Semestre; PROVINCES ILLYRlENNEà " M. 25 télégraphe officiel. gj^P—i. r.y^^CT^^^py^jjiiti TmiB'wy^ >1 IHMl.mmaBr""■ «TUT mi mil M lla^llWIu—lia—»Wi Laybach, samedi 28 mars 1812. AVIS. Le Directeur du télégrafe officiel avoit engagé par utt avis inséré aux numéros deux et suivants , les personnes qui désireroient d'avoir Je journal au texte italien, de vouloir bien lui faire connoître leur intention. MM. Les Intendants et subdélégués , fonctionnaires , chefs et employés des administrations, propriétaires et négocians, lui ayant manifesté un voeu unanime , le Directeur s*est empressé de l'exprimer à S. E. le Gouverneur général des Provinces Illyriennes, qui a daigné décider que Je Télégrafe officiel paroîtroit en langue italienne , en outre des deux textes français et allemand. En conséquence, toutes personnes qui voudront s'abonner au texte italien adesseront de suite au Directeur ou à MM. les Directeurs des Postes de leur résidence, leur demande accompagnée du prix de l'abonnement pour 6 mois, à prendre du 15 avril prochain. Elles sont prévenues que sans ce paiement préalable, le journal ne leur sera point adressé, l'usage étant de payer par tout les abonnemens par avance. MM. les abonnés recevront des récépissés ea forme et sont invités à donner exactement leurs noms , prénoms, professions et demeures pour éviter des erreurs dans l'impression des adresses et des retards dans les envois du journal. EXTERIEUR. TURQUIE. Jassy, io févrer. Nous apprenons k l'instant qu'un corps russe, qui a passé le Danube k Simnitza, a fait une prise immease en marchandises. D'après une première estimation, qui est sans doute exagérée,,leur valeur seroit de 12 millions de piastres. On dit aussi que les Russes ont pris deux canons. Toutes les troupes qui sont en mouvement dans ces environs se dirigent vers le Danube. (Gaz,, de France.) Terracini, iS février. Pendant que le gouvernement fait à grands frais travailler aux embellissemens de Rome , et réparer ses anciens monumens, son œil vigilant se porte sur les parties les plus éloignées du département. Ainsi , aux extrémités comme au centre de l'Empire , chaque jour volt s'entreprendre et s'exécuter des travaux qui se lient h la prospérité publique ou à l'avancement des sciences et des arts. Mais aucun de ces travaux ne mérite autant l'attention que ceux qui s'exécutent dans les marais Pontins. Dès ie moment de la réunion ds Rome à l'Empire , les ., qui depuis 22 siècles étoient l'objet des soins des gouv^memens qui se sont suceédés à Rome , avoient attiré l'attention de S. M. Elle envoya sur les lieux une commission «composée des hommes les plus instruits dans l'hy-drauliqye, et parmi lesquels on distinguoit M. 1« comte Fossombrone, sénateur, justement célèbre par ses Ira- angletehrê. tendres y j mars. Depuis que lord W.m Bentindc a été <«vommé capita ine-général de toutes les troupes de la Si* ciîe, Je major généra! M. Farlane a été nommé commandant de cette place. La reine a été dans une fureur ter-rible lorsqu'elle a appris le retour des princes fugitifs. Plus de deux cents voitures étoient sorties de Palerme pour aller «ur le Montréal h la rencontre du prince Belmonte et des autres princes , qui ne sont cependant pas arrivés A cause do mauvais temps; nous avons en effet essuyé hier un coup de vent terrible, qui a fait échouer le transport le Chatam , capitaine NSFeldon , et un autre transport chargé de munitions et d'artillerie: tous deux seront probablement perdus. Lord "W. Bentinclr devoit partir cette semaine pour Messine , sur le Milfordy pour faire l'inspection des trou* pes, etc.; mais les Siciliens étoient dans une telle alarme« et leurs esprits dans une telle fermentation , dans la crainte d'être victimes en son absence de la rage du parti de reine, que sa seigneurie a abandonné ce prdjet p Sur le mpment. Si les sujets de dispute niassent pas été arrangés , le massacre aurait été affreux » vu l'aninjosité que les Sicilù-ns portent au parti de la reine. — Après de mûres délibérations, le gouvernement a enfftt déterminé à quelles conditions il accorderait des licences pour la Baltique. Tout bâtiment ayant une licence doit s'engager d'abord k exporter des denrées coloniales ou des marchandises anglaises k raison de cinq livres stertings par tonneau de chargement. Lorsqu'il aura rempli ces condi« tions, il lui sera permis de revenir en Angleterre ave« des marchandises de la Russie. — Hier, une députation des négocians de Birmingham s'est présentée chez M. Perceval, où elle avoit été mandée , et lui a remis un mémoire dans lequel sont «xposés tous les dommages qui résultent des ordres du conseil. La ministre a reconnu en présence de M. Rose, qu'on ne lai vaux sur le Val de Chiana, et M. de Prony , que ses sa« vans ouvrages et ses immenses travaux placent au premier-rang des savans. En attendant que le plan proposé p«T cette commission soit-approuvé, on paursuit des travaux de perfectionnement qui avanceront beaucoup le dessèchement, et prépareront les grandes opérations qui doivent-le compléter. Déjà dans le cours de l'année dernière on a élargi 1* lit de l'Amazène et élevé deux fortes digues qui garantissent les champs environnans et en assurent le dessèchement complet. Ce travail, fait avec un soin extrême, est d'unt solidité à éloigner toute crainte pour l'avenir. Maintenant on commence à creuser un nouveau canal pour servir de suite à celui de la Schiazza, en rectifier et en élargir le lit et dessécher toute la portian des marais qui se trouve entre Bacca di fiume et Mesa, & gauche avoit encore rien présenté d'aussi fort sur ce sujet ; que l'on y auroit égard j mais il a ajouté qu'il ne vouloit point encourager des espérances jqui pourroient être .déçue'ç par l'événement. — On a offert au comte Moira la charge de gouverneur général de l'Inde , et l'ordre de la Jarretière ; mais il a refusé l'un et l'autre, étant déterminé à n'accepter aucune charge de toute administration qui sera opposée aux demandes des catholiques. — Le pain est, augmenté d'un denier steri. (2 sous) par pain de quatre livres. ( Moniteur. ) — Les ordres du conseil , ou plutôt les embarras commerciaux qui résultent pour l'Angleterre- de l'existence de sés décrets impolitiques , ont été hier au soir le sujet des débat» dans- la chambre des communes. La discussion a été oûv'ertè par M. Brongham , dans un discours très-éloquent et très-ferme, rempli d'argumens solides et incontestables , qVe le pàiti ministériel n'a pas .pu réfuter. On a fait mentirti d'urtè chost extraordinaire vers la fin de la discussion:. lOrd Grànville Levison-Gower a dit qu'i! ayoit entre ses mains une* pétition'signée par plusieurs milliers d'ouvriers du comté de Stafford, adressée au prince Régent, pour sé plaindre de leur détresse, et demarider du soulagement ; çu'il en avoit informé le secrétaire d'Etat dii département de l'irttérieutî,jM. Ryder, qui avoit offert au noble lord de sè charger de la. pétition, et dé la présenter, lui-même au Régent : 1 ce que'lord Grànvìlle-Levìson a refusé. Il a consulté à'Cet*égiard les pétitionnaires , qui l'ont prié de présenter en personne la pétition, ce qu'il a l'intention de fttre au premier lever,; mais ce lever, n'a pas encore eu lieu, quoqu'il se soit écoulé trois semaines depuis! Lord Milton est .dans le même cas! L'âge et les infirmités du bon vieux, rqi ôtoient à ses sujets tout accès auprès du trône ! Qu'arrive -1- il maintenant ? Point de communication a-vec les ;sujets de S, M. ! Point d'audiences!! Point d'accès pour les pétitionnaires .!!■ h t -- Mardi dernier, il y a én uhe tempête si terrible , qâ'ô'tf né se- sotfvienf-plfc d'-éri avoir vu ufre pareille. Le vaisseau le Tonnant, à Torbay , a eu vingt-quatre hommes t Clés- ou blesses- pair1 la foudre. L'è Salvador del Mondo a eu im K'òmme tUéy Un briefc a perdu deux hommes, et la foudre en a frappé dix à' bôrd de Ynèlicon. Le Cumfor/and a eu vingt hommes blessés. „ Joiirn. de T Empire.) ~ de la route, Un pont de pierré donnera passage aux eaux sous la grande route. Outre ces travaux qui ont pour but r lmfli0r£r k systéme de dessèchement , et qui occupent un grand'nombre de bras , l'administration veille avec le plus grand soin à tous les travaux de conservation , et n oublie rien pour maintenir en parfait état les canaux anciens. — Le 14 janvier dernier, le nommé Frizon , jeune homme âgé de 19 ans et quelques mois, demeurant à Libermont, prés Noyon , apprend en passant près d'un bois dépendant de cette commune, qu'une femme avoit été attaqués par une louve furieuse , et dangereusement blessée. Frizon h'avoit pas d'autre arme qu'un bâtpn, et étoit obligé de traverser le bots où la louve s'étoit vraisemblablement retirée. Il venoit d'acheter un gros icouteau : il l'attache fortement à son bâton au moyen d'une ficelle, en dirigeant EMPIRE D'AUTRICHE. Vienne , 27 février. S. M. I. , pour favoriser autant que possible la fabrication du suçre. d'étajble , a permis que , sur la demande des apothicaires et autres individus voulant en faire l'entreprise, il leur fût assigné gratis des érables appartenant à l'Etat, dans' quelques districts déterminés du Prater et des îles qui en font partie, pour fabriquer du sucre à leur profit , à condition toutes fois qu'ils prendront les précautfons;néçessaires pour que les arbres ne soient aucunement endommagés., Du 29. Aujourd'hui, à la bourse, notre cours de change n'a éprouvé ni hausse ni baisse ; il a été nofé sur AugS-bourg à raison de 256 et 257. Par contre, les ducats ont haussé , ainsi que la monnoie de convention , à cause dés grandes demandes qui en ont été faites. Le prix des denrées coloniales est assez variajble , probablement parce qu'on dit que le commerce de transit de ces marchandises sei a sous peu défendu. (Moniteur.) Quoique la vente des biens ecclésiastiques ne s'opère qu'arec un peu de lenteur, les -fonds des dotations religieuses et les autres biens d'Etat'continuent cependant à se vendre sans interruption. Ce n'est qu'en Galiicie qu'on éprouve quelque difficulté à trouver des acheteurs- qui en donnent un prix avantageux. (Jour. def l'Em>. ). PRUSSE. Berlin, 29 février. Notre papier s'est amélioré depuis la semaine dernière. Nous continuons de jouir de la plus grande tranquillité. Les changemens effectués dans différentes branches d'administration se consolident. Les départemens de l'industrie, des manufactures et de l'instruction publique poursuivent leurs opérations. 11 est question dé fonder ici un établissement d'assurance commerciale. Une famille de seize personnes vient d'être empoisonnée ici par de l'arsenic , qu'on avoit mal-à-propos pris pour du sucre. Heureusement qu'on a découvert cet accident d'assez Bonne heure , pour donner des secours aux malades, jusqu'à ce moment aucun d'eux n'a encore péri. (Moniteur.) ROYAUME DE BAVIÈRE. -.........tnrpruzk y-ré- février» Suivant les nouvelles du Haut- la lame horizontalement en forme de marteau , et attend l'animal féroce. La louve ne tarde pas à paroître; il cherché à l'éloigner par ses gestes et par ses cris , mais rien ne l'effraie; elle arrive sur lui les yeux étincelans , l'observe d'abord et s'élance bientôt pour le saisir à la gorge c'est dans ce moment que le jeune homme la frappe ; il a cru l'atteindre à la têtes la vivacité du mouvement de l'animal lui a fait éviter le coup à l'endroit vers lequel il étoit dirigé ; il le reçoit dans le côté; mais le hasard veut que le couteau pénètre entre deux côtes et lui perce le cœur. La louve est expirée à l'instant. Frizon embarrassé par la difficulté du terrain , étoit tombé lui-même, après avoir frappé son terrible adversaire, de sorte que le vainqueur et le vaincu se trouvoient par terre en même temps ; mais heureusement le brave jsune homme , quoi-qu'atteint par la louve, n'avoit reçu aucune blessure» innlhal ; la quantité con*j,défabîs de neige qui est tombée dans, cette partie a beaucoup endommagé les ponts et les grands chemins. La route d'Alberg a été impraticable pen-dant cinq jours. Le 17., il est tombé de nouveau beaucoup de neige, mêlée de pluie , et qui a été suivie d'un degel complet. Des avalanches et des masses de rochers se sont précipitées de toutes parts du haut des montagnes, ét ont couvert les vallées , les cheriiris êt les rivières avéc bn fracas épouvantable. Cès ràv/age«; ont duré trois jours. Personne ne pouvoit passer dans les vallées sans s'exposer au danger le plus imminent. Dans l'Innthal, entre Finster-munz et Martinsbruck , il est tombé urie avalanche avec des fragmens de rochers dans l'Inn , dont le cours a été par là obstrué durant deux jours. Les eaux ont considérablement haussé, et des masses de glace se sont accumulées à une hauteur prodigieuse. Enfin la rivière, resserrée entre deux montagnes , se fit jour , et entraîna, par l'impétuosité de son cours, les glaces , des troncè d'arbres et d'énormes morceaux de rochers. Les personnes les plus âgées ne se souviennent pas d'avoir vu des désastres semblables produits par la fonte ,des neiges. (Jour, de l'Emp. ) royaume d'italie. Milan , 26-février. Le? dettes des différens pays qui composent maintenant le royaume d'Italie étoienttrès-considérables. Pour les éteindre , l'on avoit donrté aux créanciers de l'Etat des rescriptions avec lesquelles ils pouvoient payer les domaines qu'on mettoit à l'enchère. Au 1er juillet 181Ô, il étoit déjà rentré 104,252. numéros dè ces rescriptions , qui formoient un total de 93,113,214 livres. Ces rescriptions , d'après un ordre de S. A. I. le prince viàc-rm , seront brûPées solennellement le 28 de ce moiš , en présence de S. Exc. lè min istre des finances , et des autres autorités , sur la place du palais* (Gaz,, lie France.) . rrïyâumë dés dëux-sîciLes; Naples , 26 février. S. E«c. le rtunfistrè des fitfaH- , instruit que différent percepteurs , tfiême cfux dé la Capitale j se permettent d'accofder des délais aux febrt-tribuabl&s , en exigeant dieux des rétributions , et que d'autres reçoivent des délégations sur des créances particulières , â déclaré que de semblables opérations doivent être considérées comme des infidélités enverà le gotiveme- ADMINÎSfRAtfdN DË LA Glfliil^Ë. CONVOIS ET TRANSPORTS MILITAIRES. Mise en Adjudication de ce Service. L'entreprise du Service des Convois et transports militaires est proposée pour 18 mois du 1er juillet 1812 au 31 décembre 1813. Ce Service a pour objet le transport par terre ou par eau dans toute l'étendue des Provinces Illyriennes: Convois militaires. ' Des Militaires écloppés , infirmes , malades etc., des effets et papiers d'un usage journalier, et des militaires écloppés à la suite des corps et détachements. Des troupes par mer. ment, en ce qu'elles retardent la perception des 'contributions j et comme des vols envers les contribuables qu'elles assujettissent à des sacrifices qui augmentent leurs charges, et que la loi défend expressement en déterminant les seuls frais auxquels ils peuvent être soumis. Efj conséquence , les percepteurs convaincus de^ telles exactions illicites sei-brit de&titués sUr-le-champ, et pourront èn oiitre être tfrâdtiits devant les tribunaux compé-téns. (jour, de l'Emp. ) INTERIEUR. EMPIRE FRANÇAIS» - Par décret daté du palais de l'Èlysée , le & rtarS, S. M. a nommé secrétaire-genéral du ministère des manufactures et du commerce M. Oquebert-Montbret, maître des requêtes en son Conseil-d'Ëtat. Cherbourg , 4 mars. Là navire anglais le Beaiier de 130 tonneaux, avant 7 hommes d'équipage et un chargement de peaux de veau et de chèvre, cire blanche et amandes amères, vient mouiller sur notre rade. Ce navire a été capturé avant-hier, par lé même corsaire dô ce port l'Aigle t capitaine Black. Bréhaty 3 «wr*. Nous avons vu entrer hier, én če port la goélette anglaise l'Aik , de 60 tonneadx , ârmée de dit canons, sept hommes d'équipage et chargée d'óranges. Cette goélette qui est estimée 14,000 fr. , a été capturée , le 28 février dernier, par le corsaire de Saint-Malo le Grand-Jean-Bart y capitaine Dupont. Ce cdrsaire a pris le même jour, le brik anglais la àrkitUdèy de 17a tonnearix , ayant huit hommes d'équipage èt chargé de morue sèthe. Nous anprenons que cette prise est entréè le iér dé cé mois en rivière dé Mélus (près de Paitapol) et qu'elle est , . , o f- (Gaz, de France.) évalue i8o,poo ir. v i».,, 9 m,r, Les bulletins publiés d». j™"1»™ „•„„, «ndu compte .parfaitement de fl*M«H désastreux arrivé dans rune des exploitations de hou, e du département de l'&urthe. »certains du résultat des « vaux entrepris pour la délivrance de, nombreux ouvrters Transports dihcts* , fies gros bagages des Corps. Des denrées et effets appartenait au Gouvernement Les clauses et conditions, sous le, quelles prise sera adjugée , son. développées dans deux cah. e s de charges arréiés par Mr. le Confissa,re Ordonna uren Chef de l'armée le ro février courant , dont on peut pren dre connòissance, tânt dans >« bureaux des Intendances « j „ A* m Mi les Commissaires des provinces, qué dans ceux de Mivt. des guerres d'arrondissement. Les offres devront être faites séparément Service. Elles seront remises cachetées dans les Bureaux de l'Intendance de la Carniole à Laybach avant le 15 -vni prochain, époque à laquelle est fixée la première enchère. Trieste , le 15 février 1812. Le Commissaire. Ordonnateur en chef de Varmée d'Illyrie, AUBERNON. \ 104- j qui étoient engloutis entre la terre et l'eau, k 170 mètres de profondeur , on a dû cacher une partie des circonstances qui aoroienï, alarmé le public qu'il falloit rassurer au contraire. Des efforts prodigieux et sans exemple , depuis huit siècles que l'on exploite la houille dans le pays de Liège , ayant été couronnés du plus heureux succès, on s'occupe de rédiger la relation exacte de tout ce qui s'est passé intérieurement et extérieurement. Les faits sont recueillis avec tant de soin que le lecteur pourra suivre tous les mouvemens des malheureux pendant les cinq jours et cinq nuits qu'ils ont été ensevelis ; il connoîtra jusqu'aux moindres circonstances. Cette relation vraiment historique sera précédée d'une notice sur les houilliéres du département, et suivie du plan des exploitations Beaujonc et Mamonster. Le portrait très-ressemblant du brave Goffin et celui de son fils« héros en tout, peut être plus extraordinaire que son père, seront à la tète de l'ouvrage dont le produit est destiné au soulagement des veuves et des familles victimes de cet événement. Les personnes charitables qui sont déjà venues à leur secours, le recevront gratuitement: les autres sont priées de s'inscrire k la préfecture ou au secrétariat de la commune. A Paris, on peut aussi s'adresser chez M. Lahure, notaire, rue de l'Arbre-Sec, au coin de la place de l'Ecole, et chez Messieurs ses collègues. Cette relation paroîtra dans les premiers jours du mois d'avril, et elle contiendra les noms des ouvriers et de toutes les personnes qui se sont distinguées dans cette occasion. Baron de MicouD. Mac en , 3 mars. Une colonne de prisoaniers espagnols , faisant partie de la garnison de Valence , est passée par cette ville le 6 de ce mois , et a continué sa marche le lendemain, par la route de Châlons. (jour, de l'Emp.) DÉCRET IMPÉRIAL» Au Palais de l'Elysée, le n mars 1Ì12. NAPOLÉON EMPEREUR etc. etc. Sur le compte qui nous a été rendu de la conduite du sieur Goffin, maître mineur à la Fosse Beaujonc, dans le département de l'OUrthe. r AVIS. Le Public est prévenu qu'à compter du 2 avril prochain il sera établi sur la route de Trieste à Gorice et Tfice versay ane voiture-diligence pour le transport des Voyageurs, effets et marchandises. $ . . : Cette voiture partira à la date susdite et successivement tous les huit jours. Les entrepreneurs de ce service se proposant de la faire marcher deux fois par semaine si le besoin et la commodité du Public l'exigent. On s'adressera aux Bureaux de l'entreprise des Messageries à Trieste et Gorice pour y prendre connoissance du prix des places de la dite voiture, ainsi que du prix des effets et marchandises. Nous avons décrété et décréions ce qui suit : Art. 1. Le sieur Goffin est nommé membre de la Légion d'honneur. 2. Il lui est accordé , sur les fonds de la Légion d'honneur , une pension de 600 fr., dont il commencera à jouir à compter du 1er de ce mois. 3. Notre grand chancelier et notre grand trésorier , sont chargés de l'exécution du présent décret. Signé NAPOLÉON: , Par l'Empereur, Le Ministre Secrétaire d'Etat, Signé le comte daru > PROVINCES ILLYRIENNES. Ptrt de Trieste. 24 mars j il est entré dans ce port pendant la première quinzaine de ce mois, 54 bâtimens dont 37 illyriens et 17 italiens, venant de Venise, Christa, Ancóne, Rovigno, Parenzo, Capo-d'Istrie etc. et chargés de verreries, fromages, huile commune,' amendes, raisins secs, lin, cordag«s etc. Il en est sorti 13 dont 7 illyriens et 6 italiens destinés pour Ancóne, Venise, Christa , Rovigno , Parenzo et Capo-d'Istrie et chargés d'acier, fer crû, clous, tabacs, colle forte, lame, figues, verreries, planches etc. Carlstadt 25 mars. La solemnité qui a eu lieu hier restera long-tems gravée dans la mémoire des habitans de notre ville. Le haram-bassa Leidich du régiment de Lîcca qui s'est si bravement conduit dans les trouble» qui ont éclatés sur les frontières de ce régiment dans le mois d'octobre dernier, vient d'en recevoir la récompense. Au milieu d'une foule immense , aux acclamations d'un peuple attiré par la nouvauté du spectacle, en présence de la garnison seus les armes, et des détachemens les plus voisins de notre ville. M. le colonel Choisy, remplaçant M. le général Baron de Pourailly, a décoré d'une médaille, l'harambassa Leïdich. II fut conduit ensuite chez le général, où étoit préparé un repas qui s'est long-tems prolongé au milieu de la joie et l'enthousiasme ; des toasts y furent portés en l'honneur de S. M. I'EmPereur au bruit des coups de pistolets, selon l'usage militaire du pays. Le Service de cette messagerie est accordée par le Gouvernement et par privilège aux Maîtres de Postes de la route de Laybach à Trieste déjà chargés des Messageries de Trieste à Franz et de Laybach à Costaoizza; le Maître de Poste de Trieste est aussi entrepreneur de la diligence de Trieste sur Fiume. Lé Public peu t prendre confiance dans la moralité et responsabilité de ces entrepreneurs. Laybach le 27 mars 1812. Le Directeur général des Pestes. C. d'Etilly. S5?v