TELEGRAPHE OFFICIE L. Laybach y jeudi 12 novembre 1812. EXTERIEUR. ÉTATS-UNIS D' AMERIQUE. Cap-May , 9 septembre. Le brisî: anglais la"Laura, de dix canons, a eu hier , a vse de notre port, un combat sanglant avec le corsaire français le Diligent, capitaine Grassin qui s'en est ero paré i l'abordage. Ce même corsaire a aussi pris et envoyé ici le schooner britannique le vhiting, chargé de dépêches, ^ Baltimore, 18 septembre. — Tous les vrais patriotes font des vœux pour la réélection de M. Madisson à la présidence, quoiqu'on n'ait pas de raisons positives de repousser M* Clinton. Mais en supposant même que ces deux candidats aient des titres é-gaux à la faveur du public, un changement de président n e peut avoir lieu dans ce moment sans inconvénient pour la chose publique. Il ne pourroit qu'encourager nos ennemis à persister dans leur système de brigandange, et dans leurs injustes agressions. Nous devons, au contraire, redoubler d'efforts:. Persévérance d®it être le mot de ralliement dans tous nos camps. Exclus du nord de l'Europe, exclus de tous les pays où le commerce est avantageux, quelle perspective peuvent avoir en ce moment les manufacturiers et }ts négocia n - anglais? Faisons donc la guerre avec résolution: brûlons tou» les produits des fab iques anglaises : l'An-gl-îerre, privée 'e commerce, tombera et entraînera dans sì chute les perfides conseillers qui ont creusé son tombeau. Philadelphie , i *J septembre. Les Anglais ont commis des horreurs à Détroit. Les maisons te MM. Atwater , N^ggs et Macdonald ont été entièrement piliers par leurs sol Jats. A mertcains î punissons ces outrages : vengeance ! vengeance / Hier, environ 500 hommes composant le 2* bataillon du régiment commandé par ie colonel Pierce ont passé par cette ville avec des chariots. Vendredi dernier , nous avons aussi vu passer de la cavalerie se rendant en Canada. (jour, de l'Empire. ) POLOGNE. Posen} 12 octobre. Hier et aujourd'hui il a passé par cette ville un beau régiment d'infanterie du grand-duché de Wurtzbourg , composé de 1560 hommes, un détachement d'infanterie de r$o hommes et un détachement considérable de cavalerie. ( Gaz. de Trance ) SAXE. Leipsick , 1 S octobre. De grands préparatifs se font en Courlande pour le siège de B/ga. M. le maréchal duc de Tarente , qui se îron-voit à Dunabourg, sur la droite de la Duna ; s'est rendu avec un corps de troupes françaises dans la ville de Bauski, «ù il a opéré sa jonction avec le corps d'armée prussien, Il a eu dans cette ville une entrevue avec les généraux prussiens. ( Gaz. de France. ) Armée de Portugal et du Nord de I'Espagne. Depuis les derniers événements militaires survenus dans le Nord d- l'Espagne, entre l'armée de Portugal et l'armée anglaise, il ne s'est passé aucun fait important. L'armée française, après une marche habilement combinée, qui a trompé tous les calculs de l'ennemi, et dans laquelle©» n'a pas perdu une seule voiture a été ramenée sous les murs de Burgos. Le général Clauzel , qui commandoit provisoirement l'armée, a su dans le cours même de cette marche pourvoir à tous les besoins, réunir et conserver toutes les ressources de l'armée, disputer pas à pas le terrein à l'ennemi , et lui imposer au point de rester maître de ses mouvemens. Lord Wellington avoit paru un instatu abandonner toute idée d'opérations offensives devant l'armée de Portugal i mais bientôt il reporta de nouveau ses efforts du côté de Burgos. Le 17 septembre, l'armée anglaise se dirigea sur cette place J 1 '.virée de Portugal prit position a quelques lieues en arrière de la ville, la.ssant le fort approvisionné de tout ce qui étoit nécessaire à sa défense, avec une garnison suffisante, commandée par le général Dubreton. Le 29, l'ennemi commença ses opérations par l'attaque du mont Saint-Michel , position défendue par un commencement de fortifications, ou plutôt par quelques ouvrages en terre non terminés. Quoique 1 on n'y eut laissé qu'un foible détachement, l'ennemi éprouva une vigoureuse résistance ; il ne se rendit maître des ouvrages q 'après de longs efforts, et avec une perte de plus de 400 hommes tant tués que blessés. L'ennemi fit ensuite ses dispositions pour attaquer le fort même de Burgos. Pendant trois semaines, il a livré à ce fort plusieurs assauts, qui ont été constamment repoussés; à l'attaque du 23 septembre, il paroît n'avoir pas perdu moins de 2,000 à 2,500 hommes; à cel e qui a eu lieu le ri octobre, les écossois du 42.e régiment ont été Très maltraités, et ont perdu beaucoup de monde. Le 14 octobre, le fort cuntinuoit de se défendre avec vigueur. L'armée française, a cette époque, ayant reçu les renforts qu'elle atten loit , se préparoit à reprendre l'offensive, et à dégager le fort de Buigos. Mais avant même l'arrivée de ces renforts, elle n'avoit pas cessé d inquiéter l'ennemi, et de lui faire éprouver journellement des pertes plus ou moins considérables. Le 29 septembre , le général Clauzel avoit fait pousser plusieurs rtconnoissances dont le résu'tat mérite d'être connu. L'une de cts reconnoissances fut dirigée par le général Foy , qui, à la tête de la première division, se porta sur Poza , où i! trouva et détruisit un bataillon espagnol. Le 6.e d'infanterie légère, commandé par le lieutenant-colonel Frossard , surprit ce bataillon dès la pointe du jour, au milieu de la place, tout ce qui voulut résister, au nombre de 200 hommes, fut fait prisonnier. Le général Maucune , qui se trouvoit à l'avant-garde de l'armée à Briviesca , še porta avec sa cavalerie légère sur Monastero; il rencontra à Prodanos plusieurs escadrons des che vau-légers de l'armée anglaise y les chargea avec •vivacité, et les poussa jusqu'à Monastero ; le chef d'escadron Hulman , du i.er régiment de hussards , se distingua dans cette circonstance; M. Lachapelle aide-de-camp du général Maucune, fit lui même plusieurs prisonniers et eut Un cheval tué sous lui. Deux autres reconnoissances furent poussées sur Escarrai et Villa-franca , par la 3.e division , et la division de dragons; niais les troupes espagnoles» qui occupoient ces deux points , n'attendirent point nos troupes et se retirèrent à leur approche. Le z octobre , il y eut un engagement entre 2000 espagnols de l'avant-garde de l'armée anglaise et la brigade du général Lautier , aux environs de Prodanos. On a donné dans le Moniteur du 9 de ce mois les détails de cette action , où le général Gautier a fait 150 prisonniers- A cette époque lord Wellington avoit son quartier-général à Villa-Toro celui de Gastanos étoit à Quinta" nilb. L'armée de Portugal, renforcée et parfaitement rétablie , n'attendoit plus pour se porter en avant , que la première nouvelle de la diversion que les ar/nées du Centre et du midi, réunies sous les ordres directs, de S. M. C. ; «kvoient opérer de leur côté- INTÉRIEUR». EMPIRE FRANÇAIS. Amsterdam , 24. octobre. De mémoire d'homme on n"a pas vu à notre Bourse »sne baisse de fonds aussi rapide que celle des fonds russes. Les obligations de l'emprunt négocié chez les banquiers Hope et compagnie étoient cotées à <4.., deux mois avant le commencement de la guerre;, elles tombèrent peu à peu à 33, vers, le commencement de septembre: la Grande-Armée est entrée, le 14 septembre,, dans la ville de Moscou ,, et les fonds russes, sont cotés aujourd'hui à 27 p. loo-.. Nos journaux ont dit, d'après les gazettes de Londres, que le gouvernement anglais avoit envoyé quelqu'argent à Pétersbourg ; mais qu'est-ce que quelques centaines de mille livres sterling pour une puissance qui a perdu déjà tant de provinces,, ainsi que tout son crédit àt Amsterdam , à Francfort et à Leipsick ? Les lords Liverpool et Castlereagh. sont ministres dans un pays où le peuple est essentiellement calculateur, et ils savent que le langage des chiffres a une éloquence k laquelle on. ne. peut pas répliquer., (( Journ. de l'Empire* )< Rayonne-, le 24; tctobre.. Toutes les- nouvelles qui nous arrivent d'Espagne s'accordent à dire que l'armée Française est entrée dans Ma. drj.d les Angjais. ont levé le siège du. fort de Burgos après avoir perdu 4000 hommes devant cette place, dont la défense fait le plus grand honneur à la garnison. (Journ. de Paris. ) Auvers, 27 octobre On parle beaucoup du courage et du dévouement d'une demoiselle qui a remplacé son frère , conscrit de 1800, et qui est revenue de l'armée couverte d honorables blessures. La chose est vraie , et les détails méritent qu'on les connoisse. Virginie Chesquière, née à Delemont , département du Nord, arrondissement de Lille, voyant que son frère, appelé a marcher, ne pourroit supporter les fatigues de 1» guerre et qu'il avoit des dispositions pour contiuuer ses études, obtint de ses parens la permission de partir pour lui. Ils étoient jumeaux et se ressemblaient beaucoup. Elle se présenta au départ sous l'habit de son frère et fut désignée pour le 27.e re'g.t de ligne, dans lequel elle a servi pendant six ans. Elle parvint au grade de sergent, à la bataille de "Wagram , pour avoir sauvé la vie à son capitaine , tombé dans le Danube et en danger de périr. A l'affaire du z mai, près de Lisbonne, où commandoit le duc d'Abrantès , son colonel étant enveloppé par l'ennemi, elle demanda six hommes de bonne volonté, avec lesquels elle a été à son secours ; malgré un coup de feu qu'elle avoit reçu au bras gauche , et elle parvint à le sauver, faisant encore prisonniers deux officiers insurgés. Elle reçut à cette occasion un coup de hayonnette au còti gauche, fut transférée à l'hôpital d'Almeida et de là i celui de Burgos , on elle a été g érie de sa bless-nre sans qu'on ait découvert son sexe; mars une maladie l'a trahie et elle vient de passer par la ville de Gourtrai pour aller à son dépôt recevoir la récompense due â, sa valeur, et être décorée,, par la main même du colonel qu'elle a sauvé, de la marque honorable due aux braves. ( Gaz^ de France ) ParisT le Jr octobre.. 24™* Bulletin de la Grande armée. Moscou , 14 octrbre 1812. i Le général baron Delzons s'est porté sur Dmitrow. L« Roi de Naples est à l'avant-garde sur la Nara en-prèsene» < de l'ennemi qui est occupé à refaire son armée, en la coŒ' i plettant par des milices.. 1 , Le tems est encore beau- La première neige est torob« ' hier. Dans vingt-jours il faudra être en quartiers d'hiver. J Les forces que la Russie avoit en Moldavie ont rejoinf f le général Tormasow. Celles de Finlande ont débarqué à r R:ga. Elles sont sorties et ont. attaqué le io.e corps. E'" 8 les ont été battues; 3000 hommes ont été faits prisonnier* On n'a pas. encore la relation officielle de. ce brillant co«1* * bat qui fait tant d'honneur au général d'Yorck. Tous nos blessés sont évacués sur SmolenskMinsk et n Mohilow. Un grand nombre sont rétablis et ont reJPint r' leurs corps.. Beaucoup de correspondances particulière entre Saint b, Petersbourg et Moscou font bien connoifre la situation 6 cet Empire.- Le projet d'incendier Moscou: ayant' été tenlj jj secret, la plupart des seigneurs et des particuliers n'avoienî ,. ,, «I rien enlevé. ^ ^ Les ingénieurs ont levé le plan de l* ville v en ®â 1 r quant les maisons qui ont été sauvées de l'incendie, Il résulte que l'on n'est parvenu à sauver du feu que la dixième partie de la ville. Les neuf dixièmes n'existent plus. ( Mon. Univers. ) MINISTERE DE LA GUERRE armée d'aragon. Extrait d'une lettre adressée à S. Exc. M.r le duc de Fel-tre, ministre de la guerre, par M.r le maréchal duc d'Albufera» Valence le 17 octobre 1S12» M.r le duc , « Dans la nuit du 4 au 5 de ce mois , le général anglais Dankin quartier-maf tre-général de l'armée anglo-espagnole à Alicante i débarqua près des hauteurs de Saint-Nicolas , devant Dénia, avec le 81.e régiment d'infanterie de ligne anglaise, des canonniers et d'autres troupes, au nombre de 1000 à 1200 hommes et deux pièces de canon; deux vaisseaux de 74, un brick de guerre, et plusieurs chaloupes et petits bâtimens protégeoient le débarquement hors de portée du fort. Cette troupe se forma derrière un ravin, établit sa batterie, et vers Te matin marcha en colonnes sur Dania , repoussant nos avant-postes qui se re-plioient lentement, et en disputant le terrain. Le ch;f de bataillon d'artillerie Bonafoix , commandant supérieur a Dénia , avoit r dès la pointe du jour , reconnu l'ennemi , et fait d-es dispositions de défense avec sa garnison, composée d'hommes du 117.e, régimenr. Le générai anglais lui envoya une sommation. L; commandant Bonafoux répondit tranquillement qu'il attendoit l'effet de ses menaces. En même tems, avec sa poignée de braves, il se détermina à. marcher sur 1'énnemr y profitant de l'arrivée du capitaine des voltigeurs du 117.e , Faubert , qui au bruit du feu , éîoit accouru avec sa compagnie ; il la dirigea sur la gauche de l'ennemi pour le tourner,, et l'attaqua de front avec le reste. Ce double mouvement fit aussitôt reculer les anglais, qui embarquèrent leurs canons précipitamment- et se rapprochèrent de la plage , faisant venir a terre leurs embarcations». On les poursuivit avec tant de vigueur, qu'après avoir laissé 4 blessées et y morts sur les hauteurs de Saint-Nicolas, ils se mirent en. foule à l'eau pour s'échapper plus vite sous la protection du feu de leurs bâtimens et d'une compagnie de grenadiers du 81.e qui se forma sur le rivage , afin de nous arrêter ;, mais les frao^aiSf se précipitèrent sur elle avec ardeur , la culbutèrent „ et lui firent essuyer une perte considérable, avant qu'elle pût se rembarquer. L'ennemi a eu en tout 30 morts, et près de 80 blessés; nous avons eu de notre coté 15 blessés et un marin tué.- Informé de cette attaque des anglais ,, j'avois ordonné au- générai de division Faubert d'y porter les troupes nécessaires qui n'ont plus rien trouvé à combattre, et en même temps je chargeai le général Harispe à- Villena, d'aller reconnoitre et inquiéter l'armée ennemie jusques sous les murs d'Alicante.- Ce mouvement se- fit le 8' octobre par la brigade de cavalerie légère , l'artillerie , la brigade Mesclop la division Robert et les cuirassiers, échelonnés depuis Rovelda et" Monforte jusques près de San' Vicente , en vue de la place et de l'armée anglo-espagnole, et les plateaux de San-Vicenfe ; par un nombre considéra-B1«. dê troupes> légeres? de toutes armes.- Le général Harispe essaya, par plusieurs mouvemens d'attirer l'ennemi hors de sa position pour combattre; les soldats desiroient vivement d'en venir aux mains ces mo< yens ne pouvant réussir x il fit charger par quelques pelotons du 4.e de hussards tout ce qu'il y avoit de troupes avancées. Quatre ou cinq coups de canon appuyèrent ce mouvement, et deux compagnies des voltigeurs du 7.e s'avancèrent pour le soutenir; mais elles n'eurent pas même un coup de fusil à tirer. Les hussards chargèrent la cavalerie au milieu de l'infanterie, et l'infanterie dans les jardins, dans les ravins et derrière les maisons. Ils tuereni une cinquantaine d'hommes, et ramenèrent 30 prisonniers, dont 2 officiers, un capitaine anglais et un lieutenant; ils s'emparèrent aussi de 15 â 20 chevaux. Le général de division Harispe r content d'avoir montré la belle déposition des troupes, reprit en plein jour le chemin de ses positions, coucha à Montforte , prêt encore à recevoir le combat; nïais il n'a point été suivi, et il est rentré dans les camps de la seconde division» Signé, le maré^haF duc d'Albufera. armée de portugal et du nord de L'espagne. Copie de la lettre écrite à S. Exc. le duc de Feltre , ministre de la guerre, par le généra! comte Souham , commandant par interim l'armée du Portugal, Pane orbo, le 15 octobre 1812«- Monsigneur Désirant faire connoître à la garnison du fort de Bur-^ gos que l'armée étoit à même de la secourir et l'encourager par là à continuer sa belle défense,- j'ordonnai à M. le général Maucune d'attaquer le 13: de ce mois,, l'avant-garde anglaise : en se portant sur Castil de Pèones ,, Quintanavi-des et de pousser jusqu'à Monasterio . J'ordonnai également à M. le général de division Foy d'emporter de vive force Poza qui étoit occupé par les troupes de Castanos. Ces attaques qui étoient liées ont ! également réussi toute? deux. M.- le général Curto , commandant la cavalerie légère,- avoit reçu l'ordre de se porter en avant de Vibena sur Roya , pour soutenir ce' mouvement et se porter où besoin sercif.- Le résultat de ces attaques a été avantageux à l'armée de Portugal. L'ennemi a eu 40a hommes tués ou blessés. On lui a fait 140 prisonniers, dont cinq officiers; on lui a pris un drapeau, un fanion, quelques bagages-et vingt chevaux; nouç n'avons eu de notre côté que 4 hommes fués v 26 blessés et perdu quelques chevaux.- J'ai l'honneur , etc.- / Le général commandant par interim l'armée' de Portugal,, Signi, Comte SOUHAM. Extrait' d'une lettre adressée à S. E. M.r le duc' de Fel'-* i tre, ministre de la guerre, par le générai Comte; Caffarelli, commandant l'armée du Nord. Briviesca y le zt octobre 1812. Monseigneur,. Depuis hier nous sommes- en> présence ;'. l'armée de Portugal occupe les> hauteurs de Monasterio r et mms voyons* ; les camps des ennemis.- Les deux1 armées de Portugal et du Nord peuvent êtrr en ligne dans les 24^ heures. Notre cavalerie est très-belle,, l'artillerie nombreuse est en' très-bon état. Hier après midi,, nous avons replié- tous les-a-vatrf-®«^ li tes de l'ennemi; nos soldats ont montré beaucoup d'ardeur; le canon a dû être entendu du fort de Burgos, qui fait toujours une de'fense très-opiniâtre, et qui a fait éprouver à l'ennemi, d'après tous les rapports, une perte de plus de 4000 hommes. On ajoute que les ennemis ayant mis en batterie quatre pièces de 24, elles ont été aussitôt démontées, à la réserve d'une, qui même ne tire plus; les ennemis ont perdu plusieurs officiers de marque, notamment un major Murray , du 42.e régiment (écossois). J'espère que le fort sera bientôt dégagé, et je demanderai alors à V. E. en, lui faisant connoître le journal du siège, une récompense honorable pour le général Dubreton, et pour les officiers et soldats qui se sont si vaillamment comportés. Signé t le général Comte Caffarelli. Extrait d'une lettre adressée à S. E. M.r le duc de Fel- tre , ministre de la gtserre, par le général Thiébault , commandant supérieur à Vittoria. yutoria le 23 octobre à 9 heures du soir. Monseigneur. Les armées de Portugal et du Nord sont entrées hier à six heures du matin à Burgos. Vers deux heures du soir, et après l'échange de quelques coups de canon , l'ennemi a passé le ravin de Buniel, et s'est mis en pleine retraite, ce qui acheve de prouver que les armées du Centre et du Midi arrivent. Ce mouvement change naturellement toute la situation du nord de l'Espagne, et le rôle des armées du nord et de Portugal. J'ai l'honneur d'être. signé, baron THIÉBAULT. ( Monit. Univers. ) Pnris, le j.er uovtmbrê. Des nouvelles particulières d'Espagne annoncent que l'armée du Centre , réunie à celle de M. le maréchal duc de Dalmatie formant plus d. 80 mille hommes est en pleine marche sur Madrid , tandis que Je corps »l'Armée aux ordres de S. E. le maréchal duc d'Albufera concentré dans le royaume de Valence opère contre le corps anglais aux ordres du général Maitland , ces nouvelles ajoutent que l'armée Française est pleine de confiance et d'ardeur. ( Jour, de Paris. ) On écrit de Vittoria, que le 4 octobre une bande de douaniers sous les ordres de Cabras, qui se mintoit à pi us de 100 hommes, a été surprise , à Anamayona , par un détachement de 86 hommes envoyé de Sahnas de Gnipus-coa. Les insurgés ont perdu dans cette rencontre, deux hommes faits prisonniers, douze tués, et un beaucoup plus grand nombre de blessés. Cabras étoit du nombre de ces derniers; lui et les siens n'ont dû leur salut qu'à l'obscurité de la nuit. On leur h pris onze chevaux et brisé plus de soixante fusils. On écrit de Valladolid, en date du 5 octobre: „ Le fort de Burgos continue à se défendre avec opiniâtreté. Tout le corps de l'armée alliée, Anglais, Portogais, Espagnols, qui > à diverses reprises ont été envoyés à l'assaut, ont vainement tenté de l'emporter: On perle à 5000 le nombre des hommes qu'ils ont perdus dans les différentes attaques. „ Les dernières nouvelles que nous avons reçues d'Espagne portent que les Anglais ont fait des pertes énormes au siege du château de Burgos. Un de leurs régimens ayant voulu monter à l'assaut, a été entierèment tué ou fait prisonnier. Ce siege à déjà coûté plus de 3000 hommes à l'en nemi. Tout annonce que la réunion des trois ai mées d'Aragon du centre et du midi, amenera des événemens impor-tans. On assure que déjà les troupes du maréchal duc d'Albufera sont entrées àOuença, et qu'elles menacent la ville de Madrid. Au dernier n." , article Paris, 23.e Bulletin, après ces mots: On a trouvé une madone enrichie de diamaBs, ajoutez: et de perles, avec l'inscription suivante , en langue russe : " Les Français et les Polonais ayant été vaincus par „ les Russes , et la ville de Dantzielr ayant été prise en ,, 1733, l'impératrice Anne Iwanowna fit enrichir, en ,, 1740, de perles et de diamans, cette image de la Vier-,, ge, en actions de grâces de cet événement. ,, PROVINCES ÌLLYEILNNES. Trieste le 1. Novembre. Etat des bàtimens et barques qui sont entrées et sorties chargés, du port de Trieste pour différents autres du gclphî Adriatique du 1 au 16 du mois de Owtobre 1812. ENTRÉS. Qualité. c tu M J Italien a ~o p. TC c O Lieu d'où ils viennent. Nature des * Uhargemens. B îclc . . 2 — — Tripoli Navire » . 2 1 8 2 Tripoli el Goljhe A driatique «B QJ tn -5 n Bati ments de Cabotage . . . 30 25 *5 4 idem CO JG u t-. m S m >-$ a ai \n a S . 34 26 ^3 6 s o r t i S. Quali té. Illy rien G a "0 eu ci Z g c 0 Leur destination 1 Mature des charge mffli Bricks . . 4 I 12 I Tripoli, Zer- Polacres . 3 2 bi, Malta, Ro- m U Navires . 4 I I yaume de Nap- -a a rt Bâtiments de Cabotage dans le Golphe A-driatique 1 50 20 8 II les, Italie,Turquie et Golphe Adriatique. Si U M rt g S ai ' U) a £ 61 21 i21 !4