\ ' .fv ,■•»■. Trimestre IV. provinces illyriennes. * ^jl i0 r> ' ' ■ \ TELEGRAPHE OFFICIEL. Laybach y mer credi ç octobre t Su. AVIS. MM. les Souscripteurs dont Vabonnement est fini au premier octobre, sont priés de le faire reneuveller pour ne pas éprouver de retards. L'abonnement pour le Télégraphe Officiel est de ia francs par ttnnèe et de cinq francs par trimestre , franc de port, Les avis, annonces et affiches , se payent trois francs en une langue , cinq francs en deux langues et six francs en trois. S'adresser à la direction du Télégraphe N. 180 à Laybach. EXTERIEUR. ANGLETERRE. Londres y 17 septembre. Une dépêche dont nous allons donner un extrait, est arrivée hier au bureau du comte de Liverpool, adressée à sa seigneurie par le lord "Wellington , datée de Fuentes Guinaldo le 31 août : „ L'ennemi n'a fait aucun mouvement " i mportant depuis le rapport que j'ai fait à votre seigneurie , en date du 14 un de ses détachemens composé de 2,200 hommes d'infanterie , et de cavalerie, arriva dans la soirée de ce jour à Gata , village situé sur le côté méridional de la chaine de montagnes qui sépare la Castille de l'£xtrama-dure , et le lendemain matin il surprit un piquet de dragons posté à St. Martin de Trebejo , commandé par le lieutenant "Wood , qui fut fait prisonnier avec dix hommes." Windsor-castle , 19 detto, „ S' M. est toujours dans le même état. Cf Des lettres de Gottembourg du 24 et 25 du mois d'août -présentent les choses sous un aspect rien moins que favorable à notre commerce. Le bruit de la confiscation des bâtimens danois et prussiens à Carlsham s'était renouvelé , et il parait qu'elle avait eu lieu dans ce port. Plusieurs bâiimens y ont été confisqués et l'on a résolu d'étendre cette confiscation à tous les bâtimens qui ont contrevenu en quelque chose au système continental. Vu 20.ct On dit que les Français s'occupent sérieusement du siège de Valence. " D'après une lettre de Cadix du 16 août, la défaite de Blalce a été complète, et on craint beaucoup que le beau port de Carthagène ne tombe au pouvoir de l'ennemi. De Lisbonne , 31 août. Un bâtiment de transport de 405 tonneaux et doublé en cuivre, a pris feu et a été entièrement brulé. Cette semaine environ trois tonneaux de poudre ont fait explosion; Le tems qui était extrêmement chaud, a occasionné l'incendie de quelques gênets épineux de l'autre côté de la rivière à 10 milles de distance. A six heures du soir , cet incendie avait flit des progrès alarmans et s'étendait sur un espace de quatre mille carrés. Vingt-sept maisons ont été la proie des flammes. Nous ignorons si quelqu'un a péri victime de cet incendie. (hum, de l'Empire.) GRAND-DUCHÉ DE FRANCFORT. Francfort, 17 septembre. Nous avons la satisfaction d'annoncer quelles affaires de la foire de St. Michel ont pris une certaine activité. Depuis une dixaine de jours, les achats ne sont pas forts, mais ils sont plus multipliés, ce qui revient au même, et ce qui est quelque fois plus avantageux. Les marchands arrivés ici de toutes les parties de l'Allemagne méridionale, sont ceux qui achètent le plus, et sans la concurrence des vendeurs, les prix d'un grand nombre d'articles se seraient infailliblement tenus à un taux elevé ; mais on a pu se convaincre qu'il existe encore une disproportion entre les acheteurs et les vendeurs, et cette dispioportion est la principale cause de la baisse des prix. Il y a plus de numéraire en circulation -qu'on ne l'avait cru ; un grand nombre de marchands pa/eut comptant, et obtiennent naturellement des avantages dans leurs transactions. La ville de Francfort est remplie en ce moment d'utt grand nombre de voyageurs et de familles riches, qui s'y sont fixées pendant quelques semaines. (Monit. Univers.) EMPIRE D'AUTRICHE. vienne, 12 septembre. Depuis la troisième séance publique de la diète , elle n'en a pas encore tenu de nouvelles ; en attendant les états tiennent des séances particulières , connues sous le nom de séances circulaires. On assure que les députés sont déjà d'accord , pour que tous les sujets de la Hongrie, sans distinction, et toutes les églises envoient leur argenterie k la monnaie , afin d'être employée au bien de l'état , ainsi que cela s'est pratiqué l'année dernière, dans les provinces allemandes de l'Empire Autrichien. C'est une affaire au moins de 80 millions de florins , autant que l'on en peut juger d'après un ap-perçu général. ( journ. de l'Empirq.) Le n. septembre. La vente des biens ecclésiastiques et domaniaux se poursuit toujours avec activité. On assure qu'on a fait à la diète la motion de prier l'Empereur de sanctionner les décrets des deux dernières diètes , qui ne l'ont pas été jusqu'ici. Cours côté à 247. Le 3. sept. On a reçu à Lemberg la triste nouvelle que îa ville de Sertychow , l'une des plus riches et des plus commerçantes de la Russie , a éprouvé le mais dernier un terrible incendie qui a consumé 662 maisons avec plusieurs boutiques. Le dommage que le commerce en soutire est incalculable. A-peu-près cin ] cens mille ducats en or et trois millions et demi de Roubles en argent, ont été ou volés dans le désordre ou fondu par la chaleur excessive de l'incendie. Douze-cens caisses de sucre, chacune du poids de 40 livres, et 24 mille caisses de raisins, 20 mille caisses de café, des pelisses et des fourrures pour trois millions 31* . êe roubles ont été brûlés ou sont devenus sans valeur. On a encore perdu pour cinq millions de roubles de différentes marchandises, pour un million de roubles d'eau-de-vie, un million de roubles de vin etc. Si ces détails sont exacts, ce four sera cité comme bien malheureux dans l'histoire de Russie, pètersbourg , le 27 août. Cours du change sur Hambourg 140» (Courrier de l'Europe.) HONGRIE. treslourg, 12 septembre. On travaille avec ardeur dans nos campagnes à fabriquer du sirop de raisins . Jamais année ne fut plus favorable à cette fabrication, dont les résultats nous mettront à même de nous passer du sucre des Anglais. (Journ, de Paris.) R U S S I E. petersbourg, 2 septembre. La comète, qui a été vue en France depuis un mois environ, commence seulement à se montrer ici depuis huit jours. — Une femme vient d'accoucher dans un village à quelques milles, de quatre enfans qui sont arrivés au monde bien vivans , et qui jouissent d'une bonne santé; elle avait, déjà mis au monde deux frères jumeaux, il y a quelques années. S U^È D E. Stockholm, 12 ssptemhre. Le tonnerre est tombé au commencement de septembre sur l'église de Serdra , non loin de Gothembourg, au moment ou 600 personnes environ assistaient au service divin; trois ont été frappés de mort, et plus de cent tellement émues par la commotion ou la frayeur, qu'on fut obligé de les emporter ; elles ne donnaient aucun signe de vie, et restèrent long-tems sans connaissance; un grand nombre avaient des marques rouges et des taches noires sur le corps ; tous se plaignent d'un violent mal de tête, et de grandes douleurs dans les membres; beaucoup ont eu les habits déchirés ou percés d'outre en outre; ces vêtemens portent encore une odeur de souffre insupportable. (journ. de Paris.) E S P A G N E. Cor3*ue, 7 août. Le 30 juillet, M.r d'Haubersart, major du 17 régiment de dragons , commandant une colonne mobile, rencontra ime bande d'insurgés, conduite par un nommé Muri Ilo, qui ne l'eut pas plutôt appcrçu , qu'il s'enfuit précipitamment sur la rive droite de la Guadiana, baissant sur la rive gauche près de 200 hommes de cavalerie. M.r d'Haub-ersart qui n'avait 'avec lui que 70 dragons,. attaqua de suite ce détachement , et malgré l'infériorité du nombre , fît mordYe la poussière à 20 brigands , et en £fit 14 ; Les autres ne durent leur salut qu'à la lé- • gè re té de leurs chevaux- - S évi! le,r 13. août. Quelques insurgés entrèrent il y a peu de jours à Lucelva,. et exigèrent qu'on leur montrât l'inventaire des églises, ils s'emparèrent de toute l'argenterie et d'une sainte vierge, ne laissant pas même le nombre de calices nécessaires au service divin dans une paroisse , où' l'on dit chaque jour quarante messes. (lotir n. del'Zmp.) Madrid, 4. septembre. Le 51. du mois dernier, Mr. le Ba- ron de tëoorke, fninistre plénipotentiaire rt envoyé extraordinaire de S. M. Danoise près de notre cour, a quitté cette ville en vertu d'un congé qu'il a obtenu pour ses affaires particulières ; avant son départ, il a présenté au roi Mr. Bogt secrétaire de légation en qualité de chargé d'affaires pendant son absence. (Journ. de fFmpire.) interieur. EMPIRE FRANÇAIS. Toulouse, 19 septembre. Le cinq de ce mois un violent orage éclata dans la commune de Burgand vers les neuf heures du matin. Dans ce moment , le desservant de la succursale était à l'autel, et célébrait une messe pour les funérailles d'une défunte. Le carillonneur était au clocher, et sonnait le glas. Pendant la cérémonie le tonnerre tomba sur l'église; ce premier éclat n'eut aucune suite fâcheuse; mais un second le suivit immédiatement. Cette fois la foudre tomba sur le clocher, longea la croix de la flèche i et brûla les cheveux du carillonneur; celui-ci effrayé , se retire précipitamment , et va se placer a une ouverture , donnant dans l'église, et à laquelle il étoit dans l'usage de se mettre pour assister aux offices divins. A peine il était placé, que le tonnerre éclate pour la troisième fois avec une fureur horrible, tombe encore sur l'église , perce la voûte, traverse le parvis , brise les planches, parcourt l'enceinte du temple; et, ne trouvant aucune issue, p3r ce que la porte était fermée, passe par l'ouverture où se trouvait le malheureux carillonneur, et le tue. Les personnés qui s'étaient réunies dans l'église pour assister à la cérémonie, et qui étaient au moins au nombre de cent »""épouvantées par les éclats de la foudre, jattèrent des cris d'effroi et se pressèrent les unes contre les autres ; mais heureusement elles n'éprouvèrent aucun mal ; le feu électrique ne les atteignit point. (Moniteur-Universel.) Boulogne, 20 septembre. Nos vœux sont comblés; nous avons de nouveau le bonheur de jouir de la présence de notre auguste souverain. S. M. L'est arrivée de Montreuil-sur-Mer. A son arrivée l'Empereur s'est aussitôt rendu sur sa flotille, et l'a fait manoeuvrer; une frégate anglaise ayant voulu s'approcher, pour observer ce qui se passait dans la rade, S. M. a fait sortir sur-le-champ une frégate française, qui s'est dirigée à toutes voiles contre le vaisseau ennemi.; mais celui-ci a pris le large et a disparu. Du 22. Ce matin à 8 heures, S. M. a donné audience aux autorités civiles. A neuf heures. l'Empereur est sorti de son palais et s'est rendu à cheval au camp de droite, où il a passé la revue de toute l'armée , commandée par M.r le Maréchal Duc d'Elchingen. Cette revue a été suivie de l'exercice à feu et des grandes manoeuvres. A une heure trois quarts, S. M. est montée en voHure pour continuer sa route sur Calais et Dunkerque. Madame de Genlis vient de publier une nouvelle brochure, ayant pour titre: Examen critique de l'ouvrage intitulé : Biographie Universelle etc. Bruxelles y 21 septembre.. Toutes les dispositions nécessaires pour la réception de S. M. , au palais impérial de Laélren, sont entièrement achevées», on s'occupe en cette ville , à continuer les préparatifs , pour l'entrée de cette auguste princesse. (Jcurn. de l'Empire-) 1>ti 22, 'Les voeux des habitans de Bruxelles viennent d'êt re comblés. Déjà l'on avait reçu hier la nouvelle officielle que S. M. l'Impératrice arriverait en cette ville dans la nuit-, et toutes les disposition* convenables pour sa réception avaient été achevées avec la plus grand célérité. Un détachement des grenadiers à cheval de la garde impériale, qui se trouye ici depuis quelques jours , était allé au-devant de notre auguste souveraine. Ce matin vers une heure, S. M. a fait son entrée à Bruxelles , au bruit du canon , lé chemin qui conduit à la porte d'A nderlecht était illuminé jusqu'à une certaine distance de nos murs, et toutes les rues que S. M. a traversées pour se rtndre au palais impérial, avaient été illuminées spontanément. Le pont de Laeken et le village de ce nom, où cette princesse a passé pour arriver au palais étaient également ornés et illuminés. La garde d'honneur de Bruxelles fait le service au palais impérial de Laelren avec des détachemens de grenadiers à cheval , des dragons et des grenadiers d'élite dé la garde. (Courier de l'Europe.) Taris j le 23. septembre. On avait suspendu pen dant quelques mois le gratage des bas reliefs et autres ornemens de la partie du louvre exécutée par Jean Goujon. Cette opération se poursuit présentement avec acîi-vité, et on voit avec plaisir qu'on réussi à en conserver toutes les beautés. Cette partie se trouve en harmonie avec celle qui està PEst et qui est restaurée et achevée en grande partie. (Moniteur universel.) Le 24. sept. S. M. a daigné signer le 9. de ce mois, à Compiègne, le contrat de mariage de Mr. 1e général de division Baron Clément de la Roncière , commandant de la légion d'honneur avec Mlle. Adile de Cracouville. (Moniteur universel.) Le 25. sept. On annonce la mort du celebre naturaliste Voyageur Pallas, membre de beaucoup d'académies et l'un des huit membres étrangers de la première classe de l'ins-litut.de Francs. Mr. Pallas avait quitté Pétersbourg pour vivre dans la Crimée, où il possédoit une terre. Le désir de voir son frère l'avait engagé à revenir à Berlin dans sa contrée natale. 11 est mort à l'âge de soixante-dix ans. (fourtf. de l'E'Trp.) îl est entré dans le port de Trieste pendant la deuxième quinzaine du mois d'août, 64 bâtimecs chargés de denrées de diverses espèces. (Gazette de France.) MOD E S. On fart depuis quelques jours des chapeaux gros bleus. Us ont autour de la formé au moins un rang de blon le , souvent deux, quelquefois trois j, il y a aussi de la blonde sur le bord de la passe. Les formes ne sont ni moins hautes ni los passes moins larges que de coutume. Or» place toujours le bouquet de fleurs* de la saison , ou le noeud ob-long du ruban festonné sur le devant »ie la firme. La couleur dominante est le vert. C'est ordinairement sur les chapeaux verts que se pose Je géranium. On ne voit point encore de chapeaux de paille noire. La garniture des robes de levantine, très - peu commune encore , consiste en deux ou trois grasses chicorées. Les cravates de nos éléga.ns sont à petites cète s blanc sur blanc ou unies, à bordure rouge, composée d'une vingtaine de petites rayes. Les gilets se font en piqué matelassé, à losanges, ou à côtes, couleur jaune, cancerée, ou chamois. PROVINCES ILLYRIENNES. V-. NOTICE. Déjà dtpuis long-tems la jurisprudence criminelle faisait J'onjet des méditations des philosophes et attirait la sollicitude des législateurs ; le dernier siècle produisit une fouie d'écrits renommés pour démontrer l'imperfection des anciennes lois et plusieurs états de l'Europe essayèrent de réformer les abus que l'humanité signalait dans la législation pénale. Parmi les codes criminels que les souverains donnèrent aUx peupl-s, celui que la France reçut en 1791 fut remarqué, non comme un ouvrage parfait , mais comme ce que l'on pouvait faire de mieux à cette époque, où l'enthousiasme du bien égarait les esprits et où l'on manquoit encore îles tristes , màis utiles secours de l'expérience. Cependant la Franco qui , par les terribles épreuves qu'elle subissait, étoit la nation la plus à même d'apprécier les lois pénales , ne tarda pas à s'appercevoir des omis» sions qui se trouvaient darrs son code célebr , et la nécessité de quelques changements et de quelquîs additions fut universellement reconnue. Les lumières avaient mê;ne fait trop progrès, et les besoins étaient trop - fortement sentis , pour qu'il suffit de modifier ou de changer} il fallait cré;r de nouveau un code qui présentât un ensemble parfait et qui conciliât les idées libérales et philantropiques du siècle avec la malheureuse nécessité de punir les méchants. Mail pour entreprendre un travail aussi important, pour réussir sur-tout à- faire un ouvrage qui ne permit plus aux ph losophes d'e former aucun désir, il fallait les soins d'un souverin aussi grand que puissant, qui voulut lui-même sonder les replis du ,4k - cœur humain , et dicter les régies qu'il était nécessaire do prescrire pour réprimer,l'homme pervers et prévenir la corruption. Napoléon, à qui aucun genre de gloire n'est étranger, pouvait seul atteindre un pareil but , et dès qu il a manifesté sa volonté le grand empire a reçu Ja plus parfaite réunion des lois pénales qui ait encore éié offerte à la rai* son et à l'humanité. C'est ce code déjà si fameux, que d'après les vues bienfaisantes de l'Empereur, le gouvernement illyrien vient de déclarer exécutoire à compter du premier novembre prochain : l'admiration qu'il a déjà excité esJEurope, lui assure la reconnaissance des peuples de ces provinces-. L'Illyris éprouvera en etfet chaque jonr les bienfaits dey dispositions sages qu'ii renferme , chaque jour elle verra combien cet ouvrage est supérieur à tout ce qu'elle coir-nait dans ce genre 5 clarté, piécision , proportion entre les •2 24 . , peines et les délits, distinctiort des ctimes, tout est digne .du génie qui IVcoîjçu. Plus terrible que les lois du pays pour les grands forfaits, il est aussi beaucoup moins sevère qu'elles pour les délits peu dangereux, et qu'il est possible d'expier; l'on verra sur-tout disparaître avec lui les tortures et toutes les suplices barbares, qu/ enchérissant sur la mort même paraissaient être plutôt l'effet d'une vengeance qu'un acte de justice. Bientôt avec l'organisation judiciaire, l'on joindra au code qui classe les délits et qui fixe les peines, des règles pour l'instruction , la poursuite et le jugement des affaires criminelles, l'on a même déjà déterminé la procédure que devront suivre les cours prévotales , et au moyen de ces diverses lois la tranquillité de l'Illyrie sera assurée , la liberté du citoyen qui depend , dit Montesquieu de la bonté des lois criminelles , sera garantie, et la félicité ainsi que la prospérité de ces provinces sera bientôt, égale à-celle dont jouissent les anciens sujets de Sa Majesté* Laybach le 4 octobre i8ir. Le Commissaire général de justice, Baron de l'Empire COFFINH AL. NAPOLÉON» Empereur des Français, Eoi d'Italie, Protecteur de la Confédération du Rhin, Médiateur de la Confédération Suisse, etc. etc. Nous Gouverneur Général etc. Vu l'article 250 du décret impérial du 15 avril dernier contenant l'organisation de Tillyrie. Considérant que l'établissement des cours prévôtales et des commissions militaires exige que l'on fixe de suite les peines qui devront être appliquées aux crimes de leur compétence. Considérant qu'en déterminant les lois pénales aux quelles devront se conformer ces cours et ces commissions dans les jugemens qu'elles rendront, il est convenable et d'intérêt public de poser en même tems des règles générales, qui embrassent tous les cas, et qui introduisent dans ces provinces une législation criminelle uniforme. Considérant que les lois françaises devant être mises à exécution dans l'Illyrie, aucun obstacle ne s'oppose k ce que le code pénal de l'empire ne soit de suite publié et éxécuté. Sur la proposition du Commissaire générai de justice; Avons arrêté et arrêtons: Article r.er A compter du i.er novembre prochain le code pénal de l'empire français dont les dispositions sont ci-après „i' .