Trimestre lil. provinces illyriennes. n. yc TELEGRAPHE OFFICIEL. Laybach y samedi 21 septembre 1811. ANGLETERRE. Ilesley , fatigué des peines inutiles qu'il se donne, demande-son rappel. Le général Graham a quitté son commande-is le même état qu'hier. „ ment » Par suite de la résistance qu'il éprouvoit lorsqu'il dans ie meme état qu ruer. „ La malle de Cadix arrivée hier, nous a apporté la nouvelle que le général Blaire a débarqué avec toutes ses forces à Motril, dans le royaume de Grenade. On supposoit h Cadix qu'ils se rendoit dans le royaume de Valence, il a avec lui 3000 hommes. Du 29. Sir Joseph Yorke est entré à Portsmouth avec son escadre. Sa destination primitive reste un secret ; mais on suppose assez généralement que son principal but étoit de veiller à 1a sûreté de la flotte des Indes-Occidentales. P>u 30. D après des lettres et des gazettes de Lisbonne, s'agissoit d'exécuter quelque chose d'important, et de la jalousie qu'il inspiroit généralement. . Les troupes anglaises sont en trop petit nombre ; les Espagnols sont au nombre d'environ 8000 hommes. Lés volontaires, au nombre d'environ 6000 hommes, font le service à Cadix ; ils nous sont plus attachés que les troupes de ligne. Lés Espagnols n'ont pas une livre de poudre autre que celle que nous leur fournissons. "Windsor, le 31 août. „ U n'y a aujourd'hui aucun changement important du 18 du courant, on a donné ordre de réunir sur-le-;dans les symptômes de la maladie de S. M» " champ dans cette ville 200 chariots attelés. On dit que lej I Septemire, „ Une lettre écrite de Cadix par urt nombre des malades de l'armée n'a jamais passé 10,000.|of5cier anglaiSj nous donne Jes détails suivans: On remarque que ie transport des vivres de l'armée a été! « L'ennemi a placé des mortiers au fort de Catherine, souvent retardé par la désertion des charretiers requis pour dont ]e feu est dirigé CQntre nos vaisseaux. Le fort Napo. les conduire. Au Château de "Winsor, 30 août. tc Le roi est à-peu près dans le même état où il est depuis quelques jours. ,, — Nous avons des lettres de Pétersbourg du 2 du courant. Le change étoit à 15 pences; et c'est à ce taux que 17,000 liv. st. ont été tirées sur le gouvernement anglais pour le paiement de ses achats de chanvre. L'argent étoit à 2 1/2 pour 100 par mois. Beaucoup de bâtimens américains n'ont pu décharger leurs cargaisons; les consigna-taires ne voulant pas avancer les sommes nécessaires pour le paiement des droits. -- On a répandu le bruit , depuis quelques jours, que léon jette toutes les nuits des bombes au milieu des chaloupes canonnières espagnoles mouillées sous le fort Puntales. La Colombine , capitaine "Westphal, a transporté à Tavira l'archevêque de Tolède et plusieurs nobles. Ce bâtiment est depuis parti pour Gibraltar avec un convoi. ,, {Journ. de Paris.) Bu 2 septembre. Windsor, le 2 septembre. tc II y a peu de changement dans l'état de S. M-tc -- L'extrait suivant d'une lettre d'Abrantès fait connaître la situation de l'armée alliée. Du camp d'Abrantès , le..... Il est arrivé des dépêches qui nous font connaître que la santé de lord Wellington avoit tellement souffert, que tout est de nouveau en mouvement, l'ennemi paraissant Sa Seigneurie étoit obligée de revenir en Angleterre. Mais une flotte venue de Lisbonne, et qui en a fait voile 24 heures après le dernier paquebot, nous apprend que lord "Well ington a été malade, mais non pas dangereusement. Il a été traité par les plus habiles médecins de l'armée , et on ne croyoit pas qu'il fût obligé de retourner en Angleterre. ^ Du 31. Les Américains continuent toujours de recevoir et d'équiper des corsaires français. Une goélette française la, Franchise a eu la permission de se radouber à la Nouvelle - Orléans; et en est ensuite soitie pour continuer sa co-urse. Une lettre de l'île de Léon , sous la date du 25 juillet, donne les plus tristes nouvelles sur l'état malheureux des affaires dans cette île. Le gouvernement est accablé de dettes, et le tuésor est épuisé. La solde de la marine est arriérée de 18 mois et cJh de l'armée de 5; quelque mince que soit leur ration, les troupes sont quelquefois quatre ou cinq jours sans la recevoir. On dit que M. ¥d- en grande force au nord du Portugal. J'ai été sur pied toute la nuit pour expédier des munitions aux différentes divisions de l'armée, et faire transporter les malades. Les changemens suivans ont eu lieu dans la position de l'armée: La 7.e division est à Castello-Branco, la i.re a Villa-Velha , la 4.e à Nisa , la 5.e à Castello - Branco, la 3.e à San-Miguels. \ Les Français montrent l'intention de se porter sur Oporto. U ne reste sur la rive gauche du Tage que la 2.e, division et une brigade de .cavalerie. — Des lettres d'Alicante, du 27 juillet, nous apprennent l'arrivée dans ce port du général Campo-Verde, à bord de la frégate espagnole la Diane. On croit qu'il se rend à Cadix. (Moniteur.) ETATS-UNIS. NeW'Ytrck, 3 assît. Le président a convoqué le congrès pour le 4 du mois de novembre. (journal de Paris.) t E S P A G N ]E. Madrid, 23 août. Sur la proposition de M. Argiielle, les prétendus cortes de l'Isle de Léon ont ordonné , le 16 juillet, que les tribunaux et tous les employés qui ne se-roient pas absolument nécessaires au gouvernement , de-vroient sortir de Cadix dans le plus bref délai. Cela prouve les embarras qui régnent relativement aux subsistances. Comme les exilés de Cadix ne peuvent trouver d'asile dans aucune province de l'Espagne , ils seront obligés de se rendre dans les isles Canaries ou dans les isles Baléares. Après s être révoltés contre leur souverain légitime , ils sont repoussés par leurs propres complices : digne récompense df la trahison. En même-tems, on persécute les habitans de Cadix pour payer une contribution extraordinaire de guerre. La hain contre les Anglais est telle, que toutes les nuits on en trouve quelques uns d'assassinés. (Courrier de l'Europe,) EMPIEE FRANÇAIS. Taris, 7 septembre. Un transport de 402 Espagnols prisonniers de guerre , que l'on conduit au dépôt de Phals-bourg, est passé à Nancy le 2 de ce mois. du 9. — Pendant son séjour à Aix-la-Chapelle, S. A. L Madame, Mère, a doté quatre orphelines. PROVINCES ILLYRIENNES. Laybach, 20 septembre. Par décret daté de Compiegne le 30 août 1Z11, S. M. a nommé subdélegués des Inten-dans des Provinces Illyriennes, savoir: A l'Intendance de Carniole x Les sieurs : Taufferer, subdélegué à Neustadt.. Ltiycks* . . » ê à Adelsberg«. A VIntendayice de Carinthie , Reaumes, subdélegué à Lientz. A l'Intendence d'Istrie ,, . Vergottini , subdélegué àRovigAo , Benini, . . • • Stratico , . . . Et à l'Intendance Baselli, subdélegué NAPOLÉON, etc. Nous Gouverneur général &c. à Capo d'Istria* à Gorice. la Croatie civile y à Fiume. > ( Arrête t Art. r.er Le délai fixé au 20 septembre par l'arrêté du 14 août dernier, est prorogé jusqu'au 15 octobre prochain, terme irrévocable. 2.0 Le même terme de rigueur est fixé pour toutes autres demandes ou réclamations qu'on auro'it à présenter à la Commission pour en obtenir la liquidation. Fait à Laybach, le 20 septembre 1811. Les Membres composant la Commission de Liquidation Le Chambellan de l'Empereur , Maitre des requêtes , siine, LE COMTE DE LASCA SES. L'Auditeur au Conseil d'Etat, Signé: BaLEE. L'Auditeur au Conseil d'Etat, signé: ChamBAUDOUIN. Par la Commission , Le Secrétaire Général, signé: toullft. Suite de l'Arrêté de Son Exc. le Gouverneur Général, relatif au timbre. TITRE V. D*s obligations respectives des Notaires , Huissiers, Greffiers , Secrétaires des administrations , Arbitres et Experts , des diverses autorités publiques, des Préposés de la régie, et des Citoyens, et peines prononcées contre les contrevenans : §. I.er De leurs obligations. XXXT. Les Notaires, Huissiers, Secrétaires des administrations de préfectures et de mairies et autres officiers et fonctionnaires publics; les Arbitres, les Avoués ou Défenseurs officieux piès les tribunaux ne pourront employer pour les actes qu'ils rédigeront et leurs copies et expéditions , d'autre papier que celui timbré conformément aux présentes dispositions (art. 18 de la loi du 13 brumaire an 7.} XXXII. La faculté accordée par l'article ci-dessus, aux personnes qui voudraient employer d'autre papier qu celui fourni par la régie, en le faisant timbrer avant d'en faire usage, est interdite aux Notaires, Huissiers, Greffiers, Arbitres, Avoués ou Défenseurs officieux, et à tous autres officiers ou fonctionnaires publics; ils seront tenus de se servir du papier timbré, débité par la régie. Les administrations publiques seulement conserveront cette faculté. Les notaires et autres officiers publics pourront néanmoins faire timbrer à l'extraordinaire, du parchemin lorsqu'ils seront dans le cas d'en employer (art. 18 idem.) XXXIII. Les Notaires, Greffiers, Arbitres et Secrétaires des administrations ne pourront employer, pour les expé- Considérant que plusieurs personnes ont requis les curés,, ditions qu'ils délivreront des actes retenus en minute, et de faire des annonces souvent peu convenables; de ceux déposés ou annexés, de papier timbré d'un format Voulant prévenir un tel abus, et considérant qu'il est inférieur à celui appellé moyen papier, et dont le prix est de la dignité de ,l'église de ne publier au prône que les fixt' à 75 centimes la feuille : ce prix sera aussi celui du actes réligieux ou revêtus de la sanction des autorités s u* timbre du parchemin que l'on voudra employer pour expé- périe lires > dition y sans égard à la dimension , si toutefois elle est Sur la proposition de l'Intendant Général des Finances, au-dessous de celle de ce papier Avons arrêté et arrêtons ce qui suit Les Huissiers et autres Officiers publics ou ministériels Art. i.er A l'avenir lescurés , vicaires ou desservants, ne Pourront non plus employer de papier timbré d'une dîne pourront faire au prône de leurs paroisses des annonces «lésion inférieure à celle du moyen papier pour les expé-étrangeres à leur ministere que sur l'invitation des Evê-,dltlons des procés.-verbaux de vente de mobiliers. (art. 19, ques, Intendans, Subdélegués ou Maires. Art. 2. L'Intendant Général et les Evêques sont chargés de l'exécution du présent arrêté. Fait au Palais du Gouvernement, à Laybach , le 17 septembre 1811.. Signé: BERTRAND. Par Son Exc. le Gouverneur Général , L'Auditeur au Conseil d'Etat,. Secrétaire du Gouvernement. Signé: A. Heim. La. Commission de Liquidation de la Dette publique, et des pensions en Illyrie.. Considérant que plusieurs, créanciers de l'état n'ont pû jusqu'à ce j~>- r présenter leurs titres par des motifs, dont ils, ont justifié aux yeux, de la Commission j idem.) §. IL Mode d'user du papier timbré.. XXXiv. Les papiers employés à. des expéditions ne pourront contenir, compensation farte d'une f.uille a 1 autre». Savoir :: Plus de- vingt-cinq lignes par page de moyen papier; plus de trente lignes par page de grand papier; et plus de trente-cinq lignes par page de grand registre, (art. 20 idem.) XXXV. LYmpreinte-de timbre ne pourra être couverte d'écriture r.i alt ree. (art. 21 idem.), xxxvi, L- p pier tirobé qui aura été mplcyé à un act quelconque', n pourra pi!s servir pour 11a autre acte, qunu ûièiïu: k. prèmati* n'aurait pus été activé., (art. aidera. % XXXVïï. II ne pourra être fait ni expédié deux actes à la suite l'un de l'autre sur 'a même feuille de papier timbré, nonobstant tout usage ou règlement contraire: sont exceptés les ratifications des actes passés en l'absence de-> parties, les quittances de prix de vente, et celles de remboursement de contrats df constitution ou obligation Les inventaires , procès-verbaux et autres actes qui ne peuvent être consommés dans un même jour et dans 1a même vacation ; les procès-verbaux dé reconnaissance et levée de scellés qu'on pourra faire à la suite du procès-verbal d'apposition," et les significations des Huissiers qui peuvent également être écrites à la suite des jugemens et autres pièces dont il est délivré copie. U pourra aussi çfre donné plusieurs quittances sur une même feuille de papier timbré pour à-compte d'une seule et même créance , ou d'un seul terme de fermage ou loyer. ^ Toutes autres quittances qui seront données sur une même feuille de papier timbré, n'auront pas plus d'effet que si elles étaient sur papier non timbré, (art. 23 idem.) $.111. 3<>ï Des peines contre Us Contrevenants. XXXVIII. It est fait défenses aux Notaires , Huissiers, Greffiers, Arbitres et experts d'agir, aux juges de prononcer aucun j igement , et aux administrations publiques de rendre aucun arrêté sur un acte, registre ou effet de commerce, non écrit sur papier timbré, du timbre prescrit , ou non visé pour timbre. Aucun Juge ou Officier public ne pourra non plus cotfer et parapher un registre assujéfi au timbre, si les feuilles n'en sont timbrées, (art. 24 idem.) xxxix. 11 est également fait défenses k tous Receveurs de l'enregistrement , i» D'enregistrer aucun acte qui ne serait pas sur papier timbré du timbre prescrit , ou qui n'aurait pas été visé pour timbre ; 2. D'admettre à la formalité de l'enregistrement, des protêts d'effets négociables, sans se faire représenter ces effets en bonne forme ; 3. De délivrer des patentes aux citoyens dont les registres doivent être tenus en papier timbré, si ces registres ne leur sont préalablement représentés aussi en bonne forme i cette surveillance doit être actuellement exercée par les Directeurs des contributions directes.- jes citoyens seront en^ conséquece tenus d'eri justifier, (art. 25 idem.) XL. L'amende prononcée par la loi sur le timbre ; savoir: t. De quinze francs, pour contravention par les particuliers aux dispositions de l'article 203 2-° De vingt-cinq francs pour contravention aux articles 19 et 20 par les Offici 1 s et Fonctionnaires publics; 3.0 De trente francs pour chaque acte ou écrit sous signature privée, faits sur papier non timbré on en contravention aux articles 21 et 22; 4.0 De cinquante francs pour contravention à l'article 18 de la part des Officiers et Fonctionnaires pi bi es y dénommés, et à l'article 24, de la part des préposés de l'enregistrement; 5-<> De cent francs pour chaque acte public ou expédition écrite sur papier non timbré, et pour contraventiou aux articles 16, 17, 21, 22 et 23 par les Officiers et Fonc tionnaires publics ; , 6,0 vingtième de le somme exprimée dans un effet négociable écrit sur papier non timbré >?u sur papier d'un timbre inférieur à celui qui aurait dû être employé, et pour contravention aux art. 21 et 22. L'amende sera de trente ftancs dans ies mêmes cas pour les effets au dessous de six cent francs. Les contrevenans ,. dans le cas ci-dessus, payeront en outre les droits de timbre, (art. 26 idem.) XLl. Aucune personne ne pourra vendre ou distribuer du papier timbré,, qu'en vertu d'une Commission de la Régie, à peine d'une amende de ceni francs pour la premiere fois, et .le 300 francs vn'eas de récidive. Le papier , qui sera saisi chez ceux qui s'en permettront ainsi le commerce, sera confisqué au profit itu youveine Bjcofc. (.art. 17 idem.),, XLII. La peine contre ceux qui abuseraient des timbres pour timbrer ou vendre frauduleusement du papier timbré, îera la même que celle qui est prononcée par le Code pé-lal contre les contrefacteurs du timbre, (art. 28 idem.) XLIII. Le timbre des quittances fournies au gouvernement ou délivrées en son nom > est à la charge des particuliers qui les donnent ou les reçoivent. Il en est de même pour les autres act-es entre le gouvernement et les citoyens.' (art. 29 idem,) XLiv. Les écritures privées qui auraient été sur papier non timbré sans contravention aux lois du timbre, quoique non comprises nommément dans les exceptions, ne pourront être produites en justice sans avoir été soumises au timbre, ou au visa pour timbre, à peine d'une amende de 30 francs, outre le droit du timbre, (art. 30 idem.) XL v. Les Préposés de la régie sont autorisés à retenir les actes, registres ou effets en contravention à la loi ^u I timbre, qui leur seront présentés , pour les joindre Aux j procès-verbaux, qu'ils en rapporteront, à moins que les Contrevenants ne consentent à signer lesdits procès-verbaux, ou à acquitter sur-le-champ l'amende encourue^ et le droiÉ du timbre, (art. 31 idem) XLVI. En cas de refus de la part des contrevenans de j satisfaire aux dispositions de l'article précédent , les Préposés de la régie leur feront signifier, dans les trois jours, les procès-verbaux qu'ils auront rapportés, avec assignation jdevant le tribunal de premiere instance de l'arrondissement. S L'instruction se fera ensuite sur simples mémoires respectivement signifiés; les jugemens définitifs qui intervien-jdront seront sans appel, (art. 32 idem) ì XLVII. Lorsque les contrevenans auront leur domicile hors de l'arrondissement du bureau ou les procès-verbaux auront été rapportés, le délai .»tra de huit jours jusqu'à cinq myriametres (.dix lieues) de distance, et d'un jour de plus pour chaque cinq myriamètres au-delà de cette distance, (art. 2 de la loi du 25 germinal an n.) XLVIII. Ceux qui auront répandu des journaux ou papiers-nouvelles, et autres objets compris dans l'article 56 ide la loi du 9 vendemiaire an 6, et apposé ou fait apposer Jdes affiches sans avoir fait timbrer leur papier, seront con-Idamnés à une amende de cent francs pour chaque contra-I ven tion ; les objets , soustraits aux droits seront lacérés, (art. 60 de la loi du 9 vendémiaire an 6\) I XLIX. Les Auteurs, Afficheurs, Distributeurs et impri-! meurs desdits journaux et affiches, seront solidairement jtenusvde l'amende, sauf leurs recours les uns contre les au-^ j très. (art. 61 idem.} L. Les contraventions aux dispositions de Fa loi du 6 prairial an 7, seront punies indépendamment de la restitution des droits fraudés, d'une amende de 25 francs pour 'chacune des autres récidives, ( art. 4 de Ta loi du 6 prairial an 7.y La fin au numéro prochahv. DES FINANCES DE L'ANGLETERRE. (Article traduit d'un journal allemand.) Les mesures financières que ies ministres anglais ont fait adopter au parlement pendant sa derniere session, portent un caractère tellement étrange, qu'elles ne peuvent échap-' per à 1 attention générale. Nous voyons: La création d\un papier monnaie, en donnant aux billets de b in que un cours forcé.. L abolit ion de la loi qui imposoit a la bnnque l'obligation de recommencer ses palemens en numéraire deux ans après la paix. C'est une suite nécessaire de la mesure précédente , car les billets de banque, érigés en signes représentatifs, ne sont plus susceptibles d'échange; chose d'ailleurs impossible, vu les nombreuses émissions-de billets, quisesuccé-dront bientôt avec rapidité*. La dépréciation de-la monnoie s on frappe la livre sf'erî. h 16 shellings au lieu de 20 , mesure évidemment adoptée pour mettre l'or et l'argent au niveau de la valeur actuelle des billets- de b.inq^e, qui perdent 20 pour- cent. On espère 304 \ prévenir par-là l'exportation de l'or et l'agiotage; car d'après l'ancienne proportion entre l'or et les billets , on achetoit 5 liv. steri, en billets avec 4 liv. steri, en or. La déclaration solemnelle, que l'Angleterre ne pouvant plus penser à payer ses dettes, doit s'occuper à assurer le paiement des intérêts. C'est dire aux Anglais : Si vous prétendez toucher à l'avenir les intérêts des fonds prêtés au gouvernement, acceptez du papier-monnoie. Quand on résume ces données, on est nécessairement porté h en tirer ce résultat: Que les ministres anglais ont changé de système de finances} et qu'ils se proposent de remplacer le système des emprunts par celui du papier-monnoie. Tous les hommes éclairés ont prévu que la tactique sûre et combinée, avec laquelle le gouvernement français poursuit ses attaquescontre.le monopole anglais, dévoit tôt ou tard sapper le système des emprunts par su base, le crédit public. Ses prédictions se sont accomplies d'une manière brillante ; les faits que nous venons de citer n'en laissent aucun doute, et égalent les victoires les plus éclatantes un antre. Il n'y a que trois manières de pourvoir aux besoins de l'Etat : par une bonne organisation des contributions et des impôts; mais ce système, suivi par la France, ne sauroit siffire à un gouvernement dont les prétentions sont tellement au-dessus de ses forces naturelles ; il faudrait qne l'Angleterre renonçât à ses usurpations, si elle vouloit adopter ce système , le plus sûr de tous. z.° Par des emprunts,; mais il faut du crédit pour en faire , et l'Angleterre vient d'éprouver que le crédit le plus vaste a des bornes. 3,0 Par la création d'un paper-monnoie. Comme c'étoit le seul expédient qui restât au gouvernement anglais, il n'y avoit plus de choix à faire, et le parlement a adopté ce système contre son intime conviction. Telle a été, dans tous les tems, la marche financière des gouvernemens foibles ; ils empruntent quand leurs dépenses excédent le montant des revenus ordinaires, et ils créent du papier-,>r onn ois, quand ils ne trouvent plus de ciédit pour leurs emprunts. Pendant quelques mois 1e gouvernement anglais n'éprouvera pis de grands embarras pour faire face à ses dépenses énormes , car il ne ssra pas arrêté par la difficulté de lever les fonds nécessaires. Mais y a-t-il , dans toute l'Europe et en Angleterre même , un seul être raisonnable qui ne prévoie déjà où un tel système doit aboutir? N'est-ii pas évident que le papier-monnoie exclut le numéraire de la circulation, et q ie cette exclusion, et les besoins toujours croissans d'un gouvernement, qu'on auroit pu remporter. Les aveux arrachés aux mini-iporté à des entreprises chimériques, doivent augmenter à stres anglais sont de véritables spolia opima, car on les a l'infini les émissions du papier-monnoie , et par-là accélérer ■ « 1 . , 1 , .. . sa chûte ? Les ministres ne /'ont-ils pas annoncé eux-mêmes conquis sur ce que les Anglais ont de plus cher, sur leur (C 1 y , . , 1 ^ j ci (lorsque, a cette question, 1 Oui mettroit a l avenir des crédit. Mais quels ont été les événemens qui ont convaincu les ministres que leur crédit commençoit à s'évanouir, et qu'il étoit tems d'abandonner un système qui n'avoit plus de soutien? Les ministres n'en parlent point; tâchons de pénétrer les ténèbres dont ils aiment à s'envelopper. L'on sait que le gouvernement anglais se servit de la maison Goldshmit, de Londres, pour négocier ses emprunts en fonds publics, et pour les échanger contre du numéraire. Goldshmit avança au gouvernement des sommes considérables en argent et en lettres-de-change payables à l'époque bornes aux émissions des billets? u Ils ont répondu hautement : " Nos besoins / ,, Si d'un côté le papier-monnaie peut pendant quelque tems prêter une force apparente aux gouvernemens , il ne fait de l'autre qu'augmenter leurs embarras pour l'avenir , et ils arrivent à grands pas à la quatrième catastrophe financière , ou pour mieux dire au dénouement des deux précédentes , a la banqueroute. Les lois éternelles de la prépondérance du réel sur le chimérique ne souffriront pas pour la première fois une exception en faveur de l'Angleterre ; elle sera réduite à la banqueroute , et par l'étendue même de ses efforts, plus vite que toute autre nation. Que lord Stanhope soutienne tant qu'il voudra que regarder l'or comme seule monnaie légale , est une idée digne des tems où il comptoit obtenir du gouvernement les fonds qu'il barbares i que Shéridan s'écrie: C'est dans les seuls pays eu échangeoit ainsi d'avance. Mais soit que l'emprunt n'ait regne la défiance que l'on doit remplacer le papier:.. . ces dé- pas pu se réaliser à'tems, soit que le gouvernement ait jlamations ne rendront point aux billets de banque la va- 1 r , _ leur qu ils ont perdue depuis que la Banque ne ks escompte éîé dans la nécessité absolue d'employer ailleurs les fonds pjUSt destinés au remboursement de son banquier, Goldshmit ne j L'An°leterre semble comoter sur une banqueroute les toucha pas à l'époque convenue, et se vit par-là dans comme sur une dernière ressource. Qu'elle n'espère pas se l'impossibilité d'escompter ses lettres-de-change , et de salis- sauver ParN cet expédient! La banqueroute nationale est U ,,.../, T1 situation ou une nation , privee de tous les moyens de credit , faire les.banquiers qui 1 avoient aide dans ses avances. Il eSV ,éduhe À ses propres forces . c'est une ressource qui met ne lui resteit qu'une ressource, c'étoit de mettre à décou- en jeu tous les ressorts inhérens à la machine, mais qui vert l'impuissance du gouvernement et de solliciter des détruit en même tems tous ceux qui n'étoient que fictifs . ....... et imaginaires. C'est dans ce moment qu une nation fait délais ; mais quel scandale» et quelle humiliation pour le re-preUve de tout cs qu>el!e peut naturellement , et de tout ministère! Goldshmit préféra prendre sur lui la honte de ce qu'elle a droit de prétendre. Dépourvue du prestige de cet événement, pour sauver, s'il étoit possible, l'honneur son crédit, l'Angleterre sera obligée de combattre avec , . ' ,, , /,•, _ . Ides armes loyales, c'est-à-dire, avec les forces que lui du gouvernement aux dépens de son credit personnel. i ^ 1.111., 1 • b ^ r i ofîre son sol, et .'lors la lutte ne sera pas long-temps in~ Les ministres anglais, échappés comme par miracle à decise entre une ration de quatorze millions d'hommes et un danger aussi imminent, se sont donc aperçus qu'il y enlre quatre-vingt-dix millions d'hommes habitant le con- auroit trop de risque à fuie dépendre plus long-tenis le j,nen)< mouvement de la machine politique de ressorts qui , àforcej L'Angleterre ne peut pas se consoler par l'exemple de d'être employés, ont fini (»ar s'user. ! ]a prance révolutionnaire. La France comptoit alors près Un second embarras, du genre de celui que le dévoue- de mnle millions d'h.bitans, et trouvoit toutes ses forces ment héroïque de Goldshmit a écarté, leur pourroit deve- dans son seln . ej]e exerço t une prépondérance naturelle mr mortel, parce que les banquiers prendront plus de pré- suf je continent; encore * eut-elle besoin d'une main tuté-ca ut ions dans leurs avances, et qu'il nest guères probable laire po,Jr sorlir <]e ja cnse ejje se trouvoit. L'Angle-qu'un nouveau Codi us vînt ks s'auvir. terre, au contraire, exclue du continent, ne peut cepen- II s'agissoit donc de remplacer le système des emprunts par dan t pas s'en passer. "W. supplément au telegraphe (v • 1 ' i du 11 septembre i 811. A V V ISO. Pèr la seconda v oit A* L'impiego di Maestro tU bassé sçuole alla Signoria dì Schneeberg y e d'organista alla chiesa parrochiale di LaaS, nella Camioia , subdelegazione d'Adelsberg, essendo va* cant'e incominciando dal i» ottobre p. venturo , sono invi* tati tutti gli aspiranti a quest'impiego a presentarsi prima della fine del corrente settembre nella cancelleria di Schneeberg , muniti degli opportuni certificati di loro ca* pacità e buona condotta. Gli emolumenti annuali del maestro di scuola ed organista consistono in 56 misure di Viènn.i di frumento ed altri grani neri. Egli percepisce inoltre gl'incerti appartenenti ,al|'organista per i matrimoni, funerali, ec. ed i salari che pagansi dai fanciulli che frequentano! la scuola * Da,!la Cancelleria della Signoria di Schneeberg, il settembre iSit. , • A V 1 S. Four la seconde fois. L'emploi de maitre d'école primaire dè la Seigneurie de Schneeberg, et d'organiste k l'église de la paroisse de Laas, dans la Carniole, subdélégation d'Adelsberg, étant vacant k partir du premier octobre prochain, on invite tous les aspirans à cet emploi k se présenter avant I» fin du mois de septembre courant à la chancellerie*de Schneeberg , munis dc^s certificats relatifs à'ieur Capacité et bonne conduite. . > Les émolumens annuels du maitre d'école et organiste consistent en '56 boisseaux j ou metzen, mesure de Vienne, de froment et autres grains noirs. Il perçoit en oùtre tous les droits attribués à l'organiste pour les mariages , funérailles &c. et les salaires payé* par les enfants qui fréquentent l'école. , De la Chancellerie de la Seigneurie de Schneeberg , le 10 septembre 18u. AVIS Pour la seconde fois. L'administration des mines d'Idria fait savoir k M. IVf* les Cdmmerçans qu'elle procédera tous les six mois par la* voie de l'Enchere k la vente i 1 Savoir: |v D'Environ 6 quintaux de rognures de peaux mégissées blanches set rouges parmi lesquelles il s'en trouve de propres à la ganterie. < 2.0 2 Quintaux de Colle forte* ' 3.0 40 Quintaux de laine tondue et de laine provenant du débourage des peaux à la chaux. v • La première vente aura lieu k Idria le t.ef octobre prochain et se fera au comptant. H ne Sera reçu qu'uft 40.me en monnoie de cuivre* - M. M. les négocians peuvent adresser directement, leurs offres k l'administration qui les acceptera si elles sont avantageuses. ■ \ ■ 1 . - . 1 1