JJ. Semestre provinces illyriennes. n.° 55- TELEGRAPHE OFFICIEL. Laybach y mercredi $ juillet 1812. AVIS. MM. les abonnés sont prévenus qu'ils recevront le numero 54 avec le n'* 56, «u incident en ayant retardé l'im" pression et l'envoi. EXTÉRIEUR. ANGLETERRE. Londres, 13 j«'»- Enfin, on ne peut plus tromper le peuple anglais sur la situation de ses affaires; vainement, après tant de discussions illusoires, on a remis en place des hommes accoutumés a fasciner les yeux; du parlement t0Uie dissimulation est devenue impossible. Le mal dont on nous cachoit avec tant de soin la profondeur, a acquis , par les circonstances du moment , une telle énergie, que les nouveaux ministres qui, peut être , ont accepté ou brigué leur rentrée , dans l'espoir de pouvoir encore jeter un voile sur la vérité, semblent n'avoir repris le ti mon des affaires qne pour être contraints de déclarer, à la face de l'Europe, les dangers de notre position. Il n'y a qu'un instant encore, lorsque des orateurs, fidèles échos de l'opinion publique, rapportoient dans les deux chambres les plaintes de la nation , et peignoient , comme imminente, la perte totale ie notre industrie; tantôt on re'pon loit avec un hyptCi i t te intérêt aux harangues du patriotisme alarmé; tantôt on paro:ssoit soupçoaner la b.nne foi de tel ou tel opinant, quelquefois même on l'accusoit d'une coupable exagération, Enfin, le résultat des discussions les plus animées étoit toujours derisoire , c'est-à-dire, que le parti ministériel ne manquoit jamais de parvenir à replonger les deux chambres dans cette sécurité, dans cette torpeur, trop communes aux grandes assemblées, qui ressemblent souvent aux abeilles de Virgile, dont les combats les plus acharnes s'apaisent avec un peu de poussière , suivant le poète. La politique ministérielle est à bout ; en-moins de quinze jours la direction projetée, les rôles que chacun devoit remplir, sont changés. Au lieu de dissimuler , il faut parler ouvertement; au lieu de chercher à pallier le mal età le replâtrer, on est réduit enfin à parler au nom du ministère, comme oseroit à peine faire le membre le plus cha-leurenx du parti de l'opposition. « Oui, disent aujourd'hui les ministres, notre état est affreux; de tous côtés, les villes manufacturières nous adressent des plaintes, les travaux cessent et les ouvriers sont livrés au désespoir; les banqueroutes se succèdent avec une effrayante rapidité. Vainement voudroit-on tenter de secourir les manufactures, le trésor public ne pourroit suffire à, l'énorme dépense nécessaire seulement pour ne pas laisser tomber ces établissemens. Et quand la situation de nos finances nous permettront des avances aussi considérables, je défaut de débouchés et l'accumulation indéterminée des maichandisrs fabriquées , exposeroient l'Etat à sa ruine, sans sauver les particuliers. „ L'Europ.- presqu'entière nous est fermée. Vous con-«om;z tout ce que nous avons, souffert de la crise violente oii nous ont précipités les mesures de l'ennemi. U« espoir nous restait, mais il s'évanouit. Oui, la guerre d'Amérique va porter le dernier coup à notre commerce. C'en est fait de l'industrie anglaise et les suites d'un tel malheur sont incalculables. Nous nous sommes trompés, nous avons eu trop de confiance dans un système dont nous reconnoissons aujourd'hui les funestes conséquences. „ Tel est cependant, sans exagération, le langage de nos ministres. Quelle responsabilité pèse aujourd'hui sur leur tête î Voilà ce que c'est que de suivre en aveugles les idé«s des autres , de n'ecouter aucunement les conseils de l'expérience. Comment quelques membres du cabinet ne se sont-ils pas dit seulement une fois : " Sans doute M. Pitt étoit un grand ministre; mais au rés Itat qu'a produit son plan? Quels ont été les fruits de sa politique? L'augmentation indéfinie de la dette publique, l'Angleterre bannie du Continent , des embarras toujours croissans pour notre commerce, l'agrandissement immense et progressif de la France et de son influence.... „ On a mieux aimé se trainer daus l'ornière de l'habitude, obéir à l'impulsion qu'on avoit reçue, que de faire ces réflexions et d'interroger la véritable situation de notre patrie; et ainsi, de faute en faute, quelques hommes l'ont amenée sur le bord de l'abîme. ( Gaz., de Franco ) Du 15. Les habita»? d'Heligoland sont réduits à un état déplorable ; tout rapport commercial, avec le contient ayant entièrement cessé. Tous les négocians ont quitté cette île. -- Les gardes de nuit , et les sentinelles du chantier de Plyraout, ont été examinés sous serment ; ap.es l'enq ète la plus exacte, on n'a pu s'assurer de quelle man.ère le feu avoit pris aux chantiers. Une quantité considérable de chanvre a été détruite. La précieuse mécanique pour fabnquer des câbles, a été extrêmement endommagée. (Jonm. de Paris.) HONGRIE. Fresbourg 12 juin. Notre gazette publie les nouvelles suivantes du duché de Varsovie. „ S. A. I. le vice-roi d'Italie doit être arrive' à Ploct. ]] S. M. le roi de Westphalie a passé plusieurs corpt en revue à Willanow, dans les environs de Varsovie. Le quartier général du général français Régnier , qui étoit à Pulawy , a été transféré à Kozieuice. " Leidsick, 16 juin. La nouvelle du retour de l'empereur deEussie à Pétersbourg ne s'est pas confirmée. Suivant les dernières lettres de Kœnigsberg et de Memel, ce monarque est toujours à "Wilna. Le général Bennigen occupe à l'armée russe le grade de général de cavalerie. On avoit dit qu'il seroit nommé feldmaréchal. Tout Io monde a .été affliggé de la mort du général de la cavalerie saxonne, Gutschmidt qui a été emporté des suites d'une frère nerveuse au quartier général de Lublin. Cette triste nouvelle a été apportée à Dresde par un of- šicicr d'ordonnance , et en accordant de justes regrets à sa mémoire , le roi l'a remplacé sur le champ par le générzl de l'état-major Funk , l un des officiers les plus estimés de l'armée sa xonne. Le général W^zdorf, qui a ordre de se rendre au quartier-général de l'empereur de France, est le même qui étoit ministre de notre cour près celle de Pétersbourg. B O H Ê M E. Prague, 13 juin. M. le comte de Bernstorf, envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire de S. M. le roi de Danemarck près notre cour, a eu le 7 , l'honneur de présenter, dans une audience particulière, ses lettres de créance à l'Empereur. ( Journ. de V Emp.) Du 14. Il arrive chaque jour ici des couriers français venant de la Prusse et de la France. Il en part aussi journellement de cette ville. Le général autrichien baron de Z>>ph , qui ? eu plusieurs commandemens ilans les dernières guerres, est m >rt en Bohême, dans un âge avancé. (Journ. de Paris.) — Lt 10, S. M. l'Impératrice de France et LL. MM. II. d'Autr che ont honnoré le théâtre de leur présence. Elles ont été accueillies avec etnhoususme. Le 12, après midi, l'empereur s'est rendu avec S. M. l'Impératrice de France et une partie de la cour A la b bliotheque. Le soir , il y a eu concert chez S. M. l'Impératrice de 1 rance. Cette souveraine dîne tous les jours en famille chez ses augustes parens ; elle so' pe alternativement ou chez LL. MM. II. ©u chez LL. AA. II. les archiducs , et alors on invite tour - a - tour les premiers officiers de l'état et la haute noblesse. M. le baron de Humboldt, envoyé de S. M, le roi de Prusse , est arrivé ici le 11. Il est reparti le lendemain pour Carlsbad (jour, de Paris.) BAVIÈRE. Augibourg , iS juin. Cinq départemens composent actuellement le ministère de Bavière, les affaires étrangères, les finances, l'intérieur, la justice et la guerre. Chaque ministre est en même tems secrétaire-d'état de son dépar lement , ce qui est cause qu'il n'y a pas de ministre secrétaire-d'état particulier. Plusieurs ministères peuvent être réunis dans une seule et même personne. Dans ce moment M. le comte de Montgelas est à-la-fois ministre des affaires étrangères, de l'intérieur et des finances. (Gaz. d t Fraace.) — Le gouvernement bavarois vient de conclure une convention avee celui du grand-duc de "Wurtzbourg, relativement à l'extradition des déserteurs. Il en a déjà conclu de semblables avec plusieurs souverains de la confédération. * Le bureau statistique et topographique de Munich , attaché au ministère des affaires étrangères, s'occupe depuis plusieurs années de la confection d'une grande carte topographique de la Bavière, Les trois premières feuilles de cette carte vont être mises en vente " (Moniteur.) GRAND-DUCHÉ DE FRANCFORT. J rane fore, 19 juin. Nous avons vu passer hier ici M. 3e général de di vision Girard , allant avec ses aides-de-camp à l'armée} M. le chevalier de Nouéauditeur au conseil-d'état, venant de Paris et allant au quartier-général ; M. Je colonel Brun , aide-de-camp de M. le maréchal dqc de Dalmatie., venant du quartier-général, et retournant en Espagne*. (<2az, de France^-, DtTCHE DE DARMSTADT. Darmstadt , 18 juin. Dans une ville du duché de "West phalie , la justice a fait punir de 25 coups de bâton et <} l'exposition au pilori , un délit d'une nature assez singu-11 è r -. Le coupable avoit retiré de la tombe le cadavre d'un juif pour lui enlever ses habits i il avoit eu l'imprudence de s'en revêtir quelques jours après, et de se montrer ainsi en public, disant qu'il faisoit justice des tromperies qu'il avoit souvent éprouvées de la part du défunt. Nuremberg , 19 juin. On mande d'Insara , ville du goij. vernement de Pensa, en Russie, qu'il y a dans cette ville un vienx bohémien, nommé "Woronm , âgé de 120 ans, dont la famille compte dix-sept individus mâles seulement, les f=mm s n'étant point comprises dans cette énumération. Son fils aìflé a 81 ans, le plus âgé de ses cinq petits fils, 51 ans, 1 aîné de ses neuf arrière-petits-fils seize ans, et celui des petits-fils au quatrième degré, 8 ans. Ce patriarche bohémien est encore très-gai et assez alerte pour danser et chanter quelquefois à la bohémienne. Un homme connu par un caractère estimable s'est tué à Vienne, le 7 de ce mois, d'un coup de pistolet. A (été de son cadavre on a trouvé uer les spéculations des accapareurs de grains, qui s'y • r<>'jv„-"t en t ès-grand nombre. Le blé est devenu en effet meilleur marché, quoique bien plus cher que dans le> ûcrnieieS années. (Journ. de Paris.) SAXE. Dresde, 12 juin. M. le général de "^atzdorf doit, dit-on, se rendre incessamment, en qualité de ministre de Saxe, au quartier-général de S. M. l'Empereur Napoléon, qui, d'après les dernières lettres, va être transféré à FinkenS' tein. (Gaz. de France.) DANEMARCK. Copenhague, 13 juin. S. M» a été fort satisfaite des manœuvres des régimens assemblés ici. Demain aura lieu 1* dernière re*ue, composée de l'artillerie volante et de toute la cavalerie. Les troupes retourneront lundi dans leurs can-tonnemens. % La cour est partie hier pour Friederichsberg. Le 10, une frégate et une corvette anglaises passèrefl' le Sund. Les batteries de Cronenbourg et le canon des châ loupes canonnières tirèrent sur elles, (jeurn. de l'Emp.) GRAND-DUCHÉ DE VARSOVIE. Pocen , 10 juin. Le général Vincent Axamitowski vient d'être nommé, par ordre de S. M. l'Empereur des Fra"" çais et Roi d Italie , commandant des pays situés entre l'Oder et la Vistule , en remplacement du général de à's vision Dessolles, qui a reçu une autre destination. (Jmrnr de. l'E»p-)j ROYAUME D'ITALIE. Venise, 2 juin. L'ex-patricien Octavius Trento, le der-Djer rejeton de sa ftmille , vient de mourir à Vicence. Son testament mérite d'être cité comme une preave de son amour pour sa patrie et pour l'humanité , et d'être proposé aux riches pour modèle. Dès l'an 1810, il avoit consacré go,000 ducats de Venise à la fondation d'une maison de travail pour les pauvres de Vicence. IJ a, par son testament, légué encore à cet établissement 180,400 livres italiennes. Il a donné à Vicence, sa ville natale, 17,000 livres pour l'hôpital des Enfans-Trouvés ; à l'hôpital de Pa-doue, toutes les maisons qui lui appartenoient dans cette ville: aux pauvres de Vicence, 3000 livres; à ceux de Costosa, 300; et à l'église de cttte même ville, 600 livres. En «»utre, il a légué une somme considérable pour faire céi.brer mille messes dans l'intervalle d'un an. Il a fait à ses fermiers , tenanciers, ou vriers et autres per;onnes à sa solde, la remise de tout ce qu'ils pouvoient lui devoir. Il a laissé en commun a ses cinq domestiques une pension de 2700 livres , et aux autres personnes employées à son service, comme jardiniers, etc. une pension de 4400 livres. Il a légué une pension de 7000 livres à ses médecins et à ses hommes d'afftires, et fait à ses amis les plus intimes , diiférens legs qui montent k environ 140,000 livres, outre 1298 pièces de terre, cinq maisons et trois palais. On pourroit citer encore une f>ule d'autres legs, tel que biens de campagne , maisons, tabatières d'or , montres et autres effets précieux. M. Bertolini , son homme d'arftires, qui a été 30 ans à son service, est légataire universel du reste de sa fortune , qui étoit de plusieurs million* , et dont cet homme bienfaisant ne pouvoit pas faire un plus bel usage» (journ. de l'Emp ) M San, 19 juin. S. Exc. M. le comte sénateur ministre du culte du royaume d'Italie ayant informé M. le vicaire-général capitulaire de la métropole de cotte ville de l'heureuse grossesse de S. A. I. la princesse vice-reine d Italie, il a été ordonné des prières publiques en actions de grâce dans toutes les églises du ressort du diocèse. Du 20. M. le chevalier préfet de police vient de faire publier concernant la destruction des Joups qui infestent le département d'Olona, un avis dont l'objet est d'exciter les habitans à faire une chasse vigoureuse à ces animaux carnassiers. Il est accordé en primes extraordinaires, savoir: pour un louveteau, 20 lire ; pour un loup, 200 lire , et pour une louve, 300 lire. Ces primes extraordinaires ne seront payées que pendant le mois d août ; après cet te époque elles seront réduites au taux ordinaire. On mande de fieggio que l'en y a l'espérance de la récolte la plus florissante (journ. de Paris.) ROYAUME DE NAPLES. Naples, le 15 juin. Le 12 de ce mois, le Vésuve, qui étoit tranquille depuis plusieurs années, s'est fait entendre tout-à-coup. A neuf heures du matin, il est parti du sein de la montagne urie forte détonation qui a été suivie de l'éruption d'une colonne de cendres et de fumée. Une heure après, le volcan étoit tranquille. A onze heures, deux nouvelles détonations se sont fait entendre, et le cratère a vomi des tourbillons de feu et de fumée qui ont couvert l'horizon. Le 13, et le 14 , la montagne a été calme; mais au moment oû nons écrivons, le volcan est de nouveau en action, et son cratère est couvert d'une immense colonne de fumée.- il 9 — Le corsaire français la Marie Louise a capturé dans les eabx de Sicile, et conduit dans le port de-Naples, le briclc ennemi l'isabella , qui de Livverpool se dirigeoit vers Malte et la Sicile. Ce bâtiment étoit chargé de marchandises anglaises, pour la valeur de deux millions. Toutes, ces marchandises ont été brûlées sur la place de la Made-laine, les i.er , 2,3,4, et 5 du courant, avec la plus grande publicité, en présence des autorités constituées, chargées de l'exécution de cette mesure. ( Moniteur. ) ESPAGNE. Les armées françaises en Espagne et en Catalogne vi* ennent d'obtenir les plus brillans succès. Le maréchal Su-' chet, duc d'Albufera , a défait les ennemis auprès d'Alicante. Le' général Maurice Mathieu a battu Lacy et le baron d'Erolles auprès de Martorell , département du Mont-Serra. Le général Henriot a poursuivi les brigands à plus de douze lieues de Lerida, et leur a pris la seule pièce de canon dont ils fussent possesseurs. La division du gène" ral Lamarque a manqué de prendre Milans à Sancclony : M s'est sauvé en chemise. Le général Expert lui a fait quatre-vingts prisonniers, presque tous officiers , on compte parmi eux un colon.1 , un 1 ieutenant-colonel et le secrétaire de Maîaus; on a pris aussi les deux belles sœurs qu'il mène avec lui dans ses courses. Il ya une amélioration sensible dans la Catalogre ; le catalan revient de ses préventions, les torches du fanatisme s'éteignent, la haine s'affoiblit l'Ampourdan tout entier, une pirtie des départemens du Ter et des Bouches-del'Eibe, sont soumis, tranquilles et heureux. Dans les pays où nous pénétrons pour la premiere fois , le peuple ne fut plus à notre approche; il sent que ses seuls ennemis sont ceux qii veulent le perdre en l'engageant dans une lutte inutile. Les chefs de l'insurrection et les membres des juntes , qui sont trop éclairés pour ne pas voir l'inutilité de leurs efforts-, ne font réellement plus la guerrt qu'aux bourses des crédules catalens. Par-tout où ils imposent, ils font même contribuer arbitrairement de simples particuliers. (jonrna 1 de Paris) ÏNTÉRIEU, R. / EMPIRE FRANÇAIS. Gênes 17 juin Lundi dernier, on a brûlé, sur la pîace^ de l'Aquaverde , des marchandises anglaises confisqt'éees, il y a quelque temps, et dont la valeur montoit à environ1 100 mille francs. Ces marchandises consistoient principa-' lement en très-belles perkales , mouchoirs et autres mar-' chandises blanches. (journ. de Paris.) Ltveume, 12 juin. Ce matin sont arrivés dans notre' port deux bâtimens chargés de grains. Si le vent continue* d'être favorable, on espère qu'il arrivera encore, avant la fin du jour, six autres bâtiments destinés pour cette' place. (journ. de Paris. ) Bordeaux. 12 juin. Il est arrivé une grande quantité de riz qui doit fbàrnir un supplément utile à nos subsistances, jusqu'à l'époque prochaine où nous allons recueillir-les fruits de la moisson la plus abondante. On coupe les blés-froment dans le Bas-Languedòc. On commence à coupei ks seigles dans ce département-et dans les départemens environoans Ce grain a déjà été converti en pain dans plusieurs communes. Les pluies qui ont régné pendant quelques jours, etf auxquelles succède le temps le plus favorable, ont développé et grossi les grains de toutes les plantes céréales, et ont ajouté aux espérances les plus certaines d'une abondance telle que depuis longues années on n'en aura point vu de pareille. ( Jour• de - tari', 25 juin. Un médecin de Halle en Saxe , nommé Lucas, a fait imprimer une brochure pour annoncer qu'il venoit de découvrir un remède sûr et éprouvé contre le Rhumatisme et la paralysie. Ce nouveau remède consiste dans l'emploi de l'huile brune, que l'auteur prépare lui-même , et dont il paroît avoir fait une spéculation particulière. — Il vient de paroître en Allemagne une notice statistique assez interessante sur la partie de l'ancien royaume de Pologne, réunie à l'Empire russe, et connue aujourd'hui sous le nom de Pologne russe. Au milieu du i£®e siècle, la Pologne comprenoit encore 13,000 milles carrés, et à peu près 12,000,000 habitans. 8,000 Milles carrés et 6 à 7,000,000 habitans ont passé sous la domination de la Russie. Ces pays , qui s'étendent de la Baltique aux frontières de la Moldavie, forment une vaste plaine coupée par quelques collines. Le terrain est généralement gras et noir. D'espace en espace on rencontre des marais spacieux ou des petits lacs. La Lithuanie septentrionale est sablonneuse. Le pays est très fertile et produit du blé en abondance , du chanvre , du lin, fournit des bois de construction, des bestiaux, des chevaux , des porcs et beaucoup de miel. L'industrie n'y est pas avancée, l'agriculture y est dans l'enfance ; le nombre des étrangers , fixés dans la Pologne russe, n'est pas aussi considérable que celui qui s'est établi dans les autres contrées. Les provinces de Lithuanie, de Petite-Pologne et de Courlande, incorporées à la Russie, sont divisées en neuf gouvernemens : celui de Witebsk, voisin de la Livonie, a pour chef-li 1 hàques et greffe est ordonnée à titre de subvention extraordinaire de guerre par la loi du 6. Prairial an 7 qui est en vigueur dans 1' Empire Français et est devenue obligatoire en Illyrie en vertu des dispositions contenues dans l'article 250 du décret Impérial du ij Avril 1811. On ne peut en conséquence se dispenser sous aucu« prétexte de l'acquittement de ce droit dont les Receveurs de l'Administration de l'Enregistrement et des Domaines sont responsables vis à vis du Trésor. Laybach , le 21 Juin 1812. signé BRLLOC. Vu et aprouvé par nous Comte de l Empire, Maître des Requêtes , Intendant Général. signé CHABROL. Commission de liquidation. Avis aux Créanciers de la dette domesticale. Tout porteur «le mandats de remboursement ou de rescriptions du trésorier général, aura a se présenter partout délai, avant le quinze juillet prochain, so.t à la caisse ài ce dernier, pour y faire l'échange des mandats contre des rescriptions, soit au bureau du Directeur des Domains, pour y recevoir e« payement, des rentes foncières et e»phi- téotiques , par la voie du transfert. Laybach , le 26 juin iSi2r. Le Comte ne VEmpire, maître des requêtes Intendant général. Président de la Commission de Liquidation. s.gné: Chabrol. AVIS. MM. les souscripteurs, dont l'abonnement finit au 3° de juin, sont invités i.» à le renouveller à la Directe du Télégraphe officiel, établie à Laybach N.°i8o, oui«» bureaux des Directeurs des postes de leur résidence ou * leur arrondissement ; 2.0 à y joindre ce qu'ils peuvent re-devoir sur le quatrième trimestre de 1811 et le pren»«' semestre de cette année; la Direction ayant b«.soin J! rentrer dans ses avances p«ur assurer son service. On réitéré l'observation déjà faite dans plusieurs numéros, MM. les abonnés qui n'ont pas donné avis au Directe"' de leur intention de cesser leurs souscriptions à la fin d'à» trimestre, ou qui n'ont pas renvoyé les journaux au commencement de l'autre, sont débours des 6 mois écoule* Ils sont priés de faire connoître de suite leur intenté pour le srcond sénastre.