Trimestre lil. PROVINCES ILLYRIENNES. TELEGRAPHE. OFFICIEL L.aybach, samedi 3 août 18.ll. ANGLETERRE. ^P Londres, 15 juillet. Les Bermudes sont le point d'union de l'escadre de sir G. Yorke. Nous pouvons assurer que l'amiral a ordre d'exiger immédiatement des excuses du gouvernement américain pour l'action qui a eu lieu entre le Président et le petit-belt , et en cas de refus, de commencer les hostilités contre les bâtimens américains. On continue à prétendre que ses instructions ne lui enjoignent point de capturer on détruire les bâtimens marchands de cette puissance. — Une lettre de Lisbonne du 30 juin porte que le colonel Trant a abandonné Oporto pour aller prendre le com-i mandement de la milice qui , pendant l'absence du général| Spencer , s'est rassemblée aux environs cî'Almeida. Silveira est 1 esté sur le Douro, où un de ses détachemens a pris un convoi de 10 à 12 charriots. Du 17 juillet. Lundi au soir on a expédié des courriers de Windsor pour annoncer au prince régent et au conseil de la Reine que la maladie de S. M. avoit empiré. On a fait appeler tous les medecins qui n'étoient pas de service. Le bulletin suivant a été publié hier matin au château. ,, Windsor 16 juillet. Les symptômes de la maladie du roi, après sa rechute, ont continué à augmenter, et S. M. a eu une. nuit fort inquiete. „ Le duc d'Yorck est parti pour Windsor vers cinq heures, et les ducs ses freres l'ont suivi quelques heures après. Du 18. ,, S. M. a un peu dormi la nuit derniere ; mais elle n'en est pas mieux ce matin. ,, La dangereuse rechute de S. M. a fait une grande sensation. La Chambre des Communes paroît fort agitée. — Le 53.e régiment revient de la Jamaïque. Les individus qui le composent ont été tellement maltraités palle climat qu'ils ressemblent à autant de squelettes. (Moniteur.) — La malle de Lisbonne arrivée ce matin a apporté au gouvernement des dépêches de Lord Wellington, qui vont jusqu'au 27 du mois dernier. En voici l'extrait : „ Lord Wellington étoit alors h Quinta do San Jaoa. Le 2z, un piquet du u.e de dragons légers, commandé par Je capitaine Lutyens, a été surpris par un gros déta-* chement ennemi, qui alloit reconnoître le terrein. „ Un autre de nos piquets, composé en partie du 2.e hussards de Ja légion allemande, a également un peu souffert dans cette circonstance. ,, L'ennemi occupe le pays entre Badajoz et Merida, et il semble qu'il ait intention de ramasser des vivres. „ — Des lettres particulières de Lisbonne nous informent de l'important événement de la marche des Français sur Talavera, après avoir renforcé Badajoz de 5 mille hommes d'infanterie et mille cheval ligne m Du 19. Château de Windsor, 19 juillet. — „ S. M. a passé la nuit sans dormir; elle ne se trouve pas mieux ce matin. „ Le régent a suspendu toutes les fêtes qu'il devoït donner. (jonrn. de l'Empire.) DANE M ARC K. Corsoer, 6 juillet. A présent il n'y "a plus "aucun bâtiment ennemi dans le Belt. Hier le vice-amiral Ramshard a passé Belt pour se rendre à Niebourg. Copenhague, 9 juillet. Le dernier convoi ennemi est toujours à l'ancre soas l'île de Fehmern. La flottille de Neu-stadt a fait plusieurs tentatives contre ce convoi; mais la position serrée des bâtimens j la vigilance des anglais et le clair de lune se sont toujours opposée aux succès qu'on en espéroit. — Du 5 au 8 de ce mois 187 bâtimens sont entrés dans notre port et 85 en sont sortis. Un corsaire a capturé dans la Mer du Nord un brick chargé d'huile , de tabac et da riz. Il a découvert sous Wingoe 6 vaisseaux de ligne anglais , dont un avec pavillon d'amiral. Un autre ssau de ligne a été vu dans les environs de Kullen. capitaine dont la destination étoit de Hoegenaes à Stockholm, raconte que dernièrement un vaisseau à trois ponts croisoit devant Fîoegenaes, et qu'il Jaissoit! passer toupies bâtimens sans distinction de pavillon. (Gaz. de Hamb.) % HONGRIE. f aniseti, 4 juillet. Le 26 du mois dernier le Sénat servien a ordonné aux habitans de Belgrade que dans les familles où il y a plusieurs jeunes gens , tous, à l'exception de l'ainé , sont obligés de se trouver tous les jours à la place d'exercice des russes pour être dressés par ces derniers dans les exercices et évolutions militaires. Cette disposition a eu pour suite que tous les négocians ont tenu leurs boutiques fermées pendant plusieurs jours. Personne ne peut comprendre ce qui peut avoir donné lieu à cette ordo nnance. -- Les dispositions qui fesoient présumer que les Russes évacueroient promptement Belgrade, paroissent n'avoir été dictées que par des vues de poh'tique ; et on croit qu'ils ne sont pas dans l'intention de quitter réellement Belgrade et les environs. Du 9. Plusieurs négocians seïviens à Belgrade continuent encore à tenir leurs boutiques fermées. Le sénat servie n a été dans un' danger imminent d'être maltraité par les habitans à cause de l'ordonnance du 26 dix mois dernier. Des députés ont été envoyés sur le champ à Topola, à Czerni-Georges pour obtenir la révocation de cet ordre. On ne sait pas encore ce qui a été décidé. -- La semaine passée un courrier russe est arrivé de la Valachie à Belgrade avec des dépêches d'une grande impor- îce^o tanc^^our le chef du régiment russe qui est en garnison dans cette viJ^^nielq'ues jours auparavant, le lieutenant colonel baron^PRibich étoit également arrivé dans la même ville avec des ordres du comte Kutusow, commandant en chef des russes, pour le sénat servien et le chef du régiment russe. On espere à présent plus que jamais que la paix aura lieu entre les russes et les turcs. Il paroît qu'on y travaille plus sérieusement. Du ir. La semaine derniere il y a eu une forte escarmouche entre les serviens et les turcs dans les environs de Nissa. Quelques jours auparavant il y avoit déjà eu des discussions entre plusieurs individus des deux nations; des querelles individuelles ils sont enfin venus à des hostilités ouvertes. (Gaz. de Presbourg.) PRUSSE. Berlin, 23 Juillet. Il est de nouveau parti d'ici un bataillon de grenadiers pour se porter sur les côtes de la Baltique, où on continue à veiller avec la plus grande at- pece de billets étant déclarée par décret impérial mise hors de cours et anéantie à partir du i.er novembre de cette année. 6.0 Un nombre suffisant de billets d'amortissement de la valeur de xo et de 5 flor. n'étant pas encore fabriqué pour qu'on puisse commencer à échanger les bil-^ts de la banque de 50, 25 , 10 et 5 flor. sans aucune restriction, on s'occupe maintenant des moyens de le faire sous peu, de mois, ce qui, lorsqu'il en sera temps, sera porté ^^p connoissance du public. En attendant pour faciliter aux particuliers les moyens de faire leurs affaires en détail avec les billets d'amortissement de 100 flor. , les caisses des billets d'amortissement sont pourvues dès ce moment par ordre de S. M. d'une certaine quantité de billets d'amortissement de 10 et de 5 flor. Vienne , le 30 juin 1811. François Comte de Saurait, Gouverneur. (Gaz. de vienne.) Du 22. Les bains de Tòplitz sont très fréquentés cette tention sur tous les mouvemens des anglais. La flotte en- année ci. On y ccenpte déjà 1150 personnes, parmi les-nemie sous les ordres de l'amiral Saumarez n'a jusqu'à pré- quelles le Duc de Saxe - Weimar et le Duc Ferdinand de sent rien entrepris sur nos parages. J Wurtemberg , gouverneur de Vienne. — A Konigsberg un fonctionnaire public a été mis enj Du 23. Tout le monde s'empresse maintenant d'échanger jugement, ayant été accusé d'avoir protégé l'introduction , les billets de 500 flor. de la banque contre des billets d'amortissement. Les demandes de coton du levant deviennent ici tous les jours moins fiéquentes ; mais les marchandises de ce genre de bonne qualité se maintiennent à des prix très raisonnables. -- Les billets de la banque de 500 fl. qu'on retire à présent de la circulation , montent à la somme de 200 millions de florins, selon leur valeur nominale. Au lieu de ces billets on ne met en circulation que 40 millions de florins en billets d'amortissement. (Gaz. d'Augsbourg.) ■ GRAND DUCHÉ DE FRANCFORT. Francfort, 19 juillet. Les négocians de cette ville ont reçu ordre de dénoncer très exactement dans le terme de 3 jours toutes les denrées coloniales importées de Lùntbourg à Francfort, à partir du 1er. avril de l'année courante. (Gaz. d'Angsbeurg.) GRAND DUCHÉ DE BADE. Carlsruhe, 15 juillet. On parle plus que jamais du prochain mariage de S. A. la princesse Amélie, sœur du Grand-Duc, avec S. A. I. l'Archiduc Charles d'Autriche. Cette princesse, comme on sait , demeure habituellement à Pétersbourg, auprès de l'Impératrice de Russie, sa soeur. Elle est venue l'année derniere en Allemagne pour visiter ses augustes parents, et retournant en Russie, au printemps de cette année, elle a fait un séjour de quelques semaines a Vienne. La cour lui a «lonné plusieurs fêtes, et tout le monde a rendu un juste hommage à sa beauté et aux grâces de son esprit. On dit que depuis cette époque S. A. I. l'Archiduc Charles a eû le projet de la demander en ma-riage. (Gaz. de France.) SUISSE. Soleure, n juillet. La diète a rendu le 8 un décret qui enjoint à tous les sujets suisses, sous peine de perdre leurs clandestine de plusieurs marchandises de fabrique anglaise. Du 24 juillet. La nouvelle compagnie d'assurance de cette ville est dissoute par une détermination des intéres- ♦ Les fonds qui se trouvent encore dans la caisse de cette pagnie seront partagés entre les actionnaires. (Gaz. d'Augsbourg.) AUTRICHE. r-icnnB, i juillet. Le 15 de ce mois a été publiée ici l'ordonnance suivante: Sur le contenu dans les deux Patentes du 20 fevrier et du 20 juin de l'année courante , et en vertu du Décret impérial du 22 juin suivant, concer. nant les billets d'amortissement de 100 florins, on a arrêté ce qui suit : 1.0 A partir du 15 juillet 1811, les billets d'amortissement de 100 florins commenceront à être mis 'en circulation. 2.0 Au moyen de ces billets d'amortissement, les billets de lax banque de 500 florins devront être échangés. Il est cependant permis à ceux qui se trouvent avoir des billets de la hanque de moindre valeur de les échanger contre des billets d'amortissement de xoo flor., pourvu qu'ils donnent 500 flor. en billets de la banque , de quelque espece que ce soit. 3.0 A partir du 15 juillet de l'année courante , les billets de la banque de 500 flor. ne pourront plus être échangés contre d'autres billets de la banque de moindre valeur. 4.0 A compter du z5 août de cette année, les billets de la banque de 500 florins sont mis hors de cours. A partir de ce jour, ils ne pourront plus être reçus en payement ni dans les caisse1; publiques , ni entre particuliers. 5.0 Cependant, conformément au 6 dé la Patente du 20 juin de l'année courante , il sera permis d'échanger cette espece de billets de la banque aux caisses publiques qui ont été désignées au même §. contre des billets d'amortissement de 100 flor. ; mais cette opération devra être finie , pour tout délai, le 31 octobre. Ce terme de rigueur étant expiré, aucune caisse ne pourra biens et leur qualité de Suisse, de quitter le service plus recsvoir les billets de la banque de 500 flor., cette es-Janglois. de Francfort.) ROYAUME DES DEUX SICILES. Vtrante, io juillet. Ce matin deux chaloupes sont entrées dans notre port. La première appaitient àia frégate française la Persane, et était commandée par l'enseigne VeJres; la seconde appartient à la frégate française 1 'Artemise > et était commandée par l'enseigne Simon. Elles sont parties de Corfou il 7 a trois jours, et hier au soir de Fano. Il est également entré ce matin dans notre port la cour rie re la Vigilante , commandée par l'officier^l marine Fouque. Il résulte des rapports qu'on a reçus à cette occasion , que la croisière ennemie n'est actuellement composée que d'un vaisseau, d'une frégate et d'un brick. Toutes les nouvelles que nous avons reçues nous annoncent qu'à Corfou on jouit de la plus grande tranquillité ; qu'on y est en pleine sûreté, et que les vivres y sont en abondance et à bas prix. L'administration intérieure s'améliore et se peifectionnt-tous les jours. Le Code Napoléon .est en pleine vigueur L'Académie Jonienne poursuit ses travaux avec le pli' grand succès. Une commission d'agriculture instituée p l'Académie, encourage par ses lumières, ses conseils t ses récompenses le premier et le plus utile des arts ; l'es prit pubhc est excellent, et les hab tans sont animés d'ut sentiment unanime d'amour et de reconnoissance pour 1 gouvernement. Nap les , 19 juillet. La récolte commencée dans pftsiei provinces du royaume et terminée dans quelques autre est extraordinairement abondante. Dans la Pouille , malt les craintes que les sauterelles avoient fait naitre, les espe rances du laboureur ont été entièrement réalisées. Il y plusieurs années que nous n'avions fait de récoltes si aboyantes. Les prix des grains de toute especc ont baissé tiè sensiblement dans tous les marchés. (Mon;t. des deux Siciles, BAVIERE. Munich, 12 juillet. En vertu d'une publication du gou vernement , en date du 3, to'îî les vassaux qui ont possède' une charge héréditaire comme fief mouvant de l'ancienne Baviere ou des grands chapitres nouvellement incorporés , sont sommés de renouveler d'ici à un an, six semaines ei trois jours, en faisant abstraction des bailliages héréditaire' éteints, la reconnoissance de ces fiefs, comme fiefs nobles dependaos de la couronne, par devant le ministère * des affaires étrangères formant la haute cour des fiefš , ou d'en demander l'allodiali te , vù que , ces charges étant supprimées par la consti! ut ion , le gouvernement n'a pas l'intention d'en retirer les droits et émolumens féodaux qui y étoient attachés. (Gaz. de Francfort.) ~ ROYAUME D'ITALIE Venise, 16 juillet. Hier on a brulé publiquement sur la place des marchandises de fabrique anglaise. Pendant tout le temps qu'a duré cctte opération, un détachement de la garnison entretenoit l'ordre parmi les spectateurs qui étoient en très grand nombre. (journ. de Venise.) Milan , 24 Juillet. D'après tin Décret de S. A. I. le vice-roi, rendu à Monza le 18 du mois courant, on ne payera plus dans le royaume d'Italie le droit di dix centimes pour la délivrance du reçu des.droits de douane ou de consommation, toutes les fois que le montant de ces droits excédera la somme de 10 hv.res d'Italie» Du 25. Par un autre décret de S. A. I. le vice - roi, rendu à Milan le 19 de ce mois, les gÉttft portées par la loi du 13 août 1802 contre ceux qui ^I^^Bront asyle aux déserteurs ou aux conscrits 1 éfractaires sont déclarées applicables à tous Jes Italiens qui donneront asyle aux déserteurs et conscrits réfrac t aires de 1' Empire français , en sachant que ce sont des déserteurs ou des conscrits ré-fractaires. La procédure pour ces délits sera la même que celle qui a été prescrite par l,e décret du 21 mars 1808. — Par un autre décret du même jour, les Académies royales des beaux-arts sont autorisées à avoir , outre la classe des académiciens proprement dits, et celle des membres honoraires , une troisième classe }ui sera nommée classe des membres correspondants. Les différentes Académies choisiront ces membres parmi les artistes ou les amateurs des beaux-arts, étrangers ou nationaux, domiciliés ou non dans le royaume. - Par un autre décret rendu à Monza le 22 du mois courant , S. A. I. le vice-roi a prolongé - la durée de la foire de Smigaglia jusqu'au 14 août prochain avec tous l'es privilèges qui lui ont été accordés. Dur-]. S. A. I. le prince Vice-Roi, par décret rendu à vlilan le 19 de ce mois, a réglé tout ce qui concerne les gratifications et pens ons à accorder aux employés civils ni royaume. Les employés civils qui à raison de leurs nfirmités ou en vertu d'une'réforme administrative, ces-ront leur service avant quinze ans révolus, recevront ne seule fois, à titre ije gratification, un dixième du alternent dont ils jouissoient, pour chaque année de ser-ce. Les employés qui par les mêm-ss motifs quittent le • vice après quinze ans, auront une pension viagere, qui ra déterminée selon le nombre des années de service, e la maniere suivante: De 15 à 20 ans, un dixieme ; ,, 20 à 25 „ deux dixièmes; ,, 25 à 30 ,, trois dixièmes; „ 30 à 35 „ quatre dixièmes; „ 35 à 40 „ cinq dixièmes; ,, 40 à 45 j, six dixièmes; ,, 45 à 50 ,, sept dixièmes ; Le fonctionnaire public qui quitte volontairement son mpioi après 50 ans de service révolus , recevra à titre de enston viagere huit dixièmes de son traitement ; e t si c'est . raison d'infirmités, la solde entiere. La pension dans ous les cas ne pourra jamais excéder 4605 livr. n. c. 1. n. , ni être moindre de 230 livr. 25. c. 6. m. Du 28 juillet. S. A. I. le prince vice-roi voulant ré-ompenser et encourager de plus en plus les individus - qui ; sont distingués par leur zele à extraire de plusieurs végétaux indigènes une substance douce susceptible de 'emplacer le sucre qu'on tiroit des colonies, a daigné ac-:order à M.r le docteur Louis Sacco une médaillé en or et à plusieurs autres des médailles en argent. — 11 résulte d'un tableau publié par le ministère de l'Intérieur, que pendant l'année 1810 la population s'est élevée dans le royaume d'Italie à 6,471, 920 individus. Il y a eû 254.044 naissances, 218^004 morts et 61,685 mariages. (Jour». Ital.) EMPIRE FRANÇAIS. Corfou , 24 juin. Une dépêche de S. Exc. M.r le Duc de Feltre , ministre de la guerre, annonce à M.r le commissaire impérial qu'aux termes du décret du 25 mai dernier, et sur sa proposition, S. M. I. et R. a daigné accorder à la veuve et à la f» mille de M.r Déme'trius Macri , chef des Cernidi, ou de la Milice, assassiné à Paxò le 17 mai 1810, une pension viagere de 3 mille francs par an, payable sur les fonds du trésor public, à partir du i.er janvier i8n. munificence n^^e ?4S Cet acte d lionnaire , moii ment à la Fran1 de la bienveillance paternelle que S. M. daigne accorder aux habitans des Iles Joniennes, et doit apprendre aux amis et auxennemis du gouvernement français, qu'un trait de fidélité et de bravoure ne manque jamais d'être récompensé par le plus grand, le plus magnanime des Souverains. (Monit. Jon i en.) Paris , 20 juillet. A S. A. S. le Prince des NeufchJkel. Badajoz , 24 juin 1811. Monseigneur , Hier, toufe la cavalerie des armées de Portugal et du Midi s'est portée pour reconnoître la ligne ennemie. Mr. le Maréchal Duc de Raguse a dirigé le Général Montbrun sur Campo-major, où il a rencontré 1200 chevaux portugais et deux divisions anglo-portugaises. Il n'y a eu aucun engagement sur ce point. J'avois donné ordre au général Lafour-Maubourg de diriger la colonne de dragons commandée par le général Bron vers Villa-viciosa. Elle n'a rien rencontré, et est rentrée sans s'être avancée jusqu'audit point. Le général Latour-Maubourg , ayant fait passer les gués de la Guadiana entre Jurumenha et l'embouchure de la envers la famille d'un fonc- s J ance de nous. Il paroît qu'elle renonce entièrement à ime de son devoir et.de son attache- ^Espagne, et se concentre pour la défense de Lisbonne. est une nouvelle preuve de l'intérêt et -A-U ì* 'd",' W»!linÇt0ll aVOlt d?ik Son ^artier- i «e unterei et gener;ii à Port-Alègre. Plus de 8 mille malades et blessés- anglais ont été transportés à Lisbonne, avec tous les gros bagages. Les Espagnols se sont séparés d'eux, et se sont dirigés sur l'embouchure de la Guadiana. Les débris des six régiments anglais détruits à la bataille de l'Albuherra, sont retournés en Angleterre. Il n'est resté de ces régiments que quelques officiers et so us-officiers. D'aprWles détails recueillis par les habitans, les anglais ont perdu à la bataille 6,500 hommes, tant tués que blessés et prisonniers. Beaucoup de blessés sont morts. Les Espagnols et Portugais ert perdu 4 mille hommes. La perte de l'ennemi est triple de la nôtre. Aussi dans la nuit du 17 au 18 il avoit commencé à se retirer, et il auroit repassé la Guadiana si j'eûsse dû continuer l'attaque; mais l'union des Espagnols, sur lesquels je ne comptois pas, m'ayant présenté une trop grande masse de troupes, je ne jugeai pas à propos de le faire. D'un autre côté, javois été informé que le siege de Badajoz avoit été levé, et qu'on en avoit einmené l'artillerie, cè qui me donnoit un espace de deux mois pour venir au secours de cette place. Les anglais sont extrêmement mécontens du général Seresford, qui a été suspendu et renvoyé en Angleterre, pour avoir exposé les troupes anglaises et avoir épargné les Portugais et les Flspagnols. En effet, ces derniers, qui étoient en plus grand nombre, ont été moins exposés que les Anglais, et ont fait de moins grandes pertes. ""•Il nous arrive une très grande quantité de déserteurs de l'armée anglaise. Ils 0 . , , . . ,r..............a------- --- assurent tous que les Anglais com- Caza, au reste de la cavalerie de 1 armée du Midi, s'est | prennent qu'il leur est impossible de soutenir la lutte en porté directement sur Elvas. Le colonne de droite , qui Espagne ; et tout porte à croire que lorsque l'armée de étoit commandée par le général Briche , a occupé pendant reSt\V?' qV m',eSt annonce'e !,ar V; S., sera arrivée , , r f sur Almeida, ils se convaincront de 1 impossibilité de résis- ^iques instans cinq escadrons anglais qui lui etoient op- ter roême dans Lisbonne. |lques instans cinq escadrons anglais qui lui étoient opposés, tandis que la brigade du général Bouvier des-Eclats, à la tête de laquelle étcit le prepiier régiment de la Vistule, manœuvroit sur leur droite. Ce mouvement a réussi; deux escadrons du 11,e régi ment , dit des chevaux-legers anglais et des hussards hanovriens , ont été détruits; trois officiers et 150 cavaliers avec leurs chevaux sont restés en notre pouvoir ; l'ennemi a eu en outre plusieurs morts et un grand nombre de blessés. Le 2.e et le xo.e ont particulièrement agi : cette action leur fai t beaucoup d'honneur. Mr. le colonel Lallemant et 10 cavaliers ont été légèrement blessés. Dix autres escadrons anglais sont restés à une distance respectueuse, et n'ont pas voulu engager la bataille. D'après les renseigner&ens qui ont été recueillis , il paroîtroit qu'il ss fait un mouvement dans l'armée alliée. On dit que les troupes espagnoles, commandées par le général Blacke , retournent vers l'embouchure de la Gua- Les anglais ont éprouvé une grande pénurie de vivres et d'argent. Le numéraire devient très rare parmi eux , et ils ne le répandent plus avec la même profusion: ils attribuent cela à la baisse de leur change. On répare avec la plus grande activité les brèches de la place de Badajoz. Cette forteresse est pourvue pour sept mois. On a trouvé un nouveau magasin de 100 milliers de poudre qui avoit été caché dans les souterrains. JJai fait démolir Olivenza. J'ai l'honneur &c. Le Généra! en chef de l'armée -du Midi , Signé : Le Maréchal Duc de Dalmatie. (Moniteur.) Du 23. Hier il y a eû à Trianon Séance du conseil de commerce. L Empereur a chassé aujourd'hui dans la forêt de Marly, , et est ensuite ailé visiter l'école spéciale militaire de i St. Cyr. diana et le comté de Niella ; que les Anglais et les Portugais ont déjà fait passer des troupes vers le Tage, et envoyé leurs équipages à Lisbonne ; que lord 'Wellington s'est dirigé sur Li?b;>nne , et que les ennemis ont expédié sur cette ville plus de 8 mille hommes, tant malades qu^ blessés. On annonce également l'arrivée d'un renfort considérable venant d'Angleterre, qui doit avoir débarqué ai peu'de jours. Le régiment LL. MM. sont arrivées ce soir à 10 heures au palais de St. Cloud. (Moniteur.) PROVINCES ILLYRIENNES. ,!• 40 » Ces prix beaucoup au dessous de ceux des fabriques voisines en Autriche et qui procurënt de plus aux commer-çans les bénéfices