Trimestre ï. PROVINCES ILLYRIENNES. N. 20 TÉLÉGRAPHE OFFICIEL, , Trieste, samedi g mars 1811. ANÇUÏÎHE, Londres , » 4 fevritt. chambre des COMMUNES, Séance du 11 février. M\ Milnss présente à la barre le rapport du comité sur l'adresse de remerciment à faire à S. JL R.-le ptînee régent, M. Hutchinson se leve et dit qu'il partage entièrement l'opinion émise par un honorable membre dans la dernière Séance, sur l'inconvenance qu'il y a de vouloir que les membre* de cette chambre votent, au commencement de chaqne session, sur une adresse qui «it toujours une apologie détaillée de toutes les parties du discours de la couronne, quelques minutes après avoir entendu une lecture rapide de ce discours. Cest un usage, dira-ton, consacré depuis un grand nomber d'ihnées; mais cet usage est un abus; et il seroit temps de le réformer» Poti t en revenir à l'adresse même, M. Hutchinson adhère entièrement aux sentimens qui y sont exprimés relativement à l'indisposition de S. M-, à la personne de S. A* 3$. et à la bravouffe éclatante qu'ont déployée nos troupes ; quant à ee dernier trtiele, il observer^ que plys la. valeur de nos soldats est fcranie, plus les min/stres sont responsables du défaut d'ensemble et de prévoyance \ *-ue [l'on remarque dans, toutes leurs opérations militaires sur la péninsule; tout çe qu'ils ont fait pente le caractere de l'indécision et des demi-mesures. Lçs renforts qu'ils çnt envoyé» à notre armée ont toujours été partiels et sbnt rarement arrivés à temps. Si , après la bataille de liusaco , par exemple, lord Wellington eût reçu des renforts convenables, il eût pu prendre l'offe n, sive, et remporter, en bataille rangée , un avantage qui pour-roit peut-être aujourd'hui lui être ®nlevé par la supériorité «lu nombre. N'est-ce pas là une circonstance ^ui aecuse bien hautement la négligence ou l'ignorance des ministres? Et n'est-il pas honteux que l'ennemi, qui est obligé de rassern^ bler ses. troupes de l'extrémité de l'Europe, et de les trans" porter par terre , les réunisse plus promptement sur un point que nc.us, qui jouissons de l'avantage de pouvoir y arriver pfr mer en quelques jours de traverse'e l pans les çircçnstayces vraiment extra ordinaires où nous nous trouvons , c'est la vérité route- -entière qu'il faut dire; et alors ç'est plyrôt une adresse de condoléance que de félicitations que nous aurions à faire. Pai« cette adresse, il con-viendroit de faire une récapitulation de tous les maux que l'impéritie, l'ignorance , l'égoisme des ministres ont attirés sur leur pays, sous le regne du plus vertueux et du plus vénérable des monarques; mais les meilleures intentions du souverain sont sans fruits pour ses sujets, quand ila le malheuç d'être entouré de conseillers pervers. Il Wroit dire au régent que sous ce régne , l'Irlande- a été souvent agitée des par troubles et en proie à des dissensions civiles,, résultat du ipécqntentement général, er qu'anjourd'hui encore ces agita- rions se renouvellent. (Ecoutez, écoutez!) Il'Taudroit lui dire que sous ce règne , la dette nationale et les charges publiques n'ont ce $é de s'accroitre. (Ecoutez, écoutez\) Il fau-droit lui peindre l'état de décadence de plusieurs branches de nos manufactures et de noire commerce, funeste résultat des mesures et des efforts constans de l'ennemi ; il faudroit lia rappeller quelle étoit la France à l'avènement du roi au trône, et quel accroissement gigantesque elle a pris sous ce regne. Ecoutez/) Enfin, dans cette adresse, il seroit du devoir de la chambre des communes de dire, en termes énergiques, au régent, qu'une grande partie des maux dont se plaint la nation, des périls qui la menacent, des troubles enfin qui. en agitent une portion , est due à la fausse politique suivie par le gouvernement , et suggères par des ministres ignorans ou pervers. ( Ecouteécoutez f ) Nous sommes arrivés à ce degré de danger et de difficultés od la flatterie et les ménagemens sont également criminels. Les communes doivent la vérité au ragent; et tout eu déplorant avec lui les circonstances qui Pont appelé dans un tel état de choses à la tête du gouvernement, elles ne doivent point lui dissimuler les périls $ui menacent l'Etat, et sur tout elles doivent avec énergie l'exhorter à rejeter loin de lui Ic^ conseils pernicieux qui ont 4gaié si long-temps le gouvernement de a. ùi. , et à s'écarter sans retard d'une ligne de conduite dout ie terme prochain est 1a ruine de l'Etat. ( Ecoutez ! > M. Hutchinson, après une longue- énumération de tous les griefs et doléances dont l'adresse au régent devroit contenir l'expression , termine son discours en s'étonnant de nouveau du silence absolu que les ministres ont garde sur l'état et les intérêts de l'Irlande. Ce silence étudié, et dans lequel on persévère depuis plusieurs annees, n'est-il pas une insulte faite aux braves Irlandais i II doit le dire, un des traits caractéristiques de la politique du ministère actuel, c'est le mépris pour l'Irlande et ses souffrances. Quand un député de ce pays se leve pour d ema n le redressement des injures faites à ses compatriotes, il est toujours accueilli par un rire du côté du banc ministériel ( Ecoutez, ecoutet.\) ; et sans a 1er chercher plus loin ses exemples, un de ses honorables amis a été traité avec cetter légereté indécente dans la derniere séance: au surplus, il a» meroit mieux être l'objet que l'auteur d'une pareille indécence. ( Ecoutez , cçoutez !, • . \ Sjr T. Turton exprime son regret de ce que dans le dis* cours du récent, il n'a été rien dit de son désir d'arriver, si cela est possible x à une paix honorable, seul but légitime de toute guerre, ^ans vouloir ici discuter les opérations de la péninsule , il avoue qu'il ne sauroit partager les espérances de succès dont on se flatte. Cette guerre *peut ajouter à la gloire de nos armes ; mais il ne pense ..pas que nous puissions en espérer autre chose. Nous pouvons y voir engloutir notre prospérité commerciale et y perdre tout, hormis l'honneur. Il a toujours pensé que e'étok >une folie d'espérer de pouvoir lutter avec la France sur le Continent. le rapport sur l'adresse est reçu, M, Whitbread, Il ne peut y avoir qp'inre opinion sur les jentimens exprimés dans l'adre^e , relativement à la personne de S. A. K. et aux vœux que l'on y-forme pour le rétablissement de *>M. ; mais avant de parler de çe qu'elle contient , je dois dire qu'on s'ësr étonné. avec raison de -toutes les omissions qu'on y trouve. la plus extraordinaire sans doute est celle qui est relative à l'Irlande. On regrette aussi qu'en parlant de la guerre et de nos moyens de la continuer on n'ait l ien dit du désir de la terminer par une paix sûre et honorable; et le silence du discours de la couronne à ce sujet ne nous a laissé que la perspective d'une guerre interminable , er en définitif ruineuse pour çe pays. (Ecoutez,) ccoutez\.) Quant à la campagne dans la peninsule , au plan de cette campagne et à la conduite de celui qui l'a exécuté , je n'en puis rien dire pour le moment. Il est vraisemblable que j'ignore plusieurs circonstances qui ont pu influer sur la détermination de cçux qui ont arrêté ce plan, et sur la conduite de celui qu' a été chargé de l'exécuter, car il est impossible de se former5 iniquement d'après les dépêches du général en chef, une idée juste des opérations de cette campagne. Tout ce'que nous savons , c'est que l'armée la plus considérable qui jamais soit sortie de nos ports, a été débarques en Portugal ; qu'elle a plus d'une fois traversé ce pays, qu'elle a laissé prendre deux forteresses sans fairç aucun effort pour les sauver; qu'elle s'est retirée lorsque, les Français se sont avancés; qu'elle a bravement repoussé l'ennemi à Busaco ; que cette bataille .avoit pour objet de sauver Coimbre , et que Coïmbre a été perdu; et qu'ensuite notre armée se retira dans ,sçs lignes en avant de Lisbonne, c« qui a arrêté la poursuite de l'ennemi. Après que nous, eûmes., comme on nous l'a reproché ^ dévasté tout le pays pour rendre l'approche de l'ennemi plus difficile , on nous assura que ceux des FranÇ is qui échappe roient à l'épée des alliés pétiroieut de faim- Ces espérances n*ont pas été réalisées, {Ecoutez , eeoutez!) On nous a dit souvent que l'ennemi ne poss doit que le terrain, si lequel, il étoit campé; aujourd'hui, nous sommes réduits à calculer retendue que nous occupons nous-mêmes. Mais il est possible qu'pn ait les moyens d'expliquer toutes ces contradictions apparentes d'une maniere satisfaisante , il est possible (mais, possible v et rien de plus ) qu'une brillante victoire couronne toute cette campagne. En attendant, je dois m'abstenir de louer Ou de blâmer, jusqu'à ce que je sois mieux instruit que e lie le stiîs.. II y a dans le discours du régent une autre omission très importante , je veux parler de l'état du nord, de l'Europe. Un des gentlemen qui a parlé dans la deridere séance avec ii : le plus d'eloquence en faveur de l'adresse,, a dit qu'en combattant en Espagne et en Portugal,, nous defendious le trône de Pétersbourg ; je ne m'étendrai pas sur ce sujet ; mais je remarquerai seulement que pendant la durée de la présente lutte en Espagne, un ami, bkn plus , un général favori de [Napoléon s'e^t élevé au trône de Suede, {^Ecoutez, écoutez !} Il est aujourd'hui prince héréditaire de cette couronne, titre qu'il n'a point acquis par la violence , mais qui lui a été déféré par le libre suffrage de la nation, qui depuis l'a reçu avec toutes, sortes de démonstrations de joie. Cela doit nous faire connoître combien est impuissante cette haine des Fran çais que l'on nons représente comme étant si forte ; combien est impuissante notre amitié pour protéger nos alliés ; com- bien enfin notre argent est Impuissant pour Iuttet contre le pouvoir gigantesque de la France. M, Perceval réplique par un discours très-étendu aux différentes observations du preopinant. Sur les opérations de la peninsule , M. Perceval répond que si M. Whitbread s'est livré à des espérances chimériques, il n'est pas suiprenant que les évènemens les aient dtçues, mais qu'il e>t bien certain que ce n'çsr pas dans les rapports du généraj en chef Wellington qu'il a pu puiser ces espérances présomp* tueuses; car tout le monde conviendra qu'il est impossible que des rapports soient plus exempts de toute présomption , que ne le sont ceux du général en chef. M. Whitbread, l'année dernicre, ne supposoit pas que notre armée pût se maintenir en Portugal; il prevoyoit des léiultàrs sinistres qui n' ont point été réalisés; il faut esperer qu'il en sera de même de ses appréhensions actuelles; en attendant , notre armés se maintient avec avantage dans le pays qu'elle est chargée de défendre. A l'article des finances, M., Pçrceval dit que c'est avec raison que dans l'adresse, o* se félicite de leur état florissant , puisqu'il résulte de l'état des recettes de l'échiquier, jusqu'au 5 janvier seulement de cette année , que les. sommes recouvrées pour j8io, excédent de 3 à ^ millions le produit des diverses taxes en »8» 9. A l'égard de l'Amérique, M. Perceval exprime de nouveau les dispositions conciliantes du, ministère. Il s'e'tonne de ce qu'un honorable baronet (Tur on) ait cru devoir faire un reproche aux ministres de n avoir pas fait mention de la paix générale ; comme si , dans lé courant de l'année , ils eussent laissé échapper quelqn'occasiou favorable de la faire ; ou comme si ie chef de la France avoit laissé paroître quelque disposition à abandonner des vues et d. s projets qui ne tendent qu'à la ruine de ce pays, et qui „ aussi long-temps qu'elles dirigeront la politique de cette puis-a nce , seront un ibitacle à ce qu on puisse conclure une paix, solide. Parmi les diffarens points sur iesqueis a roulé le discours de l'honorable geutieîrtan (M. Whitbread), le chancelier de, 1 échiquier a été surpris de lui entendre parier de nos rapports avec la . ^uède. Il étoit facile d'cxpdquer les motifs du silence des ministres à çe suj=*t. iiuand 011 réfléchit à nos anciennes liaisons avec la .Suède, et aux circonstances qui Ont forcé ce maiheureu* pays à entrer dans la ligue faite par l'ennemi, on voit que c'est un devoir pour nous d agir envers ce pays d'après des principes de tolerance , et de lermer les yeux sur beaucoup de choses, autant toutefois que nous ie pourrons , sans compromettre la sûreté même de notre pays" Arrive aux reproches qu'on lui a faits relativement à l'Irlande , M. Perceval rejette loin de lui l'imputation d^être mal disposé à l'égard de ce pays, quoiqu'il différé avec les gentlemen du coté opposé , d'opinion sur la politique que le gouvernement doit suivre à i égard-de cette partie de' l'Empire, il desire, autant que qui que ce soir^ contribuer à là ' prospérité de ce pays, "^'il n'en a été fait aucune .mention daHs 14 discours du îegent , c'est qu'il 11e s'y est passé aucun événement qui fur assez important pour qu'on en parlât à l'ou verture de cette session. .Après quelques autres observations de MM. Hutchinson et Whitbread qui répliquent à M. Perceval, l'adresse est adopté« , et il est ordonné qu elle sera présentée au régent par les meures qui font partie du conseil privé,; (Ment'tS Bulletin de la tanti du BùJ. Du 16 fevrier. „ S. M. continue à se trouver dans le même état- " Du 18. if S, M. s'avance graduellement et d'une jnanière satisfaisante vers la guérison, " Du 19." sa Majesté s'avance favorablement vers la guc'- son." —r On a délivré hier les lettres apportée? de Lisbonne par I« paquebot le Walsingham. les plus récentes sont du 4, et elles donnent quelques nouveaux détails sur la situation de? affaires. Yoici deux de ces lettres; Lisbonne, le 3, fevrier. Les Frar.çais assiégenç Badajoz. L'armée est toujours en repos. Du même jour. Nous n'avons-rien d'important à vous annoncer relative-jnent aux armées. Il n'y a eu aucun changement dans leurs positions; mais comme le printems s'approche rapidement , les opérations ^ctivçs ne peuvent tarder à commencer, En attendant l'ennemi prend Olivenza et Badajoz. — il est arrivé hier drs nouvelles importantes de Dublin. Le gouvernement de S. M. a jugé convenable d'avoir recours aux dispositions de l'acte connu sous le nom d'acte de convention. — Les gazettes Dublin, du 1 < , contiennent l'article suivant ; , t, '« On rient de délivrer aux troupes des effets de campe» ment, et on fait tous les préparatifs pour les mettre en cam> pagne, si cela étoit nécessaire. ,ç On assure que l'acte d"habeas corpus va être suspendu en Jrlande. " — La frégate FAmetbjst a échoué, vendredi dernier auprès de Plymouth i plusieurs hommes de l'«quipage ont péri. — Le duc d'Albuquerque est tombé en démence. 11 est à Londres, dans une maison de santé. (Gaz. de France.) PRUSSE. BtylitoL, 9 fevrier, Quelques-uns de nos politiques marient déjà le roi à une princesse de Russie^ mais S. M. paroît encore trop pleine de sa douleur pour se livrer à d'autres ses-fimens. '(,. (Jour, de l'Emp.) SAXE. Dresde, 7 fevrier. II est question, dans notre diète , de simplifier notre constitution en assujetissarit toutes les provinces du royaume à une administration qui sera la même partout ; au lieu qu' à présent, les deux Lusaces , I es cha> pitres de Mersebourg, de Naumbourg et de Zeits , la principauté de Queefurt, été, ont leur constitution particulière, \ leur, coutumes et lear maniere de voter l'impôt, dele répartir et de le percevoir, ce qui fait éprouvej; à notre gouvernement des retards, des doutes, enfin toutes sortes de difficulté?. Cette réforme salutaire ne se fera pas sans beaucoup d'oppositions de la part de ceux qui y perdent certains privilèges : ils objectent aux raisons de bienfpublic les argumens de l'antique possession et des engagemens pris par le souverain ; mais il faut espérer que l'egoïsme 'cédera au patriotisme , et sur-tout aux insinuations paternelles du sage monarque qui flous gouverne , et qui ne peut desirer de changemens que çcux qu'il croit avantageux, non pour lui, mais pour ses sujets, qu'il a, depuis près de quaraût« ans de régne , traité constamment comme ses enfans. ( Jour, de L'Empire. ) AUTRICHE. Vienney 23 fevrier. Il est question de supprimer toutes les tribus et toutes les corporations et de laisser à chacun le libre exercice de sa profession. Les conseillers de la cour ont fait làdessus quelques représentations au gouvernement qui n'a pas encore fait c»nnoître sa détermination. L'atfaire de la Servie occupe beaucoup les esprits. On sait que George-Petroviçz, plusieurs chefs militaires et des membres du sénat sont Sisposés en faveur de l'Autriche , et vou-droient que l'on se mît sous la protection de cette puissance, d'autres préféreroient la protection de la Russie. Le commerce de cette capitale a été un peu en souffrance par le retour de plusieurs lettres-de-change tirées sur quelques places d'Allemagne, notamment sur Augsbourg : ces lettres ont été protestées. On ne peut attribuer cet événement fâcheux qu'au sursis des paiemens en numéraire contractés par les sujets d'Autriche envers les étrangers. On parle toujours du rapport de ce décret qui, dans le fond , a été plus nuisible à notre crédit qu'utile à nos affaires commerciales. On assuie aujourd'hui que S. Exc. le comte de Wallis restera à là tête des finances, et que les changemens ministériels qui avoient circulé dans le public , n'auront pas lieu, Les vivres augmentent de prix depuis quelque tems, et nous commençons à nous apercevoir dff~ séjour prolongé de armées russes en Yalachit et en Moldavie. Les pays héréditaires en tiroient autrefois une grande quantité de bœufs, qui sont consommés aujourd'hui sur les lieux, et la Hongrie seule ne peut pas nous en fournir assez. (Journ. de l'Emp. Vu 4 mars. Le »3 fevrier on a célébré ici dans la chapelle de la cour l'anniversaire de la mort de S. M. l'Empereur Joseph II, S., M. l'Empereur, toute la îamiiie Imperiale et les grand dignitaires de la cour ont aSsisre au sor-rice. la veille de ce jour les deux théâtres de la Cour ont été fermés. {Gaz. de, Vienne) GRAND-DUCHE DE BADE: Rastadty 22 Fevrier. les conventions établies à la fin de l'année passée eutre les cours de Munich, stuttgaid etCatls-ruhe , reçoivent leur entiere exécution. Parmi les objets réglés à cette occasion , il a été aussi convenu que les soldats, natifs des provinces qui ont été cedées à l'un ou à l'autre des rrois souverains , seront congédiés des corps où ils se trouvent actuellement, et remis à leurs nouveaux souverains On di^ également que tous les soldats autrichiens, natifs des royaumes de Bavière et de Wurtemberg , et de notre Grand-Duche, recevront leur congé et pourront rentrer dans leurs foyers pour y prendre du service auprès de leurs souve. rains respectifs. Ces mesures sont le résultat des consentions dernièrement établies entre ta Trance et l'Autriche. (G<*x. de Hambourg.) SUISSE Bern, *« février Depuis quelque temps, il passe ici tous les jours des recrues pour les régimens suisses au service de France. La plupart viennent de la .Suisse orientale.. On a confisqué à Fribourg, par ordre du gouvernement, trois barils de marchandises coloniales ) destinées, pour cette ville, dont les lettres de voiture contenoient de fausses, indications^ T R A N G A I S. } i recevront, sur Ics fonds du trésor public, un supplément j égal à Ja diffé.ençe,. ,, — Par decrer du même jour, S. M. a ordonné que sur les t ahi eaux; qui ne sont pas employés au Musée Napoléon ,. i o 8 seront distribués aux grandes églises de Paris ; et que. 109 seront repartis entre les villes de Lyon, Dijon , Gre-] noble., Bruxelles, Ca©n et Toulouse. f I ; — Tar décret du 20 fevrier, Mr., le général Lariboissiére », commandant de l'artillerie de la g^i'de, impériale, a éta nommé premier inspecteur-général de l'artillerie, èt Mr. le général de division comte Sorbier, a été nommé commandant de l'artillerie de la garde impériale. — Mr. le duc de Vicence , ambassadeur- à Pétersbourg , étant malade et souffrant depuis quatre ans de la rigueur du ; climat, a obtenu sort rappel sur. ses demandes réitérées. Mr.. le général comte Lauriston a e-ié nommé pour le remplacer. Du 14 f vrier S. M a tenu hier un conseil de l'Univer-I sité , auquel ont été appelés le ministre de l'intérieur* M. le comte Regnaud de Saint-Jean-d'Angely, ministre-d'état, et M. le comte de ïontanes , grand-maitre de l'Université. I Message de S. M. l 'Empereur et Roi au iênat Conservateurs Sénateurs, nous avons nomme membres, du.sénat, le comte : Alexandre Buonacorsi ,«♦ Colonna d'Avella, Joseph Spada, j Nos peuples des départemens de Rome et du Trasimene , reçonnoitront , dans ces nominations , l'intérêt que nous leur 1 portons, et notre volonté de veiller à tout ce qui peut assurer leur bonheur. Donné en notre palais des Tuileries, le n février 1811», Sign/y NAPOLEON • i - Par décret dli 12 de ce mors , S. M. a nommé membro de son conseil-d'état, M. Eartolucci , président dp la cour d'appel de Home. — Par décret du vj , rendu, en vertu d'un Sen^tus-consulte^ du 17, S. M. a nommé les députés au corps-législatif pour, «ommées par S. M. entreront, 1 le-plus tôt -^o^Me 'dâns cèlle ies ^épartemea* de Rome, du Trasimene et de l'Jssel Supérieur. 4es trois maisons qui sera prete la premiere. le gtfnd-cbâfl- — 3 3,00 Eïn- la Cardinal Maury a çhelier de la Région d'Honneur présentera à S. M- de mois Prefcrit Ies P"»res qu4 seront faites dans toutes les églises de en mois, d'ici au i.er "mai", les nominations qui doiven Ialis 1,ijiStaoc où"S. M. l'Impératrice-Reine donnera de& cbmpîéter le nombre des élives, à raison, de cent pour chaque maison. Il y>auta d.ans chaque maison quatre-vingt élè- E M P I R E Paris, xt février. S. M. a présidé mardi le conseil d'Etat. Elle a tenu jeudi le conseil des ministres. _ Un décret impérial du • février contient les dispositions suivantes. „ Les trois promiires maisons d'orphelines, instituées par décret du 21. septembre ilio , seront établies: x. Da»s h maison dite dé Çorberon,, située à Taris, au. Marais; t. dans la maison dite de Barbeaux, près de la forêt de Fontainebleau; 3. dans la maison dite des i.«gw , forêt de Saint-Germain. L'acquistion desdites maisons , faite par le ministre de. l'intérieur, aa prix de S fr- est approuvée. Cette somme tst mise à sa disposition. Une somme de »50,000 fr. est de plus mise à la disposition du ministre, pour les réparations c^t frais accessoires desdites maisons et de leur athat. Ces sommes seront -prises sur le crédit d'un million que ,S. M. a ou-, verî ^our 'les maisons d'orphelines. Les réparations seront fai-, tes par les soins dti maitre des requêtes chargé des travaux de Paris; elles seront termines le 1er. niai 181.1, il sera rendu compte à S. M., le ïs mai. prochain , de. la simation des trois maisons organisées; et lq ministre, do l'intérieur proposera les mesures nécessaires pour. 1-orgauisation des trois ^utres. Le. grand-chancelier, de la Légiou>iHûni»eur accordera 40,000 fr. à chacune des, trois maisons, et Veillera à ce. que cette somme soit employée en achats de raobiliers et autres effets nécessaires de premier établi s senrent. Les élèves déjà vts a pensioji enuerr., et vungt à demi pension. Pendant 18 ti, les pensions seront payées par le. grand-chancelier de ! la Légion-d'honneur , comme si les trois cents élèves étoient. nommeet-. La somÂlé"résultante des prix de pension jusqu'au jour de l'i invaila t ion des éleves, sera employée aux dépenses d'approvisionnement, et autres utiles à chaque maison. -7" Le sénat conservateur,, après, avoir entendu les orateurs, du conseil d'état et les rapports des commissions spéciale^ nommées «dans la séance du 1 * de ce mois, a décrété ce qui suit : i .er S natus> consulte.. —>- Les conscrits, des arroralissefoens maritimes des d paaemens détermines par l'acte des constitutions du 13 décembre i&jo, appartenant aux classes de 1811 et. 1112 , concourront avec ceux des classes de i$m, 1 *1 5 ét , à former le nombre des- quarante mille-conscrits-, mis à la disposition du ministre de la marine par l'article & de l'acte des constitutions en date du 13 décembre 1810. 2. S natus consulte. — Le nombre des députés au corps, législatif, du département de I'issel-supérieur, qui avoit été fixé ài trois par le sénatus-consulte orgaaiqne du 13 décembre dernier , e,st porte à quatre. y , t Par deux aurres senatus consultes le Senat a nommé les députes des départemens des Bouc.hes-de-PEscai.it, des Bouches* dti-Rhin, du Žuiderzee, des Bouches-de la Meuse, de l'Issel-supérieur , des Bouches-de-l'Issel, de Frise , de l'Ems oecidens * . tal, et du Simplon., de TEms-Oriental-, des Deux-Nethes pour le qom(plerïieiK de sa, députation , — Un décret impérial du «,5 fevrier contient les disposi tions suivantes : ,, Tous les curés et succursaux des départemens des, Àp-penins, de la Doire, de Montenotte, du Pò, de la Sesia et de la Stura , qui ne jouissent pas d'un revenu annuel de 500 fr. signes d'un accouchement prochain., PR O VINCE S 1 L L ï RI E N K E S. lajbačb,-7 mars. Mr. le Baron Coffinhal, Commissaire général de; justice, est de retour du v,oyage qu'il a fait à Trieste. — Les nouvelles que nous recevons de la Hongrie an-> noncent que les débordemens du Danube sont encore plus forts «t plus dangereux qu'ils ne l'ont ère en 1805». Une. grande partie de la ville de Bude étoit inond • dàs le 11. fevrier. Le froid s'étant fa.it sentir avec une. extrême rigueur le» jours suivants, l'eau qtircouvrait les rues et avoit péne'-» trd dans Le« fr. pour l'année. Le prix de trois inser-. tiors coniécurives de tout avis ou annonce , en une seule, langue est de 3 fr-~» en d*ux- langues de 5-. fr-, en trois langues de 6 fr. Trieste, jDc l'Iiuprauerie de Qaspard Wci|?