TELEGRAPHE OFFICIEL. Laybach y dimanche L 5 novembre 1812. EXTERIEUR. A N G L E T E R R E. Londres , 27 septembre Le 29 septembre , l'avant-garde du général Hill est en-rée « Tolède. Ce général paroît avoir uo besoin pressami e renfort. (The Statesman. ) — On a dit que la force effective de la garnison du châ-,au de Burgos n'excède pas aooo hommes, ont la dé finse prolonge depuis plus de frefis semaines, faute , dit-on } e l'artillerie oe cambre, la nôire n'exéiant pa? 18 livrr e balle. Le fait est à peine croyable. Ostre la perte q oui avons éji» éprouvée devant cette place , perte qui e-és et blessés offre un total qui surpasse la force >;e 1« g^J ison , nous regrettons vivement qu'on laisse ainsi à l'armé. Nord le tems de se réorganiser, et d'agir offensi vem. nt e nouveau. Lord Wellington paroi* n'avoir pas reçu des nseignemens assez exacts sur la marche annoncée des run-brts venant de France. Cependant , quan J bien même on 'a'J-oit pas ^j juté a x f rees physiques et numériques de jette armée , la concentration des forcés françaises qui sont dans le nord de l'Espagne, peut la mettre à même de s'op-;os- r avec vigueur a la marche de l'armée alliée dans un q 1 offre tan' de positions favorable* â la défense. Lo idmsftant dt;nc comme bien certain que la garnison de J'.igos n'exceue pas zooo hommes, 11 tst évident ^ue lord Wellington auroit regardé comme suffisant le blocus de eue place, et continué de poursuivre l'enn rendoit très difficile la vente des marchandises. Du ij octobre. — Les prisonniers français continuent & s'évader, et il li'y a pas de doute que le nombre n'en augmente pendant les nuits du mois de novembre. Il est instant de porter une loi sévère contre ceux qui les aident dans leur fuite» les accueillent et leur donnent des moyens, et qui leur -fournissent jusqu'à des déguissemens. — A Pètersbourg on a pris toutes les mesures de vigueur comme celles de précaution. L'une de ces dernières a été d'envoyer la tfotte russe dans un port anglais. G'est dans cette vue, nous le croyons du moins, quon a envoyé dans la Baltiqne des pilotes qui connoissent la mer du Nord» ( Jour, de l'impir e ) danemarck. Copenhague y zo octobbre. t^ne vingtaine de négocians de Saint-Pétersbourg ont été récemment transportés en Sibérie, comme suspects d'attachement à la France. C'est le général comte de Liewen qui a été nommé ambassadeur de Russie près la cour de Londres. Le nombre des vaisseaux anglais dans nos parages cotpr çnençe à diminuer. ( Jour, de l'Emp. ) empire d'autriche. vienne y 19 ottobre. Le cours continuant toujours à hausser , le pri.t de la livre de viande doit être réduit à 12 kreutzers au commencement du mois prochain. (Gaz. de Trance.) Du 20 octobre. La maladie épidémique qui règne à Odessa , avoit, dit-on, diminué d'après des avis du 2 octobre; mais une estafette, arrivée de Brody, a apporté la nouvelle que cette maladie avoit éclaté avec une nouvelle violence Toutes les familles d'Odessa se sont réfugiées dans les shamps voisins. Quatre régimens ont reçti l'ordre de rejoindre le corps 4u prince de Schwartzenberg. Ce général a eu divers enga-geroens dans lesquels il a repoussé l'ennemi quoique celui-ci eût été renforcé par les Uoupçs venues de la Moldavie. Le général-major prince Louis de Lichtsnstein a été légèrement blessé dans un de ces combats. ( Jour, de VEmpire, ) Crusse. JBerlin y 17. octobre* Suivant notre gazette, legrand quartier-général de l'ar-aiée .russe est établi à Toula , à vingt et quelques milles de Moscou. Les habitans de cette dernière ville rentrent en ^tule dans leurs foyess et cherchent à se mettre pour l'hi- ver à l'abri des infetnpériesr de J a saison. D'jà plusieurs habitations renaissent de leurs cendrts. Les braves soldats français mettent la main à l'œuvre , et rendent tous les services imaginables à ces paavres Russes, victimes de la fureur insensée de leur gouverneur. Les fermes ; les châteaax qui se trouvent dans les environs de Twer s<*nt intacts: tout s'achemine vers Mos* cou au lieu d'aller à Pètersbourg, de manière que les marchés de Moscou sont abondamment pourvus de légumesj et de viande de toute espèce. (Gaz. de France.) SAXE. Leipsick y 20 octobre. On a des nouvelles de Moscou, d'une date assez récente. L'armée française et alliée étoit dans le meilleur état, L'aile droite de l'armée , commandée par le prince Poniatow-sky y et la cavalerie sous les ordres du r«i de Naples, s'étoient portées sur la rivière d'Ocka » le général Kutusow n'a pas attendu leur arrivée et s'èst replié sur Tuia. . Le général prussien de York, a réintégré la commission du gouvernement en Courlande , qui a été établie i Mittau par S. M. l'Empereur des Français, et que le général russe Essen avoit dissoute pendant le court séjour qu'il a fait dans cette ville. Depuis le commencement de ce «ois il ne s'est passe rien de nouveau en Courlande. Notre foire va être terminée sous peu Ae j-ours. Le concours des étrangers a été plus considérable qu'on n'avoit osé l'espérer. Le manque de numéraire s'est bien fait sžfl-tir un peu; cependant il s'est fait assez d'affaires. Du ix octobre. Par les nouvelles que nous recevons duDaneœarcfc, 01 voit que l'attitude imposante que le gouvernement danois a prise , a préservé jusqu'iei ce pays de toute attaque «t de toute invasion étrangère. On ignore si l'armée danoist gardera, pendant l'hiver, les positions qu'elle occupe a c tuellement > ou si elle rentrera dans ses différentes cajer-nés. Le corps d'armée de Seelande est très-nombreux et animé du meilleur esprit. Les troupes sont souvent exercées et se distinguent par la précision de leurs'manœuvres. L'incendie de Moscou et fa ruine de cette grande cite ont répandu la plus vive consternation dans les viiles coir-merciales du Nord et j.u«q«'â Londres. Ce funeste événe* ment ne pouvoit en effet avoir qu'une fâcheuse influence sur toutes les maisons de commerce liées d'affaires avft cette ville qui est le centre de l'Empire russe, et où tout sembloit aboutir. Aussi le commerce s'est singulièrement ralenti. Il règne une grande défiance ; plusieurs banqueroute ont déjà éclaté à Pètersbourg, et on craint de bien plm grànds désastres encore , dans ce genre , avant la fin # l'année. Le comte de Lie^en, nommé par la cour de Russie i l'ambassade de Londres, n'a pas çncore quitté Pètersbourg» M. de Nicolai le précède, et exercera provisoirement leS fonctions de chargé d'affaires. ( Gaz., de Trance ) INTÉRIEUR. EMPIRE FRANÇAIS. Taris y le 31 octobre. Of\ nous a communiqué l'extrait suivant d'une lettff de Moscou, en date du 12 octoBre: * Çe matin il y a eu une magnifique revue devant le rein lin. S. M. a parcouru tous les rangs des divers corps , .t s'est entretenue avec un grand nombre d'officiers eî des ,0l(Uts. Le temps étoit magnifique. Les habitans qui sont entrés à Moscou expriment dans les termes les plus énergiques leur indignation contre le gouverneur incendiaire. ,, On a trouvé et l'on découvre chaque jour b;aucoup je vin et d'eau-de-vie. Les nombreuses maisons de piaî-jance qui sont dans les environs de Moscou ont été respectées et sont d'une grande ressource pour les cantonne-itiens. Lej officiers et les soldats sont munis de fourrures pour l'hiver; mais la saison est si peu rigoureuse qu'elles ne sont encore d'aucun usage. On fait aussi d'amples provisions de patins, et on dispose les traîneaux , qui seront extrêmement utiles au service de l'armée., Les soldats se portent très bien. Il y a peu >de malades dans les hôpitaux. ,, — Une lettre de Bayonne annonce que S. M. C. s'est portée en avant avec les armées du centre et du midi. Cette réunion de forces imposantes paroissoit se diriger sur Madrid , et son mouvement a sans doute accéléré la retraite de lord Wellington qui, depuis trois semaines , a perdu beaucoup de temps et beaucoup de monde devant le fort de Burgos« f Les troupes commandées par le roi d'Espagne sont pleines d'ardeur ; l'artellerie est formidable, et la cavalerie supérieurement montée. Le duc d'Albifera est resté dans le royaume de Valence avec un corps qui tient en respect cette expédition venue de Sicile, qui n'a paru un instant que pour se cachžr hien vite derrière ]es remparts d'Alicante. — Pendant les mois d'août et de septembre, les marchandises en transit par le lazaret de Spalato , ont présenté un total approximatif de 67,560 francs; pour celles venant de la Turquie et des Echelles ds Levant; de 31,390 fr. pour celles venant de France et d'Italie. Pendant le mois dç septembre les marchandises en transit par le lazaret Castainjzza ; ont offert un total approximatif de 3,195,967 fr. pour celles venant de la Turquie et des Echelles du Levant, et de 164,429 francs pour celles venant de France et d'Italie. MINISTÈRE DE LA GUERRE. ARMÉE DE PORTUGAL. ÎXtrait A'une lettre écrite de Burgos , tn date du 22 octobre , À S. E. le ministre de la guerri , par le général Souhamg commandant par interim l'arméi de Portugal. J'ai l'honneur de prévenir V. E. que l'armée anglaise a levé le siège du fort de Burgos, et qu'elle s'est mise en marche sur la route d'Aranda , Valladolid et Palencia , à neuf heures du soir ; elle a laissé des malades dans les hô. pitaux de Burgos. Je me suis mis k sa poursuite ce matin de très-bonne heure; j'espère pouvoir l'atteindre et la forcer à se battre, ou du moins faire beaucoup de mal à son arrière-garde. Je prie, etc. Signé , Comte SOUHAM- P. S. Je dois avertir V. E. que, depuis le 20, que je suis en position devant l'armée anglaise , j'ai eu tous les jours des engagemens avec elle, et que je n'ai cessé de l'inquiéter depuis celte époque, et de lui causer de grandes gertes» {Gaz. de France.) Extrait de la Gazette de Pettrslourg , du 20 septembre. AVIS AU PUBLIC -- ORDRE IMPÉRIAL. " Plusieurs mesures ont été adoptées à Pétersbourg pour emporter de cette ville les objets nécessaires. Ceci ne doit nullement être attribué à la crainte de voir en danger la métropole. L'ennemi ne peut se porter sur cette ville, et lorsque les levées actuelles de troupes seront ar-r rivées , il ne pourra probablement pas se maintenir dans sa position. A l'égard de la route de Moscou, nous convenons qu'elle est occupée par l'ennemi, mais à peu de distance; et le ge'nèral en chef observe tous ses irfouvemens : il ne peut marcher sur cette ville, ni détacher une partie considérable de ses forces. D'après toutes ces circonstances, il est évident que cette ville n'est menacée d'aucun danger. j. Quant k la transportation des effets , ainsi qu il est dit .çi-dessus , elle se fait par pure précaution , avant que les rivières soient prises} Le moment actuel n'offre aucun danger. Cependant nous pécherions contre Dieu, si nons prenion.» sur nous de décider des événemens à venir qui sont connus à lui seul. Nous avons, de notre côté , tout l'espoir d'empêcher l'ennemi, nonobstant qu'il ajt pénétré dans l'intérieur de la Russie. Néanmoins , les mesures dictées par la prudence ne doivent pas exciter la crainte ni inspirer le découragement. Ces mesures sont prises, pour la sûreté, et seulement pour prévenir tout danger qui pourroit menacer cette ville. Le ^gouvernement, en faisant publier cet avis à temps, et ayant déjà débarrassé la ville de tous les effets les plus difficiles à être transportés, a* facilité les moyens de transporter ce que les habitans voudront emporter dans l'intérieur, avec un meilleur ordre et sans confusion. — On fabrique dans ce moment aux Etats-Unis un grand nombre de mousquets ; mais ils sont d'une qualité inférieure; la fabrique du gouvernement se trouve à Spring-fields, qui fournit 1200 fusils par mois. Lettre de M. Markof, commandant Ifk milice (te la provinc*, de Moscou au comte Hastopchin. Mojaisk , le 24 août (2 septembre) 1812. A mon arrivée àrMojaisîr, le 21 août (2 septembre),, le quartier-général étoit à huitwerstes de cette ville. La; ligne des deux armées réunies en étoit à six versjes. La; première armée occupoit la droite, la deuxième avoit pris, la gauche i le corps.de réserve est composé de 50 bataillons. Le prince est décidé à livrer une bataille générale et à employer tous les moyens possibles pour empêcher l'ennemi, d'aller à Moscou. La position de notre armée est fort bille et donne tout lieu d'espérer la'victoire. L'avant-garde „ qui se trouvoit à la distance de douze werstes de la première ligne, s'est engagée hier avec des forces supérieures, de l'ennemi j elles attaquèrent plusieurs fois, mais elles; furent toujours repoussées« L'avant-garde a reçu aujourd'hui l'ordre de se replier sur la première ligne pour donner moyèn. h L'ennemi de livrer hataille demain ,, et notre armée est pr&te à la recevoir.. < Huit bataillons de mes troupes ont passé dans la pre-* mière armée , six dans la deuxième, et ij me reste 3.oo«< hommes pour veiller à la sûreté des villages qui ont démis au pillage, et dont plusieurs ont été brûlés par no» gens de bagages et par les cosaques. Il me reste' de pîus; une colonne de 4000 hommes de réserve à' l'aile gauche.. Nous comptons sur une bataille pour demain. Je vous mâtt- derai si elfe a eu lieu ; cela dépend absolument de Napoléon. Nous attendons qu'il nous attaque. Cependant s'il tardoit tiop., le prince se déciderait à l'attaquer. Il fortifie to'.purs son camp, Je le prie, ainsi que tous lesautie» généraux , de livrer une b-faille- et ile forcer l'ennemi à recul« r. Le prince Di a dit lui même qu'il étoit nécessaire d'empêcher l'ennemi d'entrer à Moscou, car s'il y alloit il s-, rendioit maître de toute la Russie. Barclay de Tolly reste toujours en possession du commandement de la première armée et du ministère de la guerre. 11 continde de correspondre avec .... On «e lui a tien dit pour sa conduite abominable, et on a l'air de n'envoyar le prince qu'à cause du manque d'accord entre les d.ux commandans d'armée. Des affaires m'empêchent d'écrire plus long-t^ms. J'ai 1 honneur d'être avec respect et dévouement, de V. Lxc. Le t.'ès-humble et très-obéissant Serviteur, Signé MaHKOF. Traduction d'une lettre adressée par le comte Rastopchin à l'Empereur Alexandre > en date de Moscou, le 17/2$ di' Cernée. ' 806. S're ; Le s • r m - n t que j'ai prêté à V. M. lui garantit ma fidélité. Je lemp.is |- dtvoir d'un chrétien, d'un t jet fidèle en exposant à V. M. L des «onsidérat ons .q i r été si ggérées par les-cuconstances présentes la corno asce des hommes et le zèle qui m'anime pour la gloire 0. .» patrie et la conseï vit on «4e la noblesse q-ie V. M* elle* même a jugé ètte le seul appui du trône. Cet illustre corpv , aminé de l'esprit des Pcjarshy et des Minine, >ac< fr tout pour la patrie, et s'endrgjeillit deportarle nom Russe. La milice étant fermée opposera une btrrière insurmontable à IVnmmi du Monde,- €1 mettra fin à son désir d'entrer dans in pays protégé par Dien , et que le pied d'aucun ennemi n'a osé fouler depuis cent ans. Mais toutes ces mesures , tous ces arœemens ino is jusqu'à présent, s'évanouiront tn un clin—l'oeil , et le désir d'acquérir la prétendue iiberté soulevé le peuple pour la ruine des nobles , seul but de la populace dans tous les troubles et dans toutes les révolutions; cette classe d'himmes se livTtroit aojourd hui o'attant plus facjkment a des excès , qu'elle a l'exemple des Français , et qu'elle y est préparée par c;;» funestes lumières dont les conséquences inévitables sont la destruction des lois et des souverains. Les mesures prises pour renvoyer les étrangers de l'Empire n'ont produit que du mal, car de 40 personnes , une, à peine, s'est décidée à quitter un pays où to^t étranger trouve considération et fortune. Si les Français ont prêté le serm-nt da naturalisation, c'est par crainte et par avidité , et sans apporter aucun changement à leur manière dé voir qii les porte à nuire a la Russie , ce qui est prouvé par leurs institutions dans l=s corporations , qui n'attendent qu» Napoléon pour être libres. Sire, purifiez la Russie, et ne gardant que les prêtres, ordonnez de renvoyer, au deU :içs frontières ^ une foule de scélérats dont la funeste influence corrompt l'ame et l'esprit de vos sujets égarés. Mon devoir, mon serment, ma conscience m'ordonnent 4e remplir «ne tâ^bs sacrée en exposant à vos yeux la vérité telle que ji vous l'ai prt?sent£e dans un tems oh' votre cœur rendoit justice à mon sincère attachement.. Je vous condire donc, Sire, au nom du Très-Haut , de songer au passé et a> présent à la trahison de Stépanoff, à la disposition des esprits, aux philosophes, aux Martinisteset à l'élection d'un chef de la milice de Moscou, Paroisscz , pour quelques jours , dàns cette capitale et que votre pré» sence fasse renaître dans les cœurs cet amour presqu'èteint pa» les dissenti oni l'oubli des lois et le mépris du ministère!. Je suis av.-c le plus profond respect, Sire, De V M. f,. Le sòumis et fi dele sujet, « Comte theo^or/ì: RastopchiM. Copies et traductions de trois lettres signées Leppich, ardre1* sees au gouverneur-général P^astopch n. (Ce Leppich est un mécanicien chai latan qui paroit avoir été charge de diriger les travaux du fameux ballon soi-d»sant infernal. On voir, par la première'Lttre qie M. Ras* topohin foiirnissoit lui-même des fonds nécessaires pour ces travaux) A M. It coso* s Rastopchi». Lt 30 j îliet {11 aoûi) 1812. M. le comte » Je vous prie de me faite parvenir par cette occasieo, 12,000 rotbi s en assignats de banque. Je vous salue sincerement , et s. i> d- V 1xe. , Le irès humble etc. Si&né LePPICTI. Traduit du russe. Le 24 août (5 septembre) i8li< M. le comte , V". JLxc. ne sauroit se figurer combien j\>i eu de peine à achever mon bailon. Le défaut de pratique ne mes ouvriers m'a mis dans la nécessité .*e faire moi-même j'u qu' aux plus petites choses, et nësaeh^nt point la langue r- sse, j« n'ai pu employer que des Allemands, tout cela ne m'a point permis de faire aujourd'hui mon ascension ; mais enfi« mon bailon est achevé. Demain à miv'i , sans faste, je m'éléverai, et en peu d'heures l'aéiostat sera vuible de Moscou , sur-tout avec la Innette. /'ai l'honneur d'être , etc. Li 27 août (8 septembre) 18 A> (Cette lettre étoit écrite en français la copie qu'on ed donne est littéral.) M. le 'comte , Vous ne saurez, vous imaginer combien de difficultés q"£ j'ai a surmonter pour réussir en mon entreprise , et c-j «|ui rse chagrine de plus c'est qu'hier ét*nt au but, c'était I«5 ressort ou mécanismes qui marquent, foute o e n.auvâH acier. La machme avançoit bien en faisant quelque* mou-v e m e n s avec des ailes; mais enfin les ressorts rompenti tt j'étois obligé de terminer mes opérations, le ballon ed rempli , et tous les autres apparat» sont en ordre ; et Ie serai bi#n contint si vous vo Jez vous en persuader vou* même, en m'honorant de votre présence. Commi j'ai dit que ce délai vient de mauvais acier» quoique c e*t le meilleur qvi'on trouve à Moscou , il y * pourtant quelqu'un qui m'apromis de me tirer dé cet e">J birras. en roc prtmettant de m'en fournir du meilleur, e j- su:s obligé d attendre le résultat. . Je me flatte que V. Exc. ajr>; tera bien foi à ce q'"- 1' dis, et que ce re'aro m'a causé bien du chagrin, mais) suis bien sûr, sitôt que j s recevrai l'acier promis, t0" ira bien. J« suis, etc» Signé LEPPICH.