j, Semestre. PROVINCES ILLYRÎENNES, N. 4$. TELEGRAPHE OFFICIEL. Laybach samedi 13 juin 1812. EXTERIEUR. ANGLETERRE. Londres, n mai. La livsry de Londres s'est réunie comme elle est dans l'habitude de le faire tous les ans pour s'occuper des moyens d'obtenir la réforme parlementaire. Ce qui a droit d'étonner, c'est qu'elle soit encore réduite à ne former qu'us? vœu , surtout lorsque ce voeu est appuyé de celui de toute l'Angleterre. Ce seroit en effet le comble de l'extravagance que d'oser dire que dans son état actuel le parlement britannique représente la nation. Il n'y a point d'Anglais qui ne sache que l'élection n'est qu'une forme ridicule pour les bourg? pourris (rotten) , où il n'y a plus personne pour élire et être élu. On n'ignore pas davantage ce prejet connu depuis plusieurs années de pourrir des bourgs encore habités et même assez peuplés. Est-il besoin d'expliquer pourquoi? Ces bourgs sont les propriétés de pairs, de riches comv.oners ou de la trésorerie. Us sont regardés comme un capital qu'on doit faire valoir; et à thaque élection ils rendent à Ceux qui les possèdent des pUe:s, des honneurs, des pensions. Si quelquefois le propriétaire d'un bourg surfait sa marchandise, la trésorierie se soumet aux conditions qu'on lui impose; elle agit comme un acheteur qui croit avoir un besoin pressant de l'objet qui lui «s* offert. Souvent,, dans des cas de cette nature , le propriétaire du bourg est créé lord: aussi, depuis- 1770 seulement, a-t-on vu cent-vingt nouveaux pairs temporels entrer dans la chambre haute. Il est facile da sentir que le gouvernement ne peut jamais être dupe: il acquiert par ce marché un représentant qui vote selon sa fantaisie dans la chambre des communes, et augmente le nombre de ses ' servnt ir s dans celle des pairs. Un calcul bien sirnp!e suffit pour montrer tous les vices de la prétendue représentation nationale de la Grande-Bretagne. Sur cinq cent cinquante-huit députés qui , avant l'union de l'Irlande , composoient la chambre des communes, FEUILLETON DU TÉLÉGRAPHE OFFICIEL. Metz, 25 mai Le 16 de ce mai«, Je gendarme Brukrd, revenant de la correspondance à Courcelles, aperçut des pièces d'or répandues sur 1a route: il descendit de cheval et ramassa onze doubles louis anciens. Il vit ensuite venir à lui un maréchal-des-logis du train d'artillerie qui paroišsoit fort occupé de chercher un objet perdu, et qui lui demanda S>1 n'a voit pas trouvé de l'or sur la ronte, ou s'il n'en avait pas vu ramasser par quelqu'un. Le .gen larme, après s'être assuré par diverses questions que ce maréchal-des-logis avait perdu douze pi e ce s , lui en remit onze et lui promit de lui faire passer 1a douzième, s'il pouvait parvenir à découvrir celui qui i'avoit trouvée et à se 'la faire rendre. Le maréchal-des-logis Se jeta au cou de Brulard , et dans l'effusion de sa reconnaissance, lui offrit un double louis, qu'il refusa en disant : je suis assez récompensé en vous rendant service. Le service étoit eg effct d'autant plns important, que cet or, enfre les mains du maréchal-dés-logis, quatre-vingt-quatorze sont nommés exclusivement par des pairi. L'élection de cent quarante-quatre autres est encore tellement influencée par des membres de la chambre haute, qu'elle tombe inévitablement sur leurs candidats, dont les quatre cinquièmes sont aussi ceux des ministres; la trésorerie nomme vingt-deux députés; des membres des corn- " munes en nomment soixante-quinze, et influencent l'élection de quatre-vingt-quatre autres, de manière à rendre certain le choix qu'ils ont déterminé. Ainsi, quatre cent seize membres, c'est-à-dire plas des quatre cinquièmes des communes, sont pour leur nomination entièrement indé-pendans ou peuple anglais. Ajoutons que bien que les électeurs «les villes et des comtés semblent , au premier aspect, moins dévoués aux ministres, la trésorerie dispose encore de la majorité des élections. Ses manœuvres pose être moins publiques, n'en sont pas moins certaines et surtout moins efficaces. Des députés ainsi nommés ont bientôt perdu de vue les intérêts de la nation, si jamais il leur est arrivé d'y songer. Et combien de moyens le gouvernement n'a-t-il pas à sa disposition pour séduire ceux qui seroient tentés de s'acquitter de leur devoir? Plus décent places ostensibles , àia nomination de la couronne, sent rempiles par des membres des communes; ces places sent temporaires et révocables, ad nutum ; de sorte que pour les conserver , ceux q-u Ls ont voien. comme il leur est prescrit. D'autres membres des communes jouissent d'emplois obscurs et lucratifs qu'ils" font exercer par des subalternes. Il en est encore, et en assez grand nombre, qui reçoivent des pensions de la liste civile, enfin, d'autres sont intéressés dans des fournitures pour ls compte du gouvernement, ou sont des associés Oublies ou secrets des maisons de banque qui tr-utent des emprunts propoiés chaque année par ls chancelier d'échiquier. Quel a été le résultat d'une représentation aussi scandaleusement irrégulière ? La corruption s'est introduite dans n'étoit q'un dépôt, dont la perte eût piru simulée et eut laissé des soupçons injustes, mais ineffaçables, sur l'honneur d'un brave homme. Le gendarme vient d'apprendre, par saite de ses informations, que des garçons laboureurs avoient cherché à changer un ,double louis; il agit en ce moment pour les connaître et le retirer de leurs mains moyennant une récompense qu'il est autorisé à Ieyr donner. - ?vl. Bredetzki vient de .publier un ouvrage intéressant intitulé: Les Allemands en Callide y où Histoire des colonies Allemandes dans la Pologne autrichienne. On y voit qu'avant la domination autrichienne, un comte Potočki avoit attiré des colons allemands et protesta«s dans cette partie de la Pologne. Il les établit à Zilesxycfc sur le Dniester: levé' qMe de^K iminieck luj ayant dè,tendu de bâtir des églises et des écoles pour sa commune protestante, il s'adressa à la Sublime-Porte pour obtenir Ja permission d'en construire sur le terrilcre otloman, surla rive mérijiocale toutes les parties de l'administration ; et non seulement elle y existe, mais ob n'en fait point mystère. Des hommes qui par d'utiles travaux avoient mérité l'estime publique, n'ont pas rougi de s'y rendre les apologistes, et tout véritable Anglais se rappellera long-temps avec peine cette phrase de M. Arthur-Young: „ La corruption est l'huile qui fait b ea aller la machine politique. „ Que doit-on augurer enfin de cette demande si souvent répetée d'une réforme parlementaire ? Que les ministres , quels qu'ils soient, de quelque côté qu'ils se soient assis jusqu'à ce moment dans la chambre des communes, s'y opposeront. Les agens du gouvernement exécutif trouvent trop doux d'avoir la législature à leur disposition. On n'osera peut-être pas aujourd'hui rejeter avec éclat un« pareille demande; mais on cherchera à l'ajourner sous les prétextes les plus frivoles. Nous pouvons prédire néanmoius qae la réforme aura lieu. La nation est à cet égard trop prononcée pour que sa voix ne soit pas écoutée. Mais voici ce à quoi ©n doit s'attendre. Si la réforme parlementaire eût été un des premiers actes de l'administration du prince Régent, on eût béni S. A. R. La nation jugera au contraire qu'elle est une concession forcée , et elle la regardera comme un nouvel indice d'une foiblesse de caractère qu'elle commence à soupçonner. (journ. de l'Emp.) Du a. Des lettre; du 30 du mais passé, venant de notre flotte devant Flessingue , annoncent que la flotte française est composée de quiize vaisseaux de ligne , doat trois à trois ponts, et que leurs équipages sont au plus grand complet, La flotte anglaise ne compte que dix vaisseaux de 74. Les deux flottes n'étoient éloignées que de quelques milles l'une de l'autre. L'ennemi paroît déterminé à sortir , et l'on s'attend à chaque moment à le voir démater. Le signal pour se préparer au combat étoit déployé sur la flotte anglaise. (Moniteur.) RUSSIE, Mogilew (sur le Dniester), 28 mars. Nous avons ici deux vieillards, dont l'un a 146 ans et l'autre 126. Le premier est encore assez agile pour travailler pour son compte. (journ. de l'Empire.) T U R Q U I E. Constantinople, 10 avril. M. Humel, secrétaire de la légation suédoise à Saint-Pétersbourg , vient d'arriver ici avec des dépêches pour le chargé d'atfiires de Suède. Notre du Dniester. Les Turcs répondirent au comte Potočki dans des termes qui respirent la philosophie européenne, et lui accordèrent sa demande. bulletin littéraire. Nous avons dans le temps parlé de la lamentable histoire d'une famille de dauphins qui, attirée par le cri d'un de leurs petits, plutôt que de l'abandonner, se hasardèrent si près de la terre, qu'ils y restèrent à sec, à la basse marée, ce qui permit aux pêcheurs d'en faire leisr proie. Cet événement eut lieu le 12 janvier dernier, près Plot-hazlance, non loin de Pairapol, dans la ci-devant Bretagne. Nous avons déjà rendu justice au zèle de M. le Maout , pharmatien à Saint-Brieux , et ancien professeur d'histoire naturelle à l'école centrale du département des Côtes du-Nord; ce savant, comme on sait, se rendit sur les lieux pour examiner ces animaux, et en fit parvenir un individu au Muséum d'histoire naturelle. M. le ìfafcut ayant acheté quatre d« «« cctacées» en a amené à Paris les parties tes flotte est formidable; elle sera bientôt prête i'partir. Tr»i «lille janissaires viennent encore de se mettre en r.ute pou ^arBa' (T. de l'Emp.) H O îJ G RIE. Semlin, i.er mxi. Suivant les nouvelles de la Valachi? les troubles continuent en Servie; le peuple, extrêmemeo mécontent de son gouvernement actuel, soupire après uc meilleur ordre de choses. Si l'on peut en croire quelques nouvelles publique» l'avant-garde du grand-visir, se serolt déjà mise en mouve méat, et l'on pourroit bientôt s'attendre à de grands éxl nemanc. Les ple'nipontentiaires sont sur le point de quitte; Bucharest, et le général Kutusow doit établir son quartier-général à Giurgewo. (Journ. de l'Emp.) S I L E S I E. Liegnitt, P mai. Le quartier-général de S. E. M. le duc d'Abrantès part aujourd'hui de Glogau; toutes les colonnti du 4e corps passeront ici. Le régiment espagnol Joseph Na poléoa est arrivé hier ici. On ne sait encore rien de h marche des divisions de cavalerie Grouchy et Lahoussiie, qui sont cantonnées en partie dans le cercle de "Wohlau, (Gaz. de Liegnitz.) SAXE. Tfiresde, 18 mai. LL. MM. l'Empereur et l'Impératrice d'Autriche sont arrivées ajourd'hui à midi , et ont été re': çues au bruit du canon , au son de toutes les cloches et au* acclamations des habitans qui s'étoient rassemblés sur leur passage. LL. MM. étoient accompagnées de LL. AA. I« prince et la princesse Antoine, qui avoient été à leur rencontre jusqu'à Zehista. Le roi, la reine, tous les princes et princesses de la famille royale les ont reçues à le*' descente de voiture. A huit heures, il y a eu grand couvert dans les appartenions du Roi. LL. MM. l'Empereur et l'Impératrice de j France, l'Empereur et l'Impératrice d'Autriche, la reine de "Westphalie , S. A. I. le grand-duc de Wurtzbourg, et toute la famille royale de Saxe ont été servis par les grands-officiers de la couronna de Saxe, Toute la cour et le corps diplomatique y ont assisté. La musique de la chapelle de S. M. a exécuté différons morceaux pendant le dîner. Lors-, qp'on s'est levé de table, LL. MM. II. et RR. ainsi LL. AA. II. et RR. ont passé dans les appartemens de la plus intéressantes pour l'histoire naturelle telles que la tête osseuse d'un adulte, les mâchoires et les nageoires, ainsi que les parties qui distinguent|Ies deux sexes, et qui parois* sent donner une explication aaturelle de la fable des si rè nés. N'ayant pu réussir à conserver la peau entière du plus-grand de ces cétacées, M. Je Maout en a pourtant reproduit l'image fidèle au moyen d'tne peau artificielle. Tous & objets sont expçsés au publie dans le salon d'un ancien café j situé à la sortie occidsntaîe du jardin du Luxembourg. Bea"* coup de personnes instruites ont visité cette exposition singulière, et ont parti desirer que le zèle de M-le M*out obtint une jtrste récompense. Il seroit bien à desirer qu '' se trouvât dans les provinces de la France, comme e*1 Allemagne , un certain nombre d'observateurs instruit pour constater sur le-champ tous les faits qui peuvent AB téresser les progrès des connoissances. Le seul moyen faire multiplier, hors de la capitale, cette espèce d'ho'15"' mes utiles, c'est que le Muséuna d'histoire naturelle p*0* jleitie pour jouir du coup-cToeil de l*illqttinaii#ti qui s'é-tendait depuis le palais jusqu'au pont. Toute la ville étoit également illuminée. (Gaz. de Frante.) Du 25 mai. II y a eu hier un concert dans la salle Ju théâtre de la cour. LL. MM. les Empereurs de France et d'Autriche y ont assisté. Aujourd'hui, elles ont chassé le sanglier à Mauritzbourg, l'une des maisons de plaisance du roi. du 26. S. M. le roi de Prusse est arrivée aujourd'hui de Postdam. Elle est logée au palais. (Moniteur.) S U I S S E. Bàiey 16 mai. Les actes de ratification de la nouvelle capitulation militaire ont été échangés à Paris le z de ce mois, entre le due de Cadore, mVnistre dés relations extérieures, et le ministre de la Confédération Suisse. S. Exc. le landamman a reçu, le io, l'acte de ratification de S. M. I. et R. (Gaz. de France.) ROYAUME D'ITALIE. Milan > 24 mai. Le capitaine Giovanni Battista Vianello de Pelestrina, ayant été capturé par l'ennemi, le 23 mars dernier, dans les parages deTIstrie, résolut avec son équipage de reprendre son navire en se rendant maître des hommes que les corsaires avoient mis à son bord. En conséquence, après en avoir tué un, les autres furent faits prisonniers et conduits à Parenzo. (journ. de paris.) IN TE 11IEUR. E M P. I R E FRANÇAIS. Florence , 18 mai. La foule continue de se porter à la galerie où a été placée la statue de la Vénus sculptée par Canova, pour admirer ce chef-d' oeuvre dont la munificence impériale vient d'enrichir notre ville. L'admiration de toutes les personnes qui la voient justifie la haute opinion qu'on a des talens de ce grand artiste. (Moniteur.) Paris y 30 mai. Une lettre^ de Dresde, du 24 mai, contient les détails iuivans : Il y a eu le mercredi 20 spectacle à la cour. LL. MM. ont assisté à une répresentation de l'opéra de Sargines, qui 9 été précédée d'une «cantate. L'Empereur étoit à côté de l'Impératrice d'Autriche, et l'Empereur d'Autriche à côté de l'Impératrice. La reine de Westphalie, le roi et la reine de Saxe, les princes et les princesses de Saxe, le grand-duc voque des récompenses en faveur de ceux qui , comme M. le Maout, rendent un serviee réel, et se livrent à des recherches et à des opérations dispendieuses. Il ne suffit pas qu'on donne à la nouvelle espèce de cetacee le nom de Dauphin-le-Maout, comme on a déjà fait pour le Daupbin-Commerson, Peron, etc. etc. j il faodroit aussi que ce naturaliste n« fût pas la dupe de sa louable ardeur, sous le rapport des dépenses dans lesquelles elle l'a entraîné. -- La découverte du professeur Lampadius de-Freyberg, sur la méthode de tirer un sirop sucrant de l'amidon de pommes de terre, vient d'être confirmée par des expériences faites à Ulm par le piofesseur Rœsltng , apothicaire de cette ville. >. Il a obtenu sur un boisseau de pommes-de-terre ( mesure d Ulm ) , pesant sept livres et demie, et qui au prix moyen ne coûte que 5/kreutzers, 34 onces d'amidon, dont onces , mêlées à 56 onces d'eau et onces 13/4 d'huile de vitriol, ayant été exposées pendant sept heures à l'ac- v >91 de "Wurfztaurg, les ducs de ^eyroar et de Saxe-Cobourg occupoient les loges voisines de celles de LL. MM. II. LL. MM. l'Empereur et l'Impératrice d'Autriche ont dîné plusieurs fois avec I'Empereur. S. M. invite souvent h sa table les ministres et les grands-officiers des diverses cours qui se trouvent actuellement réunies à Dresde. S. M. l'Impératrice sort fréquemment pour visiter les curiosités et les environs de cette capitale. L'Empereur n'est pas encore sorti. S. M. paroh extrêmemînt occupée. La présence de LL. MM. à Dresde y attire un nombreux concours de princes et d'étrangers de distinction. Nous avons va arriver successivement LL. AA. le due de Saxe-Weymar le duc de Saxe-Cobourg , le duc d'Anhalt-Dessau , le prince héréditaire de Meclclenbourg- Schwerjn » le prince de Reuss-Ebersdorf. (Jour», de l'Emf.) Du 31. Le dôoae de l'Hôtel impérial des militaires invalides va être redoré j on dresse «n ce moment les écha-, fauds nécessaires pour exécuter cette entreprise, et un. nombre considérable d'ouvriers sont employés depuis quelques jours à ces travaux préparatoires. La restauration du chef-d'œuvre du célèbre Mansard n'est pas le seul objet qui ait excité la sollicitude du Gouverne-» ment. La place immense de l'Hôtel des Invalides, restée inculte jusqu'à ce jour, vient d'être partagée en plusieurs carrés couverts de gazons } et entourés de barrières. Les quinconces environnans vont être repiqués et sablés, et offriront aux militaires invalides une promenade co*mode > voisins et agréable. Enfin, dans l'intérieur de l'Hôtel , de nombreuses et utiles réparations sont commencées de tous côtés, et le noble asile ouvert aux braves, victimes des hasards de la guerre, recevra bientôt cet éclat durable que sa destination exige, et qu'il appartenoit à ce règne de lui donner, (Moniteur.) — Lo 26 de ce mois, un nouveau bâtiment chargé de 300 barriques de riz, est arrivé à Ostende, venant dt l'étranger. — L'es heureux effets produits par le décret du 2 mai et l'état magnifique des récoltes co*tiuuent d'être attestée par les nouvelles d'un grand nombre de départemens. Dans celui de la Seine-Inféri-ure, le blé est diminué de sept francs 'par hectolitre, et la farine de seize francs le quintal. Dans le Finistère, à l'arrivée du décret, les grains avoient déjà éprouvé une baisse très-sensible ; tous les marchés de ce dé- tion dn bain-marie, ont produit un liquide aigre-doux, qui par l'emploi de la craie et de la sulfate de soufre s'est transformré en une liqueur aussi agréable que sucrée. Le résultat de cette opération a produit 10 onces de sirdp d'on brun-jaunâtre qai ne cède en rien à la mélasse des colonies, tant pour la couleur que pour le goût. Ce premier essai va être renouvellé , et on se flatte de pouvoir publier , sous peu , des détails plus iutéressans en* core sur les résultats que l'on s'en promet* VENTE PU BLIQUE. Il sera procédé le i.wjuillet prochain à huit h-'Ures du tnatia , au Bureau principal des Douanes de Fiume , à la vente aux enchrèes publiques, au plus offrant et dernier enchérisseur , des marchandises désignées ci-après , pro-' venant toutes des saisies et confiscations qui ont eu lieu pendanr l'année 18x1, dans les provinces de Dalmatie, Raguse et Bouches du Cattato. parlement sont abondamment approvisionnés. Òn avoit fixé à Anvers, le prix da blé à 36 francs, et cependant les cultivateurs ne l'ont vendu que 32 et 33 fr. l'hectolitre. Il se vend au même prix dans le département du Hant-Phin. 1001 quintaux métrique de ble , 700 de farine, 141 de maï, et 140 de légumes secs , sont arrivés par la voie d« mer, à Bordeaux du 4 au 20. On écrit de cette ville q'i'au dernier marché de Bla/e, le blé a baissé de 10 francs par hectolitre, et qu'une nouvelle dimia ition du prix des grains est regardée comme inévitable. Il en est de même dans les de'partemens de la Haute-Garonne , du Puy-de-Dôme et de l'Aveyron, où les approvisionne mens Siffisent et f/ù les récoltes présentent la plus belle apparence. A Toulouse, le prix moyen du blé est de 31 franc« l'h ctolitre. Dans i'Ardêche, les subsistances sont assurées jusqu'à la récolte. On n'a pas craint un seul instant le défaut d'approvisionné mens dans les Hautes et dans les Basses-Pyrénées, on J a distribution des soupes économiques a opéré le plus grand bien. Toutes les inquiétudes sont dissipées dans le Var ; les subsistances y sont assuré s par de nombreux convois venus de Naples et des Etats romains. Dans le Tarn, le bîé a encore baissé de prix. Les spéculateurs qui avoient conduit «les grains sur ies marchés de Castres et d'Alby n'ont pu les vendre au taux où il les âvoient portés, et ont été obligés d'en diminuer le prix. -Les propriétaires des cantons de Mont-de-Marsan, de St. •Sever, Hagetmau et Aire, ont commencé leurs souscriptions pour assurer les récoltes contre le fléau de la grêle; il y en a aussi plusieurs du département du Gers. Les récoltes assurées s'élèvent déjà pour les vins à 36,935 francs, et poi r les grains à 6940 francs. - Parmi les exemples de longévité extraordinaires , on doit distinguer celui de jean Ségéric, habitant ds Souscey-xac, dépsuteraent du Lot, qui vient de mourir à l'âge de cent six ans, où il étoit parvenu presque exempt des infurbii és de la vieillesse et de l'affaiblissement des sens intellectuels, et s'occupant journellement des travaux champêtres. Une stature élevée, une attitude de corps grêle, s'associait chez ce vieillard à une force physique remarquable à une santé parfaite. (fourn. de taris,. PROVINCES ILLYRIENNES. Trieste le 9 juin Nous apprenons qu'un convoi boccais a été attaqué le zi mai sous le Cap de Gomena. Le pie t ego r............... ._____ 50 Balles Coton en laine pesant Brut 6210 pfunds R îî-l lf-tillnn T..______• « ^ S Futailles Sucre id. 11 Sacs id id. 5 Futailles Café iJ. 7 Barils et 6 Sacs Cacao id. 2 Idem Sucre raffiné id. a Caisse Indigo id. Barrique Poivre jd. î Colis Liège jd, t Ut m. P e a vx de Boeufs id, 1 Baril f h u m jd. 1963 3178 1700 §36 149 239 383 239 83 92 Ca .-ms différentes minuties consistant en Savon , Lièpe , , CSOt e Tissus n*n prohibés, dont l'Inventaire sera J99-se entre les m^ins du Receveur principal qui présidera à la vente , et qui dfithbuem les Lots de la manié« qui sera pgee k plus convenable, et-qui sera indiquée avant j cn^ftere. Conditions de la rente, Art. î. Toutes les mar'chan lises dé ignées ci-I-sVk seront vendues à la charge;du payement immédiat des"droit* eie consommation , à l'exception des cotons, qui du patron Radimiri , armé de quatre cations et portant onze hommes d'éqnpage, étoit en tête, les autres barques suivaient à quelque distance. Sept barcasses ennemies se ré«, nirent pour attaquer le capitaine Radiami qui seal eut , combattre contre toutes. Le vent étoit si foible qu'il f,,t impossible a«x autres patrons d'arriver assez tôt pour lu[ porter du secours. Le brave Rimiri fit la plus belle ré-sistance , repoussa plusieurs abordages at ne. fut pris qu'après avoir été grièvement blessé et avoir tà dix hommes tu tionale des deux Esi, ayant apperçu une barqse ennemie emmenant deux petites prises, en avertirent leur sergent Cbersezan Pano». Celui-ci réunit à la hate nne vingtaine d'hommes sur une barque , poursuivit le cersaire , fit feu sur lui pendant plus d'une heure et l'obligea à prendre I /a tuite en abandonnant les deux prises et ses trois hommes qu'il avoit déjà mis à leur bord. Les deux barques reprises ont été rendues à leurs propriétaires et les trois hommes conduits dans les priions de Zara. Laybach, 1 juin. Par arrêté du 6 de ce mois, S. E. le Gouverneur-général à nommé MM. Russ, Vogou, Wu&bach, ■ Crirellia, et Collugnati avocats au petit conseil. D'après l'article 61 du décret impérial du 15 avril jSiî, et les lois de l'Empire, les avocats du petit conseil ont seuls le droit d'instruire les affaires contentieux qui y sont portées. On est prévenu que conformément à la lof du 2 njvòs? an XII, les notaires impériaux établis près le tribunal de première instance de cette ville, ont formé au nombre de sept membres leur chambre, ét ont fixé pour les séances tous les vendredis de chaque semaine, depuis neuf heures jusqu'à midi, maison n°. 16, ront de la faculté de l'Entrepôt fictif à Trieste, et pou- ront en conséquence .être expédiés en transi t , pour la France ou le Royaume d'Italie, sous le simple acquittement da droit de Balance. % Art. 2. Le montant du prix d'adjudication devra être acquite immédiatement après ! achat , et avant l'enlèvement des marchandises, à défaut de q,oi on procederà d, suif a la lotte eachere , aux frais et dépens du dernier acquéreur. AJttr V T fra accordti aucune diminution de droit pour deiaut de qualité ou pour avaries ; Art. 4 L'acquéreur sera ..1(û"d'acquitter tous les frti» indirects de vente, tels que pèsagé, mouvement, enlèvement des. ..colis-et autres de même satura. -, • f/^ 5* ,Les frai$ d'enregistrement da vente sur h ZL I/! SSraren^ adjudicataire, resteront éjp- tenuet à sa charge, j S!1 fet Bwcau de la Direction des Douais de T»leste , le 21 Mai 1812- Le Directeur dis D y.un?s de l'lllyrie . ò i. z i