!" j. Semestre. provinces illyriennes. n. hz télégraphe officiel. EBacgaaui siansofl Laybach y samedi 18 avril 1812. EXTERIEUR. AUTRICHE. vienne, 25 mars. On croit que S. M. l'Impératrice doit accompagner l'Empereur à Prague et à Dresde* Il faut qu'il soit survenu quelques changemens dans les intentions du cabinet de Pétersbourg , car le général Ku-tusow qui devoit se rendre dans cette ville, aussitôt apiès son rétablissement, reste toujours à Giurgewo , quoiqu'il ait recouvré les forces et la santé. Ori croit même qu'il j reprendra le commandement en chef et la direction des plans , dont le général Langeron est chargé depuis quelques mois. Au surplus , on ne donne pas ces nouvelles comme positives. Nous n'avons rien appris de nouveau sur les opérations militaires de la Turquie. Il paraît que chaque parti se renforce et s'observe. H O'N G R I E. Semi in , le 20. mars. Les communications officielles, arrivées du quartier-général russa au sénat servien , ont fait renoncer, en Servie, à tout plan de conciliation avec la Porte j les Ser viens prennent des mesures vigoureuses pour j repousser les attaques des T; res j ils couvrent les bords de la Drina de leuis troupes , afin de faire téle aux corps turcs qui se rassemblent prés de Nissa et de NSPiddin ; cependant on doute qu'ils soient en état de disputer le passage de 'la Drina à l'armée de Bosnie j ce qui surtout confirme cette opinion, c'est la désunion qui régne entre leurs chefs. Les Turcs ont déjà rassemblé une armée très-nombreuse sur les frontières de la Bulgarie j un gros corp, de réserve se tient à Andrinople et un autre se forme à Constantinople même. Tous les janissaires qui se trouvent danscette capitale doivent joindre l'armée. Depuis que le nouveau grand-amiial est installé, les préparatifs maritimes redo ublent d'activité. L'escadre turque sera prête à faire voile pour la mer noire , aussitôt que la saison le permettra. -- Le coche d'Auxerre a péri le i.er de ce mois , vers trois heures après midi, à une demi-lieue ' au-dessous de Montereau , par suite d'un coup ds vent qui l'a porté sur un tronc d'arbre recouvert par i'eau , et l'a fait couler de suite. Cinq personnes ont péri dans cet événement malheureux. On a la certitude que tous les autres voyageurs ont été sauvés. On ajoute à ces détails que le coche s'étoit trouvé, pendant quelques minutes, z.rèté et embarrassé dans une grande quantité d'osiers tecouverts par les eaux, et que le conducteur des chevaux faisoit de grands efforts pour le (dégager lorsqu'un coup de vent violent fit dériver la gail-lotte. Le cocher, voyant que ses chevaux alloient être entraînés dans la rivière par la force du vent et la rapidité du courant , prit le parti de epupsr les cordages. On veut effacer, s'il se peut, la supériorité de la flotte russe dans la mer noire. Les bruits qui avoient couru du prochain retour du grand-visir à Constantinople, sont dénués de vérité. (Journ. de Paris.) PRUSSE. Berlin y le 26, mars. Les cuirassiers de Brandebottrg, les dragons de la Nouvelle Marche et le bataillon de grenadiers de la Prusse occidentale, qui étoient en garnison dans cette capitale sont partis hier pour la Sile'sie. On a publié ici ce qui suit : " Comme le passage prochain des troupes françaises sous les ordres de M. le maréchal d'empire duc de Reggio, est une suite de l'intelligence parfaite qui règne entre la Prusse et la France, ces troupes qui appartiennent à une puissance amie, doivent être reçues et traitées avec soin et consi** dération. Les autorités compétentes publieront aussitôt que possible de quelle manière ces troupes doivent être logées et nourries, eu égard à ces relations, et en ménageant autant qu'on le pourra les habitants de cette capitale. D'ailleurs M. le maréchal a donné l'assurance qu'on main-tiendroit la discipline la plus sévère,,, Berlin , le 25 mars 1812. Hardenberg. (Gaz. de Francfort.) SAXE. Dresde, 24 mar. On regarde généralement ici, comme une mesure annonçant l'arrivée de personnages importans • la nomination de M. le baron de Friesen-Roda, faisant provisoirement les fonctions de maréchal-héréditaire , à la place éminente de grand-chambellan de la cour, qui étoit restée valante depuis 1806. Le bruit de l'arrivée de l'empereur d'Autriche a acquis une nouvelle consistance. Aussi notre capitale est-elle très-vivante depuis quelques jours, par l'arrivée d'une foule d'étrangers, parmi lesquels on remarque le général français Régnier. (Journ. de Paris.) Embden , 16* mars. Trois bâtimens caboteurs , chargés de briques, avoient été capturés dans la Jahde , vis-à-vis le port d Hoecksyl , par une péniche anglaise les préposés Au moment où le coche a péri, plusieurs bateaux sont arrivés au secours des naufragés. — La premiere représentation de: ils sont sauvés, ou la HQuillùre Beaujonc, donnée hier au théâtre des Variétés, au profit des victimes de l'inondation , a obteuu beaucoup de succès. Une collecte a été fa te et a produit une somme assez cor.sidérabIe. — Au théâtre Dru y-Lane, à Londres, on a représenté dernièrement urv. pièce à grand fracas, intitulée le Démon du Bois, ou la Cloche a frappé. Malgré la variété des décorations, etJes nombreux coups de théâtre qui se succê-doient rapidement ia pièce parut si longue et si ennuyeuse aux acteurs eux-mêmes, que le directeur, en s'avançant sur le bord du théâtre, dit: Messieurs et Mesdames , quoique vous so/ez assez indulgens pour nou$ supporter sans jqnji 1 -v 30 des douanes stationnés sur la côte se sont alors embarqués sur un canot , ont poursuivi l'ennemi pendant trois heures, et ont délivré les trois bâtimens, qui sont maintenant à Hoecksyl. (joum. de l'Emp.) WESTPHALIE. Cassel, 23 mars. S. M. le Roi est arrivé de Paris aujourd'hui à une .heure après-midi. S. M. jouit d'une parfaite sante. (Jourw de Paris ) S U I S S E. Berne, 27 mars. Nous apprenons que M. de "Wat te v il le et les autres commissaires suisses chargés de la négociation de capitulations militaires avec la France, sont partis le 22 de ce mois de Berne, et qu'ils sont arrivés à Bàie, où ils ont eu une conférence avec S. Exc. le landemain. Nous avons reçu la triste nouvelle qu'un violent incendie a éclaté à Zug, chef-lieu du canton de ce nom, et qu'il a consumé plusitur, bâtimens et entr'autres la plus belle auberge. . Du 28. — Aujourd'hui, à neuf heures du matin , la nouvelle capitulation militaire a été signée par S. Exc. Monsieur le comte de ^Talleyrand , envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire de France, et par MM. de "Watteville , Escher, Reutti , Heer et Pidop ; commissaires plénipotentiaires de la Diète de Ja Confédération Suisse. Espagne. Madrid , le 20 mars. On vient d'apprendre que le général Capitaine a surpris la bande de Fermin , du côté d'Al-dea del Fresno. Elle a été entièrement détruite; Fermin est le seul qui ait trouvé 1e moyen de s'échapper. Un des avantages de cette action est Ja délivrance de dix-sept hommes de la compagnie franche de Ge'tafe , qui avoient été faits prisonniers. (joum. de l'Emp.) EMPIRE FRANÇAIS j Livourne, 26 mars' Nous avons vu entrer hier en ce port un corsaire mahonais, armé de 8 canons, et ayant 37 hommes d'équipage. Ce corsaire a été capturé, le 8 de ce mois, près de Porto-Vecchio (île de Corse), par les goélettes de S. M. le Momus et le Goéland.y commandées, l'une par ^T. Avend , et l'autre par M. de Sain t-,Bell n. Paris y le 5 avril. S. M. I. et E. a passé hier , à Cour-bevoiet, la revue de plusieurs régimens de sa garde et de divers autres corps. mures, l'heure noirs avertit que la pièce est trop longue. Il fit cesser la représentation. AVI S. te nombre des * abonnés n'étant pas assez considérable dans ce.-moment pour couvrir les frais nécessaires , le Télégraphe. ($ckl ne pourra* paroître au texte italien que le premier juin, à moins que Jts abonnemens parvenus au directeur ne lui permettent de devancer ce terme. Les personnes qui voudront se •p'rocurer ce journal , sont instamment priées de fs.r%. leur, soumission auprès de l'autorité locale du lieu de leur résidence, d«ns les bureau* de .Messieurs les stbçîéjégués ou des. du^cteurs des postes. Elles voudront bien remettre dans un court éêitfi à la direction des postes le montant du semestre ou seulement du tri-nostre, si quelque cause leur rendait ce dernier paiement plus convenable. — Par décret impérial du 31 mars, M. Evers, chevalier de l'Empire, colonel des chasseurs à cheval de la légion hanovrienne, a été nommé général de brigade. . — On mande de Caen , qu'un vaisseau appartenant à M. Hervi eu Duclot, vient d'arriver dans la riviere , avec un chargement de 600 milliers de riz de trois qualités différentes , qui vont être mis en vente de suite. Trois autres navires, chargés de la même denrée, sont .également arrivés dans les ports de la Manche. (journ. de l'Emp.) — S. Exc. M. le duc de Feltre, ministre de la guerre , donne communication du rapport suivant : Rapport du ministre de la guerre à S. M. Iempereur et Roi. Sire, * cc La plus grande partie des troupes de V. M. sont appelées hors du territoire pour Ja défense des grands intérêts qui doivent assurer la prépondérance de l'Empire , et maintenir les décrets de Berlin et de Milan, si funestes à l'Angleterre. Il y a à peine quinze mois que le système continental est en exécution, et déjà l'Angleterre est aux abois. Sans des circonstances que V. M. ne devoit pas calculer , peut-être que déjà ce court espace de temps auroit vu a-néantir entièrement la prospérité de l'Angleterre , et que des convulsions se serosent fili t sentir dans son intérieur, qui auroient achevé de déeséditer la faction de la guerre et appelé à l'administration des hommes modérés et amis de la justice. „ Toutefois, personne ne sait mieux que V. M., attendre du temps ce que le temps doit produire, et maintenir avec une imperturbable constance un système et un plan de conduite dont elle a calculé les résultats qui sont infaillibles. ,, Pendant l'éloignement de la plus grande partie de nos forces de ligne, ce grani nombre d'éfâbli-ssemens maritimes, de places fortes, et de points importais de l'Empire, se trouvera gardé par les cinquièmes bataillons et les dépôts, et par les troupes de la marine; ce qui a l'inconvénient de détourner sans cesse par des marches et des contre-marches, les cinquièmes bataillons et les dépôts de leur véritable destination , qui est l'aliment des armées actives. Ces marches fatiguent le soldat et compliquent l'administration. D'ailleurs , lorsqu'on voit des armées aussi nombreuses au-delà de tontes les frontières, il pourroit être permis aux citoyens, qui ne peuvent pas connaître les mesures prises par l'administration pour la défense des établissemens inté- AVVISO Noi annunciamo con piacere, che da quasi due anni furono introdotte in Dalmazia le pecore di razza pura spa, gnuola con ottimo successo. I Signori Garagnin di Tràù t già benemeriti dell'agricoltura, avendo trasportata fin da* i8oj la bella razza di pecore padovane, si fecero premura nel 1810 di acquistare in Abano un ariete, ed alcune pecore dal sig. Marsilio Papafava il di-cui celebre ovile è stato fondato nel 1806 da un lotto di dodici teste comperate dall'illustre Senatore sig. Conte Dandolo , e poscia arrichito dalla benefica generosità di S. A. I. il Principe Eugenio Vice F;é d'Italia. La buona prova che fecero in Dalmazia i Mesini è dimostrata dai nascenti di questi due anni , mentre se la specie spsgnuola fece de'progressi> senza che un solo in- jieurs, de nourrir des inquiétudes; ces inquiétudes seules so0t contraires à la dignité de l'Empire; il faut les empêcher de naître, par l'établissement d'une force constitutionnelle uniquement affectée à la garde du territoire. „ Par nos lois constitutionnelles , la garde nationale est spécialement chargée de la garde des frontières, de celle fc nos étabhssemens maritimes, de nos arsenaux et de nos places fortes, mais la garde nationale, qui embrasse l'universalité des citoyens, ne peut être mise en permanence que pour un service local et momentané. ,, En divisant la garde nationale en trois bans , et en composant le premier de tous les conscrits des six dernières classes, c'est-à-dire, de l'âge de vingt à vingt-six ans, que n'ont pas été appelés à l'armée active : le second, des hommes de vingt-six à quarante ans, et l'arrière-ban, des hommes de quarante à soixante. On pourra confier au premier ban le service actif; alors les deuxième et troisième bans n'auront qu'un service de réserve tout-à-fait local et j de police intérieure. „ Pour 1812, le premier ban, comprenant les conscrits de 1806 à 1812, qui n'ont pas été appelés à-l'armée, et qui ne se sont pas mariés depuis, qui sont valides et en f état de servir, formeront une ressource de 600,000 hommes. „ Je propose à V. M. de lever sur ce nombre cent cohortes ; ce qui feroit marcher le cinquième de ce qui reste des classes de 1806, 1807, 1808, 1809, 1810, 1811, et 1812. Ces hommes seroient organisés et habillés au chef-lieu de chaque division militaire. Les cadres seroient com-: posés d'omciers et soldats ayant servi dans l'armée de ligne. ,, Ces cohortes, composées de huit compagnies, dont [six de fusiliers, une d'artillerie et une de dépôt, seroient j de près de mille hommes. V. M. atiroit ainsi cent cohortes ou bataillons, qui, constamment sous les armes et réunis en brigade et en divisions sous les ordres de l'état-major de la ligne, offriroient une armée d'élite, qui pourroit être assimilée aux anciens grenadiers de France. Ces troupes constamment campées et par la nature de leur service abondamment pourvues de tout, feroient peu de pertes par la guerre. „ Par ce moyen , nos places fortes du Thin, nos établisse» ens du Helder , de la Meuse , de l'Escaut , de Boulogne, de Cherbourg, de Brest, de Lorient, de Rochefort, de Toulon, Gênes, seront gardés par une combinaison de force telle qu'en cinq jVurs 30,000 hommes seroient réunis sur un point quelconque de la côte qui seroit attaqué ; et dividuo sia degenerato , ammirabile si è del pari la mi Igliorazione de'meticy. Tanto quelli che nacquero da pecora [padovana, coro: da indigena dalmatina diedero lana più [fina ed in quantità maggiore, e tutti distinguqnsi a colpo oc.hio dalla lor madre, anzi possono migliorare le razzod, del paese. Quindi, tutti quelli che aquistafe ne volessero li troveranno a discreto prezzo, ricorrendo agli ovili de' signori Garagnin. Troppo ristretto eSsen ;h però il numero de'loro merini, non possono e^i ancra farne vendita; ma chiunque bramasse di far fecondare alcune poche pecore dai loro arieti aran''accolti con pi ;na cóndiscendenzi , e sen z* alcun .pagamento. Quegli amatori peraltro che desiderassero di tener, pei due mesi di giugno e Jtglio una pecora ne'Joro ovilli ' ond'essere s.curi della fecondazione*, dovranno prima com- qu'avant dix jours , vu les moyens accélérés 'que V. M. établit dans les circonstances urgentes , 60 à 80,000 hommes, tant du premier ban que des troupes de la marine, des gardes départementales, de la gendarmerie, et des cinquièmes bataillons qui sont à portée de tous les points menacés, et qu'on feroit marcher dans ces circonstances , seroient réunis sur le point menacé, indépendamment des secours qu'offriroient le second et le troisième bans de la garde nationale des départemens voisins, qui accourroient dans le cas d'une attaque imminente. j, Je ne propose l'établissement d'aucune cavalerie ; Ta gendarmerie seule, formant une force d'élite de 16,000 hommes, fournira toujours une réunion suffisante de cavalerie contre les attaques que nous avons à prévenir. „ Cependant, tandis que cette institution mettra le territoire de l'Empire à l'abri même de l'idée d'une attaque , tous les dépôts et cinquièmes bataillons, n'ayant plus à s'occuper des garnisons ni de la défense du territoire, alimenteront l'armée avec bien plus d'activité et d'efficacité: cela équivaudra réellement à une augmentation de troupes de ligne. C'est cent mille Français de plus sous les drapeaux de V. M. Mais ces hommes seront renouvelés tous les six ans par la conscription de l'année. Cette angmen-tation n'en fera pas une dans les pertes, puisque ces troupes ne seront guère exposées qu'aux chances de mortalité ordinaire. C'est aussi un accroissement de dépense de 4$ millions , mais ce surcroit de dépense ne peut entrer en balance avec les immenses avantages qui en sont le résultat. „ Cette institution est éminemment conservatrice et nationale. Elle est utile et nécessaire. Les Français sont prêts à tous les sacrifices pour acquérir la liberté des mers ; ils savent qu'ils doivent être armés tant que ce grand résultat ne sera pas rempli. ,, PROVINCES ILLYRÌENNES. Extrait des minutes de la sécrétairerie d'état. Au palais de l'Elysée le 20, mars 1812. NAPOLEON, Empereur des Français, etc. etc. Sur le rapport de notre ministre du trésor, vu nòt décret du 15. janvier 1812. Notre conseil d'état entendu , Nous avons décrété et décrétons ce qui suit* Art. i. Les rentes constituées, foncières et emphythéo-tiques cédées pour remboursement de la dette domesticale de l'IUyrie conformément à notre décret du 15 janvier 1812, seront grevées des mêmes hypothèques ou oppositions. perare un meficico di razza spagnnola, o un agnello dt razza padovana. Coloro poi ehe volessero appigliarsi al migliore e piîi sollecito partito .per javer subito marini di' pura razza di Spagna, potranno rivolgersi in Italia o nell'Austria. Çapodistria 1