Au reste nous avons ici une force militaire suffisante pour repousser l'ennemi s'il se présente. D'ailleurs le? dispositions habiles prises par M. le baron Fresia commandant militaire de l'Ulyrie ont doublé nos forces. S. E. le Gouverneur gr'néral a eu plus d'une fois occasion de lui en témoigner sa satisfaction. Nous attendons ici à chaque instant le prince vice-Eoi. Le-châreau Pagliarucci es-t prêt à le recevoir. On dispose en ce moment les granges qui sont à peu de distance du chateau pour la cavalerie qui l'accompagne. D'après les préparatifs qu'on fait, cT'après les ordres donnés au Commissaire Ordonnateur pour des vivres et des fourrages, nous aurons au moins 40,000 hommes dans la ville et aux environs. CORPS D'OBSERVATION D'ITALIE. cerne les chevaux destîne's ati service de l'estaffette impériale, dont aucun individu quel qu'il soît ne peu se servir. S'il en était autrement le service de l'estaf-fetle impériale se trouverait compromis. Un gendarme sera placé à chaque relai de poste pour veiller à ce que les dispositions prescrites par le présent ordre reçoivent leur stricte exécution. Au Quartier-général à Gorice le 19 août 1813. Signé: EUGENE NAPOLÉON Vice-Roi d'Italie. Pour Copie Conforme , Le Ge'néral de Division chef de l'Etat Major» Général, Comte de l'Empire, V i g n o l l e. AVIS. Parmi les formalités prescrites tant Par les lois da 11 brumaire an 7 et 5 septembre 1807 que par les Codes Napoléon et de procédure pour la validité des inscriptions hypothécaires, il 'faut que le bordereau d'inscription fa>se mention 1.0 de l'election de domicile du créancier dans l'arrondissement du bureau de la conservation : 2.0 du domicile nel du créancier, 3.0 de l'époque de l'exigibilité de la créance , 4.0 de l'espece et de la situation des biens sur lesqvitJs 1e créancier entend ©onserver son privilège. Le directeur ne riinre-gistrement et des Domaines venait d'êt re informe que c#s mentions ont été omises dans un grand nombre de bordereaux présentés k l'inscription, se fait un devoir d'appeller l'attention de ceux qui y ont inte'rêt sur un objït aussi important » afin qu'ils puissent avant l'expiration du dclai perem-ptoire aviser aux moyens de se mettre à l'abri de préjudice en faisant rectifier leurs inscriptions conformerait à ce qui est prescrit par les lois des 3 et 4 septembre 1807 et par l'avis du Conseil d'état du 26 decembre 1810 approuvé le même jour par S. M. l'Em-psreur et Roi. Lavbach le 30 juillet 1S13. Belloc LOTERIE IMPERIALE D' ILLYRIE. Tirage du 19 août 18*3-ROUE DE TRIESTE -53-4-8I-20 ~ ORDRE DU JOUR. Son Altesse Impériale le Prince Vice-Roi afin d'assurer le service des posies et estaffettes , piincipa-lenïent de l'estaffette impériale dans toute l'étend ;e du pays occupé par les troupes du Corps d'observation d'Italie ordonne les dispositions suivantes : t T.fw "»«li.___a^ jp^oiv. Jviivui Clic cAtixipis des logemens militaires ; les Commissaires et Inspecteurs chargés de l'organisation et de la surveillance des postes et estaffettes auront seuls, ainsi que leurs agents, le droit de loger chez les maîtres de poste. ?.. Il est défeudu aux officiers de tous grades, comme aux employés à la suite de l'armée, de se loger à la poste aux chevaux, de requerir des chevaux ou du fourrage. 3. Les chevaux doivent être payés suivant le tarif, et les maîtres de poste sont autorisés à refuser des chevaux, s'ils ne reçoivent au préalable le prix du relai à parcourir. 4. Sous aucun prétexte, et dans aucun cas (si ce n'est pour le service résultant d'un ordre de Son A.1-esse Impériale) on ne peut contraindre les chevaux de postes d'outrepasser le relai. 5. Il est défendu sous les peines les plus graves dVirrèter sur ,1a route des chevaux de poste, qui re-latunent k Vide à leur relai. . 6. La même défense est faite pour ce qui con-