J/. Semestre provinces illyriennes. n.° 57- TELEGRAPHE OFFICIEL. Laybach y mecredi 15 juillet 1812. EXTERIEUR. ANGLETERRE. Londres , 24 Juin. Au sujet de l'envoi de la famille royale de Sicile à Malte, et de la régence qu'on doit nom-in-r pour gouverner la Sicile, lè Courier fait la remarque suivante: ,, C'est une circonstance vraiment remarquable que l'Angleterre et les autres pays, ses allie's , se trouvent sous le gouvernement des régences, et que la guerre contre la France se fisse uniquement par des régens , tels que le régent de la Grande-Bretagne, la régence d'Espagne, le régent du Portugal et actuellement celui de Sicile. ESPAGNE. Barcelonne , 11 Juin. Un ordre du jour, publié par ordre de M. le général de division commandant supérieur de la Basse-Catalogne, po'te que les troupes sorties de Bar-celonne le 5 j in ont été dirigées surValirana et sur Martore!!. Le général Devaux a poursuivi l'ennemi au-delà de Martorell. Le colonel Dupeytoux a chassé les troupes de la division Sar^field au-delà, du col d'Ordal , leur a pris et tué quelques hommes; le reste n'a dû son salut qu'à la fiite. L'ennemi a perdu 250 hommes , tant tués que blessés; on lui a détruit plus de 300 fusils et beaucoup de munitions. MM. les officiers et toutes les troupes ont montré la plus grande ardeur pendant cette affaire , dans laquelle nous avons eu trois hommes tiés et huit blessés. — M. le général baron FF nriot , gouverneur de Lérida, écrit , en date du 6 j un, à M. le général de division Maurice Mathieu, gouverneur de Barceionne, et commandant supérieur de la Basse-Catalogne, que le 31 mai matin, un détachement de 700, hommes de Lérida a enlevé de surprise et de force le doi ble fort de Ciurana, montagne en presqu'île sur laquelle est situé un village retranché et un autre mamelon portant un fortin où était en bitterie la p-.èce de 4 enlevée au poste de Mora. Gay et Miralles avoient fait de ce lieu une forte piace d'armes, devenue imprenable sans la surprise qui n'a pas donné à l'ennemi le temps de lever le pont-levis. On a tué près de 100 hommes à l'ennemi, dont 2 officiers; bles;é un nombre beaucoup plus considérable , détruit la piece de 4; pris 500 fusils, 400 gibernes, 10,eoo balles de fusil, 6o,coo cartou-ch s anglaises, 2 tonneaux de pierres à f.u , 2 charges de pistolets, des magasins, de schakos catalans, des bonnets de police, des guêtres grises, du nz,des lég'.m^s et du piin biscuité. Il n'est pas resté 150 hommes à Gay et à Miralles. — Une lettre du même au même, de Lerida , du 8 juin , annonce au nom de S. Exc. M. le maréchal qne tout va b'tn tn Andalousie; nos tro. peî s'y maintiennent et ont complètement battu l'ennemi près de Raza. G.iy et Miralles } étourdis de l'assaut denné a leur fort de Ciur- na, ont abandonné le priorat pour venir se réfugier à Ce r-vera avec 2 à 300 hommes et 50 chevaux, que 50 chasseurs royaux, arrivant à Tarrega , ont fait fuir jusqu'à. Mauresa. Deux chasseurs royaux ont chargé à Tarrega 10 de ces, cavaliers et 60 fantassins, auxquels ils ont fait un prisonnier et pris deux chevaux. — M le général de brigade, baron Expert de la Tour, écrit dt Saint-Céloni , 11 juin, au général Maurice Mathieu , qu'ayant le prejet d'enlever Milans de la maison Joreil,jil l a attaqué par cinq points diiférens, mais qu'il est parvenu à s'échapper; on lui a fait 90 prisonniers, dont un colonel, un lieuten nl-colond, le premier aide-de-camp de " don Francisco, 5 capitaines et p'usieurs officiers. On lui a tué en outre une dixaine d'hommes et b'essé 25 à 30. Milans a perdu ses chevaux, ses troupeaux, 200 fusils et beaucoup de cartouches. — L'extrait d'une lettre de S. Ex. M. le maréchal duc d'A b fera à M, le général Maurice Mathieu, est ainsi corcu : ,, Mon cher Général , Jes bruits qu'on s'étoit plu à répandre sur l'Andalousie sont entièrement faux. Je continue de communiquer fréquemment avec la gauche de l'armée du Midi qui occupe les environs de Baza, où elle a battu,» il y a peu de jours, le général Freire, lui a pris plus de 250 chevaux et 4 à 500 hommes d'infanterie. Les anglai ont fait des pertes cruelles; ils en gémissent, cat: ils tav. t bien q'ie c'est en pure perte. ,, -— M. le général de b-igade Bertoletti , gouverneur de Tarragone , annonce de cette ville, le ix juin , qu'un détachement de cent hommes, commandés par le capitaine Uriate des getidarmes de Tarragone, a surpris, battu et dispersé un détachement de cent insurgés , sous les ordres du nommé Pablo Vigli , qui s'étoient rendus à V illa pour faire pay^r des contributions et retirer des dîmes. L'ennemi a eu 3 hommes tués, quelques blessés et 19 prisonniers. INTÉRIEUR. EMPIRE FRANÇAIS. SÉNAT CONSERVATEUR. Taris, 4 Juillet. Hier vendredi 3 juillet 1812, à deux heures après midi } le Sénat s'est réuni en grand costume dans son palais, en vertu d'une convocation extraordinaire faite par ordre de S. M. l'Empereur et Roi. S. A. S. Mgr. le prince archichancelier de l'Empire , désigné pour présider la séance , a été reçu avec Es honneurs d'usage. S. A. S. le prince vice-grand'électeur, et LL. EFx. le grand-juge ministre de la j stice , le ministre de la guerre, le ministre directeur de 1 administration de la g erre et le ministre de la police générale étoient piésens. Après la lecture des actes de convocation et de désignation de président , dont la teneur suit; il6 Au camp impérial de Gumbinen, le n j nia 1812. Napoléon , etc. Nous avons décrété et décrétons ce qui suit : Le Sénat se réunira le vendredi 3 Juillet, à deux heures j dans le lieu ordinaire de ses séances. Au camp impérial de Gumbinen j le 21 juin 1812. Napoléon , etc. Nous avons décrété et décrétons ce qui suit : Notre cousin le prince archichancelier de l'Empire présidera le Sénat, qui se réunira le vendredi 3 ju illet , dans Je lieu ordinaire de ses séances. Le prince archichancelier a pris la parole et a dit : ,, Messieurs , „ Je viens, par les ordres de l'Empereur, communiquer au Sénat deux traités d'alliance conclus au nom de S. M* l'un avec S. M. l'Empereur d'Autriche , l'autre avec S. Mj le roi de Prusse. „ Les circonstances qui ont amene ces conventions politiques , et ics motif, qui en ont .lél-iminé les bases, soni développés dans d.ix r-pp rts du minisire des relations extérieures, dont S. M. a voul, aussi qu'il vous fili donné connoissance. „ Lorsque notre Souverain , s'an étant au milieu de ses victoires, termina a TMsitt la pr m ère guerre de p/lo-gne, la cour de Russie promit d'adopter sans réserve le pian sagement combiné, pour soustraite le Continent a l'influence de l'Angl tene , et pour ramener cet te p avance à des princip s plus confîmes aux droits lies nations. „ La Russie n'a point tardé a se départir de ce sysuême salutaire. „ Ce changement de sa part ». étant annoncé par des faits certains r et la voie des négociations ayant été inutilement employée pendant le cours de l'année 1 8 11, l'.Lm-pereur a '-Ù prendre des mesures comm.n'ées par la dignité de sa couronne , par l'wtéiêt de ses peuples, p<*r le danger de ses alliés. „ Les traités qui vont être mis sous vos yeux, sont un acheminement à l'exécution de ce dessein. „ courage de nos guerriers , le génie du héros qui ïe :r applanit les sentiers de la gioii e, garantissent à la «a lion que cette fois * comme par le passé, de grandes espérances seront suivies de grands succès. ,, S. A. S. a ensuite déposé sur le bureau les pièces sui vantes , dont iL a été dormé lecture à l'assemblée par un de MM. les secrétaires à la tribune. Rapport du ministre des relations extérieures, y y Sire r „ Le traité de Tilsit entre la France et la Russie étoit Tin traite d'alliance otftnsif contre l'Angleterre. Ce fut au retour de la conférence du Niemen , où l'Empereur Alexandre avoit dit à V. M. qu'il vouloit être son second contre l'Angleterre; que vous vous déterminâtes, Sire, a ?acr fier les avantages que vous teniez de la victoire . et k passer rapidement de l'état de guerre à l'état d'alliance avec Ja Russie. ,,'Cette alliance, qui augmentoit les moyens de guerre de la France contre l'Angleterre, devoit aussi garantir là paix du continent. „, Cependant en 1809 l'Autriche fit la guerre à la Frante.. La Russie, contre le texte précis des traités, ne fut d'aucun, secours à: V, M. Au lieu de cent cinquante mille; • hommes qu'elle ponvoit faire marcher et qui devoient se- conder l'armée française, quinze mille hommes seulement entrèrent en campagne, et lorsqu'ils dépassèrent la frontière russe , le sort de la guerre étoit déjà décidé. ,, Depuis cette époque, Sire, l'ikase du 19 décembre 1S10, qui détruisit nos relations commerciales avec la Russie, l'admission du commerce de 1 Angleterre dans ses ports, ses armemens qui menacèrent, dès le commence, ment de 181 1, d'envahir le duché de Varsovie, enfin si protestation sur l'Oldenbourg, anéantirent l'alliance. Elle n'existoit plus loisque de part et d'autre des armées se formoient pour s'observer. ,, Cependant, l'année 1811 toute entière f t employée à des pourparlers et à des négociations avec la Russie, dans 1 espérance de détourner , s'il étoit possible , le cabinet de Pétersbourg de 1a guerre qu'il paroissoit avoir résolue , et de pai venir à connaître ses vér t et S. M. l'Empereur d Autriche, etc., ayant a coeur perpétuer l'amitié et la bonne intelligence qui existé entr'eux , et de concourir par l'amitié et la force de l£ur union y soit au maintien de la paix du continent, soit aU rétablissement de la paix intérieure; Considérant que rien ne sero.t plus plus propre à Pr0" dui re ces heureux résultats que la conclusion d'un trait et d'alliance qui auroit pour but la sûreté de leurs Etats l possessions , et la garantie des principaux intéiêts de leuï politique respective,, ont à cet effet nommé pour plénipotentiaires y savoir ;; Mais corrme ces bons offices poiirroient ne point avoir l'effet désiré, elles s'obligent a se secourir mutuellement dans les cas où l'une ou l'autre viendroit à être attaquée ou menacée. 4 Le secours stipulé par l'article précédent sera composé de 30,000 hommes, dont 24» >00 d'infanterie et 6,000 de cavalerie, consiamment enîrenus au grand complet de gu ire , et d'un attirail de 60 pièces de canon. 5. Ce secours sera fourni a la première réquisition de la pai t ie attaque ou menacée: il se mettra en marche dans le pius court délai possible , et au plus tard avant l'expiration des deux mois qui suivront 1a demande qui en au ra été faite. 6. Les deux hautes parties contractantes garentissent l'intégrité ciu territoire de la Porte Ottomane en Europe. 7. Elles reconnoissent et garantissent également les principe de la navigation des ne très, tels qu ils ont été reconnus et consaciés par le t>aité d'Utrecht. S. M. l'Empereur d'Autriche renouvelle, en tant que ksoin l'engagement d'adhérer au système prohibitif contre l'Angleterre , pendant la présente guerre maritime. S. Le présent traité d'alliance ne pourra être rendu public ni communique a aucun cabinet que de concert entre les deux hautes parties. 9. 11 sera ratifié et les ratifications en seront échangées à Vienne dans un délai de quinze jours, ou plus tôt si faire se peut. Fait et signé à Paris le 14 mars 1811: Signé H. B. duc de Bacano. • Signi k- prince Charles de Scfrwarzemb;rg. Pour copie conforme». Le ministre des relations extérieures lie duc de Bastano,- îi? Rapport du ministre des relations extérieures. „ Sire , „ Dés la fin dé l'année 1810, la cour de Pétersbowg ayant ch.mgé de systeme, et résolu de se soustraire au* engagemens qu'elle avoit souscrits k Tilsitt, prit le parti d'appuyer par des arméniens les actes par lesq iels elle viGr-loit l'alliance. Elle rassembla des troupes dans ses provinces polonaises, et elle rappela une partie de son armée de Moldavie, qui arriva à marches forcées sur les frontières du duché de Varsovie. „ Drins le mois de février 1811, Votre Majesté demanda des explications sur ces arrnemens extraordinaires; elle dut en même tems conseiller au roi de Saxe de concentrer sur la Vistule les troupes du duché de Varsovie, pour les mettre à. l'abri d'une attaque soudaine. „ La Prusse placée dans une position intermédiaire entre la France et la Russie , s'aperçut la premiere des dispositions du cabinet de Pétersbourg. Elle ne pouvoit etx comprendre les motifs, mais elle en prévoyoït les résultats; elle fit des représentations à la Russie; elle lui montra le danger qu'il y avoit a appuyer des négociations par des arrnemens: elle la conj-ra de cesser des mouvemens qui pouvoiert compromettre la Prusse elle-même, et qui de-voitnt attirer sur son territoire les armées que V. M. se^ roit forcée de faire marcher a lâ défense du duc hé de Varsovie. Cette démarch , inspirée par le désir de la paix et dictée pir la prudence, ne produisit aucun eff t , et la Prusse voyant cette fatalité, qui depuis dix ans a entraîné l'Europe , peser aussi sur la Russie , demanda franchement , dès le mois de mai', 1811 , à s unir a V. M. par une alliance. „ V. M. hésita Iong tems à prendre des engagemens qui devoient faire supposer que l'alliance de Trlsitl n e^i-Moit plus. Llie ne connoissoit point encore les motifs qui-pouvoient p rter la Russie à rompre les traités-, a se mettre en état de paix avec l'Angleterre et à m n ictr l'existence du duché de Varsovie ; mais lorsqu'il ne resta pl is aucun doute a V. M., elle m'autorisa à entrer en négociation avec la Pruss- , et a conclure le traité qui a été signé le 24 fevrier 1812. ,, Je propos« à V. M* de faire donner communication au Sénat du traité d'alliance conclu entre la France et la-Prusse, et d'ordonner qu'il sera promulgué comme loi de l'Etat , confoimément à nos constitutions. Je suis avec le plus profond respect. De Votre M ijesté Impériale et Royale, Le très-humble et tré* obéissant serviteur et fi lète5, Sujït, Le duc de BasSANO. Traité d'alliance du 14' février 1810 , entre S* M. l'Empereur' et Roi et S. M. le roi de Prusse. Sa Majesté l'Empereur des Français, Roi d'Italie, etc.,» et S. M. le roi de Prusse, voulant resserrer plus étroite--ment les liens qui les unissent , ont nommé pour leurs-plénipotentiaires.- S. M. l'Empereur des Français, M. Hugues Éernard3i comte Maret , duc de Bassano , etc., et S. M. I« toi de-Presse , M. Frédéric-Guillaume Louisbaron1 de- litujç^ mai Ir, etc» 2 2. S Lesquels, après s'être communiqué leurs pleins-pouvoirs, sont convenus des articles suivans: Article i.er II y aura alliance défensive entre S. M. l'Empereur des Français, roi d Italie, et S. M. le roi de Prusse , leurs héritiers et successeurs , contre toutes puissances de l'Europe avec lesquelles l'une et l'autre des par-lies contractantes sont ou viendroient à entrer en état de guerre. 2. Les deux hautes parties contractantes se garantissent réciproquement 1 intégrité de leur territoire actuel. 3. Le cas de l'alliance survenant et chaque fois qu'il surviendra , les dispositions à prendre en conséquence par lesdites parties contractantes, seront réglées par une convention spéciale. ,4. Toutes les fois que l'Angleterre attentera aux droits du commerce, soit par la déclaration en état de blocus des côtes de l'une ou de l'autre des parties contractantes, soit par toute autre disposition contraire au droit maritime consacré par le traité d'Utrecht , tous les ports et les côtés desdites puissances seront également interdits aux bâtimens des nations neutres qui laisseroient violer l'indépendance de leur pavillon. 5. Le présent traité sera ratifié, et les ratifications se-ont échangées à Berlin dans l'espace de dix jours, ou plus tôt si faire se peut. Fait et signé à Pari?, le 24 février 1812. Signé H. B. duc de Bassano. Le baron de Kruseraark. Pour copie conforme, Le ministre des relations extérieures. Le duc de BassaNO. Lecture faite de ces actes, M. Je comte Lacépede , président annuel, a proposé au Sénat de renvoyer a hne commission spéciale , composée de cinq membres , les rapports et les deux traités dont on venoit d'entendre la lecture , et de charger cette commission de soumettre à l'assemblée le projet d'une adresse, par laquelle le sén^t exprimeroit à S. M. I. et R. sa vive et respectueuse re-conrioissance pour les communications importantes qu'elle a bien voulu lui faire faire et lui présenteroit un nouvel hommage de ses sentimens et de ceux du peuple français . Cette proposition ayant été adoptée, on procède sur-le-charrp à la nomination des commissaires. "MM. les comtes Lacépè le. Garnier, Latour-Maubourg , Monge, et le maréchal Serrurier ont été élus- memb.es de la commis.. Sion s'péciale. Le Sénat a ajourné à demain samedi le rapport de cette commission. S. A, S. Je prince archichancelier a levé la sémee, et a été reconduit avec le même cérémonial qu'à son arrivée. 1er BULLETIN DE LA GRANDE ARMÉE. Gumbinnen le 20 Juin 1812. A la fin de 1810 la Russie changea de système politique. L'esprit Anglais reprit son infl uence. L Pkase sur le Commerce en fut le i.er acte. En fevrier 18 u 5 divisions de l'armée Ri-sse quittèrent à marche foicée le Dani.be et se portèrent en Pologne. Par ce mouvement la Russie sacrifia la Valachie, et la Moldavie. Les armées Rnsses réunies et formées, on vit paroitre une protestation contre la France qui fut envo-yée à tous les Cabinets. La Russie annonça par là, qu'tl-le ne vouloit pas même garder les apparences. Tous les moyens de conciliation furent employés de la part de la France, tout fut inutile. A la fin de i8n 6 mois après, on vit en France que tout ceci ne pouvoit finir que parla guerre. On s'y prépara, la garnison de Dant^ig fut portée à 20,000 h. Des approvisionnemens de toutes tst è-es, canons fusils, poudre, munitions, équipages de ponts, furent diri gés sur cette place. Des sommes considérables furent mises à la disposition du génie pour en accroître les foi tifica tions. L armée Française fot mise sur le pied de guerre. La cavallerie, le train d'artillerie et les équipages militai res furent complétés. En Mars 1812, un Iraité d'alliance fut conclu avec l'Autriche , le mois précédent un traité avoit été conclu avec la Prusse. En A vi il, le i.er corps de la Grande armée se porta sur l'Oder, le second corps se porta str l'Elbe, le 3.e sur le bis Oder, le 4c covps parti de Verone, traversa le T)'1 roi, et se rendit en Silcsie. La Garde partit de* Paris. Le 22 Avril l'empereur de Knssie prit le commanil ment de son armée, quitta S. Pétersbourg , et porta son quartier général à Wilna. A0 commencement de mai, le i.er corps arriva sur h Vistule à Elb.ng et à Marenbourg, le 2. co>ps â. Marien-weide , le 3 e corps à Thom , le 4.e et le 6.c corps Block ; le 5.e corps se réunit à Varsovie ; le 8 e corps sut la droite de Varsovie j le 7.e corps à Putarvi. L'Empereur partit de S. Cloud le 9 mai, passa le Rhin le 13, l'Elbe le 29, et la Vistule le 6 Juin. AVIS. Un voyageur devant partir pour Paris le 18 J illet dé sireroit trouver un compagnon de voyage qui p..rtagero't les frais; il a une bonne Calèche à deux places. S'adresser au Caffé Colloretto. AVIS. Le public est averti que l'Atlas Historique Généalogique Chronologique et Géographique de A. le S«;ge, c posé de 34 cartes ou tsb!eaux, ouvrage renommé a ,jnt de titres, se trouve à Laybach , au nombre de sept exe®' plaires , outre 31 cartes détachées. Un exemplaire de l'Atlas conte 112 francs. Les cartes détachées 4 francs , la puce. On peut s'adresser à la Direction du télégraphe officiel ou au Commissariat général de police. LOTERIE IMPÉRIALE D'ILLYRIE. Roue de Laybach. Tirage du 14 juillet 1812. 82 - 61 - iB - 10 - 86.