TELEGRAPHE OFFICIEL. Laybach > dimanche 6 Décembre 1812. EXTERIEUR. TURQUIE. Bue bar est y octobre. II y avoit déjà cinq années révolues que les russes, déshonorent le nora d'européens en se l'appropriant à la place du nora de scythes, qui leur convient beaucoup mieux , occupoient notre province , où ils avoient fait uoe invasion pour l'arracher, contre tous les droits de la guerre, des mains de la Sublime-Porte, qui la possédoit légitimement ; ils y avoient établi pour la gouverner des yice-présidens qui exerçoient leurs fonctions d'une manière tyrannique et digne de véritables scythes; èt en dernier lieu tout le pays a été maltraité et épuisé par tl'o-dieux et inhumain Mele-ecwitsch. Enfin , le 14 de ce mois nous avons vu luire le jour ti long-temps désiré où nous avons été délivrés de ce gouvernement despotique. A peine ces troupes barbares avo-ient-ellss évacué notre chere patrie, que le nuage de tri-jtesse qui couvroit tous les visages se dissipa , et la joie de ce changement dans notre intérieur, après lequel on avoit tant soupiré, se répandit rapidement dans tout le pays. Notre capitale a été illuminée pendant trois jours consécutifs; tous les habitans qui avoient versé tant de larmes amères en gémissant sous le joug oppresseur de l'ennemi, se sont portés en foule dans les églises, où il a été chanté un Te Deum pour remercier le ciel de leur délivrance. Le peuple a fait entendre dans toutes les rues les acclamations suivantes, accompagnées de musique suivant l'usage du pays: Vive le grand-sultan, notre gracieux souverain ! Vive notre prince plein de bonté et d'humanité Jean Karaja, récemment choisi par S. H-> dont le gouvernement, aussi sage que doux, -nous fait espérer un nouvel âge d'or! Les vieillards se rassembloient sur toutes les places publiquesconsoloient leurs consitoyens accablés par le malheur , qui s'e'toient vu enlever leur fortune par l'ennemi, comme un grand nombre d'habitans de l'Egypte voient dévaster leurs moissons par les chevaux marins du Nil , et les assuroient que , sous le gouvernement qu'ils recouvrent, ils verroient dans peu renaître l'état florissant où ils avoient été autrefois , comme les habitans du pays au-délà de l'Aluda en fournissoient la preuve la plus convaincante. Les vrais patriotes sont sur-tout très-satisfaits de l'é-loignement de quelques patriotes simulés de la noblesse qui contribuoient beaucoup à aggraver la tyrannie sous laquelle gémissoient leurs compatriotes, et qui, par la crainte de la juste punition qu'ils ont méritée , se sont réfugiés avec leur fortune sous la protection de la puissance à laquelle ils s'étoient antérieurement dévoués, tandis que les sujets fidèles et bien intentionnés vont jouir des heureux effets de la banté du prince actuel. ( Journ. de Paris* ) EMPIRE D'AUTRICHE. vienne y 11 novembre. Des dépêches sont arrivées du prince de Schwartzen-berg. Il se confirme qu'il a repris l'offensive. Après avoir chassé de la rive gauche du Bug tous les de'tachemens ennemis qui s'y étoient montrés , et après avoir forcé le général Essen II â se retirer à Brzesfc-Litewsky , il s est lui-même porté sur la rive droite du Bug et s'est avance sur la Nur. Son quartier-général étoit à Brausk, derrière la rivière de Nur; il y a été renforcé par les divers ré-gimens que notre gouvernement lui avoit etvoyés. Le nouveau corps de réserve de troupes françaises du corps d'armée du maréchal duc de Castiglione, qui se trouve sous les ordres du général Durutte, est arrivé de Varsovie sur les bords du Bug; on croit qu'il passera aussi cette rivière sur l'un des points où il pourra facilement entre« tenir ses communications avec le corps d'armée autrichien. Le comte Reynier , qui commande les Saxons a également repris une bonne position sur la rive droite du Bug. (Gaz., de France.) P R U S S E. Berlin, 3 novembre. Depuis quelque tems nos fonds publics sont àia hausse , et tout annonce que la valeur en augmentera encore. Les billets de la créance d'Etat se sont élevés au-dessus de 33: les obligations de la Marche électorale et de la nouvelle Marche, au délà de 23 Pow cent. Les billets hypothécaires polonais, qui étoient tombés, il y a quelque tems, à iS , sont maintenant au taux de 28 à 30. Nos troupes continuent â se distinguer en Courlande et sur les frontières de la Livonie. Les victoires qu'elles ont remportées ont excité, dans tputes les provinces prussiennes, le plus vif enthousiasme. L'administration intérieure de la Prusse suit maintenant une marche régulière. L'exécution des plans, qui avoit d'abord rencontré des osbstacles, ne trouve plus de difficultés. L'opposition a tout-à-fait disparu. Les rapports entre les papiers d'Etat et le numéraire se nivellent de plus en plus: ils sont presque à un taux égal. (Gaz. de France.) Du 14 novembre.- D'après une liste exacte arrivée de Mittau, le nombre des prisonniers russes faits par les troupes prussiennes dans les derniers combats, se monte à 337° > *ous bien portant ou très-légèrement blessés. Indépendamment de ceux-là, il s'en trouve encore un grand nombre dans les hôpitaux. (Gaz* de France.) Du 14 novembre. M. le général français comte de Valence est arrivé le 9. venant de France. M. le général français baron de Ménard est parti d'ici le 10 pour se rendre à Stralsund, Voici quelle est la position du to.e corps d'armée: Le quartier-général est à Mittau ; le général d'Yoïk s'y trouve également. Le général de Kleist a sous ses ordres, derrière l'Eckau , depuis le confluent de cette riviè-de dans PAa jusqu'à Spoor, et dans les têtes de pont de cette ligne, 7 bataillons, 4 escadrons et 4 batteries d'artillerie. Il y a dans les camp d'Altberg-friede et de San-nenhausen , sous les ordres du lieutenant-général de Mas-sinbach, 6 bataillons, 4 escadrons et une batterie et demie d'artillerie volante. Le colonel de Huhnerbein commande à Eckau dix bataillons dont 4 polonais , 7 escadrons de cavallerie, 3 batteries et demie d'artillerie, dont une batterie polonaise. Il y a à Annabourg et Stalgen deux bataillons d'infanterie Westphalienne et un escadron de cavalerie prussienne. Le général de division Grandjean observe les environs de Friederichstadt , Jacobstadt et Du-nabonrg, avec 10 bataillons de troupes polonaises et bavaroises et 3 escadrons de hussards. ( Jour, de Paris ) G A L L I C I E. Lemberg , 2 novembre. Les nouvelles d'Odessa sont fort affligeantes. La peste a éfé p'îrtée dans cette ville par des bâtimens de Smyrne, <\ uriibL- fléau enlevoit vingt à trente personnes par jour. La contumace a été sur-le-champ publiée par le gouvernement t sse. A.e n navire ne peut charger ni décharger. P ès de 13 eoo hommes .sont sortis d'Odessa pour aller chercher des asiles dans les villages voisins. Ils ont porté le mal avec eux , et il s'est répandu jusqu'à Balta, petite ville de Podolie sur les frontières du gouvernement de Nicolajew. Le gouvernement russe a pris là les mesures les plus sévères pour intercepter toute communication. Les nouvelles les plus fraîches d'Odessa vont jusqu'au 20 octobre. A cette époque le mal existoit encore. On dit que la ville d'Odessa doit être entièrement fermée. La Gallicie s'est mise à l'abri de tout danget en ne permettant pas le moindre rapport avec les pays attaqués de la maladie. Un cordon est formé, et sous aucun prétexte on ne peut le passer. Aussi nous n'avons pas aperçu le plus léger indice du redoutable mal. (Gaz,, de France.) POLOGNE LITHUANIE. Wilna , 23 octobre* Appel au peuple tartare par Mustafa \Uirsa Acbmatcwicz.,, chef du premier escadron de cavalerie, tartare. Peuple . frères et amis , Je vous apprsnds que pour prouver d'autant plus notre dévouement et justifier notre antique gloire aux yeux de la Pologne notre chère patrie , aujourd'hui t établie sous la protection du grand héros l'Empereur et Roi Napoléon, j'ai sollicité auprès du gouvernement de Lithuanie la permission de former un régiment tiré du sein de notre nation. Nous avons le bonheur que S. Exc. le général, de division comte de Hogendorp, aide-de-champ de S. M. l'Empereur et Roi, et gouverneur général de la Lithuanie, a converti au nom de S. M. l'Empereur , ma prière, en un décret du gouvernement , avec l'assurance d'une bienveillance égale à nos services, k nos sacrifices , et à notre conduite militaire. En conséquence , de concert avec les chefs, MM. Abraham Mursa Korycfci et l'Ulan Sa-muel , j'ai résolu de destiner une partie de nos fortunes i subvenir aux dépenses du gouvernement dans le recrute-tement et le service d'un beau régiment de cavalerie. La formation de ce corps commencera par le premier escadron, qui se rasemblera et sera habillé à "Wilna aux dépens de la patrie. Dignes frères, suivez dans la glorieuse carrière militaire, les pas de nos braves ancêtres, qui depuis piès de cinq siècles hahitest ces contrées , etc. ( Gaz. de France ) INTÉRIEUR. EMPIRE FRANÇAIS. •j Bordeaux , 18 uovembre. Dimanche dernier, le sieur Lalo , habitant de cette ville , fut cueillir des champignons qu'il fit servir au dîner de sa famille. Par suite de ce funeste repas , lui, sa femme et ses enfins ont été empoisonnés: un enfant de sept ans, un jeune homme de vingt un et une jeune fille de dix-huit ans, ont déjà succembé aux tourmens affreux qu ils ont éprouvés. M. le commissaire de police d'Olhé-guy , s'est transporté sur les lieux, et on désespère de pouvoir sauver le reste de cette famille infortunée. Puisse ce nouvel accident . sur lequel nous donnerons d'autres détails , être le dernier que nous ayons à déplorer , et mettre enfin un terme à l'imprévoyanee des pèses de famille, qui a déjà causé tant de malheurs ! — Tous les secours qu'on a porté aiyc personnes empoisonnées ont été infructueux > rien n'a pu arrêter les terribles progrès du poison, et la seule victime qui, jusqu'à présent, a été épargnée, n'offre plus que des ressources sur lesquelles ii n'est pas permis de fonder l'espérance de la sauver. ( Gaz. de France. ) Paris y le 13 novembre. Les dernières nouvelles de la Grande-Armée sont en date du 7 du courant. Le grand mouvement qu'elle a entrepris centinuoit à s'exécuter avec un ordre et une précision admirables. Sa Majesté jauissoit de la meilleure santé. Elle était attendue pour le S à Smolensko. ( Jcur. de Paris ) Des bords de l'inn , 13 novembre. Nous venons d'apprendre que les troupes bavaroises > sous les ordres du général 00. m te de Wrè le , se- sont & nouveau couvertes de gloire dans une. affaire très-brillante qu'elles ont eue avec le corps d'armée russe du priricî de Witgenstein sur les bord de la Duna. L'ennemi avoit tenté de passer ce fleuve et de forcer les positions troupes françaises postées en avant de Poloczk. Ayant été repoussé sur ce point , il s'est dirigé vers les positions da corps, de l'armée bavaroise , qui a remporté , le zo octû* bre , une victoire, complète sur "Wittgenstein. (Joum^ de Paris.) MINISTERE DE LA GUERRE Armée Française du Nord en Espagne. Extrait d'une cinquième et derrière dépêche du génér^- ttt chef C'affa re ili, au ministre de la guerre. Burgos le 5 novembre 181Z* Monseigneur y J'ai appris hier que le courrier qui portoit les dép£* ches que j'ai eu l'honneur d'adresser à V. Exc. le intercepté par un parti de brigands qui tiaversoient 3 grande route du côté de Villa Béai j comme il est posale que les dépèches du générai Souham aient été interceptées, je prends la liberté d'enreyer près de V. Exc. M. j'Hervilly, mon aide - de - camps, qui a suivi tôus les jijouvemens de l'armée. Depuis le siège de Burgas , les ennemis se sont retirés sur la grande route par Valladolid; il y eut le 23 octobre à Villadrigo, un engagement entre la cavalerie d» l'armée du nord; réunie à celle de l'armée de Portugal, contre toute la cavalerie anglaise, ou celle-ci a été (0mplettement battue. Depuis lors l'ennemi a continué sa jet rai te en défendant , mais très foiblement , le pont de forquemada . Il se plaça ensuite derrière le Carrion , |Alariança et le Pisuerga , ayant soin de couper le pont de Tarriego, de Villamuriel et de Saint-Isidor. Il y eut du côté de ce pont de Villamuriel , un engagement de J'autre côté de la rivière, que nos trouves avoient passée î guè , et où les ennemis perdirent plus de 900 hommes. Une division s'e'toit portée sur Palencia, dont nous pûmes conserver le pont qu'on alloit faire sauter. Un déta-[hement de cavalerie légère, de l'armée du nord , commande' par le chef d'escadron de Toll , déboucha par ce pont, tomba sur la queue d'un convoi considérable, fît }0O prisonniers , et enleva 100 mille rations de biscuits tt une grande quantité de bagages. Le lendemain les ennemis évacuèrent Duennas et s'établirent entre Cabezo», dont ils occupèrent fortement la position, et Valladolid , dont ils firent sauter le pont. Comme ils »e tenoienteet-|e position que pour se donner le tems d'assurer leurs moyens de retraite, ils firent sauter le pont de Cabezon, en nême tems que celui de Simancas, et se retirèrent par Pueute-Duero, dont ils rompirent également le pont. Ceni de Tordesillas , ceux de Tudela et de Toro, ont été ■gaiement détruits ; peut-être aussi celui de Zamora. Tous :es événemens se sont passés du 23 au 29 du mois der-lier. Tous les poats ont été rétablis; l'armée de Portugal t®it postée sur le Duero, ayant sa droite à Toro , et sa ;auche vers Tudela; quatre divisions de l'armée anglaise e trouvoient en face de Tordesillas. Perdant sa retraite, l'ennemi a perdu au moins 7,000 lommes , tués, blessés, pris ou désertés. Le fort de Bur-:os lui coûte de son aveu plus de 3,000 hommes i de son :veu il en a perdu 6,000 à la bataille de Salamanque. Il l'a reçu de renforts que 1600 hommes; ainsi cette armée st considérablement affoiblie ; la plupart de ses blessés jnt peri dans les longues évacuation de Burgos sur Sala-nanque. Tel étoit, Monseigneur, la situation de l'armé de Portugal le 3 de ce mois. La santé des soldats étoit très bonne, et ils- sont animés d'un très bon esprit. J'ai l'honneur d'être avec un très profond respect. Signé, le général comte Cafarrlli . Du 20 novembre. Des lettres de Valence, du 29 octobre, annoncent lue le quartier-général du maréchal duc d'Albufera , qui (voit été ét.bli dans cette ville lors de la séparation de -on armée d'avec celle qui est commandée par S. M. le Soi d'Espagne en personne et le duc de Dalmatie ; et qui se dirige sur Madrid, vient d'être reporté k Saè-Felippe,à plusieurs lieues en avant du côté d'Alicante. — Des Lettres d'une date récente de Koenigsberg nous apprennent que le corps entier de S. Ex. M. le maréchal duc de Tarente, étoit en mouvement pour se porter en avant. Il paroit que les opérations de ce corps sont combinées avec celles des corps d'armée de LL. EExc. leï maréchaux Gouvion-Saint-Cyr et de Beilune. ( Gaz. de Trance.) Du 21 noiembre. Un manuscrit de Luce de Lanclval , échappé, on ne sait comment, de son portefeuille, alloit être livré au public: mais les réclamations des héritiers sont arrivées à tems pour en empêcher la publication. C'est le fameux poème de Folliculus, que tous les amis de Lucc connois-sent, et dont il récitoit volontiers des tirades en déjeu-> nant au café Hardy. Cette satire, en quatre chants; est dirigée contre M. Geoffroy et quelques personnes dont l'auteur croyoit avoir h se plaindre ce n'est pas, comm'2 on l'a dit, un libelle infâme, mais une plaisanterie souvent plus amère que spirituelle, et plus caustique que gaie. En fait de satires, le plus grand inconvénient est d'être froid et ennuyeux, et comme a dit un homme d'esprit: dans ces sortes d'ouvrages, il ne suffit pas d'être méchant, il faut encore être bon. ( Gaz., de France ) Du 22 novembre. Le zèle du rédacteur des Causes Célébrés (1) ne se rallentit pas: nous ne sommes encore qu'au 22 novembre, et il a déjà publié sa livraison dn mois de décembre, qui termine le 15.? volume. Elle renferme trois causee fort intéressantes. L'une est le procès d'une jeune fille de 13 ans, qui s'est rendue coupable de vol et d'assassinat ; l'autre est relative à l'opposition d'un père au mariage de fille, sur le fondement que l'homme qu'elle vouloit épouser avoit été le corrupteur de sa femme; et la dernière présente uue très-belle question d'Etat. ( G. de France ) (1) On souscrit, chez l'Auteur, M. Méjan, rue de Bondy, n.° 32. Prix 22 fr. pour Paris, 25 pour les dé-partemens , et 38 fr. pour l'étranger. PROVINCES ILLYRIENNES. Laybach, le 5 decembre. Nous sommes invités à faire connoitre de nouveau aux contribuables ,, le texte de la loi qui détermine le délai pendant lequel ils sont admis à réclamer valablement* Ce texte est ainsi conçu. ,, Les pétitions doivent être présentées dans les trois „ mois à dater du jour de la publication des rôles; passé ,, ce délai, elles ne sont plus, admissibles ( loi du 2 mes-,, sidor au 7 , art. 17 ) „. Les réclamans sont tenus de joindre à leurs péti-,, ti on s, leur feuille d'avertissement et la quittance de& ,, termes échus de leurs contributions.. Ainsi, lorsque les rôles de 18x3 seront publiés , les contribuables qui auront des réclamations à faire ,. devront dresser dan; les 3 mois qui suivront leur* pétition«' k MM. les Intendans ou Subdelegués.. S*9 COMMISSION DE LIQUIDATION. AVIS 'Aux Particuliers Créanciers de la dette dmesticale. Les Créanciers de Ja dette Domesticale sont prévenus que conformément aux dispositions de l'arrêté de la Commission de Liquidation en date du z novembre dernier ( insére au n.Q 90 du Télégraphe Officiel ) Je 31 decembre 1812 est le terme fatal fixé pour la déchéance de ceux des propriétaires d'obligations qui n'auront pas échangé leur mandat de remboursement contre des rescriptions du trésor, ou qui n'auront pas fait réaliser ces rescriptions, en transferts de rentes domaniales. En conséquence, les-dits Créanciers ou leurs fondés de pouvoir qui, ayant fait la remise à la Commission de leurs obliga-iions, ont été compris dans les états, dont le paiement a été ordonné par le de'crét Impérial du 12 janvier 1812, Sont de nouveau invités à faire retirer des Bureaux de la Commission les mandats de remboursement, et à se présenter chez Je Trésorier Général de I Illirie pour obtenir les rescriptions du trésor à réaliser ensuite en transferts de rentes domaniaies. MM. les Maires sont invités à donner à cet avis la publicité nécessaire. Laybach, le i.er decembre 1812. Les Président, et membres de Ja Commission de Liquidation. Signé Comte Chabrol. Baron Garagnin Baron si chtenbeBg» Pour copie conforme Le Secrétaire ge'néral A. Bailly. AVIS. MM. les souscripteurs, dont l'abonnement finit au 31 décembre, sont invités î." à le renouveller pour le premier Sémestre de 1813 à la direction du Télégraphe ou aux Bureaux des postes de leur résidence ; 2.0 à y ajouter ce qu'ils peuvent redevoir sur cette année , la direction ayant dû considérer , comme abonnés , ceux auxquels elle a fait parvenir les journaux, sans avoir reçu d'avis contraire. Il est nécessaire qu'ils fassent connoitre de suite leur intention à cause de la réimpression des adresses et l'expédition des journaux au commencement de l'année prochaine. MM. les maires dont le budjet des commune comprend l'abonnement au Télégraphe, sont instamment priés de délivrer au profit du directeur des mandats des sommes y désignées sur les Receveurs municipaux, cette rentrée étant très nécessaire pour couvrir les avances faites depuis le i.er janvier pour cet objet.. Le Télégraphe paroitra exactement Je dimanche et jeudi de chaque semaine dans Jes deux langues française et allemande. Casa da vendersi al pubblico incanto . Questa Casa è a Zara capo luogo della Dalmazia , contrada san Michele al n.® 472 ed è affittata a Hi signori Michele Saliè benestante, e Sébastian Lakin muratore. E stata pignorata in pregiudizio del signor Marco Bortolazzi possidente domiciliato a Zara contrada santa Ilaria al n.9 469 con atto di Salvatore Bernardi usciere il giorno ventiotto del mese di agosto itti (dodici) istanza del sig .Giuseppe Messa possidente domiciliato £ara in contrada santa Maria al n.° 584. Una copia deir atto di pignoramento è stata rimes,, al cancelliere del Giudice di Pace di Zara, ed u» al copia al signor cavalier Andrea Borelli da Vrana membro della légion d onore Podestà della Comune di Zara. Questo pignoramento è stato trascritto all' ufficio deli la conservazione dell'Ipoteche a Zara il giorno trcntnno agosto 1812 (dodici) volume primo, articolo quarto. Una simile trascrizione è stata fatta alla Cancellarla del tribunale dr prima instanza il giorno due settembre 1S12 (dodici). L'aggiudicazione preparatoria avrà luogo all' udienza, ché il medesimo tribunale di prima instaaza terrà il giorno quindici del prossimo mese di decembre 1812 (dodici). Il sig. creditore Giuseppe Messa ha offerto ne'capitoli di vendita la somma di franchi duemilla settecento. Il sig. Avvocato Francesco Giovanni Solis de Papia Patrocinatore domiciliato a Zara contrada santa Caterina 96 è incaricato di procedere per l'oppignorante, li presente estratto è stato esposto nella tabella nel la sala delle udienze del tribunale si giorno cinque sei' tembre corrente, Fatto a Zara il giorno ventuno novembre ita (dodici). Mascellini Cancell. V A R I ET*. Almanach des Dames pour l'an 1813 (x). Cet almanach tient le premier rang parmi tous ceux di même genre; c'est un des plus jolis cadeaux d'étrennes qu( l'on puisse faire aux dames. Un heureux choix de poésies des gravures agréables offrant la traduction de plusieur tableaux des grands m?îtres , une exécution typographiq très-soignie , l'ont fait rechercher depuis plusieurs annét par les gens de goût . Le volume de 1813 es* digne de ses ainés ; il contien huit gravures charmantes, qui représentent: la i.re, I Sainte Vierge et l'Enfant Jesus , d'après Raphaël; la 2 une Famille de Satyre, d'après Nicolas Poussin; la 3. la Visitation de la Vierge , d'après Sebastien del Proni bo ; la 4