DIMANCHE i.8* AOUT

TÉLÉGRAPHE OFFICIEL.

EXTERIEUR.
AUTRICHE.
Vienne 6 juillet.
Les nouvelles de Gitschtn du 2. juillet portent ce qui suit; S. M. l'Empereur continue à employer de temps en temps quelques heures après le diner à visiter les environs de cette ville pour votr ce qu'ils offrent d'intéressant, soit en manufactures, soit en établisse-Biens publics. Hier, -dans une de ses promt nades, S. M. a daigné assister à la chasse au cerf sur les terres d« Kopidino. Le grand burgrave de Bohême comte de Co" Jowrat , et le chancellier de la cour, comte de Lasanslcy, .sont ici depuis quelques jours. M. le comte de Metter-nich , ministre des relations extérieures , est reparti hier au soir de Dresde.
Nous apprenons de Prague que LL. A A. BR. les duchesses d'Oldenbourg et de "Weimar sont arrivées d'O-potschna dans cette ville le 24 juin. LL. AA. habitent le paiais du grand-prieuré.
le 7 juillet,
S. M. l'Impératrice se trouve au château de Laxem-feourg , d'où elle vient quelquefois dans la capitali. S. A. I. le prince héréditaire Ferdinand est fgah msnt à Laxembourg. L'archiduc Charles habite son palais u'été dans le faub urg de Vienne. L'archiiJuc Jean est à sa
terre de Damberg, située entre les montagnes de l'Autriche et de la St y rie. Les princes Antoine et Rodolphe ont pris leur séjour à Bade; le prince Raynier reste à sa terre de Gerasdorf, à l'ouest de Wienerisch Neus-tadt. L'archiduchesse Béatrice, mere de 3. M. l'Impératrice , est partie il y a huit jours , pour Brunn , avec son fils le prince Maximilien j mais on attend son retour aujourd'hui ou demain«
SAXE.
Des frontières de In Saxe, le 9 juillet•
Chaque cercle du royaume de Saxe doit nommer, (Paprès une invitation émanée du gouvernement saxon, deux députés, savoir, l'un de la noblesse, et l'autre des villes. Ces députés se rendront à Dresde pour délibérer sur les moyens les plus convenables de pourvoir aux besoins de l'Etat.
--- L'arrivée des troupes fraîches, venant de la France, ne discontinue pas en Saxe.
GRAND-DUCHÉ DE FRANCFORT.
Francfort le 14 juillet.
Le nombre des troupes qui continuent de passer par notre ville est presqu'incroyable. Hier encore il est arrivé tant d'infanterie et* de cavalerie que la ville et tous les villages en sont encombrés.
Nous avons toujours une garnison de deux régimens
Annuntj tipografe! de Milan.
Prospectus d'une éditio» tomplette de Barelli* en 8 vol. in S.vo.
..........................wi'rt 1—. 1
Il y a long- temps qu'on se plaint avec raison du mauvais gout cie^ éditeurs posthumes, qm s'empresse, t de tirer d'un juste oubli, au grand détriment de l'auteur, les productions le» plus frivoles d'un écrivain distingué. 11 est fort douteux que les temps an:iens et modernes puissent fournir l'exemple d'un seul homme celebre qui n'ait rien peidu à 1* édition compiette. Cicéron , Montesquieu , Fe'n»l<in et Mallebranche, dont on connoit quelques vers, auroient une obligation de plus a la renommee «d elle en avoit gardé le secret. Il est à pei- près d'in-mlre que la prose de Gresset n'est pas digne de L'auteur de Vert-vert et du M'-c'iant, et qu'il ne faiioit pas l'exhumer des cartons de l'académie. Je
veux rapporter sur cette question l'autorité d'un excellent critique moderne que je traduis d'autant plus mal qu'il est à peu-prés intraduisible , pa^eeque la culture simultanée de deux littératures trè^ différentes, l'angloise et l'italienne, *ui avoit fait contracter l'habitude d'une es|.ece de stile mixte qui joint l'humour un brio y c'est à dire deux qualités pour lesqueiles nous n'avons pas même de nom.
„ Les jf unes gens studieux font très bien , dit-il, », d'exercer c« ntimiellement leur plume, et de composer en ,, vers et en prose tant qu'ils peuvent, pareeque c'est dans ,, 1 âge verd que l'homme doit s'habituer à manier avec fa-„ cilité et a- ec adresse les instrument dont il prétend faire ,, usage pour le bien de son pays, quand des annees plu« ,, mûres lui permettront de les "mployer.
„ 11 ne faut pas toutefois que leurs imberbes seigneuriet ,, mettent trop d'impatience à faire gémir les presses sur ,, tout ce qui sort de leur plume ; il faut au contraire qu'el-tf les eonkervent avec soin leurs compositions dans le porte-
d'infanterie de ligne et de nombreux détachsmens de cavalerie.
*	BOHEME.
Prague le 5 juillet.
On distingue entre les personnes nouvellement arrivées : le 28 juin, le prince de Hesse Hombourg, arrivant de "Welwarn^ un commissaire russe de Koeni-gratz et plusieuis employés et conseillers prussiens , de Breslaw. Le 29 juin , MM. le Comte de Lazansky , chancellier de la cour et le Comte Schoenborn , venant de Vienne; plusieurs officiers russes, et S. A. L le grand duc de Wurtzbourg , de Buschtichrad. Le 30 juin, la Comtesse de Brûlis, venant de Berlin, et le comte Mocenigo qui de Cracovie se rend à Dresde. Le i.er juillet , le général Mayer venant de Brunn, la princesse Lnbomitska, et un courrier françois venant de Vienne ; un courrier polonais venant de Zittau. Le 2 juillet les généraux russes Corbonic et Osarousky , venant de Reichenbacb; 1s comte Hardegg, de Vienne, le comte Durowsky, de Cracovie etc.
Parmi les personnes qui sont parties de Prague , on remarque le 20 juin, M. Gelée, commissaire des guerres françois parti pour Dresde, M. d'Uwarow, général russe et un courrier russe pour Toeplitz. Le 29 juin, le général Knorring , le capitaine de la garde russe U-rief et le prince Gailitzin , pour Carisbad. Le 30 juin, le comte Usansky , pour Brandeis ; le comte de Colowrat (Oberstburgrafj pour Kosmanos, le grand Duc de Wurts-bourg pour Bustichrad. Le i.er juillet, plusieurs officiers russes et prussiens pour Breslau et Carlsbad. Le 2 juillet, plusieurs employés prussiens pour Glatz etc.
Bu 7.
L'Empereur est parti de Gitschin pour se rendre au chateau de Brandeis, à deux mille de Prague. On croit que S. M. y résidera quelque temps.
PROVINCES ILLYRIENNES
Laybach 30 juillet.
^ S. Esc. M. le duc d'Otrante, nommé Gouverneur général des Provinces Illyriennes par décret de S. M. l'Empereur , daté «lu quartur-général impérial de Dresde, le 17 juillet 1813, est arrivé à Laybach le 29 courant.
S. Exc. «toit accompagné de M. d« Chassenon , auditeur au Conseil d'Etat, aitaché â sa personne par décret également daté du 17 juillet.
— Enfin par décret du même jour, M. le général de division Fresia a été nommé commandant militair« dans ces Provinces, sous les ordres immédiats du Gouverneur général.
Le Moniteur du 21 annonce que par convention si gnée à Neumarke , l'armistice est piolongé jusqu'à la mi-août.
L'intendant-général des finances des Provinces-Illyriennes, prévient les héritiers des Pensionnaires de I Etat , inscrits au grand livre: de la dette publique , que faute par eux d'adresser à l'Intendance générais dans le délai de cinq mois , à compter du jour du dtcès du titulaire de la pension, les pièces justificatives de leur droit à réclamer les arrérages dus, soit pour comTfcencemtnt , soit pour fin de jpuissanc: d'un semestre ouvert , ils en courront la déch anee prononcé par l'arrêté du i§ floréal an xi.
Lc-s pièces à produire sont :
1.0 L'acte de décès du pensionaire expédié sur papier timbré, légalise par le subdéiégué-de l'arrondisse-' méut.
2.0 Un certificat de propriété , délivré en exécution
„ feuille , jusqu'à ce que leur barbe se soit épaissie et for-j, tifiée ; ou, pour le dire autrerrent, tant que des études 3, longues et obstinées n'ont pas donné à leurs écrits toute ,, la perfection qu'ils peuvent recevoir. S'ils font HUtrement,. „ et qu'ils se laissent emporter par la folle vanité de se rendre trop tôt fameux, ils courront le danger presque ,, inévitable de voir leurs premiers travaux exposés au mé-„ pris et ensuite à l'eubli du public, chose qui sera un jour „ pour eux la source d'un vain regret, et d'une mortifica-,, tion amére. ,,
Je m'attens bien à la facile objection de M Luigi Mussi, éditeur des Oeuvres complettes de Joseph Baretti, et par conséquent chevalier déterminé de son auteur d'adoption. ,, Les raisons que vous alléguez, me répondra-t-il, sont ,, bonnes pour cette foule de jeunes écervelés , qui , à pei-,, ne échapp s des bancs de l'école, ambitionnent déjà les y, sièges académiques, et dont les écrits hazardeux vivent -, tout au plus assez longtcms pour constater dans les alma-
„ nachs de l'année la folle et impertinente nullité de leurs „ auteurs. Mais Baretti n'est point dans le même cas, ba*> ,, retti si remarquable entre tous les prosateurs italiens du „ dixhuitiéme siecle par la pureté de son élocution , les grâces originales de son style , et cette critique à la fois „ judicieuse et piquante, qu'il a su assaisonner d'un sel ex-,, quis. Ainsi, vous ne trouve ez pas mauvais, continue M. Luigi Mussi, car je ne fais que rapporter assez littéralement les expressions de son Prospectus , que je vous ,, enrichisse de tout ce que Baretti a produit , à l'exception ,, seulement de sa Grammaire etde son/' ctionr,aire anglais,. „ mais sans vous faire tort des -avantes préfaces qu'il y à ,, jointes ; j'espere même que vous me saurez gré d'avoir „ cherché en toute diligence, tant en Italie qu'au dehors, toutes ses oeuvres tant imprimées qu'inédites, depuis les. ,, plus importantes aux plus minces, depuis le volume à la ,, brochure, depuis la brochure à la feuille, et toujours, ,, comme il est entendu, sans préjudice des préfaces, J4
de l'art. 6 de la Joi du it floréal an par le notaire
détenteur de la minute de l'inventaire ou des partages qui ont pu être faits après le décès du pensionnaire, ou de tous actes noronés translatifs de propriété à l'effet de constater les noms, prénoms, domiciles et qualités des héritiers , et la portion à laquelle chacun d'eux a droit , et en fia qu'ils ont seuls droit de toucher et recevoir la totalité des arrérages qui peuvent être dus jusqu'au jour du décès du pensionnaire.
A défaut d'inventaire partage, les héritiers doivent produire un certificat du juge de paix du Domicile du pensionnaire conformément aux dispositions de la loi du 2$ floréal an 7.
La signature du juge de paix doit êire légalisée par le sub telrguë de l'arrondissement dans l'étendue.duquel il réside.
Lorsque le certificat de propriété est délivré par ua notaire, U faut quc ja SJgnVuW sont légalisée par L* président du tribunal de i.ere instance de l'arfoir-dissafrient.
3-o Une déèlaration des héritiers portant que depuis le ( indiquer le semestre payé ) jusqu'au jour de son décès le pensionnaire n'a joui d'aucune autre pension que de celle accordée en sa dite'quali té et d'aucun traitement d'activité; si le pensionnaire jouissait d'un traitement ou d'une autre pension , il faudrait en indiquer la qualité.
Cette pièce doit être sur papier du timbre de 25 centimes.
4.0 Un certificat du payeur de l'arrondissement dans lequel ttait domicilié le pensionnaire constatant que le paiement du semestre réclamé n'a pas été effectué.
5.0 Enfin, le Certificat d'inscription.
Ces pièces seront transmises par l'Intendance générale à S. L. le Ministre du trésor impérial à Pans , qui les renverra avec un décompté liquidé, au moien duquel les héritiers pourront recevoir chez le payeur
de leur arrondissement, les sommes dott ils sèront reconnus créanciers.	; .>
■ ' J	. c rr.tD si
Xe Comte de V'Empire, maître des requêtes s Intendant général .
--	CHAÌKOÈ.
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^ Administration de l'enregistrement ti des domaines.
Mise en ferme des droits de barrières et de bacs dans
I	arrondissement des bureaux des domaines de Laybach , d'Oberlaybach , d'Adelsberg, de Krainbourg ,
Radmannsdorf et Stein.
II	sera procédé, par adjudication k l'enchère, à l'a location des droits de barrières et de bacs.
;	SAVOIR:
Le 16 amit prochain, à Laybach, dans une salle de l'Intendance de la Carniole , pour tous les Bureaux et perceptions situés dans l'arrondissement du Bureau des Domaines à Laybach.
Le 20. août, à Adelsberg , dans le local de la Sub-delegation, pour tous les Bureaux et perceptions du cercle d'Adelsbrg.
Le 23. août, à Krainbourg, dans le local de la subdélégation pour tous les Bureaux et perceptions du Cercle de Krainbourg.
La ferme se fera pour une, deux ou trois année à partir du r.er septembre 1813.
Les droits seront perçus au taux, et d'après les ré-
glemens en vigueur.
Les fermiers adjudicataires seront tenus de fournir bonne et solvable caution, au moment même de l'adjudication; ils la fourniront en biens immeubles si les prix de baux excédent 500 francs.
Malheureusement pour l'entreprise de M. Mussi, le re-doutable critique dont j'ai rapporté les expressions parloit précisément de Baretti, et ce qu'il y a de plus extraordinaire c'est que ce rude contempteur des essais de Baretti, c'éioit Baretti lui-même. Baretti aspiroit si peu à l'honneur d'u. ne édition compiette où entreroient ses poesie piac voli, tant publiées qu'inédites ( et outre ses piacevoli poesie une foule d'autres choses bien inférieures sans doute ) qu'il ne tint pas à lui de mettre obstacle à leur seconde édition, comme on peut le voir par la lettre suivante que je crois très d.gne d être recueillie pour l'instruction des éditeurs d'oeuvres corn-plettes , et même pour celle de certains auteurs.
'„ Monsieur, écrivoit-il alors a son imprimeur, la lettre „ que vous m'avez fait l'honneur de m'adresser il y a un mois „ ne m'est pas parvenue. A la seconde que je viens de re-,, ce voir, et qui m'a été transmis* par mon frère Philippe, je rP'P°ns «ïue Je être très obligé à quiconque mon-, tre un<? boline opinion de moi, <k xnoa stile et ds cm
„ talens littéraires- mais si je croyois avoir le droi- d'cmvê „ cher la réimpression de certains vers écrits et imprimés dan, „ mon plus jeune âge, je me p ermets devons dire avec f ran-„ chi s e que je V empêcherais ; pareeque ces vers sont autant „ de fadaises qui ne valent pas une Jigue seche. Il y a plu,
„ sieurs années que j'ai abandonné la poésie, et que je ne veux
,, plus m'en mêler, de sorte qUe vous me presseriez inuti-„ lement d'augmenter le volume que vous vous proposez „ de reimprimer. Si toutefois vous êtes bien résolu à don-„ ner une nouvelle publicité à ces bagatelles, je souhaite „ de tout mon coeur que l'entreprise vous réussisse, et je „ me borne A vous prier de ne pas trop vous étendre, en „ cas de dédicace, sur le sublime et incomparable talent do „ celui qui les a écrites, comme c'est l'usage d'une fou-» le d'éditeurs imbécilies. Louez la personne qui recevra „ votre dédicace, tant que vous le trouverez à propos, et „ traitez la s'il vous plait d e* riche, de noble, d cgenéreusc; „ faites-la même belle et bonne en cas de besoin , mais se
Let amstfeuri fourrant prendre connaîsîance <?eç
charges et Conditions , aux secrétarja-fs de l'Jotendance de la Carnioie, et des s-b lelégation* 4'A deh b rg , et de &rainbourg, ainsi que dans les Bureaux des D >n aines de Laybach, d'Oberlaybach, «1 AdJsb*rg, de K;ainbourg, Hadnjannsdoffï', et Stein,
Fait à Laybach le 25 J îlkt rSrj.
Le Directeur de renregistrement et des domaines,
1	BJELX.OC.
établissement d'un bureau da ri/fiction des bordereaux d'inscription* hypothécaires des Anciennes créances.
Etienne Félines soussigné employé depuis plus de vingt ans dans i'a.'miniscration de l'enregistrement U des domaines tant en qualité de Receveur, vérificateur, inspecteur que conservateur des hypoihéques et actuellement chef ries bureaux de la Direction desdits droits établis À Laybach l ch<?f des bureaux des domaines, de la justice, et du contentieux de la guerre à l'intendance de la Corniole , désirant de se réndre utile k MM.rs les habitans des Provinces Illyriennes qui ont des créances à faire inscrire aux hypothèques pour conserver l'antériorité de leur rang a l'honneur de les prévenir qu'il se chargera de 1a rédaction o'es bordereaux d'inscriptions de leurs créances dont il garantira la légalité de la rédaction, ' Woyennaot le foible salaire d'un franc cinquante cen liai es pour chaque bordereau.
Il offre même de traiter de gré k gré au dessous de Cette valeur avec les personnes qui en auroient une certaine quantit
II facilitera k celles qui n'auront point les titres à leur disposi f ion j ou qui craindraient de les égarer en
les déplaçant, Ui moyen« iPoWer I «s ìnoimnì-nt*
en leur adressant des fM„U,s à co.'oòrfe impume.s e«
idiome alkm-nt pour Je s' remplir et les lui renvoyer. Par ce moyen , il aura lé» \\0c\mta* tóceiuirt. a la fMl maMon desdits b -»H et* aux«
11 otîie aussi moy n.iant cinquante centi me» depT«, de su.veij.a-r ies inscriptions, J'en g.rahtirWrég ,.,r.té et de les faire confectionner sans |„parties a.ent k s'en occuper.
Il offre enfin de Se charger de to'.» tes fais et droit, dune inscription de C«éanc e, d'en re mettre le border.au au créancier, rwê.a de fautes j.sfo^al,te, néc,»saire, moyennan. quatre francs par inscription o< t. e en q centimes et «teiI). d cime compris, po,y chaque cent francs du montant de la créance , de manière que 1 inscription d'une cr ance de ,000 fr. aurolt a pay^r 4 fr JJ c., une de 20C0 fr. 5 fr. IO c. et ainsi de su île.
Les Bordereaux d'inscription seront rédigésen idiome français, allemand ou ita/.en au"choix' des parties.
Son adresse est ao s. ét*ge del. maison dp M.#PoI-lak rue de la place à Laybach, en face du college N.2SJ.
ETIENNE Fi LINES.
Mota. Messieurs les Cr anciers g 1 voudront pien.fre des inscriptions sont invités k rempiir les colonnes d'un état conforme au modèle jomt à /avis et de l'adresser par la poste franc de pot t ou par toute aul ie commodité sure au soussigné avec cinq franc, pour ch .q e creance a inscrire, satf à compier le plus ou le moins lors de la remise qui h tir sera faite des bordereai-x ; si iju.ux ils n'aiment remettre 1* toyt-au Receveur de l'Enr-gistre-nnnt do bureau dans l'arrondissement d-t q ej il» sont domiciliés, qui le fera parvenir au son^igo , et que celui-ci leur renverra par la même voi* eu pai toute autr« qui lui s.ra iniquée.
LAYBACH, de l'Imprimerie du Gouvernement.
$» meîouex pa$, je vous prie, pareeque c« seroit une chost „ tres-inutile sous tous les rapports. Je crois me rappeler », qu'un de me» capitoli est intitulé del mado di parlare et ,, devroit s'intituler al mudo di studiare. Voila tout cequs „ je puis vous dire à l'avantage de cette réimpression. J 'ai f, l'honneur d'être, etc.
Cependant Barctti qui rapporte toute cette polémique dans 1e n.o 14 de la Frusta, et qui, à la faveur de son titre pseudonymique d'Aristarco Scannalve, s'y traite avec la juste sévérité d'un homme de goût digne de condamner les essais imparfaits de sa jeunesse, Baietti, dis-je . ne croit |»as encore cette satisfaction suffisante. 1} insi te sur la critique d'une maniere qui ôte à son procédé toute l'apparence d'une humble supercherie et d'une modèstie jcuijee. „ Le peu de cas, ajçufe^t-il, que l'auteur semble faire de sçs vers ju-„ vernies ne change riea a la sub tance dece Jiy e, parpegue », les choses frivoifa , ou comme le dit l'auteur même, les
„ choses qui jont intrinsèquement des fadaises ne seront ,, jamais que des fadaises.,%
11 faut avouer que ceia est un peu dur, et qu'on n'est pas fâché de trouver quelquefois dans les Oeuvres d'un homme d'esprit ce qu'il lui plait d'appeler des fadaises quand un jugement trop exercé l'a rendu difficile sur ses propres ouvrages. On sait bien que Baietti e'toit un écrivain trop judicieux pour laisser échapper de véritables fadaises, dans la jeunesse même de son ta ent; et qu'à tout prendre les fadaises de Baretti valent probablement mieux que certains livres à prétentions dont les éditions se multiplient scandaleusement 4 la hoijte et pour la perte des bonnes lettres. Je ne serai pas en peine de le prouver une autre fois , et d appuyer de quelques raisons l'entreprise de M. Luigi Mussi, quoique j'aie commence ce premier article avec l'apparence d'une autre intention. Ce n'est pas tout à fait ma faute si j'ai pris Baretti au tnot sur Baiveiti. 11 est si rare qu'un auteur et surtout un poète se ju^e trop sévèrement, qu'un journaliste peut s'y tromper.