J. Semestre PROVINCES ILLYRIENNES. N. 39. TÉLÉGRAPHE officiel. Laybach, mere redi 13 mai 1812. EXTERIEU R. ANGLETERRE. , ti avril. On verra par l'extrait suivant d'une ,lîttre datée de samedi dernier et que nous avons reçae ce patin", qu'il y a eu de nouveaux troubles à Manchester, à l'occasion de la cherté des vivres. Manchester, le 19 avril. Il y a eu hier une émeute ici. Des soldats tant d'in-ffanterie que de cavalerie ont parcouru toutes les rues. Plusieurs mutins ont été envoyés dans les prisons de Neuw-Jgtfilty , et quoique la cour de justice qui se tient ordinairement tous les trois mois, ait terminé ses séances vendredi dernier, elle les reprendra j-udi pour jug^r les mutins. Je crains que cela ne fasse que commencer ici, mais les bwi-hfs et les magistrats agissent avec autant de modération que de douceur. Les pommes-de-terre étoient à 19 sous la charge; mais les magistrats en ont fait vendre a 8 sous. Hier la populace a renversé les chamots de pommes-de-Itsrrs et les a pillées. Les mutins ont également pris cher •les boucers de la viande, qu'ils se sont distribuée entre 'eux. Le major de la milice de Cumberland a été très-oc-jeupé conjointement avec les mag.strats à faire vendre des bommes-des-terre q ie l'on" gardoit en magasin. {Moniteur.) D-« lettres de Macclesfidd , Hcerdersfield , Barnsky, Truro, Sch-ffieW, en date des 17 et 18 avril, sont pleines de détails afflg-ans J le mal augmente chaque jour, et il est difficile de prévoir comment nous sortirons de la crise où nous n-us trouvons, et qui est en grande partie le résultat du système insensé adopté par le ministère, (Gaz. de France.) AUTRICHE. Vienne, 18 avril. La santé de S. M. l'Empereur est parfaitement rétablie. Trois courriers sont arrivés dernièrement de Paris , et Je 14 un courrier est parti pour St.-Pétersbourg ; on fait des conjectures sans fin sur une s. grande activité des cabinets de l'Europe , mais l'on ne sait rien de positif. Indépendamment des courriers expédiés à Paris et à Peters-bourg, d'autres ont été envoyés aussi dans les différentes provinces de la monarchie. On assure qu'un officier de l'.é-tat-major est parti, le 16, pour la Transylvanie avec ordre de renforcer le cordon de six re'gimens de ligne. Toutes les troupes qui se trouvoitnt dispersées dansées garnisons et sur ditte re ns points de l'Empire d'Autriche, étant actuellement concentrées, le gouvernement s'occupe d'établir des m gasms et de fournir de subsistances. Il a conclu, avec le gouvernement bavarois, un traité en vertu duquel la Baviere livrera à Vienne une quantité de bètes à cornes proportionnée aux besoins des troupes, qui sont en Gallicie. Nous n'avons point de nouvelles officielles de Constan- tinople. Des lettres particulières noui apprennent qne les troupes d'Asie commuent d'arriver au camp du grand-visir et 4c la sont envoyées à kurs ditféren"^ ...„« uvninatiors. La ville de Sistow vient d'être brûlée; on ne donne aucun détail. (Gaz. de France.) B A V I E R R. Mun-l, le 17 avril. La prospérité, l'éclat et la population de ceite capitale prennent des accroissemens continuels. Le nombre des habitans est estimé à 66,ooo. La galerie des tableaux est probablement la plus intéressante de l'Europe, après celles de Paris et de Dresde; elle se distingue sur-tout par une collection de tableaux des artistes bizanfins ou grecs du moyen âge, et par de nombreux et rares morceaux de l'école allemande. La collection des bustes d'hommes célébrés d'Allemagne, commencée par ordre du prince royal de Bavière, est continuellement augmentée. M. D nnecker fait dans ce moment sept bustes, parmi lesquels se trouve celui de Gluck. M. Christen , sculpteur non moins habile , travaille aussi à quelques b stes, ainsi qu'à une Vénus Anadyomène qu'il exécute avec une nouvelle espèce de marbre qu'on vient de découvrir dan? Je pays des Grisons. (Moniteur.) Augsbturi, 23 avril. Deux cents charriot? sont partis de Siuttgard pour se rendre au corps d'armée wurtember-geois , n i est en mar he. Le cours du change sur Vienne est à 7 5/8 uso. (Journ. de VEmp.) du 26. Nous avons eu l'année dernière Je spectacle d'une comète, et cette année-ci nous aurons dans le ciel ua spectacle d'un autre genre. Le 11 mai , Vénus se rapprochera de Jupiter, et ces deux grands corps planétaires se trouveront très-près 1 un de l'autre. On verra , l'oeil nu, et en plein jour , Vénus depuis le 15 mai jusqu'à la fin d'octobre. Cette planète sera dans tout son éclat du 29 juin au 8 octobre. (Moniteur.) — Un ordre du jour publié à l'armée renferme un grand nombre de promotions, de démissions et de changemens dans les corps militaires. On mande de Vienne que le blé qui avoir augmenté , il y a quelques jours , est a< j ;Ud-'bi 1 à la baisse. Le gouvernement a chargé la police de faire des recherches et de pré-enir les abus, et il en est résulté que les marchés sont actuellement fournis , que les transports arrivent de l'intérieur et par le Danube, et q ie nous pouvons attendre tranquillement, et sans rien craindre, la récolte. Le seigle qui étoit à 10 florins la mesure, est tombé à 7 , et l'orge qui étoit à 7 florins n'est plus qu'à 5 : on espère bien encore que les choses n'en resteront pas la. (Gaz 'de France) P R U S S E. Berlin, 18 avril. On établit à Berlin, à Brandebourg, â Spandau et a Carlottenbourg, de grands magasin». Le fournisseurs y font verser des quantités considérables de Més de seigle tt de fourrages. On fait aussi de giands achats de bêtes à cornei. Les fournitures sont payé s corn* iant. • . (journ. de l Emp.) S U I S S E. Baie, jj avril. En creusant la terre dans un château du canton d'Argovie, pour parvenir à une source profonde, on a découvert un caveau dans lequel se trouvoit un cercueil, contenant le squelette d'un chevalier armé de pied en cap. Il tenoit d'une main un poignard , et de l'autre la garde d'un sabre nu. A ses pieds étoient un sabre turc et «ne croix, ce qui fait conjecturer que c'est un chevalier revenu des croisades. Berne y 16 avril. Le conseil de commerce helvétique à Trieste a adressé le 31 mars au landamman surla maladie qui régnoit en Bosnie de nouveaux rapports tout-à-fiit rassurans. Le gouvernement des Provinces-IUyriennes avoi t envoyé sur les lieux un médecin pour prendre une connoi-sance exacte de l'état des choses; et le 31 mars, le conseil de santé de Trieste a fait savoir au consul hel vêtique que , d'après les rapports officiels, la maladie qui s'étoit manifestée sur les bords de la Drina , non-seulement n'avoit aucun caractère de malignité ni rien de contagieux, mais qu'elle avoit même en grande partie cessé. Les nouvelles de Milan du 8 avril s'accordent également k dire qu'on y étoit entièrement rassuré , soit par ce qu'on avoit appris de Bosnie, soit par les sages mesures qu'avoit prises le gouvernement illyrien , et qu'on avoit révoqué les ordres donnés pour faire arrêter en route les marchandises qui venoient de ces provinces. Le sénateur Castiglione, revenu récemment de Venise, a confirmé de son côté ces nouvelles tranquillisantes. Enfin, le chargé d'affaires turc à Vienne a donné au chargé d'affaires helvétique dans cette résidence l'assurance formelle qu'outre le bruit d'une épidémie pestilentielle qui s'étoit manifestée dans un fauHourg de ConS-tantmople, et avoit déterminé le gouvernement autrichien à ordonner sur les frontières turques une prolongation de quarantaine, bruit dont on avoit depuis reconnu la fausseté , le chargé d'affaires n'avoit pas eu connoissance qu'il régnât aucune maladie de ce genre en Bosnie ou dans d'autres provinces confinant à l'Ulyrie. (Moniteur.) INTERIEUR. EMPIRE FRANÇAIS Rome, 15 avril. Dans la nuit du 31 mars au 1 avril, trois bâtimens génois chargés de grains, poursuivis par un gros corsaire qui faisoit un feu continuel de mousqueterie, se réfugièrent sous la tour de Badino. Le caporal Balzan i commandant ce poste, accourut, et par onze coups de canon bien dirigés , força le corsaire à prendre le fuite. Dans Ja journée du 1 avril , le sergent Moriggi , commandant Ja tour de Paterno, fit éloign r par quelques coups de canon un ch b!-k anglais qui msnaçoit d'enlever cinq bâtimens mouillés près de ce po^te. Ces événement, peu im-portans en eux mêmes, prouvent la vigilance de nos cano-niers gardes-côtes. Peuzame, 22 mars. Un co i p de vent des plus terribles a jeté ce matin à la côte sept bâtimens de la baie; trois entièrement brisés , les autres sont avariés , et une partie des équipages a péri. Un gros vaisseau, que l'on croit venir de l'Inde, a été jeté sur la côte à Porthleaven , à neuf milles d'ici i un autre a coulé bas. PI sieurs autres navires «>nt péri. (/ourn. de l'Emp-) Toulon y 23 avril. Les arrivages continuent. Hier sont entrés avec le cheb.c de l'Etat l'Envie y deux bâtimens chargés de bois de construction , farines, fèves, vins et eaux-de-vie> destinés au çomfflerce de cette place, Périgutnx , iS avril Le premier de ce mois , un nommé Martin Laf^ye entra, vers huit heures du matin, chei Catherine Massoubre, aubergiste, et lui demanda de l'eau-de-vie qu'elle lui servit. Tandis qu'il buvoit, en causant avec elle, un nommé Pierre Chabreli arriva dans l'auberge et demanda, en langu: allemande, un verre d'eau-de-vie. Il faut remarquer que l'aubergiste ne les connoissoit ni l'un ni l'autre. Chabteli paroissoit triste et inquiet, Lafaye lui en demande les motifs; il répond que venant de recueillir une succession considérable dont la majeure partie consis-toit en lingots d'or, il avoit éprouvé de tels revers de fortune, qu'au moment présent , il ne lui en restoit qu'une très-petite quantité; il en sort un de sa pochi qu'il dit être d'un très-bon or, et qui paroissoit frappé, en cinq endroits, de l'empreinte d'un poinçon: il dit qu'il voudroit -bien trouver à le vendre, et il proposa à Lafaye de le lui acheter; celui-ci examina le lingot, le trouva de bon aloi, et entra en marché. U s'approche alors de l'aubergiste et lui dit à l'oreille : faisons une banne affaire ; je n'ai pas assez d'argent pour payer ce lingot, mais si vous voulez, vous serez de moitié; elle accepte. O-i examine de nouveau le lingot , on le pèse, enfin on conclut à 480 fr. ; Lafaye donne xoo fr., Catherine Massoubre 380 fr.; Chabreli prend l'argent et part. Les deux acheteurs font une convention portant que sous quatre ou cinq jours , L^ifaye vien ira apporter 1« reste de sa portion d'argent, et qu'ensuite ils iront ensemble k Périgueux vendre le lingot qui leur appartient en commuai et dont l'aubergiste demeure nantie cornais ayant payé ,1a plus forte portion ; Lafaye s'en va. Catherine Massoubre , lorsqu'elle est seule , fiit dey réflexions et conçoit quelques coupçons : elle se rend à Mon-pont où elle montre son lingot qu'on reconnaît pour être de cuivre pur. Elle porte sa plainte ; on court après les escrocs , qne l'on trouve sur la même route , à peu de distance l'un de l'autre, prés de la'ville de Sainte-Foi: on les ariète et on les conduit dans les prisons de Ribérac où ils vont être jugés. C'est alors qu'on a su leurs noms. Ce sont deux pâtissiers de Bordeaux. Ils avoient déjà partagé l'argent du lingot; ils en avoient un second qu'ils se disposoient sans doute à vendre comme le premier. (G*z.,de Fornire) — Il existe, dans un village de la Calabre ultérieure » une femme âgée de no ans; elle est mère d'un fils de So ans qui a un grand nombre d'enfans ; elle n'a jamais en au* cune infirmité. (Gaz. de France.) Paris, 28 avril. S. M. a signé le 27 avril le contract de mariage de Monsieur le baron Pelet de la Lozère , m ître des requêtes, administrateur-général des forêts de la couronne, avec Mlle Otto, fille de l'ambassadeur de France à Vienne. ( Jour, de l'Emp. ) Aujourd'hui, à midi, le sénat-conservateur s'est assemblé extraordinairement sous la présidence de S. A. & le prince archichancelier de l'Empire. — S., M. le roi de Naples vient de fonder, par un décret, une école militaire, qui sera sous la protection e1 sous la surveillance de l'ordre des Deux-Siciles : elle portera le nom d'Ecole de Mars. Sa destination sera d'élè**"-' des enfans de militaires sans fortune, de fournir des éle ves à l'école polytechnique, et de former pour l'armée de« sous-officiers » des tambours , j des fifres et d'autres m"51' (Jour, de Paris. ) Du 27 avril. Le brick prussien, le Barbara, venant-de Londres, est entré, le 24 avril, au Havre» -- Le navire, l'Herald, de Baltimore, est entré à Bordeaux après 32 jours de traversée. (Gaz. de France.) -- Le 22 avril, sont entrés à Bordeaux: le Cultivateur, capitaine Dtjo/e , chargé de 19-364 kilogr. de froment, la Julienne , capitaine Legarret, chargé de 43.451 t il. de froment; et le Saint-Nicolas, capitaine Pédron , chargé de 26,000 le il. de seigle. — Le 9 avril , le corsaire la ville de Caen a introduit à l'île de Batz le brick anglais la Louisa/ds 160 tonneaux allant de Cork à Guernesey , chargé de 206 pièces de rum, ioo barriques salaisons . etc. -- 30 avril. Du 1er au 5 avril, il est entré â Saint-Na-zaire un bâtiment chargé de farine , et cinq ohargés de riz. — Le 20 avril, il est arrivé à Toulon six bâtimens chargés de blé et venant d'Italie. (Jour, de l'Emp.) — 1er mai. La traduction de Y Iliade, par M. Aignan, dit-on, va reparaître dans le courant de ce mois avec des changemens cousidérables et de nombreuses améliorations. --> La 23e livraison du Recueil des Causes Célébrés , (1 ) qui vient de parottre , contient deux affaires intéressantes. Dans la première, il s'agissoit de savoir si le décret de l'assemblée constituante, du 9 novembre 1790, qui rendit aux religlonnaires fugitifs les droits dont ils étoient privés, devoit avoir un effet rétroactif. M. Deséze a soutenu l'affirmative avec le talent qu'on lui connoît : mais M. Roux La-borie n'a pas montré moins de sagacité en professant la doctrine contraire; et son opinion a été adoptée par la cour impériale de Pctiiers, chambres assemblées. La seconde offre une question d'état , relative à un enfant qu'une épouse adultère vouloit attribuer à son mari , à la faveur de la fameuse règle , pater is est quem nuptioe demonstrant • mais une foule de circonstances ont démontré 1 impossibilité que le mari eut cohabité avec sa femme à l'époque de la conception de l'enfant i.et quoique cette impossibilité ne fût que morale, c'est-à-dire quoique le domicile des deux époux ne fut pas assez éloigné pour qu'il en résultât une impossibilité physique de leur rapprochement, Je tribunal de première instance et la cour impériale de Poitiers a fait triompher la cause des moeurs en proscrivant cette prétention scandaleuse. (Gaz. de France.) PROVINCES. ILLYRIENNES. NAPOLEON Empereur des Français, Roi d'Italie,, Protecteur de la Confédération du Rhin, Médiateur de la Confédération Suisse etc. etc. Hous Gouverneur général des Provinces illyriennes,, Vù le: nombre 16. paragraphe 3. de l'article 70 de la foi du 22. Erimaire an 7, portant que les actes sous signature- privée passés, dans les pays réunis avant: l'établissement de l'enregistrement j et qui ont acquis une date certaine suivant les lois de ces pays, sont exempts de la formalité de l'enregistrement». , r ' ]■: On souscrit: che^ l'Auteur, M. Méjan, rue de Bondy , m» 32 Prix: 2 % Ro»r.- Paris, 25 fr pour le» département, et as fr. pour l'étranger (çvz, de France.), Considérant qu'un usage fondé sur le droit romain suivi dans quelques unes de ces provinces donnait la fixité de date, aux actes sous seing-privé revêtus de la signature de deux témoins, Considérant qu'il importe de donner à ces* actes une fixité de date conformément aux lois de l'Empire. Sur la proposition de t Intendant général Avens arrête et arrêt on s 9 es qui suit: Art. t. Tous les actes sous signature privée passés dans les Provinces Illyriennes,, avant le i Janvier 1812. dont la date ne seroit garantie que par la seule signature de deux témoins et des parties contractantes, devront être visés pour timfert at enregistrés gratis dans le délai de deux mois pour les provinces de la Carriole, Carinthie, Istne et v« évinces de Dalmatie» Raguse Croatie, et 3 mois pour les provinces . _...... passé lequel ils seront regardés comme de simples actes sous seing-privé sans fixité de date , et comme tels soumis à h formalité de l'enregistrement et au paiement des droits en résultants, avant qu'il puisse en être fait usage , so,t par acte public, soit en justice ou devant tout autre au- torité constituée. \rt. 2. Les formalités du Visa à l'enregistrement gratis pourront être requises dans tous les bureaux, de l'en régis-tremenf.. Art. 3. L'Intendant général des Finances est charge de l'exécution du présent arrêté. Fait au Palais du Gouvernement à Trieste le Avril 1812 signé BERTRAND. Par S. E* k Gouverneur Général , L'Auditeur au Conseil- d'Etat, Secrétaire du Gouvernement Signé r- A. Heim. tour copie conforme : Signé:. A. H>>im. Pour ampliati on La Comte de l'Empire „ Maître des Requêtes, Intendant,, GenéraU signé: CHABROL. NAPOLÉON Empereur des Français, etc. etc. N?us Gouverneur-général des provinces illyriennes. Vìi. les articles 2 et 3 du décret impérial du 27 novembre' tBl2. Y "Considérant qu'il resuite de ces articles que les denrées et marchandises de toute nature transportées de ville à ville, ou de province à province, sans emprunter le territoire étranger,, sont exemptes de tous droits de douané.. Qje ceux établis sous-la dénomination d'accises, octrois etc., ne peuvent être perçus que sur les objits de consommation ; qu'il existe encore néanmoins divers bureaux où on perçoit des droits ét .blis dans l'intérêt de ces provinces , dans un tems où elles avoient leurs charges et leurs reve-nus particuliers, ne peuvent plus subsister aujourd'hui quelles sont toutes reunies sous une seule et même administration ;, Sur la- proposition de l'Intendant général. Avons arrêté et arrêtons. Art. 1. A dater du 1 mai prochain, tous les droite perçus sous la dénomination d'accises , sur les vins transitant de ville à ville ou de province à province sont et demeur-rent supgrioiés». 156 , Art. 2. Il n'est apporté aucun changement aux droits d'octroi perçus par les villes sur les objets de consomma tion , soit que les droits sous le titre d'octroi, soient perçus à l'entrée et fassent partie des revenus communaux, soit qu'établis sur le débit, ils rentrent comme droits réunis dans les caisses du domaine. Art. 3. L'Intendant général est chargé de l'exécution du présent arrêté. Fait au palais du gouvernement à Trieste le 24 avril 1812. Signé: BERTRAND. Par S. E. le Gouverneur général » L'auditeur au conseil d'Etat , Secrétaire général du gouvernement. signé: A. Heim. Pour copie conforme , signé : A HEIM. Pour copie conforme, Le Comte de l'Empire , maître des requête*, Intendant général. signé : Chabrol. Fin de l'arrêté de la Commission de Liquidation. Art. 10 Les tuteurset curateurs supporteront personelle-ment les peines ci-dessus , lorsqu'ils auront négligé de passer les déclarations dans le délai déterminé ou qu'ils auront fait des omissions, ou des estimations insuffisantes. Ait. 11. Les contestations auxquelles la perception de cet impôt p jurroitdon ter lieu , se.ont décidées par ks tribunaux ordinaires conformément â la loi du 22 fnmaire an 7 et au décret du 12 janvier dernier. Art. 12. Les directeurs des domaines seront tenus de remettre tous les moi'; à la commission de liquidation ,un état contenant par bureau, U bordereau sommaire du nombre des déda.ations "faites. de leur montant et de cehu des çommes recouvrées; les bordereaux de versement qu'ils fe ront dont les caisses des receveurs en contiendront une imputation spéciale. Ait 13. Les notaires tabellions, ministres du culte, secrétaires, greffiers, receveurs des droits et revenus des communes , les dépositaires de registres et minutes d'actes concernant l'administration des biens des fabriques , des églises chapitres et de to>js aut.es et r.blisse mens publics, quelle qu'en soit la dénomination, sont tenus de communiquer sans déplacer â toute réquisition aux employés de l'enregistrement et des domaines leurs registres , minutes d'actes, titres et papiers à l'tffeî par les dits employés, de faire les recherches, et prendre les renseigne mens que pourront réclamer les inteièts du trésor. Art. 14. Les dits directeurs sont chargés de l'exécution du présent an été qui sera imprimé au nombre de mille exe m plairts, et transmis à la diligence des Intendants aux maires des diverses communes, pour être affiché par tout cù besoin sera. Fan a L.jb.ich , le 31 mars iSiz. Le Président et les Membres de la Commission de Liquidation y Le Comte CHABBOL. DE ChambaudoiN , BALBH. AVIS SOUSCRIPTION1 ptur la Carte des Provinces Illyriennes. Cette carte rédigée sur des matériaux authentiques et d'après les ouvrages de cette nature les plus estimés, se composera de 4 grandes feuilles. En outre des Provinces Illyriennes, elle contiendra les Pakalits de Bosuie, d'Erzegovine, et le Monténégro, dessinés d'après les renseignemens les plus exacts , et les relations des voyageurs éclairés qui ont parcouru ces pays dans ces derniers tems. Le prix de la souscription est de 10 francs payables moitié d'avance, et moitié lors de la réception de l'exemplaire. Dès que 240 personnes auront souscrit , l'auteur commencera à faire graver. Tout est prévu pour que la gravure et l'impression ne laissent rien à desirer. Les plus belles épreuves seront pour les premiers souscripteurs. Passé le 30 avril le prix de cette carte est fixé à 15 francs. On souscrit chez tous le* Directeurs des Postes, qui sont autorisés à recevoir la woitié d'avance. AVIS. MM. les abonnés ont été invités plusieurs fois à acquitter le prix de leurs abonnemens p\r sémestre ou trime.tre à leur choix; cependant beaucoup sont encore en retard, quoique le journal leur ait été envoyé exactement. Le directeur auroit cru manquer aux égards et à la confiance qu'il leur doit et q i'ils méritent par leurs fonctions , leurs places ou leur fortune, s'il eut supprimé les envois faute de paiement ; il a été autorisé à les considérer comrae abonnés , lorsqu'il n'a point été prévenu lui même quelques jours avant l'expiration du trimestre, ou lorsque le journal ne lui a pas été renvoyé dès le commencement de l'autre. Les personnes qui n'ont pas remplies cette formalité d'usage général et de rigueur , en mettant la direction dans la nécessité de faire les même frais pour le papier, l'impression et les adresses , sont redevables du sémestre. A V V I S O Il sottocritto è stato rimpiazzato nel servigio di Ricevitore del Damano, e gli fu graziozamente accordata la sua dimissione, per la nuova carica di Esattore delle Co»' tribuzioni dirette di SiUan. Ouindi previene il Pi bblico , che d'ora in poi s'occuper» col difendere le parti in giudizio ideasi ammessi dall' Legni, tradurrà il francese e le altre lingue che sono in uso n.Trillino, stenderà Atti, Centrati e Scritture private, istanze e Memoriali, assisterà i particolari in affari « Registro , Demanio ed Impoteche , e s'incaricherei O" Mercantile di conti, Stralci , Accomoda menti , Regisrrazi® ni, Bilanci ,'Scriture-^oppie acc Avrà il suo Ufficio neiu propria Abitazione, Contrada S- Nicolo N° 733 seC°n' do piano Trieste y il di 6 Aprile 1812. MASSARI. Registratore