1. Semestre. provinces illyriennes. n. 30 telegraphe officie l Laybach, samedi i| avril 181?. exterieur. ÉTATS-UNIS. E»stx>», le it. février. Il vient d'arriver ici une longue «lite de gazettes de Caraccas, qui ont été publiées dans la nouvelle république de Venezuela jusqu'au r$ novembre inclusivement. Les royaumes de Ca^hagène et de Truxillo se sont réunis à la confédération, Cette armée s'avance de Garthagène contre Sainte Marthe j mais elle a été précédée par une proclamation %ui engage les habitans de Saint-Marthe à sš joindra à la confédération. Le géniral Miranda , après avoir établi un nonveau gouvernement k Valencia , est revenue à Caraccas: Us magistrats de Valencia Jui ont exprimé leur gratitude da m une adresse. Toutes les feuilles de Caraccas sont remplies de discours sur l'établissement de la république et contre 1 Inquisition : ces discours ne sont guère autre chosç que des traductions de divers morceaux des écrits jlaynal. On remarque, et nous nous en fé/icitons ; qu'au milieu de tous ces préparatifs de guerre, les nouvelles républiques ont établi une école militaire, un hôpital et une école de médecine. On a appris, par un bâtiment venu de Santo-Domingo à Anapolis, que le gouvernement est réduit aux plus grandes extrémités, et ne peut satisfaire à ses dépenses. On craint de voir éclater des troubles dans cette résidence; les mili* taires ont menacé de recourir à des mesures violentes, si un bâtiment, qui a été expédié à la Vera-Cruz pour aller chercher des fonds, revenoit sans avoir rempli son objet. La loi sur la liberté de la presse , publiée h Caraccas, défend de publier aucun ouvrage sur la religion sans l'avoir fait censurer par un prêtre. Les écrivains qui attaquent les principes du gouvernement républicain seront traduits devant les tribunaux et punis d'amendes. Un avis reçu du Port-au-Prince porte que Christophe alloit fai/e sortir sa flotte, et que son intention étoit de s'emparer de tous les bâtimens expédiés pour les ports occupés par Pétion. Journ. de l'Emp. R U S S I E. Ettersbcurg , le- 23. février. Une paysanne du village de AVIS. Le Directeur du Télègrephe Officiel avoit engagé par urt avis inséré aux numéros deux et suivans, les personnes qui d-ésireroient d'avoir le journal au texte italien , de vouloir hien lui faire connoître leur intention. MM. les Intendants et subdélégués, fonctionnaires, chefs et employés des administrations, propriétaires et négocians , lui ayant manifesté un voeu unanime , le Directeur s'est empressé de l'exprimer k S. E. le GOUVERNEUR GÉNÉRAL -tes Provinces Ulyriennes, qui a daigné décider que le Télégraphe officiel paroîtroit en langue italienne , en outre des deu* textes français et allemand. En conséquence, toutes personnes qui voudront s'abonner au texte italien adresseront de suite au Directeur ou à MM. les Directeurs des Postes de leur résidence, leur demande accompagnée du prix de l'abonnement pour 6 mois, à prendre du 15 avril prochain. Elles sont prévenues que sans ce paiement préalable, le journal ne leur sera point adressé, l'usage étant de payer par tout les abonnemens parJ avance. MM. les abonnés recevront des récépissés en : c >jii ..w.tsi a vloiiiiir exactement leurs noms , Sishelfca est accouchée dernièrement de deux garçons et deuv> filles; ces quatre>nfans jouissent, ainsi que la mère^ d'un? parfaite santé Moniteur. AUTRICHE. ^ viebM, le 14. mars. L'on a connaissance aujourd'hui du dernier rescript adressé par S. M. l'Empereur aux États de Hongrie, et qui est relatif à la conclusion de la diète. U est fort intéressant dans ses détails, et porte en substance que le roi ne peut dans les circonstances actuelles , et ne '.eut aucunement se désister de la demande qu'il a faite 6e douze millions en numéraire ponr couvrir les besoins fie l'Empire. Cependant, S. M. consent , par bienveillance, et de son propre gré, à admettre en défalcation de cette somme, la prestation des articles de subsistances en nature, offerte par l'art. de la diète, mais il sera ajouté un quart en sus à l'évaluation qui a eu lieu jusqu'ici de ces objets, attendu qu'iJ n'existe plus du tout de proportion entre les prix des marchés du jour. S. ST. persiste à demander que les Etats prennent sur eux la garantie de cent millions, valeur de Vienne p«ur payer les dettes de la monarchie. S. M. déclare que ^augmentation du sel projetée par les Etats, est un droit qui appartient uniquement et exclusivement w esternarono concordemente il desiderio di vederlo in italiano, egli si prese l'impegno di parteciparlo a Sua Eccellenza il Governatore generale delle Provincie Illiriche, questi si è degnato di decidere che il Telegrafo Ufficiale esca in lingua italiana oltre li due testi, francese e tedesco. Per conseguenza tutti quelli che vorranno abonnarsi pel testo italiano , indirizzeranno subitamente le loro domande, aggiuntovi il prezzo dell'abonnaaiento per.sei mesi, 118 1 convdi les accueillit si chaudement , qu'ils ne purent réaliser leur infame projet. Deux des bandits furent tués, et plusieurs furent blessés , entr'autres un officier. M. Gautòir, lieutenant du 14. de dragons, se distingua particulièrement dans cette occasion. ' Gaz. de France. Madrid, le 5, mars. Le 20. février, le chef d'escadron Lignev;Ile , en conséquence des ordres du général Treil-hard , gouverneur de la Manche , s'est dirigé sur Calzada , à la tête d'un escadron du 13. régiment des dragons , et a surpris, dans cet .endroit60 hommes du parti de'Canï-zarès: 24 soldats et un officier ont été faits prisonniers. On a pris aussi 56 chevaux. Gaz. de France. Le 8 mars. Le roi a nommé le duc de Berwick gentilhomme de la chambre en exîrcice , et D. Liro Urbina , ëcuyer. Le 5. de ce mois, S. M- a signé le contrat de mariage de D. Juan Paul Martinez de Hervas , maître des cérémonies, et fils de S. Exc. le mirquis d'AImenara , ministre de l'inférieur, avec Mlle. Amélie de Villeminot. Joum. de l'Emp. ROYAUME DE N A PL E S. Naples , le 8. mart. Cette ville vient de perdre le professeur Antonio Villazi , médecin d'une habilité consommée, né en 1741, et l'un des plus illustres disciples des célèbres professeurs Feancesco Sçrao, et Gherardo Guaglia. ROY AU ME D'ITALIE. Milan , le 16 mars. S. M. l'Empereur et Eoi a accepté l'hommage d'une gravure représentant le champ de bataille d'Ey'au le lendemain de l'action. Trois artistes célèbres, sous la direction lu chevalier Longhi , ont concouru à cet ouvrage MM. Ca liano , pour le dessin et Anderloni pour la gravure. Chacun d'eux a reçu une médaille d'or. On continue à travailler av.-c activité à L'arc de triomphe qu'on élève à la barrière de la nouvelle route du Sinipion, d'après les dessins de notre illustre concitoyen le chevalier jLouis Gagnola. A chacune de deux façades seront quatre colonnes de marbre blanc d'un seul morceau, de 4 pieds de Paris de diametre. Deux desquelles sont déjà assez avancées pour exciter l'admiration des curieux. Un grand nombre de bas-relief i représenteront les actions mémorables du règne de Napoléon-le-Gr-and. Joum, de l'Emp. INTERIEUR. EMPIRE FRANÇAIS Lille , le 22i murs. A la Flamengrie, arrondissement d'Avesnss , une jeune personne vient d'honorer le sexe par allo stesso Direttore oppure ai signori direttori delle poste del luogo di loro residenza 1 signori abonnati sono ìstes-samente avertiti, chs il giornale non gli sarà spedi to senza il suddetto pagamento anticipato, mentre che si usa per lutto di pagare in avanti , 1 signori abonnati otterranno delle ricevute secondo le forme, ma essi da parte laro, avranno la bor.tà d'indicare con tutta esattezza , i loro nomi, cognomi, professioni e abitazioni, acciò si possano scansare i ritardi delle spedizioni dei giornali. L< p rsone che , per motivo di viaggio , assenza o di tutt' altre ragioni particolari , non volessero abbonnarsi che per un tr.mestre, potrapno spedirne il montante. Capodstria Aprile 1812. Capo d'Istria vestita a lutto piange oggi la perdita del Decano dè suoi cittadini Quest'egregio soggetto era il signor Girolamo Gravisi, abbastanza noto alla K p bblica letteraria, e grand'amico del suo ceLb e concitta'ino Commendator Carli da cui venne ricordato sovente nelle di lui opere. Il Signor Giaviài univa ad una profonda scienza' nell'anti- un trait de courage que nors nous plaisons à faire connoi-t re. Lé 8 février dernier , â deux h ures après midi , un *e nfant étant sur le bord d'un étang , vouloit attirer à lui quelque chose qui étoit sur l'eau; il y tombe. Félicité Meunier, Ajjée de dix-sept ans, venoit dans le même moment puiser de l'eau à cet étang ; elle aperçoit cet enfant que ses vètemens faisoient surnager sur le dos: sans i'arrèter par la crainte des dangers de se noyer dans une masse d'eau qui a au moins deux mètres de profondeur, elle se glisse dans l'étang 1e long de la crête, ayant de l'eau jusqu'aux épaules, et parvient à atteindre l'enfant, le saisit, et lui sauve la vie. Jour», de l'Emp. Croisic.) le 4. mars. Hier soir, vers les sept heures, des coups de canon * répétés de minute en nrnute, nous apprirent qu'un navire étoit échoué sur le fond , à la distance d'un myriamètre de la côte, en raison du mauvais tems il étoit en danger de périr, mais il n'étoit pas possible de mettre une embarcation à la mer pour le secourir. Des mesures furent prises aussitôt de cooe^rt avec MM. le sous-commissaire de marine Proux , le commandnt de la place H uguereau , et le conti ôlçur des douanes Le Roux, tant pour: aller prendre connoissance du navire , si les vents caimoient, que pour recevoir les malheureux naufragés qui pourroient être jetés à la côte. La nuit étant très-obscure et la mer basse , on se vit contraint d'attendre le flot pour se mettre en mer et se diriger du côté du navire, de manière à se trouver à la distance de la reconnoîcre au point du jour. Des> coups de canon de détresse "ne cessèrent de se faire entendre. Le 4, vers les trois heures du matin , les embarcations qui avoient reçu la veille l'ordre de se tenir prêtes, se trouvèrént à flot, et M. Proux, sous-commissaire de marine voulant diriger lui-même le zèle des marins et de citoyens qui se portèrent en foule sur le rivage; voulant aussi prévenir toute fausse démarche et régl.r le transport des naufragés, s'embarqua lui-même sur la péniche du port; il fut suivi du bateau des douanes monté par M. Le Roux, contrôleur de brigade, et de 22 antres embarcations , y compiis les chaloupes de pêche de la Tur^ balle. Au point du jour , la péniche montée par M. Proux se trouva à portée de .reconnoître que le navire en danger étoit un fort vaisseau , qu'il prèsumoit anglais , et dont la position paroissoit s'être améliorée. Aussitôt M. Proux fit signal aux embarcations qui le suivoieut de cesser de faire route et d'attendre le moment de mieux j ;ger de la posi- quaria , estese cognizioni nell'amena letteratura. La sua casa, quand'egli aveva due figli che imitavano il Padre ne'tì-lenti e nella dottrina, poteva dirsi nell'Istria l'asilo delle lettere. Sembrava che la Provvidenza volesse accordare a quest'uomo rispettabile gli anni di Nestore , quando un idrope improvvisa di petto Io rapì alla suaì patria ed alla società. Egli morì in età di anni 91 , mesi 8, nella sera del dì 30 marzo spirato. Il suo cadavere fu oggi portato alla chiesa accompagnato dal sig. Suddelegato, dal sig. Maire, dalli signori Aggiunti e Consiglieri municipali nonché da una folla di persone di ogni eeto fra le lagrime universali. Un'orazione funebre , recitata da un valente sacerdote, ha sviluppato le prerogative del defunto. Se è da compiangersi egualmente la perdita d'un profondo let-teiato, che quella d'un utile cittadino, quanto più non è da deplorarsi quella d'un uomo che coii'iilìbatezza de lion dit vaisseau j mais la chaloupé la'sentinelle, du Croi-se, n ayant pas aperçu le signal, et par sa marche supérieure , se trouvant alors très-p-rés du vaisseau, ne put se défendre de l'aborder. Rendu près du bord, il fut vivement pressé par le capitaine d'y monter. Au jour, M. Proux reronnut 9ue le navire parois:oit hors de danger, le canon cessa de tirer, et on vit une péniche sortir de son bord et s? diriger.sur He'dic , lieu ordinaire de la station ennemie, ce qui détermina M. Proux à donner l'ordre à toutes les embarcations de rentier avec lui au Croisic et à la Turbali«. Vers les 8 heures du matin, foutes les embarcations furent de retour au port , immédiatement suivies par la chaloupe la Sentinelle. s -Le patron de cette chaloupe étoit chargé de remettre une lettre à M. Proux. 11 la lui a remise en présence des d i dere n s fonctionnaires de la commune qui ont été invités à se réunir pour en délibérer. Ce même patron , porteur de la lettre , a déclaré être porteur d'une boîte renfermant une paire de pistolets destinés par le capitaine anglais pour M. Proux , en reconnoissance de sa démarche bienfaisante. On a ensuite interrogé le patron de l'équipage de la chaloupe la Sentinelle i le .patron a déclaré q^e la marche supérieure de sa chaloupe l'avoit conduit près le vaisseau, que la brume et l'obscurité Tavoiept empêché d'apercevoir le signal de M. Proux, que le capitaine anglais l'avoit vivement pressé de monìer à bord, que celui-ci, après beaucoup de remercîmens des démarches faites pour sauver son équipage, lui avoit annoncé qu'il étoit hors de danger, et lui avoit demandé le nom de la personne qui airigeoit les secours qui lui étoient envoyés ; qu'ayant répondu que c'étoit 3VI - Proux, sous-commissaire de marine, il l'avoit invité à descendre pour y recevoir une lettre de remercîmens à son adresse. Ledit capitaine lui ayant ajouté que sa position ne le mettant pas dans le cas d'offrir son épée à M. Proux, il le chargeoit de lui remettre, comme gage de sa reconnoissance , ses propres pistolets renfermés dans une boîte ; il le prioit en outre de lui témoigner ses regrets de ce qu'il n'avoit pas jugé à propos d'aller à son bord. Le capitaine avant de quitter le vaisseau lui fît donner du biscuit et du rhum pour son déjeûner et celui de son équi-gage. Un des marins de la chaloupe a rencontré sur le pont du vaisseau un capitaine américain parlant français: celui-ci lui a dit avoir été pris à l'entrée de la rivière de Bor-' deaux, venant de Baltimore , sur le navire Fèbronia , de 800 tonneaux, 16 canons et 80 hommes d'équipage qu'il suoi costumi, e coIl'afFabilità delle sue maniere aveasi acquistato l'amore , la stima ed il rispetto universale, AVVISO. TI sottoscritto è stato rimpiazzato nel servigio di Ricevitore del Demanio, e gli fu graziosamente accordata la sua dimissione , per la nuova Carica di Esattore delle Contribuzioni dirette di Sillian . Quindi previene il Pubblico , che d'ora in poi s'occuperà col difendere le Parti in giudizio ne' casi ammessi dalie Leggi tradurrà il francese e le altre lingue che sono in uso nellìllirio , stenderà Atti, Contratti e Scritture private, Istanze e Memoriali, assisterà i particolari in affari di Registro, Demanio ed Ipoteche , e s'incaricherà pel Ceto Mercantile di conti, Stralci , Accomodamenti, Registrazioni, Bilanci, Scritture-doppie ecc, Avrà il suo commandoit, et l'a prié de faire circuler c ette nouvelle. On a ensuite ouvert la lettre du capitaine anglais à l'adresse de M. Proux, et attendu qu'elle étoit écrite en anglais, M. Pogier, vice-consul des États-Unis, a été invité d'en donner la traduction littérale camme il suit : A bor à du vaisseau, de S. M. B. Conquistador, à l'ancré fresie Croisic, le 14 mars 1812. Monsieur, Je prends la liberté de vous retourner mes plus sincères remercîmens pour les prompts et généreux secours que vous avez bien voulu porter ce matin au vaissean de S. M. Conquistador dans sa détresse. Une semblable conduite , Monsieur, porte honneur à la nation française ; quoiqu'heu-reusement nous n'en ayons pas eu besoin , encore sera-t-elle éternellement imprimée dans l'esprit de tout l'équipage.du vaisseau qui se plaira dans tous les tems à manifester ses hauts sentimens pour votre bonté et votre humanité, età rendre de tout son pouvoir, dans n'importe qu'elle occasion, les mêmes secours à tous Français en pareille détresse. J'ai l'honneur d'être avec la plus haute considération. Votre très-humble et trés-obéissant serviteur, Signé , lord "Williams Stuard , capitaine du vaisseau de S. M. B. Conquistador. A M. Proux, sous-commissaire de marine, aUjCroisic. On a ouvert la boîte , elle s'est trouvée contenir deux pistolets simples, aux armes et chiffre de lord "Williams Stuard, capitaine du vaisseau Conquistador. ^Gazette de Erance.) Paris , le 25. mars. La goélette le Baltimore, venant de Philadelphie, en 26 jours , est entrée le 20 mars en riviere de Bordeaux. Gaz. de France. Bordeaux, le 20. mars. Une découverte importante vient de, répandre un nouveau jour sur l'affaire d'Antoine Gui-raud condamné à la peine de mort, pour crime d'empoisonnement , par arrêt de la cour d'assises du département de la Gironde, en date du 15 de ce mois. Le lendemain 16 mars, vers dix heures du matin, J. B. Escoubat , boulanger, actuellement chargé de la fabrication du pain à l'hospice de bienfaisance de cette ville , s'occu-poit de nettoyer à fond la boulangerie dans laquelle il ve-* noit d'être installé. Il remarqua que le dessous de la huche à pétrir étoit sur-tout garnie de toiles d'araignées. En se baissant pour y passer le balai , il aperçut dans un vide que laissoit entre le mur et la huche l'un des piliers qui lui servent de support , un petit paquet enveloppé de toile, recouvert d'une pierre et presque caché Ufficio nella propria Abitazione , Contrada S. Nicolò N° 733 in secondo Piano. Trieste , il di 6 Aprile 1812. MASSARI Ragioniere. AVVISO. Noi annunciamo con piacere , che da quasi due anni' furono introdotte in Dalmazia le pecore di razza pura spa-gnuola con ottimo successo. I Signori Garagnin di Traù, già benemeriti dell'agricoltura , avendo trasportata fin dal 1801 la bella razza di pecore padovane , si fecero premura nel 1810 di acquistare in Abano un ariete, ed alcune pecore dal sig. Marsilio Papafava il di cui celebre ovile è stato fondato nel 1806 da un lotto di dodici teste comperate dall'illustre Senatore sig. Conte Dandolo, e poscia par cfes toiles d'araignée qui paroissoient exister depuis loog-tems. Escoubat se bâte d'aller prévenir de cette découverte la sœur Eulalie Vallet. On a représenté à Guiraud le sac trouvé dans la boulangerie., II a .répondu qu'il ne connoissoit point ce sac; qu'il ne l'avoit point placé dans le lieu où on l'a trouvé • qu'il ignoroit ce qu'il contient. Cependaut, on a reconnu, que la poudre blanche contenue dans le papier, étoit de l'acide arsenieux , ou arsenic blanc du commerce , mélangé avec quelques fragmens de pain desséché , et que les morceaux de pain sans poudre contenoient aussi de I acide ar» senieux. Le procès-verbal constate encore que l'endroit où l'on avoit caché le sac étoit tellement éloigné des regards, que pour l'apercevoir il falloit se plaeer tout exprès sous la huche à pétrir. t. Le sieur Azam , chirurgien de l'hospice de bienfaisance, a déclaré que cette poudre étoit de l'arsenic. M. le procureur-général en la cour impériale , instruit de cet événement , a pris sur-le-champ des mesures pour faire constater de la manière la plus authentique et les circonstances de cette découverte, et la nature des substances contenues dans le sac. Journ. de Paris. -- Aux termes du décret impérial > du 14. du présent mois de mars , concernant l'organisation de la garde nationale, les militaires jouissant de la retraite ou réformés du service, sont susceptibles d'être placés, en qualité d'officiers ou de sous-offficiers dans les cohortes de gardes nationales qui vont être lévées. Les hommes qui ont servi dans les bataillons de gardes nationales en activité, depuis le grade de capitaine inclusivement, peuvent aussi être admis dans ces cohortes, avec leurs grades, s'ils ont été officiers ou sous-officiers, et comme caporaux, s'ils n'ont été que soldats. Les uns et les autres sont invités à se présenter de suite à l'Hôtel-de-Ville de Paris, au bureau militaire dela préfecture, pour y fii i re la déclaration de leur intention de servir; ils y seront reçus tous les jours, depuis deux heures jusqu'à quatre. La solde de retraite sera cumulée avec le traitement ou la solde d'activité. \ Jpum. de l'Emp. -- Le Moniteur contient aujourd'hui la première partie dune instruction sur la culture et préparation du pastel lisait* ttnctoria), et sur l'art d'extraire l'indigo des feuilles de cette plante, publiée par ordre de S. Exc. le ministre des manufactures et du commerce. -- Tout annonce que la culture du pastel fera cette année de grands progrès , à la faveur des encouragemens promis par S. M. Le sieur Karl , Saxon , qui depuis long-temps arricchito dalla benefica generosità di S. A, I. il Principe Eugenio Vice Rè d'Italia. La buona prova che fecero in Dalmazia i Mesini è dimostrata dai nascenti di questi due anni, mentre se la specie spagnuola fece de'progressi , senza che un solo individuo sia degenerato, ammirabile si è del pari la mi-gliorazione d'meticy. Tanto quelli che nacquero da Pecora padovana, come da indigena dal reatina diedero lana più fina ed in quantità maggiore, e tutti distinguons! a colpo d'occhio dalla lor madre, anzi possono migliorare le razze del paese. Quindi, tutti quelli che acquistare ne volessero li troveranno a discretto prezzo , riccorendo agli ovili e' Signori Garagnin. s est occupé de traiter cette plante pour en extraire l'in-d.go , est parvenu à retirer de cent livres de f,ailles de pastel p,ès de deux livres d'ind.go de la plus belle qualité. Il résulte du procès-verhal d'une expérience faite à la ma' nufact ure de toi les peintes à B.èvre, dans le mois de décembre dernier , qu'il a obtenu, à peu de chose près, ce résultat, quoique ies feuilles employées fussent, à rai. son de la saison , dans un éiat de détérioration très désavantageux. Avec l'indigo produit par cette expérience , et dans le roeme établissement , il a teint une certaine quantité de drap et d'étoffes de coton. Ila été dressé également un procès-verbal de cet essai , qui a parfaitement réussi. Les personnes qui desideroieut voir des échantillons, soit de J indigo obtenu, soit des étoffes teintes dans ces diver-ses expériences , peuvent s'adresser à M. Denné, rue Neuve-Saint-Eustache, ri?, 16. Une étendue de terrain considérable vient d'être consa-crée a la culture du pas tel dans le département de Seine et Oise, et M. Karl se propose de s'y livrer à l'extraction en grand de 1 indigo pendant tout le cours de la saison. (Journal de lEmp,) PROVINCES ILLYRIENNES. AVIS IMPORTANT. Trieste , 8 avril. D'après les ordres donnés aux frontières par le Gouvernement d'Italie, les personnes qui sont dans Je cas de se rendre des Provinces Illyriennes dans ce Royaume , sont tenues d être munies d'un certificat de santé du lieu ; de leur résidence ou de leur départ. Port de Trieste, 1 .er avril. Il est entré dans ce port 63 hatimens dont 47 iijynens, 16 italiens, venant de Zvara-zerbi, Ancóne, Rovigno, Citta nova, Parenzo, val di Torre , Montfalcone etc. et charges de sel commun, fruits secs, limons, oranges, huile commune, raisin sec, chanvre, lin , cordages, potasse et vin ordinaire. Il en est sorti 10 dont 5 ijlyriens et 15 italiens, expédiés pour Tripoli , Ancóne, Venise , Rovigno , Citta nova, Parenzo, Pirano, Capo-d'lstrie etc. et chargés de fer crû , potasse, prunes, lame , figues, verreries, ris, papier, vitriol, vif argent, et planches. Santa-Croce rratnik près Segna, t.er avril. Il a été expédié en transit à la destination de France ou d'Italie pendant le trimestre de 1812. 858. balles de Coton, 4°. ditto de poils de chevreaux. D'une valeur approximative de 201,377 francs. --Les grains étant prohibés àia sortie ne peuvent être exportés pour la Dalmatie et les provinces de Raguse et Catturo ; cependant comme le pays ne peut fournir les grains nécéssaires à la consommation des habitans de ces provinces, rembarquement en est provisoirement autorisé sur les ports de Fiume et de,Segna: ip en exigeant un certificat de besoin délivré par un des intendants de Žara ou Ra-guse , oU un dç jçurs sUbdélégués. 2® En prescrivant que ce certificat soit présenté à la vérification de Mr. l'Intendant de Caristadt ou de MM. les sub iélégués de Fiume ou de Segna qui en autoriseront l'expédition. 3* En assurant I arrivée au lieu de la destination par un acquit à caution. La Dalmatie peut au surplus faire venir des grains en transit de la Hongrie, mais ils doivent être dirigés sur Fiume et acquitter le droit de 1 franc 10 cent, par IOo. Troppo ristrettoessendo però il numero de'loro merini, non possono essi ancora farne vendita; ma chiunque bramasse di far fecondare alcune poche pecore dai loro arieti saran' accolti con piena condiscendenza, esenz'alcun pagamento. Quegli amatori peraltro che desiderassero di tener , pei due mesi di giugno e luglio una pecora ne'loro ovili > ond'essere sicuri della fecondazione, dovranno prima comperare un meticico di razza spagnuola , o un agnello di t azza padovana. Coloro poi che volessero appigliarsi al migliore e più sollecito partito per aver subito merini di pura razza d* Spagna, potranno rivolgersi in Italia o nell'Austria. =5S