DIMANCHE i MAI tti^. TÉLÉGRAPHE OFFICIEL, EXTÉRIEUR» ANGLETERRE. Lenirei le io avril* jDisceers du président des EtaivUnis d'Amérique. Wasbingten , h 4 mars, Aujourd'hui à midi Jamfs Maison préd&nt é!u Euts-Unis sVfant rendu au capitole pour y prêter germent , * pronono; en présence d'une nombreuse assemblée , Je discotrrs suivant : „ Sur le poimt d'ajoiter la se Inni té d'un serment aux obligations que m'imposent un second appel aux fonctions que mon pays m'avoit déjà confiée?, je. trouve en présence de cette respectable a.semblée une- occasion à* répéter publiquement l'expreîrîon de la profonde reconnaissance q*c m'inspire une ccnfiance aussi distinguée et l'assurance que jî sens foute l'importance de la responsabilité qui m'est impos e , ces semmens reçoivent «ne nouvelle force d'une telle preuve qoe la tâche dif fie i le que j'ai eu à remplir a été apprécié«? d;une manière favorable et te la considération de l'époque difficile où ce dépôt a été renouvelé. Ces circonstances ajoutent un tel p«ids à mes obligations que j'y succomberais infailliblement si je comptais moins sur l'a, p ii d'un peuple généreux et éclairé , et si j'éprouvais moins profondément la conviction que la guerre avec une nation puissante qui est un trait si saillant de notre situation est empreinte du cachet de cette justice qui attire les faveurs du ciel sur Jes moyens de l'amener à une fin heureuse. }) Cette guerre n'a été déclarée dela part des Etats-Unis que long-tems après que l'on eut commencé à la lui faire en réalité, qu'après avoir épuisé tous les ar-, gumens imaginables , après avoir reçu une déclaration positive que les causes qai la provoquaient ne cesseraient.pas, et au moment seulement où nous ne pouvions plis ditfi rer cet appel sans affaiblir l'énergie de la nation , détruire toute sa confiance en elle-même et dans ses institutions politiqnes, et perpétuer par-là un état honteux de souffrance , ou bien regagner par les sacrifice les plus coûteux et une lutte plus sanglante le rang que nous aurions perd-u parmi les puissances indépendantes. r „ De 1' issue de cette guerre dépendent notre souveraineté nationale air les msrs, et la s curité d'une classe importante de citoyen? dont les occupations donnent une valeur convenable à celles de toutes les antres classes. N* pas combattre ^pour un tel objet, serait renooeer à notre égalité avec les autre« puissances sur un élément commun à tous, et violer le titre sacré que tout membre de la société a à sa protection. ,, J a n'ai pas besoin de vous remettre sous les yeux l'illégalité de la mesure par laquelle nos matelots se voient forcés de passer , à la volonté d'un officier croiseur , de leurs bâtimens dans des vaisseaux étrangers, ni de %>ous faire un tableau des outrages , inséparables d'une telle mesure. Les preuves s'en trouvent dans les annales de chaque administration successive de notre gouvernement , et les cruelles souffrances de cette portion du peuple américain ont été senties par tous les coeurs qui n'ont pas renoncé à tout sentiment d'humanité. ,, Comme la guerre était juste dans son origine , nécessaire et noble dans ses différens objets , nous pouvons penser avec uncj orgueilleuse satisfaction , qu'en la poursuivant , nous n'avons enfreint aucun principe de justice ou d'honneur, aucun usage des nations civilisées, aucun précepte de courtoisie et d'humanité. La guerre a été faite de notre part avec des tgards scrupuleux pour toutes ces obligations, et avec un esprit de libéralité qui n'a jamais été surpasse. ,, Combien peu d'effets cet exemple a*t-i! produits sur l'ennemi. 11 a retenu comme prisonniers de guerre des citoytns des Etat'. Unis que les usages de la guerre ne l'autorisaient pas à considérer comme tels. „11 a refusé de connaître comme prisonniers de guerre , et menacé de punir comme traîtres et déserteurs des individus émigrans sans contrainte aux Etats-Unis, incorporés par la naturalisation dans notre fa rail-, le politique , et combattant sous l'autorité de leur pays adoptif dans une guerre ouverte et honorable pour le maiHîien de ses droits et sa sûreté. Tel est l'objet avoué é'un gouvernement qui est dans l'usage de naturaliser par milliers des ciïoyens d'autres pays , et non seulement de leur permettre, mais encore de les forcer à combattre pour lui contre jeur pays natal. a Ce gouvernement n'a pas, il est vrai, saisi la hache et le scalpel destinés à massacrer indistinctement, mais il a lâche coatte nous les sauvages aimés de ces cruels instrumens, les a enrôlés à son service, les a conduits au combat avec lui, impatient de les voir étancher- leur soif sauvage avec le sang des vaincus,et torturer avant de les faire mourir, des captifs sans défense; c'est ainsi que des anglais ont-triomphé de la valeur de nos troupe». „ Nous les voyons ensuite méprisant un mode de guerre honorable, remplacer des forces propres à conquérir, par des tentatives de désorganiser notre société politique et de demembrer notre république confédérée. Heureusement ces mesures retomberont , corame tant d'autres, sur leurs auteurs: mais elles in* diquent les conseils dégcnéns d'où elles émanent j et si. elfes ne faisaient pas partie d'une série d'inconséquences sans exemple , elles pourraient exciter la plus garnie surprise , comme venant d'un gouvernement qui 9 fondé la longue guerre dans laquelle il est depuis si * longUros engagé, sur ufte accusation dirigée contre la politique dqsorganisatrice et insurectionnelle de son adversaire . * „ Poiir rendre plus palpable la justice de la guerre que nous soutenons, nous dirons que la répugnance à la commencer a été suivie des plus promptes dispositions à arrêter ses progrès. A peine l'épée était-elle hors du fourreau , que l'ennemi fut instruit des conditions raisonnables auxquelles elle y serait remise. ,,Des avances plus précises ont été reaouvelées et reçues de notre part , malgré la confiance q»e nous avions dans les ressources militaires de la aation. „ Ces ressources suffirent amplement pour amener cette guerre à une fin honorable ; notre population s'é-léve â plus de la moitié d^ celle des peuples britanniques j elle se compose d'hommes courageux, libres, Ytttueux et iûtelligcnsv Notre pays offre en abondance tout ce qui peut contribuer aux aisances dt la vie, m mre sous le rapport des arts. L.es signes de la ptos-perité générale s'ap.perçoivent partout ; les moyens employ«"» par le cabinet britannique, pour la miner, sont retombe? *ur lui-même ; ils oni donné à nos faculté* nationales un développement ph-S. rapide et fait entrer dans nos cdftr.es. les rcéiaux precieux. destinés à entrer dans ceux de notre ennemi.., C'est une considération d'un favorable augure ,qu'-Hne guerre inévitable ait trouvé si à propos la tacilit^ de lever des contributions nécessaires à la soutenir, lors -que la voix publique invoquait la guerre;, personne n'ignorait et tout le monde sait encore que sans ces contributions il serait impossible de la continuer aussi long-tems qu'elle pourrait durer. Le patriotisme, le bon sens et l'energie de nos concitoyens , garantissent d'avance la satisfaction avec laquelle chacun d'eux supportera sa part du fardeau commun,. Pour que la guerre soit courte et son succès certain , nous n'avons besoin que d^eftorts vigoureux et systématiques ; le succès de nos armes pourra preserver pendant long-tems notre pays «le ta nécessité d'y avoir recours une autre fois. Les exploits de nos braves mari ns ont déjà prouvé uotre aptitude à maintenir nos droits sur un élément; si lare» yutation de nos armes a été ternie sur l'autre , des é-«lairs d'héroïsme nous assurent qu'il ne nous manque pour obtenir des triomphes semblables sur terre , que la discipline et l'habitude qui font chaque jour des progrès. 3, ROYAUME DES DEUX-SICILE^ Me ss ine y le 29 mars. Extrait d'une. lettre à «n habitant d'Otrante«. Nos malheurs , vous le savez, remontent à l'époque ®ù le cabinet britannique exerça son influence , toujours, fetale , sur l'esprit de ceux qui nous gouvernent* Dès m mojûejut* les hommes sajges prcvisent nos désastres?^ et lorsque la cour, bblige? de se retirer en Sicile, reposa ses dernieres espérances sur ces mêmes alliés qui l'avaient peHšue, il n'est pas d'opprobres dont il n'ait été facile aux anglais de la couvrir ; mais ils ont sur* passé tout ce qu'on pouvait attendre d'eux. Er» effet , à peine arrivé à Palerme , le roi se vit enlever successivement toutes ses ressources, tout» son autorité. Messine et tous les points importants furent occupés par les anglais, #leurs escadres s'emparerent des ports, le drapeau britannique flotta sur les tours de Melazzo, à côté du drapeau sicilien; on vit reparaître des hommes qui avaient trahi le roi, ceux qui lui restaient fidèles furent chassés: un? garnison anglaise rem--plaça la garnison royale du château de Palerme:j le geV noral Maitland, lord Benîincfc , s'interposent entre le rei et ses sujets, publiaient des proclamations, donna» ient des ordres auxquels les habitans étaient tenus d'obéir ; l'un prétendait intervenir dans les délibérations dj Sénat, l'autre voulait payer directement lestroopesj tous deux semblaient évidemment envoyés plutôt paur epuiser un pays conquis que pour garantir ce même pays» c'ute conquête. Leur audace fut poussée si loin, que les yeux de la rein« se dessillèrent ; elle connut enfin i'asrucicese politique de ses prétendus défenseurs ; mais sa résistance était tardive; elle était enioppoiitissn avec l'esprit qui jusqu'alors avait dirigé sa conduite , elle ne peuvait avoir aucun eftet. Cependant le roi lui-même parut sortir de la froideur habituelle «e son caractère; il se plaignit, on le menaça, et il fut contraint » remettre dans les main* de son fils l'exercice de son impuissante autori té«. S. M. se retira à quelques lieues de Palerme aven la reine : bientôt on leur conseilla de vivre séparés; le roi habita Colle , et la reine f»t confinée dans une maison de campagne près de Montréal. Le prince François, jeune, sans expérience des affairer», ne pouvait avoir qu'une autorité fictive. Sous son nom les anglais gouvernerent, et leurs mesures prouvèrent mieax que jamais qu'ils se croyaient en pays ennemi. Il disposaient ouvertement des ressources de ia Sicile * changeaient jusqu'aux constitutions du royaume, et leur donnaient une forme qui ne convenait ni au cara» etere ni à la position des hal>itans. Bes symptômes de raeconiememt se manifestèrent! : Lord Bentinck voulut prévenir leur développement , et tandis qu'il appelait en Sicile de nouvelles tïoupes étrangères, il enrégimentait les émigrés calabrois et dévouait vingt miile Siciliens a tenter ck hasardeuses expéditions sur les côtes d'Espagne. L'agitatien publique augmenta, les rixes devinrent plus fréquentes entre les habitans et les troupes anglaises; plusieurs officiers y perdirent la vie. On n'imagina rien de mieux qu'une conspiration dans laquelle tous ceu*. que. l'on craignait seraient enveloppés; on leur supposa I« l*ro~ jet de faire sauter la salie du nouveau parlement , et ; à la faveur Je cette invention «Pane bizarrerie atroce , on réussit à affermie l'autorité anglaise en renouvelant les prosciiptions» Désabuse des illusion? qu'on lui avait présentées , fatigué des vexations de tout genre que lui faisaient souffrir d'orgueilleux étrangers, le peuple ne supportait plus le joug qu'avec une impatience visible. Une révolution était prète à éclater. Les Aaglais voulurent la prévenir, et flatterent les passianj populaires en ramenant le roi à Palermi; mais ils n'ont pas su secontraindre; le roi est redevenu l'objet de laurs violences et de leur ptéprii , l'indignation publique s'en est accrue : vous satez ce qu'elle a déji produit. Je n'ai pas appris qu'il y àit eu de nouveaux évé' uemens. Le peuple est contenu par une force insuffisante ; nous sommes sur un volcan. Nos hôtes insolens et sanguinaires o'ont semé sur le sol de la Sicile qus des haines ; ils n'y recueilleront que des venfeances. Ils n'ont rbn respecté; ils ont cors-pris dans leurs exces les sujets et l?s souverains , et depuis 1e trône jusqu'à la derniere clause du peuple, ils n'ont ici que des ennemis irréconciliables. liapli i , le 3 avril. Hier toute la flotille s'est mise en rade; le roi est aile visiter les divers bâMmens qsi la composent , et a tenu le conseil des ministres à bord de la-corvette la Renommée. S. M. a examiné avec la plus grande attention les travaux qui ®nt été exécutés, s'est fait rendre compte de l'état de chaqae bâtiment , et est entrée dans les moindres délais. Des travaux achevés, passant à ceux qu'elle a le projet de faire exécuter, S. M. s'est entretenue long-terns des ouvrages qu'on doit entreprendre et de ceux qui sont actuellement fcn activité dans les chantiers de Naples et de Castellala re. S. M. a été on ne peut pas plut satisfaite dans cette circonstance, de l'esprit dont sont animés fous les braves marias composant Iss équipages. A&jourd'tiui je vaisseau de S. M. le Capri et la frégate ja Caroline sont en rade. S. M. doit visiter ses provinces *Ie la PouiJJe et toutes les côtes de l'Adriatique. Elle partira sous peu de jorrs pour ce voyage de peu de durée. Le roi se propose de connaître par lai-roême la situation et les besoins de ces provinces, ainsi que les améliorations dont elles sont susceptibles sous tous les rapports. INTÉRIEUR. S M PIRE FRANÇAIS Paris, le 22. avril. S. M. l'Empereur est parti- de Saint-CToud le 15 & une heure du matin. U va prendre le commandement des armées. Aux immenses travaux administratifs qui ont occupé sans interruption toutes les pensées de S» M. depuis l'époque de son arrivée jusqu'à celle de io» départ, vont succéder les travaux guerriers et ces grandes combinaisons militaires qui enchaînent la victoire et décident du sort des empires* Cette infatigable activité qui ne se repose qu'en changeant d'obhtï, cette force d'esprit , toujours îa »ême dans toutes les circonstance^ , dans le* conseils comme sur le champ de bataille, cette noble audace que nul revers ne peut ébran- ler et qui domine ks čvčr.emetts , ne laisse»f aèetur doute sur l'issue'de cette nouvelle campagne. Enhardis par la calamité imprévue qui a frappé l'armée française au commencement de l'hiver dernier,, encouragés par la défection du gouvernement prussica, depuis long-temps accoutumé à se jouer des traites ks pi us solennels, à changer avec la fortune, nosennemis se sont répandus dsns une partie de l'Allemagne, moins dans l'espoir d'y fnre des conquêtes solides et gloiieu-ses, que pour jeter au milieu des peuples des semences, de discorde et d'anarchie. De toutes les places fortes, occupées par des garnisons françaises, il n'en est aut-cune , exceptéPi.ilâu, qui ait fléchi devant eux. Ain^'„ sur la Vistule comme sur l'Elbe et l'Oder, il n'ont au^ cun point d'appui; et plus ils se sont avancés, plus lecr retraite sera difficilé et accompagnée de dangers. Toutes les nouvelles qui nous arrivent d'Allemagne représentent la situation des armées françaises de . manière à nous inspirer une juste confiance. Ces nouvelles ne peuvent nous surprendre, nous qui depuis quel» ques mois avons vu sortir des murs de Paris des troupes suffisantes soit pour le nombre, soit pour la discipline et l'habileté dans les manoeuvres. On sait que les Divisions arrivées des provinces d'Italie en Allemagne sont pleines d'ardeur et composées de soldats éprouvés dans plusieurs campagnes. L'artillerie , les munitions , les provisions de toute espèce abondent dans l'armée française ; et lorsqu'elle se trouvera électrisée par la présence du souverain, il n'est rien qu'elle ne {misse entrer prendre, rien qu'elle ne puisse exécuter. Dans l'intérieur , l'abondance , la tranquillité , une sou-* mission entière des citoyens aux lois, qui peuvent seules garantir les. personnes et les proprictés, au-dehors ,, des armées remplies d'honneur et de courage, comman~ dées par le premier capitaine du siècle, alimentées par Jes nouveaux et nombreux bataillons qui s'organisent chaque jour sous nos yeux; que de raisons d'espirance> qse de motifs de sécurité! Si nos ennemis n'ont pu accomplir leurs projets lorsque les élémens combattaient pour eux , lorsqu'un climat dévorant les dispensait de courage et d'habileté, peuvent-ils attendre de nouveaux succès aujourd'hui que la saison va permettre à nos bra-ves de déployer leur« forces et de reprendre leur supériorité accoutumée? Nous ne chercherons point par de vaines conjectures à anticiper sur le» événemens; mais tout fait présumer que leur «spoir sera trompe*, que leur orgueil sera confondu. Amsterdam, 51 avril». Lei relevés des victimes de la petite-vérole dans le département du Zuydersée , pendant le premier trimestre de cette année, ont présenté une diminution considérable y comparativement au nombre d'individus qei ont succombé pendant Je dernier trimestre de 1812. Cette différence est sur-tout sensible po.ur la ville d'Amsterdam ; on peut en j: ger par le rapprochement que Voici*. En octobre* novembre et décembre 1812, 3^7. individus ont été atteints de la pétite-verole ; 15 en, ont été défigurés et 8a- ta sont morts. Eu janvier x. février et mar? i S13 , a»t contraire, 55 seulement en ont été atteint.- , 8 en ont e té de figurés et 27 en sont morts. Mais on est tffraye en cbservant que depuis trois mois, Ja moitié des fier sonrses at t?quées par l'épidémie varioiiqoe y a succombé. Cette observation doit enfin oivrii J»s ye'.x aux esclaves du p.rrjuge', et les porter a ne plus repousser l'usage d'un préservatif efficace , qui J?ur est offVrt p">ur conserver les objets | de leurs plus chères affections, et dont ils ne peuvent plus refuser L sfeouts sans se rendre coupables. PROVINCES ILLYRIENNES. Layiach , l'.qr avril. Suite des dons otf.rts par les Cantons , Communes . et particuliers d illyrie. La corrmune d Imoschi ( Dalmatie ) a offert un cheval équipé. Les Cantons de Pisino, CanaJe , et S.te Croix ( I s i rie ) ont offert chacun deux cavaliers montes et équ ipi's. M. le Subdélégué de Lienz a offert une somme de 500. fr. Le Canton de Castua ( Croatie ) a offert 2 chevaux équipés. C^muutte de Sejna ( Croatie) a off rt - an cheval équipé. La Communì de Buccari ( Croatie ) a fut fa mé«n* offre. La Commune de Lussin a offert deux chevaux ' guipés. La Commune de Cherso a offrrt deux chevaux éqripés. La Commune de Cttfaro a o&êrt 3 cbsvaux équip»s. La Commune de Parzagao ( Ragase ) a offert un che Vil équipé. La Commune de Dobrotta ( Ragyfï ) a fait la œê* me offre. La Commune de Oastel-nuovo ( Raguse ) a «ffert Une somme de 250 fr. ................ ......... ...... ! ■!■ .é, A V U. Le Directeur en chef des mines si' IJria désirant se procurer un teneur de livres , cannoissant les langues française et allemande et la parti« double, invit# *les personnes qui voudraient occuper cette place , a »'adresser à lui en lai faisant connaître leur répondants. L'établissement assure un tra»temsnt fixe de 206S fr. (8o» florins ) le logement et le grain à un prix de faveur.. PROVINCES ILLYRIENNES. ADMINISTRATION DE L'ENREGISTREMENT ET DES DOMAINES, AVIS. On fôit savoir qfce le 31 mai prochain à dix heures du matin dans une des Salles de l'hôtel de l'Intendance de la Ca'inthie à Villach , il sera proeédé à la diligence d'un Employé de l'Administration de 1' Enregistrement et des Domaines , par M. l'Intendant de la dite Province , en fiveur des plus offrants et derniers enchérisseurs , par lots ou en masse , suivant que l'intérêt du domaine et des offrants paroîtra l'exiger, à l'adjudication à l'enchère de 3 à 4 mille quintaux de Plomb déposé à Villach appartenant au Domaine Impérial , provenant des mines de Bleiberg et Raibl en Ca-rinthie. Ce plomb qui aux termes du décret Impérial du 10 fovrier dernier est le seul qui puisse être importé dans le Royaume d'Italie y entrera sans payer aucun droit. Ceux qui desireront prendre connoissance de la qualité du métal ainsi que du cshier des charges, clauses et conditions sous lesquelles la dite adjudication sera faite , pourront s'addresstr au Receveur des Domaines à Villach, dépositaire de l'un et de l'autre; ils pourront s'adresser aussi pour connoître le «Ht cahier des chargés tant an Secrétariat de la dite Intendaace qu'à la direction des Domaines à Laybach. Laybach le xs Mars 1813. Le Directeur de l'Enregistrement et du Domaine impérial, Belloc. Approuvé par nous Auditeur au Conseil d'Etat Intendant de la C aringhi*. Villach le 17 Mars 1813. A. de ChabnaGX» AVVISO. Si fa noto che li 31 del prossimo maggio alle 1 • della mattina in una dulie Sale del! Intendenza della Carinzia alla presenza del Sig. Intendente dalia Provincia e coll'assistenza di ub impiegato dai Registro e Demanio si procederà alla luitazione a favore dui miglior offerente di 3 à 4 mille centinaja di Piombo appartenente al D manio Imp«?iale « proveniente dalle mine di Bleib«rg e Raibl, La vendita si farà per porzioni o in massa secondo che lo rickiederà l'interesse del demanio e de'licitanti. Si crede opportuno d'avvertire che in virtù del decreto imperiale delli 10 febbrajô ultimo scorso il piombo della Carinzia e il solo che possa essere introdotto nel Regno d'Italia, e siò setza pagamento di dazio alcuno. Coloro che desiderassero ottenere de'ragguagli tanto sulla qualità del metallo che relativamente ali« clausole e condizioni della licitazione potranno procurarseli presso il Ricevidore del Demanio a Vii,ac°» Si potrà pure avere notizia delle condizioni della licitazione alla secretoria dell'Intendenza della Cariuzia » ed alla direzione del demanio in Lubiana» Lubiana li J 5 Marzo 1813. 11 Direttole del Registra ( del Demanio Imperia^ &1ixoc. fisti od approvato da Noi Uditore al Consiglio di Stato Intendente della Carinzia, Villaco li 17 Marzo 1813. Firmato A. de charnag». LAYBACH, 1>E L'iMPaiMEEtE »» GoUVlì&NkMENl.