2Trimestre TJ. PROVINCES ILLYRIENNES. N. TELEGRAPHE OFFICIEL. Làybadh y mercredi 26 juin 1811. S U E D E. ^à Ja cour de France, en remplacement de Mr. Je conseiller ti'éfat baron de Lagerbiel-ke , qui reviendra en Suede. queues ^ ce qui veut dire qtie les troupes doivent quitter ,, , . _ „ ,, „ sur Je champ leurs quartiers d'hyver. Les troupes russes StecKbcim*, 24 mai. On assure que S. M. a nommé Mr.< . , . , , , , » . , , . . , • t » ... 9U1 étoient en cantonnement sur Je bord droit du danube mais comme les acheteurs les peuvent payer en papiers® . . ., -, , putation des négociant en gros et les représentans du corps deiat prissions; 11 sen suit que les amateurs paroissenti , > . f . , , , „ . , . , , , ides negocians et marchands de la Capitale , et leur repre- en très grand nombre. I r j r v» ... , , • - „ „ seïiteïa aussi-bien qu'aux banquiers, de la manière la plus Nous avons h présent fort peu de îroupeS en Siîésie 5'f ^ . c . , , , .„ „ • ... ... , . , , r '^erme , que S. M. ayant reconnu que la baisse du cours n est Ja majeure partie des regimens qui étoient ordinairement , 1 , , . > . é, . j . . , ; qu un effet de la méchanceté et des intrigues de quelques «11 geimson dans notre province, ont marché vers la! , , . . . , . ... . mer Baltique pour garder les côtes contre toutes les atta- spéculateurs qui, animés par des vues illicites et perni- , , . ... / ..cieuses pour J'Etat, employent tous les moyens pour le faire ques que les anglais poudroient tenter. (Gaz. de Nu'W^O'* , , , , / „ , , F ..... tomber de plus en plus , elle a ordonne que ces ludividus GRAND DUCHE DE VARSOVIE. qui ont pu s'oublier jusqu'au point d'attirer sur eux toute 27 mai. Un décret de S. M. notre duc du l'indiSnation ^ M. et de se rendre infâmes aux yeux de. 11 de ce mois, accorge un pardon général aux déserteur. concitoyen, soient poursuivis, découverts et livrés polonoi» qui fe trouvent à l'étranger, et qui rentreront d'ici au 1er. septembre. à la justice , afin d'être punis avec toute la rigueur des lois , au xer sepiemDre Ct d une man'ére capable d'effrayer quiconque pourroit ta • „„ „ . . . . , . , 'être tenté de suivre leur exemple. JJepuis un mois, nous éprouvons ici une chaleur et une, r sécheresçe extraordinaires pour notre climat dans cette sai- j - " 0n nous annonce de Semlin que les-chefs des insurgés son , et qui nuisent aux productions de Ja terre ; les blés*serviens ont ordonné une levée en masse de tout ce qui peut porter les armes. Cette mesure a été prise parce que les Pachas de la Bosnie menacept de tous côtés Ja Servie d'été en ont principalement souffert. (Gaz. de Francf.) TURQUIE. d'une attaque très-vigoureuse. Les Russes donnent aux Ser-C onstant inopie, 16 mai. Les nouvelles que nous venons; viens des canons et des munitions, mais ils manquent de de recevoir du quartier général de Schumla nous appren-; vivres. A l'armée des insurgés il n'y a que les officiers qui ■nent que le grand-visir a fait exposer le 28 avril Jes trois''portent l'uniforme russe. Le6 soldats s'habillent comme ils peuvent, ce 'qui fait que les rangs serviens présentent la bigarrure la plus singulière. (Gaz. A'Augsbourg). GRAND-DUCHE DE BADE* Ctrlsrube , 10 juin. Ce matin ;à j heures notre bien aimé Grand-Duc a cessé de vivre. La douleur vive et profonde dont tous ses sujets sont pénétrés x fait le plus bel éloge des sublimes qualités dont ce prince étoit orné. Chaque individu pleure en lui la perte du pere le plus nemi sur sa droite afin de me porter sur sa ligne de communication; d'ailleurs la nature du terrein rendoit ce point d'attaque le plus avantageux. Je savois que le général Beresford, qui commandait l'armée que j'avois vis-à-vis de moi avoit deux divisions d'infanterie anglaise , fortes de ioni, hommes, 8m. portugais et 3m. espagnols commandés par Castanosx avec 3m. hommes de cavalerie, ce qui faisoit en tout 24m. hommes ; mais je ne doutois point du succès. Mr. le général de division Latour-Maubourg commandoit tendre, et sa mémoire sera gravée dans tous les coeurs! toute la cavalerie et Mr. ie généra 1 de division Ruty badois en caractères ineffaçables. S. A. R. le Grand-Duc Charles Frédéric étoit né le 22 novembre 1728. Il a fait 1e bonheur de ses peuples pendant 65 ans qu'il les a gouvernés. S. A. R. le Grand-Duc Charles, son petit fils, a pris les rênes du gouvernement. (Gaz.. d'Augsbourg.) * GRAND-DUCHE DE FRANCFORT. N^tre Gazette Officielle contient l'avis suivant : Francfort, 10 juin. Les négociant , commissio nnaires et expéditeurs des états de la Confédération du Rhin sont prévenus que toutes les marchandises quelconques expédiées pour la France, dont l'entrée n'est pas pcohibée, doivent être accompagnées de certificats d'origine* délivrés par Te magistrat du- lien où la marchandise a été fabriquée ou dont elle est une production. II est à remarquer que ces certificats ne sont reçus l'artillerie. Mr. le général de division Girard commandoit les deux premières brigades faisant 7m. hommes. Lei généraux de brigade "Werlé et Godinot commandoient chacun une autre brigade. Le général Godinot a été chargé avec sa brigade , qui fut renforcée de 5 escadrons sous les ordres du général de brigade Briche , de faire une fausse attaque sur le village d'Aibuhera, et je me suis porté en même temps avec le reste de l'artnée sur la droite de l'ennemi qui a été sur le ehamp tournée par notre cavalerie. Mr. le général Latour-Maubourg a manoeuvré avec hardiesse et avec beaucoup de talent 1 il a essayé envain d'engager la cavalerie ennemie au combat; elle s'est constamment tenue en réserve. Mr. le général Girardy avec ses deux brigades, a marché au pas de charge, et a enlev* la position de l'ennemi. Cette position «toit occupée par une division espagnole et une brigade anglaise, qui prirent la fuite après une résistance assez epiniâtre, et furent vivement peur-suivies. Le champ de bataille étoit jonché de leurs morts dans les bureaux des douanes impériales qu'autant qu'ils et n°us avons fait grand nombre de prisonniers. La se- sont rédigés en françois et revêtus de la légalisation d'une i0nd.e ,%ne ennemie s'est alors avancée et a considérable-J 0 ment débordé la nôtre. M étant port« sur la hauteur , j ai légation françoise. (Gaz. de Francf.) EMPIRE FR ANC AIS. Faris } 12 juin. Rapport de Son Exc. le maréchal Duc de Dalmatie À S. A. S* le Prince de Neuchâtel , major-générale Monseigneur y Je suis parti de Séville la nuit du $ au 10 y comme l'annoncois à V. A. dans mon rapport du 9; le 12 j'ai rejoint entre Fuente-Cantos et Burivenide la division commandée par le général Latour-Maubourg ; 1e 14 j'ai pris position à Villa-Frasca et Almendralejo ; Je 15 à Santa. Marta et Villaiba ; ma cavalerie s'est avancée jusques vis-à-vis d'Aibuhera * où je savois que l'armée se rassembloit. Les différents, corps espagnols > portugais et anglais venus de Cadix et de Lisbonne , aussubien qu'une brigade anglaise tirée de Sicile , menacoient l'Andalousie. MJa marche avoit délivré cette province , et l'ennemi avoit rappelle tous ses «orps pour les concentrer sur Albuhera.. De cette maniere nous nous sommes trouvés le 15 en face. de l'armée ennemie. Je résolus de ne pas perdre un instant et de lui offrir la bataille. La position occupée par l'ennemi étoit avantageuse s il occupoit le point de ramification des routes qui mènent à Badajoz et à Jurumenha par le chemin de Valverde et d'OIiveaza; jmais la division espagnole de Bla/cç ne l'a voi t. pas encore rejoint ; et quoiqu'en différant je pt\sse obtenir des renforts, n'ayant alors à ma disposition que quatre brigades d'infanterie * faisant 15m., hommes et 3m. chevaux, tetal 18 mille hommes » j'ai jugé nécessaire de prévenir la jonction de Blake avec $m. espagnols, et .(^attaquer l'en- été étonné de voir un si grand nombre de troupes. Peu de momens après j'ai appris d'un prisonnier espagnol que Blake étoit arrivé avec 9m. hommes , et qu'il avoit fait sa jonction à 3 heures du matin. La partie u'e'toit plus, égale. L'ennemi avoit au delà de 30m. hommes , tandis, que je n'en avois que 18m. Je n'ai plus jugé convenable de poursuivre mon projet, et j'ai donné mes ordres afin qu'on, conservât la position qu'on avoit prise à l'ennemi.. Néanmoins la ligne ennemie s'est bientôt approchée de 1& nôtre, et le combat a été un des plus terribles. Le général Latour-Maubourg a fait charger le 2.me de hussards, le i.er des lanciers de la Vistale, le 4. ve et le 20.me da dragons, avec une adresse et une bravoure telle, que trois, brigades, d'infanterie anglaise ont été entièrement écrasées;, six pièces .d'arfillerie , i.qoo prisonniers et 6 drapeaux (ceux des 3. me, 48.me et 96. me régiments anglais) sont, restés en notre pouvoir. L'ennemi nous a laissé la position que nous lui avions prise, et il na plus osé nous attaquer. Le feu des tirailleurs a duré jusqu'à 4 heures après midi. C'est alors qu'il a cessé des deux côtés* Les généraux de brigade Werlé et Pépin ont été tués. Les généraux de brigade Maratisin et frrayer ont ^té blessés, le colonel Proefte, du- 2X.me régiment d'infanterie légere , les chefs de bataillon Astruc et Camus, du 26.me et du 28.me régiment, ont été tués. Notre perte en morts et blessés a été' de 2800 hommes. L'ennemi ne nous a fait aucun prisonnier ^ excepté 2 à 300 blessés qui sont restés dans ses rangs* L'ennemi a eu trois généraux de tués, deux anglais , un espagnol; deux généraux blessés ; 1000 anglais ont été faits prisonniers; plusieurs se sont évadés, mais nous en avons compté aujourd'hui 800; uoó espagnols ont été » également pris. Tous les renseigaemens que j'ai pu me procurer, portent la perte de l'ennemi entre morts et blessés à 5m. anglais, 2m. espagnols et 7 à 800 portugais. C'est donc en tout une perte de 9m. hommes pour l'armée ennemie, c'est à dire une perte triple de la nôtre. Les troupes se sont couvertes de gloire. La cavalerie a fait les plus belles charges et s'est distinguée d'une maniere particulière. L'artillerit a soutenu sa réputation, ['ai con&.~- tam ment eu en batterie 40 bouches à feu qui répandoient la mort dans les rangs ennemis. Les anglais ont perdu plus d'un homme sur deux. 1 Le 17 , bous sommes restés en présence. Cinq mille ho mmes partis d'Elvas ont rejoint l'armée ennemie. J'ai continué à garder le champ de bataille, et le 18 , à la point" du jour, je fis un mouvement de flanc sur Solano. J'ai chargé le Général de division Gazan de conduire à Séville mes prisonniers anglais et espagnols, et mes blessés , avec une escorte convenable. Dès que je l'y saurai arrivé , je manoeuvrerai pour m'unir aux autres troupes, et achever la déroute de l'e-anemi. (Subvent les noms des généraux et officiers qui se sont parti" culierement distingués.) J'ai l'honneur etc. Signé : MARECHAL DUC DE DALMATIE, Général en chef de l'armée du Midi. Solano, le 2 î mai i8n. £>» 13» S. M. a tenu hier soir à St. Cloud le conseil «les Ministres. — Conformément aux ordres de S. M., le coeur de M. le Général de division Senarmont, tué au siege de Cadix le 20 octobre dernier, a été déposé le 5 de ce mois à St.e Génevieve. ( Moniteur. ) PROVINCES ILLYRIENNES. Trieste, 24 juin. Du 31 mai dernier au 15 juin courant inclusivement, il est entré dans notre port 44 barques er bâtimens, chargés de marchandises et denrées de différentes especes, et venant de Pirano, Pola, Venise, Ravenne, Chioggia, Monfalcone, Capo d'Istria , Porto-Fasson, Isola, Traù, Sebenico, La Brazda, Mac arse a, Spalato, Zara, Cittanuova, Porto-Levante et Fiume* — Le 9 de ce mois, jour du baptême de S. M. le Roi de Rome, on a lancé à Venise dans l'arsenal royal, un Rapport fait par le jury nomme par le ministre de Vintérieur. Déjà l'expérience la plus heureuse a vainct» par-tout en France les difficultés que présente la filature du coton par mécanique, dans tous les degrés de finesse. Déjà on est parvenu à filer «gaiement, par machines, les différentes qualités de laines, avec une perfection et une économie de main-d'oeuvre telles, qu'on peut espérer que cette branche importante de notre filature atteindra bientôt le dernier degré de perfection. Il restoit une amélioration d'un autre genre à opérer; c'est celle qui intéresse l'emploi du lin ou la fabrication des toiles et autres tissus faits avec cette matière, que la France a l'avantage de recueillir sur son sol. L'Empereur animé d'une constante sollicitude pour tout ce qui peut agrandir le domaine de notre industrie, a pensé qu'en encourageant la filature; du lin, il encourageroit aussi la culture de cette plante, et qu'on pourroit en obtenir des résultats aussi étendus que ceux qu'on obtient du coton. S. M. a pensé, en même tems, qu'au lieu d'attendre que des hasards heureux ou des spéculations de commerce fissent participer les fileurs de lin aux progrès des connois-sances acquises dans l'art de filature par mécaniques, il con-venoit de stimuler l'industrie active des françois sur cet objet qui tient de si près à la prospérité nationale , et de diriger l'attention des artistes vers l'étabbssement du meilleurs système de machines propres à la filature du lin. Elle a offert , en conséquence, un million à celui qui aura vaincu la difficulté dans toute son étendue,, et qui obtiendra une économie de main-d'œuvre telle, que l'on puisse se procurer à des prix avantageux les plus beaux tissus de lin. Cette magnifique récompense donne la mesure de l'intérêt que le chef de F état prend aux progrès de l'agriculture, des arts et du commerce, et nous démontre en même tems qu'il sait mieux que personne, que dans tous les arts,, les encouragemens doivent être déterminés, non seulement d'après leur utilité, mais encore d'après ia difficulté qu'ils pi ésentent. L'art de filer le lin par machines, consiste principalement x après le roussage et feffii^hags 1. A en diviser les fibres au moyen de peignes ou sé-ïansi 2. à les distribuer le plus également possible, sur une f »o? nouveau vaisseau de 74 canoos, aommé le Mont-Saint» Bernard et destiné a" service de la marine française. Laybach, 25 juin. Mr. le général baron Delzons, commandant en chef, est parti de cette ville pour Gorice dans la nuit du 21 au 22 de ce mois. I -— Par décret impérial du 19 mat dernier, Mr. le capitaine de frégate Nouvel, chef supérieur par-intérim de la marine dans les Provinces Illyriennes, chevalier de la Légion d'honneur, a été élevé au grade de Capitaine de Vaisseau. COMMISSARIAT GENERAL DE POLICE de la carnio le. Laybach y le 22 juin 181 T. Le Tribunal des nobles siégeant à Laybach , faisant fonctions de Tribunal d'appel , d'après la délégation de Mr. le baron de l'Empire, Commissaire général de justice, a confirmé le io juin 1S11, le jugement rendu , le '3 mai précèdent, en premiere instance par 1a Commission nom mée à cet effet par Mr. le Commissaire général de justice, contre le nommé Jean Pantaleon Hygin Aimonod, natif dnte de Laval , convaincu par preuve et par son propre aveu du crime multiplié de faux , à sept années de dure détention aux fers, et aux travaux publics modérés j et à la peine, de la marque qui lui sera appliquée en place publique avant sa détention, à la suite de laquelle il sera chassé de la Carniole et de toutes les» Provinces Illyriennes; et l'a condamné en outre à indemniser tous ceux qu'il a trompés. Polir Extrait:: ToussAINCT y Commissaire général de Poi ice r Rapporto fatto dal giurì nominato dal ministro dell' interno Già l'esperienza la più felice ha vinto in tutta la Francia le difficoltà che offre la filatura del cotone: con meccanismi in tutt'i gradfc di finezza; già si è giunto parimente a filare colle macchine le diverse qualità, di lane con una, perfezione ed un-" econo miai di imm> d'opera tale, che può-sperarsi che questo interessante ramo della nostra- filatura toccherà ben presto- Tultimo grado di perfezione. Un miglioramento di un altro genere restava ad operarsi; quello-cioè, che interessa l'impiego del lino e la fabbricazione delle tele ed altre tessiture fatte con questa materia, che lau Francia ha il vantaggio dr raccogliere sul sua suolo. L'imperatore, animata da una eostante premù.a per tutto ciò. che può ingrandire if dominio della nostra industria , ha pensato che, incoraggiando la filatura del lino, incoraggerebbe anche la coltura di questa pianta, e che potrehisero ottenersi de* risultati cosà; estesi come quelli che si ottengono dal cotone. S- M. ha pensato al tempo stesso, che in vece l 'attendere che accidenti fortunati o speculazioni di commercio facessero partecipi i filatori di lino de' progressi delle; nozioni acquistate nell'arte della filatura con meccanismi ,, conveniva stimolare l'industria attiva de' francesi su quest'oggetto, che influisce sì da vicino alla propeìist& nazionale > e dirigere l'attenzione deglfe artisti verso lo s tabi i« notato del miglior sistema di macchine adattate alla filatura det lino. Ha essa in conseguenza offerto un milione a colui che avrà- superato la difficoltà itr tutta la sua estensione , e che otterrà un'economia tale nella mano l'opera, che possano-procurarsi a prezzi vantaggiosi le più belle tessiture di fiuo., Questa magnifica ricompensa d* Sa misura deli'mteresse che 1L capo dello' Stato prende pei progressi dell'*..,ricoltura , delle arti e del commercio, e nel medesimo tempo ci dimostra ch'egli sa, meglio che ogni altro, che in tutte le arti, gì' incoraggiamenti' debbono essere determinati, non solamente in proporzione della loro-utilità, ma ancora della, difficoltà ch'esiè presentano. L'arte di filare il lino con macchine, dopo la macerazione e la spatolatura, consiste principalmente, 1." a dividerne le fibre col mezzo di pettini; a di:,ti buirle "I piis 'ugualmente possibile su di una lunghezza proporiiion.aaalla. longueur proportionrée à la finesse naturelle des brins, et à celle que la filature doit procurer; 3. à tordre le fil au degré convenable à l'usage qu'on se propose. Les machines propres à la filature du coton ont conduit naturellement plusieurs mécaniciens à en imaginer pour filer le lin sur Je jnémes principes, mais modifiées et appropriées à ce «onveau genre de filature. Nous citerons ici ceux de ces artistes qui, à la connoissance du gouvernement, s'en étoient occupés avant l'appel fait au génie des arts mécaniques, par le décret de S. M. du 7 mai 1810. En l'an 5, M. Demaurey, à Incarnile, près Louviers , a composé un système de machines propres «à filer le lin. M. Delafontaine fils fait usage des procédés de M. De-»aurey , dans l'établissement qu'il a formé à la Flèche, il y a deux ans, oii il file le lin par mécaniques. I,e 28 germinal an 6 , 'Williams Robinson s'est procuré Un brevet d'importation pour des mécaniques propres à la filature du lin. Le 29 floréal an 7, les sieurs Fult^n et Gutting ont pris un brevet d'invention pour de nouvelles machines propres à filer du lin et du chanvre en fil de carret , et pour en fabriquer des cables et des cordages de toute espèce. Le 26 thermidor an 9, Mae Clarice a demandé un brevet d'invention pour de nouveaux procédés relatifs à la fabrication et au filage du lin. En l'an 12, M. Busby , mécanicien, établi à Rouen , a fait construire des machines propres k la filature du lin, pour plusieurs manufacturiers de cette ville; et depuis cette époque, il en fournit un assez grand nombre d'assortimens à Dreux, à Troyes et à Paris, où il continue maintenant ce genre de construction. Le 10 mars 1807, il a été délivré a M. Alphonse Leroy fils un brevet d'invention pour un nouveau mécanisme propre à la filature du lin et du chanvre dans toute sa longueur. Le %o mars 1807 , Georges Munier, de Versailles, a obtenu un brevet pour l'invention d'une nouvelle machine propre à filer le lin. et le chanvre. Le 22 janvier 1808, John Jladdes et Patrick Onéal, k Paris, ont pris un brevet d'invention pour des machines, destinées à préparer età filer le lin, le chanvre peigné et] les déchets du tirage -des saies. D'après ces premiers essais, plus 0« moins avantageux,, entrepris par un petit nombre de mécaniciens comme obje/ de spéculation particulière , il est permis d'espérer les plus heureux résultats du concours mémorable que S. M. a ouvert au sujet de la filature du lin par mécaniques. Paris, le 9 novembre, 18x0. Signé, Monge, comte de l'empire, président; Bardel, Molard , Joli de Benne ville. Approuvé, Le ministre de l'intérieur, comte de l'Empire, Signé, Mont ali vet. finezza naturale de' filamenti, ed a quella che I» filatura debbe procurare ; 3".* a torcere il filo al grado conveniente alluso che si propone. Le macchine adattate alla filatura del cotone hanno guidato naturalmente molti meccanici ad immaginarne altre per filare il lino sui medesimi principi, ma modificate ed appropriate a questo nuovo genere di filatura. Noi citeremmo qui quelli fra gli art sti, che, alla conoscenza del governo, se n'erano occupati prima dell' eccitamento fatta al genio delle arti meccaniche col decreto di S. M. del dì 8 maggio 1810. Neil' anno V. il sig. Dnnaurey, a lac.irvilh presso Louiiers, ha composto un sistema di macchine acconce a filare illino . Il sig. Delafontaine figlio fa uso de processi del detto sig. Demaurey, nelio stabiiimento che ha foinVito a la F Ih he, ove son già due anni ch'egli fila il lino coi meccanismi. Il dì 28 germile anno VI, Williams Robinson si è procurato un brevetto d'invenzione per i meccanismi adattati alla filatura del lino. Il dì 29 fiorile anno VII, i sigg. Fulton e Cutt'ng hanno preso un brevetto d'invenzr»ne per le nuove macchine adattate a filaro il lino e la canapa a filaccia , e per fabbricarne gomene e corde d'ogni sorta. Il dì 26 termidoro anno IX, la signora Clarke ha dimandato un brevetto d'invenzione pei nuovi processi relativi alla filatura del lino. Nell'anno XII, il sig. Busby, meccanico, stabilito a Rouen, ha fatto costruire macchine adattate alla filatura del lino per molti manifatturieri di quella città, e da quell'epoca egli ha somministrato un assai gran numero di assortimenti a Dieux, Troyes ed a Parigi, ov'egli continua anche di presente questo gtnefe di lavoro. Il 10 marzo 1807 è stato rilasciato al sig. Alfonso Leroy * figlio, un brevstto d'invenzione per un meccanismo atio alla filatura del lino e della canapa in tutta la loro lunghezza. Il dì 20 marzo 1807, Giorgio Munier di VersaglTcŠ, ha ottenuto un brevetto per 1* invenzione di una nuota macchina adattata a preparare ed .a filar» il lino o la canapa. Il dì 22 gennajo 1808, John Madden e Patrick Oneat a Parigi, hanno preso un brevette d'invenzione per macchine destinate « preparare ed a filare il lino , la canapa pettinata e la sostopetta del tiraggio delle sete. Dopo questi primi saggi, pai o meno vantaggiosi , intrapresi da. un piccolo cessero di meccanici, come oggetto di speculazione particolare , è permesso di sperare i pai felici risultati dal concorso memorabile ch« S. M. ha aperto al riguardo della filatura del lino con mezzi meccanici. Parigi, il 9 novembre 1810. F ir/nati : MoNGE, conte -dell'impero, presidente, Bardel, Molard, Joly , de Benneville . Approvato; il ministro dell'interno conte dell' impero, Firmato: montalivbt. AVVISO per la prima volta . I proprietà!j della Strada Luigia, fanno noto per mezzo della I. R. Direzione locale delia costruzione della detta strada, che i fondi qui sotto descritti saranno venduti a pubblico incanto al maggior obblatore nei giorni ed alle condizioni stabilite qui sotto : L 11 luglio 1811. In Fiume, tutto lo stabile detto dei mulini sulla Kechiuna , appartenente alla società pioprtetaria della strada Luigia, consistente in una casa d'un piano , tutta di muro con stalla ; in altra casa , pure tutta di muru , con fucine e magazzini opportuni per chi esercitasse un arte o mestiere, un mulino murato con sei mole, tre delle quali sono in ottimo stato e provvedute di tutti i necessarj requisii.; finalmente in un mulino da segare , murato per metà dal basso all'aito, con due macchine complete, atte a segare gronchi della lunghezza di sei Klafter , col terreno a questo appartenente, i diritti d'acqua e tutti i requisiti richiesti in un simile mulino. La vendita si farà al maggior offerente, riservandosi la necessaria ratafica dall'autorità centrale residente in Vienna d'Austria . Dell'ammontare della vendita un terzo sarà subito pagato. Per gli altri due terzi saranno fissate le epoche di pagamento all'atto dell'incanto. Il 12 luglio e giorm consecutivi. Saranno venduti nel detto mulino Rechmna al maggior offerente, e contro pronto pagamento, dalle 8 Sino alle 12 antimeridiane, e dalle 3,sino alle 7 pomeridiane, 1 seguenti eifeiti. Diversi utensilj da minatore e per far trinciere, bilancie di ferro e di ottone, fiasche di latta, corde, lanterne, utensile per fabbirferraj , falegnami e fabbricatori di carri» ottone, legnami per costruir carri, diverse qualità di ferri, carri ferrati di di verse grandezze, una fucina da campagna , leve da carri , casse per danari , ecc. ecc. Chi aspirasse all' acquisto degl' indicati effetti , potrà presentarsi nei giorni sopra enunciati. LOTERIE IMPERIALE D' ILLYRIE. Tirage du 24 juin 18 ti. 83 - 42 - 79 - 6l - 38