77. Séme sire provinces illyriennes. n.° 56, TELEGRAPHE OFFICIEL. Laybachy samedi il juillet 1812. EXTÉRIEUR. ANGLETERRE. Londres, 21 juin. Dans la séance des communes du iS, le chancelier eie l'échiquier a exposé le plan du budget de cette année qu'il déclare être l'ouvrage de M. Perceval. Les charges sont énormes. Le total de la dépense est de 58,1 88^75 livres sterling. Il faut ajouter encore à cette somme pro-digeuse 4,187,843 liv. steri, pour remboursement de l'emprunt de loyauté, pour intérêts des billets de l'échiquier émis l'an passé, et pour billets de i'échiquier 1812 qui ne dO! v c u j p.c £!re remplacés par de nouveaux billets. Total général 6 2,376,318 liv. Sfer). (environ 1,497,03 .,632 fr. ) Le chancelier propose un emprunt de 23,379,000. Une partie de cet emprunt , 6,389,000. sera remplie par souscription, et il a traité pour 17,000,000 , mais à un intérêt fort cher. L'Etat supportera une charge annuelle de 1,175,000 livres sterling pour cette somme, dont 2i6,ooo liv. steri, pour intérêts, et 338,000 pour fonds d'amortissement. — îl y a deux jours nous montrions le nouveau ministère obligé de déclarer au parlement la funeste situation des choses, la nécessité où il étoit de changer ^e système, at les inquiétudes que lui donnoit la guerre d'Amérique. Maintenant les mêmes hommes signaient ieur rentrée par un budj t etfr yant, et la demande d'un errprtnt , sans lequel les recetes seront au-dessous des dépenses. Si l'on ajoute à ces deux faits si fnppans la détresse p ibliquem-nt avouée des manufactures, la misère du peuple, misère qù a excité, le 13 de ce mois, une discussion si grave et si inutile, àia taverne des Francs-Maçons , entre les ducs d'York, de Kent, de Cambrì ige , et plusieurs membres du paile. ment ; si l'on se rappelle les mouvemens insurrectionnels qu'une autorité fuble et incertaine a tant de peine à réprimer de tous iôte's , le brisement des métiers, par une espèce d'association mystérieuse et non réprimée jusques ici , les cris des catholiques opprimés, on pourra penser »ans crainte de se tromper, que l'Angleterre est dans une crise assez violente' FEUILLETON DU TELEGRAPHE OFFICIEL. V A R I £ T É. — L'Observatoire impérial, situé au haut du faubourg Saint Jacques, est l'un sratrice de France doit quitter Prague le 26, pour reto fner à par "Wurtzbourg. LL. MM. II. d'Autri- che resteront à Prague jusqu'au 29, et reviendront en Autriche. Après un court séjour à Laxenbourg , elles se rendront à Bade pour faire usage des taux. P R U S S E. Gumb'mnen , 19 juin Nous avons le bonheur de posséder aujourd'hui dans nos murs S. M. l'Empereur Napoléon, qui continue de passer en revue les ditfjrens corps de la Grande-Armée. S. M. jouit de la meilleure santé. (Gaz. de Fr.) Kœnigsberg., 17 juin. Aujourd'hui S. M. l'Empereur a quitté Konigsberg pour inspecter les ditférens corps de troupes qui sont répartis en avant de la place. tion de ce monument est des plus fivorables; ou a remarqué qu'il se dirigeoit presqu'en ligne droite sur la face méridionale du palais du senat; de là est venue l'idée naturelle de réunir ces deux monumens par une superbe avenue. D'un côté , est te avenue est déjà percée depuis le jardin du sénat j'usqu-au boulevard ; d'un autre côté , des travaux assez considérables s'exécutent à l'entour de l'Observatoire : les terrassts s'achèvent; une cour demi-circ«-laire , deux pavillons et une grille en fer s'élèvent aveç rapidité; on aperçoit des aligntmens qui annoncent que la partie d'avenue de j'Observatoire au boulevard va bientôt s'ouvrir ponr rejoindre celle qui a été ouverte du boulevard au jardin du sénat, et par cette heureuse disposition , on verra le plan de Claude Perrault, architecte de J'Observatoire, s'achever et se réunir à celui de Jacques Desbtosses , Mchiteete du Luxembourg. Ces embellissemens Du 20. Nous apprenons à l'instant que S. M. l'Empereur est arrivé hier à Gumbinnen, et que sa présence excite partout le plus vif enthousiasme. Gumbinnen est une ville du royaume de Prusse , bâtie fort régulièrement, et qui fait un commerce assez considérable en draps. Elle est située sur la gauche de la Pissa , à 28 lieues de Kœnigsberg. * ( Gaz. de France. ) insterbourg, 18 juin. L'Empereur a passé hier, h VchI au la revue de la 3.e division de cuirassiers. 5. M. est arrivée à Intersbourg à quatre heures. Ce matin , elle a passé dans ce lieu la revue de toutes les divisions du 2 e corps, commandé par le duc de Reggio, et de deux brigades de cavalerie légère, ainsi que d'une brigade du corps prussien, commandé par le général KJeitz. Elie a paru satisfaite de la belle; tenue des troupes* Berliu, 6 juin. S. Exc. M. le maréchal de l'Empire due de Tareriie , qui, h ce qu'on apprend, a été nommé au commandement du corps prussien sous les ordres du général de Grawert, a pasàé par Kœnigsberg, se rendant à Kernel». ROYAUME.DE N A P L E S. Foggia , 12 juin, Jamais nos fertiles campagnes n'ont offert au cultivateur l'espoir d'une plus abondante récolte ; et grâces aux soins paternels du gouvernement , les précautions prises contre les sauterelles ont garanti nos moissens de la voracité de ces animaux destructeurs. (G. de France) ROYAUME D'ITALIE. Milan, 21 juin. Aujourd'hui, en commémoration de l'anniversaire de la naissance de S. A. I. la princesse vice-reine, son excellence M. le comte ministre de l'intérieur, accompagné de Mr. le conseiller d'état et chtvalier Sanfer-ido, inspecteur-général des bureaux de bienfaisance dn r.er arrondissement, a visité les établissemens Je bienfaisance de «ette capitale, et a fait distribuer des primes à ceux qui avoient le plus de mérite, et des secours aux familles et aux individus les plus nécessiteux. Hier , le même ministre a visité les maisons d'éducation , et plus particulièrement le collège royal, où il a assisté à uu examen des demoiselles qui y sont élevées. S. Exc. en a paru très-satisfaite. Sondrio, 11 juin. Par sentence du i.er du courant , la cour de justice civille et criminelle de cette ville a condamné Angelo Bianclu; surnommé Barmino , garde des douanes de l'escouade de Bormio, à la peine du carcan, precureront au quartier du faubourg S. Germain une aug mentatior. de promenades et une perpeetive très-agréable. M. Baraguey , architeete du sénat, et M. Vaudoyer , architecte de l'observatoire, sont, chargés de la direction lie ces grands, travaux». A V I S., Le 12 Juillet l'on procederà en l'hotel de l'Intendance 4e la Croatie Civile à l'adjudication des Octrois, municipaux des Communes, suivantes pour 1812. Verbosko» mise à. prix. 1200 Meckopail. idem 1200 Rechizza. idem. 1.100, L-'k.emk. idem, l.OOO. Ravnagora, idem. 1050. N.ov oc hi che- idem 1.000 Tejišsstv.e.z. iikm. JI-CÇl et h une amende de 200 lires, autre les frais du procès, pour avoir accepté et reçu en don deux huitièmes de pis' tole da Gènes, et une piastre de 5 lires, afin de s'abstenir de surveiller avec les autres gardes sous ses ordres , ain-si qu'il lui avoit été enjoint , l'introduction dv- bèîtir,:;-sans payer l'impôt, lesq tels ont été ensuite arrêtés par la gendarmerie, La sentence a été exécutée aujourd'hui. ( Jonrn. de Paris.) INTÉRIEUR. EMPIRE-FRANÇAIS. ✓ i May sne e, 15 juin. Quarante-neuf condamnés au boulet, auxquels S. M. l'empereur a daigné faire grâce pendant son séjour à Dresde, ont été élargis ce matin des ateliers de cette place et dirigés sur le dépôt général à 'Vcsel ; ils ont témoigné la profonde reconnoissance dont ils étoient pénétrés pour le monarque qui leur faisoit grâce , et sont prêts à verser leur sang pour son auguste personne. (Gaz. de France.) Amsterdam, 25 juin. On a reçu ici des nouvelles de Londres par des personnes qui en étoient partis le 18 et le 20 , e'ies confirmant tout ce qu'on a dit de l'agitation extiême qui règne dans ce pays ; elles ajoutent que la veille de leur départ, dt.s Bandes de séditieux avoient poussé l'audace jusqu'à parcourir les rues de la capitale en criant U Faix ou du Sang. Les murmures ont redoublés depuis la création du nouveau ministère. On assure même que lord "Wellington mécontent de l'échec que son frère le marquis "Weilesley a dernièrement essuyé, a demandé son rappel} La crise du commerce est à son comble. Rome. 19 juin. C'est hier que le roi Charles et la famille, sont arrivés dans cette y il le. LL. MM. ont descendues au palais Borghese, elles étoient accompagnées des S. Exc. le lieutenant du gouverneur général et de M. 1« préfet de E o me , qui étoient allés au devant d'elles, la beauté de ce nouveau séjour a paru satisfaire beaucoup lê roi et la reine. LL. MM. se portent fort bien. I (Jour, de Paris.) Fltrence, 14 juin.. L'installation de l'académie de la Crusca, rétablie par le décret impérial du 19 janvier 1811, a eu lieu à Florence avec la pius grande solennité, le 3° mai de cette année. Au jour în liqié, M. Joseph Fauchet , baron de l'empire, l'nn des commandons de la légion d'honneur, piétd __________——**' Brestovizza idem 1150 Velika-Gorixa idem. 1100 KJmcha - Sella idem 1200 Les Personnes qui désirent se, rendre adjudicataires peu* vent prendre connaissance du Cahier des Charges à l'Intendance de la Croatie Civile ou chez M.,s> les Maires des sudite? Communes. ADMINISTRATION DE L'ENREGISTREMENT. El DES domaines. Avis au Puhlic. Le Directeur de l'Enregistrement et des Domaines» soussigné, ét^nt instruit, qne la perception du décime eti sus sur le papier Timbré a donné lieu à. des difficultés» se fait un: devoir de prévenir le public que la perception du décime par franc, en sus-des-droits, de Timhre, ^nrf8 . Si si jKjnwit,, hypothèques, et. grefë. est. oxAonnìs. à. Uire- & département de l'Arno, s'est transporte' avec M. Félix jj'^moreux, sèCrétaire-général de la préfecture, dans la sa||e de la commune de Florence, dite del Buon Umore, ç.jj , à cet efet , avoit été richement décorés; il y a ^jG'ùV'd M. limile Pulci, comte-de l'empire, chambellan S' M. I. et R. , maire de Florence, avec ses adjoints; g, Lenis Incontri, chambellan de S.A. I. et R. madame jg grande-duchesse; MM. Jacques Guidi , Jéiôme Borto-j0m mei , Emile Strozzi, réunis aux douze membres résidas de l'académie de la Cruscai Les quels ont pris leurs places respectives sur une fistrade , au milieu de la quelle était le buste de S- M. l'Empereur et Roi, en présence des premières autorités judiciaires , ecclésiastiques, militaires, administratives, résidait k Florence, ainsi que de beaucoup d'autres personnes distinguées. M. le préfet a fut présenter par M. le secrétaire d'Arnoreux, à M. le président, les deux décrets impériaux, afin qu'ils fussent lus en langue italienne, et restassent ensuite déposés dans les archives de l'académie. M. Je préfet a prononcé un éloquent discours, où , après avoir adressé à S. M. I. les éloges dus au plus grand des capitaines e et ceux mérités par le plus sage des législateurs , il a exposé au milieu des applaudissement des auditeurs les bienfaits insignes accordés par S. M. aux sciences, aux lettres et aux arts, dans les trois départe-®ens de la Toscane, et spécialement à Florence. Il a décrit tous les avantages qu'on doit attendre du rétablissement de l'ancienne académie de la Crusca , rendue avec 'tant de munificence à une nouvelle vie, pour maintenir |a langue italienne dans toute sa pureté. M. le président a exprimé ensuite dans un autre discours fait au nom de l'académie, et aux appleudissem.ns de toute l'asseml/lée , les sentimens de reconnaissauce que l'on doit au monarque qui a daigné accorder tant de faveurs signalées a la Toscane. . Après ces deux discours, M. André Martini a chanté l'octave 64 et les quatre suivantes du chant 12* de la Je rusaient délivrée du Tasse , dans lesqualles le poète décrit la mort de Clonnde , mises en musique par le maître de chapelle Zingcrelli. On y a joint une cantate à la gloire de S. M- l'Empereur et Roi, et d'autres morceaux choisis analogues au rètàblissement solennel de cette célèbre académie, chantés par la signora Francesca Paër, et par MM. ■Joseph Magnelli et André Martini. Si b v en t ion ext raoruinai re de guerre par la loi du 6. Prai-'rial an 7 qui est en vigueur dans 1' Empire Français et est devenue obligatoire en Jliyrie en vertu des dispositions contenues, dans 1 article 250 du décret Impérial du 15 Avril 1811. On ne^peut en conséquence se dispenser sous aucun prétexte de l'acquit tem.nt de ce droit dont les Receveurs de I A dmmistraiion de l'Enregistrement et. des Domaines sent responsables vis k vis du Trésor.. Laybach, le 21 Juin 1812. xigpé BrLLOC. VÛ et aprouvt par nous Comte de l Empire , Maître des Requêtes , Intendant Général.. signé CHABROL.-Commission de liquidation. Avis aux Créanciers de la dette domesticale.-Tûiit: fîoj U.ur. de- mandats, de. reinbaurse.nunti o-u. de. resr a'23 Les douze membres résidens de l'académie de la Crusca sont: MM. Pietro Ferroni , Ab. Francecco Fontani, Giov. Batista Zinnoni, Francesco del Furia, Giov. Batista Bal-dellì, Giuseppe Sarchiani , Giovanni Lessi , Abate Follini, Leonarde Frullani , Luigi Fiacchi, Lorenzo Colimi, Francesco Pacchiani. Les vingt associés correspondans sont : MM. Monti >■ Lamberti, à Milan; de Rossi , à Rome; Russini, Pagnini, Anguillesi , à Pise; Pindemonte , à Vérone; Nappione, à Turin ; Lucch.sini , à Lucques\- Andrès, à Padoue ; Šestini , Micali, Miccolins , Mozzi, à Florence; Ricca, à Sienne; Visconti, Denina , le sénateur Fossombroni, le comte Corsini, Gmguené, à Paris. (Jour. de Paris.) Livourne , 15 juin. Il est entré ce matin dans notre port deux bâtimens chargés ds grains; plusieurs autres sont attendus. Paris 29, juin. Par décret rendu k Kœnig«berg, le 15 J lin , S. M. l'Empereur et Roi a nommé M. le comte de Lacèpede président du sénat, pour la durée d'une année, à compter du i.er juillet prochain. — La santé de S. M. le Roi de Rome se fortifie tous les jours. L'auguste enfant a déjà treize dents. Il est d'une gaîté charmante, et se pl«;it sur tout à jouer avec la sentinelle qui lui présente les armes. Du 30. Le 15 juin dernier, le sieur Claude Paufruy,. marinier à Nogjnt sur-Seine > département de l'Aube y s'amusant àv pécher à la ligne, près de cette ville , aperçut le loin, confie des pieux, une masse flottante qu'il prit pour un poisson mort ; il s'en approcha avec une barque , et fut surpris de trouver un esturgeon énorme qui, q 01 que embarassé dans les pieux, lui résista long tems et lui donna beaucoup de p ine. Pautruy craignant de-perdre une aussi belle proie, lutta avec l'animal, et parvint à lui passer son mouchoir autour du col, au-dedans des ouies, et à l'amener ainsi au rivagr. Il s'empressa de le placer dans un grand panier fait exprès, et qa'il ajusta a flot entre deux nacelles, pour pouvoir montrer sa trouvaille aux curieux, moyennant une légere rétribution. L'es-turg.'on , ainsi trouvé à plus de deux cents lieaes de l'Océan, vu les sinuosités de la rivière de Seine, porte six pieds de longueur, trente pouces de tour , et pèse plus de cinq-ante kilogrammes. Il est arrivé hier matin à Paris,, bien vivant et vigoureux. \ --- On écrit de Copenhague que vingt paysans dut bailliage de Restoz ont repris un bâtimens danois , où se criptions du trésorier général , aura à se présenter pour tout délai, avant le quinze juillet prochain ,, soit k la caisse de ce dernier, pour y fur- l'échange des mandats contre des-r scriptions, soit au bureau du Directeur d-s Domaines ,, . pour y recevoir en p yem nt, des rentes foncières et emphytéotiques, par la voie du transferts Laybach , le 26 j un 1812.. Le. Comte de V Empire, maître des requêtes • Intendant général. Président de la Commission ds Liquidation.■ Sjgpé :■ Chabrol. a v r s:< MM. les souscripteurs, dont l'abonnement' finit' au 3joj le juin,, sont invité? 1k le' renouveller à la Direciîorï» - du Télégraphe officiel,, établie à. Laybach- N,-* 1 Si ,> ou-au* trouvoient 26 anglais, après un combat dan9 lequel ces paysans ont montré une présence d'esprit et une valeur digne du nom danois- — Il existe à Noura , dans le royavne de Naples, un cultivateur âgé de 106 ans, encore fort et vigoi.reux; il se leve tous les jours de grand matin, se rend au travail', cultive les champs et ne se nourrit que de pain, à un âge si avancé, il jouit d'une santé qui fait tnvie a ceux qu'il à vû naître étant déjà vieux. (Jour, de JParis.) — Le dépit ou plutôt la fureur d'une femme abandonnée par son amant , a été cause d'une accusation de calomnie portée avant-hier par le ministère public devant le tribunal de police correctionnelle de Paris. Voici les faits principaux de ce procès, qui, présentant d'abord un côté ridicule, a exposé ensuite deux innocens à périr du dernier Supplice comme coupables d'assassinat, et fini par attirer un jugement ignominieux sur la femme déhontée qui avoit vaul-i se venger cruellement de l'ancien complice 4de ses désordres. Lt sieur S. , maçon , habitant un village aux environs de Paris, marié et père de famille , commença par avoir des relations d'affaires, puis d'une intimité très-grande avec Elisabeth N. , femme du sieur T., qui l'avoit abandonnée depuis long-tems, et âgée aijourd'hui d' environ 45 ans. Voulant cacher ce commerce illégitime, le sieur S. logea à Paris, dans un p111 appartement, rue de Charenton , la f.mrne T. qu'il avoit d'abord imprudemment admise dans son menage j il paya les loyers durant quelque teras; puis revenant à une conduite plus régulière , cessa devoir cette femme , qui résolut de s'en venger. Le mardi 21 avril, sur ies 3 heures du matin, la femme T. appelle à son secours en jetant de grands cris. Une de ses voisines se leve, et lui trouve au aou une corde qui avoit laissé les marques d'une forte pression. Le commissaire de police se transporte et reçoit la déclaration de la femme T. , suivani le quelle le sieur S. et Jaequen , dit Cisco, son compagnon maçon, étoieur venus ch jz elle la veille à Il heures et demie du soir. Après y avoir bi et mangé , S. s'e'îoit jeté sur elle , lui avoit mis un mouchoir dans la bouche, l'avoit liée avec une corde, lui en avoit passé upe autre au cou, puis, aidé de son compagnon, l'avoit suspendue à un clou ai taché à la poutre du plafmd. Ils bureaux des Directeurs des postes de leur résidence ou de leur arrondissement ; 2.0 à y joindre ce qu'ils peuvent reti g v o i r sur le quatrième trimestre de 1811 et le premier sémestre de cette année-, la Direction ayant besoin de rentrer dans ses avances pour assurer son service. On réitère l'observation déjà faite dans plusieurs numéros, que MM. les abonnés qui n'ont pas donné avis au Directeur de leur intention de cesser leurs souscriptions à la fin d'un trimestre, ou qui n'ont pas renvoyé les journaux au commencement de 1 autre, sont débiteurs des 6 mois écoulés. Ils sont priés de faire connaître de suite leur intention pour le second sémestre, Gorice , 25 juin. Mr. le chevalier Strafico subdélégué ds Gorice, s' st rendu ce matin à l'hôtel de la commune, où étoit rassemblée la Municipalité, ainsi qa l'étrangloit. La réunion de tant de détails avoit d'abord donné i ce récit quelque vraisemblance, et l'on s'éioit assi ré de la personne des nommés S. et Coco , av.c d'a&tant pius de r?.i on que la conduite scandaleuse de l'un, et le fait) que l'autre avoit été le confident et le témoin de ses désordres , donnoient quelque vraisemblance à cette accusation. Bientôt une instruction faite avec som montra l'un« possibilité que le crime eut été commis , sur-tout par les accusés qui se justifièrent pleinement en prouvant des alibi, Un examen plus attentif encore du récit de la femme T., parvint même à démontre'r qu'un esprit de vengeance contre S. et son compagnon, av jit seul déterminé cet te femme à rendre sa plainte contr'eux , et à supposer qu'on avoit Voulu la faire périr. Sur V examen de la procédure et le rapport du juge d'I instruction , la 4.e chambre du t r i b inai de première instar ce avoit ordonné la mise en liberté des accusés; et pro« nonçant sur la demande de M. le procureur - impérial qui avoit deja fait arrêter la femme T. , l'avoit renvoyée i la police correctionnelle comme prévenue de calomnie. Tous les faits favorables aux nommé S. et L. dit Co* co, s'étant de nouveau vérifiés aux débats, la calomnie est demeurée oanstante , et la f mme T. a été coadarané." à six mois de détention , à l'amende et aux fiais. Il a été de plus ordonné qu'à l'expiration de sa peine, elle seroit mise sous la surveillance de la haute police. ( Gaz. de France. ) LOTERIE IMPÉRIALE D'ILLYRIE. Roue de Trieste. Tirage du 9 juillet 1812. 31 - 53 - 88 - 59 - 46. cemment nommé par le gouvernement. Mr. le subdélégué, après avoir fait donner lecture l'Ordonnance de S. E. le Gouverneur Général portant nomination des membres de la nouvelle commission, pr°" nonça un discours analogue à la circonstance , au q,JÉ' repon !it M. le chevalier préposé Codeili. En suite chacun des membres de la commission a pr^'5 serment de fidélité à l'Empeieur, et obéissance aux Loiî' Cette installation achêvée , la commission délibéra ^ commencer ses stances le lendemain. Les habitans de Gorice ont vu avec les sentimens d« la plus haute rtconnois.sance se former dans son sein institution aussi b en taisante , nouveau gage de l'amo-1" du GRAND MONARQUE envers ses peuples très lr dél es.