Trimestre IV. provinces illyriennes. n. 93 TELEGRAPHE OFFICIEL. Laybach y mercredi 20 novembre 1811. AVIS. MM. tes Souscripteurs dont Vabonnement est fini Au premier octobre, sont pr és de le faire renouveller pour ne pas éprouver de retards. L'abonnement pour le Télégraphe Officiel est de zo francs par année et de cinq francs par trimestre , franc de port. Les avis, annonces et affiches , se payent trois francs en une langue , cinq francs en deux langues et six francs en trois. S'adresser À U direction du Télégraphe N. 180 a Laybach. exterieur. TU R QUI E- Constantinople , 20 septembre. On prépare maintenant au Caire une expédition formidable contre les We'chabites j ces fanatiques indestructibles qui sebblent renaître comme les têtes de l'hydre. Le pacha d'Egypte doit confier le commandement de cette expédition à son propre filsjusum Pacha. Il a fait construire 30 bâtimçns de transports , que l'on démontera pour les voiturer au-delà de l'Isthme de Suez , et qu'on rassemblera ensuite pour faire passer la mer-Rouge aux troupes. Un courier tartare a rapporté au grand seigneur la nouvelle du passage du Danube par les troupes ottomanes. Seize embarcations étoient préparées au-dessous du grenier de Budschuk , et servirent à passer trois mille hommes et six pièces de canons au-dessus du village de Slobodse. Diverses affaires meurtrières ònt eu lieu entre ces troupes et les Eusses qui, ne s'étant pas apperçus de ce passage, ne purent parvenir à chasser de leurs réti anch,emens les Turcs qui se défendoient vigoureusement , ni à leur faire repasser le Danube. Ces combats qui durèrent, depuis le matin jusqu'au soir de la journée du 8. septembre coûtèrent aux Russes plus de sept cens morts, outre un certain nombre de blessés et de prisonniers. La perte a été à-peu-piès semblable du coté des Turcs. Le grand seigneur a montré sa satisfaction de ces nouvelles en répandant de larges aumônes et en faisant mettre en liberté quelques détenus pour des légers délits. AUTRICHE. tienne. 26 cctcbre.Notre change se bonnifîe- et l'on espère même qu'il sera bientôt à zoo j c'est à dire qu'on paiera 200 florins en b.liets d'échange , pour 100 florins en numéraire. Nos agioteurs se cachent et la police connoit si bien i0utes leurs menées, qu ils n'osent plus les continuer. Les principales maisons de banque et de commerce de cette capitale secondent de toutes leurs forces les mesures du Gouvernement. — Le céièbre voyageur M.r de Humblotest arrivé ici de Paris , et on assure qu'il passera une partie de cet hiver dans notre capitale. Le cours du change sur Augsbourg est aujourd'hui à 229. Uso. : BOYAUME DE NAPLES. Te&to, 8 ettcbre. Le 4 de ce mois , un Bricfc et trois chebeçs ont tenté , à la faveur de la nuit» de sVft»par*r d* plusieurs bâtimens marchands; mais les gardes légionnaire*, par fin feu bien nourri, ont forcé l'ennemi de prendre le, large. (Momteur.) interieur. ovarien, zo octobre. Aujourd'hui nous avons et» le bonheur de voir arriver S. M. l'Empereur et Roi dans cette place. Le maire et ses adjoints, escortés d'un détachement de la garde nationale, le reçurent aux limites de la commune. Après avoir inspecté les fortifications , pris quelques rafraîchissemens, et avoir partout donné des témoignages de sa satisfaction. S. M. est partie de cette place aux acclamations prolongées de la foule attirée par son auguste personne. Catrf ik- sur-le Rhin, 24 octobre. Aujourd'hui de très-bonne heure, nous reçûmes l'agréable nouvelle que l'arrivée de S. M. l'Empereur et Roi devoit avoir lieu dans la matinée; elle s'est effectuée , k notre grande joie, k onze heures du matin j toutes les maisons de cette commune , aussi-bien que celle de Cat-wik-sur-mer , étoient décorées de verdure et pavoisées. U y avoit deOX arcs de triomphe à Cat-wik-sur-le-Rhin , un à Cat-wik-sur-mer, et trois autres sur le chemin le long du canal. " Le maire, les deux adjoints, accompagnés du conseil municipal, du juge-de paix du canton,' du clergé des deu* commîmes et d'une commission des armateurs de la pêche , étoient placés sur le passage de'S. M. l'Empereur et Roi, qui leur accorda la faveur de s'arrêter Un instant au milieu d'eux, et d'adresser au maire quelque mots de bonté. ' De-là , S. M. se porta au canal d'écoulement, pour visiter les écluses et se rendrede suite par le sable, Fe lorig du rivage à Cat-wik-sur-mer. S. M. en quittant notre commune, a pris le chemin de Leyder, par Vallenburg , aux cris répétés dè vive l'Empereur! vive îfAyoleon le bien aimé " ■•. • Mont-fort, 27 octobre. Notre petite ville a aussi partagée le honneur de posséder quelques instans LL. JVfM. l'Empereur et l'Impératrice. Les autorités coustituées, ainsi que les ministres des ditférens cultes, étoient âllées à la rencontre de S. M. I. et R. au-dehors de la ville, où elle devoit changer de chevaux. S. M. a bien voulu recevoir leurs hommages^ivec bonté , et à une heure , nous avons en également le bonheur de voir arriver S. M. l'Impéra-tiice. L'allégresse publique étoit à son comble et les acclamations générales en étoient les témoignages éclatons. Oudevtater, 28 octobre, Nous avons eu le bonheur de voir hier S. M. l'Empereur, et àmidi S. M. l'Impe'ratrice dans cette commune. , - Le maire, l'adjoint et le conseil municipal comme aussi le clergé se trouvoient hors de la porte de l'Issel, où la garde nationale étoit rangée. S. M. l'Empereur est entrée au milieu des plus" vives acclamations. li a donné audience au maire et au clergé. S. M. s'étant informé avec la plus grande aff.ibilité de la situation de cette ville est partie aux acclamations unanimes des habitans. La maison -de ville et autres bâtimens publics ont été illuminés le soir : la journée s'est pass<5 dans ies transports d'une allegresse générale. Ormers-foort, 28 octobre. La journée étant trop avancée pour que LL. MM. pussent descendre en cette ville , M.r le Sous-préfet de l'arrondissement. M.r le président et les membres du tribunal de première instance , M. le maire et le conseil municipal , se rendirent hors la porte d'Utrecht, où se trouvoit le relais, pour offrir leurs hommages. C'est là que M.r le Maire a eu l'honneur de présenter les clefs de la ville à S. M., Toute le population de la ville et ses environs se trouvoient sur leur route et l'air retentissoit des cris de vive ïEmpereur > vive VImpératrice. Toute la ville étoit ornée par des festoçs de verdure et des guirlandes. Les deux arcs de triomphe étoient ravissans ; ies pavillons impériaux fiottoient des murs,, et le carillon se fit entendre; le soir tous les édifices publics ainsi que les maisons des habitans, étoient tous Illuminés. Comheim , 31 octobre. M.r le préfet de l'Issel supérieur, 3VI.r le Maire de cette ville et M.r le Maire de 1a commune d'appel d'Ooen , ont eu l'honneur d'adresser à S. M. «les discours qu'elle a accueillis avee sa bonté et sa grâce Ordinaires. Nimegue, 31 octobre. S. M. a daigné accorder aux principaux fonctionnaires de ce département et de la ville de Nimègue , une audience , pen iant laquelle le président du tribunal de commerce, les clergés catholique et protestant et autres, lui ont adressé plusieurs discours. Valence, 29 octobre. Il vient d'être élevé, par la magnificence du Gouvernement , dans l'église cathédrale de cette ville, un monument à la mémoire du pape Pie VI, ' dont il renferme le cœur et les entrailles. Ce pontife a terminé, comme on le sait, sa carrière à Valence dans le mois d'août de 2799. Cherbourg, 31 octobre. Hier nous avons vu rentrer le corsaire l epervier de ce port; il a amené le Cutter paquebot anglais, lord Clusterfield qui se rendoit de Weymouts à Guernesey. Ce paquebotsavoit treize hommes d'équipage et étoit armé de 6 canons; il avoit à bord quatorze passagers. PROVINCES ILLYRIENNES. Suite de f arrêté du 25 sepiembre i8n,^«r les modes 4e Procédures que doivent suivre les cours prévotales, V -CHAPITRE X. Du jugement. Art. 118. La cour se retirera en la chambre du conseil pour / délibérer. 119. Le président posera les questions et recuHlera-les voix. Les trois militaires ayant le grade de capitaine opiner ront les premiers, en commençant par le plus jeune. Le prévôt opinera le dernier et immédiatement après le président du tribunal de i.er instance. 120. Le jugement de la cour se formera à la majorité; (art. 582.) 121. En cas d'égalité de voix, l'avis favorable à l'accusé prévaudra, (art. 583.} 122. La conviction acquise par les juges d'après tous les élémens de l'instruction qui tendront à l'établir dans leur conscience , servirà seule de règle et suffira pour que le crime soit reconnu constant et la peine légale applicable; il est expressément dérogé en conséquence à tonte lois et à tout réglemens anciens sur le nombre et qualité des témoins la plénitude et suffisance des preuves (par induction de l'instruction adressée aux jurés et contenue dans l'art. 342 du code préci'é.) 123. L'arrêt qui acquittera l'accusé, statuera sur le» dommages intérêts respectivement prétendus, après que les parties auront proposé leurs fins de non recevoir ou leurs défenses, et que le procureur impérial aura été entendu. La cour pourra néanmoins, si elle le j'.ige convenable, commettre l'un des juges pour entendre les parties, prendre connoissance des pièces et faire son rapport à l'audience , où lés parties pourront encore présenter leurs observations, et ot'i le ministère public sera de nouveau entendue, (article 584-) 124. Les demandes en dommages-intérêts formées, soit par l'accusé contre ses dénonciateurs ou 1a partie civile , soit par la partie civils contre l'accusé ou le condamné , seront portées à la cour prevôtale. La partie civile est tenue de former sa demande en dommages-intérets avant le jugement; plus tard elle sera non recevcible. Il en est de même de l'accusé s'il a connu son dénonciateur. Dans.le cas, où l'accusé n'a u roi t connu son dénonciateur que depuis le jugement , sa demande sera portée au tribunal civil. A l'égord des tiers qui n'auraient par été parties au proces, ils s'adresseront également au tribunal civil; (ar- . ticle 585. . 125. Toute personne acquittée légalement ne pourra plus être reprise ni accusée à raison du même fait; (art. 360 et 586.) 126. Lorsque dans le cours des débats, l'accusé aura été inculpé sur un autre fait, soit par des pièces , soit par les dépositions des témoins, le président, après avoir prononcé qu'il est acquitté de l'accusation , ordonntra qu'il soit poursuivi à raison du nouveau fait : en conséquence il le renverra en état de mandat de comparution ou d'amener, et même de mandat d'arrêt, s'il y échet , devant le juge d'instrucrion de l'arrondissement où siège la cour pour être procédé à une nouvelle instruction. Cette disposition ne sera toute fois exécutée que dans le cas où avant la clôture des débats, le ministère public aura fait des reserves afin de poursuite, (art. 361. et 526.) ( La suhe au numéro prochain. ) Variété. Un tableau descriptif et succint de ce que la nature toujours liche et toujours nouvelle offre de curieux et d'intéressant en France sous le rapport de l'histoire naturelle , fixera peut être l'attention de ceux qui la contemplent et désirent de connoître l'état primitif des choses pour le rapprocher de l'état actuel. Français hab'tant l'IIJyrie, se reportera avec intérêt vers son pays si remarquable dans tous les tems et élevé au rang des premiers Empires du monde par le grand Napoléon. L'Iliyrien deja Français par ses sentimens et sa constitutions ne sera point indifférent à ce qui peut étendre ses idées sur sa nouvelle Patrie. 11 est difficile de remonter aux époques des révolutions physiques que le sol de la France a du subir; mais les naturalistes les plus savans ont reconnu que les eaux de la mer avoient constamment et long-teins couvert ce sol , et que nombre de volcans aijourd'hui éteints ont vomi leurs feux souterrains et lancé autour d'eux des laves dont il reste encore des traces en Auvergne et dans d'autres contrées plus méridionales de la France. C'tst surtout en Tou-raine que l'on observe cette fameuse masse de 130,680,000 toises cubiques , enfoncé sous terre, que Réaumur a fait connoître le premier et dans laquelle il n'a trouvé qu'un «mas de coquilles, ou de fragmens de coquilles, sans aucun mélange de matière étrangère. Les paysans de ce canton se servent , pour fertiliser leurs campagnes , de cette matière appelle le fàtan, qu'on extrait à 20 pieds , et qui se trouveroit sans deufe à une plus grande profondeur. Ce savant naturaliste a observé que tous les frag-mens de coquilles sont, dans leurs tas, posées sur le plat et horizontalement , d'où il conclut que la mer a apporté dans ce lieu-là toutes ces coquilles, que le tems ensuite aura brisé et presque cajciné, sans déranger leur position. Ce plan horisontal et non interrompu prouve qu'elles ont été apportées et déposées doucement et lentement. Ce que l'on a dit des amas de coquilles en Touraine , s'applique naturellement à d'autres couches d'écaillés d'huîtres, de conques marines, de fossiles et de coraux , qu'on trouve dans tous les départemens de la France et à diverses hauteurs même sur les montagnes Es plas élevées de ce pays. Une partie de la'ci-devant Bretagne, de la Picardie, de la Flandre, de U basse Normandie, de la Saint-Onge maritime, et enfin cette partie de Ja Vendée qu'on appelle marais , portent des traces presque récentes de Ja retraite dt#eaux de Ja mer. xLa Manche elle même fit autre fois partie d'un isthme qui réunissoit la France et l'Angleterre. En effet , Us rochers et les côtes des deux pays qui avoisipent la Manche, sont de même nature, composés drs mêmes matières, et à Ja même hauteur, en sorte qu'on trouve Je long des c£tes de Douvres, les mêmes lits d* pierre et de craie que l'on trouve entre Calais et Boulogne; Ja longueur de ces re- . , n - 37* chers est d'environ six miles. Le peu de largeur du canaP*. qui , dans cet endroit , n'est pas de plus de six lieues , et le peu de profondeur par rapport à la mer voisine , font croire que l'Angleterre formoit autre fois une partie du! Continent; M.r de Buffon explique les accidens d'après lesquels elle a pû en être séparée. Si d'une part il est facile de se convaincre , d'après ce qu'on vient de li re , que la France est anciennement sortie du sein de la mer , et que le déplacement des eaux lui a donné et lui donne encore visiblement ine configuration nouvelle, il n'est pas moins constant , d'autre part , que les volcans qui bruloient autre fois sur son sol , n'aient singulièrement contribué à le modifier, et à lui donner la forme que nous lui voyons de nos jours. Depuis que les naturalistes français ont fait des recherches sur l'existence des anciens volcans , en suivant les traces que leurs éruptions ofiì laissées sur le sol de fa France-, il est démontré jusqu'à l'évidence, qu'une partie des montagnes de ce pays , dans une époque très-réculée , ont baï'é, comme nous voyons aujourd'hui brûler l'Etna et le Vésuve, et ont couvert des régions entières de laves et d'autres matières volcaniques. Les feux souterrains se sont éteints; Je tems a formé les cratères formidables d'où sortaient Ja destruction et la mort ; même le terrain qui autre fois presen toit une nature en convulsion , rend aujourd'hui au centuple les grains que le eultivaleur lui confie; et sur des chouches de Jave se sont élevées des cités florissantes. Une zòne entière d'anciennes montagnes volcaniques , qui part du Cantat , traverse uue partie de Ja France , aboutit à Agde, s'enfonce dans Ja mer, traverse Je golfe de Lyon et va gagner Jes volcans éteints de la Corse j tandis qu'une seconde ligne portant de celle d'Agde, coupe Ja portion du cercle que forme le golfe de Lyon vers les bruche? du Rhône, se joint aux montagnes de Taverne et de Cogolin, entre dans celles des Maures et pénétré lès ■Appennins ; d'autres ramifications s'étendeni le long du Rhin et en Bohême. Les trois chaînes de montagnes du Dôme, du Dor et du Cantat ne sont presque formées que de volcans. La ville de Clermont et la plupart des petites villesy Bourgs et villages à la ronde, ont été bâtis avec la pierre du volcan du Volvic. La montagne du Puy-de-Dôme , n'est qu'une masse de matières qui annonce les effets les plus terribles d'un feu très-violent ; c'est sur-tout dans le Vivarais et le Velay, qui le feu volcanique a empreint d'une manière plus visible et plus effroyante que partout ailleurs , les traces de ses dévastations. Les montagnes des environs de Traux , celles de Mont-Ferat ,. de Jauyac, de MéhijJac , de St. - Eeger , d'Aprèsy de Coiron et bien d'autres, ont toutes été des volcans et sont entourées des laves qu'elles ont vomies. La Provence fournit aussi les preuves- les plus évidentes que plusieurs des montagnes y ont été des volcans. A une lieue de Toulon, on reGonnoît sans peine les- vestiges d'u» ancien vofearr. Cet état primitif de la France et les révolutions gue son sol a éprouvés par la succession des siècles y sont" taillé et approfondis -dans les ouvrages des savane naturalistes et particulièrement dans ceux de Buffonde M. Faujas de St,-Fond, et de M. G. B. Deppinz. AVIS. La Commission de liquidation des pensions èxistantes et de la det te publique. Considérant que les termes de rigueur fixés par la commission et les délais successifs dont elle les a fait suivre sont écoulés depuis lortg-^ems j Considérant que la célérité de ses- travaux et leur clôture définitive peuvent seules remplir les vues paternelles de S. M. et fixer le sort des créanciers de l'état, dont de plus grands délais ne feroient que prolonger l'incertitude en retardant les bienfaits d'une conclusion. Arrête : Art. i.er Le bureau chargé de recevoir les diverses réclamations des créanciers de l'état sera fermé le 20 novembre courant. Art. 2. A partir de ce jour il ne sera plus reçu par la commission aucune demande nouvelle quelconque soit en inscription de pension , suit en liquidation de la dette publique. Fait à Laybach le 18 novembre i8xt. Les membres composant la commission de liquidation Signé : le comte Delascases , président, balde , auditeur, chambaudoin , auditeur y Par la Commission , Le Secrétaire Général , TOULLET. AVIS. En vertu de l'arrêté de S. E. le Gouverneur Général des Provinces Illyriennes du 24 septembre dernier, qui permet à tous particuliers d'entreprendre des établissemens de messageries en se conformant aux dispositions de cet arrêté. / Le public est prévenu qu'à compter du i.er décembre prochain, il partira de Laybach pour Costanizza, passant par Samabor , une messages commode aux voyageurs et susceptible de contenir leurs effets, ainsi que de transporter des paquets de marchandises et espèces monnoye'es. Cette messagerie partira tous le i.er et 15 de chaque mois de Laybach à Costanizza et, fera I« retour de suite i Laybach. Les personnes qui voudront retenir des places dans* Ja . dite messagerie , ou faire transporter par elle les objets susmentionnés, voudront bien s'adresser au bureau du sieur François Valentin , maitre 'de postes à Laybach, et entrepreneur avec approbation du Gouvernement. On s'adressera également à Costanizza , maison du sieur "Valentin. Il donnera chez lui connaissance du prix des places à retenir dans sa voiture, pour k s voyageurs ainsi que pour le port des marchandises, effet;5 et sommes d'argent à • transporter, d'après le tarif étcb'i et approuvé à cet égard. Laybach, 15 novembre ïSjt. ( Le Directeur Général des postes , relais et messageries. C. d'ETILLY. AVIS. Le ïj> du mois derniers l'auditeur au conseil d'état » intendant de la province de l'Istrie , installa, en vertu des ordres de S. E. le ministre de l'intérieur , la chambre de commerce de Trieste ; elle est composée des onze membres suivants dont deux, d'après le décret d'organisation du 15 avril dernier, seront appellés au conseil général de commerce à Paris. Messieurs : Ignace Hagenaver. F. E. J. Baraux. ' ■ ï > Augos{in Masars. r Joseph de Crampagna. t >..- Philippe Grioti George Pillepich. Théodore Mechsa. Ciriac Catraro. Ignace Gadolla. Aaron Parente. Etienne P.isnich. AVIS. Les magasins suivans, situés à Sriszcîc dans l'arrondissement du sixième régiment des chasseurs d lllyrie , seront affermés à l'enchère pour un an; c'est-à-dire, depuis le premier janvier, jusqu'à la fin du mois de décembre 1812. Le premier est construit en pierre , et consiste en quatre greniers contenant .....16,000 metzen Le second construit de bois consiste en trois greniers contenant ...... 12,000 metzen Le troisième nommé Pogordarf consistè en deux greniers, et contenant .... 5»ooo metzen L'adjudication aura lieu le i.er décembre 1811 à 9 heures du matin à Sriszck p^r devant le conseil d'attìi-n'.stration du sixième légimeiU des chasseurs d'Uiyrie assisté du commissaire de Brigade. Par ordre du Général Baron DELZONS, Commandant général de la Croatie. Le Colonel de TrOMEI.IH. Lotterie impériale d*l'lyrie. Le dernier tirage du 14 de ce mois a été extrêmement avantageux aux actionnaires. Les n.os 16 27 et 47 qui n étoient par eneo e sortis depuis l'existence de la loterie française et qui étoient couverts par beaucoup de mises , ont produit 29 ternes, dont trois au bureau n.® 2 cinq au n.c 3 à Laybach , un au bureau n.° uà Krainbourg , un au bureau n.° 18 à Laak ; un au bureau n.° 45 à Fiume, un au bureau n®. 53 , cinq n®. 54 et dix nç. 55 a Trieste» deux n.B 57 à Cappciistna. Un terne a produit 4,724 et un autre 5621 fran-cs, 50 cent. Le quaterne est sorti, mais il n'a pas été joue. li y a en outre d'autres sommes, moins, con-stdérîtbfes, non compris celles q ii ont pu être gagnées «l Z ira et à Raguse. Tous ies lots sortis ont été payés à bureau ouvert avec les fonds existons d|ps les caisses de la loterie, et par le trésor pubbe où sont Versés ordinairement les recettes. Cette exactitude, 1a consistance que prend est établissement qui ne p;»t que s'étendre et accroître les espérances comme ies bénéfices des actionnaires, - et» la garantie du Gouvernement , sont autant de motifs pour inspirer une sécurité qui ne sera jamais trompée et doit donner i'tSîor aux spéci lations.