DIMANCHE i6 MAI 1813. télégraphe officiel. EXTERIEUR. SAXE.' Erfurt, L' 27 avril 1813. Le prince de Wtymar s'est présenté ce matin au lever de S. M. l'Empereur. Les deux princes de Saxe-Gotha se sont présent« s à mini. Ces ptinces ont eu l'honneur de dîner avec Sa Majesté. Weymar , le 30 avril 1813. S. M. l'Empereur et Roi a passé tei le 28 à deux heures après-midi. Le duc de 'Weymar et le prince Bernard avaient été-à sa rencontre jusqu'aux limites du territoire. S. M. a descenda au palais et s'est entretenue près de deux heures avec !a duchesse ; apies quoi S. M. a monté à cheval pour se rendre à six lieues d'ici à Ectarsberg , où était son quartier-général. La quantité de troupes qui passe ici est innombrable. jama+r^ou n'a vu de plus beaux trains d'artillerie ni de convois d'équipages militaires en meilleur état. I NTÉ RI E U R. EMPIRE FRANÇAIS. Paris j le 1 mai. M- Delille, membre de la seconde classe de l'Institut, professeur au collège de Fiance , est mort cette nuit d'une nouvelle attaque de paralysie dans sa soixante quinzième année. le 3 mai. S. M. l'Impératrice Reine et Regente a reçu les nouvelles saivantes de la situation de l'armée au 28 avril. Le quartier-général de l'Empereur était le 28 à Naumb.'urg: le prince de la Moîkowa avait passé la Saale. Le général Soiham avait culbute une avant-garde de 2000 hommes qui avait voulu s'opposer au passage de la riviere. Tout le corps du prince de la Moskowa était e* bataille au-dtlà de Naumbourg. Le général Bertrand occupa-t J''na et avait son corps rangé sur le fameux champ de bataille d'Jéna . Le duc de Reggio avec le 12.e corps arrivait à Saalfeld. Le vice-roi d bouchait par Hall et Merstbourg. Le général Sebastiani s'était porté, le 24, sur Velzen : il avait culbute un corps de 4000 aventuriers commandés par le général russe Czernicheff: il avait dispersé son infanterie; il avait pris une partie de ses bagages et son artillerie , et le poursuivait l'epée dans Es reins sur Lunebourg. A. S. A. I. LE PRINCE VICE-ROI. Thern, le 17 avril 1813. Monseigneur, Je dois rendre compte à V. A. I. que par suite des attaques de l'ennemi, tt de la réduction de la garnison par l'effet des maladies, j'ai été obligé de rendre la place de Thorn au corps d'armée russe commande par le général Barclay de Tolly. La copie ci-jointe de la capitulation en fait connaître les conditions. L'armée russe , après avoir dirigé une premiere attaque sur la rive gauche de la Vistule contre le château Dibou, pendant les journées des 5. 6. 7. et 8. de ce mois, a ouvert la tranchée devant la place dans la nuit du 8. au 9. et il était parvenu le 15 au matin à établir ses batteries à 200 toises des ouvrages. Ne pouvant point dtf.ndre tous les ouvrages avancés , n'ayant pas assez de monde pour former des réserves dans l'enceinte en terre , ni pour garder i'enceinîe intérieure en maçonnerie; j'ai cru que je de vais, n'ayant point l'espoir d'être secouru, entrer en négociation et obtenir le re our rie la garnison en Allemagne sous la condition de pouvoir reprendre les armes à la fin de la campagne. Malgré tous les travaux q'ie le génie a exécutés pour mettre Thorn en état de défense , et les bonnes dispositions prises par l'artillerie , qui a lut té pendant six joufs avec avantage contre les batteries ennemies, il aurait été de toute impossibilité de se défendre plus long-teras sans courir le risque de voir l'enceinte en terre enlevée de vive force ; car, les avant-postes repoussés, la place se trouvait accessible sur plusieurs points. Les journaux de défense rédigés par le chef del'elal-major et par les commandans du géuieetde l'artillerie, rendront compte de tous les é vene mens et je dois me borner à indiquer les raisons qui m'ont fait croire que je ne devais point songer à prolonger la défense pour ne pas compromettre inutilement la garnison. La garnison se trouve avoir dans le moment actuel 1877 hommes mala les ou convalescens j elles perdu par les maladies ou les différentes affaires qui ont eu lien, environ 600 hommes; elle n'a en effectif que 153 officiers et 1673 sous-officiers et soldats. Demain la garnison part pour se rendre par Posen sur les limites de la Baviere. Je vous prie, Monseigneur, de m'adresser des ordres pour connaître les directions que les troupes doivent prendre une fois arrivées dans Ja ligne occupée par l'armée française et alliée, et pour ce gui me concerne, afin de pouvoir rendre compte de tous les évènemens du siège. * Je suis etc. Signé, le général gouverneur de Thorn > baron de Maureillan. CAPITULATION. Quoique les travaux des assiégeans soient déjà trop avancés et les fortifications de la ville de Thorn trop endommagées par le feu des batteries de la traecbée pour faire esperer à la garnison de pouvoir faire encore une longue résistance , cependant par égard pour sa valeur, le général Barclay de Tolly , commandant le corps russe assiégeant Thorn , lui accorde 1a capitu-lation suivante , dont les articles ont dcjà été convenus entre S. Exc. M. le lieutenant général russe Saba-new et M. le chef de bataillon Delaroche , chef d'état-major du gouvernement de Thorn. Art. i.er Après-demain * (iS) avril, à dix heures du matin, la garnison déposera Jes armes à l'arsenal de Thorn, et sortira de la ville par la porte de Çulm. z. M.M. les généraux et les officiers conserveront leurs épées^ 3. Tous les généraux et lès officiers., soldats et employés de la garnison de Thorn conserveront leurs équipages. 4» La garnison s'engage à ne point servir contre la Russie et tous ses alliés pendant tout le courant de cette campsgne de l'année 1813. 5- On fixera à la garnison le chemin le plus court pour retourner en Baviere. 6. L'intendant de l'armée russe se chargera de fournir à la garnison les vivres et fourages dans les pays déjà occupés par les troupes russes. 7. Il sera fourni à la garnison dans les mêmes pays Je nombre nécessaire de, chariots pour le transport des bagages.' 8. Les officiers et soldats polonais de la garnison recevront des passeports pour retourner dans leurs foyers chacun séparément, en s'engageait à ne plus servir contre 1a Russie ni contre ses allies. 9. Aussitôt que la capitulation aura été signée, les troupes russes occuperont l'ancienne porte de Thorn et 1e bastion qui se trouve à sa droite. io«. Deux heures après l'entrée des troupes russes dans la ville, elles occuperont la grand-garde et mettront les sentinelles à tous les magasins, de. % ivres et de munitions de guerre, ti. Toi Jte l'artillerie de la forteresse,, et toutes les munitions de guerre seroat remises à, M. de Vess-litsky , colonel de l'artillerie impériale russe. 12.. Les plans et les, cartes qui n'appartiennent pas aux, particuliers, seront remis a M. de Gaultovinscapitaine du corps du génie russe., X3;. Tau te s les provisions de bouche' et autres s ront remises k un officier q«ti sera nommé à cet effet par le général Barclay de Tolly. 14. Le général russe Barclay de Tolly donne de son eôté poar ôtage de la capitulation, le lieutenant des hussards des gardes impériales Maazenuors. 15. On prendra les mesures nécessaires pour le soin des malades et blesses de la garnison; une fois rétablis, ils seront traités conformément aux art. 2, 2, 4, s, 6 7 et S. 16. M. le gouverneur de Thorn peut envoyer un officier pour rendre compte de la reddition de la place au prince viee-rei d'Italie. Pour copie conforme, Le général gouverneur de Thorn. Signé , le baron Maureillan* le 4 mai. S. M. l'Impératrice-Reine et Régente a reç* les nouvelles suivantes sur la situation des armées au 30 avril. Le 29, l'Empereur avait porté son quartier-général à Naumbourg. Le prince de la Moskowa s'était porté sur "Weissen-fels. Son avant-garde , commandée par le général Sou-ham , arriva près de cette ville â deux heures après-midi , et se trouva en présence du général russe Lanskoi »commandant une division de 6 a 7 mille hommes de cavalerie , d'infanterie et Ju'ar i 1 llerie. Le général Souham n'avait pas de cavalerie; mais sans en attendre il marcha à l'ennemi et le culbuta de ses différentes positions. L'ennemi démasqua 12 pieces de canon ; le général Souham en fit mettre un pareil nombre en batterie. La canonnade devint vive e. fit des ravages dans les rangs russes qui étaient à cheval et à découvert, tandis que nos pieces étaient soutenues par des tirailleurs placés dans-des ravins et dans des villages. Le général de brigade Chemineau s'est fait remarquer. L'ennemi essaya plusieurs charges de cavalerie: notre infanterie le reçut en carré et par feu de file qui couvrit le champ de bataille de cadavres russes et de chevaux. Le prince de la Moscowa dit qu'il n'a jamais vu à la fois plus d'enthousiasme et de sahg-froid dans de l'infanterie. Nous entrâmes dans Wetssenfels ; mais voyant que l'ennemi voulait tenir près de ia ville, l'infinterie marcha à lui au pas de charge , les schakos au bout des fusils et aux cris de vive l'Empereur! La division ennemie se mit en retraite. Notre perte en tués et blessés a été d'une centaine «'hommes., Le 27, le comte Lauriston s'était porté sur "Wet-tin, où l'ennemi avait un pont. Le général Maisons fit placer une batterie qui obligea l'ennemi à brôler le pont, et il s'empara de la tête de pont que l'ennemi avait construit. Le 28 le comte Lauriston se porta vis-à-vis Hall où: un corps prussien occupait une tête depont , culbuta l'ennemi et l'obligea d'évacuer cette tête de pont et de couper le pont. Une canonnade très-vive s'en était sui-- vie d'une rive k l'autre. Notre perte a été de 67 hommes i celle de l'ennemi a été bien plus čonsiderable. Le vice-roi avait ordonne' au maréchal duc de Ta-rente de se porter sur Marsebourg. Le 29 , à quatre heures après-midi, ce maréchal arriva devant cette ville i il y trouva 2000 Prussiens qui voulurent s'y défendre: ces Prussiens étaient du corps d'Yorcic, de ceux mêmes que le maréchal commandait en chef et qui l'avaient abandonne sur le Niemen. Le maréchal entra de vive force, leur tua du monde, leur fit 200 prisonniers, parmi lesquels se trouve un major, et s'ewpara de la ville et du pont. Le comte Bertrand avait, le 29, son quartier-général à Dornbourg, sur Ja Saale , occupant par une de ses divisions le pont djéna. Le duc de Raguse avait son quartier-général k Kœsen sur la Saale; le duc de Reggio avait son quar-11er général à SaalfJd sur la Saale. Ce combat de Weissenf.Is est remarquable parce que c'est une lutte d'infanterie et de cavalerie en égal nombre et en rase plaine, et que l'avantage y est reste à notre infanterie. On a vu de jeunes bataillons se comporter avec autant de sang-froid et d'impétuosité que les plus vieilles troupes. Ainsi, pour debut de cette campagne , l'ennemi est chasse de tout ce qu'il occupait sur la rive gauche de la Saale; nous sommes maîires de tous les débouchés de cette^ riviere; Ja jonction entre les arm'es de l'Elbe et du Mein est operee et les villes importantes de Naum-bourg,de Weissenfcls et de Mars.bourg ont été occupées n et Courr}er MiUnoh) MINISTERE DE LA GUERRE. ARMÉE D'ARRAGON. Extrait d'une lettre de M. le maréchal duc d'AI-tafera, à S. Exc. le ministre de la guerre. S an-Felipe, le 17 avril 1813. Monseigneur Je duc , Depuis Jong'tems les préparatifs des anglais, les effort, des espagnols pour recruter leur armée, et Jes renforts arrivés successivement 'de Sicile me faisaient prévoir une attaque generale, d'autant plus sérieuse que les ennemis annonçaient hautement Je désir où ils étaient de m'attaquer. En conséquence, je me detetwinai , par une marche forcée, a porter sur Fuente de Ja Hig uera , Je n avril, seize bataiiloas d'infanterie, dix escadrons et douze bouches à fcu. Je chargeai le général de division comte Harispe d'attaquer vne division de 6000 hommes du corps d'Elis, à Yecla (1). Il arriva à la pointe du jour en vue de cette ville ; l'ennemi , sous les armesj fit une premiere résistance, traversa la ville pour se porter sur une position très-escarpée, où il fut attaqué vivement. Le général Harispe dirigea son avant-garde, aux ordres du colonel Meyer , mon premier aide-de-camp, sur la position où s'était retiré l'ennemi, qui se forma promptement en carrés« La résistance fut vive ; mais la valeur de nos troupes l'emporta : l'ennemi fut poussé , la bayonnette aux reins, de position en position, jusqu'au moment où les hussards du 4.e purent exécuter une charge, qui d'abord repoussée et bientôt répétée avec l'appui d'un piquet de dragons du 24.e, parvint à enfoncer les bataillons,et a faire mettre bas les armes à 900 hommes.: Le 7.e de ligne, les voltigeurs des 44. e etnô.e achevèrent la défaite de l'ennemi qui fut poursuivi pendant plus de trois lieues, laissant en notre pou voir 1500 prisonniers des quatre plus anciens régimens d'Espagne ; 68 officiers, dont un général, et un drapeau enlevé par l'adjudant Sattonay, du 44.e de ligne. Plus de 300 morts et 200 blessés sont restés sur le champ de bataille. A peine cette brillante affaire était finie, que je fis avancer sur Villena dix bataillons des i.re et 3.e divisions, avec les cuirassiers. Le général Murray et le général Elis, à la tête de mille chevaux anglais ou de la gardé du roi de Sicile, quelqa'infanterie et des pièces voolurent m'arrêter. Le général Habert marchait à eux, en même tems que 400 cuirassiers se déployaient sur le flanc droit. Bientôt les tirailleurs cessèrent, et je vis l'ennemi se retirer dans Villena ; quelques coups de canon enfoncèrent la porte, et le g néral Habert traversa aussitôt la viile avec son avant-garde. Les généraux ennemis s'étaient retirés sur Biar et A mon entrée dans la ville, une vive fusillade partit du fort. J'ordonnai au colonel Estève d'en faire l'investissement avec un bataillon de son régiment , et au capitaine du génie Dupau , d'en barricader les avenues ) ce qui fut fait très-promptement et avec intelligence, Le 12 , h midi, le gouverneur me demande une capitulation , que je lui accordai aussitôt. II défila à la tête du régiment de Velez-Malaga, l'un des plus beaux, des mieux équipés et armés que j'aie vu en. Espagne. Mille hommes, sous-officiers et soldats, 34 officiers, un colonel et un drapeau vinrent ajouter aux. résultats de la journée du it. Les anglais virent de Biar , défiler la garnison de Villena sans rien entreprendre pour la dégager. Le général Habert , que-j'avais chargé des les observer, marcha à eux, trouva le village de Biar crenelé, repoussa un parti qui l'occupait.. Je vis bientôt sur des plateaux élévés l'ennemi formé, sur plusieurs lignes, ayant de l'artillerie dans les intervalles. Le colonel Guillemet, à la tête de 600 voltigeurs, fut charge par le général Habert de gravir les cimes (1) Dans la province de Murcle* i6o qui dominaient la gauche de l'ennemi ; il parvint k l'en chasser, dans le même temps que le i.er léger abordait la ligne anglaise au pas de charge, et avec une haute valeur. Ce régiment eut à souffrir du premier feu; mais bientôt il enleva Ja premiere ligne , soutenu par le 14.e, qui prit une part glorieuse à cette affaire. Nos colonnes marchaient avec succès , par la droite et la gauche; ce mouvement fut soutenu par cinq bataillons des braves du 3.e léger, ii4,e et i2i.e, aux ordres des généraux Robert et Lamarque. Les anglais firent entièrement culbutés et poursuivis de position en position ; à peine ils commençaient à se former, que débordes et attaqués de nouveau , ils précipitèrent ltur retraite, nous abandonaant deux pièces de canon et une centaine de prisonniers. Ils furent ainsi menés jusqu'à 1* nuit close , sous les retrancherons et les redoutes de Castali*. Je plaçai les dix bataillons qtfi avaient obtenu un si b;au succès, au debauché de la vallée de Biar ; décidé à rentrer daus mas positions du Xucas. Cependant le lendemain, vers deux heures, je m'apperçus que l'ennemi occupait une immense montagne, à laquelle s'appuie Castalla. Je me rappelai les diverses dépêches de V. Exc., et dè»-lors, pour com-pie t ter une reconnoissance qui nous avait donné tant de glorieux avantages , j« décidai qu'une colonne de €00 voltigeurs reconnaîtrait l'ennemi par notre extrême droite, tandis que quatre bataillons , par une fausse attaque , menaceraient la gauche de la montagne et achèveraient la reconnaissance , dans le cas où le succès de h droite le permettrait. Trop d'impétuosité dans nos braves troupes, et l'impulsion da succ'-s de la .veille, transformèrent en une attaque réelle ce qu'elles ne devaient que simuler. Des forces quadruples échelonnées sur les roch rs , dont les ressauts sont tellement répétés, qu'il n'est pas plus permis de les franchir que de les juger à la vue, déterminèrent les chefs des colonnes qui étaient parvenus sur les sommités, à rétrograd-r sur la position d'où elles étaient parties. J'avais toujours espéré que cette reconnaissance me ferait voir à fond la force de l'armée ennemie dans ses positions , ou l'en ferait sortir, ce qui remplissait également mon but. En effet, au bout d'uue heure, je vis toute l'armée anglaise déboucher de derrière Castalla et se former sur deux longues lignes. Je portai alors les bataillons de la i.ere division qui étaient formés eu échelons, à la hauteur de ceux de la 3. e. En cette position , j'attendais l'ennemi, qui après avoir démontre une grande résolution de nous attaquer, fut arrêté par ■notre contenance et par; douze bouches à feu que le -générai Vallée fit approcher et établir avec promptitude. Un seul bataillon anglais essaya de se glisser pour déborder notre gauche: j'y envoyai 1e colonel Meyer; un bataillon du i6.e repoussa vigoureusement cette attaque «le capitaine de grenadiers Lacroix tua de sa main l'officier qui la commandait. L'ennemi borna là ses ef- forts , et rentra à la nuit dans ses retranchemens. De mon côté , je suis rentre à Biar et Villena sans qu'il nous ait suivi. En résultat des combats des n , 12 et 13 , nous avons fait à l'enntmi i , 700 prisonniers, 124 officiers et tue plus de 900 homm.s; deux drapraux et deux pièces de canon sont en notre pouvoir. Dans la derniere journée , j'avais laisse quatre bataillons de la division Ha-rispsr en observation à Villena qui ont combattu contre seiz? , dans des positions inaccessibles. Onze batailions y compris çeux qui venaient de se battre, ont été formés pour recevoir l'attaque de 40 bataillons anglais, hanovritns, calabtois et espagnols; tandis que l'ennemi a toijours évité d'offrir à notre cavalerie l'occasion de donner un coup de sabre. Notre perte totale est de 800 hommes hors de combat; parmi lesquels le colonel Atbot tué, le chef d'escadron CoJson et le chef de bataillon Hsrenberger grièvement blessés. L'ennemi nous a fait 41 prisonniers. J'ai de grands éloges à donner aux généraux de division Harispe et Habert ; aux généraux Robert , Gudin et Lamarque pour leur vigueur constante ; ainsi qu'aux colonels Meyer et Guillemet , qui ont très-bien conduit les avant-girdes. L'ordonnateur Bondurand a su se porter partout; et, par sa prévoyance et ses soins, tous les blessés ort ét;é enlevés avec la plus grande promptitude. Le lendemain 14, je suis rentré dans mes positions en avant du Xucas, sans que l'ennemi nous ait montré un seul cavalier, et après avoir fait sauter le fort de Villena. Jž suis , etc. Signé, le maréchal duc d'Albufera. j PROVINCES ILLYRIENNES. / Suite des dons offerts par les Cantons , Communes f et particuliers d lllyrie. Lev membres du Tribunal de i.er* Instance et des deux justices de Paix dé Trieste ont offert deux chevaux équipes , dont l'un vient en déduction de l'offre faite par la commune de Trieste. Les membres du tribunal de 1. Instance de Kovi-gno , le corps des avocats , des avoués, des notaires et autres officiers ministériels de cet arrondissement , ont offert 3 chevaux équipés. M. Verneuilh commandant d'armes à Segna a offert une somme de 344 fr* M.M. Freissinet et Corap. négociants à Bosna-Sa« rai , ont fait don d'une somme de 500 fr. pour l'achat d'un cheval équipé. Les cinq cantons du district de Lienz ont offert six cavaliers montes et équipés.